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Saisie Ă  Nabeul de 1,2 million de compris d’ecstasy, d’une valeur de 40 MDT 

Historique. C’est notre mot de l’aprĂšs-midi de ce samedi 19 avril 2025 en Tunisie. Et c’est l’opĂ©ration que la Garde nationale a menĂ©e ayant permis le dĂ©mantĂšlement d’un vaste rĂ©seau international de trafic de drogue.

Selon les chiffres avancĂ©s sur la page Facebook officielle de la Garde nationale – avec une vidĂ©o Ă  l’appui -, quelque 1,2 million de comprimĂ©s d’ecstasy ont Ă©tĂ© saisis Ă  cette occasion, pour une valeur dĂ©passant les 40 millions de dinars (MDT).

PrĂ©cision de taille: l’opĂ©ration, qui a Ă©tĂ© menĂ©e dans la rĂ©gion de Nabeul, intervient dans le cadre de la stratĂ©gie nationale de lutte contre la criminalitĂ© organisĂ©e, notamment le trafic de stupĂ©fiants. « C’est sur la base de renseignements fournis par la Direction des enquĂȘtes et du renseignement que les unitĂ©s d’intervention ont pu lancer leur action Â».

La Garde nationale explique que, avoir effectuĂ© « plusieurs mois de filature et d’investigations, les forces de l’ordre sont parvenues Ă  identifier et interpeller plusieurs membres du groupe criminel Â» Ainsi, outre les 1,2 millions de comprimĂ©s saisis, elles ont mis la main sur plusieurs voitures de luxe utilisĂ©es pour le transport de la drogue, en plus d’une somme d’argent consĂ©quente.

La Garde nationale fait savoir qu’elle poursuit les investigations. Mais pour l’heure, « des poursuites ont Ă©tĂ© engagĂ©es pour importation, trafic de drogue, mĂ©diation et blanchiment d’argent Â». Et donc, d’autres arrestations et poursuites sont Ă  prĂ©voir.

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Produits concernĂ©s par les dĂ©douanements dans la zone Zlecaf : le Nigeria publie sa liste

Le conseil des ministres du Commerce des pays membres de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) a tenu sa 16e réunion mardi 15 avril à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

La journĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©e entre autres par les annonces du Nigeria qui a ratifiĂ© les accords de la Zlecaf en 2020, mais vient seulement d’annoncer sa liste des produits qui seront concernĂ©s par les dĂ©douanements, rapporte RFI.

La radio française rappelle que seuls huit pays appliquent actuellement déjà ces facilités douaniÚres. Une avancée importante pour ce mécanisme économique panafricain qui peine à décoller.

D’abord rĂ©ticent Ă  signer ces accords de crainte de voir son marchĂ© envahi par une concurrence dĂ©loyale, la publication de cette liste par le Nigeria marque une Ă©tape importante, souligne la source. Â« C’est un geste trĂšs fort parce que le Nigeria est l’un des poids Ă©conomiques les plus puissants d’Afrique. D’ici dix Ă  quinze ans, il y aura 350 millions de consommateurs. C’est un exemple que le Nigeria montre au reste des pays africains, pour les attirer et montrer que cela va vite. LĂ , avec les taxes des douanes amĂ©ricaines, c’est le moment d’aller trĂšs vite dans la rationalisation de la mise en Ɠuvre de la Zlecaf Â», estime HonorĂ© MondomobĂ©, enseignant Ă  l’universitĂ© de Douala au Cameroun, par ailleurs spĂ©cialiste des questions Ă©conomiques internationales.

Benjamin AllahamnĂ© Minda, chercheur en droit international Ă  l’universitĂ© Lyon 3, abonde dans la mĂȘme direction en disant qu’il serait nĂ©cessaire de privilĂ©gier certains marchĂ©s. « Il doit y avoir zĂ©ro droit de douane sur les produits qui sont importĂ©s. Les destinations de dĂ©part du Nigeria sont l’Afrique du Sud, le Kenya, le Cameroun
 Imaginons que le Cameroun envoie une cargaison de thĂ© au Nigeria. ConcrĂštement, si le thĂ© figure dans la liste que le Nigeria a soumise au secrĂ©tariat pour validation, eh bien il n’y aura pas de droit de douane sur le thĂ© ».

Donc, tous les pays ayant signĂ© l’accord devraient faire de mĂȘme. Pour le bien des consommateurs africains.

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C’est parti pour le Salon « Bio-Expo 2025 Â»

La 15e Ă©dition du Salon international de l’agriculture biologique et de l’agroalimentaire « Bio-Expo 2025 » a ouvert ses portes vendredi 18 avril et se poursuivra jusqu’au 19 courant avril 2025 au siĂšge de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Avec une centaine d’exposants prĂ©sents.

L’évĂ©nement est organisĂ© par International Fairs and Exhibitions Tunisia (IFE-Tunisia), en collaboration avec la Direction gĂ©nĂ©rale de l’agriculture biologique relevant du ministĂšre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche.

Ce Salon offre une plateforme idéale pour les producteurs et transformateurs de produits biologiques, leur permettant de présenter leurs produits à un large public de professionnels et de consommateurs. Il vise à renforcer les liens entre producteurs, agriculteurs et experts issus de diverses régions du pays. Et ce, tout en créant de nouvelles opportunités de partenariat et en élargissant les réseaux nationaux et internationaux.

