❌

Lese-Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Une semaine explosive : Trump, tarifs et tempĂȘte boursiĂšre

Trump Crise des Tarifs douaniersEn moins de deux semaines, Donald Trump a dĂ©clenchĂ© une tempĂȘte Ă©conomique mondiale. Entre annonces de surtaxes douaniĂšres tous azimuts, volte-face spectaculaire et escalade ciblĂ©e contre la Chine, le prĂ©sident amĂ©ricain a plongĂ© les marchĂ©s dans une volatilitĂ© extrĂȘme. Or Ă  son plus haut, dollar en chute libre, soupçons de dĂ©lit d’initiĂ© : retour sur une sĂ©quence explosive oĂč la politique commerciale de la Maison-Blanche a tenu la planĂšte en haleine.

Offensive tarifaire tous azimuts

DĂ©but avril 2025, Donald Trump dĂ©clenche une nouvelle guerre commerciale mondiale. En quelques jours, il impose des droits de douane de 10 % sur tous les pays (sauf la Chine), les remplace briĂšvement par des tarifs “rĂ©ciproques” pays par pays, avant de revenir aux 10 %, tout en y ajoutant 25 % sur l’acier, l’aluminium et l’automobile. Le prĂ©sident justifie ces mesures comme un levier pour rapatrier la production industrielle aux États-Unis : « Si vous voulez un taux de 0 %, fabriquez en AmĂ©rique ! »

Mais cette stratĂ©gie heurte les rĂ©alitĂ©s Ă©conomiques : les chaĂźnes d’approvisionnement mondiales sont profondĂ©ment imbriquĂ©es. Produire un iPhone 100 % amĂ©ricain coĂ»terait 3.500 dollars. De plus, Trump pousse la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale Ă  baisser ses taux d’intĂ©rĂȘt, afin de compenser l’impact inflationniste de ses propres dĂ©cisions. La Fed, prudente, rĂ©siste, soulignant le risque de stagflation (inflation + ralentissement).

Choc boursier mondial

Les marchĂ©s rĂ©agissent brutalement. Le CAC 40 chute de 12 % en trois sĂ©ances, le 7 avril, signant sa pire sĂ©ance depuis trois ans. Les valeurs exportatrices (Airbus, Safran) et pĂ©troliĂšres (Shell) sont les plus touchĂ©es. Wall Street s’effondre Ă©galement, avec un indice VIX au-dessus de 35, signe de panique.

Les investisseurs se ruent sur les valeurs refuges : l’or atteint un record historique de 3.233 dollars l’once, le franc suisse se renforce face au dollar, et les obligations amĂ©ricaines voient leurs taux grimper, signe de dĂ©fiance. Le dollar chute, tombant Ă  1,14 $/€ – son plus bas depuis 2022.

Volte-face et trĂȘve tarifaire de 90 jours

Le 9 avril, face au chaos financier et aux pressions internationales, Trump opĂšre un revirement spectaculaire : il suspend ses surtaxes pendant 90 jours, sauf pour la Chine, dĂ©sormais frappĂ©e par des droits allant jusqu’à 125 %. Il annonce la trĂȘve en fanfare sur Truth Social, appelant mĂȘme les investisseurs Ă  acheter.

Cette pause rassure les marchés : le Nasdaq bondit de 10 % en séance, le Dow Jones clÎture la semaine sur une hausse de +7 %. Les GAFA retrouvent des milliards en capitalisation. Trump, lui, revendique une stratégie maßtrisée et délibérée visant à isoler Pékin.

Riposte de la Chine et inquiétude des alliés

PĂ©kin ne tarde pas Ă  rĂ©agir. Le 11 avril, la Chine annonce 125 % de droits de douane sur quasiment toutes les importations amĂ©ricaines, tout en saisissant l’OMC. Elle appelle l’Union europĂ©enne Ă  une alliance stratĂ©gique pour faire front contre Washington.

L’Union europĂ©enne, de son cĂŽtĂ©, exprime sa prudence. Bruxelles accueille la trĂȘve avec soulagement, mais reste ferme : « Nous devons dĂ©fendre notre Ă©conomie », avertit Valdis Dombrovskis. Une mission de nĂ©gociation partira Ă  Washington dans les jours suivants. En France, François Bayrou parle d’un « tremblement de terre » Ă©conomique, soulignant que les tarifs amĂ©ricains restent trois fois plus Ă©levĂ©s qu’avant.

Le Canada, trĂšs exposĂ© via ses exportations d’acier et d’automobiles, entre aussi en nĂ©gociation. TaĂŻwan, initialement frappĂ© par 32 % de surtaxes, cherche un statut dĂ©rogatoire. Les pays africains, eux, redoutent une onde de choc mondiale : baisse des exportations, pression sur les devises, envolĂ©e de l’inflation.

Soupçons de manipulation et d’initiĂ©s

La rapiditĂ© du retournement tarifaire suscite la suspicion. Six sĂ©nateurs dĂ©mocrates saisissent la SEC (gendarme boursier amĂ©ricain) pour demander une enquĂȘte : des proches de Trump ont-ils spĂ©culĂ© sur la remontĂ©e des marchĂ©s ? En particulier, le tweet du prĂ©sident appelant Ă  acheter des actions juste avant l’annonce du 9 avril alimente les soupçons.

La Maison Blanche nie tout délit, affirmant que Trump voulait simplement rassurer. Mais ces accusations ajoutent une couche de polémique à une gestion déjà jugée erratique de la politique commerciale.

Tensions Ă©conomiques mondiales et perspectives

En dix jours, l’économie mondiale a frĂŽlĂ© la crise. Aux États-Unis, la confiance des mĂ©nages s’effondre : l’indice University of Michigan chute Ă  50,8, son plus bas niveau depuis plus de deux ans. Les entreprises, face Ă  l’instabilitĂ© rĂ©glementaire, gĂšlent certains investissements. Les analystes anticipent un ralentissement marquĂ© du PIB amĂ©ricain sous les 1% cette annĂ©e, avec un taux de chĂŽmage attendu Ă  4,5 % d’ici fin 2025.

La RĂ©serve fĂ©dĂ©rale se dit prĂȘte Ă  intervenir, mais sous conditions. MĂȘme prudence du cĂŽtĂ© de la BCE, qui redoute un ralentissement brutal du commerce mondial.

