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L’UE offre aux États-Unis des exemptions tarifaires complètes et réciproques sur les produits industriels

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi soir 7 avril que l’Union européenne avait offert aux États-Unis une exemption totale et réciproque des droits de douane sur les produits industriels.

La Commission européenne a déclaré : « Nous sommes prêts à négocier avec les États-Unis. Nous avons proposé d’exempter les produits industriels de droits de douane (…) car l’Europe est toujours prête à conclure un bon accord ». Tout en ajoutant que « l’offre a été faite il y a longtemps et à plusieurs reprises, par exemple dans le secteur automobile », sans préciser de calendrier précis, et qu’« il n’y a pas eu de réponse appropriée » de Washington, selon von der Leyen. Elle a souligné que « l’Europe est toujours prête à conclure un bon accord, c’est pourquoi nous le gardons sur la table ».

La Commission a expliqué que l’offre fait partie des négociations en cours entre le commissaire européen au commerce, Maros Sefcovic, et les autorités américaines. Elle a réitéré que si les négociations échouent, la Commission « se tient prête à réagir par des contre-mesures et à défendre nos intérêts » contre les tarifs imposés par Donald Trump.

Elle a également promis que l’Union européenne se protégerait de l’afflux de produits bon marché sur son territoire, notamment en provenance de Chine, comme conséquence indirecte attendue des tarifs supplémentaires imposés par Trump.

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L’inflation en Égypte devrait baisser à 12,6 % en mars

Le taux d’inflation annuel de l’Egypte devrait légèrement baisser en mars, selon un sondage Reuters publié le 7 avril 2025, après qu’un effet de base l’a poussé à la baisse en février.

Les analystes s’attendent à ce que la baisse de l’inflation annuelle incite la Banque centrale d’Égypte à réduire ses taux d’intérêt lors de sa réunion du 17 avril, mais la réduction pourrait être relativement mineure compte tenu des turbulences sur les marchés mondiaux suite à la hausse des tarifs douaniers du président américain Donald Trump.

La prévision médiane de 14 analystes interrogés par Reuters était que l’inflation annuelle des prix à la consommation en milieu urbain en Egypte chuterait à 12,6 % en mars contre 12,8 % en février. Les données de l’enquête ont été recueillies du 27 mars au 7 avril.

L’inflation annuelle a atteint 24 % en janvier avant que l’effet de l’année de base ne se fasse sentir après une année de réformes budgétaires.

« Nous prévoyons que l’IPC diminuera légèrement à 12,5 % sur un an, contre 12,8 % en février, en raison d’un rythme plus lent d’augmentation des prix de l’alimentation et de l’éducation », a déclaré Sri Virinshi Kadiyala de la Banque commerciale d’Abu Dhabi.

« Cependant, la préoccupation la plus pressante pour la Banque centrale d’Égypte est la volatilité persistante des marchés financiers mondiaux », a-t-il ajouté.

Si le sentiment des investisseurs se détériore dans les semaines à venir, cela augmentera la probabilité que la Banque centrale d’Égypte maintienne sa position de non-intervention.

L’inflation suit une tendance à la baisse depuis qu’elle a atteint un pic sans précédent de 38 % en septembre 2023.

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L’UA exhorte Trump à revoir sa décision sur les tarifs douaniers

Le nouveau président de la Commission de l’Union africaine (UA), Mahmoud Ali Youssouf, se dit profondément préoccupé face aux tarifs douaniers imposés par les États-Unis aux pays africains.

Le président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf cité par l’AFP, a déclaré, lundi 7 avril, que les tarifs douaniers américains imposés aux pays africains menacent des décennies de « commerce et de coopération mutuellement bénéfiques ».

Des droits de douane de 11 % sont prévus pour le Cameroun, de 14 % pour le Nigeria, de 32 % pour l’Angola, de 17 % pour la Zambie, de 30 % pour l’Algérie, de 31 % pour la Libye, de 28 % pour la Tunisie et de 10 % pour plusieurs autres pays, comme l’Egypte, le Sénégal et le Maroc.

Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont dépassé 71 milliards de dollars en 2024, les exportations américaines atteignant 32,1 milliards de dollars et les importations américaines en provenance du continent atteignant 39,5 milliards de dollars. Cela représente un déficit commercial des États-Unis avec l’Afrique de 7,4 milliards de dollars.

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La Chine s’engage à lutter contre les tarifs douaniers américains « jusqu’au bout »

Le ministère chinois du Commerce s’est engagé, mardi 8 avril 2025, à lutter contre les tarifs douaniers américains « jusqu’au bout ». Et ce, en réponse à la menace du président américain Donald Trump d’imposer de nouveaux tarifs douaniers de 50 % sur les importations en provenance de la deuxième économie mondiale.

« La menace américaine d’augmenter les droits de douane sur la Chine est une double erreur qui révèle une fois de plus la nature du chantage américain. La Chine n’acceptera jamais cela, et si les États-Unis persistent à poursuivre leur propre voie, elle les combattra jusqu’au bout », a déclaré un porte-parole du ministère.