Voici le Salon en images

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« New Era Fund Â», nouveau fonds de capital-risque pour l’écosystĂšme entrepreneurial tunisien

United Gulf Financial Services North Africa (UGFS) a organisĂ©, jeudi 17 avril 2025, aux Berges du Lac 1 Ă  Tunis, une cĂ©rĂ©monie de lancement du fonds New Era Fund. Il s’agit d’un fonds Venture Capital.

L’évĂ©nement a rĂ©uni un grand nombre de dĂ©cideurs de la place, entre autres Najia Gharbi (la directrice gĂ©nĂ©rale de la CDC) un moment qui marque une Ă©tape importante pour l’écosystĂšme entrepreneurial tunisien.

Selon Mohamed Salah Frad, le directeur gĂ©nĂ©ral d’UGFS, « sa mission est d’accompagner et de financer des startups innovantes dans trois secteurs essentiels, Ă  savoir l’intelligence artificielle, la biotechnologie et la green tech Â».

L’idĂ©e, explique-t-il, est nĂ©e d’un constat que ces trois secteurs sont les secteurs les plus investis en Tunisie. « On s’est dit qu’on allait faire un fonds qui se spĂ©cialisait sur ces trois secteurs pour accompagner nos startups innovantes, pas que sur la Tunisie, mais aussi Ă  l’international, dĂ©velopper de nouveaux marchĂ©s et de nouveaux partenariats. C’est ainsi qu’on va normalement investir dans une vingtaine de nouvelles startups Â».

Toujours selon M. Frad, la spĂ©cificitĂ© de New Era Fund rĂ©side dans le fait que c’est un fonds Ă  deux compartiments : un compartiment en dinars et un autre en devises. « Les devises vont nous permettre aussi d’apporter une solution trĂšs pertinente pour ces investisseurs et ces entrepreneurs. Et ce, parce qu’une bonne partie d’entre eux veulent aller Ă  l’international, donc cela va nous permettre de les accompagner », souligne-t-il.

Et quand on lui demande quels marchĂ©s et quels types de startups sont spĂ©cifiquement visĂ©s par ce nouveau fonds, Mohamed Salah Frad rĂ©pond : « On va vraiment suivre nos startups. Il y en a certaines qui veulent aller en Europe, par exemple. Mais aussi pas mal de solutions sont aujourd’hui bonnes pour l’Afrique Â».

 

 

Entendre par lĂ  donc qu’aucune rĂ©gion ni aucun marchĂ© n’est privilĂ©giĂ©. « Mais chaque fois qu’une de nos startups veut aller Ă  l’international, on va l’accompagner Â».

Pour ce faire, il a indiquĂ© que l’UGFS a levĂ© le premier closing de 7 millions d’euros. Le deuxiĂšme closing, ça va ĂȘtre Ă  15 millions d’euros. Et d’ici la fin de l’annĂ©e, on va complĂ©ter les 8 millions d’euros pour investir dans une vingtaine de startups, a prĂ©cisĂ© M. Frad.

À noter que le cabinet compte une vingtaine d’employĂ©s qui, selon lui, sont trĂšs motivĂ©s aujourd’hui. Et qui, avec leur expertise et leur expĂ©rience, vont contribuer Ă  apporter le maximum de chances de rĂ©ussite Ă  ce fonds.

« Ce premier closing, d’un montant de 7 millions d’euros, a Ă©tĂ© rendu possible grĂące au soutien de nos partenaires financiers, et en particulier Smart Capital Ă  travers le fonds de fonds ANAVA, Ekuity Capital et Canada Business Holding Â», conclut le patron d’UGFS.

D’ailleurs, sur le site d’UGFS, on lit ceci : “Nous nous efforçons Ă  crĂ©er une culture d’entreprise inclusive dans le respect des hauts standards de qualitĂ©, de professionnalisme et d’éthique“, dixit Mohamed Salah Frad. C’est dire!

Bon vent!

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Et si la Chine s’attaquait aux T-Bonds qu’elle dĂ©tient?

Bons du TrĂ©sor, dites-vous ? La guerre entre les Etats-Unis et la Chine, voulue par Donald Trump, risque de dĂ©border le cadre commercial et atteindre les investissements entre les deux plus grandes Ă©conomies mondiales.

Et dans ce cadre, des experts affirment que l’Empire du Milieu possĂšde une “arme secrĂšte pour faire pencher la balance de son cĂŽtĂ© : les bons du TrĂ©sor amĂ©ricain“, comme le souligne Ouest France.

Pour les profanes, voici ce qu’on entend par “bons du TrĂ©sor“. Et comment la Chine est en position de force face Ă  l’AmĂ©rique.

10 %. 25 %. 50 %. 145 %. Et désormais le chiffre hallucinant de 245 % de droits de douane sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis.

Lire aussi: Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

Malheureusement, c’est toute l’économie mondiale qui risque d’en pĂątir, d’ĂȘtre une victime collatĂ©rale. Et les plus grands perdants dans cette affaire seront les Ă©conomies faibles et celles Ă©mergentes.

