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Meurtre à Gabès : 14 personnes arrêtées, les circonstances du drame dévoilées

La Direction générale de la sûreté nationale a annoncé ce mercredi l’arrestation de 14 personnes dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’une jeune femme, survenu le week-end dernier à Gabès.

Selon le communiqué officiel, l’alerte a été donnée par le service des urgences de l’hôpital universitaire de Gabès, signalant l’admission d’une jeune femme grièvement blessée à l’arme blanche au niveau du cou. La victime a succombé à ses blessures peu après son admission.

Les premières investigations ont révélé que l’agression s’est produite dans une maison située dans le quartier de Kazma. La victime aurait été poignardée par une autre jeune femme à la suite d’une altercation ayant dégénéré en échange de violences.

Les recherches ont permis d’interpeller dans un premier temps la principale suspecte, retrouvée en fuite dans une forêt à proximité de Chenini, ainsi que cinq personnes présentes sur les lieux au moment des faits. Sur ordre du parquet, ces six individus ont été placés en garde à vue pour homicide volontaire avec préméditation.

Lors de son audition, la principale mise en cause a reconnu avoir poignardé la victime avec un couteau. L’arme du crime a été saisie, de même qu’une plaquette de comprimés stupéfiants.

Le lendemain, quatre autres individus ont été arrêtés pour avoir aidé la suspecte à fuir, à changer de vêtements et à se cacher dans la forêt. Quatre autres arrestations supplémentaires ont porté à quatorze le nombre total de personnes impliquées.

Après consultation du juge d’instruction, l’ensemble des suspects ont été placés en garde à vue pour homicide volontaire avec préméditation et complicité. Un procès-verbal séparé a été établi pour possession de stupéfiants à usage personnel.

L’enquête se poursuit afin de déterminer toutes les circonstances de ce drame.

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Cité Médicale Les Aghlabides : le projet prend forme à Kairouan

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a tenu ce mercredi matin, au siège du département, une séance de travail dédiée au suivi du projet de la Cité Médicale Les Aghlabides à Kairouan, en présence du ministre Salah Zouari.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres régulières visant à évaluer l’état d’avancement des établissements et entreprises publics ou à participation publique placés sous la tutelle du ministère.

Au cours de la séance, un exposé complet a été présenté sur les activités récentes de l’établissement chargé du projet. Les participants ont passé en revue les principales étapes de création de cette nouvelle structure, ainsi que les perspectives à court et moyen terme, notamment le lancement de l’étude de faisabilité et la procédure de changement de vocation du terrain attribué à ce projet.

Salah Zouari a insisté sur l’importance d’une coordination étroite entre les différents acteurs concernés pour assurer la réussite de cette initiative stratégique, menée en partenariat avec le ministère de la Santé. Il a souligné que ce projet structurant contribuera au développement des investissements dans les secteurs médical, scientifique et économique.

La réunion a également permis de discuter des prochaines étapes, en particulier l’élaboration des études techniques et des plans d’aménagement relatifs aux infrastructures de base, aux composantes du projet et à sa mise en œuvre concrète.

Ont participé à la séance le chef de cabinet du ministre, le président-directeur général de l’établissement de la Cité Médicale Les Aghlabides à Kairouan, ainsi que plusieurs hauts cadres du ministère.

 

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Fraude et détournement présumés : Transfert du dossier de la commune de Foussana à la justice pour enquête

Le gouverneur de Kasserine, Zied Trabelsi, a décidé de transférer le dossier de la municipalité de Foussana au ministère public, sur fond de soupçons de fraude et de détournement de fonds publics.

Cette décision fait suite à une visite inopinée effectuée mercredi au siège de la commune. Elle intervient également dans un contexte d’irrégularités et de manipulations relevées dans les dossiers relatifs aux autorisations de raccordement aux réseaux d’électricité et d’eau potable, ainsi qu’à la gestion des recettes publiques, indique le gouvernorat de Kasserine dans un communiqué.

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Droits de douane de 245 % : La Chine ignore le jeu tarifaire des États-Unis

Les États-Unis mènent un jeu tarifaire absurde, et la Chine a l’intention de l’ignorer, a déclaré, mercredi, un porte-parole du ministère chinois du Commerce. En réponse à une question concernant les droits de douane de 245 % imposés par les États-Unis sur certains produits en provenance de Chine, le porte-parole a indiqué que les États-Unis avaient instrumentalisé et militarisé les droits de douane de manière irrationnelle. La Chine a réitéré à plusieurs reprises sa position sur les “droits de douane réciproques” américains et ignorera ce jeu tarifaire absurde, a-t-il ajouté. Toutefois, si les États-Unis persistent à porter atteinte gravement aux intérêts de la Chine, celle-ci prendra des contre-mesures fermes et se battra jusqu’au bout.

