La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé, mardi après-midi au Palais du gouvernement à La Kasbah, un conseil ministériel restreint consacré aux préparatifs du premier recensement général de l’agriculture en Tunisie.

Cette vaste opération statistique vise à constituer une base de données moderne, complète et actualisée sur le secteur agricole, dans le but de favoriser les investissements et de renforcer la gouvernance des politiques de développement.

Présenté comme un projet national «global et inédit», ce recensement permettra de collecter des indicateurs numériques géoréférencés pour chaque exploitation agricole, jusque dans le détail des délégations et zones agricoles. Les informations recueillies serviront à élaborer des stratégies sectorielles fondées sur des données fiables, tout en valorisant les petites et moyennes exploitations ainsi que les entreprises locales.

L’opération s’inscrit également dans la stratégie de numérisation du secteur agricole et contribuera au développement du programme statistique du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Elle vise, en outre, une meilleure valorisation du patrimoine foncier agricole au service d’un développement économique durable.

À cette occasion, la cheffe du gouvernement a appelé l’ensemble des parties concernées à s’impliquer pleinement dans la réussite de ce projet national, en mettant en place un plan d’action participatif en coordination avec les ministères et les structures centrales et régionales impliquées.

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La Commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a auditionné, mardi, les initiateurs de deux propositions de loi, l’une relative à la concurrence et à la police des prix, et l’autre concernant le commerce via les sites web et les réseaux sociaux.

La première proposition, enregistrée sous le numéro 6-2025, vise à amender la loi n°36 de 2015 du 15 septembre 2015 portant organisation de la concurrence et des prix. Selon ses auteurs, cette révision a pour objectif de renforcer le pouvoir d’achat des citoyens par une meilleure maîtrise des prix.

Les porteurs de cette initiative estiment que les sanctions actuelles contre les pratiques anticoncurrentielles et déloyales manquent d’effet dissuasif. Ils proposent donc un durcissement des pénalités prévues par la loi pour mieux encadrer ces dérives.

Les députés présents ont salué cette initiative et ont évoqué plusieurs pratiques anticoncurrentielles, dont la vente conditionnelle. Ils ont insisté sur la nécessité d’accompagner les sanctions financières de mesures concrètes telles que la digitalisation des circuits de distribution et un renforcement du contrôle économique.

Quant à la seconde proposition, elle porte sur l’encadrement du commerce et de la promotion des produits via les réseaux sociaux et les plateformes web, un secteur en pleine expansion. Les auteurs soulignent que cette activité émergente engendre de nouvelles infractions non couvertes par le cadre juridique actuel, d’où l’urgence de prévoir des mécanismes de régulation et de sanctions adaptés.

Dans ce cadre, les députés ont recommandé au gouvernement de mobiliser les outils numériques nécessaires à l’application de cette proposition. Ils ont également suggéré de solliciter l’avis de l’Instance nationale de protection des données personnelles, du ministère des Technologies de la communication, ainsi que du ministère des Finances.

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Selon les dernières données publiées par la plateforme internationale Numbeo, arrêtées au mois d’avril 2025, la Tunisie se classe parmi les pays arabes où le coût de la vie est le plus abordable. Sur un total de 12 pays analysés, seul le Maroc affiche un coût de la vie inférieur à celui de la Tunisie.

Cette classification est basée sur un indice global exprimé en dollars, prenant en compte les prix des biens de consommation, les transports, les restaurants et d’autres dépenses courantes, à l’exception du loyer.

Voici les pays classés du plus onéreux au moins cher, selon l’indice Numbeo:

1. Qatar – 1 098 dollars
2. Émirats arabes unis – 1 089 dollars
3. Liban – 882 dollars
4. Bahreïn – 870 dollars
5. Koweït – 825 dollars
6. Arabie saoudite – 810 dollars
7. Irak – 695 dollars
8. Jordanie – 607 dollars
9. Égypte – 562 dollars
10. Algérie – 476 dollars
11. Tunisie – 460 dollars
12. Maroc – 450 dollars

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L’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII) a organisé, ce mardi 15 avril 2025, à Tunis, un séminaire consacré à la présentation des résultats d’une étude stratégique menée en partenariat avec l’Agence allemande de coopération GIZ, et sous l’égide du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie. Cette rencontre visait à mettre en lumière les nouveaux créneaux industriels porteurs ainsi que les fiches professionnelles qui leur sont associées.