Maintenant concernant la guerre purement commerciale, entre les Etats-Unis et la Chine, cette derniùre aurait plus à perdre parce qu’aujourd’hui la balance commerciale est en sa faveur.

Par contre, en matiĂšre d’investissement, c’est une autre paire de manche. A cause des “Tresory bounds (T-Bonds)“ – traduisez en français “bons du TrĂ©sor“ amĂ©ricain.

Qu’entend-on par Bons du TrĂ©sor ? Il s’agit des Â« obligations Ă  long terme Ă©mises par le TrĂ©sor amĂ©ricain pour le compte et dans le cadre du financement de l’État amĂ©ricain. Les niveaux de taux d’intĂ©rĂȘt pratiquĂ©s sur les T-bonds servent de rĂ©fĂ©rence Ă  un grand nombre d’émetteurs y compris en dehors des États-Unis Â», selon les explications de la sociĂ©tĂ© de gestion d’actifs CPR Assets Management (CPRAM), rapporte Ouest France.

Entendre par-lĂ  que «  l’État amĂ©ricain, pour investir et continuer Ă  se dĂ©velopper, emprunte Ă  des investisseurs, dont fait partie la Chine, avec des taux d’intĂ©rĂȘt. Ces emprunts se font gĂ©nĂ©ralement sur 10 Ă  30 ans et sont trĂšs apprĂ©ciĂ©s car considĂ©rĂ©s comme des actifs refuges : pour les investisseurs, il est improbable que les États-Unis s’écroulent Ă©conomiquement. Ces obligations offrent donc un rendement garanti Â».

Selon notre source, les T-Bonds constituent prĂšs de 17% de la dette amĂ©ricaine, soit un total de 8 000 milliards de dollars. Et la Chine Ă  elle seule dĂ©tiendrait 9% de ces bons, analyse le journal de MontrĂ©al.

Alors faites le calcul. « Fin fĂ©vrier 2025, cela reprĂ©sentait 775 milliards de dollars amĂ©ricains de bons du TrĂ©sor dĂ©tenus par la Chine, 
 faisant du pays le deuxiĂšme plus grand crĂ©ancier des États-Unis, derriĂšre le Japon Â». Ceci Ă©tant, c’est moins que ce qu’elle dĂ©tenait il y a 8 ans. « En aoĂ»t 2017, la Chine [
] dĂ©tenait plus de 1 146 milliards de dollars de bons du TrĂ©sor amĂ©ricain, soit prĂšs 20 % du montant dĂ©tenu par l’ensemble des États Ă©trangers Â».

La Nouvelle Tribune abonde dans le mĂȘme sens : « Vendre les bons du TrĂ©sor en grande quantitĂ© sur le marchĂ© des obligations risque de faire grandement baisser la valeur de ces bons. Comme ils seront moins rares pour les investisseurs, lorsque les États-Unis auront besoin d’emprunter de nouveau Ă  travers ces T-Bonds, ils seront contraints d’emprunter Ă  des coĂ»ts supĂ©rieurs pour espĂ©rer avoir un crĂ©ancier. À cause de ces taux plus Ă©levĂ©s, le pays aura alors plus de mal Ă  rembourser ses dettes Â».

ConsĂ©quence : les prĂȘts aux entreprises et les prĂȘts hypothĂ©caires vont subir cette hausse du coĂ»t de l’argent. En clair, «  ce qui se passe sur les marchĂ©s obligataires peut causer des dommages Ă©conomiques aux entreprises et aux mĂ©nages» Ă©tats-uniens Â», met en garde Reuters.

Conclusion : la Chine peut-elle exercer un chantage sur Trump et son administration pour diminuer leur animositĂ© Ă  son Ă©gard ? C’est moins sĂ»r. Par contre, Xi Jinping possĂšde des secteurs sur lesquels il peut faire mal Ă  l’économie amĂ©ricaine, en l’occurrence les “terres rares“.

Mais certainement, le bon sens finira par s’imposer entre les deux puissances Ă©conomiques mondiales. Car elles sont toutes les deux perdantes dans cette guerre commerciale et mĂȘme Ă©conomique.

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LDC (1/4 de finale retour) : sur quelle chaĂźne regarder Real Madrid vs Arsenal en direct ?

Ce mercredi Ă  21h00 (heure de Madrid et 20h00 – heure de Tunis), le Real Madrid reçoit Arsenal au stade Santiago BernabĂ©u pour le quart de finale retour de la Ligue des champions (LDC), dans un match qui s’annonce Ă©lectrique.

Battus lourdement Ă  l’aller Ă  l’Emirates Stadium le 8 avril (3-0), les hommes de Carlo Ancelotti doivent rĂ©aliser un vĂ©ritable exploit pour se qualifier. Car ce score Ă  l’aller Ă©tait « anormal Â».

Mais taillĂ©e pour la Ligue des Champions (avec 15 titres, record absolu), l’équipe du Real est capable de renverser la vapeur et de se qualifier pour les demi-finales. La remontada est possible.

OĂč regarder Real Madrid-Arsenal ?