 

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Honda relocalise la production de la Civic hybride aux États-Unis pour contourner la surtaxe américaine

Le constructeur automobile japonais Honda a annoncé mercredi qu’il allait relocaliser la production de son modèle hybride Civic du Japon vers les États-Unis, en raison d’une surtaxe douanière de 25 % imposée par Washington sur les exportations.

« Nous allons relocaliser la production aux États-Unis, dans notre usine de l’Indiana, et la production cessera dans l’usine de Saitama (Japon) aux environs de juin ou juillet », a déclaré un porte-parole du groupe à la presse.

Cette relocalisation « s’appuie sur la politique de l’entreprise depuis sa création, qui consiste à produire des voitures là où la demande est forte », a-t-il précisé, tout en refusant de lier directement cette décision aux tensions tarifaires.

En 2024, Honda a produit plus d’un million de véhicules sur ses douze sites américains, mais a néanmoins exporté 5 379 voitures depuis le Japon, dont des Civic hybrides.

Ces exportations restent toutefois exposées aux surtaxes douanières américaines de 25 % qui frappent, depuis quelques semaines, les importations de voitures et de pièces détachées automobiles.

À l’instar de Honda, son rival Nissan avait également annoncé, début avril, une révision de ses plans de production aux États-Unis afin de maintenir des volumes « exemptés de droits de douane » et de cesser de commercialiser dans le pays deux modèles de SUV produits au Mexique.

L’annonce de Honda coïncide avec le déplacement à Washington du ministre japonais de la Revitalisation économique, Ryosei Akazawa, chargé de négocier un compromis sur les droits de douane avec les autorités américaines.

Ryosei Akazawa devait rencontrer cette semaine le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, ainsi que le représentant au Commerce, Jamieson Greer.

L’archipel n’a pas réussi à obtenir d’exemption aux surtaxes américaines sur les automobiles, ni à celles sur l’acier et l’aluminium. La surtaxe « réciproque » de 24 % imposée aux produits japonais est, quant à elle, suspendue pour 90 jours, mais le droit-plancher de 10 % demeure en vigueur.

Selon l’institut de recherche nippon Daiwa, l’application des droits de douane « réciproques » américains de 24 % pourrait entraîner une baisse de 1,8 % du produit intérieur brut (PIB) du Japon d’ici 2029.

 

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Un chantier de 32 millions de dinars à l’aéroport Habib Bourguiba

L’aéroport international de Monastir Habib Bourguiba fait actuellement l’objet de travaux de modernisation de ses infrastructures, visant à améliorer la qualité des services offerts aux passagers, pour un coût total de 32 millions de dinars.

Les travaux incluent plusieurs projets majeurs, dont la réhabilitation de la façade du terminal passagers (première phase), le renouvellement de 5 000 m² de plafond suspendu dans les zones d’enregistrement et d’embarquement, ainsi que la remise en état de neuf zones de stationnement pour les avions.

Il s’agit également de la réfection de l’isolation du toit sur une superficie de 17 000 m², du réaménagement de la piste, de la rénovation des toilettes dans les zones publiques, de l’amélioration de l’éclairage dans les aires de stationnement des avions et du renouvellement des équipements de ventilation et de climatisation.

Il convient de rappeler que le gouverneur de Monastir, Aissa Moussa, avait appelé la société TAV, exploitante de l’aéroport, à respecter ses engagements contractuels et à accélérer l’achèvement des travaux, particulièrement à l’approche de la saison du Hajj.

Cette sollicitation est intervenue lors d’une visite sur site effectuée le 27 janvier dernier. Suite à cela, la société TAV a réagi dans un communiqué, affirmant qu’elle “continue de développer l’aéroport et d’améliorer ses installations et services afin de répondre à la demande croissante sur le marché touristique mondial”.

TAV a ajouté qu’elle “s’efforce également de renforcer l’infrastructure existante pour offrir des vols sûrs et confortables aux passagers”. Par ailleurs, elle a démenti les informations circulant sur les réseaux sociaux faisant état d’abus et de violations signalés à l’aéroport.

Ces publications évoquaient notamment de “graves violations” liées au non-respect des normes internationales, mentionnant l’effondrement répété de parties du plafond, un manque d’entretien régulier et des défaillances dans les mesures de sécurité.

 

 

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Migration: La Commission européenne propose d’inscrire la Tunisie dans une liste européenne de pays d’origine sûrs

La Commission européenne a proposé, mercredi, d’inscrire la Tunisie dans une première liste européenne de pays d’origine sûrs. Cette liste comprendrait également le Kosovo, le Bangladesh, la Colombie, l’Égypte, l’Inde et le Maroc, selon un communiqué publié sur le site officiel de la Commission.

« Les ressortissants de ces pays verront leurs demandes examinées dans le cadre d’une procédure accélérée ou à la frontière », précise la même source.