Le FMI et l’OCDE prĂ©voient une rĂ©vision Ă  la baisse des prĂ©visions mondiales si la trĂȘve ne dĂ©bouche pas sur un accord durable. L’Allemagne, la CorĂ©e du Sud et le Japon sont parmi les plus exposĂ©s. En France, le tourisme amĂ©ricain recule dĂ©jĂ  en avril (–3 % dans les congrĂšs professionnels), signe que les effets se diffusent au-delĂ  des seules industries exportatrices.

Conclusion

Le dĂ©but avril 2025 restera comme un moment de bascule : en l’espace de quelques jours, Donald Trump a provoquĂ© un sĂ©isme Ă©conomique et boursier mondial, alternant escalade commerciale, volte-face stratĂ©gique et communication explosive. Si la trĂȘve de 90 jours a calmĂ© les marchĂ©s, le bras de fer avec la Chine s’intensifie. Et la question reste entiĂšre : jusqu’oĂč ira Trump dans sa guerre commerciale — et le monde pourra-t-il en supporter les secousses Ă  rĂ©pĂ©tition ?

(source : MĂ©dias)

L’article Une semaine explosive : Trump, tarifs et tempĂȘte boursiĂšre est apparu en premier sur WMC.

Budget 2025 : faut-il revoir les hypothÚses face à la baisse du pétrole ?

PetroleL’analyste Ă©conomique et financier Bassem Ennaifer analyse, dans une interview Ă  la TAP, les implications de la baisse des prix du pĂ©trole sur l’économie tunisienne et le budget 2025. Selon lui, bien que cette tendance soit positive Ă  court terme, elle reste instable et ne garantit pas d’avantages durables, notamment dans un contexte international incertain dominĂ© par la guerre des droits de douane et le ralentissement des marchĂ©s europĂ©ens.

La Tunisie a bĂąti son budget 2025 sur une hypothĂšse de prix moyen du baril de 77 dollars. Or, avec des prix fluctuant actuellement entre 63 et 64 dollars, le pays bĂ©nĂ©ficie d’économies substantielles. Chaque baisse d’un dollar permettrait d’économiser environ 162 millions de dinars, et une amĂ©lioration de 10 millimes dans le taux de change du dinar ajoute 52 millions supplĂ©mentaires en Ă©conomies sur les subventions.

Toutefois, Ennaifer avertit : l’impact positif immĂ©diat sur les finances publiques pourrait ĂȘtre contrebalancĂ© par un ralentissement de la croissance mondiale, en particulier en Europe, qui absorbe 70 % des exportations tunisiennes. Cela affecterait directement les performances d’exportation, notamment dans les industries mĂ©caniques et Ă©lectriques, particuliĂšrement vulnĂ©rables aux droits de douane. À cela s’ajoute une baisse attendue des revenus provenant des exportations d’huile d’olive, dĂ©gradant davantage la balance commerciale.

La baisse des prix du pĂ©trole pourrait Ă©galement dissuader les investissements dans l’exploration pĂ©troliĂšre, surtout dans des projets peu rentables. La Tunisie enregistre d’ailleurs un recul de ces opĂ©rations.

S’agissant du projet de loi de finances rectificative Ă©voquĂ© par la ministre des Finances, Ennaifer suggĂšre la prudence. Il estime que les fondements actuels du budget n’ont pas subi de changements majeurs. Deux aspects seulement mĂ©riteraient une rĂ©vision : la prĂ©vision de croissance de 3,2 %, jugĂ©e difficilement atteignable dans le contexte actuel, et la masse salariale, en raison notamment des recrutements dans l’éducation. Il suggĂšre d’attendre plus de visibilitĂ© avant d’envisager un amendement budgĂ©taire.

Sur le plan social, Ennaifer estime que bien que l’État rĂ©alise actuellement des gains liĂ©s Ă  l’importation de pĂ©trole, il n’est pas opportun de revoir Ă  la baisse les prix Ă  la pompe. Cela risquerait de rĂ©duire les recettes fiscales provenant de la vente des carburants. Il rappelle que l’État n’a pas augmentĂ© les prix du carburant depuis prĂšs de deux ans, en assumant le coĂ»t de la subvention afin de protĂ©ger le pouvoir d’achat.

En conclusion, la baisse des prix du pĂ©trole constitue un soulagement temporaire. Mais sur le long terme, une faiblesse prolongĂ©e des prix pourrait nuire Ă  la croissance mondiale et, par ricochet, Ă  l’économie tunisienne. Il est donc essentiel de maintenir une approche prudente et d’attendre une stabilisation des marchĂ©s pour prendre des dĂ©cisions budgĂ©taires structurantes.

L’article Budget 2025 : faut-il revoir les hypothĂšses face Ă  la baisse du pĂ©trole ? est apparu en premier sur WMC.

Pétrole bon marché : une aubaine budgétaire pour la Tunisie ?

CarburantDans un entretien accordĂ© Ă  l’agence TAP, l’économiste tunisien Ridha Chkandali analyse les rĂ©percussions de la baisse des prix du pĂ©trole et de la guerre des droits de douane lancĂ©e par Donald Trump sur l’économie mondiale et sur la Tunisie. Il souligne que la guerre tarifaire, bien qu’absente des prĂ©visions budgĂ©taires pour 2025, pourrait affecter nĂ©gativement la croissance mondiale, ce qui limite la marge de manƓuvre budgĂ©taire pour des pays comme la Tunisie.

Selon lui, la baisse actuelle des prix du pĂ©trole, liĂ©e Ă  la crainte d’un ralentissement Ă©conomique mondial, offre nĂ©anmoins un certain rĂ©pit aux pays importateurs d’énergie. Pour la Tunisie, oĂč le budget 2025 est basĂ© sur un prix du baril de 74 dollars, chaque dollar en moins pourrait gĂ©nĂ©rer un excĂ©dent de 140 millions de dinars. Si le prix reste autour de 65 dollars jusqu’à la fin de l’annĂ©e, la Tunisie pourrait engranger un surplus budgĂ©taire de prĂšs de 1,26 milliard de dinars. Cet allĂšgement permettrait Ă  l’État de mieux honorer sa dette extĂ©rieure, importer les biens essentiels et rĂ©duire le dĂ©ficit commercial.

Cependant, Chkandali met en garde contre une euphorie prĂ©maturĂ©e. Le contexte international reste instable, notamment Ă  cause des tensions gĂ©opolitiques (Gaza, Ukraine, Iran) et de l’incertitude sur les dĂ©cisions commerciales amĂ©ricaines. Par ailleurs, la reprise des investissements dans les secteurs pĂ©trolier et gazier pourrait ĂȘtre freinĂ©e si les prix restent bas, affectant les projets de prospection.