La rencontre a lieu ce mercredi 16 avril Ă  21h00 (heure de Madrid) au Santiago BernabĂ©u, Madrid. On peut la regarder sur Canal+ Foot (France), Blue Sport 1 (Suisse),  Telefonica (Espagne) et TNT Sports (Angleterre).

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LDC Uefa (1/4 de finale retour) : oĂč regarder Inter vs Bayern ?

Battu sur son terrain à l’Allianz Arena au match aller sur le score de 1-2 il y a une semaine, le Bayern Munich va tenter d’arracher sa qualification au San Siro pour les demi-finales de la Ligue des champions (LDC) devant l’Inter Milan.

Difficile ? Sans doute, mais pas impossible pour les hommes de Vincent Kompany. Certes, le Bayern n’est plus la machine de buts qu’on a connue par le passĂ©. Mais le club possĂšde une attaque capable de faire plier n’importe quelle dĂ©fense, Ă  l’instar de Harry Kane, Aleksandar Pavlovic ou Kingsley Coman.

Le match Inter Milan vs Bayern Munich aura lieu ce mercredi 16 avril Ă  San Siro Ă  partir de 21h00 (heure de Milan, 20h00 heure tunisienne). Il est Ă  suivre sur Canal+ Foot et sur BeIN Sports.

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PandĂ©mies : accord historique Ă  l’OMS, sans les États-Unis

Il a fallu trois ans de nĂ©gociations pour que les États membres de l’OMS parviennent Ă  trouver un consensus autour d’un projet d’accord mondial pour prĂ©venir et affronter les prochaines pandĂ©mies. Le texte a Ă©tĂ© saluĂ© comme « un tournant multilatĂ©ral, malgrĂ© des tensions sur le transfert de technologies aux pays du Sud ».

Les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) ont finalement approuvĂ©, mercredi 15 avril 2025, un accord historique visant Ă  mieux se prĂ©parer et lutter contre les futures pandĂ©mies.

« Les États membres de l’OMS ont fait un grand pas en avant dans les efforts visant Ă  rendre le monde plus sĂ»r face aux pandĂ©mies, en Ă©laborant un projet d’accord qui sera examinĂ© lors de la prochaine AssemblĂ©e mondiale de la santĂ© en mai Â», lit-on dans un communiquĂ© de l’organisme onusien.

Ce qui n’a pas manquĂ© de rĂ©jouir le directeur gĂ©nĂ©ral de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui, aprĂšs l’approbation du texte, a dĂ©clarĂ© : « Les nations du monde ont Ă©crit l’histoire aujourd’hui Ă  GenĂšve Â». Et d’ajouter : « En parvenant Ă  un consensus sur l’Accord sur la pandĂ©mie, non seulement elles ont mis en place un accord gĂ©nĂ©rationnel pour rendre le monde plus sĂ»r, mais elles ont Ă©galement dĂ©montrĂ© que le multilatĂ©ralisme est bien vivant, et que dans notre monde divisĂ©, les nations peuvent encore travailler ensemble pour trouver un terrain d’entente et une rĂ©ponse partagĂ©e aux menaces communes Â».

Au passage, le chef de l’OMS dira qu’il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : « Le coĂ»t de l’inaction est bien plus Ă©levĂ© » parce que « le virus est le pire ennemi, il pourrait ĂȘtre pire qu’une guerre ».

L’article 11, objet de frictions

Il faut souligner que les discussions des dĂ©lĂ©guĂ©s – en confĂ©rence hybride – ont butĂ© essentiellement sur l’article 11 qui concerne le transfert de technologies pour la production de produits de santĂ© liĂ©s aux pandĂ©mies, en particulier au profit des pays en dĂ©veloppement. Le sujet avait Ă©tĂ© au cƓur des nombreux griefs des pays les plus dĂ©munis lors de la pandĂ©mie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s’approprier les doses de vaccin et autres tests, comme le rappelle Ouest France.

En effet, la plupart des « pays, oĂč l’industrie pharmaceutique pĂšse lourd dans l’économie, sont opposĂ©s Ă  l’idĂ©e d’“obligation de transfert“ et insistent sur son caractĂšre volontaire. Un consensus a finalement Ă©mergĂ© autour du principe de transfert de technologies convenu d’un commun accord ».

Autre avancĂ©e de l’accord, celui-ci prĂ©voit la crĂ©ation d’un « systĂšme d’accĂšs aux agents pathogĂšnes et de partage des avantages » (en anglais PABS – pour pathogen access and benefit-sharing), Ă  savoir les produits de santĂ© dĂ©coulant de leur utilisation, comme des vaccins ou des tests par exemple. Il vise aussi Ă  Ă©largir l’accĂšs Ă  ces produits en Ă©tablissant un rĂ©seau mondial de chaĂźne d’approvisionnement et de logistique.

Voilà qui devrait intéresser la Tunisie qui compte une industrie pharmaceutique assez développée.

Lire aussi: La vaccination contre la rage accessible via la plateforme EVAX

De son cĂŽtĂ©, la coprĂ©sidente de l’organe de nĂ©gociation et ambassadrice de France pour la santĂ© mondiale, Anne-Claire Amprou, a saluĂ© «  un accord historique pour la sĂ©curitĂ© sanitaire, l’équitĂ© et la solidaritĂ© internationale ».