La Commission considère que les pays candidats à cette liste répondent, en principe, aux critères d’un pays d’origine sûr, dans la mesure où ils s’engagent à mettre en place des institutions stables garantissant la démocratie, l’État de droit, les droits humains et la protection des minorités.

Un pays candidat peut toutefois être exclu dans trois cas : en cas de violence indiscriminée liée à un conflit, s’il fait l’objet de sanctions du Conseil de l’Union européenne, ou si son taux de reconnaissance des demandes d’asile dans l’UE dépasse 20 %.

La proposition de la Commission repose sur une analyse de l’Agence de l’Union européenne pour l’asile, ainsi que sur d’autres sources, dont les informations fournies par les États membres, le HCR et le Service européen pour l’action extérieure (SEAE).

La liste pourra être élargie ou révisée au fil du temps. Des pays pourront en être suspendus ou retirés s’ils ne remplissent plus les critères requis.

La Commission souligne toutefois que la désignation comme pays d’origine sûr n’offre aucune garantie de sécurité pour tous les ressortissants. Les États membres doivent procéder à une évaluation individuelle de chaque demande, qu’elle provienne ou non d’un pays considéré comme sûr.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une proposition de la Commission européenne visant à accélérer la mise en œuvre de certains volets du Pacte européen sur la migration et l’asile, adopté l’an dernier et qui doit entrer en vigueur en juin 2026.

La proposition suggère d’anticiper deux éléments clés du règlement relatif à la procédure d’asile, afin d’aider les États membres à traiter plus rapidement et efficacement les demandes jugées très probablement infondées.

Le Pacte sur la migration et l’asile constitue un système commun de gestion des migrations à l’échelle de l’Union européenne. Il comprend notamment un nouveau règlement sur la gestion de l’asile et des migrations, ainsi qu’un règlement sur la procédure de filtrage aux frontières extérieures de l’Union, selon le Conseil de l’Europe.

 

 

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Tribune – Jerba en péril : plaidoyer pour la sauvegarde de Lella El-Hadhrïa

L’objet de cet écrit concerne le devenir de Jerba, l’île qui est en perpétuelle évolution, et l’examen du problème relatif au sujet du fameux site de Lella El-Hadhrïa qui risque d’être livré au dam de tout le monde, à l’usure et à la rapine !

La réalisation de ce mégaprojet se traduira par des agressions abominables d’un bien précieux tout autant rare et fragile, le site naturel et magnifique de Lella El-Hadhrïa. Sachant que Jerba, sur laquelle s’abat depuis des décennies, une véritable malédiction qui ne cesse de ravager à vue d’œil le patrimoine de l’île, l’on se souvient des intéressantes études sur l’île, présentées par le professeur Paskoff.

Ce géographe spécialiste a maintes fois, signifié avec d’autres géographes leur anxiété, quant au mal qui ronge affreusement l’île et son écologie ; un mal qui a transformé le littoral et certains sites maritimes en une usine de tourisme. Ce même mal a modifié un bon nombre de sites historiques et il a défiguré moult paysages culturel et naturel et toute la campagne de Jerba.

Parmi ces sites citons au nord, Rass-Ermal qui est un site lacéré avec un soin remarquable ; au sud Borj El-Gastil en ruine, Bin El-Widen près d’El Kantara, encore un site phagocyté … sans oublier pour autant les rivages de la partie occidentale de l’île, comprise entre Méllita, Sidi Jemour et Ajim.

Quant à la région côtière de Lella El-Hadhrïa et son lac préhistorique d’Ofar qui était jusqu’ici relativement épargnée, vierge et sans encombrement, elle sera probablement très prochainement entamée par la réalisation de ce mégaprojet décidée par les lobbys !  Ces décideurs qui veulent réaliser ce projet gigantesque, vont à l’encontre de la volonté du peuple et des droits des citoyens qui veulent décider de leur destin loin de la main-mise de groupes d’intérêt, dont l’objectif essentiel est d’inclure, comme un vil produit, des richesses naturelles, dans le circuit marchand.

Les citoyens de l’veulent s’engager dans la voie d’édifier sans détruire et d’épargner toutes les valeurs. D’ailleurs tout le monde s’interroge sur l’opportunité de réaliser un tel projet dans le contexte actuel. D’autant plus que l’île subit de nos jours une crise économique aigue qui a provoqué la fermeture d’une vingtaine d’hôtels.

Commises par myopie, ces erreurs relèvent de fautes gravissimes incompatibles avec le bon sens, contrariant un sentiment collectif extrêmement fort.