Il critique Ă©galement le manque de rĂ©alisme de certaines hypothĂšses du budget 2025, notamment celle d’une croissance de 3,2 %, alors que la croissance en 2024 n’a Ă©tĂ© que de 1,4 %. En cas de ralentissement, les recettes fiscales prĂ©vues pourraient ne pas ĂȘtre atteintes, aggravant le dĂ©ficit budgĂ©taire et forçant l’État Ă  s’endetter davantage.

Pour y remédier, il suggÚre :

  • de relancer la stratĂ©gie d’amĂ©lioration du climat des affaires,
  • d’élargir la base d’investissement,
  • de mobiliser une partie du financement direct de la Banque centrale pour rĂ©nover les infrastructures miniĂšres et ferroviaires,
  • de rĂ©former le Code des changes pour canaliser les devises issues du marchĂ© parallĂšle vers les circuits officiels,
  • et d’amender la loi fondamentale de la Banque centrale pour renforcer la coopĂ©ration avec le gouvernement.

Enfin, il recommande la prudence quant Ă  toute baisse des prix Ă  la pompe, malgrĂ© la baisse des cours mondiaux, compte tenu de l’instabilitĂ© internationale. Une dĂ©cision hĂątive pourrait s’avĂ©rer contre-productive si la guerre commerciale s’intensifie aprĂšs la pĂ©riode de 90 jours de suspension dĂ©cidĂ©e par Trump.

L’article PĂ©trole bon marchĂ© : une aubaine budgĂ©taire pour la Tunisie ? est apparu en premier sur WMC.

Dimanche sous tension météo en Tunisie : vent, sable et forte chaleur au programme

MĂ©tĂ©oCe dimanche, le temps sera partiellement nuageux sur l’ensemble du territoire tunisien, avant que les nuages ne s’épaississent progressivement en soirĂ©e, notamment sur les rĂ©gions de l’ouest.

Les vents souffleront du secteur sud, avec une intensité relativement forte, voire forte localement prÚs des cÎtes, sur les hauteurs et dans les zones sahariennes. Ces rafales pourraient soulever de la poussiÚre ou provoquer des tourbillons de sable, réduisant localement la visibilité.

La mer sera trÚs agitée à localement forte, ce qui rendra la navigation difficile, surtout pour les petites embarcations.

CÎté températures, la journée sera marquée par une grande disparité thermique :

  • Entre 22 et 27°C dans les rĂ©gions nord-est et sur les cĂŽtes du centre et du sud,
  • Et entre 29 et 35°C ailleurs, avec des pics pouvant atteindre 38°C dans le sud-est.

L’article Dimanche sous tension mĂ©tĂ©o en Tunisie : vent, sable et forte chaleur au programme est apparu en premier sur WMC.

FAR Rabat vise haut, l’UTS veut sauver sa saison : choc à Rabat

StadeCe dimanche 13 avril 2025 Ă  18h00, le stade de Touarga accueillera l’un des chocs de la 26e journĂ©e de Botola Pro, un derby entre l’Union de Touarga (UTS) et les Forces ArmĂ©es Royales (FAR Rabat). Un duel entre une Ă©quipe du bas de tableau et une autre qui vise le podium.

Touarga pour respirer

Avec 31 points en 25 journĂ©es, l’UTS occupe la 11ᔉ place du classement, Ă  quelques longueurs seulement de la zone dangereuse. AprĂšs une sĂ©rie irrĂ©guliĂšre, les hommes de Touarga ont retrouvĂ© un peu d’élan avec une victoire rĂ©cente. À domicile, ils espĂšrent faire chuter leurs voisins et engranger des points prĂ©cieux dans la course au maintien.

Mais la tĂąche sera difficile : Touarga n’a remportĂ© qu’un seul de ses cinq derniers duels face au FAR et reste encore en quĂȘte de constance dĂ©fensive, comme l’indiquent leurs rĂ©sultats rĂ©cents (1 victoire, 2 nuls, 2 dĂ©faites).

FAR Rabat vise la deuxiĂšme place

DeuxiĂšme au classement avec 45 points (et un match en moins que le leader Berkane), le FAR Rabat ne peut se permettre aucun faux pas s’il veut garder ses chances de titre intactes. Le club militaire a signĂ© une belle sĂ©rie ces derniĂšres semaines, avec 3 victoires sur les 5 derniers matchs, dont deux Ă  l’extĂ©rieur.

Avec un effectif plus expérimenté et mieux organisé, les coéquipiers de Reda Slim visent une victoire pour rester à portée de la Renaissance de Berkane et résister au retour du WAC et du FUS.

Un derby déséquilibré, mais ouvert

Le bilan des confrontations est favorable au FAR (3 victoires, 1 nul), mais dans un derby, tout reste possible. Entre l’orgueil local de Touarga et l’ambition nationale du FAR, ce match promet un beau duel de style.

L’article FAR Rabat vise haut, l’UTS veut sauver sa saison : choc à Rabat est apparu en premier sur WMC.

Botola : Berkane vise une nouvelle victoire contre Agadir pour creuser l’écart

FootballCe dimanche 13 avril 2025 à 16h00, le HUS Agadir reçoit la Renaissance Sportive de Berkane pour le compte de la 26e journée de Botola Pro. Une rencontre qui oppose deux clubs aux objectifs opposées : le HUSA, en bas de classement, tentera de résister au rouleau compresseur berkanais, actuel leader du championnat.

Agadir dans la tourmente

Avec seulement 26 points en 25 journĂ©es, le HUS Agadir occupe la 13e place, flirtant dangereusement avec la zone de relĂ©gation. Le club reste sur une sĂ©rie nĂ©gative avec 3 dĂ©faites lors de ses 5 derniers matchs, et peine Ă  trouver la stabilitĂ© cette saison. L’enjeu est simple : obtenir au moins un point face Ă  un adversaire de trĂšs haut niveau pour ne pas sombrer davantage.

Berkane, intraitable leader

De son cÎté, la Renaissance de Berkane survole la Botola avec 60 points en 25 matchs, grùce à une saison impressionnante marquée par 18 victoires et seulement 1 défaite. Les hommes de Mouine Chaùbani arrivent en confiance, avec 3 victoires lors de leurs 5 derniÚres sorties, et une maßtrise tactique qui en fait les favoris incontestés du championnat.

Sur le plan historique, Berkane domine Ă©galement les confrontations directes avec 3 victoires sur les 5 derniers matchs face au HUSA. Leur objectif est clair : maintenir l’écart avec leurs poursuivants (FAR, WAC, FUS) et consolider leur place de leader.

