Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

La suspension des prêts à long terme menace le marché immobilier tunisien, selon Moez Soussi

Le Professeur en sciences économiques, chercheur universitaire et expert en économie du travail et en développement régional, Moez Soussi, a déclaré, ce lundi 14 avril 2025, que la décision des banques de suspendre les crédits à long terme aurait des répercussions significatives sur le marché immobilier.

Dans une déclaration accordée à la radio nationale, Soussi a souligné l’importance de réformer la politique monétaire de l’État et de revoir le taux directeur, actuellement jugé trop élevé. Selon lui, cette situation conduit à une augmentation des taux d’intérêt sur les prêts et, par conséquent, des charges financières pour les emprunteurs.

Moez Soussi a également averti que cette décision des banques, qui interdisent les prêts dont la durée de remboursement excède cinq ans, affecterait non seulement le secteur immobilier, mais également d’autres secteurs clés de l’économie, tels que l’agriculture.

Rafraf : deux plantations de pavot découvertes, deux suspects arrêtés

Rafraf : deux plantations de pavot découvertes, deux suspects arrêtés

 

Les unités de la brigade de police judiciaire de Ras Jebel, appuyées par le poste de sûreté nationale de Rafraf, ont procédé à l’arrestation de deux individus impliqués dans la culture et la détention de substances stupéfiantes, suite à une série d’opérations coordonnées avec le parquet de Bizerte et menées après obtention des autorisations légales nécessaires.

Lors de la première intervention, les forces de l’ordre ont découvert une culture illégale de pavot à opium à l’intérieur d’un domicile. La fouille a permis de saisir environ 13 kilogrammes de plantes de pavot, quatre doses d’opium prêtes à l’usage, deux sachets contenant une autre substance suspecte, ainsi qu’une somme de 6 650 dinars, soupçonnée de provenir du trafic.

L’intervention a également permis la saisie de deux carabines à air comprimé et d’un fusil de chasse, gardés à disposition de l’enquête.

Le même jour, un second suspect a été interpellé pour avoir cultivé et récolté du pavot sur une parcelle agricole lui appartenant dans la région de Rafraf. La plantation a été arrachée et saisie sur place.

Les deux individus ont été placés en garde à vue sur ordre du parquet, pour “possession, culture et détention de substances stupéfiantes inscrites au tableau B”, a précisé la Direction générale de la sûreté nationale.

Les investigations se poursuivent pour identifier d’éventuelles ramifications locales ou régionales de ce réseau de production artisanale d’opiacés.

Pollution, criminalité et harcèlement : Les trois fléaux des autoroutes de la mer

Pollution plastique, transport illicite de migrants, trafic de stupéfiants, piraterie et harcèlement des femmes marins…
Ces mots résonnent presque comme des événements ordinaires. Ces activités criminelles se sont toutes intensifiées au cours des dernières années avec un point commun : celui de se dérouler sur les mers et les navires.

Car la mer, espace de liberté, d’échanges, de communication et de commerce, est aussi celui de tous les risques. À l’instar des 90% de marchandises qui inondent les quatre coins de la planète, c’est la voie maritime la plus prisée pour le transport de produits illicites.

Que l’on parle de trafic d’armes, de stupéfiants, de biens de contrefaçon ou encore de traite d’êtres humains, le constat est le même: les trafiquants savent que la mer offre le meilleur moyen d’accomplir leurs sombres desseins. Noyées dans la masse des quelque 27 millions de tonnes qui sillonnent les océans chaque jour, leurs cargaisons sont ainsi acheminées en toute discrétion.

Pollution plastique : un massacre sous l’eau

Chaque minute, ce sont 17 tonnes de déchets plastiques, soit l’équivalent d’un camion poubelle qui sont déversées dans la mer. La pollution plastique, c’est 9 à 12 millions de tonnes de déchets plastiques chaque année. Chaque année 1,5 million d’animaux marins meurent à cause du plastique. L’on recense 1.400 espèces affectées. En 2050, si nous n’agissons pas, la mer contiendra plus de plastiques que de poisson. 

