La demande de libération provisoire du patron du groupe CHO, Abdelaziz Makhloufi, et de trois autres accusés dans l’affaire de Henchir Chaâl, a été à nouveau rejetée par la justice.
La Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis a rejeté, mercredi 16 avril 2025, les demandes de libération présentées par les avocats de l’ancien président du Club sportif sfaxien (CSS) et de ses coaccusés poursuivis pour des soupçons de corruption financière et administrative au sein du complexe agricole de Henchir Chaâl, relevant des domaines de l’Etat.
Parmi les coaccusés de M. Makhloufi figurent l’ex-directeur administratif de Henchir Chaâl et un représentant du ministère des Finances au conseil d’administration du Centre technique de l’agriculture biologique, rapporte Mosaïque.
Le Conseil Bancaire et Financier (CBF), l’organisme regroupant les banques et les établissements financiers en Tunisie, a annoncé, dans un communiqué, que les banques ont réitéré leur engagement à respecter la réglementation en vigueur et les orientations de l’Etat en matière de financement de l’économie.
Le CBF s’engage aussi à appliquer la loi 41 de 2024, modifiant et complétant certaines dispositions du Code de commerce, dont l’article 412, et à continuer à booster l’activité économique et à octroyer des crédits d’habitat pour des durées pouvant aller jusqu’à 25 ans.
Cette mise au point intervient après la publication, sur les réseaux sociaux, d’informations relatives à la suspension de crédits pour des durées dépassant les 15 ans.
Ci-après le communiqué: « Faisant suite aux récentes informations infondées portées à l’encontre du secteur bancaire et relayées par certaines pages des réseaux sociaux portant, notamment, sur l’application de l’article 412 ter de la loi n°2024-41 du 2 août 2024, le Conseil Bancaire et Financier (CBF) tient à préciser ce qui suit :
• Les banques réitèrent leur engagement à respecter la réglementation en vigueur et les orientations de l’Etat en matière de financement de l’économie d’une part et à assurer leur responsabilité sociale pour soutenir les usagers des services bancaires.
• Les banques sont engagées dans l’application de l’ensemble des dispositions de ladite loi, en particulier, l’abattement de 50% des intérêts à taux fixes dont le taux de satisfaction des demandes éligibles est passé de 93% au 25 mars 2025 à 95,2% au 14 avril 2025. Les banques usent de tous les moyens humains et techniques possibles pour examiner et étudier l’éligibilité des demandes reçues dans les délais réglementaires.
• Le CBF, interviendrait pour accélérer la résolution des réclamations, en sa qualité de représentant des banques et des établissements financiers, et rappelle qu’elle met à la disposition des clients du secteur bancaire le dispositif de réception des réclamations ci-dessous venant compléter le dispositif réglementaire déjà mis en place et intervient pour la régularisation desdites réclamations :
✓ Un numéro vert : 80 100 280 fonctionnel du lundi au vendredi de 8H00 à 17H30. ✓ Adresse e-mail : reclamation@cbf.org.tn ✓ Un espace citoyen : https://reclamation.cbf.org.tn/
• Seuls la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et le CBF détiennent et traitent les données officielles qui leurs sont communiquées par l’ensemble des banques. Les sondages circulant sur les réseaux sociaux sont biaisés et basées sur des données non réelles.
• Les banques, et contrairement à certains messages qui circulent sur les réseaux sociaux, continuent à booster l’activité économique et à octroyer des crédits d’habitat pour des durées pouvant aller jusqu’à 25 ans dans le cadre des plans d’épargne et ce, conformément à la réglementation en vigueur. La BCT et le CBF sont actuellement en concertation pour mettre en place des produits financiers en vue de booster l’accès au financement de l’habitat compte tenu de la dégradation du pouvoir d’achat. En outre, les banques ont lancé de nouveaux instruments de paiement digital, à l’instar des solutions de paiement différé, mises à la disposition de la clientèle depuis octobre 2024.
Cela étant, le CBF se met à la disposition du grand public et des médias pour répondre sans délais à toutes les demandes d’information nécessaires pour la communication et la vulgarisation des pratiques bancaires et financières».
Dr Hachemi Bouguira a confirmé le décès de son fils Dr Zakaria Bouguira, ce matin, jeudi 17 avril 2025, ai domicile familial, à La Marsa. Et c’est sa famille qui a informé les autorités du décès.
L’information avait été d’abord relayée par les réseaux sociaux qui ont alimenté des rumeurs relatives à une mort suspecte. Il faut dire que le jeune médecin avait acquis une certaine notoriété durant la pandémie de Covid-19 avec ses interventions alarmistes dans les médias et les polémiques où ils n’hésitait pas à s’inviter et à prendre à contre-pied le discours officiel.
La mort de Zakaria Bouguira serait à première vue naturelle, en attendant le résultat de l’enquête ouverte à cet effet par les autorités judiciaires.
L’administration Trump a accusé Harvard, la célèbre université du Massachusetts de laisser prospérer l’antisémitisme et l’idéologie woke sur son campus et a menacée de lui couper les subventions fédérales si les exigences concernant les manifestations pro-palestiniennes et les demandes de révision de ses programmes de diversité, d’équité et d’inclusion ne sont pas acceptées. Mais contrairement à Columbia, qui a courbé l’échine, Harvard a refusé le chantage du pouvoir.
Imed Bahri
La sanction n’a pas tardé : Harvard s’est vue priver des fonds du gouvernement fédéral et s’est attiré les foudres de Trump en personne qui a déclaré: «Harvard est une BLAGUE qui enseigne la haine et l’imbécillité et qui ne devrait plus recevoir de fonds fédéraux. L’université recrute principalement des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau».
Dans une analyse publiée dans leWashington Post, l’éditorialiste David Ignatius a considéré que l’Université Harvard «a sauvé son âme» en rejetant les diktats de l’administration du président Trump et ses tentatives de contrôler l’enseignement supérieur du pays notant qu’elle paiera cependant un lourd tribut pour avoir refusé de céder son indépendance à l’administration Trump.
Ignatius écrit: «L’Université de Harvard nous a donné une leçon en disant un non catégorique à un tyran», tout en rappelant que l’administration Trump a tenté d’intimider la célèbre université comme elle l’a fait avec des agences gouvernementales, des PDG, des cabinets d’avocats et d’autres universités en menaçant de réduire le financement fédéral.
Dans le cas de Harvard, cela impliquera une perte de 8,7 milliards de dollars de subventions pluriannuelles.
La semaine dernière, l’administration Trump a demandé un règlement humiliant qui soumettrait l’université à un examen externe du recrutement des professeurs, des admissions des étudiants et d’autres questions internes.
Harvard a refusé de céder, et son président, Allan Garber, a déclaré que «l’université ne renoncerait pas à son indépendance ni à ses droits constitutionnels. Aucun gouvernement quel que soit le parti au pouvoir n’a le droit de dicter aux universités privées ce qu’elles doivent enseigner, qui elles doivent accepter pour étudier ou pour être employé ou quel domaine d’études ou de recherche elles doivent poursuivre».
Étant donné que le président Trump n’accepte pas les réponses négatives, son administration a décidé lundi soir de mettre sa menace à exécution et de geler illico presto 2,2 milliards de dollars de financement fédéral.
L’auteur estime que Harvard et d’autres grandes universités semblaient errer dans le désert, se dirigeant vers l’inconnu, jusqu’à la position ferme de lundi. La liberté d’expression a été menacée à la fois par la droite et par la gauche, notamment après l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023, lorsque les étudiants juifs et les militants pro-palestiniens se sont sentis en danger. Les présidents d’université ont essayé d’expliquer les règles du campus mais elles étaient incohérentes.
Un long article publié le mois dernier dans The New Yorker intitulé «Harvard va-t-il s’agenouiller ou s’effondrer» explique comment la Harvard Corporation (l’organe directeur de l’université) a été embarrassée après avoir nommé Claudine Gay comme première présidente noire de l’université de Harvard en juillet 2023 pour être licenciée seulement six mois plus tard à cause des critiques sur l’échec de l’université à freiner l’«antisémitisme» sur son campus mais aussi suite à des accusations de plagiat contre la nouvelle présidente.
