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Première édition du Forum pour la promotion de l’artisanat et de l’entrepreneuriat pour les personnes en situation de handicap

La première édition du Forum pour la promotion de l’artisanat et de l’entrepreneuriat pour les personnes en situation de handicap a démarré aujourd’hui mercredi. Ce forum se tient pour la première fois en Tunisie.

La directrice générale de l’Office national de l’artisanat, Leïla Msallati, a expliqué à cette occasion que ce forum s’inscrit dans le cadre d’une initiative pionnière pour promouvoir l’artisanat et l’entrepreneuriat chez les artisans en situation de handicap, ainsi que dans le cadre de la mise en œuvre d’un accord de partenariat signé entre l’Office national de l’artisanat et la start-up “Handisaccess International”, spécialisée dans l’inclusion professionnelle des personnes handicapées.

Elle a précisé que cet accord vise à renforcer la coopération entre l’Office et cette start-up à travers l’intégration des artisans handicapés dans une initiative destinée à valoriser les métiers manuels, à soutenir les personnes en situation de handicap dans l’amélioration de la qualité de leurs produits, le développement de leurs compétences et l’aide à la commercialisation de leurs produits artisanaux aux niveaux national et international.

Elle a souligné que ce forum représente une opportunité importante pour organiser des rencontres professionnelles avec des représentants et responsables des achats de différentes structures publiques, privées, ainsi que des institutions bancaires et financières, dans le cadre de la responsabilité sociétale. Elle a exprimé l’espoir de voir cette rencontre se transformer en un soutien réel et durable à ces artisans en situation de handicap, afin de les aider à développer leurs activités et à mieux s’intégrer dans la dynamique économique.

De son côté, Najeh Chérif, fondateur de la société “Handisaccess International” (lui-même porteur de handicap), a indiqué que l’organisation de ce forum, qui se tient pour la première fois en Tunisie en partenariat avec l’Office national de l’artisanat et le Centre international de la promotion des personnes handicapées, s’inscrit dans la concrétisation de la loi relative à l’intégration des personnes handicapées. Cette loi autorise les entreprises à acheter, promouvoir et commercialiser les produits artisanaux de cette catégorie de personnes, objectif principal de ce forum.

Il a précisé qu’un espace d’exposition a été aménagé dans le cadre du forum, réunissant plus de 50 artisans aux besoins spécifiques, leur permettant de présenter leurs produits et leurs innovations. Il estime que ce forum offrira aux participants en situation de handicap l’occasion d’exposer au grand public leurs créations.

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Séance d’audition de la Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat, vendredi 18 avril

D’après le site de l’ARP, la Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat organise une séance d’audition le vendredi 18 avril 2025. Et ce, afin d’examiner la conjoncture actuelle du secteur touristique en Tunisie.

La Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat tiendra une séance le vendredi 18 avril 2025, à 14h00 dans la salle n°4 pour auditionner :
  • La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH);

  • La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV).

Et l’audition portera sur les thèmes suivants :

  • L’état actuel du secteur touristique en Tunisie;

  • Les problématiques communes relatives aux services d’hébergement et au transport touristique.

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Drame à Mezzouna : le FTDES appelle à un plan de sauvetage urgent pour les écoles publiques

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a appelé, ce mardi, à la mise en place d’un plan de sauvetage urgent pour les écoles et lycées publics.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle suite à l’effondrement, hier lundi, du mur d’un lycée secondaire à Mezzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid) et le décès de trois élèves au baccalauréat, le FTDES souligne que ce plan devrait inclure un inventaire complet des établissements scolaires en péril.

Selon le FTDES ce drame est la conséquence de l’absence d’entretien et du désengagement de l’État qui se doit de garantir toutes les conditions de sécurité dans tous les établissements scolaires sans exception.

En outre, le forum revendique l’ouverture immédiate d’une enquête sur le drame de Mezzouna pour déterminer les responsabilités administratives et pénales accusant le ministère de l’éducation d’être le premier responsable de cet accident tragique étant donné qu’il a manqué à son devoir d’entretenir le mur bien qu’il en était avisé par la société civile.

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Hyundai Tunisie célèbre l’excellence de son réseau lors de la Convention 2025

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel des véhicules Hyundai en Tunisie et leader des ventes automobiles en 2024, a réuni ses partenaires lors de la Convention Réseau 2025, qui s’est tenue ce vendredi 11 avril à l’Hôtel Sindbad à Hammamet. Cet événement annuel est l’occasion pour l’entreprise de passer en revue les résultats de l’année précédente, tout en honorant les agences les plus performantes dans divers domaines clés du réseau.

Sous le slogan « Notre réseau, une signature d’exception, unis pour la performance », cette convention a permis de récompenser les meilleures performances de l’année 2024 dans des catégories telles que les ventes, le service après-vente, l’effort marketing et l’implémentation des normes. Un moment clé de cette rencontre a été la remise de prix à ceux qui se sont distingués par leur professionnalisme, leur engagement et leur excellence.

Hyundai reste en tête des ventes en 2024

Grâce à un réseau solide et une équipe dédiée, Hyundai Tunisie a une nouvelle fois marqué l’année 2024 avec des résultats de vente exceptionnels, consolidant ainsi sa position de leader sur le marché automobile tunisien. L’année écoulée a été marquée par un élargissement de la gamme et une une attitude intransigeante envers les clients. Alpha Hyundai Motor reste fidèle à son engagement d’offrir des véhicules de haute qualité, alliant fiabilité et innovation.