Que l’on sache que l’île de Jerba est d’ores et déjà saturée. L’élargissement de l’infrastructure hôtelière serait une grave et grande erreur, d’autant que les pouvoirs publics n’ont pas anticipé l’augmentation exponentielle de la consommation générale sur l’île : des coupures continuelles d’eau, des pannes d’électricité permanentes et toujours l’absence de traitements des ordures ménagères, sans parler du rejet des eaux usées dans la mer et dans la nature…

Notre île orpheline connait une terrible défiguration due à la corruption endémique, à l’urbanisation pléthorique et à la spéculation sans nom et sans frein, des phénomènes qui ont effacé les traces d’un important patrimoine naturel et culturel irremplaçable. Patrimoine qui est à la fois l’étrier et l’allié de notre tourisme.

L’absurde sophistication de l’île de Jerba l’a transformé en une terre de monoculture. Cette terre a pris alors l’aspect d’une terre en décomposition dans son linceul de béton !

L’angoisse est d’autant plus vive qu’il y a urgence à préserver Jerba et à sauver son littoral, à éliminer le projet de Lella El-Hadrïa. La campagne est déjà entamée et tous ses sites naturels et culturels sont pour la plupart, rétrécis, étriqués, disloqués et mis en pièces par des promoteurs et par quelques maraudeurs insensibles à l’avenir de l’environnement et à la pérennité du charme et l’exotisme de l’île des Lotophages.

Le temps est venu pour que responsables et élus locaux saisissent que l’on ne peut, dans un Etat de droit, construire l’avenir du pays et en l’occurrence l’île de Jerba, en laissant phagocyter ses sites, en humiliant sa culture et en écartant ses défenseurs et sa population, des centres de décision.

Il n’est pas de mauvaise augure de prévenir que tous les actes irréfléchis et périlleux, comme la réalisation de ce futur mégaprojet, sont porteurs de graves conséquences.

Conséquences qui ont déjà été, comme nous l’avons signalé plus haut analysées et étudiées par des spécialistes avérés. Des spécialistes à l’autorité scientifique reconnue comme le professeur Paskoff, ou des universitaires de compétence affirmée comme Mongi Bourgou, Kassah, Omar Oueslati, MassaoudYamoun et bien d’autres, ont insisté dans leurs études sur le fait que la réalisation de ce projet funeste se traduira par un fiasco écologique gravissime. Tous les insulaires sont du même avis que la mise en chantier de ce mégaprojet, sera un désastre qui gommera inéluctablement le beau site lacustre préhistorique exceptionnel, et conséquemment effacera le dernier poumon vert de Jerba, l’île où la culture et toutes les valeurs qui sont selon le professeur S. Tlatli  » «balayées par la folie d’un monde soumis aux impératifs de la vitesse, de la rentabilité, des loisirs débridés, de l’appât des sacro-saintes devises »

Il faut tenir compte du fameux discours prononcé au Parlement, par Monsieur le Député de l’île où il a exprimé son opposition totale, jugeant le projet de Lella El-Hadhrïa tout autant négatif que ruineux pour l’île, pourtant classée au patrimoine culturel mondial protégé, l’avons-nous oublié ? De plus l’île a été classée une des meilleures destinations touristiques mondiale.

L’on n’ignore pas que ce mégaprojet a déjà fait l’objet de controverses par le passé attirant particulièrement l’attention du Chef de l’Etat de l’époque.

Ce sont des libertés et de la démocratie dont le peuple de l’île se réclame pour résister au vandalisme, à la rapine et à la barbarie, avec l’objectif d’apporter au drame de l’île une solution juste et humaine.

Telle doit être la préoccupation de chacun de nous autochtones et immigrés, celle qui approche du but, celui qui apporte à la problématique de l’île, des solutions adéquates et rationnelles, de sorte que profanateurs, corrompus et prédateurs des richesses de la Nation, soient condamnés et sévèrement punis, afin que soient supprimées toutes formes de diabolisation suscitant l’inquiétude et l’abjection.

Dans ce monde perplexe et agité, les citoyens doivent connaitre la Justice, afin qu’ils vivent, sous les lois respectées de la République, quiets dans la concordance, égaux et heureux.

Au terme de ce travail, je conclus en disant que Jerba a besoin du courage d’hommes sincères, capables d’appliquer, pour le bonheur de tous, une série de mesures correctives de nature à préserver la pérennité de la qualité de la vie et de l’environnement. Il va sans dire que l’espoir de sauvegarder Jerba est lié à la volonté de femmes et d’hommes épris de démocratie. Volonté qui peut aider l’île à devenir une terre touristique à dimension humaine, réconciliée avec son écologie, et en l’occurrence, avec son environnement propre et préservé au milieu d’une nature saine.

Kamel Tmarzizet

Kamel Ben Yaghlane

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Le groupe allemand Zollner Elektronik investit plus de 51 millions de dinars en Tunisie

Le développement des investissements du groupe allemand Zollner Elektronik en Tunisie a été au cœur d’une réunion tenue ce mercredi entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et une délégation du groupe conduite par Markus Aschenbrenner, membre du conseil d’administration. Plusieurs hauts responsables du ministère ont également pris part à cette rencontre.

