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Bourse de Tunis : Le Tunindex recule de 0,5 %, PGH tire son épingle du jeu

Le marché boursier a entamé la semaine sur une note morose. L’indice de référence a trébuché de 0,5 % à 10956,8 points, dans un modeste volume de 7 MD, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

La palme des hausses est revenue au titre AETECH. Sans faire l’objet de transactions, l’action a signé une avancée de 4,6 % à 0,230 D.

POULINA GROUP HOLDING a été la valeur vedette de la séance. L’action du plus grand holding en Tunisie s’est bonifiée de 4,5 % à 12 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 1,4 MD. Ce faisant, PGH a été la valeur la plus dynamique de la séance.

Le titre ICF s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur du fluorure d’aluminium a régressé de 6 % à 113,680 D. La valeur a drainé des échanges de 328 mille dinars sur la séance.

Le titre CIL a figuré parmi les plus fortes corrections à la baisse de la séance. Echangée à hauteur de 25 mille dinars seulement, l’action du leaseur indépendant a reculé de 4% à 25,910 D.

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Siliana : 85 % des objectifs de reboisement atteints avec 400 ha déjà plantés

Quelque 400 hectares de forêts ont été reboisés dans le gouvernorat de Siliana depuis le début de la saison de reboisement en novembre dernier jusqu’au mois d’avril courant.

Cette opération a été réalisée en partenariat avec des associations environnementales et des entreprises spécialisées. Selon le responsable de la direction régionale des forêts, Sabri Walani, elle représente 85% des superficies prévues pour le reboisement.

Les zones reboisées couvrent les délégations de Siliana-Sud, El Krib, Kesra et Errouhia (dans la réserve naturelle de Kaf Erraâï), a-t-il précisé à la TAP, notant que les plantations ont inclus diverses espèces telles que le caroubier, le jujubier, l’acacia, le sarrasin, des plantes fourragères et le calyptus.

Il a ajouté que les opérations de reboisement se poursuivent, avec l’objectif de couvrir un total de 600 ha, soulignant l’importance de cette initiative pour la préservation du couvert forestier, la richesse des écosystèmes, ainsi que pour la régénération des terrains incendiés.

De son côté, le responsable de la direction forestière au Kef, Nabil Abidi, a révélé que près de 45 hectares de terrains incendiés ont été reboisés à djebel Chehib dans la délégation de El Krib.

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Tunis accueille le Salon de l’Éco-construction 2025 : cap sur les bâtiments durables et innovants

Quelque 35 exposants devront prendre part à la 17ème édition du Salon de l’Éco-construction qui se tiendra, les 21 et 22 avril 2025, au Centre International de Congrès de Tunis.

Cette édition qui se tiendra sous le thème « Agissons concrètement pour des constructions durables : innovantes, modulaires et abordables », mettra l’accent sur des solutions concrètes pour répondre aux défis environnementaux et économiques actuels, avec des constructions alliant innovation, modularité et accessibilité, selon le responsable de l’événement, Ayadi Faouzi.

Y prendront part des professionnels de l’immobilier et plusieurs experts, et ce, pour découvrir les orientations récentes en matière de bâtiment durable, notamment grâce à l’usage de nouveaux produits écologiques locaux.

Le salon réunit chaque année plusieurs structures spécialisées dans le secteur tels que le ministère de l’Equipement et de l’habitat, CITET, Centre Technique des Matériaux de Construction, de la Céramique et du Verre (CTMCCV), l’Ordre des Architectes de Tunisie (OAT), Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis (ENAU), l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI), ainsi que des experts, des entrepreneurs, des architectes, des artisans et des passionnés de l’éco-construction qui partagent une vision commune : bâtir aujourd’hui pour un avenir durable.

Les participants auront, dans ce cadre, l’opportunité d’explorer les dernières innovations, d’échanger avec des acteurs de renom et de participer à des ateliers interactifs et des conférences animées par des spécialistes du secteur.

L’édition 2025 favorisera également le développement de compétences dans les technologies éco-responsables, la construction durable et les énergies renouvelables qui peuvent stimuler l’innovation et renforcer la compétitivité du secteur. De plus, la transition écologique contribue à la création d’emplois locaux et à l’émergence de nouvelles entreprises spécialisées dans les solutions respectueuses de l’environnement.

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FITA 2025 à Tunis : focus sur l’investissement, la digitalisation et la transition énergétique en Afrique

La Tunisie abritera, les 6 et 7 mai 2025, la 8ème édition de la conférence internationale « Financing Investment & Trade in Africa– FITA2025 », à laquelle participeront plus de 2 mille invités venant de plus de 60 pays, a indiqué le président du Tunisia Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri.

Il a ajouté, lors d’une conférence de presse tenue, lundi à Tunis, que ce conclave, qui se tiendra sous le haut patronage du Président de la République Kaïs Saïd, est organisé à l’initiative du TABC, en partenariat avec les ministères des Affaires Étrangères, et de l’Économie et de la Planification, sur le thème : « Impulser la transformation de l’Afrique ».

Cette édition revêt une importance particulière, puisqu’elle coïncide avec le 10ème anniversaire de la création de TABC, une décennie d’engagement au service du rapprochement économique entre la Tunisie et le reste du continent africain, a-t-il noté.

« Au fil des années, FITA s’est imposée comme une plateforme panafricaine incontournable, réunissant porteurs de projets, décideurs publics, bailleurs de fonds et investisseurs autour de partenariats structurants pour l’avenir de l’Afrique », a-t-il encore souligné.

FITA2025 mettra en lumière les défis majeurs et les leviers de croissance du continent, tout en abordant la transformation industrielle, la transition énergétique, la digitalisation, ainsi que la modernisation des infrastructures et de la logistique et le développement du tourisme africain.

Jaziri a, en outre, ajouté que cette manifestation s’annonce comme un rendez-vous majeur pour accélérer la dynamique de transformation du continent africain, en réunissant talents, visions et opportunités dans un cadre propice aux partenariats structurants. Elle accueillera de nombreuses personnalités de premier plan tels que des hauts responsables gouvernementaux, ministres, dirigeants d’institutions internationales et régionales des pays de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie, ainsi que de plusieurs centaines de CEOs étrangers, d’agences africaines de promotion de l’investissement et d’opérateurs économiques tunisiens issus de divers secteurs.

Evoquant le programme de « FITA 2025 », le président du TABC a précisé que 14 panels de haut niveau, 10 side events thématiques et 7 workshops sont prévus à cet évènement. Il a indiqué que cinq pays seront à l’honneur :RDC, Nigeria, Côte d’Ivoire, Madagascar et Guinée Conakry qui auront des sessions à cette manifestation.

