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Hémophilie : une maladie rare mais lourde, surtout sans traitement précoce

L’hémophilie, longtemps considérée comme une maladie exclusivement masculine, affecte également les femmes, particulièrement sous forme de menstruations abondantes ou prolongées chez les jeunes filles, a alerté dimanche la professeure Emna Gouider, spécialiste en hématologie.

“Des saignements menstruels dépassant sept jours peuvent être un signe d’hémophilie”, a déclaré la spécialiste lors d’une journée scientifique organisée par la Cité des Sciences de Tunis en partenariat avec l’Association Tunisienne de l’Hémophile (ATH), sous le thème “Les femmes et les filles saignent aussi”.

Cette maladie rare du sang, qui empêche sa coagulation normale, touche environ 1140 Tunisiens selon les statistiques de 2023, mais seulement la moitié d’entre eux suivent un traitement, a indiqué Chedia Aroua, présidente de l’ATH.

L’hémophilie se caractérise par l’absence totale ou partielle d’une protéine essentielle à la coagulation, a expliqué Pr Gouider. Bien que généralement héréditaire, la maladie apparaît dans un tiers des cas dans des familles sans antécédents.

Les personnes atteintes saignent plus longtemps en cas de blessure et peuvent souffrir d’hémorragies internes spontanées, notamment dans les articulations comme les genoux, les chevilles et les coudes, provoquant leur détérioration progressive et parfois des complications mortelles.

Les patients peuvent recevoir des traitements dans trois centres spécialisés en Tunisie : le Centre des Hémophiles de l’Hôpital Aziza Othmana à Tunis, le Service d’Hématologie de l’Hôpital Universitaire Farhat Hached à Sousse et le Service d’Hématologie de l’Hôpital Universitaire Hedi Chaker à Sfax.

Le traitement standard consiste en des injections intraveineuses trois fois par semaine du facteur de coagulation manquant. Un nouveau médicament innovant, administré par injection sous-cutanée une fois toutes les deux semaines, est désormais disponible en Tunisie, mais n’est prescrit qu’à certains cas complexes en raison de son coût élevé.

Si la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) prend en charge les coûts pour ses affiliés, de nombreux patients non assurés et à faible revenu peinent à accéder aux soins nécessaires.

L’ATH négocie actuellement avec la CNAM pour une prise en charge du nouveau traitement, ainsi qu’avec les laboratoires pharmaceutiques étrangers pour une baisse des prix.

“Avec un traitement précoce et approprié, les patients peuvent mener une vie normale et productive”, a souligné Pr Gouider, alors que sans traitement, la maladie peut causer des douleurs intenses, des dommages importants aux articulations, une incapacité fonctionnelle, un isolement social et des saignements potentiellement mortels.

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Mois du Patrimoine 2025 en Tunisie : entre art, mémoire et héritage de Kerkouane à Salakta

“Patrimoine et art : mémoire de civilisation” tel est le thème de la 34ème édition du Mois du Patrimoine, qui se tiendra du 18 avril au 18 mai 2025.

Placée sous le patronage de la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, cette manifestation vise à créer une dynamique artistique et culturelle en mettant en valeur le lien vivant entre art et héritage.

L’ouverture prévue, selon le ministère des affaires culturelles, le 19 avril, aura lieu sur le site archéologique de Kerkouane, dans le gouvernorat de Nabeul. Au programme : des performances musicales et artistiques, une visite guidée du musée près du site, une exploration virtuelle de la cité punique, ainsi qu’une mise en scène en intelligence artificielle, intitulée “Sayyidet Kerkouane” (La Dame de Kerkouane), avec une chanson en langue punique, spécialement produite pour l’occasion.

Des dégustations de mets inspirés de la gastronomie punique seront également au menu de cette immersion au cœur de Kerkouane, inscrite depuis le 28 novembre 1986 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nichée à l’extrémité du Cap Bon, cette cité constitue un témoignage exceptionnel de l’urbanisme phénico-punique. Elle est aujourd’hui la seule ville punique qui a su préserver toutes ses composantes architecturales et urbanistiques.

La clôture de cette édition se déroulera le 18 mai 2025 au musée archéologique de Salakta, village côtier du Sahel tunisien, situé à cinq kilomètres de Ksour Essef, au sud de la ville de Mahdia. Le nom de Salakta est dérivé du toponyme latin Sullecthum.

Construit dans les années 1980, à côté d’une nécropole romaine, le musée expose des objets archéologiques provenant de l’antique Sullectum ainsi que d’autres agglomérations côtières avoisinantes.

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“Land of Wells” au 32bis : art, mémoire et action pour l’eau dans le désert tunisien

L’idée du collectif “Bled el Abar” (Le pays des puits) prend forme à travers l’exposition “Land of Wells”, qui sera présentée du 18 avril au 28 juin 2025 à l’espace d’art, de création et d’exposition Le 32bis à Tunis.

A travers cartes géographiques, photographies, vidéos et récits, cette exposition qui explore un territoire ancestral du désert tunisien, ponctué de puits qui ont, pendant des siècles, assuré la survie des humains, des animaux et des plantes dans un environnement aride, est une invitation à imaginer un avenir possible dans le désert.