Distinctions 2024 : Célébration des meilleures performances

La Convention Réseau 2025 a permis de récompenser les agences qui se sont particulièrement distinguées. Parmi les prix remis, on retrouve :

  • Meilleure performance vente VN 2024 : Zeno Auto – Djerba
  • Meilleure performance vente Premium 2024 : 3S Motors – Sousse
  • Meilleure progression vente VN 2024 : Rania Auto – Gabes
  • Meilleure activité pièces de rechange 2024 : Elite Car – La Charguia&3S Motors – Sousse
  • Meilleure satisfaction clients VN 2024 : Horizon Cars – Sousse, Auto Self – Sfax, Sud Auto Service – Sfax
  • Meilleur effort marketing 2024 : 3S Motors – Sousse&Auto Pro – Nabeul
  • Meilleur partenariat 2024 : Hyundai Car Service – Ben Arous&Elite Car – La Charguia
  • Meilleure implémentation GDSI 2024 : Auto Pro – Nabeul&Zeno Auto – Djerba
  • Meilleur effort de garantie 2024 : Le Grand Garage – Mnihla&Car Master Services – Riadh Al Andalous
  • Trophée de bienvenue dans la famille Hyundai : Rania Auto – Gabes&Auto Passion – Bizerte

 

 Récompenses TotalEnergies : Un partenariat renforcé

TotalEnergies a également pris part à la célébration, en récompensant les partenaires qui se sont distingués par leur engagement exceptionnel. Le prix du meilleur partenaire 2024 a été décerné à :

  • Le Grand Garage – Mnihla
  • Auto Self – SfaxSource : communiqué

 

 

Lors de cet événement, M. Mehdi Mahjoub, Directeur Général d’Alpha Hyundai Motor, a déclaré :

« Nous sommes fiers de célébrer cette année exceptionnelle avec nos partenaires, qui jouent un rôle essentiel dans notre réussite continue. Hyundai Tunisie n’est pas seulement un leader du marché, c’est un réseau de partenaires unis par la même ambition de servir nos clients avec excellence. Nous continuerons à investir dans nos agences et à développer nos services pour offrir à nos clients une expérience irréprochable. Grâce à notre garantie de 5 ans et notre présence dans 20 régions, nous sommes plus que jamais déterminés à maintenir notre position de leader et à faire face aux challenges de demain. »

 

Alpha Hyundai Mot͏or a une fois de plus triomphé le marché en termes de service client, ayant été élueService Clients de l’année pour la 4ème année d’affilée. Un signe de l’engagementcontinud’Alpha Hyundaipouroffrir à ses clients une expérience spéciale et unique.

 

Avec 20 agences réparties sur l’ensemble des régions tunisiennes, Alpha Hyundai Motor s’assure de répondre à la demande de ses clients où qu’ils se trouvent. De plus, avec sa garantie de 5 ans, Hyundai offre à ses clients une sérénité incomparable, prouvant une fois de plus la fiabilité de ses produits.

 

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Chekib Regaieg est le nouveau PDG de la SNCFT

Chekib Regaieg vient d’être nommé président-directeur général de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) en remplacement de Taoufik Boufaied. Et ce, par décret n° 2025-191 du 10 avril 2025 publié lundi 14 avril 2025 au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Ingénieur général en génie électrique, M. Regaieg occupait le poste d’administrateur délégué à la Société des Travaux Ferroviaires (SOTRAFER), filiale de la SNCFT, depuis février 2025.

Il fut également directeur du développement de la maintenance au sein de la SNCFT.

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Expo 2025 Osaka : la Tunisie dévoile son pavillon “Résonance”, hommage à l’innovation et à l’identité nationale

La Tunisie a inauguré, dimanche, son pavillon à l’Exposition Universelle «Expo 2025 Osaka», qui devrait accueillir, du 13 avril au 13 octobre 2025, plus de 30 millions de visiteur sur l’île artificielle de Yumeshima à Osaka, dans la région du Kansai au Japon, sous le thème «Concevoir la société du futur, Imaginer notre vie de demain ».

Ayant pour thème « Partenariat en Innovation, Sciences et Technologies – PIST », le pavillon tunisien a été inauguré en présence de l’Ambassadeur de la République tunisienne à Tokyo, Ahmed Chafra, du Commissaire général de la Tunisie à l’Expo 2025 et du Président Directeur Général du Centre de Promotion des Exportation (CEPEX), Mourad Ben Hassine, de la Directrice du pavillon, Cyrine Kanzari et des architectes du projet, Mourad Zoghlami et Mariem Chaieb Berayana.

Cette participation s’inscrit dans une longue tradition de présence tunisienne sur les grandes scènes mondiales, depuis l’Exposition de Londres en 1851 jusqu’à Dubaï 2020, a rappelé le CEPEX dans un communiqué publié dimanche.

Et d’ajouter que la Tunisie, à chaque étape, porte un message qui résume la richesse de son identité nationale et la diversité de ses influences. Aujourd’hui, au cœur de cette exposition universelle, la Tunisie dévoile une nouvelle facette de son histoire et de ses aspirations.

La Tunisie, par cette participation à l’Expo 2025 Osaka, réaffirme son rôle de pont entre les cultures, entre l’histoire et le futur. Elle ambitionne de renforcer son image économique, culturelle et touristique, en se positionnant comme une destination incontournable pour les investisseurs et partenaires internationaux.

À travers cet événement mondial, la Tunisie se livre, généreuse et audacieuse, avec l’espoir de bâtir un avenir commun plus harmonieux et prospère.

Cette vision s’articule autour de moments phares, tels que la Journée de la Femme le 12 août, célébrant le rôle et la place de la femme tunisienne dans la société et les affaires, ou encore la Journée nationale tunisienne le 13 août, où la culture tunisienne sera présentée dans toute sa splendeur, alliant tradition et innovation.