Les États-Unis aux abonnĂ©s absents

Comme tout le monde le sait, le nouveau prĂ©sident des États-Unis (depuis le 20 janvier dernier), Donald Trump, a dĂ©jĂ  signĂ© un dĂ©cret de sortie des États-Unis de l’OMS. Donc, la derniĂšre partie « des nĂ©gociations s’est dĂ©roulĂ©e dans un contexte de crise du multilatĂ©ralisme et du systĂšme de santĂ© mondial, provoquĂ© par les coupes drastiques dans l’aide internationale amĂ©ricaine dĂ©cidĂ©e par le prĂ©sident Donald Trump, alors que les États-Unis Ă©taient de trĂšs loin le principal donateur humanitaire ».

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2e édition du Hackathon El Mazraa-ESIAT, du 18 au 20 avril 2025

AprĂšs la rĂ©ussite de la premiĂšre Ă©dition, la sociĂ©tĂ© El Mazraa et l’École supĂ©rieure des industries alimentaires de Tunis (ESIAT) organisent, du 18 ou 20 avril 2025, la deuxiĂšme Ă©dition du Hackathon avicole sur le thĂšme : « Advanced Technologies for Sustainable Poultry Meat Production ».

Objectif : donner de belles opportunitĂ©s aux Ă©tudiants et aux jeunes diplĂŽmĂ©s de diffĂ©rentes institutions et disciplines d’exercer leurs talents et laisser libre cours Ă  leurs esprits crĂ©atifs.

Les travaux seront axés sur le domaine avicole et basés sur la technologie alimentaire et le génie des procédés alimentaires, en synergie avec les aspects numérique, artistique et marketing.

Dans un cadre compétitif, offrant de nouveaux challenges et responsabilités, des groupes de travail seront formés pour tester des idées et/ou répondre à des problématiques en rapport avec le thÚme principal de ce hackathon.

Être rĂ©aliste mais aussi crĂ©atif, dĂ©ployer des performances individuelles tout en respectant le travail d’équipe sont Ă  faire valoir lors de ce challenge.

Sous forme de concours chronomĂ©trĂ©, trois Ă©quipes seront primĂ©es par un jury d’experts, Ă  l’issue du temps imparti et recevront les rĂ©compenses d’encouragement allouĂ©es Ă  ce hackathon, soit 2 000 DT pour le 1er prix, 1 250 DT pour le 2e prix et 750 DT pour le 3e prix.

Voici le déroulé du programme :

– 18 et 19 avril 2025 Ă  El Mazraa : dĂ©roulement de l’évĂ©nement ;

– 20 avril 2025 Ă  l’ESIAT : pitching et clĂŽture de l’évĂ©nement.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilitĂ© sociĂ©tale d’El Mazraa et consolide son statut d’entreprise citoyenne ouverte sur son environnement.

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LDC Uefa (1/4 de finale retour): oĂč regarder Dortmund – Barça?

Borussia Dortmund est en face Ă  une montagne pour remonter un handicap de 4 buts encaissĂ©s lors du match aller contre l’ogre barcelonais il y a une semaine au Camp Nou. Autrement dit, mission quasi impossible.

Le match est Ă  suivre sur les antennes de Canal+, BeIN Sports Ă  partir de 21 heures (et 20H heure tunisienne) ce 15 avril 2025.

 

 

Diffusion TV – Borussia Dortmund vs FC Barcelone

🗓 Date : Mardi 15 avril

🕘 Heure : 21h (heure française)

🏟 Stade : Signal Iduna Park, Dortmund

đŸ“ș ChaĂźne TV : CANAL+ SPORT

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LDC Uefa (1/4 de finale retour): qui diffusera Villa-PSG?

Le Paris Saint-Germain, avec deux buts d’avance, se dĂ©place sur le terrain d’Aston Villa, ce mardi 15 avril 2025, pour le match retour des quarts de finale de la Ligue des champions UEFA.

La rencontre sera diffusée sur les chaßne Canal+ Foot et sur BeIN Sports à partir de 20h (heure tunisienne).

Diffusion et informations pratiques :

🗓 Date : Mardi 15 avril 2025

🕘 Heure : 21h00

🏟 Lieu : Villa Park, Birmingham

đŸ“ș Diffusion : Canal+ Foot

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28 des 57 pays concernés par les droits de douane de Trump représentent chacun moins de 0,1 % des déficits américains

Soit Trump et son administration sont aveugles, soit ils s’en foutent Ă©perdument des consĂ©quences de leurs mesures sur le reste du monde. Ou bien les deux Ă  la fois, au point de bouleverser les rĂšgles de l’économie mondiale dont l’AmĂ©rique est l’un des fondateurs.

La ConfĂ©rence des Nations unies pour le commerce et le dĂ©veloppement (CNUCED) s’inquiĂšte aujourd’hui des effets nĂ©gatifs des hausses des droits de douane annoncĂ©es par Donald Trump sur certaines Ă©conomies. Mais le comble dans tout cela, explique l’organisme onusien, c’est que certains pays frappĂ©s par ces taxes ont un effet nĂ©gligeable sur le dĂ©ficit commercial amĂ©ricain. D’oĂč l’appel de la CNUCED dans un nouveau rapport, publiĂ© lundi 14 avril, demandant que « les Ă©conomies les plus pauvres et les plus vulnĂ©rables soient exemptĂ©es de droits de douane Â».