L’exposition, accompagnée d’un livre publié pour l’occasion, retrace également les actions concrètes engagées pour la réparation de l’un de ces puits, en collaboration avec les communautés locales. Elle marque ainsi le lancement d’un projet plus vaste : restaurer ces infrastructures vitales tout en sensibilisant à leur valeur historique, culturelle et sociale.

Le collectif “Bled el Abar” est porté par le Laboratoire d’architecture réunissant les architectes Vanessa Lacaille (France) et l’architecte Mounir Ayoub (Tunisie), en partenariat avec l’architecte Hamed Kriouane.

Au-delà de sa dimension artistique, “Bled el Abar” est un projet d’action sur le terrain. Sélectionné parmi 31 projets issus de 30 pays dans le cadre du Fonds culturel franco-allemand (FCFA), il s’inscrit dans la thématique 2025 “Vers un nouveau monde” qui invite à repenser le rôle des arts et de la culture face aux défis de la transition écologique et identitaire.

Au croisement de la recherche, de l’art et de l’engagement, le projet s’emploie à mettre en lumière la richesse des savoir-faire traditionnels liés à la gestion de l’eau et souligner l’importance de préserver les ressources hydrauliques dans un contexte de crises climatiques, économiques et migratoires.

Témoins de l’adaptation continue des populations aux défis environnementaux, les puits ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de l’approvisionnement en eau en Tunisie, notamment dans les zones arides et semi-arides.

“El Abar” est le nom donné autrefois par les habitants du désert tunisien à une région délimitée par “Chott el-Jérid” au nord, le Grand Erg oriental au sud, le “Djebel Dahar” à l’est et la frontière algérienne à l’ouest. De nombreux puits tracent encore les parcours des nomades qui s’y sont installés depuis des siècles. Bien plus que de simples sources d’eau, ces puits sont des lieux d’hospitalité et de mémoire aujourd’hui menacés d’oubli.

Dès l’Antiquité, les habitants ont développé des techniques ingénieuses pour accéder à l’eau souterraine. Avec une roue à eau (noria) actionnée par un dromadaire, le puits Bir Barrouta, à Kairouan -l’un des plus anciens de Tunisie- est un exemple édifiant de l’ingéniosité de la population pour accéder à cette source de vie dans un environnement difficile.

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Tunisie : un colloque international repense le manuel scolaire à l’ère du numérique

Un colloque international ayant pour thème “Réflexions autour du manuel scolaire: Re- définition et nouveaux usages dans un système éducatif en mutation”, organisé par le centre international de formation des formateurs et d’innovation pédagogique, a démarré lundi à Tunis.

Ce colloque international, qui est organisé durant trois jours au siège du centre international de formation des formateurs, s’inscrit dans le cadre du projet “Takallam” visant à renforcer les capacités linguistiques des élèves dans les établissements scolaires tunisiens.

“Des spécialistes en éducation de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, de France et de Belgique, présenteront à cette occasion, une série de conférences et animeront des ateliers au profit des inspecteurs, des pédagogues et des enseignants tunisiens sur les thématiques liées à la promotion du manuel scolaire en Tunisie tant au niveau de la forme que du contenu”, a déclaré le directeur général du centre international de formation des formateurs Zakaria Dassi.

Dassi a souligné que le manuel scolaire fait face à de nombreux défis, du fait qu’il n’est plus considéré comme la seule source d’information à l’ère du numérique et n’est plus adapté aux besoins en apprentissage au cours du 21e siècle, mise à part la concurrence des livres générés par l’intelligence artificielle.
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De son côté, le chercheur en sciences de l’éducation Fethi Tahri a indiqué que la Tunisie est dotée d’une riche expérience en matière d’élaboration de manuels scolaires, néanmoins “les ouvrages disponibles actuellement, ne sont pas les meilleures références et nécessitent un surcroit d’efforts et de réflexions pour bénéficier d’une place privilégiée dans le cursus éducatif”, selon ses propos.

Par ailleurs, l’experte en communication au projet “Takallam” Asma Nadhar Khlas a mentionné que de ce projet est mis en œuvre par France Expertise en partenariat avec l’Union Européenne et l’agence française de développement pour la période allant de 2024 à 2026, en vue de former les compétence tunisiennes en matière de conception des livres et des contenus éducatifs, outre l’apprentissage de la langue française et de l’arabe.

“Ce projet a mobilisé un budget d’environ 47 millions de dinars en vue de contribuer au rayonnement du secteur éducatif en Tunisie” a-t-elle souligné.

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Goncourt Tunisie 2025 : Gaël Faye primé pour “Jacaranda”, une fresque sur le Rwanda d’après-génocide

Le roman “Jacaranda” de Gaël Faye a remporté le Prix Goncourt -Choix de la Tunisie- 2024/2025, lors de la cérémonie de la 9ème édition organisée samedi 12 avril 2025 à l’Institut français de Tunisie (IFT), en présence de Paule Constant, membre de l’Académie Goncourt et du romancier tunisien Walid Amri, président du jury de la neuvième édition ainsi que de 300 lycéens venus de 22 gouvernorats du pays, selon l’Institut français de Tunisie (IFT).