Et de préciser que ce conclave prévoit pour la première fois « les FITA PITCH DAYS ». Il s’agit d’une initiative dédiée aux porteurs de projets innovants, qui auront l’opportunité de présenter leurs idées devant un panel d’investisseurs internationaux et d’institutions de financement, a-t-il expliqué. Egalement, un espace BtoB et BtoG sera aménagé pour faciliter les rencontres ciblées, a-t-il dit.

Jaziri a fait savoir qu’une plateforme digitale de matchmaking sera accessible dès le 14 avril 2025 afin de permettre à chaque participant inscrit, de planifier ses rendez-vous professionnels avec efficacité.

 

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Ligue des champions CAF : l’Espérance de Tunis vise la remontada face aux Mamelodi Sundowns

Battue lors du match aller à Pretoria par les Sud-africains de Mamelodi Sundowns (1-0), l’Espérance de Tunis tentera de renverser la vapeur ce mardi à Radès, à l’occasion du match retour de la Ligue des champions d’Afrique de football, pour décrocher une place dans le dernier carré, pour la troisième année consécutive.

Après une défaite qui a suscité de nombreuses critiques, principalement à cause du schéma défensif adopté par le nouvel entraîneur, Maher Kanzari, qui a engendré une faible possession du ballon, les coéquipiers de Mohamed Amine Tougai sont appelés à réagir en privilégiant un jeu offensif et plus dynamique et démontrer une meilleure maîtrise du ballon, afin de renverser la situation et valider leur ticket pour le prochain tour.

Le représentant tunisien sera ainsi dans l’obligation de corriger les erreurs commises au match aller, ce qui nécessite en premier lieu une révision de l’animation offensive, une bonne gestion du match et une lecture efficace de l’adversaire, indépendamment des changements à apporter à la formation de départ.

Appelés à l’emporter sur un large score, les coéquipiers de l’Algérien Youcef Belaïli auront la lourde tache d’être prêts techniquement et physiquement pour percer la défense sud-africaine et afficher une force de caractère face à la pression psychologique, sans négliger leurs tâches défensives pour éviter d’encaisser un but qui pourrait leur coûter cher et compliquer davantage leur mission.

Maher Kanzari pourra, de ce fait, renouveler sa confiance au gardien Béchir Ben Saïd, compte tenu de sa bonne performance lors du match aller et de la confiance qu’il a apportée à la défense. De plus, il est attendu que le duo de l’axe de la défense composé de l’Algérien Mohamed Amine Tougai et de Hamza Jelassi soit reconduit, ainsi que le latéral gauche Mohamed Amine Ben Hamida. Quant à la position de latéral droit, il semblerait que le staff technique sera contraint de continuer à compter sur Raed Bouchniba, malgré une prestation décevante lors du match aller, en l’absence de Mohamed Ben Ali qui n’a pas encore récupéré de sa blessure, et d’Elyès Bouzayène, en manque de rythme.

Le milieu de terrain, qui sera le centre de la bataille tactique entre Maher Kanzari et Miguel Cardoso, connaitra par ailleurs quelques changements, par rapport au match aller, avec la possibilité de reconduire le Nigérian Ogbelo comme pivot aux côtés de Houssem Tka, pour la récupération, la couverture et même la relance, tandis que Abulramane Konaté complètera le trio du milieu. Quant à l’animation offensive, elle sera fort probablement confiée au Brésilien Yan Sasse qui, malgré sa prestation en demi-teinte à Prétoria, sera privilégié à Chiheb Jebali, qui pourra être remplaçant, à défaut d’être titulaire.

Les milliers des supporters sang et or attendus au stade Hammadi Agrebi suivront, par ailleurs, de prêt une attaque structurée autour de trois éléments, où l’Algérien Youcef Belaïli devra retrouver sa place habituelle dans le couloir gauche, tandis que le Sud-Africain Elias Mukwana occupera le poste d’ailier droit. Le poste d’attaquant central sera confié soit au Brésilien Rodrigo Rodrigues ou à Achraf Jabri, afin d’assurer la profondeur offensive face à une équipe dont la défense est considérée comme le maillon faible du système de jeu.

L’équipe espérantiste devra toutefois rester vigilante devant une équipe sud-africaine qui cherchera, de son côté, à verrouiller les espaces et à contenir les points forts offensifs de son adversaire, en exerçant un marquage individuel sur ses éléments clés, comme ce fut le cas lors du match aller. Mamelodi tentera également de mettre à profit ses atouts offensifs, notamment avec Shalulile et Ribeiro, dans les contre-attaques.

Pour rappel, le match sera dirigé par l’arbitre sénégalais, Issa Sy, tandis que le Kenyan Peter Waweru sera en charge de la VAR.

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Siliana : lancement de la régularisation foncière de la cité El Malaab à Aroussa

Le ministère des Domaines de l’Etat et des affaires foncières a indiqué, dans un communiqué publié lundi, avoir entamé la régularisation de la situation foncière du groupement résidentiel “cité El Malaab”, sis à la délégation de Aroussa, dans le gouvernorat de Siliana.

Ainsi, les résidents de cette cité qui remplissent les conditions de régularisation stipulées dans le décret gouvernemental n°2018-504 du 7 juin 2018, sont tenus de déposer  leurs demandes de la régularisation foncière des parcelles domaniales qu’ils occupent.

Les demandes de régularisation doivent être accompagnées des pièces nécessaires. Il s’agit  de la carte d’identité nationale (les cartes d’identité des concernés par la régularisation, le certificat de décès, procuration et ce en cas de besoin, des  pièces justificatives prouvant la gestion du bien domanial (contrat, désistement, don…), et d’une pièce justifiant la construction de la résidence avant l’année 2000.

Le ministère a rappelé que la commission technique des lotissements de Siliana, a approuvé le lotissement du dit groupement, lors de sa réunion tenue le 14 mars2025.

Cette régularisation est conformément aux dispositions du décret gouvernemental n°2018-504  du 7 juin 2018, fixant les conditions et modalités de la régularisation de la situation des anciens regroupements résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat.

 

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Tozeur : la campagne de pollinisation des dattiers progresse rapidement grâce au climat favorable

Les opérations de pollinisation des régimes de dattes avancent à un rythme soutenu dans les différentes oasis au gouvernorat de Tozeur, notamment grâce aux conditions climatiques favorables, selon le président de l’Union régionale de l’agriculture (URAP), Naceur Mkaddem.

Dans une déclaration à l’agence TAP, il a souligné que ces opérations ont atteint un taux d’avancement de 50 % dans les anciennes oasis et 80% dans les nouvelles oasis, rappelant que la pollinisation des palmiers-dattiers est souvent réalisée de façon traditionnelle (manuelle) alors que la fécondation mécanique n’a été effectuée que dans le cadre d’expériences très limitées.