Parmi les participants figuraient notamment Félix Sarrazin, chef du projet Partenariat pour l’emploi et l’appui aux PME tunisiennes à la GIZ, ainsi qu’Aslan Berjeb, président de la Conect, aux côtés de nombreux acteurs du secteur industriel tunisien.

Une industrie manufacturière en perte de vitesse

L’étude révèle une baisse notable de la contribution de l’industrie manufacturière (IM) au PIB tunisien, passée de 18% en 2007 à 14% en 2020. Cette diminution s’explique à la fois par des facteurs mondiaux, notamment la tendance à la désindustrialisation, et des éléments structurels propres au modèle tunisien: forte dépendance au marché européen, perte de parts de marché, ralentissement des investissements, ainsi que les conséquences économiques post-révolution de 2011.

Toutefois, une légère reprise a été enregistrée en 2022, avec un maintien à 15% en 2023, laissant entrevoir un potentiel de redynamisation du secteur.

L’étude présentée s’articule autour de trois grands objectifs stratégiques à l’horizon 2035: augmenter la part de l’industrie manufacturière dans le PIB national, de 15% actuellement à 20%, accélérer les exportations manufacturières, en passant de 12,15 à 36 milliards de dollars et créer davantage d’emplois qualifiés, avec un objectif de croissance de 540 000 à 840 000 emplois dans le secteur.

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La Société des transports de Tunis (Transtu) a réceptionné, le 14 avril 2025, un premier lot de 80 bus urbains, issus d’une flotte de 165 bus standards réaménagés à l’occasion des derniers Jeux paralympiques de Paris.

Cette livraison s’inscrit dans le cadre d’une convention de don conclue le 27 janvier 2025 entre la Transtu, l’entreprise Île-de-France Mobilités et la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

Ces bus entreront en circulation dans les prochaines semaines, en attendant l’arrivée d’un second lot de 85 véhicules, indique la société dans un communiqué.

Écologiques et dotés de planchers bas, ces bus sont équipés de filtres à particules conformes à la norme européenne Euro 5, d’un escalier automatique facilitant l’accès des personnes à mobilité réduite, notamment à l’espace dédié aux fauteuils roulants, ainsi que de systèmes de ventilation, de climatisation pour certains modèles, de vidéosurveillance et de transmission automatique.

Selon la Transtu, cette nouvelle flotte contribuera à renforcer le réseau de transport public, en particulier en milieu urbain.

La réception du premier lot s’est déroulée en présence du chef de cabinet du ministre des Transports, du directeur général de la Transtu, ainsi que de plusieurs responsables et représentants du ministère et de la société.

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Les initiateurs du contrat de liquidité des actions Tunis Re, la BNA, la STAR et la COMAR, et l’intermédiaire en Bourse BNA Capitaux informent le public que le contrat est arrivé à échéance le 14 avril 2025.

Il est rappelé que le contrat de liquidité de la société Tunis Re est entré en vigueur le 15 avril 2024. Il était composé de 441 000 actions et de 3 Mtnd de liquidité.

À sa date de clôture, ce contrat est composé de 556 847 actions Tunis Re et de 2 321 483,651 Tnd de liquidité.

Ce contrat sera renouvelé pour une durée d’une année à compter du 15 avril 2025 et sera composé de 300 000 actions Tunis Re et de 2 321 183 Tnd de liquidité.

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Le Comité mixte de suivi (CMS) du Programme de coopération transfrontalière Tunisie-Italie a récemment approuvé, à Tunis, le financement de 30 projets conjoints. Ces projets bénéficieront d’un don de l’Union européenne (UE) allant de 800 mille à 1,2 million d’euros.

Le ministère de l’Économie et de la Planification a indiqué que 72 entreprises tunisiennes, dont 9 partenaires stratégiques, ainsi que 76 sociétés italiennes, dont 21 associés clés, prendront part à la mise en œuvre de ces projets.

Les initiatives retenues couvrent plusieurs secteurs: la recherche et l’innovation, le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux startups, la protection de l’environnement, les énergies renouvelables, la gestion des ressources en eau, la santé, l’accompagnement des jeunes et des femmes, ainsi que la gouvernance locale.