La crise à Harvard s’est aggravée le 31 mars lorsque la Maison Blanche a annoncé une révision de la dotation de 8,7 milliards de dollars de l’université et lui a envoyé le 3 avril la première ébauche des instructions que l’université doit mettre en œuvre.
L’Université de Columbia a, de son côté, cédé aux exigences de l’administration Trump afin que les 400 millions de dollars de financement fédéral soient rétablis. Trump a maintenant pointé son arme sur l’une des universités les plus anciennes et les plus respectées d’Amérique et a appuyé sur la gâchette.
L’auteur cite un responsable de Harvard qui a déclaré que Penny Pritzker, ancienne secrétaire au Commerce et membre du conseil d’administration de la Fondation Harvard, avait eu du mal avec ses collègues à parvenir à un consensus sur les valeurs de Harvard et leurs préoccupations concernaient les lignes rouges à ne pas franchir. Au cours de ces discussions, un participant a déclaré que l’université avait réfléchi à sa devise Veritas, un mot latin qui signifie vérité.
Les dirigeants de Harvard n’ont pas rencontré directement Trump mais lui ont expliqué via des intermédiaires comment l’université combat l’antisémitisme et ses tentatives de donner une voix aux conservateurs au sein de l’institution. Ils espéraient que Trump offrirait des conditions moins punitives que celles qu’il a imposées à l’Université de Columbia. Toutefois, ils ont convenu ensemble qu’ils rejetteraient tout ce que le président leur imposerait et qu’ils refuseraient de céder ou de renoncer à leurs droits constitutionnels.
Vendredi, les diktats de Trump ont franchi une ligne rouge. La lettre du 11 avril de l’administration avertit que les investissements fédéraux à Harvard ne sont pas un droit et que pour préserver la relation financière de Harvard avec le gouvernement fédéral, l’université doit changer sa gouvernance, réduire le pouvoir des étudiants et des professeurs, éliminer tout favoritisme racial, contrôler les étudiants étrangers qui soutiennent l’«antisémitisme» et le «terrorisme» et embaucher davantage de voix pro-Trump.
Une enquête de Harvard Crimson de 2022 a révélé que 80% des étudiants se décrivaient comme libéraux ou très libéraux. C’est cette tendance qui dérange le pouvoir américain actuel. Un diplômé de l’institution a averti que «tout accord avec Trump serait une tentative agressive de prendre le contrôle de l’université». Un ancien étudiant a soutenu pour sa part que la véritable préoccupation de Trump n’était pas un prétendu «antisémitisme» et qu’il cherche plutôt à se venger de ses ennemis politiques.
Ignatius considère que la liberté n’est pas gratuite et Harvard va maintenant commencer à payer ce que les responsables considèrent comme un prix très élevé pour son indépendance. En octobre dernier, l’université disposait d’un fonds de dotation de 53,2 milliards de dollars mais une grande partie de cet argent est constituée par des milliers de legs distincts et ne peut pas être facilement retirée.
Harvard a annoncé la semaine dernière son intention d’emprunter 750 millions de dollars pour répondre à ses besoins financiers. Les responsables de l’université ont précisé à Ignatius que les fonds privés ne couvriront pas les fonds qui seront retirés par le gouvernement et Garber reconnaît déjà la nécessité de licencier du personnel et de réduire les budgets ce qui compromettra la mission de recherche de Harvard pour les années à venir.
Faisant référence à un article du Financial Times dans lequel Martin Wolf affirmait que Trump comme Mao Zedong en Chine il y a plus de 50 ans s’est lancé dans une révolution culturelle visant à renverser les élites bureaucratiques et culturelles retranchées dans les prestigieuses universités du pays, Ignatius commente que «les professeurs libéraux n’ont pas encore été obligés de travailler dans des camps de rééducation, des fermes et des usines. C’est peut-être la prochaine étape. Pour l’instant, hommage à Fair Harvard (Harvard la Juste, Ndlr) et à la façon dont elle incarne sa devise Veritas».
Du 15 avril au 9 mai 2025, la salle des expositions de la Maison de la Culture Ibn Rachiq accueille les œuvres de l’artiste peintre Ferid Arfaoui, réunies sous un thème aussi universel qu’essentiel : «Espoir».
Djamal Guettala
À travers une série de tableaux réalisés à l’acrylique sur toile, l’artiste livre une exploration picturale à la fois brute et poétique, où chaque œuvre devient un fragment d’émotion, un écho de l’intériorité. Intitulées ‘‘Espoir’’, ‘‘Intime promenade’’, ‘‘Narcisse’’ ou encore ‘‘Nostalgie’’, ces œuvres ne sont pas de simples images, mais des invitations à sentir, à s’émouvoir et à partager.
Les toiles de Ferid Arfaoui s’imposent par leur langage visuel unique : des silhouettes humaines aux visages anonymes, des regards absents, des animaux au symbolisme fort, le tout enveloppé dans des couleurs puissantes et contrastées. Entre abstraction maîtrisée et figuration déstructurée, l’artiste crée un espace de réflexion où l’intime rejoint l’universel.
Ferid Arfaoui est docteur en arts et artiste plasticien tunisien, actif sur la scène artistique contemporaine. Il joue un rôle important dans la vie académique en tant qu’enseignant-chercheur et ancien directeur du département des arts plastiques à l’Institut supérieur des beaux-arts de Tunis (Isbat). Il participe régulièrement à des colloques, conférences et séminaires, et publie des ouvrages ainsi que des articles scientifiques portant sur les enjeux de l’art contemporain arabe. Son parcours artistique comprend sept expositions personnelles, de nombreuses participations à des expositions collectives, ainsi que des interventions dans des émissions radio et télévisées, renforçant ainsi sa présence dans le débat culturel et artistique en Tunisie.
Cette nouvelle exposition, riche en sensations et en significations, démontre une fois encore la capacité de l’art à guérir, à interroger, à faire naître l’espoir — même à travers la douleur ou l’absence.
Avec ‘‘Espoir’’, Ferid Arfaoui invite le public à une expérience esthétique intime, où chaque toile devient un miroir tendu vers notre propre humanité.
Assurances Hayett, filiale des Assurances Comar spécialisée dans l’assurance vie, annonce dans un communiqué un rendement en hausse pour ses clients en 2024.
Afin de valoriser l’épargne de ses clients, la compagne a annoncé, en début d’année 2025, le taux de participation aux bénéfices distribué à ses assurés au titre de l’année précédente.
Dans le cadre de sa politique de revalorisation de la rémunération de ses produits phares, la compagnie offre pour 2024, un taux de 6,8%, en hausse de 0,2 point par rapport à 2023. Et pour 2025, elle garantit à ses clients un taux de rendement minimum de 5,5%, afin de préserver leur pouvoir d’achat.
Plus d’informations sur les produits et services des Assurances Hayett sur son site web.
A l’occasion du soixantième anniversaire de la première mission archéologique italo-tunisienne, l’Institut national du patrimoine (INP), l’ambassade d’Italie en Tunisie et l’Institut culturel italien de Tunis organisent les 23 et 24 avril 2025 deux journées d’étude, consacrées aux résultats des missions de fouilles actuellement en cours et aux projets de coopération dans le secteur.
Les journées se dérouleront au prestigieux siège du Musée national du Bardo à Tunis et permettront aux directeurs des missions de fouilles conjointes de présenter, également de manière informative, les travaux réalisés jusqu’à présent sur d’importants sites archéologiques à travers le pays, ainsi que les projets en cours, informe l’Institut culturel italien de Tunis dans une note, précisant qu’un espace sera également accordé aux résultats des projets de coopération en cours tels que la collaboration entre l’INP et le Parc archéologique du Colisée sur la protection et la valorisation du site d’El Jem, ou en phase de démarrage, comme la collaboration entre l’INP, l’Institut central de restauration et l’Institut central d’archéologie pour la valorisation des sites archéologiques.