Toutefois, le ministère chinois du Commerce appelle les États-Unis à un « dialogue » pour trouver une solution à l’escalade de la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde, selon l’Agence France-Presse.

Dans ce cadre, « la Chine exhorte les États-Unis à annuler tous les tarifs douaniers imposés unilatéralement à la Chine, à mettre fin à leur oppression économique et commerciale contre la Chine et à résoudre correctement les différends entre les deux pays par le biais d’un dialogue égalitaire sur la base du respect mutuel », selon un porte-parole du ministère.

Rappelons que Trump a campé sur ses positions face à la Chine, promettant des taxes supplémentaires de 50 % si Pékin ne retirait pas ses droits de douane de rétorsion sur les États-Unis.

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L’ère de la mondialisation telle que nous la connaissions est révolue

S’adressant à la BBC dimanche 6 avril 2025, le secrétaire britannique au Trésor, Darren Jones, a déclaré que « l’ère de la mondialisation telle que nous l’avons connue est terminée ».

« Les gens doivent être prêts car les choses vont devenir plus difficiles dans l’économie mondiale », a-t-il souligné.

« La mondialisation a pris fin à la suite de nouveaux tarifs douaniers », a déclaré Darren Jones. Et lorsqu’on lui a demandé si cela signifiait que l’ère des « téléviseurs bon marché et de la mode éphémère » était révolue, il a répondu : « Oui, c’est vrai. La mondialisation, telle que nous la connaissons depuis quelques décennies, est terminée ».

Par ailleurs, Darren Jones assure qu’il est dans l’intérêt de l’économie et des travailleurs britanniques d’avoir un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni. « Nous espérons parvenir à un accord », ajoutant que « nous avons obtenu de meilleurs résultats que d’autres pays comparables grâce à notre diplomatie ».

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Le yoyo des Bourses mondiales continue

Le Japon mène la hausse des actions asiatiques et les rendements augmentent grâce à l’optimisme commercial.

Les actions asiatiques ont rebondi ce 8 avril 2025 après avoir touché des plus bas depuis un an et demi, et les contrats à terme sur actions américaines ont progressé mardi, les marchés reprenant leur souffle après de fortes ventes récentes dans l’espoir que Washington pourrait être disposé à négocier certains de ses tarifs douaniers agressifs.

Les rendements des bons du Trésor américain ont continué leur ascension. L’or a oscillé près d’un plus bas depuis deux semaines et demie et le pétrole brut s’est redressé après avoir atteint un plus bas depuis près de quatre ans, alors que les traders ont commencé à se tourner vers des actifs plus risqués plutôt que vers des valeurs refuges traditionnelles.

Un rebond de 5,6 % du Nikkei japonais a largement dépassé les autres marchés régionaux, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, et le représentant au commerce, Jamieson Greer, étant chargés de diriger les négociations commerciales avec Tokyo.

Les chefs d’entreprise américains ont également commencé à s’exprimer sur les dommages que pourrait causer à l’économie et aux marchés financiers la guerre commerciale mondiale du président Donald Trump. Le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, a mis en garde lundi contre l’inflation et un ralentissement aux États-Unis.

Cependant, Trump a campé sur ses positions face à la Chine, promettant des taxes supplémentaires de 50 % si Pékin ne retirait pas ses droits de douane de rétorsion sur les États-Unis. Pékin a répliqué mardi 8 avril dans la matinée en disant qu’il n’accepterait jamais le « chantage » des menaces tarifaires américaines.

Malgré cela, le Hang Seng (HSI) de Hong Kong, les actions vedettes de la Chine continentale, a progressé de 1,7 % en début de séance ce 8 avril. Le yuan chinois s’est affaibli à 7,36 pour un dollar sur le marché offshore, son niveau le plus faible en deux mois.

L’indice KOSPI de Corée du Sud a augmenté de 1,3 % et l’indice de référence des actions australiennes  AXJO) a gagné 1 %.

Par contre, à Taïwan, le cours de l’action s’est replié de 3 %, après avoir connu sa pire journée historique lundi, avec une chute de 10 %. Le principal producteur de semi-conducteurs est confronté à une taxe de 32 % imposée par Washington.

Les contrats à terme sur l’indice paneuropéen STOXX 50 ont progressé de 2,2 %.

Les contrats à terme sur l’indice S&P 500 américain ont augmenté de 0,9 %, après que l’indice au comptant SPX a terminé une séance mouvementée avec une perte de 0,2% lundi.

Wall Street a oscillé entre de lourdes pertes et des gains tout au long de la séance de lundi, les investisseurs étant déstabilisés par les nouvelles tarifaires.

Le rendement du Trésor à 10 ans a augmenté jusqu’à 6 points de base (pb) pour atteindre 4,216 % ce mardi matin, après avoir bondi de quelque 17 pb lundi alors qu’il rebondissait par rapport à ses plus bas niveaux en six mois.

Cela a contribué à faire remonter les rendements des obligations d’État japonaises de leurs propres plus bas niveaux mensuels, le rendement à 10 ans ayant augmenté de 12,5 points de base à 1,235 %.

Le dollar américain a légèrement baissé par rapport à un panier de six principaux pairs, mais cela fait suite à une progression de 1,2 % sur deux jours par rapport à un creux de six mois.