Selon la même source, malgré les campagnes de sensibilisation sur les bienfaits de la pollinisation mécanique, qui permet notamment de gagner du temps, de réduire les coûts de production, de pallier le manque de main-d’œuvre et de générer une bonne récolte, plusieurs producteurs, coopératives et exportateurs réticent encore à adopter cette technique cruciale.

Rappelons que la saison de pollinisation s’étale chaque année de mars à mai. L”opération consiste à attacher deux ou trois épillets mâles avec les inflorescences femelles. Pour les palmiers les plus hauts, la pollinisation est plus difficile à réaliser. A cet égard, un pollinisateur mécanique a été créé, dont le principe de fonctionnement est le poudrage de grains du pollen.

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Ligne de financement pour les PME : la Tunisie en négociation d’un prêt de 80 millions € avec l’AFD

L’Assemblée des représentants du Peuple (ARP) a entamé, lundi, l’examen d’un projet de loi portant approbation de l’accord de prêt conclu le 25 juin 2024 entre la Tunisie et l’Agence Française de Développement (AFD), d’un montant de 80 millions d’euros (environ 270 millions de dinars), visant à contribuer à la création d’une ligne de financement pour appuyer les Petites et Moyennes Entreprises (PME) afin de favoriser la relance économique.

Ce prêt est remboursable sur une période de 20 ans avec une période de grâce de cinq ans. Le taux d’intérêt sera identifié dans chaque opération de tirage, sachant que le dernier tirage est prévu le 25 juin 2029, selon le document du projet de loi publié sur le portail électronique de l’ARP.

La ligne qui sera gérée par la Banque centrale de Tunisie (BCT) à travers la création d’une unité de gestion qui se chargera du suivi de l’exécution et du respect des articles de l’accord, favorisera l’octroi de crédits aux établissements financiers à savoir les banques publiques et privées et les établissements de leasing.

L’objectif de cette ligne de financement est de favoriser la relance économique via l’appui des PME pour surmonter les impacts de la pandémie de Covid-19 à travers l’octroi des financements nécessaires. Il s’agit également de faciliter l’accès des PME aux sources de financement répondant à leurs besoins conjoncturels et d’investissement tout en tenant compte de leurs spécificités et de la nature de leur structure économique et financière.

Il s’agira ainsi de permettre aux banques et aux établissements de leasing d’obtenir des ressources financières de long terme et adéquates aux investissements, leur permettant ainsi d’accompagner les porteurs de projets.

Y bénéficieront les PME opérant dans tous les secteurs économiques, à l’exception des entreprises actives dans les secteurs du tourisme et de la promotion immobilières, et les sociétés dans lesquelles, l’Etat ou les entreprises publiques détiennent plus de 34% de son capital.

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Classement WTA : Ons Jabeur retrouve le top 30 après sa blessure à Miami

La Tunisienne Ons Jabeur a gagné deux places au classement WTA de tennis publié lundi, pour devenir 27e mondiale.

Le dernier passage d’Ons Jabeur sur les courts de tennis remonte au 22 mars dernier lors du tournoi de Miami, où elle a été contrainte d’abandonner au troisième tour face à l’Italienne Jasmine Paolini en raison d’une blessure à la jambe due à une fatigue musculaire.

La tenniswoman tunisienne fera son come-back à l’occasion du tournoi de Stuttgart, sur terre battue, prévu du 14 au 21 avril courant.

La Biélorusse Aryna Sabalenka conserve toujours la tête du classement mondial, devant la Polonaise Iga Swiatek et l’Américaine Jessica Pegula.

 

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Charleston : Jessica Pegula enchaîne un deuxième titre en 2025 après sa victoire sur Sofia Kenin

L’Américaine et 4e mondiale Jessica Pegula a remporté dimanche le tournoi WTA 500 de Charleston (Etats-Unis) en battant non sans trembler sa compatriote Sofia Kenin (44e) 6-3, 7-5.

Sur la terre battue verte de Caroline du Sud, Pegula, tête de série numéro un, a maîtrisé la première manche avant de balbutier son tennis dans la deuxième, perdant trois fois de suite sa mise en jeu pour se retrouver menée 5-1.

Kenin, 26 ans, gagnante de l’Open d’Australie en 2020, année où elle s’est hissée à la 4e place mondiale, a commis à son tour de nombreuses fautes, permettant à Pegula d’enchaîner six jeux et de s’imposer sur une ultime double faute de son adversaire.

Elle empoche, à 31 ans, le huitième titre de sa carrière et son deuxième de l’année après sa victoire à Austin fin mars et devrait grimper à la troisième place dans le prochain classement mondial de la WTA.

Charleston était la troisième finale de Pegula en quatre tournois après celles disputées au Masters 1000 de Miami et au WTA 250 d’Austin.

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Métro de Sfax : Spéculations sur son financement par la BAD

Métro SFAXC’est une histoire bizarre, même très bizarre. En voici les détails : le 25 mars 2025, le département du transport, a révélé par la voix de son ministre, Rachid Amri devant le parlement que la Banque Africaine de développement (BAD) a informé, il y a une dizaine de jours, le gouvernement tunisien qu’elle a décidé de se rétracter et de ne pas financer, comme prévu, le projet du métro de Sfax

«Nous avions un engagement initial clair, avec un horizon précis pour le lancement du projet. Mais récemment, nous avons constaté un revirement dont nous ignorons encore les véritables raisons. La BAD a posé de nouvelles conditions”, a rappelé Rachid Amri.

Le ministre a ajouté cette précision fort importante concernant la réaction de la Tunisie: “face à cette situation, a-t-il dit, le gouvernement a décidé de ne pas abandonner le projet. Une réunion s’est tenue avec le ministère de l’Économie et de la Planification pour étudier des alternatives. Parmi les solutions envisagées, le ministre a évoqué la possibilité de reclasser le projet sous le décret 497 afin de lui conférer un statut stratégique et d’accéder à d’autres sources de financement”.

Pour mémoire, le décret  497-2024 du 24 octobre 2024, définit les modalités et procédures spécifiques aux fins de faciliter la réalisation des grands projets publics jugés stratégiques ou en retard et de leur donner la priorité en matière d’exécution.

Revirement de la BAD

Morale de l’histoire : avec ces révélations du ministre du transport et sa coordination avec le ministère de l’économie et de la planification, les observateurs de la chose tunisienne ont compris que le dossier du financement du métro de Sfax par la BAD relevait d’une histoire passée.

Seulement, vingt quatre heures après l’audition du ministre au parlement, c’est-à-dire, le 26 mars 2025, le ministère du transport annonce, au grand bonheur des sfaxiens, sur sa page officielle du réseau social facebook, que “la BAD maintient son engagement financier le projet du métro de Sfax, ajoutant même que “la première phase des travaux devrait débuter prochainement”.