Quand un bateau de plaisance jette l’ancre le long des côtes, c’est comme couper quatre arbres dans une forêt pour garer sa voiture. Alors que dans huit cas sur dix on peut mouiller à côté sur le sable. L’ancre jetée arrache les posidonies sur, des kilomètres. Pourtant, les vastes forêts sous-marines que forme cette plante à fleurs — les herbiers de Posidonie, — fournissent des services écosystémiques d’une valeur inestimable. Elles constituent en premier lieu une source de nourriture ; de nombreuses espèces de poissons et de crustacés viennent s’y nourrir et s’y reproduire. Poumons de la Méditerranée, les posidonies produisent de l’oxygène et permettent la vie aquatique et une bonne qualité des eaux littorales. Elles sont en même temps une arme contre le réchauffement climatique. 

Des dauphins sont pêchés par milliers accidentellement, des tortues de mer échouent dans les filets. L’homme est responsable à 75% de la dégradation de l’écosystème terrestre. Il est à l’origine de la disparition de 85% des zones humides, il est la cause de la disparition de 32 millions d’hectares de forêt tropicale entre 2010 et 2015. Le continent africain, qui subit de plein fouet la grande sécheresse et ses conséquences environnementales, connaît mieux que quiconque les effets néfastes du changement climatique : déforestation, disparition du couvert végétal et d’espèces rares, avancée à grands pas du désert, assèchement des plaines, le tout corroboré par la réduction paradoxale du lac Tchad dont la superficie est passée de 25.000 km2  dans les années 60 à moins de 3.000 km2 actuellement !

Une richesse précaire

Le bassin méditerranéen est le deuxième lieu au monde le plus riche en termes de biodiversité : riche en diversité végétale avec plus de 25.000 espèces de plantes. Les forêts méditerranéennes et les autres terres boisées de la région apportent une contribution vitale au développement rural, à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire, ainsi qu’aux secteurs de l’agriculture, de l’eau, du tourisme et de l’énergie. Cependant, les espaces protégés ne couvrent que 9 millions d’hectares, soit 4,3% de la superficie totale de la région.

Et les crimes contre la biodiversité sont commis depuis des siècles en mer ou sur terre mais il y a aussi d’autres crimes qui voient le jour.

Criminalité en mer

En effet, transport illicite de migrants, trafic de stupéfiants, piraterie… ces mots résonnent presque comme des événements ordinaires. Ces activités criminelles se sont toutes intensifiées au cours des dernières années avec un point commun : celui de se dérouler sur les océans.

Car la mer, espace de liberté, d’échanges, de communication et de commerce, est aussi celui de tous les trafics. À l’instar des 90% de marchandises qui inondent les quatre coins de la planète, c’est la voie maritime la plus prisée pour le transport de produits illicites.

Que l’on parle de trafic d’armes, de stupéfiants, de biens de contrefaçon ou encore de traite d’êtres humains, le constat est le même : les trafiquants savent que la mer offre le meilleur moyen d’accomplir leurs sombres desseins. Noyées dans la masse des quelque 27 millions de tonnes qui sillonnent les océans chaque jour, leurs cargaisons sont ainsi acheminées en toute discrétion.

Une recrudescence criminelle

Et ces activités criminelles ne datent pas d’hier. Qualifiés d’«ennemis communs à tous» par Cicéron, les pirates sévissaient déjà durant l’Antiquité. Très répandue, la piraterie permettait alors d’alimenter les marchés d’esclaves. Jules César lui-même aurait été capturé pendant sa jeunesse au large de Pharmacuse, petite île grecque de la mer Égée. Ce véritable fléau est d’ailleurs à l’origine des premières lois antipirate adoptées en l’an 1011 et 102.

Plus récent, le narcotrafic n’a vu le jour qu’au XIXe siècle. Il s’est progressivement développé pour acquérir une dimension planétaire et devenir un réel phénomène globalisé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Opium, morphine, cocaïne, cannabis… tous ces stupéfiants ont emprunté et continuent d’emprunter la mer, véritable «voie royale» dont les avantages sont multiples. Plus rentable, plus sûre, plus discrète; la solution maritime s’impose nettement face au transport par avion ou par être humain.

Peu onéreuse, elle offre également l’avantage de permettre l’acheminement d’importantes quantités de stupéfiants sur des embarcations aussi diverses que variées : voiliers, mini-submersibles, go-fast, navires de commerce, cargos, céréaliers, porte-conteneurs… Ils recèlent tous un nombre considérable de cachettes potentielles pour dissimuler la marchandise prohibée. Et il faut dire qu’en la matière, les trafiquants ne manquent pas d’imagination : double coques, cloisons, faux plafonds, réceptacles étanches soudés sur la partie immergée de la coque… Chaque centimètre carré est susceptible d’être exploité et détourné de sa fonction initiale.