«Depuis soixante ans, la coopération archéologique entre la Tunisie et l’Italie est l’un des secteurs les plus dynamiques et représentatifs du dialogue culturel entre les deux pays. Avec 14 missions actives, l’Italie est le premier partenaire tunisien dans le secteur archéologique. Une primauté qui ne se mesure pas seulement aux résultats scientifiques exceptionnels obtenus, mais qui se distingue par un modèle de coopération fondé sur l’échange de compétences et l’enrichissement culturel mutuel, avec un accent particulier sur la valorisation des sites et la formation en conservation et restauration», a déclaré l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas.
Le travail conjoint de chercheurs et de chercheurs italiens et tunisiens a permis au fil des décennies et continue de permettre de plus en plus la découverte et la valorisation de sites d’une importance historique et culturelle extraordinaire, appartenant à différentes époques, de la Préhistoire au Moyen Âge, avec une attention particulière aux époques punique et romaine.
La conférence sera ouverte par les allocutions de la ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas et du directeur général de l’Inp, Tarek Baccouche.
Kia a présenté l’installation de design ‘Transcend Journey’ mettant en scène Kia PV5, PV5 WKNDR et Concept EV2 lors de la Milan Design Week 2025, du 7 au 9 avril 2025 aux Studios East End de Milan en Italie. Cette exposition reflétait la manière dont les utilitaires 100% électriques PBV de Kia sont à même de redéfinir nos modes de vie par leur adaptabilité et leur capacité de personnalisation.
À l’occasion de la Milan Design Week, Kia Corporation a présenté une installation de design totalement exclusive, reflétant les perspectives des designers associés au développement de sa nouvelle gamme de PBV révolutionnaires et de modèles 100% électriques.
Intitulée ‘Transcend Journey’, cette installation explorait l’évolution de la mobilité, mettant en avant la capacité des véhicules Kia à faire tomber les barrières entre les expériences urbaines et de plein air en s’appuyant sur leurs innovations. Cette thématique reflétait la vision des designers de la marque qui imaginaient un nouveau paradigme où les véhicules Kia pourraient naviguer d’un environnement à l’autre.
Les véhicules présentés par Kia
Placée sous le thème ‘Transcend Journey,’ cette installation conceptuelle se présentait sous la forme d’une sculpture torsadée directement inspirée de la philosophie de design ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires) de Kia, et symbolisant l’union harmonieuse d’idées contraires. Cette exposition mettait en scène plusieurs véhicules Kia répartis sur deux zones principales reliant la mobilité aussi bien à la ville qu’à la nature. Il s’agissait des modèles suivants :
• Kia PV5 – conçu pour une utilisation pratique en milieu urbain et en évasion;
• Kia Concept EV2 – destiné à réintroduire des éléments naturels au cœur du paysage urbain;
• Kia PV5 WKNDR – idéal pour profiter d’une expérience de vie inédite en plein air
Faire le lien entre deux mondes / ‘Transcend Journey’ ?
Pour montrer de quelle manière ces véhicules réussissent à faire le lien entre la ville et la nature, cette exposition était divisée en deux zones distinctes.
La zone dédiée à Concept EV2 présentait une scène de pique-nique dans un parc urbain, regroupant des accessoires de pique-nique judicieusement sélectionnés dans une couleur bleue apaisante, en harmonie avec la livrée extérieure du véhicule. Il s’en dégageait une atmosphère de détente, en parfaite adéquation avec l’esthétique moderne du véhicule.
PV5 et PV5 WKNDR étaient associés à une œuvre d’art complémentaire, tandis que l’espace dédié à PV5 WKNDR représentait un terrain de camping en pleine nature entouré de plantes, avec des équipements de camping et un bar à café mobile, contribuant ainsi à créer une expérience de vie en plein air immersive et chaleureuse.
Ces deux versions démontrent comment une seule et même plateforme est capable de concilier naturellement vie urbaine et vie en pleine nature. La différence de personnalité entre PV5, qui se veut avant tout fonctionnel et pratique au quotidien, et PV5 WKNDR, qui brille par son esprit baroudeur résolument tourné vers la nature, démontre bien le vaste champ des possibles offert par les PBV (les véhicules utilitaires 100% électriques Kia).
En déambulant dans ces deux zones, les visiteurs se retrouvaient plongés dans une atmosphère immersive et apaisante, propice à la relaxation, et pouvaient apprécier l’adaptabilité de ces véhicules – que ce soit au cœur de la ville ou dans la nature, tout en la respectant.
Les marques ayant collaboré avec Kia
Réalisée en partenariat avec Helinox, un fournisseur spécialisé dans les équipements de plein air légers, cette installation se présentait sous la forme d’une sculpture directement inspirée de la philosophie de design ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires) de Kia, contribuant ainsi à renforcer la thématique choisie pour cette exposition.
Cette installation artistique enveloppait littéralement les véhicules, transformant ainsi une surface plane en un espace dynamique tridimensionnel. Confectionnée à partir de matériaux utilisés dans les produits Helinox, elle illustrait de manière métaphorique les différents cas d’usage de Kia PV5, démontrant son aptitude à s’adapter à toutes sortes de styles de vie et d’expériences.
Du mouvement vient l’inspiration
Cette œuvre d’art aux allures de pavillon entendait également refléter la modularité des PBV en faisant appel à des éléments en matériaux légers tels que ses poteaux en aluminium fabriqués par Dong-A Aluminum (DAC), société mère de Helinox, et ses joints imprimés en 3D fournis par LinkSolution, se caractérisant ainsi par une structure évolutive facile à assembler. Elle visait ainsi à montrer la capacité des PBV à s’adapter facilement à toutes sortes d’environnements, en alliant praticité et liberté de mouvement.
PV5 comme PV5 WKNDR étaient directement intégrés à cette structure : PV5 WKNDR était entouré de chaises de camping et de bâches, mettant en valeur ses qualités de véhicule de loisirs, et associé à un bar à café mobile Potler, témoignant de sa modularité lors des sorties en plein air.
Développé en collaboration avec la célèbre marque de café sud-coréenne, ce bar proposait le kit signature de Potler, composé de guimauves, de biscuits, de chocolats et d’une carte postale spéciale aux couleurs de Kia et Potler. Les visiteurs pouvaient déguster un café fraîchement torréfié réalisé à l’aide d’un sachet-filtre, et ajouter ainsi une touche interactive et personnalisée à leur expérience.
Le Concept Kia EV2 était, quant à lui, associé à des produits de pique-nique et de plein air de Helinox, pour illustrer sa remarquable modularité au quotidien. Parfaitement adapté à la conduite en ville et aux activités de plein air telles que le pique-nique, il repousse les limites traditionnelles des citadines. Cette installation reflétait avec subtilité l’ambition de la marque, mettant en avant son sens de l’exploration tout en montrant la capacité de la mobilité à enrichir un vaste panel d’expériences.
Les principales caractéristiques de Kia PV5
Kia PV5 est le premier modèle de série de la marque à voir le jour dans le cadre de sa nouvelle stratégie dédiée aux PBV (Platform Beyond Vehicle). Il redéfinit les concepts d’espace et de mobilité par sa flexibilité sans précédent. Disponible dans trois types de carrosserie – PV5, Fourgon et Châssis-cabine – PV5 s’appuiera sur la technologie d’électrification de Kia – une référence au niveau mondial – et saura répondre aux différents besoins d’un large éventail de clients en leur offrant une flexibilité et une capacité de personnalisation sans précédent.
Reposant sur la plateforme de dernière génération E-GMP.S de Kia, une architecture de type « skateboard » dédiée aux PBV, PV5 peut s’adapter à différents types de carrosserie avec une grande flexibilité. Voici ses principales caractéristiques :
– Jusqu’à 400 km d’autonomie WLTP;
– Recharge rapide en 30 minutes;
– Pensé pour un usage professionnel ou de loisir;
– PV5 sera disponible sur les marchés coréen et européen à compter du second semestre 2025, avant d’être déployé sur d’autres marchés ultérieurement.