Gaël Faye “qui a su convaincre son lectorat tunisien dans cette aventure littéraire” a écrit “Jacaranda” (Editions Grasset) en 2024, un livre, qui explore l’histoire du Rwanda à travers quatre générations et qui cherche à percer les silences du pays après le génocide des Tutsis.

Gaël Faye est né le 6 août 1982 à Bujumbura, au Burundi. De mère rwandaise et de père français, il vit une jeunesse marquée par l’exil et la quête d’identité. A l’âge de treize ans, à la suite du déclenchement de la guerre civile au Burundi en 1993 et du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, il fuit son pays natal pour la France.

C’est pendant son adolescence qu’il découvre le rap et le hip-hop, trouvant dans la musique un moyen d’extérioriser la douleur de l’exil et de se reconstruire après la perte de repères.

Après des études en finance, il se consacre à l’écriture et à la musique. Il forme le groupe “Milk Coffee and Sugar” avec le rappeur Edgar Sekloka. Leur album sort en 2009 et est nommé découverte du Printemps de Bourges en 2011. En 2013, il sort son premier album solo, “Pili Pili” , enregistré entre Paris et Bujumbura, qui remporte le Prix Charles-Cros des lycéens de la nouvelle chanson francophone.

En parallèle de sa carrière musicale, Gaël Faye rencontre un immense succès littéraire avec son premier roman “Petit pays”, récompensé par le Prix Goncourt des lycéens et le Prix du roman Fnac en 2016. En 2024, il publie “Jacaranda”, poursuivant ainsi son exploration des blessures de l’exil et des mémoires rwandaises. Son parcours atypique et sa capacité à exprimer les émotions liées à l’exil font de lui un artiste dont la voix résonne bien au-delà des frontières.

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Natation avec palmes : la Tunisie brille à Barcelone avec 6 médailles et 3 records nationaux

La sélection tunisienne a terminé sa participation aux Championnats du Monde de Natation avec Palmes en salle, organisés à Barcelone du 11 au 13 avril, avec un total de six médailles, dont une en or, ainsi que trois nouveaux records nationaux.

Youssef Haj Hussein a remporté la médaille d’or au 400m (2 palmes) avec un temps de 3:37,42, établissant un nouveau record national.

Trois médailles d’argent ont, également, raflé par les nageurs tunisiens, à savoir; respectivement, Nader Maalaoui au 1500m (1 palme) en 13:41,66, Sarah Ben Ahmed au 200 m (2 palmes) en 1:52,72, et Youssef Haj Hussein au 200m (2 palmes) en 1:42,11 (nouveau record national chez les juniors).

Les deux médailles de bronze tunisiennes ont été l’œuvre de Nader Maalaoui au 800m (1 palme) en 6:59,88 et Sarah Ben Ahmed au 400m (2 palmes) en 4:00,08.

Le relais 4×100m (1 palme), composé de Youssef Haj Hussein, Sarah Ben Ahmed, Mohamed Amine Alaoui et Rihem Ben Slama, a également battu le record national avec un temps de 3:01,30.

Le prochain objectif pour les tunisiens sera les Championnats du Monde en eau libre. Les nageurs tunisiens se préparent actuellement, sous la direction du sélectionneur national Seifeddine Bali, pour les Championnats du Monde de Natation avec Palmes en eau libre, qui se dérouleront en Grèce en juin 2025.

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Tunisie : premières opérations au laser contre l’hyperplasie de la prostate à Charles-Nicolle

Une équipe médicale de l’hôpital universitaire Charles-Nicolle a réalisé, dimanche, trois interventions de haute précision visant à traiter l’hyperplasie bénigne de la prostate grâce à une technologie laser de pointe. Une première au sein des établissements hospitaliers publics tunisiens.

Conduites par des compétences médicales tunisiennes dans le cadre d’une journée scientifique et de formation, les trois interventions ont été couronnées de succès.

Elles offrent une alternative innovante à la chirurgie classique, réduisant significativement les risques d’hémorragie et favorisant une convalescence plus rapide pour les patients, selon un communiqué du ministère de la Santé.

Cette avancée illustre non seulement le progrès technologique amorcé dans les structures de santé publique, mais reflète également l’engagement stratégique du ministère de la santé vers une amélioration continue de la qualité des soins et la modernisation des équipements médicaux, selon le communiqué.

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Tunisie : alerte sur les risques sanitaires liés à l’usage excessif des désodorisants

Le ministère de la Santé a mis en garde, dans un communiqué publié lundi, contre le danger d’une utilisation excessive des désodorisants d’air dans les maisons et les lieux de travail, en raison de leur constitution chimique.

Le ministère a expliqué que les désodorisants peuvent provoquer une irritation du système respiratoire, des crises d’asthme, des allergies, des troubles hormonaux et un risque accru de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques et le cancer.