Le dollar a reculé de 0,06 % à 147,70 yens. L’euro a bondi de 0,4 % à 1,0944 $, alors que la livre sterling a grimpé de 0,3 % à 1,2762 $. Le dollar australien, sensible au risque, a gagné 0,2 % à 0,6001 $.

L’or est resté stable autour de 2 985 dollars l’once, mais bien en deçà du pic record de jeudi dernier à 3 167,57 dollars, atteint immédiatement après l’annonce du tarif douanier du « Jour de la libération » par Trump.

Le pétrole brut a fortement rebondi après être tombé à son plus bas niveau en près de quatre ans lundi.

Enfin, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 1,26 % à 65,02 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate ont augmenté de 1,52 % à 61,61 dollars.

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Musk espère une « zone de libre-échange » entre l’Europe et l’Amérique

Alors que la planète est sous le choc des nouveaux tarifs douaniers imposés à des dizaines de pays par Donald Trump, Elon Musk, l’un des proches du président américain, a exprimé, samedi 5 avril 2025, l’espoir d’une « zone de libre-échange » entre l’Europe et l’Amérique du Nord, avec « zéro tarif ».

L’Europe et les États-Unis « devraient idéalement évoluer, à mon avis, vers une situation de droits de douane nuls, créant pratiquement une zone de libre-échange entre l’Europe et l’Amérique du Nord avec zéro tarif ». C’est ce qu’a déclaré Elon Musk, dans une vidéo lors d’une conférence du parti anti-immigration italien, la Ligue, à Florence.

« J’espère que les États-Unis et l’Europe pourront créer un partenariat très étroit », a souligné l’homme le plus riche du monde. Il répondait à Matteo Salvini, l’un de ses admirateurs, chef du parti d’extrême droite de la Ligue et vice-Premier ministre du gouvernement italien.

Ses déclarations interviennent trois jours après que Trump a signé un décret sur les nouveaux tarifs douaniers radicaux. Lesquels, pour l’Union européenne, représentent un droit supplémentaire de 20 % sur les marchandises arrivant aux États-Unis en provenance des pays de l’UE.

En outre, Musk se déclare favorable à « plus de liberté de mouvement entre l’Europe et l’Amérique du Nord ». Il affirme dans ce contexte : « Nous voulions travailler en Europe ou aux États-Unis, nous devrions pouvoir le faire, à mon avis ». Tout en précisant qu’il avait discuté de la question avec Trump.

Lors de son discours de 15 minutes diffusé sur écran géant, le patron de Tesla, SpaceX et Platform X, Elon Musk, qui entretient des relations amicales avec la présidente du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a une nouvelle fois critiqué la « migration de masse » qui « conduira à la destruction » des pays qui y consentent.

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Chine : vers un assouplissement budgétaire important pour compenser les droits de douane

Goldman Sachs a déclaré, dimanche 6 avril 2025, s’attendre à ce que les responsables politiques en Chine accélèrent considérablement les mesures d’assouplissement budgétaire. Et ce, pour compenser le frein à la croissance dû aux droits de douane plus élevés annoncés par les Etats-Unis.

Dans un rapport publié dimanche, Goldman estime que les nouveaux taux de droits de douane annoncés par le président américain, Donald Trump, réduiraient la croissance du PIB de la Chine d’au moins 0,7 point de pourcentage cette année.

« Avant les tarifs douaniers, la croissance dépassait nos prévisions et nous envisagions une révision à la hausse de nos attentes en matière de PIB pour 2025 », indique le rapport.

Goldman a cité un commentaire paru dimanche dans le Quotidien du Peuple, un journal d’État chinois, qui faisait allusion à des mesures de politique monétaire et énumérait les mesures que la Chine pourrait prendre.

« Compte tenu de l’évolution de la situation, il existe une grande marge de manœuvre pour ajuster les outils de politique monétaire tels que les réductions du ratio de réserves obligatoires et les réductions des taux d’intérêt, qui peuvent être introduites à tout moment », écrit le journal.

Le Quotidien du Peuple évoque également une possible nouvelle expansion des déficits budgétaires, des obligations spéciales et des bons spéciaux du Trésor. La Chine prendra des « mesures extraordinaires » pour stimuler la consommation intérieure, accélérer la mise en œuvre des politiques établies et instaurer une série de politiques de réserves, a-t-il indiqué.

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Les marchés boursiers du Golfe subissent de lourdes pertes

Les marchés boursiers du Golfe ont continué leurs fortes pertes, suite à l’effondrement des marchés mondiaux.

L’indice du marché financier de Dubaï a chuté, lundi 7 avril, de 5,96 % à 4 656,02 points. Tandis que l’indice de la bourse d’Abu Dhabi a chuté de 4,18 % à 8 801,8 points lors de la première séance de négociation de la semaine sur les marchés des Émirats arabes unis.

Pendant ce temps, le reste des marchés du Golfe a poursuivi sa baisse au début des échanges, l’indice de la Bourse saoudienne (Tadawul) chutant de 3,48 % à 10 692,15 points.