L’article Botola : Berkane vise une nouvelle victoire contre Agadir pour creuser l’écart est apparu en premier sur WMC.

DIRECT. Athletic Club – Rayo Vallecano : Bilbao pour l’Europe, le Rayo pour l’exploit ?

FootballLe stade de San MamĂ©s accueillera ce dimanche 13 avril 2025 Ă  20h00 une affiche intĂ©ressante entre deux Ă©quipes aux ambitions diffĂ©rentes : l’Athletic Club, bien installĂ© dans le top 5 et toujours en quĂȘte d’Europe, et un Rayo Vallecano solide mais irrĂ©gulier, qui espĂšre ramener un rĂ©sultat de ce dĂ©placement compliquĂ©.

L’Athletic veut garder le rythme europĂ©en

Avec 54 points en 30 matchs, les Basques pointent Ă  la 4e place, Ă  seulement 6 unitĂ©s de l’AtlĂ©tico de Madrid. Invaincus sur les cinq derniers matchs et auteurs de deux victoires convaincantes, les hommes d’Ernesto Valverde comptent bien s’imposer Ă  domicile pour rester dans le peloton de tĂȘte.

Le Rayo en quĂȘte de constance

Actuellement 10e avec 40 points, le Rayo Vallecano reste une Ă©quipe capable d’exploits comme de passages Ă  vide. Son bilan rĂ©cent en est le reflet : 1 victoire, 1 nul et 3 dĂ©faites sur les cinq derniĂšres journĂ©es. Les MadrilĂšnes devront montrer un visage plus solide s’ils veulent exister dans cette rencontre.

Avantage historique à l’Athletic

Les statistiques sont claires : l’Athletic a dominĂ© les derniers face-Ă -face. Le club de Bilbao part favori dans une enceinte acquise Ă  sa cause, mais le Rayo n’a rien Ă  perdre et pourrait jouer crĂąnement sa chance.

 

L’article DIRECT. Athletic Club – Rayo Vallecano : Bilbao pour l’Europe, le Rayo pour l’exploit ? est apparu en premier sur WMC.

DIRECT. AlavĂ©s – Real Madrid : match Ă  sens unique Ă  Mendizorroza ?

FootballCe dimanche 13 avril 2025 Ă  15h15, le stade de Mendizorroza sera le thĂ©Ăątre d’un affrontement crucial entre deux Ă©quipes Ă  des extrĂ©mitĂ©s opposĂ©es du classement de La Liga. Le Deportivo AlavĂ©s, en lutte pour le maintien, accueille un Real Madrid lancĂ© Ă  la poursuite du FC Barcelone dans la course au titre.

Alavés en danger

Avec seulement 30 points en 30 journĂ©es, AlavĂ©s pointe Ă  la 17e place, juste au-dessus de la zone rouge. Les Basques n’ont remportĂ© que 7 matches cette saison, et leur bilan rĂ©cent reste fragile (1 victoire, 2 dĂ©faites, 2 nuls). Chaque point compte dĂ©sormais dans la lutte pour le maintien, mais la tĂąche s’annonce redoutable face Ă  un gĂ©ant comme le Real.

Le Real Madrid en mission

DeuxiÚme du classement avec 63 points en 30 matchs, le Real Madrid reste dans la course au titre derriÚre le Barça (70 pts, 31 matchs). Pour espérer coiffer les Catalans, les MadrilÚnes doivent enchaßner les victoires, et ce déplacement à Vitoria-Gasteiz ressemble à une opportunité en or.

  • Stade : Mendizorroza
  • Heure : 15h15
  • Le match AlavĂ©s – Real Madrid sera retransmis en direct sur beIN Sports 2

L’article DIRECT. AlavĂ©s – Real Madrid : match Ă  sens unique Ă  Mendizorroza ? est apparu en premier sur WMC.

DIRECT. US Tataouine – US Monastir : mission impossible pour la lanterne rouge ?

FootballUS Tataouine – US Monastir : un duel dĂ©sĂ©quilibrĂ© mais crucial pour les deux camps
Ce samedi 13 avril 2025 Ă  14h30, le Stade Nejib Khattab accueillera une rencontre dĂ©cisive entre deux Ă©quipes aux classements opposĂ©es : l’US Tataouine, lanterne rouge du championnat, reçoit une ambitieuse US Monastir, toujours en lice pour le titre.

L’US Monastir, solide et ambitieux

L’USM, de son cĂŽtĂ©, est 3ᔉ avec 53 points. Une victoire face Ă  Tataouine permettrait aux Monastiriens de rester pleinement dans la course au titre, voire de s’installer en tĂȘte en fonction des autres rĂ©sultats.

Monastir arrive en confiance, fort de 3 victoires et 1 nul sur les 5 derniers matchs. Leur soliditĂ© dĂ©fensive et leur capacitĂ© Ă  imposer leur rythme en font un sĂ©rieux prĂ©tendant, mĂȘme en dĂ©placement.

  • Stade : Nejib Khattab
  • Heure : 14h30
  • Diffusion :

L’article DIRECT. US Tataouine – US Monastir : mission impossible pour la lanterne rouge ? est apparu en premier sur WMC.

L’Ordre Mondial s’effondre-t-il ? L’Alerte de Ray Dalio DĂ©cryptĂ©e

Crise mondialeRay Dalio, fondateur du fonds Bridgewater Associates, alerte sur un effondrement mondial sans prĂ©cĂ©dent, que les marchĂ©s ignorent en se focalisant Ă  tort sur les tensions commerciales et les droits de douane. Dans une publication sur X (ex-Twitter), il met en garde contre une crise d’une ampleur gĂ©nĂ©rationnelle alimentĂ©e par cinq grandes forces : la dette, la fragmentation politique, les rapports de pouvoir internationaux, les bouleversements technologiques et les dĂ©sĂ©quilibres environnementaux.

Pour Dalio, les mesures tarifaires de l’administration Trump ne sont pas la cause profonde des perturbations Ă©conomiques, mais plutĂŽt les symptĂŽmes visibles d’un dĂ©sordre bien plus large. Il dĂ©crit une dĂ©sintĂ©gration progressive des piliers du systĂšme mondial Ă©tabli aprĂšs la Seconde Guerre mondiale : institutions financiĂšres, coopĂ©ration internationale, stabilitĂ© monĂ©taire et gouvernance dĂ©mocratique.