Il a recommandé de recourir à des alternatives naturelles comme les huiles essentielles ou les plantes aromatiques, et d’éviter l’usage de ces produits en présence d’enfants, de femmes enceintes, ou de personnes souffrant d’allergies ou de troubles respiratoires.

Il a également appelé à bien aérer les logements, à ouvrir les fenêtres, et à utiliser des produits ayant une composition claire et une date de péremption, selon le même communiqué.

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Tunisie-Italie : 30 projets transfrontaliers financés par l’UE à hauteur de 1,2 million d’euros

Le Comité Mixte de Suivi (CMS) du Programme de Coopération Transfrontalière Tunisie-Italie a adopté, récemment à Tunis, 30 projets communs qui seront financés moyennant un don variant entre 800 mille euros et 1,2 million d’euros qui sera accordé par l’Union européenne (UE).

Le ministère de l’Economie et de la planification a précisé dans un communiqué publié, lundi, que 72 entreprises tunisiennes dont 9 partenaires de choix et 76 sociétés italiennes dont 21 associés de choix participeront à ces projets.

Les projets portent sur les domaines de Recherche et de l’Innovation, l’appuis aux Petites et moyennes entreprises (PME) et aux startups, la protection de l’environnement, les énergies renouvelables et la gestion des eux, la santé, l’accompagnement des jeunes et de la femme et la gouvernance locale.

 

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Protection de l’environnement : l’ANPE lance un concours national de scénario

L’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) organise bientôt un concours national pour la rédaction du meilleur scénario de sensibilisation environnementale, en vue de produire un spot sur “la préservation de la propreté de l’environnement et des ressources naturelles”. Les participants ont jusqu’au 27 avril 2025 pour envoyer leurs propositions à l’adresse : spotanpe@gmail.com, sous format Word ou PDF, précise l’ANPE dans un communiqué publié ce lundi sur sa page officielle Facebook.

Ouvert aux amateurs comme aux professionnels, ce concours vise à susciter une réflexion sur les comportements nuisibles à l’environnement et à encourager des pratiques plus durables. Chaque candidat peut soumettre plusieurs scénarios, à condition qu’ils soient différents.

Les scénarios, rédigés en arabe ou en dialecte tunisien, doivent comporter quatre scènes percutantes de 12 secondes chacune, pour une durée totale ne dépassant pas 48 secondes. Le texte doit être clair et accessible au grand public.

L’ANPE sélectionnera le scénario le plus convaincant pour en faire un spot de sensibilisation, dans le cadre de sa campagne pour la protection de l’environnement.

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Tunisie : La BCT baisse ses taux, l’économie attend des réformes de choc (Partie 2)

Pourquoi la BCT maintient-elle un taux élevé sur les prêts au jour le jour ? Larbi Bouhali répond à la question dans la deuxième partie, très technique, de cette analyse consacrée à la baisse du TMM par la Banque centrale de Tunisie.

La BCT cherche à rassurer les agences de notation (Fitch Ratings, Moody’s), le FMI et les investisseurs en montrant que l’inflation est maîtrisée, que le système bancaire est stable et que le dinar est protégé.

Elle applique l’équation de la vitesse de circulation de la monnaie (VxM = PxT) et la règle de Taylor pour contrôler la masse monétaire et viser un objectif d’inflation de 4 %.

Le taux d’intérêt au jour le jour (8,5 %) reflète le coût réel de l’emprunt dans l’économie, un indicateur clé pour la stabilité financière.

Comparé aux banques centrales étrangères, la BCT adopte une approche prudente :

  • La BCE et la Fed ont baissé leurs taux, mais leurs économies restent en stagflation.
  • La Banque d’Angleterre fait face au même problème.

Un déficit budgétaire chronique est l’un des principaux défis de la Tunisie. Une croissance économique durable est essentielle pour financer la dette, les subventions et les entreprises publiques en difficulté.

Pour éviter un enlisement de l’économie tunisienne dans la stagflation, des réformes courageuses doivent être mises en place. Le président Kaïs Saïed et son gouvernement doivent accompagner la BCT en appliquant des politiques économiques adaptées, notamment en mobilisant des financements, en réduisant la pression fiscale sur les entreprises et en restructurant les dépenses publiques.

La politique monétaire seule ne suffira pas à redresser l’économie, il s’agit là d’une lapalissade. Une vision stratégique à long terme est nécessaire pour assurer la stabilité financière et le développement économique du pays.

La BCT veut réussir sa guerre contre l’inflation

Dans le communiqué de presse publiée par la BCT on parle de trois taux d’intérêt : le taux directeur (TID) à 7,5 % et le taux de dépôt à 6,5 % et le taux de 24 heure/jour au jour à (8,5%). Pourquoi ?

La BCT envoie un message au système bancaire et informe les agences de notation (Fitch Ratings et Moody’s, FMI, BM, OECD, BRI Basl) et notre partenaire commercial que l’inflation est maîtrisée, que le système bancaire est solide, que le dinar est stable et que la BCT protégera l’économie.