Ce revirement de situation a suscité moult interrogations et spéculations dans le monde des affaires en Tunisie. Des analystes de différents bords ont essayé de décrypter les tenants et aboutissants de ce changement de position de la BAD.

Spéculations des opposants au pouvoir en place

Au plan politique, les détracteurs du pouvoir en place, voire les opposants politiques y ont perçu une pression-sanction de la BAD en lien avec la rupture des négociations avec le FMI pour les premiers et en lien avec le retrait de la Tunisie de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples.

Au plan financier, pour les monétaristes, la décision de la BAD de se rétracter relèverait du bon sens au regard de la dégradation, ces dernières années, du rating souverain de la Tunisie et des difficultés rencontrées pour accéder au marché financier international.

Est-il besoin de rappeler que même avec la récente amélioration de cette notation par l’agence Moody’s en la faisant passer de “Caa2” (risque très élevé avec des perspectives négatives) à “Caa1” (risque élevé avec des perspectives stables), le risque Tunisie est toujours élevé et le scénario d’un défaut de paiement est toujours possible.

Conséquence : d’après ces monétaristes, la BAD est dans son droit de ne pas courir le risque d’accorder un crédit à un pays exposé à un défaut de paiement.

Relents géostratégiques

Pour nous, cette affaire du retrait de la BAD du financement du métro de Sfax avant de confirmer son maintien en 24 heures a des relents géostratégiques.

La BAD,  qui est historiquement alignée sur les positions des institutions de Bretton wood’s et des bailleurs de fonds européens (BEI..),  semble voire d’un mauvais œil le rapprochement spectaculaire de la Tunisie avec la Chine. Et pour cause, depuis une année ou deux, les investisseurs chinois sont de plus en plus nombreux à visiter la Tunisie pour y explorer des opportunités d’investissement.

D’ailleurs, comme par hasard, au cours de la période au cours de laquelle la BAD avait décidé, dans un premier temps, d’abandonner le financement du métro de Sfax, l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA) avait, amplement, communiqué sur la visite en Tunisie d’une délégation chinoise de la société Norinco, entreprise publique chinoise spécialisée entre autres dans les chemins de fer. Il n’est pas étonnant d’imaginer que les tunisiens, mis au courant par la BAD de son retrait du financement du métro de Sfax,  auraient proposé aux chinois de se charger du projet.

Il faut dire que les investisseurs chinois ont le vent en poupe ces derniers temps . En une année, ils ont remporté trois gros marchés en Tunisie : le pont fixe de Bizerte que cofinance d’ailleurs la BAD, le rachat de la cimenterie de Djebel Oust pour plus de 130 millions de dollars et la Cité médicale de Kairouan, un mégaprojet d’1,2 milliard de dollars.

Il va de soi que ces décryptages relèvent de l’hypothétique. Il s’agit là de simples supputations et suppositions, et ce, en l’absence de communication et d’éclairages du gouvernement sur les véritables raisons qui ont amené la BAD à se retirer du financement du métro de Sfax, à en informer le gouvernement et à annoncer ensuite le maintien de son engagement antérieur.

C’est une histoire bizarre !!!

Abou SARRA

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Tunisie face au choc Trump : quelles menaces et opportunités économiques ?

Trump
image ChatGPT

“Phénomène Trump : Enjeux Géopolitiques et Répercussions Économiques”, c’est le titre du thème sujet de débat lors d’une table ronde organisée tout récemment par l’Association tunisienne pour la promotion de la culture financière dont l’objectif est d’identifier l’impact de la politique “trumpienne” sur la Tunisie.

Adossée à une étude réalisée par l’IACE, on y énumère les six piliers fondamentaux de la doctrine Trump qui ont profondément bouleversé l’ordre mondial :

  • America First : un protectionnisme économique visant à remettre sur les rails l’industrie américaine et la privilégier ce qui se traduit par l’augmentation des droits de douane sur toutes les importations (+60% pour la Chine) et la renégociation des accords commerciaux pour obtenir des conditions plus favorables, Trump initie ainsi une guerre commerciale sans merci même si pour nombre d’observateurs, Trump est passé maître dans la méthode Harvard consistant à intimider, se montrer fort et déterminé et placer haut la barre pour obtenir le maximum de concessions de ses partenaires ou ses rivaux ;
  • l’Isolationnisme : Trump a entamé son mandat en se désengageant des institutions internationales (retrait de l’accord de Paris, du Conseil des droits de l’homme de l’ONU) et en adoptant une politique migratoire stricte (mur avec le Mexique, interdictions de visas pour certains pays musulmans) ;
  • réforme fiscale : maintien des réductions d’impôts de 2017 et nouvelles baisses pour les entreprises ainsi que la réduction des impôts sur les gains en capital ;
  • polarisation interne : le président US adopte des discours nationalistes exacerbant la division au sein de la société américaine sans prendre en considération les risques de montée de l’extrémisme politique, religieux ou ethnique ;
  • repli multilatéral : Trump s’est placé dans la logique de favoriser les relations bilatérales avec des alliés stratégiques en se désengageant des organisations multilatérales ;
  • une stratégie monétaire agressive qui a visé en premier lieu la Fed pour ses taux d’intérêt élevés et une politique favorisant un dollar plus faible pour stimuler l’économie. La guerre commerciale et l’augmentation des droits de douane initiée par Trump auraient pour conséquences l’augmentation du coût des importations, l’inflation et le ralentissement de la croissance.

Par ailleurs, la réduction des aides Américaines pour réallouer les ressources vers des priorités nationales desserviraient nombre de pays en développement même si les aides en question servaient les intérêts stratégiques US et le positionnement géoéconomique américain dans nombre de régions dans le monde et en prime la zone MENA.

“La Tunisie est aujourd’hui la spectatrice d’un bouleversement économique mondial.”

 

Le 20 mars, le Secrétaire d’État US aux Affaires étrangères Marco Rubio avait adressant ses félicitations au peuple et au gouvernement tunisiens à l’occasion de la fête de l’Indépendance précisé que les États Unis tenaient à consolider les relations commerciales avec notre pays. Que peut représenter une petite économie comme celle de la Tunisie pour la première puissance économique mondiale ?

Le contexte économique tunisien et ce, indépendamment des politiques “trumpiennes” n’est pas des plus reluisants. En 2024, les coûts de l’énergie ont augmenté de 18 % et les produits alimentaires de 12 %, affectant le pouvoir d’achat des Tunisiens. Le dinar tunisien s’est déprécié par rapport au dollar américain, rendant les importations plus coûteuses.

