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Tribunes : Les rêves d’un officier républicain (1ère partie)

Par le Colonel (r) Boubaker BENKRAIEM*

De bout en bout de cet article, en avant-plan ou en toile de fond, un acteur majeur aura jeté son ombre tutélaire sur le parcours que plus de cinq millions de jeunes concitoyens qui ont eu le mérite et l’honneur d’effectuer, lors du service national, entre 1956 et 2025, ce devoir constitutionnel que la majorité de l’élite tend, malheureusement, à oublier, et que je tiens à retracer dans l’unique but de contribuer, pour une part si modeste fût-elle, à l’éclairage de certaines étapes de l’histoire contemporaine de notre pays : l’Armée Nationale. C’est que celle-ci est devenue une partie constitutive de notre être, nous les officiers, appartenant à la génération de l’indépendance, et aux premières promotions d’officiers de la Tunisie indépendante.

Sous l’uniforme ou en tenue civile, dans des fonctions et missions militaires ou civiles, elle préside à chaque instant de notre vie. Elle nous inspire à tout moment, nous imprégnant jusqu’à la moelle de ses nobles valeurs. En cela, certes, nous sommes semblables à tous les enfants de l’Institution, de l’homme de troupe aux plus hauts gradés, mais avec une sensibilité toute particulière que ne peut partager avec nous qu’un groupe de compagnons d’armes de plus en plus restreint au fil des jours: tous ceux qui ont constitué, à l’automne 1956, le premier contingent de cette armée assurément singulière parti se former, en France, dans la prestigieuse Ecole Spéciale Militaire Inter Armes de St Cyr Coëtquidan. Oui, ceux-là ont vu naître cette grande Institution qui, à son tour, les a vus grandir dans son giron. A peine sortis de l’adolescence, nous avons, en effet, trouvé en elle non seulement l’horizon de notre vie professionnelle mais encore une école de civisme, de don de soi, de discipline, de dévouement et de sacrifice. Elle a développé en nous ce nationalisme et ce patriotisme qui nous collent à la peau ainsi que les grandes qualités morales qui nous ont guidés tout au long de notre carrière. 

J’appartiens à la 1ère Promotion d’officiers de la Tunisie indépendante, «la Promotion Bourguiba» et j’en suis fier. Comme mes camarades, j’ai été formé à l’Ecole Spéciale Militaire Interarmes de St Cyr Coëtquidan (France). J’ai eu la chance d’avoir fait partie de cette promotion qui a reçu une brillante formation lui permettant d’encadrer efficacement les unités de cette armée tunisienne naissante d’autant plus que notre pays, nouvellement indépendant, vivait certaines difficultés d’ordre interne et même externe dont les suivantes :

1- d’abord, en vue de faire face aux problèmes de sécurité intérieure, dus aux luttes intestines entre les deux clans du parti politique du Néo-Destour, celui de Bourguiba, président du parti et celui de Ben Youssef, son secrétaire général,

2- ensuite, pour encadrer nos unités implantées à la frontière tuniso-algérienne, du fait de la guerre d’indépendance de l’Algérie qui sévissait, depuis le 1°novembre 1954, ce qui m’a permis d’apprendre mon métier sur le terrain,

3- enfin, à cause de la présence des troupes françaises qui stationnaient encore en Tunisie.

Sans entrer dans les détails de cette période exaltante, celle-ci ayant fait l’objet d’un livre que j’ai publié en 2012 «Naissance d’une Armée Nationale», je peux simplement dire que j’ai eu une carrière bien remplie et que malgré mon départ forcé et prématuré de l’armée en 1986, à l’âge de quarante-huit ans, pour mes idées, j’ai longtemps servi à la frontière lors de la guerre d’indépendance de l’Algérie, j’ai fait le Congo et le Katanga, j’ai commandé les Unités sahariennes et assumé tous les postes de commandement de l’Armée (Officier d’Etat-Major, commandant de régiment, commandant de Brigade, Sous-Chef d’Etat–Major de l’Armée de Terre) exception faite de celui de Chef d’Etat-Major  de l’Armée de Terre et j’ai connu mon pays dans tous ses coins et recoins. J’ai eu aussi la chance, grâce à Bourguiba qui, quand bien même il ne porterait pas l’armée dans son cœur, n’a jamais lésiné sur la formation de ses officiers.