Cette constatation vaut également pour le transport d’armes, véritable fléau contre lequel il est techniquement très difficile de lutter au regard des formidables quantités de marchandises que peuvent transporter les géants des mers au quotidien. Seul un très faible pourcentage de conteneurs peut être inspecté à leur arrivée dans les ports. Ce contrôle étant principalement effectué sur des cargaisons ayant éveillé les soupçons, les trafiquants d’armes ont su à nouveau se parer contre cette éventualité. Plutôt que de faire appel à des transporteurs peu scrupuleux qui pourraient susciter la méfiance des agents douaniers et portuaires, ils recourent à des armateurs de renommée mondiale. Les nouvelles technologies peuvent également trouver leur place dans ce marché criminel : entre 2011 et 2013, des trafiquants ont piraté le système informatique du port d’Anvers pour effacer la trace de certains conteneurs au chargement clandestin avant de les soustraire aux transporteurs maritimes en toute discrétion.

Harcèlement

Selon Cleopâtra Doumbia-Henry, directrice du Département des activités sectorielles du BIT, « les femmes ne représentent que 1 à 2% du 1,25 million de marins recensés dans le monde ». Cependant, « elles constituent 17 à 18% des effectifs des navires de croisière. 94% des femmes marins travaillent dans le transport de passagers (dont 68% sur des ferries et 26% sur des bateaux de croisière) et 6% dans le transport de marchandises (porte-conteneurs, pétroliers, etc.).

Quant à leurs emplois, certaines sont capitaines, chefs mécaniciens ou officiers. Mais, dans l’ensemble, les femmes font partie du personnel hôtelier des navires qui transportent des passagers », souligne-t-elle. Parmi celles-ci, 51,2% sont originaires de pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), 23,6% de l’Europe de l’Est, 9,8% de l’Amérique latine et de l’Afrique, 13,7% de l’Extrême- Orient et 1,7% de l’Asie du Sud et du Moyen-Orient.

Harcèlement et autres agressions

Face à cette prolifération du nombre de femmes à bord, on assiste dans le monde entier à une prise de conscience croissante concernant la violence et le harcèlement à bord des navires, y compris le harcèlement sexuel, les actes d’intimidation et les agressions sexuelles, qui viennent s’ajouter à des conditions de travail déjà difficiles pour ces femmes. 

D’ailleurs, pour soutenir les actions encourageant les femmes  à pénétrer le domaine maritime, le Secrétaire général de l’OMI, M. Arsenio Dominguez, a déclaré à Londres : «Nous restons inébranlables dans notre engagement à créer un environnement de travail sûr et respectueux à bord». Reconnaissant qu’il s’agit non seulement d’un impératif moral, mais aussi d’une nécessité pratique pour la croissance durable du secteur, nous nous engageons à prévenir et à combattre les actes d’intimidation et le harcèlement dans le secteur maritime. «Notre objectif commun est clair : répondre aux attentes des gens de mer, du secteur, des administrations et du grand public en faisant en sorte que le secteur des transports maritimes soit exempt de toute forme d’agression». Pour sa part, le Directeur du Département des politiques sectorielles de l’OIT (Sector), M. Frank Hagemann, a souligné à ce propos qu’il est «essentiel que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir pour résoudre les problèmes qui peuvent amener les gens de mer expérimentés à quitter la mer ou dissuader les jeunes femmes d’embrasser la profession. Toute forme d’actes d’intimidation, de harcèlement ou de violence est en contradiction directe avec le concept même de travail décent. Il doit y avoir une tolérance zéro à l’égard de ce type de comportement».

A cet effet, le Secrétaire général de l’OMI encourage les États Membres,  dans son message,  à agir pour que «les femmes puissent être formées au même titre que les hommes dans leurs instituts maritimes et acquièrent ainsi le haut niveau de compétence exigé pour travailler dans le secteur».

D’ailleurs, l’OMI agit en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes en octroyant des bourses à des femmes, en leur permettant d’accéder plus facilement à des formations techniques de haut niveau dans le secteur maritime des pays en développement et en créant un environnement favorable à l’identification et à la sélection de femmes, par l’intermédiaire des autorités dont elles dépendent, pour une évolution de carrière dans les administrations maritimes, les ports et les établissements de formation maritime.