La Tunisie, qui dépend fortement des importations pour l’énergie et certains produits alimentaires, voit ainsi sa balance commerciale fragilisée. Quant à la dette publique, il faut savoir qu’au 30 juin 2024, la dette extérieure tunisienne s’élevait à 62,247 milliards de dinars, dont 60 % étaient libellés en dollars (37,348 milliards de dinars).

“Malgré la stratégie du ‘compter sur soi’ adoptée ces dernières années, elle ne pourra pas échapper aux conséquences d’une guerre commerciale exacerbée par la doctrine Trump.”

 

Une variation de seulement 10 millimes dans le cours du dollar (soit 0,32 %) entraînerait une augmentation de 120 millions de dinars de la dette extérieure. Si appréciation du dollar, il y a, combinée à l’augmentation des coûts d’importation, les marges budgétaires de l’État tunisien seraient réduites et pèseraient sur les finances publiques.

D’autres répercussions telles l’inflation et la hausse des coûts des importations pourraient avoir lieu. S’agissant des droits de douane, on estime que l’impact ne sera pas important sur les exportations tunisiennes dû au faible volume vers les États-Unis sauf si la guerre commerciale avec la Chine, persiste. Cette guerre pourrait entraîner un ralentissement de l’économie mondiale, ce qui impacterait indirectement la Tunisie en réduisant la demande internationale principalement le marché européen, son principal partenaire.

Une note positive toutefois, celle des cours du pétrole, l’abondance de l’offre mondiale de pétrole maintient les prix sous pression, avec une stabilisation autour de 70 $/baril. Le gouvernement tunisien avait basé son budget 2025 sur un prix du baril de 77,4 $. Cette baisse du prix du pétrole offre plusieurs avantages pour la Tunisie dont la réduction des dépenses publiques sur les subventions énergétiques et la baisse du déficit budgétaire.

“L’urgence est au rétablissement de la confiance et à l’amélioration du climat d’affaires, il est temps de mettre fin à la chasse aux sorcières au détriment de l’avenir économique du pays !”

 

Conclusion : la Tunisie est aujourd’hui la spectatrice d’un bouleversement économique mondial. Malgré la stratégie du “compter sur soi” adoptée ces dernières années, elle ne pourra pas échapper aux conséquences d’une guerre commerciale exacerbée par la doctrine Trump.

Les nouveaux équilibres économiques mondiaux fragilisant les principaux partenaires économiques du pays, le plaçant dans une situation encore plus incertaine, ce qui devrait pousser les décideurs politiques à mettre en place des politiques économiques plus réfléchies et plus soucieuses de la création de richesses et de l’encouragement du secteur privé que de la recherche de la moindre erreur pour au mieux mettre au pas les opérateurs dans l’économie formelle et au pire leur faire subir des mesures coercitives insupportables pour nombre d’entre eux.

“Les nouveaux équilibres économiques mondiaux fragilisant les principaux partenaires économiques du pays, le plaçant dans une situation encore plus incertaine…”

 

Ce ne sont pas les contrebandiers ou les acteurs de l’économie informelle qui financeront le budget de l’État ou permettront de trouver les ressources nécessaires pour que l’État joue le rôle social ambitionné. L’urgence est au rétablissement de la confiance et à l’amélioration du climat d’affaires, il est temps de mettre fin à la chasse aux sorcières au détriment de l’avenir économique du pays !

A bon entendeur !

Amel Belhadj Ali

EN BREF

Impact du “Phénomène Trump” sur la Tunisie

  • 6 piliers de la doctrine Trump ont bouleversé l’ordre mondial : “America First”, isolationnisme, réforme fiscale, polarisation interne, repli multilatéral, stratégie monétaire agressive.
  • La guerre commerciale de Trump pourrait entraîner hausse des importations et inflation.
  • La dette extérieure tunisienne s’élève à 62,247 milliards de dinars (60% en dollars). Une variation de 10 millimes du dollar coûte 120 millions de dinars.
  • Baisse du prix du pétrole (autour de 70 $/baril vs. budget 2025 à 77,4 $) : impact positif potentiel sur les finances tunisiennes.
  • Conclusion : La Tunisie, malgré sa stratégie de “compter sur soi”, sera affectée par les bouleversements économiques mondiaux initiés par la politique Trump.

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Le stockage stratégique est-il la solution aux crises d’approvisionnement ?

Silos Stockage Blé CéréalesAu commencement, cet élément d’histoire : dans les années 70, la Tunisie était signalée et présentée dans les documents officiels de la Communauté économique européenne (CEE), actuellement Union Européenne(UE), comme un pays de pénuries. Un demi-siècle après -bien un demi siècle après-, le pays présente hélas le même profil de pays constamment confrontées à des insuffisances d’approvisionnement du marché local.

En témoignent les pénuries dramatiques que le pays a connues, particulièrement, ces dernières années,  suite aux perturbations des chaînes d’approvisionnement enregistrées à travers le monde par le double effet de la pandémie du corona virus Covid 19 durant les années 2019 et 2020 et des crises géopolitiques dont la guerre russo-ukrainienne.

Face à ces crises, les dirigeants politiques et économiques qui se sont succédé à la tête de la Tunisie, depuis un demi siècle, n’ont jamais été bien inspirés pour prévoir des solutions voire des parades pérennes à ces pénuries générées, le plus souvent, par des facteurs exogènes, et faisant subir aux tunisiens privations, frustrations et désagréments multiformes dont ils auraient pu se passer.

Parmi, ces parades, nos gouvernants avaient deux possibilités de manœuvre, soit accroître la production au niveau local et réaliser l’autosuffisance du pays en divers produits, soit recourir au stockage pour réguler le marché en période de pénuries.

Malheureusement, le pays n’a pas connu, un demi- siècle durant, ni l’autosuffisance ni le stockage régulateur. C’est ce qui explique l’acuité des pénuries connues par le pays, notamment, en ce qui concerne l’approvisionnement en denrées alimentaires (farine, café, lait, sucre, légumes et produits énergétiques, pétrole et gpl…).

Dans les pays industrialisés, le stockage est érigé en activité hautement stratégique  

Pourtant un investissement dans le stockage aurait pu être bénéfique pour le pays d’autant plus que ce mécanisme ne nécessitait pas, et ce contrairement à l’autosuffisance alimentaire, ni des investissements lourds, ni une technologie sophistiquée.

Il s’agissait tout simplement d’acheter à bon marché les produits sur le marché (hydrocarbures et denrées alimentaires) quand leurs cours baissent, de les stocker pendant un certain temps et de les écouler sur le marché lors de l’émergence des dysfonctionnement du marché.