La Journée économique, le 18 août, sera un point d’orgue dans la coopération bilatérale et multilatérale avec le Japon et les pays d’Asie de l’Est, prélude à la “Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique” (TICAD 9).

La Tunisie participera également aux Semaines Thématiques, mettant en lumière des concepts tels que “Un village, un produit” (OVOP), qui illustre la vitalité de l’économie locale, et le tourisme thermal (ONSEN), à travers ses stations thermales d’une rare beauté naturelle.

Une semaine du 29 septembre au 11 octobre 2025 sera, aussi, consacrée à la présentation de la Tunisie comme destination culturelle et touristique, à travers des spectacles et des animations mettant en avant la richesse de son patrimoine.

En effet, le pavillon tunisien baptisé « Résonance », dévoile un design fusionnant l’art et la technologie, créant une expérience sensorielle inédite.

Le pavillon tunisien se déploie à travers quatre espaces sensoriels, chacun invitant le visiteur à un voyage immersif entre passé et avenir.

Le périple débute dans l’espace “Écho”, où les hologrammes des masques carthaginois prennent vie, racontant des histoires enfouies, où les images semblent se fondre dans l’élément le plus sage de la nature, l’eau.

L’exploration se poursuit dans l’espace “Élan”, un passage désertique orné de boîtes lumineuses où des récits visuels émergent du sable. Ces étoiles, qui brillent comme des guides, éclairent les chemins du voyageur, lui rappelant la beauté des commencements et des possibles.

Dans l’espace “Éveil”, la Tunisie contemporaine s’élève, vibrante et audacieuse, où la technologie et l’innovation s’entrelacent dans un hymne à la durabilité, la solidarité et la créativité. Un souffle du futur s’y fait sentir, un futur déjà présent, en marche.

Le voyage atteint son sommet dans “Essence”, le cœur battant du pavillon, où une sculpture majestueuse d’Hannibal, taillée dans une façade de verre fumée bronze cristallin, se dresse fièrement aux côtés d’une mosaïque d’un olivier – symbole de la terre nourrissante et des racines profondes.

Au centre de cet espace se trouve “El Meïda”, une table basse somptueuse en bois d’olivier, prête à recevoir ceux qui s’installent, pour contempler la beauté des détails et l’esprit de l’hospitalité tunisienne.

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Kairouan : 20 km de canalisations vétustes seront rénovés par la SONEDE d’ici octobre 2026

La Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) lance, dès le mois de mai 2025, la première phase de rénovation de son réseau de canalisations vétustes à Kairouan et dans sa périphérie, couvrant une distance totale de 20 kilomètres, notamment dans la médina et les quartiers attenants du centre-ville.

Dans une déclaration à la l’Agence TAP, lors d’une journée d’information organisée, hier vendredi au siège du gouvernorat, la cheffe par intérim du district régional de la SONEDE, Naïla Saihi, a précisé que les travaux s’étaleront sur une période de 18 mois, avec une livraison attendue pour octobre 2026.

Ce projet, dont le coût est estimé à 40 millions de dinars, s’inscrit dans le cadre du « Programme d’amélioration de la performance des réseaux d’eau », cofinancé par le gouvernement tunisien et la Banque allemande de développement (KfW), et qui concerne sept gouvernorats pour un montant global avoisinant les 220 millions de dinars.

Ce programme, qui couvre les gouvernorats de Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, Gabès, Médenine et Tataouine, vise à assurer une gestion durable et rationnelle des ressources hydriques limitées, en réduisant les pertes et les fuites d’eau au niveau des réseaux de captage et de distribution.

Il importe de rappeler que l’état de vétusté avancée des canalisations dans la médina de Kairouan a été, à maintes reprises, à l’origine de fuites d’eau, provoquant des infiltrations sous les bâtiments, en particulier les plus anciens, entraînant fissures, affaissements et, parfois, des effondrements partiels.

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Mohamed Mehdi Haloui, nouveau DG de l’ONTT

Mohamed Mehdi Haloui, architecte général, a été nommé directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), en vertu d’un décret publié vendredi 11 avril, dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

Il remplace ainsi Helmi Hassine, ingénieur en chef qui a été démis de ses fonctions, en vertu d’un autre décret publié également dans le JORT.

Avec TAP

 

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La Tunisie œuvre à améliorer la législation relative au commerce de services (Samir Abid)

 « La Tunisie œuvre à améliorer et à développer la règlementation relative au commerce des services et à définir les axes de coopération avec la Banque mondiale (BM), dans le cadre d’un programme d’action commun, pour impulser ce secteur vital », a affirmé, vendredi 11 avril, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid.

Cité dans un communiqué du département du Commerce, le ministre a souligné, lors d’une rencontre avec une délégation  de la Banque Mondiale, conduite par Alexandre Arrobbio, représentant Résident de la BM pour la Tunisie, a évoqué l’importance de l’appui et de l’expertise de la Banque mondiale, dans ce domaine stratégique, qui se présente comme l’un des principaux moteurs de développement aussi bien à l’échelle mondiale que nationale.

Ceci pourrait favoriser, selon ses dires, l’impulsion des exportations et la création de nouveaux postes d’emplois, notamment au profit des diplômés du supérieur.

Abid estime, par ailleurs, que la réunion du Conseil des services, qui s’est tenue récemment, est un mécanisme de dialogue entre les secteurs public et privé visant à développer le commerce des services, promouvoir les exportations tunisiennes et faciliter la conquête de nouveaux marchés internationaux.