Campagne de sensibilisation internationale

Le lancement d’une campagne internationale conjointe OIT-OMI, avec le soutien des États membres de l’OIT et de l’OMI, des gens de mer, des propriétaires de navires, des organisations gouvernementales et non gouvernementales, afin de sensibiliser le public à cette question, a aussi été évoqué. Il s’agit d’encourager les gouvernements à lancer des campagnes nationales en collaboration avec les partenaires sociaux et d’autres organisations nationales.

Le Groupe de travail tripartite mixte a demandé aux Secrétariats de l’OMI et de l’OIT d’étudier les moyens de collecter des données, de manière appropriée, sur la violence et le harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, les actes d’intimidation et les agressions sexuelles dans le secteur maritime.
M.KN

Hammamet : un cambriolage de 25 000 dinars élucidé, trois mineurs impliqués

Les agents de la brigade de police judiciaire de Hammamet sont parvenus à élucider un vol d’une valeur estimée à 25 000 dinars commis au sein d’une habitation en l’absence de sa propriétaire. L’enquête a permis d’identifier les auteurs présumés, de récupérer une partie du butin et de révéler l’implication de mineurs âgés de 10 à 13 ans.

L’affaire a éclaté après qu’une habitante de Hammamet a signalé le cambriolage de son domicile, perpétré alors qu’elle se trouvait à l’étranger. Les voleurs avaient emporté de l’argent liquide, des bijoux, des parfums, des lunettes de soleil et des sacs de luxe. Selon la Direction générale de la sûreté nationale, des dommages matériels importants ont également été constatés dans le logement.

À la suite de plusieurs investigations techniques et de terrain, les forces de l’ordre ont identifié les suspects, trois enfants nés en 2012, 2013 et 2015, tous résidant dans le même quartier que la victime. Profitant de l’absence prolongée de cette dernière, ils se seraient introduits à plusieurs reprises dans le domicile pour y subtiliser différents objets de valeur. Une partie du butin aurait ensuite été revendue à deux femmes de la même localité.

Agissant sur autorisation du ministère public de Grombalia, les enquêteurs ont procédé à des perquisitions ciblées dans les domiciles des suspects. Ces interventions ont permis de retrouver une partie des objets volés, qui ont été saisis en vue de leur restitution et des besoins de l’enquête.

Sur décision du parquet, les deux femmes impliquées dans l’achat de biens volés ont été placées en garde à vue, tandis que les mineurs et leurs parents ont été maintenus en état de présentation dans le cadre de la poursuite des investigations.

 

La Kasbah planche sur le plan de développement 2026-2030

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé ce lundi matin 14 avril 2025, au Palais de la Kasbah, un Conseil ministériel consacré à l’examen du plan de développement 2026-2030.

Dans son allocution d’ouverture, Zenzri a souligné l’importance stratégique de ce plan, qui s’inscrit dans une démarche constitutionnelle visant à instaurer un développement équitable, intégré et durable. Elle a rappelé que la démocratie véritable ne peut être atteinte sans justice économique et sociale, conformément au préambule de la Constitution qui consacre le droit des citoyens à une répartition équitable des richesses, à la liberté de choix et à la reddition des comptes.

Elle a précisé que le plan de développement 2026-2030 reflète la vision du président de la République, Kaïs Saïed, en accordant un rôle central aux conseils locaux, régionaux et au Conseil national des régions et des districts dans l’élaboration des priorités économiques et des projets d’investissement. Cette vision repose sur une approche de planification ascendante, partant du niveau local, en passant par les échelons régional et national, afin de répondre efficacement aux besoins concrets des citoyens et de garantir l’intégration économique et sociale à l’échelle du pays.

Le Conseil a aussi examiné les grandes lignes de la nouvelle méthodologie d’élaboration du plan, qui repose sur :

L’accompagnement des conseils locaux, régionaux et de district tout au long du processus de planification ;

L’élaboration de politiques publiques alignées sur les priorités locales et nationales, et évaluées selon leur faisabilité ;

La mise en œuvre de plans de développement régionaux adaptés au nouveau découpage territorial ;

L’adoption d’un système intégré de préparation, de suivi et d’évaluation des projets ;

La garantie de la cohérence des approches sectorielles et intersectorielles ;

L’amélioration de l’efficacité dans la formulation des propositions d’investissement.

À l’issue des travaux, le Conseil ministériel a formulé plusieurs recommandations dont :

Adoption de la méthodologie ascendante et du calendrier proposé pour le plan de développement 2026-2030 ;

Mobilisation active des structures publiques concernées pour accompagner techniquement l’élaboration du plan ;

Mise en place d’un programme de formation unifié au profit des conseils locaux, régionaux et de district ;

Suivi rigoureux de l’avancement des travaux et résolution rapide des éventuels obstacles au niveau local ou régional.