Lors de la réunion, Markus Aschenbrenner a présenté la nouvelle stratégie du groupe en Tunisie, qui prévoit la réalisation d’un projet à forte valeur technologique au sein du pôle de compétitivité Novation City. L’investissement prévu s’élève à environ 51 millions de dinars, sur une superficie de 11 hectares. Le projet devrait permettre la création de 3 400 emplois d’ici à 2030.

La ministre a réaffirmé l’engagement de son département à appuyer et à renforcer les investissements allemands en Tunisie, notamment dans les secteurs porteurs. Elle a souligné les efforts conjoints déployés par les différentes parties prenantes pour promouvoir les atouts de la Tunisie en tant que destination stratégique dans l’espace euro-méditerranéen.

Présent en Afrique du Nord, le groupe Zollner Elektronik est spécialisé dans la fabrication de composants électroniques destinés à plusieurs secteurs clés, notamment l’électronique automobile, l’aéronautique et les technologies industrielles. Classé numéro un des fournisseurs de services électroniques (EMS) en Europe, le groupe compte 25 filiales dans le monde et emploie plus de 13 000 personnes.

La Tunisie abrite la seule implantation africaine du groupe, répartie sur deux unités de production : la première, située à Béja, opérationnelle depuis 2007 sur une superficie de 2 100 m², et la seconde à Sousse, dans la zone industrielle, occupant 2 500 m².

 

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La Tunisie délivre entre 200 et 300 certificats d’origine dans le cadre de la ZLECAF

La Tunisie a délivré entre 200 et 300 certificats d’origine pour l’exportation de produits locaux vers plusieurs pays africains, dans le cadre de l’accord de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), a indiqué, ce mercredi, Chawki Jaballi, chef de division en charge du renforcement des capacités et de la formation en matière douanière au Secrétariat de la ZLECAF, lors d’une déclaration aux médias.

Jaballi s’exprimait en marge d’un atelier régional organisé à Tunis, dédié au renforcement des capacités et à la facilitation des échanges pour les Opérateurs Économiques Agréés (OEA) dans le cadre de la ZLECAF.

Selon lui, ce chiffre reste « respectable » compte tenu des défis rencontrés sur le continent africain, soulignant que le certificat d’origine permet aux entreprises exportatrices de bénéficier d’importantes réductions sur les droits de douane, lesquels devraient être progressivement éliminés à partir du 1er janvier 2026.

L’Accord de la ZLECAF, qui est entré en vigueur en mai 2019 et a été ratifié par la Tunisie le 7 août 2020, est l’un des projets phares de l’Union Africaine (UA). Il a pour objectif de renforcer la coopération sud-sud et de promouvoir une Afrique plus intégrée, prospère et pacifique, conformément à l’Agenda 2063 de l’UA.

Ce projet vise également à consolider les relations commerciales entre les 55 États membres de l’Union Africaine, créant ainsi un marché de plus de 300 millions de consommateurs et générant un volume d’échanges annuel de 3 400 milliards de dollars. L’accord a pour ambition de lever les barrières douanières qui entravent la libre circulation des marchandises et des services entre les pays africains.

Selon les données du CEPEX (Centre de Promotion des Exportations), le potentiel inexploité par la Tunisie sur le marché africain est estimé à environ 1,2 milliard de dollars. Les opportunités d’exportation non exploitées sont réparties comme suit : 61 % en Afrique du Nord (soit environ 754 millions de dollars), 22 % en Afrique de l’Ouest (environ 270 millions de dollars), et 8 % en Afrique de l’Est (environ 94 millions de dollars).

 

 

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Première opération laparoscopique réussie à l’hôpital régional de Tataouine

Le ministère de la Santé a annoncé, ce mercredi 16 avril 2025, qu’une équipe médicale de l’hôpital régional de Tataouine a réalisé avec succès, pour la première fois, une intervention chirurgicale délicate pour l’ablation d’une tumeur gastrique à l’aide de la technique de la chirurgie laparoscopique, sans avoir recours à la chirurgie traditionnelle.

Selon le communiqué du ministère, cette opération a été menée la semaine dernière au sein du service de chirurgie générale de l’hôpital. Elle marque une étape importante dans le développement des services de santé dans la région, en particulier pour les interventions complexes. Le ministère a souligné que l’utilisation de la technique laparoscopique permet de réduire les risques de saignement et de complications post-opératoires, tout en accélérant la période de convalescence des patients.

Le succès de cette première opération laparoscopique à Tataouine est attribué à la compétence et à l’expertise du personnel médical et paramédical du service de chirurgie générale. Cette réussite témoigne de l’engagement du ministère de la Santé à promouvoir l’excellence des soins chirurgicaux dans les régions intérieures du pays, en s’appuyant sur les compétences locales pour répondre aux besoins des patients.