En effet, j’ai pu fréquenter de nombreuses Grandes Ecoles Militaires du monde occidental des différentes armes et de tous les niveaux (France – USA – Italie – Allemagne – Grande-Bretagne) qui nous étaient ouvertes et la majorité des officiers des premières promotions ont pu aussi bénéficié de cette chance. Pour ma part, j’ai suivi le cours de Capitaine à l’Ecole d’infanterie à Fort Benning (USA), le stage d’Etat-Major à Fort Leavenworth (USA), l’Ecole Supérieure de Guerre à Paris et l’Institut de Défense à Tunis.

C’est grâce aux connaissances acquises ici et là, aux contacts enrichissants et aux échanges d’idées, d’usages et de procédés avec les stagiaires étrangers venus des quatre coins du monde et à nos diverses expériences que nous avons pu créer, en 1967, notre propre Académie Militaire, l’Ecole de Formation des Officiers qui n’a rien à envier aux prestigieuses Ecoles de St Cyr ( France), West Point( USA) et Sand Hurst ( GB), et nous pouvons nous enorgueillir du niveau exceptionnel  de ses cadres, ces  officiers que le peuple tunisien a pu apprécier aussi lors de la Révolution du 14 janvier 2011.

Le rôle déterminant des chefs de l’Armée, depuis le 17 décembre 2010, qui sont un pur produit de l’Académie Militaire Tunisienne, est la meilleure illustration du niveau de cette Grande Ecole. Durant ces moments historiques, ils ont fait preuve de leurs grandes qualités morales et professionnelles, de leur patriotisme, de leur sagesse et ont démontré qu’ils sont des Chefs compétents, efficaces, dignes et responsables. Nous, leurs anciens, qui avons géré les précédentes opérations du maintien de l’ordre, et notamment la plus importante, par son intensité et par son champ d’action, celle qu’on a appelée communément *la révolte du pain*(fin décembre 1983-début janvier 1984), sommes très fiers d’eux parce que nous connaissons, pour les avoir vécues, toutes les complexités de pareilles missions et les difficultés des options et des décisions à prendre dans ces situations très sensibles.

Quant à moi, j’ai aussi été appelé à remplir certaines hautes fonctions civiles telles que PDG d’une entreprise nationale et Gouverneur de région, ce qui m’a permis de développer, davantage, mon expérience et mes connaissances et de participer au développement économique de notre pays.                    

Je remercie Dieu de m’avoir permis de vivre ces moments historiques, ceux de la Révolution du peuple tunisien et surtout de sa jeunesse qui m’ont permis de rêver.

Notre Armée Nationale, que le peuple tunisien retrouve, dans la rue, pour la cinquième fois en soixante-dix ans (1967-78-80-84-et 2010) est composée essentiellement d’enfants du peuple. Ses cadres, officiers et sous-officiers, proviennent de toutes les couches sociales de la nation et des différentes régions du pays. C’est la raison pour laquelle nous nous sentons et nous nous sommes toujours sentis très proches de ce Grand peuple, le nôtre, ce merveilleux peuple tunisien. C’est pourquoi, face à lui, nous n’avons jamais eu et nous ne pourrons jamais avoir la gâchette facile car si nous avons choisi ce dur, ce difficile mais noble métier des armes, c’est surtout pour le défendre quand le pays est en danger, c’est surtout pour le protéger et pour le secourir lors des catastrophes naturelles.

C’est cette Education, c’est cette Formation morale, c’est cette Culture que nous avons acquises et que nous avons données à nos Hommes et transmises et laissée en legs à nos Jeunes. Et c’est ce que j’ai constaté, trente ans après avoir quitté l’armée: je suis fier du comportement de nos soldats quand ils se sont trouvés, encore une fois, dans la rue de la mi-décembre 2010 jusqu’à fin janvier 2011. Cette nouvelle ère de Liberté et de Démocratie a permis, à tout le monde, de faire beaucoup de rêves. Le mien se rapporte à l’Armée, cette Institution à laquelle mes camarades et moi-même avons tout donné sans jamais rien demande en retour. Mon rêve se rapporte au Rôle et à la Place de l’Armée tunisienne, nationale et républicaine. 

Mon rêve, en premier lieu, est que tous les jeunes Tunisiens effectuent leur devoir national, celui du service militaire. N’en seront exemptés que ceux qui ne répondent pas aux exigences de la visite médicale. Les soutiens de famille le feront par tranches et les étudiants l’effectueront, s’ils le demandent, à la fin de leurs études mais tous, ils doivent l’accomplir. Notre jeunesse doit, toujours, avoir présent à l’esprit, que la défense du pays, nécessite qu’on doit s’y préparer, toujours, bien en avance. D’autre part, cette année du service militaire affirmera leur personnalité, confirmera leur caractère et témoignera de leur dévouement.