L’indice de la Bourse du Qatar a chuté de 2,19 % à 9 587 points. Alors qu’au Koweït, l’indice Premier Market a chuté de 0,93 % à 8 030,57 points et l’indice Main Market a chuté de 1,49 % à 6 556 points.

L’indice de la Bourse de Bahreïn a également baissé de 0,1 % à 1 917,14 points. Celui du Muscat Securities Market chutant de 0,06 % à 2 544,3 points.

La panique s’est emparée des marchés financiers de la région Asie-Pacifique alors que le président américain Donald Trump continue d’imposer des tarifs douaniers drastiques à d’autres pays, annonçant un autre jour sombre pour les marchés boursiers mondiaux.

Cet effondrement est encore aggravé par la riposte de la Chine, qui a annoncé vendredi 4 avril, après la fermeture de nombreux marchés asiatiques pour le week-end, l’imposition de tarifs douaniers de rétorsion, augmentant le risque d’une escalade de la guerre commerciale qui pourrait avoir un impact dévastateur sur l’économie mondiale.

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La panique s’empare des marchés financiers

Les principaux indices boursiers mondiaux des marchés financiers ont encore chuté ce lundi 7 avril. Le président américain Donald Trump ne montrant aucun signe de recul par rapport à son projet de taxes douanières. Les investisseurs pensent que le risque croissant de récession pourrait conduire la Réserve fédérale à réduire ses taux d’intérêt dès le mois de mai.

Les marchés à terme ont rapidement réagi en anticipant une baisse de près de cinq quarts de point des taux américains cette année. Laquelle entraînerait une forte baisse des rendements des bons du Trésor et entravant le dollar dans les valeurs refuges des marchés financiers.

Le carnage est survenu alors que Trump déclarait que les investisseurs devraient accepter leur traitement. De même qu’il ne conclurait aucun accord avec la Chine tant que le déficit commercial américain ne serait pas résorbé.

Les investisseurs pensaient que la perte de milliers de milliards de dollars de richesse et le coup dur probable porté à l’économie inciteraient Trump à reconsidérer ses plans. « L’ampleur et l’impact perturbateur des politiques commerciales américaines, si elles se maintiennent, seraient suffisants pour faire basculer une expansion américaine et mondiale, encore saine, dans la récession ». Ainsi déclarait Bruce Kasman, directeur économique de JPMorgan, estimant le risque d’un ralentissement à 60 %.

« Nous continuons à nous attendre à un premier assouplissement de la Fed en juin, a-t-il ajouté. Cependant, nous pensons désormais que le Comité procédera à des baisses à chaque réunion jusqu’en janvier, ramenant ainsi le plafond de la fourchette cible du taux des fonds à 3,0 %. »

Chute du S&P 500

Les contrats à terme du S&P 500 ont chuté de près de 5 % dans des échanges volatils. Tandis que les contrats à terme du Nasdaq plongeaient de 5,7 %. S’ajoutant aux pertes de marché de près de 6 000 milliards de dollars de la semaine du 31 mars au 4 avril.

La douleur a également touché l’Europe, avec le Stoxx 600 en baisse de 5,3 % et le Dax allemand en baisse de 9,4 %.

Les valeurs phares du marché ont été particulièrement touchées, les investisseurs étant contraints de vendre leurs actifs. Les actions du secteur de la défense ont baissé de 11,5 % (SXPARO). Tandis que Rheinmetall est en chute de 21 %.

Idem pour les indices asiatiques

L’indice des banques européennes a perdu 4,8 % et est en baisse de 20 % par rapport à son récent sommet de clôture.

Par ailleurs, en Asie, le Hang Seng est à la baisse de 12 % à Hong Kong, constituant la plus importante depuis le pic de la crise financière mondiale en 2008.

En Chine continentale, l’indice CSI 300  a chuté de plus de 7 %. Il n’a trouvé un plancher uniquement lorsque les médias d’État ont rapporté que le fonds souverain chinois Central Huijin était un acheteur.

Le Nikkei japonais a chuté de 7,8 % pour atteindre des niveaux jamais vus depuis fin 2023. Tandis que l’indice MSCI de la Corée du Sud et des actions de la région Asie-Pacifique a chuté de 7,8 %; enregistrant sa plus forte baisse en une seule journée depuis 2008.

Quid des prix du pétrole?

Les perspectives plus sombres de la croissance mondiale ont maintenu les prix du pétrole sous forte pression, après de lourdes pertes la semaine dernière.

Le Brent a chuté ce matin de 2,2 dollars à 63,40 dollars le baril; alors que le brut américain a plongé de 2,75 dollars à 59,23 dollars le baril.

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Suisse : les droits de douane de Trump stimuleraient la demande de montres de luxe d’occasion

Alors que la Suisse est confrontée à des droits de douane américains de 31%, les détaillants de montres de luxe constatent un intérêt accru pour leurs produits.

Comme l’a rapporté, vendredi 4 avril 2025, John Reardon, fondateur et PDG de Collectability, une plateforme en ligne pour les montres Patek Philippe d’occasion et vintage, de nombreux clients souhaitent effectuer des achats immédiats.