Pour leur part, les représentants de la BM ont fait part de la disposition de l’institution mondiale à soutenir la Tunisie en vue de réussir à développer le secteur des services, d’autant plus que le pays regorge de ressources humaines qualifiées.

Avec TAP

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Mémorandum d’entente entre la Tunisie et l’UNOPS

Un mémorandum d’entente a été signé, vendredi 11 avril 2025, entre le ministère de l’Equipement et de l’Habitat et le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS).

D’après un communiqué du département de l’Equipement, ce mémorandum, signé par le ministre de tutelle, Slah Zouari, et la directrice du bureau de l’UNOPS pour l’Afrique du Nord, Nathalie Angibeau, représente un cadre global de coopération entre le ministère de l’Equipement et de l’Habitat et l’UNOPS.

Ce cadre couvre le renforcement des capacités et de la formation, l’appui technique et l’accompagnement durant tout le cycle de vie des projets dans les différents domaines de compétences du ministère, à travers le suivi et la mise en œuvre des plans de développement et du budget, la conception, la mise en œuvre et le suivi des projets et programmes, l’amélioration des indicateurs de qualité et la mise en place d’approches innovantes dans le domaine de la construction et des travaux publics.

Il couvre également la planification, les études, la mise en œuvre et le suivi des travaux liés aux bâtiments civils, aux ponts et chaussées, à la protection des villes contre les inondations….

Ce mémorandum permettra au ministère de bénéficier des mécanismes d’appui de l’UNOPS pour la mobilisation des financements nécessaires à la réalisation de projets.

Parmi ces projets, le ministère énumère la création d’un programme « Incubateur de futurs dirigeants » pour le ministère de l’Equipement et de l’Habitat, la réhabilitation du Centre des sciences de l’ingénieur et la numérisation de sa bibliothèque, la réhabilitation du Centre d’essais et des techniques de la construction, la mise en œuvre du projet de création d’une académie de l’infrastructure sous l’égide du ministère de l’Equipement et de l’Habitat.

Avec TAP

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Plus de 2 millions de paiements électroniques enregistrés en 2024

La Commission d’organisation et de développement de l’administration, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption a auditionné, jeudi 10 avril, des représentants du ministère du Commerce autour du projet de loi n°42/2024, relatif à la vente en ligne à travers les sites web et les réseaux sociaux.

S’exprimant à cette occasion, la cheffe de cabinet du ministre du Commerce et du Développement des exportations a fait état de l’essor du commerce électronique en Tunisie au cours de ces dernières années.

Selon elle, 2,2 millions de paiements électroniques ont été enregistrés en 2024. Ce qui correspond à une hausse de 13,4 % par rapport à 2023, signalant que 1 126 sites web assurent le paiement en ligne.

Toutefois, la responsable a fait savoir que plusieurs plaintes de la part des consommateurs (86 depuis le début de l’année 2025) ont mis en lumière des problèmes récurrents comme la non-conformité des produits, l’absence de garanties ou de preuves d’achat.

De ce fait, elle indique qu’en dépit de l’existence d’un cadre législatif (notamment les lois de 1998 et 2000), des défis persistent sur les plans du contrôle, de la traçabilité des vendeurs en ligne et des sociétés de livraison.

Plusieurs mesures ont été prises, comme la création d’un comité national du e-commerce et l’affichage d’une marque de confiance pour les sites de vente en ligne, a-t-elle fait savoir.

Avec TAP

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Monastir : Workshop sur les démarches d’obtention d’un permis moto

La maison des jeunes de Jemmal à Monastir a abrité, mercredi 10 avril, un workshop sur les démarches d’obtention du permis de conduire des motos légères et moyennes (catégorie AA) et de souscription à une assurance moto.

Ce workshop s’inscrit dans le cadre de sessions de formation organisées, périodiquement, par le bureau de l’Observatoire nationale de la sécurité routière (ONSR) au centre-est (Monastir, Mahdia et Sousse),

L’objectif est de sensibiliser les candidats désirant conduire des motos légères et moyennes, de moins de 125 m3, à l’importance de passer un permis de conduire de catégorie AA conformément au décret 510 du 18 juin 2021, mis entrée en vigueur en 2024.

Avec TAP

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La Tunisie à l’honneur au Salon Antibes Art Fair 2025 : artisanat et design à l’avant-garde

La Tunisie sera à l’honneur lors de la 53 édition du Salon “Antibes Art Fair”, un événement consacré à l’art, au design et à l’artisanat, qui se déroulera du 12 au 21 avril courant, à Antibes, en France.

Cette participation est organisée par l’Office de Tourisme d’Antibes, en partenariat avec l’Office National de l’artisanat Tunisien et l’organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) , dans le cadre du projet Creative Tunisia, une initiative du programme européen Tounes Wijhetouna, financée par l’Union européenne en Tunisie et l’Agence italienne de coopération au développement (AICS).

À cette occasion, la Tunisie présentera une exposition exclusive de 15 collections, reflet d’une collaboration inédite entre design contemporain et savoir-faire artisanal tunisien, indique Creative Tunisia qui soutient la participation de la Tunisie.

Le salon Antibes Art Fair est considéré comme un rendez-vous majeur en Europe, de par sa fréquentation et la qualité des œuvres présentées par les 90 exposants, français et étrangers, sélectionnés lors de chaque édition. Chaque année, il accueille plus de 20 000 amateurs et collectionneurs d’œuvres d’art.