Aussi et en plus de l’instruction militaire, notre armée est en mesure de donner, sérieusement, à la jeunesse tunisienne un complément de connaissances dans certains domaines très importants et qui sont, quelque peu négligés, au lycée et à la Faculté, tel que : l’éducation physique, la formation civique, morale et patriotique.    

Que cette jeunesse, aux cheveux goménolés, et aux jeans rapiécés, qualifiée hier de mollasse, d’insouciante et d’irresponsable, et qui nous a étonnés, durant la Révolution, par sa maturité et son obstination nous surprenne encore !! Que nos jeunes aient ce sursaut d’amour-propre, d’orgueil et de patriotisme et viennent, nombreux, accomplir leur devoir national. L’Armée verra alors ses effectifs doubler ou même tripler. Que fera-t-elle de ces sureffectifs ? Sa mission peut être triple :

– d’abord et en premier lieu, sa mission classique et traditionnelle de défense du territoire;

– ensuite, une mission de développement des zones difficiles, arides et sahariennes ;

– enfin, une mission d’encadrement, de formation professionnelle et de mise en valeur de la région du Dahar (la plaine se trouvant au versant est de la chaîne de montagnes allant de Tataouine à Dhibat, d’une longueur de près de 110km et d’une profondeur de 10 à 30 km, cette région de bonne terre vierge pouvant être, grâce à la nappe d’eau saharienne, productrice, onze mois sur douze par an, de primeurs et de produits bio. L’existence de deux aéroports sahariens (celui de Remada et d’El Borma) peuvent nous permettre d’assurer, sans difficultés, l’exportation de leurs produits, surtout en Europe.

Ayant passé quatre années dans cette région en ma qualité de Commandant les Unités Sahariennes et ayant visité cette zone en long et en large, je suis persuadé que cette région, pour peu qu’on ne la néglige pas, peut transformer et même révolutionner, positivement, l’agriculture de notre pays si on veut bien lui accorder un peu plus d’importance et de moyens qu’aujourd’hui. Nous avons la chance d’avoir un Sahara magnifique, petit par sa superficie mais remarquable et grandiose par sa beauté et une grande surface de bonnes terres vierges depuis des siècles, celle dont l’épicentre est Borj Bourguiba et que nous pouvons mettre en valeur grâce à la nappe d’eau saharienne et où nous pouvons planter des arbres fruitiers, des légumineuses et pourquoi pas des céréales. 

Je ne parlerai pas de la Mission Principale de Défense, mes camarades les Officiers d’active s’en chargent. Par contre, il est facile d’imaginer une réflexion relative à la 2° et 3°mission, surtout pour ceux qui ont eu la chance d’avoir une petite expérience de ces régions en ayant servi dans les Unités Sahariennes et y ayant passé une bonne période. Je peux d’ailleurs et simplement affirmer qu’avec l’obligation à tous les jeunes d’accomplir la période du service national, le pays aura autant de demandeurs d’emploi en moins. D’autre part, l’armée permettra, à ceux qui n’ont pas d’emplois ou de spécialités, de recevoir une formation professionnelle pour devenir plombier, électricien, maçon, menuisier, conducteur, et peut-être même d’agriculteur, etc…                                                                          

Les armées modernes comptent énormément, pour la défense de leur pays, sur les militaires de réserve et c’est la raison pour laquelle ces contingents sont régulièrement convoqués pour des périodes de mobilisation. Ils doivent alors participer aux exercices indispensables à leur maintien en condition d’une part, et d’autre part dans le but de leur intégration dans les manœuvres périodiques. Cette mesure est moins coûteuse que le maintien en permanence, d’une armée professionnelle, c’est-à-dire formée d’engagés, fort nombreuse en effectifs et nécessitant un très gros budget. Pour ce faire, l’armée doit former, avec chaque contingent d’appelés, des officiers et des sous-officiers de réserve destinés à l’encadrement en cas de mobilisation.