Deuil à Sidi Bouzid : les cours suspendus après la mort de trois lycéens

À la suite du tragique effondrement d’un mur au lycée de Mezzouna, ayant causé la mort de trois élèves en classe terminale, âgés de 18 à 19 ans, et fait au moins deux blessés graves, la Fédération de l’enseignement secondaire et de l’éducation physique de Sidi Bouzid a annoncé la suspension des cours ce lundi après-midi dans l’ensemble des collèges et lycées de la région.

Dans un communiqué, l’Union régionale du travail de Sidi Bouzid a tenu les autorités locales et nationales pour responsables de cet accident, soulignant que les syndicats de l’enseignement n’ont eu de cesse d’alerter sur l’état de délabrement avancé des infrastructures scolaires dans la région. Elle a dénoncé une négligence persistante, malgré les appels répétés à la réhabilitation des établissements.

L’Union a également salué le courage et le professionnalisme des équipes de la santé publique et de la protection civile, malgré l’absence d’un hôpital local suffisamment équipé à Mezzouna, et le manque criant de ressources médicales et paramédicales.

Interrogé sur les causes possibles de l’effondrement, Abdelmajid Douzi, directeur de la station météorologique de Sidi Bouzid, a écarté tout lien avec des phénomènes naturels tels que séismes ou vents extrêmes. Selon lui, aucune secousse tellurique n’a été enregistrée dans la région et la vitesse du vent n’a pas dépassé 36 km/h au moment des faits.

Des témoignages d’habitants de Mezzouna confirment que le mur en question était visiblement vétuste et fragilisé, et que plusieurs alertes avaient été lancées dans le passé quant à sa dangerosité, sans qu’aucune mesure de rénovation n’ait été entreprise.

Un deuil lourd plane aujourd’hui sur la région, tandis que la population locale exprime sa colère face à ce qu’elle considère comme un drame évitable.

 

La pluie revient en force : tout savoir sur la nouvelle dépression en Tunisie

Un épisode de perturbations météorologiques est attendu en Tunisie à partir de ce lundi 14 avril, avec des pluies éparses prévues dans le nord du pays, et un pic d’intensité prévu pour mercredi. C’est ce qu’a annoncé l’expert en géographie et spécialiste du climat tunisien, Amer Bahba.

Dans une déclaration accordée ce lundi à Jawhara Fm, l’expert a ajouté que des pluies de faibles à moyennes intensités devraient concerner ce lundi le nord, en particulier le nord-ouest du pays. Le centre et le sud pourraient également être touchés, mais de manière plus localisée et incertaine.

La journée de mercredi 16 avril marquera le pic des perturbations, avec des précipitations modérées à localement importantes attendues sur une grande partie du nord, ainsi que dans certaines zones du centre du pays. Le sud sera moins concerné, avec quelques pluies attendues dans les régions ouest de Gafsa, Tozeur et Kébili, tandis que les probabilités restent faibles dans le sud-est.

Bahba a, en outre, précisé que des pluies isolées sont également possibles mardi et jeudi, principalement sur les régions nordiques.

“Des phénomènes intenses sont à surveiller, notamment un risque de crues dans certains oueds dès mercredi soir, ainsi que des épisodes de grêle (tombée de grêlons) prévus pour ce lundi et mercredi”, a-t-il encore souligné.

Côté températures, une baisse sensible est attendue mercredi, avec des valeurs hivernales sur les hauteurs de l’ouest (entre 8 et 12 °C), et des températures comprises entre 11 et 14 °C dans le nord du pays. Ailleurs, elles oscilleront entre 20 et 28 °C, avec des pics dépassant les 30 °C uniquement dans l’extrême sud (Medenine et Tataouine), près de la frontière libyenne.

Sur un autre plan, Amer Bahba a indiqué la possibilité d’un nouveau système dépressionnaire à partir du 20 avril, susceptible d’apporter d’autres précipitations, sous réserve de confirmation dans les prochains jours.