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Le cabinet britannique Henley & Partners, en partenariat avec New World Wealth, a publié l’édition 2025 de son World’s Wealthiest Cities Report, classant 141 villes selon le nombre de centi-millionnaires – des individus disposant d’un patrimoine liquide investissable d’au moins 100 millions de dollars.

Parmi elles, seules neuf villes africaines figurent dans le classement. En tête du continent: Cape Town (34 centi-millionnaires), suivie du Caire (27), Johannesburg (24), Cape Winelands (18), Marrakech (14), Umhlanga & Ballito (12), Lagos (12), Casablanca (11) et Nairobi (11).

Le rapport précise que le “patrimoine” considéré inclut uniquement les avoirs liquides: actions cotées, obligations, liquidités et cryptomonnaies. À l’échelle du continent, seuls 350 centi-millionnaires sont recensés, concentrés dans quelques pôles économiques. L’Afrique du Sud, pays le plus industrialisé d’Afrique, domine nettement avec plusieurs villes présentes dans le classement.

À l’échelle mondiale, les États-Unis mènent largement, avec 11 villes dans le top 50. New York arrive en tête avec 818 centi-millionnaires et 66 milliardaires sur un total de 384 500 personnes fortunées.

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La Tunisie s’apprête à franchir un cap important vers l’autosuffisance alimentaire. Selon un rapport publié début avril par le Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), le pays devrait enregistrer une récolte céréalière exceptionnelle pour la campagne 2025/2026, avec 1,35 million de tonnes de blé et 500 000 tonnes d’orge.

Portée par des conditions climatiques hivernales favorables, cette performance devrait permettre de réduire significativement les importations: – 10% pour le blé et – 40% pour l’orge. Pour absorber cette production, les capacités de collecte seront étendues à 7,6 millions de quintaux.

Avec 1,173 million d’hectares emblavés cette saison, la Tunisie confirme son engagement à renforcer sa souveraineté alimentaire. Si les défis climatiques restent présents, cette dynamique marque un tournant vers une agriculture plus résiliente et autonome.

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Le film Les enfants rouges (Red Path), deuxième long métrage de Lotfi Achour, vient d’ajouter une nouvelle distinction à son palmarès: une mention spéciale dans la catégorie «Droits de la Personne» au Festival international de cinéma Vues d’Afrique de Montréal (Canada). Le palmarès de cette 41e édition a été dévoilé lors de la cérémonie de clôture, tenue ce dimanche 13 avril.

De son côté, le court-métrage Charité, écrit et réalisé par la Tunisienne Feriel Kallel, a remporté le premier prix dans la catégorie «Regards d’Ici». Ces deux œuvres comptent parmi les films primés sur les 86 productions issues de 35 pays, en lice dans les différentes catégories de la compétition officielle, qui s’est déroulée du 3 au 13 avril 2025.

Déjà sélectionné dans plus de 50 festivals internationaux et auréolé d’une quinzaine de prix, Les enfants rouges sortira en salles le 23 avril prochain. Inspiré de faits réels survenus en novembre 2015, le film retrace un épisode tragique qui a profondément marqué la Tunisie: l’attaque de deux jeunes bergers par des djihadistes alors qu’ils gardaient leur troupeau dans la montagne de Mghilla, une région reculée et défavorisée du Nord-Ouest tunisien. Nizar, 16 ans, y perd la vie, tandis qu’Achraf, 14 ans, survit et se voit contraint de transmettre un message macabre à sa famille. Le scénario a été coécrit avec Natacha de Pontcharra, Doria Achour et Sylvain Cattenoy.

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La Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) a enregistré une progression de 18% de sa production de phosphate commercial durant le premier trimestre 2025, comparée à la même période de l’année précédente. L’annonce a été faite par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, lors d’une visite de travail effectuée ce vendredi dans le gouvernorat de Gafsa.

La ministre a souligné l’engagement de l’État à réformer en profondeur le secteur des phosphates, dans le cadre d’une nouvelle stratégie intégrée. Cette réforme s’appuie notamment sur un renforcement de la coordination entre les ministères concernés – Économie, Finances, Agriculture et Environnement – dans le but d’optimiser la production tout en assurant une meilleure gestion des ressources hydriques et de la consommation énergétique. Le tout s’inscrit dans un plan global de relance de la CPG.