L’endettement excessif, les inĂ©galitĂ©s croissantes, la perte de confiance dans les institutions, la polarisation politique et la montĂ©e des extrĂȘmes sont autant de signes d’un modĂšle Ă  bout de souffle. Dalio pointe Ă©galement la montĂ©e de la Chine comme puissance rivale des États-Unis, et le passage de Washington d’un leadership multilatĂ©ral Ă  une stratĂ©gie unilatĂ©rale, comme marqueurs d’un nouvel ordre mondial en gestation.

Il appelle Ă  ne pas se laisser distraire par les â€œĂ©vĂ©nements de surface” comme les droits de douane, mais Ă  comprendre comment ces dynamiques structurelles interconnectĂ©es redĂ©finissent le monde. Selon lui, ce type de transition systĂ©mique — effondrement d’un ordre global et Ă©mergence d’un nouveau — ne survient qu’une ou deux fois par siĂšcle.

En rĂ©sumĂ©, Dalio tire la sonnette d’alarme : le monde est Ă  un tournant historique majeur, et ignorer les signaux profonds au profit de l’actualitĂ© immĂ©diate serait une erreur aux consĂ©quences potentiellement dramatiques.

At the moment, a huge amount of attention is rightly being paid to the newly announced tariffs and their significant impacts on markets and economies. But very little attention is being paid to the circumstances that caused them—and to the even bigger disruptions likely still
 https://t.co/wPIgzDscbk

— Ray Dalio (@RayDalio) April 7, 2025

L’article L’Ordre Mondial s’effondre-t-il ? L’Alerte de Ray Dalio DĂ©cryptĂ©e est apparu en premier sur WMC.

Monnaie : le dollar en chute libre, l’euro à son plus haut depuis 2022 ?

Euro-DollarL’euro expose jusqu’à plus de 1,145 dollar, profitant de la faiblesse du billet vert. Les investisseurs tournent le dos aux actifs amĂ©ricains, sur fond de doutes croissants autour de la politique Ă©conomique des États-Unis.

Ce vendredi matin, l’euro s’est envolĂ© Ă  plus 2,1% face au dollar, atteignant 1,1451 dollar, un niveau inĂ©dit depuis fĂ©vrier 2022. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, la monnaie unique a gagnĂ© 10,5% face au billet vert.

Si cette performance reflĂšte un regain d’optimisme cĂŽtĂ© europĂ©en – alimentĂ© notamment par un accord de coalition en Allemagne et des promesses de relance massive – c’est surtout la crise de confiance qui frappe les États-Unis qui explique ce mouvement spectaculaire.

L’indice DXY, qui mesure la valeur du dollar face aux grandes devises mondiales, a chutĂ© de 8,5% depuis janvier. Le rendement de l’emprunt amĂ©ricain Ă  10 ans grimpe Ă  4,43%, un paradoxe qui traduit le dĂ©samour grandissant pour les actifs US.

Les investisseurs dĂ©laissent les valeurs amĂ©ricaines, perçues comme risquĂ©es, au profit du franc suisse, du yen et surtout de l’euro. Le facteur dĂ©clencheur ? Une sĂ©rie de signaux faibles, dont la politique douaniĂšre jugĂ©e erratique de Donald Trump, qui entame la crĂ©dibilitĂ© Ă©conomique du pays.

Mais cette envolĂ©e de l’euro n’est pas sans consĂ©quence : elle pourrait nuire Ă  la compĂ©titivitĂ© des entreprises europĂ©ennes et peser sur les marchĂ©s actions. Barclays Ă©voque mĂȘme un “casse-tĂȘte” pour la BCE Ă  une semaine d’une rĂ©union trĂšs attendue.

Cours Dollar

L’article Monnaie : le dollar en chute libre, l’euro à son plus haut depuis 2022 ? est apparu en premier sur WMC.

Météo Tunisie : Brouillard, ciel variable et hausses de température ce jeudi

brouillards
Météo

La journĂ©e de ce jeudi s’amorce sous une chape de brouillard localisĂ©, affectant principalement le nord et les rĂ©gions est du centre de la Tunisie. Selon les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques, le ciel Ă©voluera vers un temps partiellement nuageux sur la majeure partie du territoire. L’aprĂšs-midi apportera une intensification de la couverture nuageuse dans le Nord-ouest, avec la possibilitĂ© de quelques averses.

Le vent, soufflant majoritairement du nord au Nord et au Centre, gagnera en intensitĂ© durant la nuit dans le Sud. Il deviendra relativement fort, voire localement fort prĂšs des cĂŽtes, sur les hauteurs de l’ouest et dans le Sud, pouvant s’accompagner de phĂ©nomĂšnes de sable. Ailleurs, une brise faible Ă  modĂ©rĂ©e est attendue.

L’état de la mer sera agitĂ©, tendant localement vers trĂšs agitĂ©. Concernant les tempĂ©ratures, le mercure affichera des maximales comprises entre 22 et 28 degrĂ©s au Nord et au Centre, avoisinant les 19 degrĂ©s dans la rĂ©gion du Cap Bon. La chaleur se fera plus sentir dans le reste du pays, avec des maximales attendues entre 28 et 33 degrĂ©s.

L’article MĂ©tĂ©o Tunisie : Brouillard, ciel variable et hausses de tempĂ©rature ce jeudi est apparu en premier sur WMC.

Droits de douane : L’incertitude commerciale freine l’investissement et menace la croissance

USA Trump TaxesÀ l’heure oĂč les tensions commerciales s’intensifient, les marchĂ©s Ă©mergents affrontent une vague d’incertitude qui freine l’investissement et assombrit leurs perspectives de croissance. Dans son rapport pour le 2e trimestre 2025, S&P Global Ratings souligne que le manque de visibilitĂ© sur la politique commerciale amĂ©ricaine constitue un frein majeur pour les dĂ©cideurs Ă©conomiques dans de nombreuses rĂ©gions du globe.

Les droits de douane imposĂ©s ou annoncĂ©s par l’administration Trump, notamment dans le cadre du « Plan Ă©quitable et rĂ©ciproque », pĂšsent plus sur la psychologie des investisseurs que sur les Ă©changes eux-mĂȘmes. S&P estime que l’impact direct de ces tarifs reste limitĂ© pour la plupart des grands marchĂ©s Ă©mergents, sauf pour les pays trĂšs exposĂ©s comme le Vietnam, le Mexique ou la Chine. Toutefois, les effets indirects — via un ralentissement de la demande mondiale — pourraient ĂȘtre plus significatifs.