Manouba : Arrêt des cours dans une école primaire pour protester contre l’agression d’une enseignante

Les cours ont été suspendus aujourd’hui, lundi, à l’école primaire de la Cité des Orangers à la Manouba, en signe de protestation contre une personne habitant à proximité de l’établissement, vendredi soir, qui a délibérément attaqué l’une des enseignantes de l’école, l’agressant physiquement, selon Sofiane Jaïdi,  secrétaire général du syndicat régional de l’enseignement de base, à la Manouba,

Il a ajouté que toutes les écoles primaires de la ville de Manouba et de Denden ont observé un sit-in  de deux heures sous la supervision du syndicat de l’enseignement de base.

Le sit-in observé a constitué  l’occasion de revendiquer la criminalisation de la violence dans les établissements scolaires ainsi que la mobilisation de tous les moyens pour y mettre fin, selon la même source.

Jaidi a qualifié cette agression de barbare, émanant d’un citoyen sans lien avec l’institution, qui a agressé l’enseignant et un membre du personnel administratif, et proféré des  propos déplacés, soulignant la nécessité de dissuader de tels comportements qui portent atteinte à la dignité des éducateurs et du personnel.

L’administration de l’école a immédiatement déposé une plainte contre le citoyen, et toutes les parties concernées ont été entendues aujourd’hui au poste de police de la Manouba, tandis qu’une réunion a été organisée au sein de l’établissement primaire  entre les structures syndicales et la direction régionale de l’éducation afin d’examiner les faits et de réfléchir aux mesures à prendre.

Il est à noter que le syndicat de l’enseignement de base de la Manouba a publié une déclaration hier, dimanche, appelant à la suspension des cours dans l’école mentionnée et à l’organisation de mouvements de protestation  dans les établissements scolaire de la Manouba et de Denden.

Tunisie : Mezzouna sous tension après la mort de trois élèves dans un accident scolaire

Trois élèves âgés de 18 à 19 ans ont trouvé la mort ce lundi 14 avril 2025 suite à l’effondrement partiel d’un mur au sein du lycée secondaire de Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, a indiqué à la presse le porte-parole de la Protection civile, Moez Triaa.

Deux autres élèves ont été grièvement blessés dans l’incident. Ils ont d’abord été transportés vers l’hôpital local de Mezzouna, avant d’être transférés à l’hôpital régional de Sidi Bouzid pour y recevoir les soins nécessaires.

Selon le directeur régional de la Protection civile, le colonel Mourad Essaghir, l’accident s’est produit à la suite de vents violents ayant provoqué l’effondrement d’une partie du mur. Le mur en question, construit dans les années 1980, était en mauvais état et menaçait de s’écrouler, selon des témoignages locaux relayés par des journalistes sur place.

Le drame a suscité une vive émotion dans la région, où des mouvements de protestation ont éclaté dans la ville de Mezzouna. Des manifestants ont bloqué la route principale en brûlant des pneus, fermé des commerces, et caillassé un véhicule administratif, qui a été endommagé.

Les autorités locales n’ont pas encore publié de communiqué officiel sur les causes précises de l’accident ni sur les mesures envisagées.

Redéfinition et usages du manuel scolaire tunisien, objet d’un forum international à Tunis les 14, 15 et 16 avril

Un colloque international intitulé « Penser le manuel scolaire : Redéfinir le manuel et ses nouveaux usages dans un système éducatif en mutation « , organisé par le Centre International de Formation des Formateurs et d’Innovation Pédagogique (CIFPP).à son siège pendant trois jours dans le cadre du projet  « Takalam » visant à développer les compétences linguistiques des élèves dans le système éducatif tunisien.

Des experts dans le domaine de l’éducation de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, de France et de Belgique participent à ce forum international qui prévoit une série de conférences, de débats et d’ateliers de formation au profit des inspecteurs, des assistants pédagogiques et des enseignants en Tunisie, axés sur le développement du manuel scolaire tunisien dans sa forme et son contenu, a indiqué Zakaria Dassi, directeur général du CIFPP.

Pour sa part, Fathi Tahri, chercheur en sciences de l’éducation, a indiqué que la Tunisie dispose d’une riche expérience dans le domaine de l’élaboration des manuels scolaires, mais que « les livres qui existent  actuellement ne sont pas au top et nécessitent de grands efforts et des études approfondies pour avoir une place importante dans le processus éducatif », a-t-il dit.

 Il a souligné que les manuels scolaires à l’ère de la numérisation peuvent « survivre »  mais nécessite les efforts concertés des experts et des compétences dans le domaine, d’une part, et l’intervention de  l’Etat,  afin de fournir toutes les ressources matérielles, logistiques et humaines, d’autre part, afin d’atteindre les résultats souhaités qui répondent aux attentes des élèves à l’ère du numérique.