« Leur logique est qu’une montre Patek Philippe est meilleure que l’or, meilleure que le Bitcoin et certainement meilleure que l’argent en banque », a noté Reardon, selon Bloomberg.

Les montres de cette marque suisse, qui peuvent coûter des dizaines de milliers de dollars, sont parmi les plus recherchées au monde.

Reardon a parlé également, dans ce contexte, d’une « augmentation soudaine de la demande de montres vintage et d’occasion » aux États-Unis. Certains clients pourraient même se rendre directement à Genève pour acheter des montres si les montres aux États-Unis deviennent plus chères, a-t-il déclaré.

Toutefois, les économistes estiment que les ventes de produits de luxe pourraient être affectées si l’économie américaine ralentissait à la suite de la guerre commerciale mondiale.

Mais le marché de l’occasion pourrait bénéficier d’une offre accrue, a déclaré Eric Wind, fondateur et propriétaire de Wind Vintage, qui achète et vend des montres vintage. Comme il l’a dit, les périodes économiques plus difficiles peuvent encourager les propriétaires de montres de luxe à vendre leurs garde-temps pour générer des revenus supplémentaires.

Les traders qui se préparent à un intérêt accru se précipitent pour « acheter littéralement des centaines afin de sécuriser les stocks… Je n’ai jamais rien vu de tel auparavant », a-t-il ajouté.

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L’UE envisage une hausse des tarifs douaniers contre la Chine

Un afflux d’importations chinoises à prix réduits va aggraver les risques économiques pour l’Europe liés aux tarifs douaniers de Donald Trump, avertissent les analystes. Ces derniers incitent Bruxelles à préparer des mesures pour se protéger d’une vague de produits bon marché en provenance d’Asie, rapporte le Financial Times.

L’impact immédiat de la taxe de 20% imposée par le président américain sur les produits de l’UE a suscité des craintes quant aux perspectives des entreprises manufacturières du bloc des 27 pays, qui souffrent déjà des tarifs douaniers américains sur les voitures et l’acier.

La sévérité des tarifs douaniers imposés par Trump sur des économies comme la Chine et le Vietnam signifie que Bruxelles est désormais en alerte face à un afflux de produits asiatiques, tels que des produits électroniques et des appareils électroménagers, qui pourraient être détournés vers les marchés européens. La Commission prépare de nouveaux tarifs douaniers d’urgence pour répondre au problème, ont indiqué des responsables…

« Le choc commercial immédiat en Asie se répercutera probablement en Europe », a déclaré Robin Winkler, économiste en chef de la Deutsche Bank. Les fabricants chinois vont tenter de vendre davantage leurs produits en Europe et ailleurs, car ils sont confrontés à un formidable mur tarifaire aux États-Unis.

Un haut diplomate de l’UE estime que « nous devrions prendre des mesures de sauvegarde pour un plus grand nombre de nos industries. Nous craignons vivement que cela ne crée un nouveau point de tension avec la Chine. Je ne m’attends pas à ce qu’elle modifie son modèle d’exportation des capacités excédentaires ».

Il a ajouté que l’UE a déjà imposé des droits de douane allant jusqu’à 35% sur les véhicules électriques chinois et qu’il est probable que Bruxelles devra aller « beaucoup plus haut » sur d’autres produits.

Alors que les analystes spéculent sur un éventuel rapprochement entre l’UE et la Chine suite aux mesures tarifaires de Trump, Bruxelles est au point mort depuis des mois, compte tenu du risque que les producteurs chinois cherchent à augmenter leurs parts de marché par des rabais.

D’ailleurs, Emmanuel Macron, le président français, a averti que les tarifs douaniers élevés imposés par Trump aux pays asiatiques pourraient les amener à réorienter leur capacité de production excédentaire vers l’Europe, avec des conséquences potentiellement « énormes » pour les industries du continent.

Andrzej Szczepaniak, économiste chez Nomura, note que le risque d’un « dumping de marchandises chinoises en Europe » augmentera « considérablement ». Cela pourrait avoir un impact sur l’inflation, ce qui, à son tour, conduirait à des baisses de taux d’intérêt plus nombreuses et plus rapides de la part de la Banque centrale européenne (BCE).

« Le pire cauchemar économique de l’Europe vient de se réaliser », a écrit Carsten Brzeski, responsable mondial de la macroéconomie chez ING, dans une note adressée aux clients de la banque.

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L’Afrique du Sud n’envisage pas de riposter aux tarifs douaniers de Trump

L’Afrique du Sud n’a pas l’intention de riposter, dans l’immédiat, aux tarifs douaniers annoncés par le président américain cette semaine, mais cherchera plutôt à négocier des exemptions et des accords de quotas. C’est ce qu’ont déclaré, vendredi 4 avril, de hauts responsables du gouvernement sud-africain.

Rappelons au passage que Trump a imposé, mercredi 2 avril, un tarif de 31% sur les importations américaines en provenance d’Afrique du Sud… Les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial bilatéral de l’Afrique du Sud après la Chine.

Le pays le plus industrialisé d’Afrique a déjà annoncé son souhait de conclure un accord commercial bilatéral avec l’équipe de Trump. Cela semble toutefois difficile à réaliser, compte tenu des attaques répétées du président américain contre l’Afrique du Sud depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.