Composante du programme européen Tounes Wijhetouna, Creative Tunisia est un projet de renforcement des chaînes de valeurs de l’artisanat et du design en Tunisie qui vise à soutenir la compétitivité du secteur de l’artisanat et du design, afin d’assurer une montée en gamme des produits et l’accès aux marchés nationaux et internationaux.

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Le Conseil national des services examine des stratégies pour développer les exportations tunisiennes

Le ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid, a appelé à conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes, les structures administratives et professionnelles à exporter des services à forte valeur ajoutée et renforcer le positionnement des produits tunisiens sur le marché intérieur et international.

Lors des travaux de la treizième édition du Conseil national des services, tenue mardi, à Tunis, Abid a recommandé de prendre des décisions traduisant les principales orientations du pays et répondant à diverses attentes, selon les données publiées par le ministère à la suite de la réunion.

Le Conseil national des services (CNS) a été créé en tant que conseil consultatif auprès du ministère chargé du commerce en vertu du décret n° 417 du 16 février 2009. Le Conseil examine la réalité du secteur des services, diagnostique les évolutions internes et externes, contribue à l’élaboration des orientations politiques nationales dans le domaine du développement sectoriel, de la libéralisation, du développement des exportations et propose des réformes et des procédures pour développer la performance du secteur dans les différentes branches, notamment, le développement du cadre législatif et réglementaire, la réhabilitation du secteur, l’amélioration des systèmes de qualité, la facilitation de la reconnaissance mutuelle des certificats et des compétences, ainsi que la contribution à l’établissement d’un système statistique sur les indicateurs du développement du secteur, le suivi des programmes de réhabilitation du secteur des services dans ses différentes branches, et toutes les tâches relevant du cadre mandaté par le président du Conseil.

Au cours de la réunion, le ministre du Commerce a souligné l’importance du rôle joué par le Conseil national des services dans l’examen et le rapprochement des points de vue sur le secteur des services en tant que moteur pour le développement des exportations et l’exploration des marchés mondiaux, outre la discussion des différentes orientations stratégiques pour développer la performance du secteur, selon le communiqué du Ministère.

Les membres du Conseil ont présenté au ministre un certain nombre de propositions visant à développer le positionnement stratégique du secteur des services dans l’économie nationale et sa forte valeur ajoutée au niveau de la promotion de l’exportation et à améliorer sa compétitivité, ainsi que la proposition des études et des activités nécessitant une assistance technique qui pourraient être incluses dans la coopération technique, selon la même source.

La réunion a également permis d’examiner les documents de travail sur les mécanismes de soutien aux exportations de services et les exigences de transparence pour faciliter le commerce des services à la lumière des négociations avec l’OMC et du niveau d’avancement des négociations sur la libéralisation des services dans le cadre des deux conventions “COMESA” et “ZLECAF et la révision de la législation sur la réglementation des services d’agents immobiliers

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Manouba : 60% d’avancement pour le collège Borj Toumi, un projet clé pour l’éducation à El Battan

Les travaux de construction du collège Borj Toumi à El Battan ont atteint un taux d’avancement de 60%.

Ce projet, dont le coût s’élève à 2,5 millions de dinars, vient consolider le système éducatif dans la région qui a connu récemment l’aménagement de nouveaux établissements scolaires.

Parmi ces institutions, figure notamment le complexe scolaire pilote de Mornag qui comprend plusieurs établissements scolaires dont certains sont entrés en exploitation depuis mars dernier.

Ce projet, unique en son genre dans la région, s’étend sur une superficie de 3 ha et est composé en particulier d’une école primaire (1,2 million de dinars), d’un collège (6 millions de dinars) et d’un lycée (5 millions de dinars), a indiqué à l’Agence TAP, le directeur adjoint de la construction, de l’équipement et de la maintenance au commissariat régional de l’éducation à Manouba, Mohamed Ali Bouthraa.

Le complexe renferme également d’autres composantes dont 7 terrains de sport, des salles spécialisées, des bibliothèques et un espace socioculturel, a-t-il ajouté, rappelant que le projet s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation des établissements scolaires en Tunisie, financé conjointement par la Banque européenne d’investissement, la Banque allemande de développement et l’Union européenne.

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Mohamed Ali Nafti plaide pour des services consulaires de qualité pour la diaspora tunisienne

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a inauguré, mardi, les Journées d’étude consulaires, organisées à distance au profit de l’ensemble des missions diplomatiques et consulaires tunisiennes à l’étranger.

Le ministre a souligné que le lancement de ces journées, organisées en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, visant à améliorer la qualité des services consulaires fournis aux Tunisiens résidant à l’étranger, et à garantir leur retour, pendant les vacances d’été, dans les meilleures conditions de sécurité et de confort, selon un communiqué publié par le département.

Il a, à cette occasion, salué la coordination continue entre les différentes structures de l’État, en ce concerne notamment les documents de voyage, de manière à permettre une réactivité rapide face aux besoins des citoyens tunisiens à l’étranger, mais aussi des ressortissants étrangers sollicitant des visas.

Le ministre a appelé les chefs de missions diplomatiques et consulaires à redoubler d’efforts pour offrir des services de qualité à la communauté tunisienne et à veiller à son encadrement, saluant au passage leur engagement constant pour défendre les intérêts de la Tunisie et de ses ressortissants à travers le monde.

La première journée d’étude a permis de tenir un dialogue interactif constructif entre les représentants du ministère de l’Intérieur et les chefs des missions diplomatiques et consulaires, en présence de cadres du ministère. Ce dialogue a porté sur les moyens de surmonter les difficultés existantes et a abouti à des recommandations pratiques, ajoute la même source.