 De son côté, Asma  Khalas, experte en communication et médias pour le projet « Takalam », a indiqué que ce projet est mis en œuvre de 2024 à 2026 sous la supervision d’« Experts France » et en partenariat avec l’Union européenne et l’Agence française de Développement, notant qu’il vise à former des compétences tunisiennes dans le domaine de l’ingénierie pédagogique  et des programmes éducatifs et de l’apprentissage des langues arabe et française.

Des équipements de pointe pour les hôpitaux de Sidi Bouzid

L’hôpital local de Bir Lafay, situé à Sidi Bouzid, a récemment été doté de nouveaux équipements médicaux dans le cadre du programme « Essaha Aziza ».

D’après la direction régionale de la santé, ce nouveau matériel, destiné aux services de kinésithérapie et au laboratoire d’analyses, comprend notamment un système de glucomètre hospitalier.

Par ailleurs, l’hôpital local d’Ouled Haffouz a également bénéficié de plusieurs équipements médicaux, dont un lecteur/analyseur d’hémoglobine glyquée, un réfractomètre clinique ainsi qu’un microscope.

Ces dotations visent à améliorer l’accès aux soins pour les habitants de la région, qui étaient jusqu’ici contraints de se rendre dans les gouvernorats voisins pour bénéficier de certains services médicaux.

L’Opep abaisse ses prévisions de demande pétrolière pour 2025 :

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu à la baisse, lundi 14 avril 2025, sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025, invoquant l’impact des données reçues pour le premier trimestre ainsi que les droits de douane annoncés par les États-Unis.

L’Opep a également abaissé ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2024 et 2025.

Selon un rapport mensuel publié lundi, la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,30 million de barils par jour (Mb/j) en 2025, soit une baisse de 150 000 barils par rapport à la prévision du mois précédent.

“L’économie mondiale a montré une tendance à la croissance régulière en début d’année. Cependant, la dynamique récente liée au commerce a introduit une incertitude accrue dans les perspectives économiques mondiales à court terme”, indique le rapport.

Le point de vue de l’Opep sur la demande pétrolière reste parmi les plus optimistes de l’industrie, l’organisation s’attendant à une poursuite de la hausse de la consommation au cours des prochaines années.

À l’inverse, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que la demande mondiale atteindra son pic au cours de cette décennie, dans le cadre de la transition énergétique.

Coopération Tuniso-Italienne : Trente projets approuvés

Le Comité Mixte de Suivi (CMS) du Programme de Coopération Transfrontalière Tunisie-Italie a adopté, récemment à Tunis, 30 projets communs qui seront financés moyennant un don variant entre 800 mille euros et 1,2 million d’euros qui sera accordé par l’Union européenne (UE).

Le ministère de l’Economie et de la planification a précisé dans un communiqué publié, lundi, que 72 entreprises tunisiennes dont 9 partenaires de choix et 76 sociétés italiennes dont 21 associés de choix participeront à ces projets. 

Les projets portent sur les domaines de Recherche et de l’Innovation, l’appuis aux Petites et moyennes entreprises (PME) et aux startups, la protection de l’environnement, les énergies renouvelables et la gestion des eux, la santé, l’accompagnement des jeunes et de la femme et la gouvernance locale.

Le géant Vargas Llosa nous quitte : la littérature latino-américaine en deuil

L’auteur hispano-péruvien Mario Vargas Llosa, lauréat du prix Nobel de littérature et grande figure de la littérature latino-américaine est décédé à ce dimanche à l’âge de 89 ans à Lima a annoncé son fils dimanche. « C’est avec une profonde tristesse, que nous annonçons que notre père, Mario Vargas Llosa, est décédé aujourd’hui à Lima, entouré de sa famille et en paix », a-t-il écrit dans un message qui lui rend hommage. Issu de la classe moyenne péruvienne, Vargas Llosa écrivain et essayiste prolifique s’est imposé comme l’un des principaux chefs de file du grand « boom » littéraire latino-américain au milieu des années soixante au même titre que l’écrivain Gabriel Garcia Marquez. Il restera à jamais l’un des plus grands noms de la littérature du XX siècle, récompensé du prix Nobel en 2010.

ANPE : lancement d’un concours national pour la rédaction du meilleur scénario de sensibilisation à l’environnement

L’ANPE s’apprête à organiser un concours national pour la rédaction du meilleur scénario de sensibilisation à l’environnement en vue de la production d’un flash de sensibilisation  sur le thème « Garder l’océan et les ressources naturelles propres ».