« Dire que nous imposerons des tarifs réciproques sans d’abord comprendre comment les États-Unis sont arrivés à 31%… serait contre-productif », a déclaré le ministre du Commerce Parks Tau lors d’une conférence de presse, précisant que le tarif moyen de l’Afrique du Sud sur les importations était de 7,6%.

Le ministre des Affaires étrangères, Ronald Lamola, a quant à lui déclaré que les tarifs douaniers de Trump annulaient de fait les avantages dont les pays africains avaient bénéficié en vertu de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique.

En effet, l’initiative AGOA, qui accorde aux pays africains éligibles un accès en franchise de droits au marché américain, doit expirer en septembre. Et les tarifs douaniers d’une portée considérable imposés par Trump laissent penser qu’un renouvellement de cet accord commercial, signé en 2000, est désormais improbable.

Les actions des États-Unis soulignent la nécessité pour l’Afrique du Sud d’accélérer ses efforts pour diversifier ses marchés d’exportation, ont déclaré les ministres, mentionnant les marchés d’Asie et du Moyen-Orient comme des opportunités potentielles.

Dans l’intervalle, ils ont déclaré que le gouvernement chercherait à soutenir les industries les plus touchées par les tarifs douaniers, notamment la construction automobile, l’agriculture, les aliments transformés et les métaux.

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Forte chute des prix du pétrole à cause de Trump et de l’OPEP+

Les prix du pétrole ont chuté pour le deuxième jour consécutif, atteignant leurs plus bas niveaux en plus de trois ans, après que les marchés ont été choqués par une augmentation soudaine de la production de l’OPEP+, ainsi que par les tarifs imposés par Donald Trump, qui pourraient entraîner une réduction de la demande mondiale.

Le brut Brent, considéré comme une référence mondiale pour le marché pétrolier, a perdu plus de 10% en seulement deux jours, tandis que les contrats à terme américains se négocient à leurs plus bas niveaux depuis mai 2023, rapporte Bloomberg.

Ces baisses sont le résultat de la tempête tarifaire annoncée par Trump jeudi 3 avril, qui menace la croissance économique et la consommation mondiales.

Quelques heures seulement après l’annonce des tarifs douaniers par Trump, l’alliance OPEP+ a annoncé un triplement de la production prévue pour le mois de mai.

Les prix du pétrole subissent un double coup dur

Le double coup dur de l’OPEP+ et des tarifs douaniers sur les prix du pétrole a incité les traders et les grandes banques de Wall Street à réévaluer leurs perspectives de marché, Goldman Sachs et ING ayant tous deux abaissé leurs prévisions de prix, invoquant des risques pour la demande et une offre croissante du groupe de producteurs, selon Bloomberg.

« Les deux plus grands risques pesant sur les prix du pétrole se matérialisent désormais : l’escalade des tarifs douaniers et l’augmentation de l’offre de l’OPEP+ », indiquent les analystes de Goldman Sachs, dont Dan Struyven dans une note, ajoutant que la volatilité des prix devrait probablement rester élevée à mesure que les risques de récession augmentent.

Des risques existent en matière d’approvisionnement en pétrole

Malgré ces évolutions, les risques d’approvisionnement demeurent, l’administration Trump ayant menacé de mettre en œuvre une politique de « pression maximale » sur les pays producteurs de pétrole soumis à des sanctions américaines, comme l’Iran et le Venezuela. Toute baisse des prix donnerait aux États-Unis davantage de possibilités de restreindre la production de ces pays sans provoquer une forte hausse de l’inflation.

« Avec le risque de perturbations de l’approvisionnement en raison des sanctions et des tarifs douaniers, tant pour les vendeurs que pour les acheteurs, il est peu probable que les prix du pétrole restent en dessous de 70 dollars pendant très longtemps », a déclaré Mukesh Sahadev, responsable des marchés mondiaux des matières premières chez Rystad Energy, cité par Bloomberg.

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Guerre commerciale : chute des indices boursiers américains après la riposte de la Chine

Les marchés boursiers américains ont encore chuté vendredi 4 avril après que la Chine a annoncé qu’elle riposterait à Donald Trump en imposant des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains, aggravant une guerre commerciale qui a ébranlé les investisseurs et alimenté les craintes d’une récession à venir.

La chute de l’indice Nasdaq Composite a confirmé un marché baissier pour l’indice à forte composante technologique par rapport à son record de clôture de 20 173,89 le 16 décembre 2024. Pendant ce temps, le Dow Jones Industrial Average DJI a subi une correction à son record de clôture de 45 014,04 le 4 décembre.

Intensifiant l’impasse entre les deux plus grandes économies du monde, Pékin a annoncé des contrôles sur les exportations de certaines terres rares, tandis que Trump a lui aussi doublé la mise, jurant de ne pas changer de cap. « Aux nombreux investisseurs qui viennent aux États-Unis et investissent des sommes colossales, ma politique ne changera jamais. C’est le moment idéal pour devenir riche, plus riche que jamais ! » a-t-il déclaré.