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Changement climatique, IA, cyberrisques : l’assurance à l’épreuve des mutations mondiales

À l’occasion de la conférence « Nouveaux risques, nouveaux outils » organisée par l’ESPAF Business School le 8 avril 2025 à Tunis, quatre experts de renom ont dressé un état des lieux sans concession des défis qui bouleversent le secteur assurantiel. Entre risques systémiques, révolution numérique et impératifs éthiques, une certitude émerge : l’assurance vit sa plus grande mutation depuis sa création.

En introduction à cette conférence, Serge Degallaix, diplomate et expert en développement international, a posé le cadre des débats en identifiant trois défis majeurs pour le secteur assurantiel face aux nouveaux risques. Le modérateur a d’abord souligné la nature changeante des risques contemporains, devenus « presque systémiques, parfois systémiques », plus fréquents et plus difficiles à quantifier. Cette complexité croissante nécessite selon lui l’adoption de nouveaux outils, notamment technologiques, avec une mention particulière pour l’intelligence artificielle comme moyen d’améliorer la quantification des risques et l’adaptation des tarifs.

Degallaix a ensuite évoqué la nécessaire évolution des produits d’assurance, devant s’adapter à ces nouveaux risques, ainsi qu’une transformation de la relation assureur-assuré. Face à des risques systémiques, il a noté la difficulté de calculer des primes acceptables, avec le danger que les assurés préfèrent assumer le risque plutôt que de payer des cotisations trop élevées.

Enfin, le modérateur a insisté sur l’importance d’une nouvelle approche collaborative impliquant tous les acteurs du secteur, depuis l’accueil client jusqu’aux travaux des actuaires. Cette transformation implique selon lui une adaptation des compétences, illustrée par les chiffres du marché français : un secteur employant 300 000 personnes avec un taux de renouvellement important (13% des effectifs).

 

Face à des risques systémiques, il a noté la difficulté de calculer des primes acceptables, avec le danger que les assurés préfèrent assumer le risque plutôt que de payer des cotisations trop élevées.

 

Cette introduction a ainsi dressé un panorama complet des enjeux, mettant en lumière l’interdépendance entre nouveaux risques, outils innovants et adaptation des ressources humaines, tout en préparant le terrain pour les interventions suivantes.

L’obsolescence des modèles traditionnels face aux risques systémiques

Stéphane Loisel, Professeur au CNAM et titulaire de la chaire Actuariat et Science du Risque, a développé une analyse approfondie de la transformation radicale du paysage des risques et de la pratique actuarielle au cours des vingt-cinq dernières années. Son exposé a mis en lumière l’obsolescence progressive des modèles traditionnels face à l’émergence de risques complexes et interconnectés, tout en détaillant les innovations méthodologiques et technologiques qui permettent à la profession de relever ces nouveaux défis.

Le constat initial porte sur la rupture fondamentale avec le paradigme statistique historique. Alors que les actuaires évoluaient autrefois dans un univers considéré comme stationnaire, où les risques individuels présentaient une certaine indépendance et stabilité, le contexte actuel se caractérise par une imbrication croissante des aléas et une aggravation systémique des menaces.

Le changement climatique apparaît comme le facteur le plus structurant de cette transformation, modifiant simultanément la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles. Un séisme d’une magnitude identique à celui d’il y a un demi-siècle aurait aujourd’hui des conséquences bien plus graves en raison de l’élévation du niveau des mers et de l’urbanisation croissante des zones côtières.  Cette dynamique se retrouve dans l’ensemble des périls naturels, des incendies de forêt aux inondations, où les modèles de prévision historiques montrent leurs limites.

 

Un séisme d’une magnitude identique à celui d’il y a un demi-siècle aurait aujourd’hui des conséquences bien plus graves en raison de l’élévation du niveau des mers et de l’urbanisation croissante des zones côtières.

 

La digitalisation globale et l’instabilité géopolitique contemporaine viennent complexifier ce tableau déjà préoccupant. Les cyberattaques, de plus en plus sophistiquées et parfois instrumentalisées par des acteurs étatiques, créent des vulnérabilités systémiques capables de provoquer des cascades de crises financières à l’échelle mondiale. Loisel a particulièrement insisté sur l’illusion de diversification des risques sur les marchés financiers, où les corrélations entre places boursières se renforcent lors des crises, réduisant à néant les stratégies traditionnelles de répartition du risque. Cette interconnexion croissante des aléas rend obsolètes les anciens modèles de corrélation et nécessite une refonte complète des outils d’analyse.

Face à ces défis sans précédent, la profession actuarielle connaît une révolution méthodologique et technologique profonde. L’utilisation de données satellitaires permet désormais de détecter des mouvements de terrain infimes, de l’ordre de 2 millimètres, offrant des possibilités inédites d’anticipation des sinistres liés au retrait-gonflement des argiles. Le machine learning révolutionne l’analyse des risques en intégrant des variables jusqu’alors négligées, comme la position exacte des arbres dans un jardin ou la composition géologique précise d’un terrain. La migration des outils actuariels vers Python, facilitée par les capacités de l’IA générative, transforme radicalement les pratiques de codage et de modélisation. Ces avancées permettent le développement de modèles prédictifs hybrides combinant données traditionnelles et nouvelles sources d’information pour une évaluation plus fine des expositions.

 

La migration des outils actuariels vers Python, facilitée par les capacités de l’IA générative, transforme radicalement les pratiques de codage et de modélisation.