PV5 est conçu pour un usage professionnel ou de loisir. Il offre un intérieur spacieux avec nombre de commodités pour les passagers, un hayon relevable et des configurations de sièges modulables. Sa configuration à trois rangées de sièges offre de nombreuses possibilités d’aménagement. Par exemple, en configuration 5 places, les premières et deuxièmes rangées sont réservées aux places assises, tandis que la troisième rangée est convertie en un vaste espace de chargement, complété par un compartiment à bagages inférieur et des espaces de rangement latéraux pour une utilisation optimale de l’espace.
Son système ‘AddGear’ permet également de monter toutes sortes d’accessoires très facilement, et de gagner ainsi en modularité.
Les principales caractéristiques du Kia PV5 WKNDR
Le concept Kia PV5 WKNDR est dérivé de la gamme PV5 dévoilée récemment par la marque. Totalement auto-suffisant, ce véhicule est équipé de panneaux solaires et de roues exclusives à turbine hydraulique qui sont capables de recharger ses batteries à diverses fins d’utilisation. Ses pneus tout-terrain en font un véhicule idéal pour les escapades en pleine nature le week-end.
Le WKNDR bénéficie également d’un intérieur d’une flexibilité et d’une modularité exceptionnelles qui peut être personnalisé pour maximiser son habitabilité et sa fonctionnalité. Il se distingue tout particulièrement par son système ‘Gear Head’, une solution de rangement unique en son genre qui offre un espace protégé pour stocker des équipements lorsque le véhicule est en stationnement. Cette solution permet une utilisation optimale de l’espace intérieur tout en facilitant l’accès aux équipements depuis l’extérieur du véhicule. Le système ‘Gear Head’ peut également être transformé en un garde-manger mobile, idéal pour tous ceux qui aiment cuisiner en extérieur en profitant du panorama.
Le WKNDR joue la carte de la durabilité en faisant appel à des matériaux tels que le revêtement de sol Nike Grind, réalisé à partir de baskets recyclées, qui offre de réels atouts tant en termes de fonctionnalité que d’esthétique.
Les principales caractéristiques de Kia Concept EV2
Kia Concept EV2 est un SUV compact 100% électrique du segment B qui se distingue par son agilité et préfigure un futur modèle de série de la marque. Avec son design en parfaite adéquation avec le style de vie urbain et actif de ses utilisateurs, Concept EV2 se caractérise par un intérieur offrant de multiples configurations de sièges, des éléments de design du plus bel effet, et un éclairage à LED fonctionnel à même de répondre à différents besoins. Son design centré sur l’utilisateur et axé sur la praticité est encore rehaussé par ses portes arrière antagonistes, son plancher plat et son hayon à large ouverture, gage d’une plus grande facilité d’accès et d’une flexibilité exemplaire.
Concept EV2 intègre également des fonctions innovantes telles que des séparateurs de bagages escamotables, un système de projection de messages lumineux pour communiquer avec les piétons, et des haut-parleurs amovibles de forme triangulaire garants d’une expérience sonore immersive en toutes circonstances.
Le secteur textile contribue à 29% des emplois industriels de la Tunisie, avec plus de 150 000 emplois et 1 400 unités industrielles, et représente 16% des exportations industrielles totales. Notre pays se classe au 9e rang dans la liste des fournisseurs de vêtements de l’Union européenne (UE).
Ces données ont été rappelées lors du 1er Sommet tuniso-européen du textile, qui a été inauguré hier, mardi 15 avril 2025, à Monastir, par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, en présence du gouverneur Issa Moussa, de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie, Giuseppe Perrone, de l’ambassadeur d’Italie, Alessandro Prunas, et de l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas, Joséphine Frantzen.
Ont également pris part au sommet le président de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH), Haythem Bouajila, le président de laConfédération européenne de l’habillement et du textile (Euratex), Mario Jorge Machado, et le directeur général du Pôle de compétitivité Monastir-El Fajja (MFC pôle), Tarek Ferjaoui, ainsi qu’un groupe de hauts responsables du ministère, des responsables régionaux et des un nombre important d’industriels, d’acteurs économiques et de propriétaires d’entreprises opérant dans le pôle technologique dans divers secteurs.
La ministre a souligné dans son discours l’importance de ce sommet, qui contribuera à renforcer davantage le partenariat euro-méditerranéen pour assurer une industrie textile durable, en phase avec les dernières évolutions mondiales et basée sur des pratiques respectueuses de l’environnement, indique un communiqué de son département.
En marge de cet événement, un protocole d’accord a été signé entre la FTTH et Euratex visant à améliorer l’accès des produits textiles au marché européen et à renforcer leur intégration dans les chaînes de valeur européennes. Il s’agit en outre de promouvoir l’investissement dans les secteurs à forte valeur ajoutée, tout en soutenant la formation et en suivant le rythme de l’évolution technologique. La ministre a également passé en revue les composantes clés du programme Gtex/Menatex, mis en œuvre par le Centre du commerce international (ITC) et financé par le Secrétariat suisse à l’économie (Seco) et l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida), pour soutenir le secteur du textile et de l’habillement dans cinq pays, dont la Tunisie, dans le but d’accroître leur compétitivité à l’exportation, avec un accent particulier sur la transformation numérique.
Eminent économiste, et poète à ses heures, l’auteure ne pouvait rester indifférent au drame de Mezzouna (Sidi Bouzid) où trois élèves ont trouvé la mort, avant-hier, dans l’effondrement d’un mur de leur lycée, à la mémoire desquels il a écrit le poème ci-dessous.
Sadok Zerelli
Dans la clarté douce d’un matin d’école, Trois cœurs battants ont pris leur envol, Sous les pierres d’un mur devenu tombeau, S’est figé le rêve, s’est tu le mot. * Ils venaient pour apprendre, pour grandir, Portant l’espoir d’un monde à bâtir, Mais le destin, cruel et sans détour, A brisé leur jeunesse en plein jour. * Ô Mezzouna, village endeuillé, Ton sol pleure tes fils fauchés, Et leurs cahiers, restés ouverts, Gardent l’écho d’un souffle amer. * Martyrs d’un pays en oubli, Où les murs tombent, mais pas l’oubli, Votre absence crie dans les silences, Plus fort que mille doléances. * Ce drame n’est pas une fatalité, C’est un crime par oubli, par abandon, par désintérêt. Quand on préfère les discours aux audits, Quand on détourne les budgets, quand on ferme les yeux. * À vos familles, meurtries, orphelines, Va notre peine, pure et divine. Et que vos noms dans chacune de nos prières, S’élèvent plus haut que la pierre.
La cérémonie de transfert de la société Ciments Jbel Oust (CJO) à Sinoma Cement en Tunisie s’est tenue avec succès le 15 avril 2025 dans le gouvernorat de Zaghouan. Elle s’est déroulée en présence de Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie, Karim Brenji, gouverneur de Zaghouan, et Jalel Tebib, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).
Wei Rushan, vice-directeur général du groupe China National Building Material (CNBM), directeur exécutif et président de China National Building Material Co., Ltd., a également assisté à la cérémonie, aux côtés de Zhao Xinjun, PDG de Tianshan Materials, ainsi que de Yin Zhisong, président du conseil d’administration de CNBM International Engineering et président du conseil d’administration de Sinoma Cement.
Au nom du groupe CNBM, M. Rushan a exprimé sa sincère gratitude au gouvernement tunisien et à ses différents départements, à l’ambassade de Chine en Tunisie, au groupe Votorantim, à la direction de la société CJO, ainsi qu’à tous les partenaires, institutions et entreprises chinoises ayant soutenu ce projet de coopération. Il a également souhaité la bienvenue à tous les invités présents à la cérémonie.