Elle a également précisé que son département prévoit d’initier des réformes ciblées pour redynamiser trois entreprises clés du secteur : la Société Tunisienne-Indienne des Engrais (TIFERT), la Société de l’Environnement, de Plantation et de Jardinage, ainsi que la Société Tunisienne de Transport des Produits Miniers.

En parallèle, Fatma Thabet Chiboub a indiqué que le ministère s’emploiera à diversifier le tissu économique du gouvernorat de Gafsa, afin de soutenir les dynamiques de développement régional. Elle a par ailleurs mentionné que vingt projets demeurent actuellement à l’arrêt dans la région, en raison de contraintes liées à l’accès au financement bancaire.

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EY organise, le jeudi 17 avril 2025, la présentation officielle des résultats de la première édition de son Baromètre EY du Capital Humain 2025. Cette étude vise à dresser un état des lieux des priorités et tendances en matière de gestion des ressources humaines au sein des entreprises en Tunisie.

L’événement se tiendra durant la matinée en format hybride, à la fois à l’EY Tower de Tunis et en ligne via Teams. Il réunira des dirigeants d’entreprise, des professionnels des ressources humaines ainsi que des experts du secteur.

Parmi les temps forts de la rencontre : une restitution structurée des enseignements clés du baromètre, des échanges croisés sur les enjeux actuels et à venir du capital humain, ainsi que des discussions autour des leviers permettant d’adapter les pratiques RH aux évolutions du marché du travail.

L’événement est ouvert à toutes les personnes intéressées, sous réserve d’inscription préalable via ce lien.

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L’Assemblée Générale Ordinaire d’Attijari Bank, tenue le 4 avril 2025, a approuvé les rapports de gestion et de gestion consolidée du Conseil d’Administration relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024. Lors de cette réunion, il a été pris acte du résultat bénéficiaire de la banque, qui s’élève à 232,39 Mtnd.

À l’issue de cette assemblée, le montant du dividende a été fixé à cinq dinars par action. La date de détachement a été arrêtée pour le 8 avril 2025, tandis que le paiement interviendra à compter du 11 avril 2025.

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Les bénéfices de la BH Bank ont enregistré une baisse de 22 % à la fin de l’année 2024, s’établissant à 31,5 Mtnd. Ainsi, le résultat net de la banque s’est situé à 108,5 Mtnd au 31 décembre 2024, contre 140 Mtnd une année auparavant, selon les indicateurs d’activité publiés par l’établissement.

La BH Bank a précisé que son Conseil d’Administration, réuni le 27 mars 2025, a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. Ces derniers ont été transmis aux commissaires aux comptes, tandis que le rapport d’activité de la société au titre de l’année 2024 a également été examiné.

Les états financiers, publiés sur le site du Conseil du marché financier (CMF), confirment que la banque clôture l’exercice 2024 avec un bénéfice net de 108,511 Mtnd, contre 140 Mtnd à fin 2023.

Par ailleurs, le Conseil d’Administration a décidé de convoquer une Assemblée Générale Ordinaire pour le samedi 26 avril 2025. Il proposera à cette occasion la distribution d’un dividende de 0,800 Tnd par action, sous réserve de l’approbation préalable de la Banque Centrale de Tunisie.

Toujours selon les indicateurs d’activité arrêtés au 31 décembre 2024, le Produit Net Bancaire (PNB) de la BH Bank a atteint 766 Mtnd. L’encours des créances sur la clientèle a progressé de 5,1 %, atteignant 10 731 Mtnd, tandis que les dépôts de la clientèle se sont élevés à 9 010 Mtnd.

Les commissions perçues par la banque ont, quant à elles, augmenté de 15,4 Mtnd, soit une progression de 10,6 %, pour atteindre 160,1 Mtnd à fin 2024. Les charges liées au personnel ont connu une hausse de 7,3 %, totalisant 189,3 Mtnd.

Enfin, les emprunts et ressources spéciales ont progressé de 14,6 %, pour atteindre 1 565 Mtnd, tandis que les produits d’exploitation bancaire ont augmenté de 5,9 %, s’élevant à 1 100,9 Mtnd à la clôture de l’exercice 2024, contre 1 039,6 Mtnd en 2023.

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La Commission chargée de l’organisation et du développement de l’administration, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption a tenu, hier, une séance d’audition avec des représentants du ministère du Commerce et du Développement des exportations. Cette rencontre portait sur le projet de loi n°42/2024 relatif à la vente en ligne via les sites web et les réseaux sociaux.