De plus, la BCT utilise l’équation de vitesse de la monnaie (VxM = PxT) pour contrôler la masse monétaire globale M3 dans l’économie afin d’atteindre l’objectif d’inflation de 4 %. Elle utilise aussi l’équation de la règle de Taylor pour estimer l’intérêt réel des prêts. C’est ainsi que la BCT peut estimer le taux d’inflation de 5,3 % d’ici la fin de cette année 2025. (Masse monétaire globale M3 via le mécanisme de transmission sur 18 à 24 mois).

Qu’en est-il sur le terrain ?

Premièrement : 75 % de la liquidité du crédit (tous les prêts et dépôts) dans le système bancaire est créée par les banques commerciales et seulement 25 % de la liquidité du système bancaire est créée par la Banque centrale de Tunisie (la liquidité quotidienne pour refinancer le système bancaire).

Par conséquent, la BCT fixe le taux TID (7,5 %) comme signal au marché monétaire et le taux au jour le jour / de 24 heures (8,5 %) est déterminé par l’offre et la demande de liquidité dans les systèmes bancaires commerciaux et non par la BCT. Les opérations de la BCT sont comme celles de toute autre banque centrale dans le monde. Le taux d’intérêt est le prix de l’argent.

Ce qui est important pour les systèmes bancaires, c’est le coût de l’emprunt (taux débiteurs de la BCT) et les marges nettes d’intérêt. Des marges plus importantes signifient des profits plus importants et la BCT utilise des ratios de liquidité bancaire pour des raisons prudentielles afin de protéger le système bancaire de l’effondrement, conformément à la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle.

Deuxièmement : le taux d’intérêt au jour le jour, ou taux de rachat (Repo), ou taux SOFR, appelé par la Réserve fédérale américaine ou la BCE, est plus important que le taux TID, car il nous indique le coût réel de l’emprunt et le prix réel de l’argent dans l’économie réelle, dans les opérations quotidiennes.

Le TMM de 7,49 % et 7,99 % est la moyenne des taux d’intérêt des prêts et des dépôts sur le marché monétaire ouvert. Les banques utilisent le taux au jour le jour (8,5 %) ou le taux d’intérêt Tunibor (8,57 %) comme base de prêt, et non le TMM.

La liste des banques contributrices au TUNIBOR (Date de mise à jour 31/12/2024) : ATB, BNA, ATTIJARI, BT, AMEN BANK, BIAT, STB, UBCI, UIB, BH, BTK, TSB, QNB, BTE, BTL, AB.

Pourquoi le taux des prêts au jour le jour est-il important ?

Depuis trois ans, la Banque centrale de Tunisie applique une politique monétaire restrictive à court terme afin de limiter la demande et de freiner l’inflation. Car La BCT sait que le taux réel d’inflation monétaire est de 9,2 % et non de 5,7 %.

La BCT utilise l’équation de la vitesse de circulation de la monnaie, et la règle de Taylor, et les directives de la Banque des règlements internationaux -BRI-de Bâle et les normes bancaires de la BCE.

L’année dernière, la BCT a indiqué que le taux de croissance de la masse monétaire M3 était de 10,6 % entre 2023 et 2024, ce qui signifie que 10,6 % – moins 1,4 % de croissance du PIB = 9,2 %, le 5,7 %, c est l’indice IPC.

En 2024, le gouvernement tunisien a emprunté 30.000 millions de dinars sous forme de BTS à des taux d’intérêt supérieurs à 9 %, réalisant ainsi une marge nette d’intérêt de 2%. (L’inflation en 2024 était de 7 %).  La BCT maintient un taux d’intérêt élevé sur les prêts au jour le jour, car il constitue la véritable mesure du coût de l’emprunt pour les banques et pour l’ensemble de l’économie. Elle doit également lutter contre l’inflation, protéger le dinar tunisien et empêcher l’effondrement du système bancaire.

Aux États-Unis, la Réserve fédérale et la BCE utilisent les taux directeurs, le SOFR et les taux de rachat pour restreindre la demande et protéger la marge nette d’intérêt du système bancaire, maintenir sa viabilité et lutter contre l’inflation.

Pourquoi la Banque centrale refuse-t-elle de baisser ses taux d’intérêt de 100 points de base  Parce que la BCT a un objectif d’inflation de 4% et qu’elle peut s’inspirer de l’économie mondiale et des autres banques centrales : la BCE a baissé ses taux d’intérêt, mais les économies française et allemande sont en stagflation. La Réserve fédérale américaine a baissé ses taux d’intérêt, mais l’économie américaine est en stagflation. La Banque d’Angleterre a baissé ses taux d’intérêt, mais l’économie est en stagflation.

Les déficits budgétaires et commerciaux constituent le problème majeur de la Tunisie. Un déficit budgétaire chronique, année après année, depuis dix ans est inflationniste et la cause de tous les problèmes de l’économie. La croissance économique servira à financer la dette extérieure et intérieure, les subventions alimentaires et énergétiques, ainsi que les faillites des entreprises publiques.