Dans son discours, il a brièvement retracé le parcours de développement de son groupe et ses réalisations, soulignant que CNBM a toujours adhéré au principe de «coopération gagnant-gagnant» et mis en œuvre activement l’initiative de «La Ceinture et la Route». La réussite de la passation de la société CJO en Tunisie illustre de manière vivante l’amitié profonde entre la Chine et la Tunisie dans l’économie réelle.
Sur la voie d’un développement vert
M. Rushan a également indiqué que la société CJO est implantée en Tunisie depuis de nombreuses années et a grandement contribué au développement économique et social local. Sinoma Cement continuera à exploiter pleinement les avantages de l’ancrage local de CJO, à suivre le principe de «faire bon usage des ressources pour servir la construction», à s’engager sur la voie d’un développement vert, bas carbone et durable, à stimuler l’innovation par la technologie avancée, à améliorer la qualité et l’efficacité de l’entreprise grâce à une gestion localisée, à réduire la consommation d’énergie et à viser un développement de haute qualité dans le cadre de «La Ceinture et la Route». L’objectif est de faire de l’usine un modèle de digitalisation et de respect de l’environnement, et de contribuer au développement de l’industrie des matériaux de construction ainsi qu’à l’économie locale grâce à la force du groupe CNBM.
M. Tebib a déclaré, de son côté, que «cette coopération avec nos partenaires chinois représente une véritable avancée dans l’augmentation des investissements chinois en Tunisie, positionnant notre pays parmi les premiers bénéficiaires de ces investissements.»
Il a également déclaré que le soutien du partenaire chinois dans la gestion de l’usine de ciment à Zaghouan, ainsi que la modernisation des méthodes de production et de marketing, entraînera une transformation significative qui profitera à la région de Zaghouan et à la Tunisie dans son ensemble.
Le responsable a également souligné que les entreprises chinoises CNBM et Simona Cement, cotées à la Bourse de Chine, ouvriront la voie à l’attraction de nombreux investisseurs chinois et d’autres nationalités en Tunisie.
De son côté, M. Brenji a déclaré que l’événement constitue une étape importante dans le processus de développement régional et national et témoigne du dynamisme de la coopération internationale.
L’usine CJO se distingue par sa position de leader sur le marché national et ses initiatives pionnières dans les domaines des énergies alternatives et de la protection de l’environnement, ce qui lui confère un rayonnement croissant à l’échelle africaine.
M. Brenji a ajouté que ce partenariat avec la Chine, dépasse largement le cadre d’un simple investissement économique. Il traduit la confiance croissante dans le climat des affaires en Tunisie et illustre la solidité des relations historiques entre les deux pays.
Un partenariat stratégique Chine-Tunisie
M. Wan Li a, pour sa part, déclaré: «Nous sommes aussi engagés pour approfondir la coopération bilatérale dans divers domaines tels que le commerce et l’investissement, et pour encourager les entreprises chinoises à investir davantage en Tunisie et contribuer, ainsi, au développement économique et social du pays. Il s’agit de construire, ensemble, un avenir plus radieux pour le partenariat stratégique entre la Chine et la Tunisie. Et la partie chinoise voudrait conclure l’accord de partenariat économique pour le développement partagé avec la partie tunisienne.» Il a ajouté: «C’est avec grand plaisir que j’assiste à la cérémonie de transmission de la Société des Ciments Jbel Oust pour célébrer, avec vous, la mise en place de ce nouveau fruit de la coopération économique et commerciale entre la Chine et la Tunisie. Ce projet marque, également, la réalisation réussie du plus grand investissement direct chinois en Tunisie depuis de nombreuses années.»
Enfin, Rong Yakun, président de Sinoma Cement, a déclaré que son entreprise est la plateforme internationale d’investissement, d’exploitation et de gestion du secteur des matériaux de base du groupe CNBM, engagée à promouvoir le développement vert et bas carbone local. L’entreprise a toujours respecté le principe de gestion localisée, tout en stimulant l’innovation pour la montée en gamme industrielle et en accordant une grande importance à la formation des talents locaux, selon une philosophie de gestion «centrée sur l’humain».
À l’avenir, Sinoma Cement continuera à approfondir ses activités et son marché en Tunisie, en se concentrant sur l’innovation technologique, la formation des talents, le développement vert et durable, en assumant activement sa responsabilité sociale d’entreprise chinoise et en promouvant le développement commun de l’entreprise et de la société.
Au son joyeux de la musique tunisienne, M. Yakun a reçu des mains de Mario Pinto, directeur des fusions-acquisitions du groupe Votorantim, la maquette de l’usine, qu’il a ensuite remise à l’équipe de direction de CJO Tunisie, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour la société.
Après la cérémonie, M. Rushan, accompagné de M. Wan Li, de M. Brenji et de la délégation officielle, a visité la ligne de production et la salle de contrôle central de la société CJO Tunisie, afin de présenter aux invités les opérations de l’entreprise et ses perspectives de développement.
Plus de 200 personnes ont assisté à la cérémonie de passation, parmi lesquelles Liu Xiaofeng, vice-directeur général du département de coopération internationale de China National Building Material Co., Ltd., Wang Peng, vice-directeur général du département sécurité et environnement, Tang Yali, assistant du président de CNBM International et directeur général du département stratégie et développement des investissements, Zhang Sicai, directeur général de CNBM Construction, Zhu Linhe, directeur exécutif de CNBM Overseas, ainsi que des représentants du gouvernement tunisien, des institutions et entreprises chinoises en Tunisie, des partenaires et des employés tunisiens et chinois de CJO.
Sinoma Cement, dont le siège est à Pékin, a été fondée le 20 novembre 2003, avec un capital social de 10 milliards de RMB. Elle possède actuellement des filiales en Chine (Tianjin, Hong Kong) et à l’étranger (Zambie, Nigéria, Tunisie, Mongolie, Maurice, Émirats arabes unis, etc.).
Sinoma Cement est une filiale conjointe de Tianshan Materials Co., Ltd., cotée à la bourse A, et de China National Materials International Engineering Co., Ltd. Elle constitue également la plateforme d’investissement, d’exploitation et de gestion internationale du secteur des matériaux de base du groupe CNBM.
En plus de 20 ans de développement, Sinoma Cement est passée d’un fabricant spécialisé dans le ciment à un groupe diversifié dans les domaines du béton, des granulats manufacturés, des briques de construction, etc., tout en gardant une vision globale et en adhérant au principe de coopération gagnant-gagnant, s’intégrant profondément au marché international.
Mezzouna, Sidi Bouzid, 14 avril 2025 : trois élèves perdent la vie, écrasés par un mur effondré dans leur propre lycée. Ce drame, survenu dans un établissement scolaire censé garantir sécurité et savoir, a bouleversé tout un pays. Mais il ne s’agit pas d’un accident isolé. Il est le reflet brutal d’une réalité que l’on tait depuis trop longtemps : l’état catastrophique des infrastructures éducatives en Tunisie.
Aymen Achouri *
Des murs qui s’effritent, des plafonds qui menacent de tomber, des sanitaires hors service, des fenêtres cassées, des classes sans chauffage ni ventilation, des toilettes sales et sans eau courante : tel est le quotidien de milliers d’élèves tunisiens, notamment dans les régions intérieures du pays. Dans les gouvernorats comme Sidi Bouzid, Kasserine, Siliana ou Kébili, des écoles publiques accueillent chaque jour des enfants dans des conditions indignes, parfois inhumaines. Et cela les autorités publiques au plus haut sommet de l’Etat le savent bien, mais ne font rien pour le changer, se contentant souvent de commenter une situation catastrophique qui exige plutôt des interventions urgentes.
Les enseignants, eux aussi, tirent la sonnette d’alarme depuis des années. Syndicats, associations, médias régionaux : tous ont dénoncé la vétusté croissante des établissements, sans réponse concrète de la part des autorités. Le drame de Mezzouna vient confirmer, avec une violence inouïe, ce que beaucoup savaient déjà : certaines écoles tunisiennes sont devenues des pièges mortels.