«Cela fait 50 ans que la Tunisie subit les mêmes pénuries. Ce n’est plus une question de circonstances, mais de stratégie. L’absence d’anticipation nous coûte chaque jour un peu plus cher.»

 

Dans les pays industrialisés, le stockage est érigé en activité hautement stratégique autant que le secteur productif,  car il présente l’avantage de contenir dans de bonnes proportions les effets négatifs des pénuries et surtout de pouvoir ajuster, en temps réel l’offre à la demande fluctuante des consommateurs.

Par ailleurs, le recours au stockage aurait pu faire gagner à la Tunisie d’importantes économies de devises surtout lorsque le pays ne peut pas en disposer pour diverses raisons dont le refus des bailleurs des fonds et du marché financier international privé de lui accorder des crédits en devises comme cela a été le cas avec le FMI depuis quelques années.

Néanmoins, la situation commence à changer. Nous relevons depuis quelque temps, une prise de conscience au niveau de la gouvernance du pays et une véritable volonté de développer la logistique du stockage du pays.

L’office des céréales donne l’exemple

A preuve, l’Office des céréales vient de rompre avec ce statu quo et de donner ainsi l’exemple à d’autres prestataires publics importateurs. Acteur clé de la politique nationale de sécurité alimentaire du pays, cette entité publique, qui importe 80% des besoins du pays en blé, a pris, au mois de mars 2025, deux heureuses initiatives hautement stratégiques visant à investir gros dans la logistique de l’Office, s’agissant particulièrement de la mise à niveau des silos existants et de la création de nouveaux.

Annoncée, par Salwa Ben Hadid Zouari, PDG de l’Office, la première initiative a consisté en la programmation, sur deux ans, d’un gros investissement de 205 MDT (66,5 M de dollars). Cet investissement est destiné à construire, d’ici fin 2027, de nouveaux silos pour le stockage des céréales (blé tendre, blé dur et orge), d’une capacité totale de près de 120 mille tonnes. Les nouveaux silos seront situés dans les zones de Radés (capacité de 40 mille tonnes), de Sousse (58 mille tonnes) et de Sfax (38 mille tonnes).

«Le stockage stratégique n’est pas un luxe réservé aux grandes puissances : c’est un outil simple, efficace et abordable pour protéger un pays des chocs extérieurs.»

 

La deuxième initiative porte sur la réhabilitation, moyennant une enveloppe budgétaire de 143 MDT, des silos existants et dont la construction remonte à 1985, ces silos ayant une capacité de stockage de 206 mille tonnes.

Objectif : assurer des capacités de stockage suffisantes, (actuellement 508 mille tonnes) aux fins d’absorber les quantités des céréales collectées, de les conserver dans de bonnes conditions, et de maintenir le niveau de stock de sécurité, grâce à ces capacités de stockage supplémentaires.

Rien que pour la saison 2024-2025 qui s’annonce bonne à la faveur des précipitations hivernales (programmation de 200 mille hectares supplémentaires), des capacités de stockage additionnelles de l’ordre de 47 mille 500 tonnes ont été programmées, pour mieux gérer le flux céréalier.

«Dans un monde instable, ceux qui stockent au bon moment sont ceux qui restent souverains. La Tunisie ne peut plus se permettre de dépendre des marchés volatils.»

 

Une fois l’ensemble de ces investissements réalisés, l’Office des céréales, fort de cette capacité de stockage additionnelle, pourra ainsi mieux gérer les flux d’importation, stocker à des périodes où les prix sont bas et éviter les pénuries en cas de tensions sur les marchés mondiaux.

D’autres établissements publics et entreprises publiques importateurs peuvent suivre l’exemple de l’Office des céréales. Il s’agit principalement de l’Office du commerce (OCT) et de la société des industries de raffinage (STIR) qui importent en devises les besoins du pays en hydrocarbures et en denrées alimentaires.

Leurs importations sont à l’origine d’une grande proportion du déficit commercial du pays lequel ne cesse de s’aggraver. L’idéal serait, en attendant le développement des énergies renouvelables au rythme souhaité, d’accroître la capacité de stockage  de la STIR à Bizerte et de celle de la Compagnie des transports par pipes line (TRAPSA) à Skhira, sachant qu’avec « le trumpisme » les énergies fossiles ont encore de l’avenir.

Abou SARRA

EN BREF

Stockage stratégique : une nouvelle donne pour la Tunisie ?

  • Depuis les années 70, la Tunisie souffre de pénuries récurrentes.
  • Absence d’autosuffisance et de stockage régulateur depuis 50 ans.
  • L’Office des céréales investit 205 MDT pour construire de nouveaux silos (+120 000 tonnes).
  • 143 MDT alloués à la réhabilitation de silos existants.
  • Objectif : mieux gérer les importations, sécuriser l’approvisionnement, réduire les tensions sur les marchés.
  • « Stocker, c’est produire sans produire, anticiper sans subir. »
  • Une stratégie simple, durable et enfin mise en œuvre.

 

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Prix “Champions de la Terre” 2025 : l’ONU récompense les héros de l’environnement

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a lancé, mardi, 2 avril 2025, un appel à candidatures pour le prix annuel des Champions de la Terre, la plus haute distinction environnementale des Nations Unies, qui récompense des leaders exceptionnels parmi les gouvernements, la société civile et le secteur privé pour leur impact transformateur sur l’environnement.

Cette année, le PNUE recherche des candidatures de personnes, d’organisations et de gouvernements qui élaborent et mettent en œuvre des solutions et des politiques innovantes et durables qui favorisent l’action climatique et qui ont eu un impact positif sur la santé et le bien-être des populations.

Les prix de cette année seront axés sur des solutions concernant le méthane, les bâtiments et la construction, le refroidissement durable, y compris l’efficacité énergétique, la pureté de l’air et les forêts.

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“Ragouj El Kenz” : une série tunisienne alerte sur la crise de l’eau pendant Ramadan 2025

Les thématiques de la rareté des ressources en eau et le risque de manque d’eau extrême sont rarement abordées dans les productions télévisuelles pendant le mois de ramadan dans le monde arabe.

Une première en Tunisie! “Ragouj El Kenz” (Ragouj, le Trésor), un feuilleton réalisé par le jeune Abdelhamid Bouchnak, et diffusé durant Ramadan 2025, sur une chaîne de télévision privée tunisienne, a réussi à attirer l’attention des Tunisiens, sur ce problème de rareté de l’eau. Entre rires et larmes, les personnages de cette série de 22 épisodes ont transporté les téléspectateurs dans un autre monde fait de peur et d’espoir d’un avenir meilleur.

Pendant ce mois, où les sitcoms et les feuilletons de divertissement rythment les soirées des Tunisiens, placer l’accès à l’eau au cœur des défis auxquels sont confrontés les personnages de cette série télévisée, constitue une belle initiative, selon le ministère de l’Agriculture et des Ressources en eau.