Le gouvernement tunisien de Kaïs Saïed doit aider la BCT. Le président doit engager les réformes nécessaires pour sauver l’économie de la stagflation, comme l’a explicitement indiqué la BCT dans son communiqué de presse.

Larbi Bouhali

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BIAT : Publication des états financiers au 31 décembre 2024

La BIAT, Banque Internationale Arabe de Tunisie, publie ses états financiers arrêtés au 31 décembre 2024 qui font ressortir les résultats suivants :

  • Un PNB de 1 479,7 millions de dinars ;
  • Des encours de dépôts de 20 814,1 millions de dinars ;
  • Des encours de crédits nets de 12 806,9 millions de dinars ;
  • Un Résultat net de l’exercice de 357,8 millions de dinars ;
  • Un niveau de capitaux propres de 2 226,4 millions de dinars.

Au cours de l’année 2024, la BIAT a consolidé ses fondamentaux financiers.

Dans une volonté de reconnaissance envers ses actionnaires pour leur fidélité et leur confiance renouvelée, la BIAT a procédé en novembre 2024 à une opération d’augmentation de capital par incorporation de réserves, portant le capital social à 204 millions de dinars.

Proximité, écoute et accompagnement ont été au cœur de la stratégie de la BIAT durant l’année. Le déploiement de près de 50 agences nouveau concept a permis de renforcer la qualité de service et l’expérience client, en offrant des espaces plus modernes, conviviaux et orientés conseil et innovation digitale. Cette transformation du réseau d’agences de la banque traduit son engagement à se rapprocher davantage de ses clients, en leur proposant une relation personnalisée, fondée sur la proximité humaine.

Dans cette même dynamique, la BIAT a poursuivi sa transformation digitale avec le renforcement de sa solution MyBIAT retail et le lancement réussi de sa plateforme digitale MyBIAT Corporate qui marque une étape clé dans l’accompagnement des entreprises. Cette nouvelle solution digitale, intuitive et sécurisée, permet aux entreprises de gérer leurs opérations bancaires de manière simple et autonome, renforçant ainsi la relation de confiance et d’efficacité entre la banque et ses clients entreprises.

Par ailleurs, et dans le cadre de la stratégie nationale visant un développement inclusif et durable, la BIAT a apporté son soutien aux sociétés communautaires et a accompagné des initiatives à vocation sociale dans leur formation, leur structuration et leur développement.

La BIAT continue d’affirmer son rôle de banque citoyenne à travers son soutien à des projets d’envergure et à impact national. La banque a été très active dans la conduite de projets sociétaux dans divers secteurs clés tels que l’éducation, le patrimoine, les infrastructures ou encore la culture, contribuant ainsi à la dynamique de développement durable du pays.

L’année 2024 a d’ailleurs été marquée par de nombreuses distinctions internationales, parmi lesquelles :

  • Le titre de Meilleure Banque en Tunisie décerné par Euromoney,
  • Trois récompenses attribuées par Capital Finance International (CFI) : Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie, Meilleure Stratégie de Digitalisation en Afrique du Nord, et Contribution Exceptionnelle au Développement de la Jeunesse en Tunisie.

À travers les différents projets menés en 2024, la BIAT réaffirme sa position de partenaire de confiance, au service de ses clients particuliers et entreprises, tout en contribuant activement au développement d’une économie tunisienne inclusive, responsable et résolument tournée vers l’avenir.

A propos de la BIAT :

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil. Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à traveétatrs toute la Tunisie. Près de 2000 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.

Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn

 

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Nouveau code du travail en Tunisie : Révolution ou simple mise à jour ?

Emploi TravailContrairement à ce que pensent certains analystes, le projet du nouveau code du travail, décidé par le Président Kaïes Saïed, ne constitue nullement une révolution destinée à déstructurer le monde du travail en Tunisie. La raison est simple. Ce projet, bien que concocté unilatéralement sans la concertation des partenaires sociaux (syndicats et patronat), n’apporte rien de nouveau ni au niveau des concepts, ni au niveau de la réglementation, ni au niveau du rapport classique employeur/salarié.

La principale nouveauté apportée par ce projet qui vise, selon ses auteurs, à stabiliser l’emploi, à réglementer les contrats de travail et à garantir les droits des travailleurs, consiste à responsabiliser les employeurs publics et privés qui recourent à la sous-traitance et au travail intérimaire. Il vient leur rappeler l’impératif d’appliquer effectivement la réglementation en vigueur, particulièrement, en matière de recrutement, de titularisation et de payement des salaires et des cotisations sociales.

Le projet de réforme est conforme aux normes internationales de travail

Au niveau des concepts, le projet du nouveau code n’est ni innovant, ni révolutionnaire. Il est en parfaite conformité avec les normes internationales de travail. Ainsi l’intérimaire, est toujours défini dans le projet du nouveau code, comme étant le travailleur salarié par une entreprise sous traitante de travail temporaire pour le compte d’une entreprise donneur d’ordre.