Ce drame révèle aussi une profonde inégalité entre les régions. Tandis que certaines écoles en milieu urbain disposent d’un minimum de moyens, celles des zones rurales sont souvent laissées à l’abandon. Cette fracture n’est pas seulement matérielle : elle traduit une marginalisation continue des régions de l’intérieur, renforçant le sentiment d’injustice sociale chez les jeunes et les familles.
Alors que la Constitution tunisienne garantit l’égalité des chances et le droit à l’éducation, la réalité du terrain est tout autre. Comment parler d’égalité quand certains élèves doivent faire cours dans des salles délabrées, sans tableau ni bancs, et parfois même sans toit?
Face à l’émotion provoquée par la tragédie, les autorités ont promis l’ouverture d’une enquête et l’identification des responsables. Le Président de la République lui-même a exprimé sa tristesse. Mais les mots ne suffisent plus. Il faut des actes, des plans concrets, des réformes structurelles. Il faut un audit national urgent des infrastructures éducatives, un plan de rénovation à grande échelle, une révision des budgets, et surtout un suivi transparent.
L’éducation ne peut plus être sacrifiée sur l’autel des équilibres budgétaires ou des calculs politiques. Une société qui laisse ses enfants étudier dans des conditions dangereuses est une société qui abandonne son avenir.
La mort tragique d’Abdelkader, Youssef et Hammouda à Mezzouna ne doit pas rester un fait divers dramatique qui occupe l’opinion un court moment puis est rapidement oublié. Elle doit être le point de départ d’une véritable prise de conscience collective. Chaque enfant tunisien a le droit d’aller à l’école en toute sécurité. C’est une exigence humaine, morale, nationale. Ce drame doit constituer un tournant. Pour que plus jamais un élève ne perde la vie en allant chercher le savoir. Pour que l’école redevienne un refuge, un lieu de croissance, un socle de justice. Pour que Mezzouna ne soit pas un symbole d’abandon, mais le point de départ d’un changement profond.
* Expert en management, relations et coaching client.
Après la chute, avant-hier, lundi 14 avril 2025, du mur d’enceinte d’un lycée à Mezzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid), ayant causé la mort de trois élèves, l’auteur attire l’attention des autorités sur les vieux immeubles qui menacent de s’effondrer à tout moment au cœur même de Tunis.
Samir Messali
Après la disparition de son souk des produits importés de Naples et d’ailleurs, florissant dans les années 80, et la fermeture du seul endroit chaud de la capitale contrôlé par les autorités, la rue Zarkoun, qui traverse la moitié de la Médina à partir de la rue Mongi Slim, a perdu beaucoup de son attrait.
Hormis quelques commerces de tissu, la rue est presque déserte mais ce qui attire l’attention de ceux, qui comme moi empruntent cette rue pour aller à la Kasbah en évitant l’encombrement de la rue Zitouna, ce sont ces innombrables immeubles à gauche et à droite qui sont presque tous en ruine.
Qu’il s’agisse d’anciennes maisons «arabes» ou des immeubles «européens», il n’en reste que les murs extérieurs. Il ne faut pas être expert pour constater la menace d’un effondrement qui peut arriver à tout moment.
Il est vrai que la rue n’a plus d’attrait immobilier. Ajoutez à cela des situations foncières complexes de biens d’étrangers ou d’héritiers désintéressés, cela n’empêche que les autorités doivent intervenir rapidement afin de démolir ces immeubles qui constituent un vrai danger public. La plaque jaune mise par la municipalité de Tunis à l’angle de la rue de l’Ancienne douane sommant les passants à éviter le passage à côté de ces immeubles ne suffit vraiment pas à éviter un éventuelle catastrophe.
À l’heure où le président français Emmanuel Macron tente de créer une dynamique en Occident pour la reconnaissance d’un État de Palestine, de nombreuses voix s’élèvent parmi les travaillistes britanniques au pouvoir pour que leur pays aille dans ce sens, de manière à marquer une distance par rapport au génocide actuellement perpétré par Israël à Gaza et en Cisjordanie, Israël qui, rappelons-le, fût historiquement une émanation de l’occupation britannique de la Palestine. (Ph. Emily Thornberry).
Imed Bahri
La Grande-Bretagne est à l’origine de la sinistrement célèbre Déclaration de Balfour et le mandat dévoyé qui lui a été délivré par la Société des Nations au lendemain de la Première guerre mondiale pour administrer la Palestine afin de la préparer à l’indépendance s’est achevé par la création d’Israël et depuis le peuple palestinien subit l’occupation et son corollaire fait de déplacement forcé et de massacres à répétition. Le pays qui a causé la tragédie du peuple palestinien va-t-il lui reconnaître enfin son État?
Patrick Wintour, rédacteur en chef diplomatique du Guardian, a écrit que les députés britanniques issus de la majorité parlementaire travailliste fait pression sur le ministère des Affaires étrangères pour la reconnaissance d’un État palestinien.
Emily Thornberry, présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des communes, a appelé la Grande-Bretagne à se joindre au président français Emmanuel Macron qui annoncé la semaine dernière, en marge de la visite officielle qu’il effectuait en Égypte, que la France pourrait reconnaître la Palestine en tant qu’État lors de la conférence internationale sur la solution à deux États qui se tiendra à New York en juin. Cette conférence sera coprésidée par la France et l’Arabie saoudite. Le président français a formulé le vœu que cet événement soit décisif.
Agir avant qu’il ne soit trop tard
Thornberry a déclaré que le moment était venu pour la Grande-Bretagne de reconnaître un État palestinien: «Nous devons le faire avec nos amis et avec la France. De nombreux pays attendent. Si l’Occident n’agissait pas rapidement, il n’y aurait plus de Palestine à reconnaître».
Chris Doyle, président du Conseil pour l’entente arabo-britannique (Caabu), a soutenu cette initiative affirmant qu’elle était attendue depuis longtemps et qu’une action de deux membres permanents du Conseil de sécurité enverrait un message fort à l’ensemble de la communauté internationale. Il a également déclaré que si la Grande-Bretagne n’agissait pas rapidement, son action serait entravée en raison de l’intention d’Israël d’annexer effectivement la Cisjordanie. Cabo bénéficie d’un fort soutien parmi les députés travaillistes dont beaucoup sont en colère contre Israël et ses actions à Gaza. La colère monte également à cause de l’interdiction faite à deux députés travaillistes de se rendre en Cisjordanie.
La position officielle du ministère des Affaires étrangères reste qu’il reconnaîtra la Palestine au moment opportun et avec le plus grand impact mais lorsque David Cameron était ministre des Affaires étrangères, il avait légèrement ajusté cette position lorsqu’il déclara que la Grande-Bretagne devrait attendre la fin du processus politique pour reconnaître un État palestinien. Faisant référence à Israël, il déclara aussi qu’aucun pays ne pouvait utiliser son droit de veto contre la décision de la Grande-Bretagne de reconnaître la Palestine.
Macron a surpris les observateurs la semaine dernière lorsqu’il a exprimé l’espoir que la conférence de juin inciterait un groupe de pays à reconnaître un État palestinien, des déclarations qui ont clairement accru la pression diplomatique sur la Grande-Bretagne pour qu’elle suive l’initiative française.
«Nous devons aller vers la reconnaissance [d’un État palestinien], et nous le ferons dans les prochains mois», a-t-il déclaré au micro de France 5. Il a ajouté, faisant référence à certains États du Golfe dont l’Arabie saoudite: «Je souhaite également participer à une dynamique collective qui permette à tous les défenseurs de la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que beaucoup d’entre eux ne font pas».
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui a personnellement accusé Israël de commettre un génocide contre les Palestiniens, a déclaré que l’Arabie saoudite ne reconnaîtrait Israël que dans le cadre d’un accord incluant une voie irréversible vers un État palestinien.
Bien qu’il existe des doutes dans certains cercles britanniques quant à la volonté de Macron de marquer une hostilité à Israël, les liens personnels et politiques entre Keir Starmer et le président français sont forts et il serait difficile pour le ministère des Affaires étrangères britannique de résister à toute forte pression française pour reconnaître la Palestine surtout si elle est considérée comme faisant partie d’un effort de paix entre l’Europe et le Golfe.