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, l’agence indique que ce concours vise à créer un contenu capable de susciter une réflexion profonde sur les conséquences des comportements nuisibles à l’environnement et d’encourager l’adoption de comportements plus responsables.

Le concours est ouvert aux amateurs, aux professionnels et à toute personne ayant des compétences en matière d’écriture de scénario pour produire un film de sensibilisation composé de quatre scènes, chacune devant être présentée de manière concise et percutante.

La participation à ce concours est individuelle et chaque participant peut soumettre plus d’un scénario, à condition qu’ils soient différents.

Le scénario peut être soumis en dialecte tunisien, à condition qu’il soit écrit de manière claire et facile à comprendre et que la durée du flash de sensibilisation ne dépasse pas 48 secondes (12 secondes par scène).

Tunisie : trois élèves tués dans l’effondrement d’un mur scolaire à Sidi Bouzid

Une tragédie s’est produite ce lundi matin au lycée secondaire de Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, où l’effondrement d’un mur a causé la mort de trois élèves et fait plusieurs blessés, selon un communiqué de la Protection civile relayé par la radio Jawhara FM.

Le drame s’est produit dans l’enceinte de l’établissement scolaire pour des raisons encore indéterminées. Les secours se sont rapidement rendus sur les lieux pour extraire les victimes et prendre en charge les blessés, qui ont été évacués vers les hôpitaux les plus proches. Le bilan provisoire fait état de trois décès parmi les élèves, ainsi que d’autres cas de blessures.

Terres rares : la Chine ferme le robinet stratégique…

La Chine a annoncé la suspension des exportations d’une large gamme de métaux de terres rares et d’aimants critiques, une mesure qui risque de provoquer de sérieuses perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment pour les industries de l’automobile, de l’aéronautique, des semi-conducteurs et de la défense.

Selon CNBC Arabia, cette décision s’inscrit dans le cadre d’une riposte stratégique de Pékin à la hausse brutale des droits de douane imposés par les États-Unis, à l’initiative du président Donald Trump, et entrés en vigueur le 2 avril. En réponse, la Chine a renforcé son contrôle sur des matériaux hautement stratégiques, dont elle détient une position dominante au niveau mondial.

Le 4 avril, les autorités chinoises ont officiellement imposé des restrictions à l’exportation de six métaux de terres rares lourdes, tous entièrement raffinés sur le territoire chinois, ainsi que sur les aimants de terres rares, un composant clé dans de nombreux équipements technologiques. Il est à noter que 90 % de la production mondiale de ces aimants est assurée par la Chine.

En vertu de cette nouvelle réglementation, l’exportation de ces métaux et de leurs dérivés – notamment les aimants spécialisés utilisés dans les moteurs électriques, les satellites, ou encore les systèmes de guidage militaire – n’est désormais possible qu’avec des licences spéciales délivrées par le gouvernement chinois.

Cette décision ravive les craintes d’une escalade dans la guerre commerciale sino-américaine, avec des répercussions potentielles sur les prix mondiaux des matériaux stratégiques et la compétitivité de plusieurs industries occidentales fortement dépendantes des fournitures chinoises.

Les analystes estiment que cette mesure pourrait inciter les États-Unis et leurs alliés à accélérer la diversification de leurs sources d’approvisionnement et à investir davantage dans l’extraction et le raffinage locaux de ces matériaux.

Tunisie : 4 000 dinars par mois pour faire vivre une famille de quatre personnes

Le conseiller fiscal Anis Ben Said a indiqué qu’une famille tunisienne de quatre ou cinq personnes a besoin d’environ 4 000 dinars par mois pour couvrir ses besoins de base tels que l’alimentation, l’habillement, les soins et le transport, sans compter les frais liés à l’achat d’une maison ou d’une voiture.

Il a déclaré, lors de son intervention à la radio, que la pression fiscale en Tunisie est parmi les plus élevées en Afrique et représente quasiment le double de la moyenne continentale qui est estimée à 16%.

Il a également souligné que les familles tunisiennes dépensent des sommes importantes pour l’éducation de leurs enfants, même pour ceux qui sont inscrits dans des écoles publiques, en raison du recours aux cours privés, précisant que l’augmentation des impôts a contribué à l’augmentation des frais médicaux et de transport ainsi qu’à l’augmentation de l’inflation en général.

❌