L’AmĂ©rique latine est en premiĂšre ligne. Le Mexique, bien que partiellement protĂ©gĂ© par l’AEUMC, pourrait voir sa croissance chuter Ă  0,2 % cette annĂ©e, voire entrer briĂšvement en rĂ©cession. À l’inverse, l’Argentine bĂ©nĂ©ficie d’un regain de confiance liĂ© Ă  une gestion budgĂ©taire stricte et Ă  une rĂ©duction rapide de l’inflation, avec une croissance attendue Ă  4,8 % en 2025.

Dans la zone EMEA, la Hongrie souffre du ralentissement industriel en Allemagne et d’un accĂšs restreint aux fonds europĂ©ens. La Turquie, quant Ă  elle, bĂ©nĂ©ficie d’un rebond de la consommation intĂ©rieure, mais son instabilitĂ© politique demeure une source d’inquiĂ©tude. L’Arabie saoudite tire parti de ses investissements dans le gaz et de la stratĂ©gie pĂ©troliĂšre de l’OPEP+ pour stimuler son Ă©conomie.

En Asie du Sud-Est, l’impact est plus diffus. Le Vietnam, la ThaĂŻlande et la Malaisie, trĂšs intĂ©grĂ©s aux chaĂźnes de valeur mondiales, restent vulnĂ©rables. Les mesures tarifaires amĂ©ricaines ciblant l’automobile et les semi-conducteurs risquent de ralentir l’élan industriel. MalgrĂ© tout, la demande intĂ©rieure, soutenue par des politiques monĂ©taires accommodantes, contribue Ă  stabiliser la croissance dans la rĂ©gion.

Face Ă  cette conjoncture incertaine, les banques centrales des marchĂ©s Ă©mergents marchent sur une ligne Ă©troite. Les marges de manƓuvre pour rĂ©duire les taux sont limitĂ©es par les taux Ă©levĂ©s de la Fed. Un assouplissement trop rapide risquerait de provoquer des sorties de capitaux et de fragiliser les devises.

S&P met en garde contre les risques accrus d’un durcissement commercial global. Si de nouvelles vagues tarifaires devaient se concrĂ©tiser, elles pourraient plomber les exportations, affaiblir les flux d’investissement et renforcer les tensions inflationnistes dans les Ă©conomies les plus fragiles.

L’article Droits de douane : L’incertitude commerciale freine l’investissement et menace la croissance est apparu en premier sur WMC.

Crise Ă©vitĂ©e : Trump accusĂ© d’avoir affolĂ© la Bourse avec ses droits de douane ?

BOURSEFace Ă  une panique soudaine des marchĂ©s financiers, Donald Trump a rapidement fait marche arriĂšre sur sa dĂ©cision d’augmenter les droits de douane. Les Bourses mondiales ont bondi, portĂ©es par un retournement de situation spectaculaire : +12 % pour le Nasdaq, +10 % pour le S&P 500 et +8 % pour le Dow Jones, dans une des hausses les plus marquĂ©es depuis 2008.

Le revirement de Trump est liĂ© aux avertissements de son entourage Ă©conomique : son secrĂ©taire au Commerce, au TrĂ©sor, et mĂȘme Elon Musk ont tirĂ© la sonnette d’alarme, Ă©voquant une possible crise provoquĂ©e par un seul homme.

Mais ce qui trouble encore davantage, c’est un message publiĂ© par Trump au moment mĂȘme oĂč les marchĂ©s asiatiques chutaient : “Great time to buy”. Quelques heures plus tard, les cours s’envolent. Le sĂ©nateur Adam Schiff demande une enquĂȘte pour dĂ©lit d’initiĂ©.

Des figures influentes proches de Trump, toutes issues du monde de la finance, pourraient ĂȘtre impliquĂ©es. La trĂȘve commerciale dĂ©cidĂ©e par Trump n’est que temporaire. Le bras de fer avec la Chine se poursuit, sans signe de nĂ©gociation Ă  l’horizon.

L’article Crise Ă©vitĂ©e : Trump accusĂ© d’avoir affolĂ© la Bourse avec ses droits de douane ? est apparu en premier sur WMC.

Que cache la pause de 90 jours décidée par Trump dans la guerre commerciale ?

Trump

Donald Trump a dĂ©cidĂ© d’augmenter les droits de douane sur les produits chinois Ă  125 %, accusant la Chine de pratiques dĂ©loyales. Cette dĂ©cision survient alors que les États-Unis suspendent temporairement d’autres taxes envers plusieurs pays, boostant les marchĂ©s boursiers amĂ©ricains.

Face Ă  l’escalade, l’Union europĂ©enne rĂ©agit : des droits de douane de 10 % Ă  25 % seront imposĂ©s sur les produits amĂ©ricains Ă  partir du 15 avril, sauf en cas d’accord Ă©quilibrĂ©. Bruxelles considĂšre ces mesures comme un levier pour ramener Washington Ă  la table des nĂ©gociations.

Les responsables europĂ©ens insistent sur l’importance du dialogue, refusant une guerre commerciale qui coĂ»terait cher, notamment Ă  l’Allemagne dont les exportations vers les États-Unis sont vitales.

La trĂȘve de 90 jours dĂ©cidĂ©e par Trump est perçue comme une tentative d’apaisement. Les discussions sont donc cruciales pour Ă©viter une crise durable entre alliĂ©s commerciaux.

L’article Que cache la pause de 90 jours dĂ©cidĂ©e par Trump dans la guerre commerciale ? est apparu en premier sur WMC.

La guerre commerciale USA-Chine va-t-elle plonger le monde dans une nouvelle crise ?

Crise USA ChineLes États-Unis ont mis en place des taxes allant jusqu’à 50% sur certains produits, notamment chinois et ils viennent de passer Ă  104%, provoquant une rĂ©ponse immĂ©diate de PĂ©kin avec des droits de 34 %, qui passent ensuite Ă  84% sur les importations amĂ©ricaines. Les marchĂ©s asiatiques et europĂ©ens ont rĂ©agi par des baisses notables, tandis que les Bourses chinoises ont Ă©tĂ© soutenues artificiellement.

Le pĂ©trole a chutĂ© Ă  un plus bas historique et l’or, en tant que valeur refuge, a franchi les 3040 dollars l’once. L’Union europĂ©enne, de son cĂŽtĂ©, prĂ©pare des mesures de reprĂ©sailles tout en gardant la porte ouverte au dialogue.

Les incertitudes économiques grandissantes augmentent la volatilité des marchés, alors que les investisseurs se détournent des obligations américaines au profit du yen et du franc suisse.