L’Irlande, l’Espagne et la Norvège montrent la voie
En mai, la France a choisi de ne pas suivre l’Irlande, l’Espagne et la Norvège en reconnaissant un État palestinien. Actuellement, 148 des 193 États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies reconnaissent l’État de Palestine. Aucun pays occidental membre du G20, y compris le Canada, l’Allemagne et l’Italie, n’a encore franchi le pas.
Alors que la Knesset israélienne a voté contre la solution à deux États le mois dernier, le chef de l’opposition Yair Lapid voit une opportunité à moyen terme pour cette solution tant que le Hamas ne fait pas partie du gouvernement.
La décision française pourrait provoquer la colère d’Israël et des États-Unis mais Macron estime qu’une alliance avec les États du Golfe pourrait inciter le président Donald Trump à reconsidérer son soutien au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Sa’ar a réagi sur les réseaux sociaux en déclarant: «La reconnaissance unilatérale d’un État palestinien fictif récompense le terrorisme et renforce le Hamas».
Face à la réaction négative, Macron, a répondu sur la plateforme X en hébreu affirmant qu’il était victime d’une série d’interprétations sans fondement. Il a déclaré que la position de la France est «Oui à la paix, oui à la sécurité d’Israël, oui à un État palestinien sans le Hamas. Cela nécessite la libération de tous les détenus, un cessez-le-feu durable, la reprise immédiate de l’aide humanitaire et la promotion d’une solution politique à deux États. Il n’y a pas d’autre voie qu’une solution politique. Je soutiens le droit légitime des Palestiniens à un État et à la paix, tout comme je soutiens le droit des Israéliens à vivre en paix et en sécurité tant que les deux États sont reconnus par leurs voisins. La conférence sur la solution à deux États qui se tiendra en juin doit être décisive. Je fais tout mon possible avec nos partenaires pour atteindre cet objectif de paix. Nous en avons désespérément besoin».
Signe de la volonté apparente des États-Unis d’accepter l’annexion de la Cisjordanie, le Sénat américain a voté la semaine dernière pour nommer le pasteur évangélique Mike Huckabee, ancien gouverneur de l’Arkansas, comme ambassadeur des États-Unis en Israël. Huckabee fait référence à la Cisjordanie par ses noms juifs bibliques «Judée et Samarie» et soutient son rattachement à Israël.
Une injustice historique à réparer
Pendant ce temps, Vincent Fean, l’ancien consul général britannique à Jérusalem, a appelé à la reconnaissance de la Palestine. Dans un article publié samedi dans The Independent. Il a déclaré que reconnaître la Palestine ne signifie pas prendre parti, récompenser le terrorisme ou délégitimer Israël mais plutôt l’égalité et l’application du droit international.
Il a déclaré que la Grande-Bretagne doit être un leader sur cette question et non un suiveur. Il a écrit: «Notre pays porte une responsabilité historique découlant des promesses non tenues de la Déclaration Balfour et de notre mauvaise application du Mandat sur la Palestine jusqu’en 1948. Il y a un besoin urgent: sous Benjamin Netanyahu, Israël s’efforce systématiquement de saper tout espoir de coexistence pacifique de deux États, une politique partisane poursuivie par les gouvernements britanniques successifs. Notre gouvernement a été élu sur la base de son engagement à reconnaître la Palestine et à respecter le droit international, sans crainte ni favoritisme. Nous devons diriger l’Europe et le Commonwealth d’une manière qui soit conforme à nos valeurs et serve nos intérêts nationaux. L’État de droit est dans notre intérêt».
Pour la Grande-Bretagne, il ne s’agit pas seulement d’une question de diplomatie mais aussi de justice et de responsabilité historique. Il y a plus d’un siècle, la Grande-Bretagne et la France ont négocié en secret l’accord Sykes-Picot divisant les provinces arabes de l’Empire ottoman en sphères d’influence. La Grande-Bretagne contrôlait la Palestine en vertu d’un mandat de la Société des Nations avec le devoir déclaré d’aider son peuple à accéder à l’indépendance. En lieu et place de cette indépendance palestinienne, il y a eu la création d’Israël.
Vincent Fean a déclaré que l’Empire britannique a contribué à façonner les frontières du Moyen-Orient moderne pour le meilleur ou pour le pire. Il estime qu’aujourd’hui le gouvernement britannique a désormais l’occasion d’aider les peuples du Moyen-Orient à remodeler leur avenir en menant des efforts pour la création d’un État palestinien.
‘‘Agora’’, le dernier long métrage de fiction de Alaeddine Slim sortira en salles en Tunisie à partir de ce mercredi 16 avril 2025. Des projections-débats sont programmées jusqu’au 26 avril dans plusieurs villes du pays en présence du réalisateur, des membres de son équipe et de critiques.Vidéo.
Ce drame, production tuniso-française d’une durée de 1h40min, réunit dans les principaux rôles Neji Kanawati, Bilel Slatnia, Majd Mastoura, Sonia Zarg Ayouna et Fathi Akkari.
Synopsis : dans une ville lointaine, des personnes disparues reviennent dans des circonstances inexplicables. Une enquête est ouverte, menée par l’inspecteur de la police locale Fathi, assisté de son ami médecin Amine. Les choses se compliquent et des renforts sont envoyés de la capitale pour résoudre l’affaire.
Ala Eddine Slim est le cofondateur d’Exit Productions, l’une des premières sociétés de production indépendantes en Tunisie. Il a réalisé et produit plusieurs films de toutes catégories et genres, qui ont été sélectionnés et primés dans plusieurs festivals de par le monde à l’instar du documentaire ‘‘Babylon’’ (co-réalisé avec Youssef Chebbi et Ismaël en 2012, Grand Prix FID Marseille 2012), ‘‘The last of us’’ (Lion du futur à la Mostra de Venise en 2016), ‘‘Tlamess’’ (présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, à Cannes en 2019). Son dernier film, ‘‘Agora’’ a été primé au prestigieux festival de Locarno en 2024.
Hormis son activité cinématographique, Ala est aussi artiste visuel. Sa série vidéo ‘‘Journal d’un homme important’’ a été programmée au Centre Pompidou à Paris en 2012 et son installation ‘‘3an’’ (co-créee avec Malek Gnaoui) a été présentée à Dream City 2022 (Tunisie) et Sharjah Biennial 2023 (Emirat arabes unis).
Programme des projections spéciales
Mercredi 16 avril à 18h : projection présentée par Alaeddine Slim – Le Rio – Tunis centre-ville.
Jeudi 17 avril 18h : projection-débat animé par Tahar Chikhaoui, critique de cinéma, en présence de Alaeddine Slim – Théâtre El Hamra à Bab Dzira – Tunis centre-ville.
Vendredi 18 avril à 10h30 : conversation avec Tahar Chikhaoui et Alaeddine Slim – CinéMadart Carthage – Espace Lez’art.
Samedi 19 avril à 18h30 : projection-débat en présence de l’équipe du film – Le Majestic – Bizerte.
Dimanche 20 avril à 16h : projection suivie d’une rencontre avec le cast du film, animée par Ghazi Zaghbani, acteur et metteur en scène – Espace Lartisto – Lafayette, Tunis centre-ville.
Mercredi 23 avril à 16h : projection-débat en présence de l’équipe du film – Ciné 350 – Cité de la Culture, Tunis.
Mercredi 23 avril à 18h : projection-débat en présence de l’équipe du film – Le Rio – Tunis centre-ville.
Jeudi 24 avril à 13h : projection-débat en présence de l’équipe du film – Esac – Gammarth, banlieue nord de Tunis.
Samedi 26 avril à 16h : projection-débat en présence de l’équipe du film – Espace Fausse Note – Hammamet.
Samedi 26 avril à 18h30 : projection-débat en présence de l’équipe du film – Espace Jeelen – Nabeul.