Par ailleurs, pour la première fois, ce département a honoré l’équipe d’un feuilleton et son réalisateur, lors d’une cérémonie officielle tenue le mardi 25 mars dernier.

Il s’agit d’une distinction pour la pertinence de la thématique de ce feuilleton, qui ne s’est pas contenté de divertir, mais a éveillé la conscience collective, en alertant et en transmettant, à la fin, un message fort et choquant : le manque extrême d’eau en Tunisie est fort possible! La solution réside dans la préservation et la protection de cette ressource vitale.

“La problématique de l’eau, sa rationalisation et sa préservation sont des sujets d’actualité qui touchent tous les Tunisiens. “, avait souligné le ministre de l’Agriculture, lors de la remise du prix à l’équipe du feuilleton.

Dans le monde, beaucoup de films ont abordé la thématique du réchauffement climatique et ses effets extrêmes tels que les Tsunamis, les inondations, les incendies, la rareté des ressources en eaux et autres.

Que ce soit sous forme de documentaires, de films de science-fiction ou d’anticipation, ces oeuvres, à l’instar de “Waterworld”, qui traite de la montée des eaux à cause de la fonte des glaces, “Mad Max- Fury Road”, qui relate l’histoire d’une guerre sauvage pour l’accès à l’eau et “DARK WATERS”, qui raconte l’histoire vraie de l’avocat Robert Bilott qui a dénoncé les pratiques toxiques de l’entreprise chimique “DuPont”, ont toutes réussi à attirer l’attention d’un large public et à vulgariser et populariser des thématiques restées longtemps élitistes, tels que le réchauffement climatique, les risques de toxicité, la biodiversité et bien d’autres.

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Et si la Chine des années 80 devenait le modèle dont la Tunisie a besoin ?

Tunisie Economie reformesLorsque le visionnaire Deng Xiaoping a pris en main le destin de la Chine communiste après Mao, il s’est fixé pour objectif de sortir son pays de la misère et de l’économie rurale pour en faire une puissance où la technologie joue un rôle clé. La Tunisie, quatorze ans après la chute du régime Ben Ali, peine à se relever de ses revers économiques. Les signes d’un rôle efficace de l’État dans la régulation, l’allocation, la redistribution des richesses et l’initiation d’une relance économique sont à peine perceptibles.

Pourquoi la Tunisie, un petit pays, est-elle incapable de réaliser même le 1/1000ème de ce qu’a accompli la Chine des années 80, qui était alors considérée comme “sous-développée”? “Dès que tu avances sur le chemin, le chemin apparaît”, disait le grand sage Djalâl ad-Dîn Rûmi. Le chemin de la Tunisie n’est-il pas encore apparu ?

L’expérience chinoise devrait inspirer, et en premier lieu, un pays comme la Tunisie. En 1978, Deng Xiaoping, qui a pris en main le destin de son pays peu après la disparition de Mao, lance la politique des quatre modernisations. Cette politique vise à faire de la Chine une grande puissance économique en l’ouvrant à l’économie de marché et en attirant les capitaux étrangers. Cela inclut la décollectivisation de l’agriculture, avec un système de rémunération à la production pour les paysans, la suppression des communes populaires en 1984, et l’abolition du monopole de l’État sur les céréales l’année suivante.

La Chine s’est aussi ouverte au monde avec un accord commercial signé avec la Communauté économique européenne en 1979 et l’établissement de relations commerciales avec les États-Unis. En 1980, elle rejoint le FMI et la Banque mondiale, réalisant une percée dans le commerce mondial, avec une augmentation des échanges de 20 milliards à 50 milliards de dollars de 1978 à 1984.

«Ce n’est pas en renforçant le contrôle étatique qu’on libère les forces vives de l’économie.»

 

La création des quatre Zones économiques spéciales (ZES) en 1979 – Shenzhen, Zhuhai, Shantou et Xiamen – est une réforme emblématique. Ces zones, bénéficiant d’avantages fiscaux et administratifs, ont attiré les investissements étrangers et développé les capacités d’exportation, avec l’extension de ces avantages à quatorze autres villes côtières en 1984.

Pour rassurer et attirer de nouveau les investisseurs après les événements sanglants de Tian’anmen, à Beijing en 1989, Deng Xiaoping a mis en place une nouvelle doctrine économique : “L’économie sociale de marché”. Cela a brisé le mythe d’une Chine communiste, tout en conservant un rôle régulateur fort pour l’État. Le génie de cet homme, d’une grande humilité, a permis à la Chine de maîtriser les outils technologiques et d’entrer dans la modernité, faisant de son pays une grande puissance aujourd’hui.

Qu’en est-il de la Tunisie ?

Plus que les changements successifs des chefs de gouvernement, ce sont les politiques économiques de l’État qui inquiètent. La Tunisie, classée aujourd’hui au cinquième rang en Afrique dans le classement Forbes des meilleurs pays pour le business, a tout intérêt à se remettre sur le chemin de la reprise économique.

Ce n’est pas par une centralisation excessive de l’économie, qui compromet le potentiel entrepreneurial et l’attractivité pour les investissements étrangers, ni par des politiques de restriction, qui créent une atmosphère d’incertitude économique, que nous pourrons redresser la situation. L’absence d’une stratégie claire de développement et l’augmentation des tensions internes ne pourront pas améliorer le climat économique difficile ou relancer l’économie nationale.

«La Tunisie a été pionnière en matière de simplification administrative, elle est aujourd’hui en retard.»

 

En Chine, par exemple, pour résoudre les difficultés des entreprises publiques, les représentants du Parti, réunis lors du 15ème Congrès à Pékin à la mi-septembre 1997, ont affirmé le principe de l’ouverture de leur capital.

Les départements et administrations concernés pouvaient décider de vendre tout ou partie de leur capital pour financer la modernisation technologique ou se débarrasser des entreprises déficitaires. Cette vente d’actifs de l’État s’inscrit dans un processus de transformation des entreprises d’État en sociétés par actions.

En Tunisie, au lieu de favoriser la transformation des entreprises publiques pour une gestion plus efficace et orientée vers le marché, on a renforcé un contrôle étatique qui a découragé toute initiative privée. Cette incapacité à dynamiser les entreprises mène forcément à un manque d’innovation et freine la croissance dans un pays où la gestion des finances publiques subit le poids d’une mauvaise coordination et d’une politique budgétaire rigide.

D’autre part, au lieu d’assouplir et de simplifier les formalités administratives pour attirer les investissements étrangers, la Tunisie, qui a été l’un des premiers pays africains à mettre en place un guichet unique centralisant toutes les procédures de création d’entreprise, tarde aujourd’hui à promulguer des lois incitatives et rassurantes pour les investissements.