Cette avancée s’inscrit dans un effort plus large pour moderniser et diversifier les services médicaux dans les hôpitaux régionaux, afin de limiter le recours aux établissements de santé situés dans les grandes villes et de favoriser une prise en charge de qualité à l’échelle nationale.

 

 

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140 millions de dollars d’investissement : le chinois SINOMA CIMENT s’implante en Tunisie via la cimenterie de Djebel Ouest

Une cérémonie officielle s’est tenue ce mardi 15 avril 2925 à la cimenterie de Djebel Ouest, dans le gouvernorat de Zaghouan, pour marquer l’entrée de la société chinoise SINOMA CIMENT (groupe Sinoma) au capital de l’usine, suite à l’acquisition des parts précédemment détenues par un groupe brésilien.

Présidée par le gouverneur de Zaghouan, Karim Brinji, et en présence de l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, du directeur général de la FIPA, Jalel Tabib, ainsi que de hauts représentants des deux sociétés, la cérémonie a été saluée comme une étape majeure dans le renforcement du partenariat économique tuniso-chinois.

Dans une déclaration à la presse, Wan Li a qualifié cette acquisition de « partenariat commercial bénéfique pour les deux pays », précisant qu’elle s’inscrit dans le cadre des accords de coopération bilatéraux signés pour la période 2025-2028. Il a également souligné l’importance du mémorandum de partenariat stratégique pour le développement comme socle de cette nouvelle dynamique industrielle entre Pékin et Tunis.

De son côté, Rong Yaokun, PDG de SINOMA, s’est félicité du succès de cette opération, évaluée à environ 140 millions de dollars (soit plus de 418 millions de dinars tunisiens), et a exprimé la volonté du groupe de moderniser la production de l’usine grâce à des technologies avancées. Il a par ailleurs annoncé des plans pour renforcer les compétences locales à travers des programmes de formation technique, considérant ce projet comme une « locomotive » pour de futurs investissements chinois en Tunisie.

Pour sa part, le directeur général de la FIPA a souligné que cet investissement marque une étape qualitative majeure pour l’attractivité du pays et positionne la Chine parmi les principaux partenaires économiques de la Tunisie dans les années à venir.

L’ambassadeur Wan Li a par ailleurs dénoncé les récentes mesures protectionnistes prises par les États-Unis, les qualifiant de « défis à surmonter collectivement ». Il a exprimé la volonté de la Chine de coordonner davantage avec la Tunisie pour faire face à ces enjeux mondiaux et partager les bénéfices de l’Initiative de la Ceinture et la Route.

Ce projet stratégique confirme la place croissante de la Chine dans le tissu industriel tunisien, tout en ouvrant la voie à de nouvelles collaborations économiques dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et de la logistique.

 

Huile, sucre et cigarettes saisis : un réseau de spéculation visé à Menzel Bourguiba

Une opération de contrôle conjointe menée par les services de la direction régionale du commerce de Bizerte, en coordination avec les unités sécuritaires de la zone de la sûreté nationale à Menzel Bourguiba, a permis la saisie d’importantes quantités de produits de consommation subventionnés stockés illégalement dans un entrepôt anarchique situé dans l’un des quartiers de la ville.

Selon Sami Bejaoui, directeur régional du commerce à Bizerte, l’intervention s’est soldée par la confiscation de 1 505 litres d’huile subventionnée, 200 kg de sucre subventionné, des quantités de thé rouge, ainsi que 154 paquets de cigarettes de marques tunisiennes et étrangères.

Le responsable a précisé que les produits saisis seront réinjectés dans les circuits légaux après l’accomplissement des procédures juridiques en vigueur, et leur valeur financière versée dans le Trésor public. Plusieurs procès-verbaux de constat d’infractions ont également été dressés à l’encontre du propriétaire.

Saisie de l’affaire, le ministère public a ordonné la mise en garde à vue du contrevenant.

Par ailleurs, les campagnes de contrôle se poursuivent dans l’ensemble des délégations du gouvernorat. Une opération régionale a été menée ce mardi dans les marchés de la ville de Bizerte ainsi que dans le marché hebdomadaire et le marché municipal de Jarzouna. Cette action, ciblant les pratiques spéculatives et les infractions économiques, a abouti à la constatation de 32 infractions, principalement liées à l’augmentation illégale des prix et au non-affichage des tarifs.

Meurtre dans un parking commercial : un huitième suspect identifié et arrêté

Les unités de la Garde nationale d’Ariana ont arrêté un huitième suspect dans le cadre de l’enquête sur une violente rixe survenue le 12 avril dans le parking du centre commercial Tunis City, qui a conduit à la mort d’un jeune homme. Cette interpellation s’ajoute à celles de sept autres individus déjà placés en détention, dont l’auteur présumé du meurtre.