 

Cette transformation technologique s’accompagne d’une mutation profonde de l’identité professionnelle des actuaires. La complexité des nouveaux risques impose une collaboration inédite avec des experts d’autres disciplines – géographes, spécialistes en cybersécurité, chercheurs en santé publique – brisant les silos traditionnels de la profession. Le CNAM a adapté son offre de formation en créant des micro-certificats modulaires sur les sujets émergents, permettant aux professionnels en activité d’acquérir des compétences ciblées en changement climatique, cybersécurité ou finance durable. Cette évolution répond à la nécessité de formations continues adaptées à un environnement en mutation rapide.

Les nouveaux outils et méthodes soulèvent cependant des enjeux éthiques majeurs. La segmentation toujours plus fine des risques, permise par l’analyse massive de données et l’IA, pourrait conduire à une exclusion des populations les plus vulnérables du système assurantiel. Loisel a insisté sur l’impérieuse nécessité de préserver les principes fondamentaux de mutualisation tout en développant des solutions innovantes. Les systèmes de réassurance publique européens apparaissent comme une piste prometteuse pour concilier innovation technologique et solidarité assurantielle. La question de l’équité des algorithmes et de la prévention des biais discriminatoires dans les modèles d’IA constitue un autre chantier crucial pour la profession.

 

La segmentation toujours plus fine des risques, permise par l’analyse massive de données et l’IA, pourrait conduire à une exclusion des populations les plus vulnérables du système assurantiel.

 

Stéphane Loisel a souligné l’importance croissante des objectifs de développement durable dans l’évaluation des risques, marquant ainsi l’élargissement du périmètre de responsabilité des actuaires. La profession se trouve à un carrefour historique, où elle doit simultanément assimiler des révolutions technologiques majeures, adapter ses méthodes à des risques en constante évolution et préserver sa mission sociale fondamentale. Cette intervention exhaustive a magistralement démontré comment le métier d’actuaire, tout en conservant ses fondements scientifiques, se réinvente profondément pour répondre aux défis complexes du XXIe siècle.

Le risque comme moteur d’innovation et de progrès

Anis Matoussi, directeur de l’Institut du Risque et de l’Assurance (IRA) et de l’École d’Actuariat du Mans, a présenté une analyse approfondie des transformations majeures affectant le secteur de l’assurance face à l’émergence de risques complexes. Son intervention a mis en lumière les défis actuels tout en esquissant des pistes d’adaptation pour la profession actuarielle. Le directeur a initié son propos par une réflexion sur la nature même du concept de risque, traditionnellement perçu comme une variable négative à couvrir. Il a suggéré une approche plus nuancée, envisageant le risque comme un potentiel moteur d’innovation et de progrès.

Cette perspective se heurte cependant aux caractéristiques des risques systémiques contemporains, particulièrement ceux liés au changement climatique, aux tensions géopolitiques et à la désinformation. Ce dernier point a fait l’objet d’une attention particulière, Matoussi rappelant que les fake news ont été classées comme premier risque mondial lors du Forum de Davos en 2024, avec des conséquences potentiellement déstabilisatrices pour les démocraties et les marchés financiers.

 

Cette transition s’accompagne d’une remise en question du paradigme de la croissance infinie, sans pour autant rejeter l’importance d’une croissance maîtrisée dans le développement économique.

 

L’analyse s’est ensuite portée sur l’évolution des modèles économiques et assurantiels. Le conférencier a contrasté les approches traditionnelles, fondées sur des modèles mathématiques exploitant la loi des grands nombres dans un cadre relativement stable, avec les nécessités actuelles imposées par des risques difficilement mutualisables. Cette transition s’accompagne d’une remise en question du paradigme de la croissance infinie, sans pour autant rejeter l’importance d’une croissance maîtrisée dans le développement économique.

Les risques climatiques ont constitué un volet important de l’intervention. Matoussi a particulièrement insisté sur le phénomène de retrait-gonflement des argiles, responsable de dommages croissants aux habitations, illustrant ainsi les nouveaux défis techniques posés au secteur. Face à ces risques émergents, il a plaidé pour une approche combinant prévention active, information des populations et adaptation des pratiques de construction, dépassant ainsi le cadre traditionnel de la simple couverture assurantielle.

 

Anis Matoussi a insisté sur la nécessité de rompre avec l’approche traditionnelle en silos, au profit de méthodes de travail résolument pluridisciplinaires. Cette évolution implique l’intégration de compétences variées – géologie, climatologie, cybersécurité, sciences sociales – et une refonte conséquente des cursus de formation.

 

Cette réflexion a naturellement conduit à aborder la question cruciale de l’assurabilité. Le directeur a souligné l’apparition de zones géographiques et de secteurs d’activité progressivement exclus du champ de l’assurance traditionnelle, comme certaines régions du sud de la France ou des activités agricoles devenues trop risquées. Ces constats ouvrent selon lui la voie à de nouveaux modèles de collaboration entre assureurs et pouvoirs publics, notamment à travers des systèmes innovants de réassurance. La transformation des métiers de l’actuariat a fait l’objet d’un développement substantiel. Matoussi a insisté sur la nécessité de rompre avec l’approche traditionnelle en silos, au profit de méthodes de travail résolument pluridisciplinaires. Cette évolution implique l’intégration de compétences variées – géologie, climatologie, cybersécurité, sciences sociales – et une refonte conséquente des cursus de formation.

La place des nouvelles technologies, et particulièrement de l’intelligence artificielle, a été abordée avec une approche équilibrée. Tout en reconnaissant les craintes légitimes suscitées par ces outils (risques de biais, d’exclusion), Matoussi en a souligné le potentiel pour améliorer la modélisation des risques complexes, notamment climatiques. Son analyse a particulièrement mis en avant la capacité de ces technologies à générer des scénarios plus réalistes et à mieux appréhender l’incertitude inhérente aux nouveaux risques, tout en insistant sur la nécessité de maintenir un contrôle humain sur ces processus.