L’article La guerre commerciale USA-Chine va-t-elle plonger le monde dans une nouvelle crise ? est apparu en premier sur WMC.

Assurance vie : la MIF mise sur SOLIFE de VERMEG pour sa mutation digitale

Vermeg​La MIF, mutuelle d’assurance française, a choisi SOLIFE, la solution de gestion d’assurance de VERMEG, pour moderniser la gestion de ses contrats d’épargne, de retraite et de prĂ©voyance. Ce partenariat stratĂ©gique vise Ă  amĂ©liorer l’expĂ©rience des adhĂ©rents et Ă  relever les dĂ©fis du secteur de l’assurance vie. ​

SOLIFE se distingue par sa capacitĂ© Ă  s’intĂ©grer dans un environnement digital moderne, offrant sĂ©curitĂ©, conformitĂ© et performance. Sa fonctionnalitĂ© de gestion multi-poches permet de combiner diffĂ©rentes approches au sein d’un mĂȘme contrat, offrant ainsi une flexibilitĂ© accrue aux Ă©pargnants. ​
vermeg.com

« En misant sur une technologie Ă©volutive et robuste, la MIF confirme son engagement Ă  innover au service de la performance et de la satisfaction de ses adhĂ©rents. » – Olivier Sentis, Directeur gĂ©nĂ©ral de la MIF. ​
vermeg.com

« Le choix de VERMEG par la MIF en tant que partenaire de sa transformation confirme la pertinence de nos solutions et notre capacitĂ© Ă  offrir une rĂ©ponse globale et innovante. » – Francisco Jarrega, Directeur gĂ©nĂ©ral VERMEG Europe. ​

 

L’article Assurance vie : la MIF mise sur SOLIFE de VERMEG pour sa mutation digitale est apparu en premier sur WMC.

Droits de douane : S&P alerte sur les effets des nouveaux tarifs américains

Droits Douane USA TrumpS&P Global Ratings met en lumiĂšre les effets potentiellement dĂ©stabilisateurs des nouveaux droits de douane imposĂ©s par l’administration amĂ©ricaine, surnommĂ©s par le prĂ©sident Trump « Jour de la LibĂ©ration ». Ces mesures tarifaires marquent un tournant protectionniste d’une ampleur inĂ©dite depuis les annĂ©es 1930, avec un droit universel de 10 % sur toutes les importations Ă  partir du 5 avril 2025, et des surtaxes pouvant atteindre 50 % sur les produits en provenance de 60 pays jugĂ©s “contrevenants”.

Le taux effectif implicite moyen sur les importations amĂ©ricaines devrait ainsi grimper entre 20 et 25 %, contre 2,3 % en 2024. Pour la Chine, les droits cumulĂ©s dĂ©passent dĂ©sormais les 60 %. Le Canada et le Mexique bĂ©nĂ©ficient d’un traitement plus nuancĂ© selon leur conformitĂ© Ă  l’accord AEUMC. Certaines exemptions ont Ă©tĂ© prĂ©vues, notamment pour des secteurs stratĂ©giques (semi-conducteurs, cuivre, produits pharmaceutiques), mais d’autres produits, comme les piĂšces automobiles, seront affectĂ©s dĂšs le mois de mai.

Sur le plan macroĂ©conomique, l’impact inflationniste Ă  court terme est significatif. S&P prĂ©voit une hausse de l’IPC (indice des prix Ă  la consommation) de 0,7 Ă  1 % au quatriĂšme trimestre, portant l’inflation moyenne Ă  4 %. L’effet global sur la croissance du PIB dĂ©pendra largement de la rĂ©action des partenaires commerciaux et de la façon dont les États-Unis utiliseront les recettes tirĂ©es de ces droits. Bien que le scĂ©nario de rĂ©cession ne soit pas encore retenu par S&P, la probabilitĂ© d’un ralentissement majeur a Ă©tĂ© relevĂ©e Ă  30–35 %.

Les mĂ©nages Ă  faibles revenus seront les plus touchĂ©s, les droits de douane agissant comme une taxe rĂ©gressive. Le ralentissement de la demande intĂ©rieure, la baisse potentielle des marchĂ©s financiers et l’incertitude pesant sur les investissements pourraient accentuer le recul de la croissance. Si les recettes tarifaires sont utilisĂ©es pour rĂ©duire les impĂŽts ou stimuler la consommation, une partie de l’impact pourrait ĂȘtre attĂ©nuĂ©e. S&P prĂ©voit nĂ©anmoins une rĂ©vision Ă  la baisse de la croissance annuelle du PIB rĂ©el de 0,3 Ă  0,4 point.

La RĂ©serve fĂ©dĂ©rale pourrait maintenir ses taux directeurs inchangĂ©s pendant une grande partie de l’annĂ©e, malgrĂ© l’inflation, privilĂ©giant la stabilitĂ© de l’emploi. Une baisse de taux de 25 points de base est toutefois envisagĂ©e en fin d’annĂ©e.

À l’échelle mondiale, les Ă©conomies ouvertes et dĂ©pendantes du commerce avec les États-Unis, comme l’Irlande, la Suisse ou les pays d’Asie-Pacifique, devraient ĂȘtre plus affectĂ©es. Les reprĂ©sailles commerciales ciblĂ©es sont attendues, notamment via des droits rĂ©ciproques, des mesures non tarifaires ou des restrictions sur les services.

Enfin, les prĂ©visions de croissance mondiale seront rĂ©visĂ©es Ă  la baisse par S&P dans les prochains jours, selon l’évolution des rĂ©ponses politiques et commerciales Ă  ces nouvelles barriĂšres tarifaires.

L’article Droits de douane : S&P alerte sur les effets des nouveaux tarifs amĂ©ricains est apparu en premier sur WMC.

Pourquoi le Parlement tunisien a-t-il rejetĂ© le prĂȘt de l’AFD ?

ARP - ParlementFortement critiquĂ©e, ces derniers temps, par l’opinion publique pour son faible rendement, l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a crĂ©e, lundi 7 avril 2025, l’évĂ©nement, en refusant l’adoption d’un prĂȘt français de 80 Millions d’euros remboursable sur 20 ans. C’est Ă  l’évidence un coup dur pour les relations entre ce parlement et le gouvernement de KaĂŻs SaaĂźed, et ce, en dĂ©pit de l’appartenance des deux institutions (parlement et gouvernement) au mouvement rĂ©formateur du 25 juillet 2021.