À cette occasion, la cheffe de cabinet du ministre du Commerce et du Développement des exportations a mis en avant la croissance continue du commerce électronique en Tunisie ces dernières années.

Elle a indiqué que 2,2 millions de paiements en ligne ont été enregistrés en 2024, soit une augmentation de 13,4% par rapport à 2023, ajoutant que 1 126 sites web permettent désormais le paiement électronique.

Toutefois, elle a signalé que 86 plaintes de consommateurs ont été recensées depuis le début de l’année 2025, mettant en évidence des problèmes récurrents tels que la non-conformité des produits, l’absence de garanties ou de justificatifs d’achat.

Elle a également rappelé que, bien qu’un cadre législatif soit en place, notamment à travers les lois de 1998 et 2000, plusieurs défis subsistent, notamment en matière de contrôle, de traçabilité des vendeurs en ligne et de régulation des services de livraison.

Pour y remédier, elle a précisé que plusieurs mesures ont été engagées, notamment la création d’un comité national du e-commerce et l’instauration d’un label de confiance destiné aux sites de vente en ligne.

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Le Maroc a récemment été la cible de l’un des piratages informatiques les plus importants de son histoire. Dans la soirée du mercredi 9 avril, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite d’une cyberattaque de grande ampleur, ayant entraîné la fuite des données personnelles de 1 996 026 salariés, employés par près de 500 000 entreprises. Les informations divulguées dès mardi incluent des noms, adresses électroniques, numéros de cartes d’identité et coordonnées bancaires.

Parmi les personnes concernées figurent des citoyens anonymes, mais également des personnalités du monde économique, telles que le président-directeur général de Royal Air Maroc, ou encore la fille aînée du chef du gouvernement. Un groupe de hackers se présentant sous le nom de «Jabaroot DZ», basé en Algérie, a revendiqué mardi soir sur Telegram l’attaque contre l’organisme public et la diffusion du fichier piraté. Les auteurs de l’attaque affirment avoir agi en représailles à des actes qu’ils attribuent à des hackers marocains, accusés d’avoir compromis le compte X de l’Agence de presse algérienne (APS).

Dans un communiqué relayé mercredi soir par l’agence MAP, la CNSS a indiqué que «les premières vérifications effectuées sur certains documents divulgués ont révélé qu’ils étaient fréquemment faux, inexacts ou tronqués».

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L’Union européenne, en collaboration avec le gouvernement du Togo, a lancé un appel à candidatures destiné aux startups souhaitant présenter leur projet lors de l’événement BlueInvest Africa, prévu les 15 et 16 octobre 2025 à Lomé.

BlueInvest Africa est une plateforme majeure qui favorise la mise en relation entre les entrepreneurs africains innovants dans le domaine de l’économie bleue, les investisseurs internationaux et les acteurs institutionnels.

Après avoir organisé ses précédentes éditions aux Seychelles et au Kenya, l’événement de 2025 au Togo mettra en avant des projets matures, porteurs d’une économie bleue inclusive et durable à l’échelle du continent africain.

«BlueInvest Africa est bien plus qu’un simple événement, c’est une plateforme stratégique pour libérer des opportunités d’investissement durable dans l’économie bleue africaine, et un exemple concret de la coopération UE-Afrique en action», a déclaré Charlina Vitcheva, directrice générale des affaires maritimes et de la pêche à la Commission européenne.

Cette édition s’inscrit dans le cadre de la stratégie Global Gateway de l’Union européenne, qui vise à renforcer les investissements entre l’Afrique et l’Europe grâce à des partenariats économiques durables.

Les candidatures peuvent être soumises via ce lien.

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WordPress a lancé un nouvel outil de création de sites web basé sur l’IA, pensé pour une utilisation simplifiée grâce à un système d’instructions en langage naturel. Il suffit de décrire le site souhaité pour qu’il soit généré automatiquement, avec textes, images et mise en page.

Cependant, l’outil ne prend pas encore en charge la création de sites e-commerce ou ceux nécessitant des intégrations complexes.

WordPress précise que la version gratuite permet de tester l’outil avec 30 instructions, mais reste trop limitée pour développer un site complet ou reprendre une session de création interrompue. Un abonnement payant est nécessaire pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.

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