Dans un communiqué publié ce mardi soir, la Direction générale de la Garde nationale a précisé que le suspect récemment arrêté a été placé en garde à vue, en coordination avec le parquet, et que les investigations se poursuivent sous la supervision des autorités judiciaires compétentes afin d’élucider toutes les circonstances de l’affaire.

Les faits remontent au 12 avril, lorsqu’un différend entre un groupe de jeunes a dégénéré en affrontement violent dans un parking rattaché au centre commercial. Au cours de la bagarre, un jeune homme originaire de Menzel Jemil (gouvernorat de Bizerte) a été mortellement poignardé au niveau de la poitrine. L’arme du crime, une arme blanche, a été retrouvée sur les lieux.

Les forces de l’ordre, soutenues par les unités spécialisées de la Garde nationale, ont rapidement identifié et interpellé les personnes impliquées, dont le principal suspect.

La Garde nationale appelle les citoyens, en particulier les jeunes, à faire preuve de retenue et à éviter toute implication dans des conflits de groupe ou des actes de violence pouvant avoir des conséquences dramatiques.

 

La tragédie de la Mezzouna, le reflet des défaillances de l’administration tunisienne, selon Charefeddine Yaakoubi

Charefeddine Yaakoubi, spécialiste en gouvernance et en lutte contre la corruption, a dénoncé ce mardi 15 avril 2025 les causes multiples et complexes de la tragédie de la Mezzouna, soulignant que celle-ci reflète un problème structurel au sein de la gestion publique tunisienne.

Lors de son intervention sur les ondes d’Express Fm, Yaakoubi a expliqué que les racines de cette tragédie se trouvent dans le cœur même de la gestion publique du pays, notamment dans la gouvernance de l’administration et l’organisation administrative. “Les procédures administratives en Tunisie datent de l’époque des beylicats et ne sont plus adaptées aux réalités de 2025”, a-t-il affirmé. Selon lui, l’utilisation encore généralisée de méthodes dépassées, comme le fax et les comités, illustre l’écart entre l’administration et les exigences du monde moderne.

Le spécialiste a également critiqué l’organisation centralisée de l’État tunisien, estimant qu’elle ne permet pas de réagir efficacement face aux urgences. “Il est illusoire de gérer de telles situations avec une administration centralisée. Ce pays a besoin d’une gestion décentralisée, locale et régionale, capable de faire preuve de flexibilité et d’adaptabilité”, a-t-il ajouté.

Charefeddine Yaakoubi a suggéré que la réactivation de certaines dispositions du Code des marchés publics, notamment celles liées aux situations d’urgence, aurait permis d’éviter la tragédie de la Mazouna. “Une négociation directe et une intervention urgente étaient nécessaires”, a-t-il déclaré, appelant à une révision des procédures d’urgence.

Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de réformer en profondeur l’administration tunisienne, qui reste trop centralisée et bureaucratique. Selon lui, il est essentiel d’alléger le contrôle préalable, d’accorder plus de flexibilité aux gestionnaires, et de mettre en place un contrôle postérieur. “L’administration tunisienne est devenue trop rigide et peine à répondre aux besoins des citoyens. Ce système doit évoluer”, a-t-il souligné.

Yaakoubi a aussi attiré l’attention sur la problématique des finances publiques, soulignant qu’une part disproportionnée du budget de l’éducation (90 %) est allouée aux salaires. “L’économie nationale ne génère pas assez de richesse, ce qui impacte négativement tous les secteurs”, a-t-il conclu, appelant à une révision en profondeur des politiques économiques du pays.

 

Officiel : La Chine prend pied dans la cimenterie de Djebel Ouest

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, a salué ce mardi l’entrée officielle de la société chinoise SIMONA CEMENT au capital de la cimenterie de Djebel Ouest, à la suite de l’acquisition des parts détenues jusqu’ici par un groupe brésilien.

S’exprimant en marge de la cérémonie de transfert, le diplomate a qualifié cette opération de « partenariat commercial bénéfique pour les deux pays », affirmant qu’elle s’inscrit dans le cadre des accords de coopération signés entre les gouvernements tunisien et chinois pour la période 2025-2028.

Wan Li a réaffirmé l’engagement de Pékin à encourager les investisseurs chinois à s’implanter en Tunisie, soulignant leur rôle dans le soutien aux programmes de développement social et économique. Il a également mis en avant le mémorandum de partenariat stratégique pour le développement, conclu entre la Chine et la Tunisie, comme socle de cette dynamique bilatérale.

L’ambassadeur a par ailleurs dénoncé les mesures protectionnistes récemment prises par les États-Unis, notamment l’imposition de nouveaux droits de douane, qu’il a qualifiées de « défis à surmonter collectivement ». Il a exprimé la volonté de la Chine de renforcer sa coordination avec la Tunisie pour faire face à ces enjeux et partager les bénéfices économiques de l’Initiative de la Ceinture et la Route (Nouvelle Route de la soie).