L’enjeu est de taille lorsqu’on sait que ce crĂ©dit, accordĂ© par l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD) est destinĂ©, en principe -bien en principe- Ă  soutenir le programme de relance Ă©conomique, les PME-TPE tunisiennes qui constituent 80 % du tissu Ă©conomique du pays et qui, Ă  dĂ©faut d’accĂšs Ă  des financements appropriĂ©s, luttent actuellement pour survivre.

Le message des députés

Globalement, par le canal de ce rejet qualifiĂ© par le dĂ©putĂ© Riadh Jaidane de “signe de bonne santĂ©â€, les Ă©lus de la nation reprochent au gouvernement sa tendance Ă  privilĂ©gier la facilitĂ© de recourir Ă  l’endettement, Ă  ne proposer au parlement que des conventions de prĂȘt au point qu’on colle, pour l’humour Ă  l’ARP l’étiquette de “parlement des prĂȘts”. Ils reprochent Ă©galement au gouvernement de s’amuser Ă  occulter les rĂ©clamations des dĂ©putĂ©s quant Ă  la nĂ©cessitĂ© d’engager un audit approfondi sur l’utilisation des prĂ©cĂ©dents prĂȘts.

Tout indique qu’à travers ce rejet lequel aurait fait, selon les dĂ©clarations de certains parlementaires, l’objet d’une mĂ»re rĂ©flexion avant d’ĂȘtre dĂ©cidĂ©, les dĂ©putĂ©s cherchent Ă  transmettre un message politique au gouvernement. Ils veulent lui rappeler qu’ils sont dĂ©terminĂ©s Ă  faire entendre leur voix et Ă  exercer pleinement leur mission d’élus. Celle-lĂ  mĂȘme qui consiste Ă  contrĂŽler l’action du gouvernement, particuliĂšrement, en ce qui concerne l’usage dĂ©tournĂ© de l’endettement extĂ©rieur du pays.

Intervenant Ă  ce propos sur les ondes de la radio privĂ©e, MosaĂŻque FM, le dĂ©putĂ© Yassine Mami, a dĂ©clarĂ© que “tout en comprenant la situation des bĂ©nĂ©ficiaires de ce prĂȘt, les PME et TPE qui luttent pour survivre, il ne peut pas s’interdire, nĂ©anmoins, de s’interroger s’il y a vraiment une vĂ©ritable intention du gouvernement de venir Ă  leur aide en contractant ce crĂ©dit auprĂšs de l’AFD“.

Est –il besoins de rappeler que ce crĂ©dit a Ă©tĂ©, particuliĂšrement, contestĂ© par les parlementaires pour la dĂ©cision du gouvernement de charger les secteurs des banques et du leasing de gĂ©rer cette ligne de crĂ©dit.

Les lignes de crédit ont montré leur inefficience en Tunisie

Il faut dire qu’en s’interrogeant sur l’efficacitĂ© de l’affectation des lignes de crĂ©dits, de leur utilisation et de leur gestion par les banques, les dĂ©putĂ©s rĂ©activent une ancienne problĂ©matique, celle des difficultĂ©s objectives rencontrĂ©es antĂ©rieurement et mĂȘme jusqu’à ce jour, par les PME-TPE du pays pour bĂ©nĂ©ficier des financements offerts par ces lignes de crĂ©dit gĂ©rĂ©es par les banques.

Car empressons nous, de signaler que ce ne sont pas les lignes de crĂ©dit qui manquent en Tunisie. Pour mĂ©moire, l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie Marouane Abbassi ne ratait aucune sortie en public sans communiquer sur leur disponibilitĂ© et sans appeler PME-TPE Ă  en profiter.

AprĂšs enquĂȘte, le problĂšme s’est avĂ©rĂ© qu’il ne rĂ©side pas dans leur disponibilitĂ© mais Ă  la tendance des PME-TPE de les bouder. Il serait liĂ© Ă  d’autres facteurs. Des institutions multilatĂ©rales, rĂ©gionales et locales ont essayĂ© de rĂ©flĂ©chir sur cette problĂ©matique. A la faveur d’études effectuĂ©es sur le sujet, trois facteurs seraient Ă  l’origine de l’aversion des PME- PE-pour les lignes de crĂ©dit.

Le premier consiste en la complexitĂ© des procĂ©dures. Dans une Ă©tude, effectuĂ©e en 2013, l’Organisation de la coopĂ©ration et du dĂ©veloppement Ă©conomiques (OCDE) avait dĂ©plorĂ© l’inefficience de ces crĂ©dits et recommandĂ© «une gestion des lignes moins complexe, moins longue et plus souple en simplifiant les processus d’instruction”.

Le deuxiĂšme serait le risque de change. Ce risque entre l’euro et le dinar est couvert par un fonds public gĂ©rĂ© par le ministĂšre des Finances. Seulement, la couverture de change, en raison de la dĂ©prĂ©ciation du dinar, a explosĂ©. ConsĂ©quence : le taux de couverture est aujourd’hui Ă  un niveau beaucoup plus Ă©levĂ© pour rendre les crĂ©dits des bailleurs de fonds attractifs et intĂ©ressants pour les banques, lesquelles ne peuvent pas les concĂ©der aux PME.

Les banques ne seraient pas les mieux indiquées pour gérer les lignes de crédit

Le troisiĂšme facteur a trait Ă  la gestion de ces lignes de crĂ©dit par les banques qui ont tendance de faire profiter de ces mĂ©canismes de financement plus aux grands groupes qu’aux PME-TPE. La tactique suivie par les grandes entreprises est simple. Pour profiter des crĂ©dits, ces groupes, forts d’une logistique efficiente, sont les premiers Ă  dĂ©poser leurs dossiers au nom de leurs PME-TPE (filiales), et ce, tout en respectant les conditions imposĂ©es par les cahiers de charge et les critĂšres d’éligibilitĂ© exigĂ©s.

Il faut reconnaĂźtre que cette pratique n’est pas nouvelle. Elle est exercĂ©e depuis longtemps avec la complicitĂ© d’une administration souvent laxiste. C’est mĂȘme un sport national. L’administration ne se soucie que de la conformitĂ© aux procĂ©dures et cahiers des charges, rarement de l’efficience de l’affectation des crĂ©dits Ă  leurs vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires. C’est ce qui expliquerait en partie le rĂ©cent rejet par les dĂ©putĂ©s de la ligne de crĂ©dit octroyĂ©e par l’AFD Ă  la Tunisie.

Abou SARRA

 

L’article Pourquoi le Parlement tunisien a-t-il rejetĂ© le prĂȘt de l’AFD ? est apparu en premier sur WMC.

❌