Ainsi, la Chine a ajouté 11 organismes américains à la liste des « entités non fiables », qui permet à Pékin de prendre des mesures punitives contre des entités étrangères, y compris des entreprises liées à des ventes d’armes à Taïwan, un pays démocratiquement gouverné, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire.

D’autres pays touchés, comme le Canada, préparent des représailles dans le cadre d’une guerre commerciale croissante après que Trump a hissé les barrières tarifaires américaines aux niveaux les plus élevés depuis plus d’un siècle, entraînant une chute des marchés financiers mondiaux.

Sur la semaine, le S&P 500 a chuté de 9,08%, le Nasdaq de 10,02% et le Dow Jones de 7,86%. L’indice Russell 2000 Small Cap a perdu 9,70%.

La banque d’investissement JP Morgan estime à 60% la probabilité que l’économie mondiale entre en récession d’ici la fin de l’année, contre 40% auparavant.

« C’est une situation importante et il est peu probable qu’elle prenne fin, d’où les réactions négatives du marché », a déclaré Stéphane Ekolo, stratège marchés et actions chez Tradition, Londres. « Les investisseurs craignent une guerre commerciale de type « rétorsion ».

Le sénateur républicain américain Ted Cruz, fervent partisan de Trump, a averti vendredi que les tarifs douaniers pourraient poser d’« énormes risques » pour l’économie américaine et pour la fortune politique des républicains. « L’effet de tout cela se traduit par des milliers de milliards de dollars d’augmentation d’impôts sur les consommateurs américains », a-t-il déclaré dans son podcast.

Les craintes de Powell

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déclaré, lors d’une conférence de journalistes économiques, vendredi 4 avril, que les tarifs douaniers étaient « plus importants que prévu » et augmentaient le risque d’une inflation plus élevée et d’une croissance plus lente.

La Fed peut attendre davantage de données pour décider de la manière dont la politique monétaire doit réagir, mais elle se concentrera sur le maintien des attentes d’inflation ancrées si les tarifs douaniers de Trump déclenchent des pressions sur les prix plus persistantes, a souligné Powell. Il n’a pas directement évoqué la chute des actions américaines, mais a reconnu que l’incertitude avait mis en pause les décisions commerciales.

Les droits de douane de base de 10% sur les importations américaines entrent en vigueur ce samedi, mais les expéditions en cours d’ici là ont jusqu’au 27 mai pour arriver en franchise de droits, selon les douanes et la protection des frontières des États-Unis.

Trump a également affirmé qu’il prolongeait de 75 jours le délai accordé à la société technologique chinoise ByteDance pour vendre l’application de vidéos courtes TikTok sous peine d’être bannie aux États-Unis.

Un graphique à barres montrant les déficits et les excédents commerciaux des États-Unis

tarifs douaniers

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La CNUCED prévoit un impact de 40 % de l’IA sur les emplois

Le marché mondial de l’intelligence artificielle devrait atteindre 4,8 billions de dollars d’ici 2033, soit à peu près la taille de l’économie allemande. C’est ce qui ressort d’un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) publié le 3 avril 2025. Lequel avertit que près de la moitié des emplois dans le monde seraient touchés.

Alors que l’intelligence artificielle transforme les économies et crée d’énormes opportunités, il existe des risques que cette technologie pionnière aggrave les inégalités existantes, selon un rapport publié jeudi.

Le rapport avertit spécifiquement que « l’intelligence artificielle pourrait avoir un impact sur 40 % des emplois dans le monde, améliorant la productivité; mais soulevant également des inquiétudes quant à la dépendance aux machines et au remplacement des emplois ».

En effet, les vagues précédentes de progrès technologiques ont principalement eu un impact sur les emplois manuels ou qualifiés. La CNUCED souligne que les secteurs à forte intensité de connaissances, tels que le travail de bureau et les emplois administratifs, seront les plus touchés par l’IA.

Cela signifie, selon le rapport, que les dommages les plus importants seront infligés aux économies avancées. Tout en notant que ces économies sont mieux placées pour bénéficier des avantages de l’intelligence artificielle que celles en développement.

L’agence des Nations unies ajoute : « Le plus souvent, ce sont les capitaux qui récoltent les bénéfices de l’automatisation alimentée par l’IA, et non les travailleurs et les salariés. Ce qui pourrait accroître les inégalités et réduire l’avantage concurrentiel de la main-d’œuvre à bas prix dans les économies en développement ».

Rebecca Grynspan, directrice de la CNUCED, fait état de l’importance de veiller à ce que les personnes soient au centre du développement de l’IA. Tout en appelant à une coopération internationale accrue « pour déplacer l’attention de la technologie vers les personnes et permettre aux pays de participer à la création d’un cadre mondial pour l’IA ».

Et d’ajouter : « L’histoire a montré que même si le progrès technologique stimule la croissance économique, il ne garantit pas à lui seul une répartition équitable des revenus ni ne favorise le développement humain global ».

Taille du marché de l’intelligence artificielle

En 2023, le marché des technologies de pointe, tels qu’Internet, la blockchain, les réseaux 5G, l’impression 3D et l’intelligence artificielle, était évalué à 2,5 billions de dollars. Ce chiffre devrait être multiplié par six au cours de la prochaine décennie pour atteindre 16,4 billions de dollars, selon le rapport.