2024, année la plus chaude jamais enregistrée en Tunisie depuis 1950

Pour la première fois, la température moyenne annuelle en Tunisie a atteint 21,5 °C en 2024, dépassant de 1,6 °C la moyenne annuelle de la période 1991-2020. Cette année devient ainsi la plus chaude jamais enregistrée dans le pays depuis 1950.

Selon un bulletin climatologique publié mardi par l’Institut National de la Météorologie (INM), les écarts par rapport à la normale des températures minimales, maximales et moyennes ont été supérieurs à la normale durant tous les mois de l’année.

Bien que la pluviométrie ait enregistré une légère amélioration par rapport aux années précédentes, elle demeure inférieure à la moyenne annuelle calculée sur la période de référence (1991-2020).

Durant l’hiver 2023-2024 (décembre-janvier-février), la température moyenne en Tunisie a atteint 14,1 °C, soit 1,9 °C au-dessus de la normale. Cet hiver se classe au deuxième rang des hivers les plus chauds, derrière celui de 2022-2023 (+2 °C).

Au printemps (mars-avril-mai), la température moyenne a atteint 19,7 °C, dépassant la normale de 1,6 °C. Le printemps 2024 est ainsi considéré comme le plus chaud depuis 1950.

En été, la température moyenne s’est élevée à 29,4 °C, dépassant également la normale de 1,6 °C. La Tunisie a connu un été particulièrement chaud, notamment dans les régions du sud et du sud-ouest. L’été 2024 se classe au quatrième rang des plus chauds depuis 1950.

Enfin, l’automne (septembre-octobre-novembre) a enregistré une température moyenne de 23,3 °C, soit 1,7 °C au-dessus de la normale. L’automne 2024 se positionne au quatrième rang des automnes les plus chauds depuis 1950.

À Radès, la BAT célèbre son 48ᵉ anniversaire et rend hommage aux victimes de Mezzouna

La cérémonie commémorant le 48ᵉ anniversaire de la Brigade antiterrorisme (BAT) s’est tenue ce mardi à la salle omnisports couverte de Radès.

Une minute de silence a été observée en hommage aux trois élèves décédés dans l’effondrement d’un mur d’un lycée à Mezzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid).

Présent à cette occasion, le secrétaire d’État à la Sûreté nationale, Sofiane Bessadok, a appelé les membres de la BAT à redoubler d’efforts pour protéger la sécurité des citoyens et garantir la stabilité du pays, en étroite coordination avec les autres forces de sécurité. Il a insisté sur la nécessité de maintenir une préparation optimale, tant physique que psychologique, afin de relever les défis sécuritaires actuels.

Le secrétaire d’État a également souligné le rôle majeur de la BAT dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée depuis sa création, saluant sa capacité à s’adapter à l’évolution des menaces. Il a affirmé que le ministère de l’Intérieur continue de soutenir cette unité en raison de la sensibilité de ses missions.

De son côté, Mohamed Arfaoui, directeur général des unités d’intervention, a salué la participation d’experts et de délégations étrangères — partenaires de la Tunisie en matière de sécurité — à cette commémoration, une première pour cet événement. Il a rendu hommage aux familles des martyrs de la brigade et mis en avant le haut niveau de formation de ses membres.

Tunisie : Lancement du premier recensement général de l’agriculture 

La cheffe du gouvernement, Sara Zafrani Zanzeri, a présidé ce mardi un conseil ministériel restreint au Palais de la Kasbah, consacré aux préparatifs du tout premier recensement général de l’agriculture en Tunisie.

Cette opération inédite, de portée nationale, vise à établir une base de données exhaustive et actualisée sur le secteur agricole, couvrant l’ensemble du territoire jusqu’à l’unité administrative la plus fine. Elle permettra la constitution de bases numériques géoréférencées sur les exploitations, constituant ainsi un socle statistique essentiel pour le pilotage des politiques publiques agricoles.

Parmi les objectifs attendus de ce recensement figurent :

• L’élaboration de stratégies agricoles sectorielles fondées sur des données scientifiques solides

• L’amélioration de la gouvernance des programmes et projets de développement

• La stimulation de l’investissement et une meilleure orientation des ressources

• La promotion des petites et moyennes exploitations ainsi que des entreprises communautaires

• La valorisation du foncier agricole et l’optimisation de son exploitation pour favoriser la croissance économique

• Le renforcement du programme statistique du ministère de l’Agriculture

• L’accélération de la numérisation du secteur agricole

En clôture du conseil, Sara Zafrani Zanzeri a souligné le caractère structurant de ce projet pour l’avenir de l’agriculture tunisienne. Elle a appelé l’ensemble des acteurs impliqués à travailler en synergie, en mettant en place un plan d’action participatif et coordonné avec l’ensemble des ministères et structures concernées, tant au niveau central que régional.

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