Pour commencer, la CNUCED rappelle que « le systĂšme commercial mondial, jusqu’ici “fondĂ© sur des rĂšgles“, a stimulĂ© les Ă©changes internationaux et contribuĂ© Ă  une baisse progressive des droits de douane, une taxe que les pays prĂ©lĂšvent sur les marchandises importĂ©es Â».

Cette demande fait suite Ă  l’annonce rĂ©cente par l’administration amĂ©ricaine de mesures tarifaires Ă  l’encontre de 57 pays. Et ce, dans le but de rectifier le dĂ©ficit commercial des États-Unis avec ses partenaires internationaux. Face au tollĂ© provoquĂ© par ces mesures, la Maison Blanche a fait volte-face, la semaine derniĂšre, en annonçant un moratoire de 90 jours sur les hausses de droits de douanes, qui allaient de 11 % pour le Cameroun Ă  50 % pour le Lesotho par exemple.

A noter que ce revirement ne concerne cependant pas les produits chinois, toujours sous le coup des mesures tarifaires de Washington. PĂ©kin a rĂ©pliquĂ© en augmentant ses droits de douane contre les exportations amĂ©ricaines, dans ce qui s’apparente de plus en plus Ă  une guerre commerciale.

Dans son rapport, la CNUCED dit constater que, dans certains cas, l’imposition des droits de douane – que l’administration amĂ©ricaine qualifie de « rĂ©ciproques » -, risque de dĂ©vaster les Ă©conomies les plus pauvres et les plus vulnĂ©rables, sans rĂ©duire de maniĂšre significative les dĂ©ficits commerciaux des États-Unis ni augmenter les recettes fiscales du pays.

La CNUCED note dans son rapport: « De l’Angola au Vanuatu, les 57 partenaires commerciaux concernĂ©s contribuent en effet de maniĂšre minime aux dĂ©ficits commerciaux des États-Unis.

Parmi eux, 11 sont considĂ©rĂ©s comme faisant partie des pays les moins avancĂ©s et 28 reprĂ©sentent chacun moins de 0,1 % des dĂ©ficits. Et pour 36 des 57 partenaires commerciaux, les droits de douane rĂ©ciproques gĂ©nĂ©reraient moins de 1 % des recettes tarifaires actuelles des États-Unis.

Toujours selon la CNUCED, plusieurs pays qui sont confrontĂ©s Ă  des droits de douane rĂ©ciproques potentiels exportent des produits agricoles que les États-Unis ne produisent pas et pour lesquels il existe peu de substituts. C’est le cas entre autres de la vanille de Madagascar ou du cacao de CĂŽte d’Ivoire et du Ghana.

« En 2024, les États-Unis ont importĂ© de la vanille de Madagascar pour une valeur totale de 150 millions de dollars. Les importations de cacao de CĂŽte d’Ivoire ont atteint prĂšs de 800 millions de dollars. Tandis que les celles provenant du Ghana se sont Ă©levĂ©es Ă  200 millions de dollars », ajoute la CNUCED.

Au final, l’augmentation des droits de douane sur ces produits, malgrĂ© les possibilitĂ©s d’augmenter les recettes, risque d’entraĂźner une hausse des prix pour les consommateurs amĂ©ricains.

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Le Japon va renforcer le yen pour stimuler la compĂ©titivitĂ© de l’industrie

Le Japon doit renforcer le yen pour stimuler la compĂ©titivitĂ© de l’industrie nationale. Car la faiblesse de la monnaie a augmentĂ© le coĂ»t de la vie pour les mĂ©nages japonais. C’est ce qu’a dĂ©clarĂ©, dimanche 13 avril 2025, le principal planificateur politique du parti au pouvoir.

Avant le dĂ©but des nĂ©gociations commerciales avec les États-Unis, Itsunori Onodera, prĂ©sident du Conseil politique du Parti libĂ©ral-dĂ©mocrate, a Ă©galement dĂ©clarĂ© que le Japon ne devrait pas procĂ©der Ă  des ventes massives de ses avoirs en titres du TrĂ©sor amĂ©ricain. Lesquels reprĂ©sentent le montant le plus Ă©levĂ© de tous les pays hors des États-Unis, en reprĂ©sailles aux tarifs douaniers imposĂ©s par le prĂ©sident Donald Trump.

« En tant qu’alliĂ© des États-Unis, le gouvernement ne devrait pas envisager d’utiliser dĂ©libĂ©rĂ©ment les titres qu’il dĂ©tient contre les États-Unis », a dĂ©clarĂ© Onodera sur la chaĂźne publique NHK. Tout en rejetant la suggestion d’un dĂ©putĂ© de l’opposition selon laquelle Tokyo utiliserait ses vastes avoirs en dette publique amĂ©ricaine comme monnaie d’échange dans les nĂ©gociations commerciales bilatĂ©rales.