Le cadre juridique du travail temporaire objet de contrats à durée déterminée (CDD) est toujours le même. Il précise notamment les cas de recours au travail temporaire (surcroît de travail, travaux saisonniers, remplacement d’un salarié absent pour une courte durée…). Il définit les modalités contractuelles liant le salarié, l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise bénéficiaire donneur d’ordre, ainsi que les garanties qui doivent être données par l’entreprise de travail temporaire en matière de paiement des salaires et des cotisations sociales.

“Contrairement à ce que pensent certains analystes, le projet du nouveau code du travail […] ne constitue nullement une révolution destinée à déstructurer le monde du travail en Tunisie.”

 

Toujours en harmonie avec les normes internationales de travail, le projet du nouveau texte prévoit une période d’essai de six mois, renouvelable une seule fois. Cette disposition garantit à l’employeur la possibilité d’évaluer, l’espace d’une année, le rendement du stagiaire avant sa titularisation et au salarié la possibilité d’annuler le contrat du travail durant la période de stage.

La suppression de la sous-traitance en Tunisie date de 2011

Au niveau de la réglementation, la suppression de la sous-traitance attribuée au projet du nouveau code du travail n’est pas nouvelle. C’est du réchauffé. Pour mémoire, la sous-traitance a été supprimée, officiellement, le 24 avril 2011 aux termes d’un accord conclu entre l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et le ministère des Affaires sociales. A l’époque, des milliers de travailleurs ont pu régulariser leur situation et sont devenus depuis des travailleurs permanents.

“La principale nouveauté apportée par ce projet […] consiste à responsabiliser les employeurs publics et privés qui recourent à la sous-traitance et au travail intérimaire.”

 

Mieux, l’accord de 2011 était avant-gardiste. Il interdit non seulement aux administrations publiques de conclure ou de renouveler les contrats de sous-traitance, mais annule tous les contrats qui arrivent à terme ou qui sont encore en cours et qui sont contraires à la législation sociale.

Le projet restreint la marge de manœuvre des employeurs

Au niveau du rapport employeur/salarié intérimaire, le projet du code de travail, loin de le chambouler, apporte à cette relation deux importantes nuances.

La première insiste beaucoup sur l’effectivité de l’application de la loi aux fins de garantir la stabilité de l’emploi, le payement des salaires et des cotisations sociales.

La seconde réduit, drastiquement, la liberté de manœuvre excessive qui était accordée, auparavant, aux employeurs qui ne prenaient pas suffisamment en compte les droits basiques de travailleurs.

A titre indicatif, au cas où le contrat de travail est annulé avant l’expiration de la première et de la 2ème période d’essai ou de stage, toute conclusion d’un nouveau contrat de travail se fera sur la base d’un contrat à durée indéterminée (CDI) et sans période de stage.

La nouvelle réforme introduit, également,  d’importantes précisions à propos des travailleurs saisonniers. Ces derniers, une fois embauchés, bénéficient des mêmes droits, avantages et garanties accordés aux employés permanents. Mieux, ils bénéficient de la priorité de recrutement au cas où l’employeur déciderait d’embaucher de nouveaux salariés.

“Au niveau des concepts, le projet du nouveau code n’est ni innovant, ni révolutionnaire. Il est en parfaite conformité avec les normes internationales de travail.”

 

Par ailleurs, le contrat pour une durée déterminée (CDD) est conclu par écrit –bien par écrit-et au cas où cette clause n’est pas respectée et où le contrat ne signale pas la période de contrat ou l’exceptionnalité de l’emploi, le contrat est considéré comme un Contrat à durée indéterminée (CDI).

Autre situation qui restreint le pouvoir abusif de l’employeur. Lorsque le salarié continue à fournir ses services après l’expiration du CDD qu’il a conclu avec l’employeur, le contrat devient un CDI. Plus intéressant encore pour le salarié concerné par cette situation. Il continue à bénéficier de son ancienneté sans être soumis à une nouvelle période stage ou d’essai.

L’employeur n’est pas forcément perdant avec le projet du nouveau code

Concernant l’employeur, en dépit de ces restrictions, il préserve toujours une importante marge de manœuvre. Et pour cause. Il jouit toujours du droit d’évaluer durant une année -ce qui est loin d’être négligeable- la performance du travailleur intérimaire avant de le titulariser. Mieux il dispose d’une soupape que seules les autorités peuvent la contrôler : Il peut augmenter les prix pour compenser les coûts générés par la hausses des salaires et les cotisations sociales.

Abou SARRA

EN BREF

Nouveau code du travail en Tunisie

  • Pas de révolution : Le projet ne déstructure pas le monde du travail malgré une élaboration sans concertation sociale.
  • Responsabilisation : Accent sur l’application de la loi pour les employeurs recourant à la sous-traitance et à l’intérim (recrutement, titularisation, salaires, cotisations).
  • Conformité internationale : Le projet s’aligne sur les normes internationales du travail (définition de l’intérim, CDD, période d’essai d’un an max).
  • Sous-traitance : Sa suppression n’est pas nouvelle (accord UGTT-Ministère de 2011).
  • Restrictions employeurs : Limitation de la marge de manœuvre sur les droits des travailleurs (CDI après période d’essai annulée, droits égaux pour les saisonniers, CDI automatique après expiration du CDD).
  • Marge pour l’employeur : Droit d’évaluer pendant un an avant titularisation.