Anis Matoussi a proposé plusieurs axes stratégiques pour accompagner la transformation du secteur : développement d’indicateurs intégrant des dimensions extra-financières, création de plateformes collaboratives public-privé, et investissement accru dans la prévention.

La Tunisie face aux défis globaux de l’assurance

Rassem Ktata, Président de l’Association Tunisienne des Actuaires et Directeur Général de Nextcare & Allianz Partners, a apporté une perspective tunisienne et internationale aux débats sur l’évolution du secteur assurantiel. Son intervention a articulé analyse locale et vision globale, mettant en lumière les spécificités du marché tunisien tout en soulignant les nécessaires adaptations aux transformations mondiales.

Le dirigeant a commencé par contextualiser la situation tunisienne, évoquant les propos d’un ancien directeur général d’assurance à la retraite pour illustrer la persistance de modèles traditionnels dans le pays. Cette approche historique, viable pendant des décennies dans un environnement économique relativement protégé, montre aujourd’hui ses limites face à l’émergence de risques globaux. Pour Ktata a décrit une situation où  malgré les changements mondiaux, le secteur tunisien pourrait temporairement maintenir ses pratiques actuelles.

 

Le modèle basé sur la fréquence des sinistres, pilier historique de l’assurance, est, selon Ktata, en train de « voler en éclat » face aux nouveaux risques nécessitant une approche par la sévérité. Cette transformation implique l’adoption d’outils mathématiques avancés et de nouvelles technologies comme les réseaux de neurones, marquant une rupture avec les méthodes passées.

 

La réflexion s’est ensuite portée sur les fondements mêmes de l’actuariat traditionnel. Le modèle basé sur la fréquence des sinistres, pilier historique de l’assurance, est, selon Ktata, en train de « voler en éclat » face aux nouveaux risques nécessitant une approche par la sévérité. Cette transformation implique l’adoption d’outils mathématiques avancés et de nouvelles technologies comme les réseaux de neurones, marquant une rupture avec les méthodes passées.

Le diagnostic du marché tunisien dressé par Ktata a mis en évidence plusieurs caractéristiques structurelles :
– Une gouvernance souvent réactive plutôt que stratégique
– Un régulateur intervenant pour corriger les déséquilibres plutôt que pour anticiper les transformations
– Des produits d’assurance majoritairement en dinars, avec des couvertures limitées
– Un retard dans le développement de certains segments comme l’assurance santé complémentaire

Face à ce constat, le dirigeant a cependant identifié un atout majeur pour la Tunisie : son capital humain. Cette ressource, associée à des investissements relativement modestes dans l’infrastructure technologique, pourrait selon lui permettre au pays de se positionner comme plateforme de savoir en matière de modélisation des risques émergents. Ktata a particulièrement insisté sur le potentiel de l’économie du savoir dans ce domaine, soulignant que les métiers de demain restent encore à inventer.

L’intervention a également abordé la question de l’intelligence artificielle, avec une approche équilibrée reconnaissant à la fois son potentiel transformateur et la nécessité de maintenir un contrôle humain. Ktata a évoqué les régulations européennes récentes encadrant l’IA dans les secteurs sensibles comme modèle possible pour la Tunisie. Rassem Ktata a appelé à un « saut qualitatif » pour le secteur assurantiel tunisien, lui permettant d’éviter de reproduire les erreurs des marchés développés tout en capitalisant sur ses atouts spécifiques.

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Exportation de services en Afrique : un potentiel bridé par les obstacles fiscaux

Les exportateurs tunisiens de services subissent une lourde pénalité fiscale dans plusieurs pays africains en raison de l’absence de conventions de non-double imposition. C’est ce que souligne Nadia Yaiche, cadre dirigeante à la Tunisian African Business Council (TABC). Cette situation compromet leur compétitivité en Afrique, sur un continent pourtant stratégique. Elle s’exprimait en marge d’une conférence dédiée à la présentation de FITA 2025.

Le problème tient à un cumul d’impositions. Les prestataires tunisiens doivent s’acquitter d’impôts à la fois dans le pays client (15-20 %) et en Tunisie (20 %). Auxquels peut s’ajouter une TVA locale. Ce régime fiscal désavantageux, combiné à la suppression récente des avantages à l’export, alourdit les coûts de 30 à 40% en Afrique par rapport aux concurrents européens.

Seule une minorité de pays africains (9 à 15 sur 53) ont signé des conventions fiscales avec la Tunisie. Et ce, contrairement à des places comme l’Île Maurice qui couvre l’ensemble du continent. « Cette carence nous place en situation d’infériorité », déplore la responsable, citant des pertes de marchés au profit d’opérateurs européens mieux protégés.

La TABC appelle à une action urgente des ministères concernés pour négocier de nouveaux accords. Elle suggère également de capitaliser sur le réseau des anciens étudiants africains formés en Tunisie, qui constituent selon elle un relai d’influence naturel dans leurs pays.

En parallèle, l’organisation travaille à améliorer l’accès à l’information économique, souvent fragmentaire et coûteuse. Des partenariats avec des agences locales permettraient de réduire les frais de prospection, aujourd’hui estimés à 15 000 dinars par mission pour des résultats aléatoires.

Ce diagnostic intervient alors que l’Afrique représente un marché clé pour l’expertise tunisienne dans divers secteurs de services. Les retards dans la mise en place d’un cadre fiscal favorable risquent, selon l’experte, de marginaliser progressivement les opérateurs tunisiens sur le continent.

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