En affirmant que la faiblesse du yen est responsable de l’accĂ©lĂ©ration de l’inflation, M. Onodera a envoyĂ© le message que le gouvernement japonais considĂšre la tendance Ă  la baisse du yen, plutĂŽt que sa rĂ©cente reprise, comme le plus gros problĂšme pour l’économie.

« La faiblesse du yen est l’un des facteurs qui ont poussĂ© les prix Ă  la hausse », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Si le yen se renforce, les entreprises japonaises se renforceront Ă©galement ».

Par ailleurs, les nĂ©gociations commerciales entre les États-Unis et le Japon dĂ©butent cette semaine. Et elles devraient inclure la question Ă©pineuse de la politique monĂ©taire. Certains responsables affirmant que Washington demandera Ă  Tokyo de renforcer le yen.

La lenteur avec laquelle la Banque du Japon relĂšve ses taux d’intĂ©rĂȘt Ă  partir de niveaux extrĂȘmement bas pourrait Ă©galement ĂȘtre une cible pour les nĂ©gociateurs amĂ©ricains, ont indiquĂ© des sources Ă  Reuters.

La négociatrice commerciale de Tokyo et ministre du Soutien économique, Rosie Akazawa, rencontrera jeudi 17 avril le secrétaire américain au Trésor, Chuck Bessant.

Le Japon a toujours essayĂ© d’empĂȘcher une trop forte apprĂ©ciation de sa monnaie, car un yen fort nuirait Ă  son Ă©conomie dĂ©pendante des exportations. Mais ces derniĂšres annĂ©es, alors que la Banque du Japon a poursuivi sa politique monĂ©taire ultra-accommodante et que la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale a augmentĂ© les taux d’intĂ©rĂȘt amĂ©ricains, le yen est tombĂ© Ă  son plus bas niveau depuis trois dĂ©cennies.

Ainsi, Tokyo est intervenu pour augmenter le taux de change du yen en 2022 et Ă  nouveau l’annĂ©e derniĂšre. Et ce, lorsque le taux de change du dollar Ă©tait passĂ© Ă  prĂšs de 160 yens. La monnaie japonaise a rĂ©cemment progressĂ© dans un contexte de forte baisse du dollar, qui est tombĂ© Ă  142,895 yens vendredi, son plus bas niveau depuis septembre dernier.

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Gitex Africa 2025 : la tech africaine se donne rendez-vous Ă  Marrakech

Le Gitex Africa revient pour une 3Ăšme Ă©dition dans la ville marocaine de Marrakech; et ce, du 14 au 16 avril. L’occasion pour tout un continent de montrer son potentiel en matiĂšre d’innovation, comme le rapporte le site maddyness.com.

NaguĂšre dĂ©crite comme le « continent de demain » par moult observateurs et autres spĂ©cialistes, l’Afrique est dĂ©sormais en conversion de ce “contient de demain“ en « continent d’aujourd’hui et du futur».

On doit cette concrĂ©tisation Ă  l’évolution technologique, dans ses diffĂ©rents aspects. Ainsi, « ce qui Ă©tait formulĂ© comme un vƓu il y a encore quelques annĂ©es, commence Ă  se concrĂ©tiser en une ambition bel et bien rĂ©elle grĂące Ă  la vitalitĂ© croissante de l’écosystĂšme tech en Afrique Â», Ă©crit maddyness.com.

En tout cas, pour relever les nombreux dĂ©fis qui s’imposent aux pays africains, il n’y a pas d’autres solutions qu’en se servant et dĂ©veloppant les nouvelles technologies considĂ©rĂ©es comme « un levier Ă  la force de frappe colossale afin de faire entrer le continent dans une nouvelle dimension Â».

C’est du reste dans cette optique qu’ont vu le jour de nombreuses startups dans des domaines clĂ©s, entre autres l’e-commerce, l’inclusion financiĂšre, la souverainetĂ© agroalimentaire ou encore la santĂ©; mais aussi une chaĂźne de financement qui se met en ordre de bataille. C’est ce qui a permis Ă  l’écosystĂšme tech africain de se structurer et aborder dĂ©sormais l’avenir avec optimisme.

Preuve de l’importance de cette chaĂźne de financement, de 2013 Ă  2023, pas moins de 20 milliards de dollars ont Ă©tĂ© investis sur le marchĂ© du capital-risque africain, dont 68 % rien que sur les trois derniĂšres annĂ©es de cette dĂ©cennie d’investissements, nous apprend-on.

Maroc, un hub d’ouverture pour l’Afrique

Au vu donc des dĂ©fis Ă©minemment colossaux qui se dressent devant eux, les pays du continent tentent d’accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement de la tech africaine. Et des Ă©vĂ©nements comme le Gitex Africa ont vu le jour dans l’objectif de « faire rayonner l’écosystĂšme continental Ă  l’échelle mondiale Â».

En effet, « lancĂ©e en 2023, cette dĂ©clinaison nord-africaine du mĂ©ga-salon dubaĂŻote a vocation Ă  faire du Maroc un Ă©picentre africain de l’innovation ». D’ailleurs, la directrice du dĂ©veloppement Export chez Bpifrance, Marie-Albane Prieur, Ă  l’occasion d’un petit-dĂ©jeuner organisĂ© par Frenchfounders sur les opportunitĂ©s qui existent en Afrique pour les entrepreneurs français, affirmait que « le Maroc est un hub d’ouverture pour l’ensemble de l’Afrique ».