Dans ce billet, l’auteure réagit, en tant que citoyenne, mère, enseignante, au décès accidentel, hier, lundi 14 avril 2025, de trois élèves de 18 et 19 ans dans l’effondrement d’un mur d’enceinte de leur lycée à Mezzouna dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, drame qui a bouleversé tous tout un pays.
Hanen Ghanmi *
La vie s’est arrêtée ce matin. Trois rires, trois destins, trois étoiles éteintes sous les décombres d’un passé qui n’aurait jamais dû ressurgir. Je suis citoyenne, mère, enseignante… et aujourd’hui, je ne suis plus que douleur, mêlée à la poussière des pierres qui ont volé vos rêves.
Citoyenne, je regarde cette ville qui vacille. Les murs fissurés par l’indifférence, les cris étouffés par l’oubli. Comment avons-nous pu laisser mourir l’avenir dans l’indolence ? Les rapports alertaient, les parents suppliaient, les enfants passaient chaque jour sous l’épée de Damoclès d’un mur oublié. Et nous, nous, avons détourné les yeux.
Mère, je cherche vos visages dans la foule silencieuse. Trois garçons qui auraient dû courir vers leurs examens, leurs premiers amours, leurs espoirs. Je pense à vos mères, dont les bras tremblent maintenant de vide. Leur souffle est un cri rauque, un «Pourquoi eux ?» qui déchire le ciel gris.
Enseignante, je ferme les manuels. À quoi bon les équations, les poèmes, les leçons de vie, quand la vie elle-même est ensevelie? Hier encore, je leur parlais d’architecture, de solidité, de construire l’avenir. Aujourd’hui, l’ironie me mord l’âme : c’est un mur d’hier qui a tué leur avenir.
Je les imaginais ingénieurs, artistes, médecins. Ils sont devenus fantômes, et moi, gardienne d’une mémoire trop lourde. Leurs noms résonnent dans les couloirs vides : Mehdi, Youssef, Rayan. Des syllabes qui sonnent comme un glas.
La ville de Mezzouna pleure, mais ses larmes ne lavent pas la honte. Les bulldozers ronronnent enfin, mais ils ne rendront pas les battements de cœur qui manquent à l’appel. Je m’accroche à ce qui reste : des stylos sans mains, des rires en écho, une colère sourde qui dit «Plus jamais ça».
Plus jamais ça.
Mais les murs ont la mémoire longue, et les plaies des mères, éternelles.
Enfin, au nom de toute la communauté scolaire, j’adresse mes pensées les plus sincères et mes vœux de prompt rétablissement aux deux lycéens blessés lors de ce tragique accident. Que le courage et le soutien de leurs proches, de leurs camarades et de leurs enseignants les accompagnent dans cette épreuve difficile. Nous espérons de tout cœur les revoir bientôt parmi nous, en pleine santé, pour poursuivre leurs rêves et retrouver la chaleur de la vie scolaire.
* Professeur à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Gafsa.
La Société des transports de Tunis (Transtu) a reçu, lundi 14 avril 2025, 80 bus urbains, premier lot d’un ensemble de 165 bus réguliers modifiés en marge des récents Jeux Paralympiques de Paris.
Il s’agit d’une partie de la convention de don signée entre la Transtu, la Fondation Île-de-France Mobilités et la Régie autonome des transports parisiens (RATP) en date du 27 janvier 2025, lit-on dans un communiqué officiel.
Ce lot sera mis en service dans les prochaines semaines, en attendant la réception ultérieure du deuxième lot de 85 bus.
Ce lot de bus va permettre d’améliorer le système de transport public urbain dans le pays.
La cérémonie de remise des bus, au port de La Goulette, s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministère des Transports, du PDG de la Transtu et de nombre de responsables du ministère et de représentants de l’entreprise.
L’île de Djerba a accueilli, lundi le 14 avril 2025, le lancement officiel du projet pilote visant à transformer les déchets organiques ménagers en énergie propre et renouvelable. Un projet qui pourrait être dupliqué dans d’autres régions tunisiennes.
Ce projet intitulé «Vers un modèle circulaire de traitement et de valorisation des déchets et des matières» est une initiative innovante portée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), en partenariat avec l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) et l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). Il s’inscrit dans les engagements climatiques ambitieux de la Tunisie, notamment dans le cadre de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), et vise à transformer la gestion des déchets à Djerba à travers des solutions circulaires, durables et intégrées.
Il ne s’agit pas seulement d’une solution technique, mais d’une réponse centrée sur les populations face à une urgence environnementale et sociale. Il bénéficiera d’un financement généreux du gouvernement du Japon, ainsi que d’un appui complémentaire de l’Italie via le mécanisme Pista.
Lors de l’événement de lancement, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takeshi Osuga, a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de la transition écologique et du développement durable ainsi que de la consolidation de la sécurité humaine en Tunisie, tout en soulignant l’importance de renforcer les synergies sectorielles entre l’environnement, l’énergie et l’agriculture, notamment à travers les efforts de sensibilisation et la collaboration internationale élargie, pour construire des modèles de gestion des déchets résilients, créateurs d’emplois et respectueux de l’environnement.
Céline Moyroud, représentante résidente du Pnud en Tunisie, a pour sa part salué la mobilisation des partenaires nationaux et locaux, et rappelé que ce projet incarne la vision d’un développement inclusif et durable. «Ce projet pilote est une démonstration d’un modèle économique circulaire qui peut améliorer la vie des citoyens tout en répondant à l’urgence climatique», a-t-elle déclaré, en insistant sur l’importance d’initiatives concrètes, ancrées dans les territoires, pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.
Badreddine Lasmar, directeur général de l’Anged, a salué l’engagement des partenaires internationaux aux côtés de la Tunisie dans sa transition vers un avenir meilleur. Il a souligné l’importance de l’exemple de Djerba, qui permettra d’apporter une réponse intégrée à la problématique des déchets, en combinant plusieurs techniques pour une revalorisation efficiente et durable.
De son côté, Imed Landolsi, directeur de la biomasse de l’ANME, a réaffirmé l’engagement de son agence à soutenir toutes les initiatives visant à diversifier les sources d’énergie proposées en Tunisie. Il a rappelé l’importance stratégique de la valorisation des biodéchets comme gisement énergétique, essentiel pour renforcer l’indépendance énergétique du pays. «Djerba devient une référence. Nous y construisons un système qui intègre recyclage et valorisation énergétique de manière intelligente», a-t-il déclaré.
Avec le soutien des communautés locales et des partenaires internationaux, ce projet suscite déjà de l’intérêt pour une réplication à Sfax, Tunis et ailleurs. Il montre qu’une solution environnementale peut aussi améliorer la santé publique, créer de l’emploi et renforcer la cohésion sociale.
Ksar Ouled Soltane, l’ancien grenier fortifié d’origine berbère, à Tataouine, dans le sud de la Tunisie, vient d’être restauré, grâce à l’Agence italienne de coopération au développement (AICS).
Pour célébrer l’événement, une cérémonie a été organisée lundi 14 avril 2025, en présence de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, de la directrice de l’AICS) à Tunis, Isabella Lucaferri, du directeur de l’Institut national du patrimoine (INP), Tarek Baccouche, et de représentants des autorités locales.
Selon l’AICS, qui l’a annoncé sur ses réseaux sociaux, le point de vente de produits locaux du Groupement de développement agricole féminin de Tataouine a également été inauguré à cette occasion.
Cette action fait partie du projet Rinova – Assainissement environnemental, création d’emplois et développement territorial à Tataouine, mis en œuvre par la municipalité de Nuoro (Italie), en collaboration avec l’association Arcs Tunisie, un projet pilote qui vise à promouvoir un développement territorial durable et résilient à travers la gestion des déchets, le soutien à l’économie locale et la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel.
A cette occasion, Prunas a exprimé son admiration pour l’implication active des femmes rurales, soulignant leur contribution essentielle à la dynamique locale et à l’innovation sociale. Un bel exemple de coopération tuniso-italienne au service des territoires et des collectivités locales, conclut l’Aics dans une note.