D’ici 2033, l’IA sera la technologie leader du secteur, atteignant 4,8 billions de dollars, selon le rapport. Toutefois, la CNUCED a averti que l’infrastructure, les compétences et les connaissances avancées en matière d’IA restent limitées à un petit nombre d’économies et sont concentrées entre les mains de seulement 100 entreprises, la plupart d’entre elles aux États-Unis et en Chine. Ces entreprises concentrent actuellement 40 % du total des dépenses mondiales des entreprises à la recherche et au développement.

L’agence appelle donc les pays à « agir maintenant ». Tout en soulignant qu’« en investissant dans les infrastructures numériques, le renforcement des capacités et la consolidation de la gouvernance de l’IA », ils peuvent « exploiter le potentiel de l’IA pour parvenir à un développement durable ».

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Les actifs étrangers nets de l’Égypte ont augmenté de 1,48 milliard de dollars en février

Les actifs étrangers nets de l’Égypte augmentent de 1,48 milliard de dollars en février pour atteindre 10,2 milliards de dollars. Ce qui marque une troisième augmentation mensuelle consécutive, indiquent les données de la Banque centrale publiées le 3 avril 2025.

Cette augmentation est soutenue par une baisse du déficit d’actifs nets des banques commerciales d’environ 1,38 milliard de dollars à 1,9 milliard de dollars. De même que par une augmentation des actifs nets de la Banque centrale d’Égypte d’environ 96 millions de dollars.

Par ailleurs, les banques égyptiennes ont réduit leurs engagements en devises étrangères de 588 millions de dollars en février, atteignant 28,05 milliards de dollars. Et ce, tout en augmentant leurs actifs en devises étrangères investis à l’étranger d’environ 792 millions de dollars, atteignant 26,1 milliards de dollars.

Ainsi, selon les données de la Banque centrale, les actifs étrangers nets du secteur ont augmenté d’environ 5,73 milliards de dollars au cours des trois derniers mois. La plus forte augmentation a été enregistrée en janvier, à 3,5 milliards de dollars. Elle a été précédée d’une augmentation de 750 millions de dollars en décembre; puis d’une augmentation d’environ 1,48 milliard de dollars en février.

Au final, notons que la dette extérieure de l’Égypte a diminué de 111 millions de dollars au cours du quatrième trimestre 2024. Elle atteint 155,09 milliards de dollars à la fin de l’année, révèlent les données.

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Les droits de douane américains pourraient réduire le volume du commerce mondial de 1 % en 2025, selon l’OMC

La grande majorité du commerce mondial se déroule toujours selon les conditions de la « Clause de la nation la plus favorisée » de l’OMC. C’est ce qu’a souligné Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Dans ce contexte, les droits d’importation introduits par les États-Unis pourraient entraîner une baisse d’environ 1 % du commerce mondial de marchandises en 2025. Ainsi a déclaré, jeudi 3 avril Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’OMC.

« Nos premières estimations suggèrent que ces mesures, couplées à celles introduites depuis le début de l’année, pourraient conduire à une contraction globale d’environ 1 % du volume du commerce mondial de marchandises cette année ». C’est encore ce qu’elle a expliqué dans un communiqué publié par le service de presse de l’OMC.

En effet, la grande majorité des échanges commerciaux mondiaux se déroule toujours selon le principe de la nation la plus favorisée (NPF) de l’OMC, a rappelé Okonjo-Iweala. Et « nos estimations indiquent désormais que cette part s’élève à 74 %, contre environ 80 % au début de l’année », a-t-elle noté. Tout en ajoutant que « les membres de l’OMC doivent s’unir pour préserver ces acquis ».

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Nouveaux tarifs douaniers : Trump espère 7 000 milliards de dollars d’investissements aux États-Unis

Le président américain Donald Trump estime que sa décision, critiquée par l’ensemble des pays, d’imposer de nouveaux droits de douane sur les importations générera à terme entre 6 000 et 7 000 milliards de dollars d’investissements.

« Je pense que tout se passe très bien », a déclaré Trump, jeudi 3 avril; et ce, en évoquant l’impact des droits de douane sur le marché boursier américain. Dans ce contexte, il a souligné que cette mesure permettrait aux États-Unis de « générer six ou sept mille milliards de dollars d’entrées dans notre pays ».

En outre, « les marchés vont exploser » et « le pays va exploser », a encore affirmé Trump aux journalistes présents à la Maison Blanche, avant de s’envoler pour la Floride.

A cet égard, notons que le 2 avril, le chef de l’Etat des Etats-Unis d’Amérique a annoncé l’imposition de droits de douane sur les importations en provenance de 185 pays et territoires. Ainsi, Donald Trump a précisé qu’il imposerait un droit de douane minimum de 10 % sur toutes les importations. De même qu’il fixerait des tarifs individuels concernant chaque pays traité séparément.

De plus, il faut noter que l’administration américaine a instauré des droits de douane de 25 % sur toutes les voitures importées par les USA; et ce, à compter du 3 avril 2025.

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