L’entrée en vigueur du nouveau code du travail, dont les objectifs semblent nobles et soucieux des droits des travailleurs, risque d’avoir un effet contraire en dissuadant les entreprises d’embaucher de nouvelles recrues.

«Il ne suffit pas de changer de chef de gouvernement, il faut changer de cap économique.»

 

Malgré de nombreuses propositions débattues entre décideurs publics et opérateurs privés, les réformes économiques structurelles essentielles pour moderniser des secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie et les services, si elles existent, n’ont pas encore été mises en application, ce qui accroît la vulnérabilité à des crises économiques dans un monde où les politiques commerciales adoptées par le président américain Donald Trump risquent de renverser les équilibres économiques mondiaux.

Le recours aux contrôles des exportations, aux sanctions, à la hausse tarifaire et à la coercition économique aura des effets désastreux sur l’Europe, principal marché de la Tunisie. Les grands groupes tunisiens s’y préparent déjà en l’absence d’une stratégie d’État anticipant les conséquences d’une récession en Europe sur la Tunisie.

Une Tunisie où, pour satisfaire les besoins des finances publiques et dont la gouvernance laisse à désirer, on n’encourage pas l’initiative privée et l’entrepreneuriat pour créer des richesses dont l’État pourrait bénéficier. La culture d’hostilité envers les entreprises privées est devenue la norme.

Les arrestations d’hommes d’affaires pour des délits financiers et les campagnes de dénonciation ont créé une ambiance de méfiance, décourageant l’entrepreneuriat et l’innovation. Pendant ce temps, les contrebandiers et les acteurs de l’économie informelle prospèrent, négociant et commerçant en espèces, échappant aux contrôles et aux sanctions. Le monde à l’envers !

«La Chine a su réconcilier marché et État. La Tunisie, elle, peine à choisir une voie.»

 

Dans cette situation, au lieu de se mettre la tête dans le sable comme les autruches, il est crucial de trouver des réponses aux questions suivantes, indépendamment des nominations ou limogeages des chefs de gouvernement :

  • Quelle est la vision économique de la Tunisie ? Est-elle une reprise de la doctrine communiste issue de la révolution bolchévique, qui a échoué tant dans l’Ex-Union Soviétique qu’en Chine, deux pays tournés aujourd’hui vers l’économie de marché ?
  • Les décisions de mettre fin aux contrats à durée déterminée, bien que légitimes dans certaines situations, peuvent-elles réellement encourager l’emploi, alors que, jusqu’à présent, l’Institut national de la statistique (INS) n’a pas encore publié de données sur le taux de chômage en Tunisie du quatrième trimestre 2024 ?
  • Les incitations accordées aux sociétés communautaires peuvent-elles véritablement initier une relance et favoriser une prospérité économique durable ?
  • La fiscalité, souvent instable d’année en année, ainsi que la pression fiscale, peuvent-elles vraiment encourager l’investissement et rassurer les investisseurs potentiels ?
  • Enfin, où en est la Tunisie en matière de numérisation, d’interopérabilité et de la révolution technologique mondiale, des avancées en intelligence artificielle ainsi que des industries 4.0 et 5.0 ?
«Dans une économie moderne, la méfiance envers l’entrepreneuriat est une condamnation à l’échec.»

 

Pour redresser l’économie, des changements fondamentaux dans les politiques économiques, accompagnés d’un dialogue constructif avec les acteurs économiques et sociaux, sont indispensables. Le principal décideur du pays est-il prêt à s’engager dans ce dialogue et initier les réformes nécessaires ?

That’s the question !

Amel Belhadj Ali

EN BREF

Tunisie : à quand le sursaut économique ?

  • L‘État tunisien peine à initier une véritable relance 14 ans après la révolution.
  • L’exemple de la Chine des années 80, sous Deng Xiaoping, montre qu’une réforme profonde est possible.
  • « Il ne suffit pas de changer de chefs de gouvernement, il faut changer de cap. »
  • Climat hostile à l’investissement, centralisation excessive, fiscalité instable.
  • Absence de stratégie claire, retard numérique, crise de confiance envers l’entrepreneuriat.

Une refonte des politiques publiques est urgente pour éviter la marginalisation économique.

 

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Premier Congrès maghrébin des infirmiers à Sousse

Le premier congrès maghrébin des infirmiers se tiendra à Sousse du 25 au 27 avril courant, sous le thème “Développement et innovation dans le domaine des soins infirmiers”, a annoncé ce vendredi l’Association tunisienne des infirmiers (ATI).

Selon son président, Rabah Khelifi, cet événement rassemblera des experts et praticiens des pays du Maghreb pour échanger sur des thématiques cruciales telles que la digitalisation, la déontologie professionnelle, les responsabilités légales et les défis du secteur infirmier.

Parmi les objectifs figurent le renforcement de la recherche scientifique, la promotion de la formation continue et la définition des futures orientations de la profession dans la région.
Fondée en 1998, l’ATI œuvre pour le développement de ce métier vital en Tunisie.

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Afrique : Un rapport alerte sur la faible intégration de l’agroécologie dans les politiques climatiques

L’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA) vient de lancer officiellement son nouveau rapport intitulé ” Intégration de l’agroécologie dans les Contributions déterminées au niveau national (CDN) et les Plans nationaux d’adaptation (PNA) en Afrique”.

Ce rapport appelle les décideurs politiques africains à adopter l’agroécologie comme pierre angulaire de l’action climatique.

Sur la base d’un examen approfondi des documents politiques de 53 pays africains et des avis de 56 experts de 24 nations, il révèle que seuls 22 % des CDN et 19 % des PAN africains mentionnent explicitement l’agroécologie, malgré son rôle avéré dans le renforcement de la résilience climatique, la garantie de la souveraineté alimentaire et la restauration des écosystèmes.

“L’agroécologie n’est pas seulement une méthode agricole, c’est une solution climatique audacieuse ancrée dans les réalités africaines. Cette étude met en évidence une lacune importante dans l’intégration des politiques et appelle toutes les parties prenantes à agir de toute urgence”, a déclaré Million Belay, coordinateur général de l’AFSA.

“Nous ne pouvons pas parler d’adaptation au climat et d’atténuation de ses effets en Afrique sans parler d’agroécologie. Il est temps que nous cessions de considérer l’agroécologie comme une question marginale lors de nos réflexions”.

Par ailleurs, le rapport montre que principes agroécologiques clés tels que la biodiversité, la santé des sols et la participation des communautés sont souvent mentionnés dans les documents politiques sans être pleinement reconnus ou soutenus.

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