 

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Tunisie : L’APII identifie les opportunités de projets pour diversifier l’économie nationale

L’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII) dévoilera, mardi 15 avril à Tunis, les résultats d’une étude identifiant les secteurs économiques prometteurs et les opportunités de projets pour la Tunisie, dans le cadre de la stratégie industrielle et d’innovation à l’horizon 2035.

Cette rencontre, organisée sous l’égide du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, en collaboration avec l’Agence de coopération allemande (GIZ), vise à diversifier l’économie nationale, renforcer la compétitivité et identifier des leviers de développement à court et moyen terme.

Les participants discuteront des secteurs clés et des opportunités de projets susceptibles de relancer l’économie tunisienne.

Cette initiative s’inscrit dans l’accompagnement des entreprises locales pour stimuler l’innovation et explorer de nouveaux créneaux de croissance.

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Zaghouan intensifie la lutte contre les maladies animales avec une vaste campagne de vaccination

Les équipes du commissariat régional au développement agricole à Zaghouan ont entamé, vendredi 11 avril, une campagne de vaccination du cheptel contre la fièvre aphteuse, la clavelée et la fièvre de Malte (La brucellose).

Le chef de service de la production végétale au CRDA de Zaghouan, Ridha Guesmi a indiqué à l’Agence TAP que cette opération touche 350 mille petits ruminants (moutons et chèvres) et 11 mille gros ruminants (vaches) contre la fièvre aphteuse, ainsi que 290 mille moutons contre la clavelée et 47 mille petits ruminants contre la fièvre de Malte.

Il a appelé les éleveurs de la région à profiter de cette campagne pour accélérer l’opération de vaccination de leur bétail, ajoutant que cette campagne se poursuit, jusqu’à fin mai, avec la participation de vétérinaires privés.

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Agriculture :Poursuite de la lutte contre les criquets pèlerins dans les gouvernorats du Sud

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Ezzeddine Ben Cheikh, a assisté vendredi aux opérations de lutte contre les criquets pèlerins, prenant connaissance des méthodes de traitement terrestre utilisés pendant la nuit dans la région de khouya Ouled Aoun au cœur des pâturages naturels dans la région d’El Waâra (gouvernorat de Tataouine) outre les moyens disponibles et des méthodes adoptées pour faire face à ce fléau naturel.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Ben Cheikh, a souligné que son département a pris des mesures proactives pour réduire les risques liés aux traitements sur les pâturages et les zones pulvérisées, soit environ 1050 hectares jusqu’à présent, dans les quatre délégations où les criquets pèlerins  se sont propagés.

Ben Cheikh, qui a été accompagné du gouverneur de Tataouine, a rappelé que l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a organisé des ateliers de formation axés sur l’utilisation du matériel pour lutter contre les criquets.

La lutte contre les criquets se fait  par des équipes terrestres et aériennes dans le gouvernorat de Tataouine qui compte plus des deux tiers des zones pulvérisées du pays soit environ 1 400 Ha, a rappelé le ministre, affirmant que la situation est sous contrôle malgré la propagation de ce fléau pour inclure des délégations de Dhiba, Ramada, Beni Mhira et Tataouine Nord. La lutte contre les criquets pèlerins se limitait, au début du mois de mars à la région de Dhiba, a-t-il noté. Il a également fait valoir la coopération et la concertation étroite entre les équipes de lutte contre ce fléau au niveau national.

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Swim Open Stockholm : Ahmed Jaouadi en finale du 400 m NL, cap sur l’or

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi s’est qualifié pour la finale du 400m nage libre (NL) de l’Open de natation de Stockholm en Suède (12-15 avril 2025), en terminant 8e du classement général à l’issue des séries de qualification disputées ce samedi.

Jaouadi est arrivé 4e de la 5e série des qualifications en parcourant la distance en 3:54.22. La finale aura lieu cet après-midi à partir de 17:15.

Le tunisien sera, également, en lice, aux épreuves du 800 et 1500 NL, prévues respectivement, mardi (10h) et dimanche (10h45).

Le jeune nageur tunisien avait, rappelle-t-on, déroché l’or du 1500m nage libre aux derniers championnats du monde de natation (bassin de 25 m) disputés à Budapest, en Hongrie (10-15 décembre 2024).

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Kaïs Saïed insiste sur l’accélération des missions médicales pour améliorer l’accès aux soins en Tunisie

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi au palais de Carthage, le ministre de la santé, Mustapha Ferjani qui l’a informé des résultats de sa visite aux Émirats arabes unis dans le cadre de la coopération en matière de santé.

Selon un communiqué de la présidence de la république, l’entretien a aussi porté sur les mesures urgentes à prendre dans plusieurs gouvernorats afin d’assurer les services médicaux au profit des citoyens, ainsi que sur l’accélération du rythme des missions médicales.

 

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