Cependant, attention Ă  l’excĂšs d’orgueil, met en garde Christian Byron, Head of Business Operations Markets Afrique, Moyen-Orient et AmĂ©rique latine chez Unilever, qui appelle Ă  « arrĂȘter de penser que l’Europe va sauver l’Afrique. Les Chinois et les Sud-AmĂ©ricains sont lĂ  », lors de ce mĂȘme rendez-vous du rĂ©seau business francophone, rapporte la mĂȘme source.

Marie-Albane Prieur abonde dans le mĂȘme sens : Â« Il y a un risque d’arrogance Ă  croire qu’on nous attend alors qu’on ne nous attend absolument pas. On peut aussi citer la Turquie et le Royaume-Uni qui sont prĂ©sents. Il y a des opportunitĂ©s, mais il faut ĂȘtre conscient et prĂ©parĂ©. Il ne faut pas croire que c’est facile juste parce qu’on a la mĂȘme langue. Et puis il faut avoir en tĂȘte que toutes les voies commerciales sont en train de se redessiner dans le contexte actuel ».

Rayonner au-delĂ  du Maroc

De son cĂŽtĂ©, le Royaume chĂ©rifien compte bien capitaliser sur le Gitex Africa pour rayonner au-delĂ  de ses frontiĂšres nationales et continentales. Pour ce faire, il mise entre autres sur l’intelligence artificielle, ce qui explique du reste le figure parmi les fondateurs de «Curent AI» – une coalition internationale qui vise Ă  mobiliser 2,5 milliards de dollars sur cinq ans pour financer des projets d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral dans l’IA.

De ce fait, l’IA sera mangĂ©e Ă  toutes les sauces lors du Gitex Africa 2025 de Marrakech. Selon les organisateurs dudit Salon, « 40 % des entreprises prĂ©sentes proposent des solutions liĂ©es Ă  l’IA Â».

Et cĂŽtĂ© visiteurs, cette 3Ăšme Ă©dition du Gitex Africa dans la ville ocre s’attend Ă  45 000 visiteurs venant de 130 pays – ils Ă©taient 32 000 lors de la premiĂšre Ă©dition. En outre, quelque 350 investisseurs seront de la partie, dont 50 % sont des acteurs internationaux et un quart d’entre eux qui vont dĂ©couvrir le Maroc pour la premiĂšre fois.

On citre entre autres Ben Marrel (co-fondateur et CEO de Breega). C’est un fonds français qui a lancĂ© en 2024 un vĂ©hicule d’investissement de 74 millions d’euros en vue de soutenir des startups africaines en prĂ©-amorçage et en amorçage. « Les principaux Ă©cosystĂšmes visĂ©s sont : le Nigeria, l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Kenya, mais aussi des pays d’Afrique francophone comme le SĂ©nĂ©gal, la CĂŽte d’Ivoire, le Cameroun et le Maroc bien entendu ».

Partech, un autre fonds français, avait dĂ©gainĂ© lui aussi, dĂšs 2018, une cagnotte de 125 millions d’euros, avant d’en mettre un autre sur orbite de 245 millions en 2023.

Outre des fonds, d’autres pĂ©pites et jeunes pousses françaises seront prĂ©sentes Ă  Marrakech, parmi lesquelles « OVHcloud qui aura sĂ»rement Ă  cƓur d’élargir ses parts de marchĂ© en dehors de l’Europe et de l’AmĂ©rique du Nord Â».

Gitex Africa Nigeria?

Plusieurs startups marocaines seront également de la partie lors de ce Gitex Africa.

Autre annonce importante, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour le Royaume : une autre dĂ©clinaison du Gitex verra le jour en septembre prochain au Nigeria. « Une maniĂšre de crĂ©er de l’émulation d’un bout Ă  l’autre du continent africain Â».

Malheureusement, aucune information ne circule quant à la présence de startups tunisiennes au Gitex Africa 2025 à Marrakech.

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Un GPS trompeur ! 

MĂȘme BMW arrive parfois Ă  ĂȘtre « non performante Â» par son GPS. On vous explique tout.

Ce couple se souviendra trĂšs longtemps de cette journĂ©e du vendredi 11 avril 2025. Le site radiolac.ch raconte une histoire insolite Ă  propos d’un GPS dĂ©fectueux qui fait froid dans le dos, mais, heureusement, qui s’est bien terminĂ©e.
« Un couple miraculĂ© aprĂšs avoir traversĂ© un pont en construction Ă  cause d’une dĂ©fectuositĂ©. Leur BMW a fait un vol planĂ© avant de retomber indemne Â».
L’épouse, une certaine Carole, en a profitĂ© « pour partager ses propres mĂ©saventures avec les  anomalies, soulignant l’importance de rester vigilant et de ne pas suivre aveuglĂ©ment les indications technologiques Â».
MoralitĂ© : mĂȘme BMW peut embarquer des outils dĂ©fectueux. Alors, la confiance n’exclut pas le contrĂŽle, nous conseille une sagesse française.

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