Et c’est pourquoi, en attendant que cela entre dans nos mœurs, des campagnes de sensibilisation permanentes et d’encouragement doivent être régulièrement menées pour inciter nos jeunes diplômés à accomplir leur devoir relatif au service militaire. C’est aussi et surtout le devoir de la sciété civile et de tous les partis politiques et des organisations nationales de faire en sorte que les jeunes aient conscience de ce devoir national envers la patrie. Aussi faut-il rappeler l’obligation de l’application de la Loi vis-à-vis des récalcitrants et il suffit de quelques exemples pour que la jeunesse respecte ce devoir et cette obligation. C’est aussi le meilleur moyen d’avoir un bilan complet sur la situation sanitaire de notre population.

Le jeune étudiant qui termine ses études universitaires aujourd’hui, ce cadre de demain, et ce gouvernant d’après-demain, gagnerait à faire un passage à l’Académie Militaire pour devenir officier de réserve. La formation qu’il recevra dans cette prestigieuse Institution et qu’il ne trouvera nulle part ailleurs, lui fournira les ingrédients du leadership qui lui serviront dans la vie civile et lui permettront d’avoir l’aisance et la confiance nécessaires à un futur responsable et peut-être à un cadre ou à un chef politique.    

Est-il besoin de rappeler aux Grands Commis de l’Etat, à nos Hommes Politiques, aux Hommes du Pouvoir d’aujourd’hui et de demain que le Colonel Commandant un régiment de 800 à 1.000 hommes selon les armes est un PDG * all inclusive* : en effet, quand il reçoit ses jeunes conscrits, il les habille, il les loge, il les nourrit, il les instruit et les forme, il les équipe, il les soigne, il les paie et il les entraîne à faire la guerre et à maintenir, au besoin, l’ordre et la sécurité.

Pour cela, il doit aussi savoir gérer et administrer son régiment. La formation qu’il a acquise à l’Académie Militaire est, au fur et à mesure de sa progression dans le grade et dans le commandement, améliorée, fignolée et complétée, par les différents stages qu’il effectuera tout au long de sa carrière en rappelant  que l’officier passe près du tiers de sa carrière en stages et en formation ( Académie militaire ; +Cours de capitaine ; + stage d’Etat- Major ; +cours de l’Ecole Supérieure de Guerre ; +Institut de Défense), ce qui lui donne un cursus de Bac+ 6 à + 9. Ainsi, il reçoit, outre la tactique, la stratégie et les spécificités de son arme, une formation de gestionnaire, d’administrateur, et d’ingénieur pour les officiers techniciens ainsi que des notions sur les questions économiques et financières. Il aura l’ouverture d’esprit lui permettant d’être polyvalent et certains parmi eux ont eu l’occasion de le prouver…
(A suivre)

B.B.

(*) Ancien sous -chef d’état-major de l’Armée de terre, ancien gouverneur.

N.B. : Les opinions émises dans ces tribunes n’engagent que leurs auteurs. Elles sont l’expression d’un point de vue personnel.

Mise en place d’un nouveau cadre juridique pour la pension alimentaire, la pension de divorce et la conciliation familiale

La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jabri, a annoncé que son ministère travaille actuellement à la mise en place d’un cadre juridique révisé pour le système de la pension alimentaire, la pension de divorce, ainsi que pour le système de conciliation familiale.

Cette déclaration a eu lieu lors de l’ouverture des travaux des journées d’études qui se dérouleront les 7 et 8 avril 2025, consacrées à l’élaboration des projets de loi sur la garantie de la pension alimentaire et de la pension de divorce, ainsi que sur la conciliation familiale, au Centre de Recherche, d’Études, de Documentation et d’Information sur la Femme (CREDIF).

Asma Jabri a expliqué que l’adoption de cette nouvelle législation, visant à réformer le système de la pension alimentaire, la pension de divorce et la conciliation familiale, s’inscrit dans le cadre d’une profonde réforme législative entreprise par la Tunisie pour garantir la stabilité sociale et promouvoir la prospérité économique. Elle a insisté sur l’importance de ne pas se contenter de solutions partielles pour préserver et soutenir la famille, ainsi que pour la protéger des diverses menaces auxquelles elle peut être confrontée.

Elle a également souligné la nécessité de renforcer les efforts en vue d’ancrer des mesures favorisant la stabilité familiale, garantissant ainsi l’unité des membres de la famille et l’équilibre de la société tunisienne. Selon elle, l’organisation de ces journées d’études participe également à la mise en œuvre des principes énoncés dans la Constitution tunisienne et aux recommandations issues du conseil ministériel restreint du 26 février 2025 sur le soutien à la cohésion familiale.

La ministre a affirmé l’engagement du ministère à contribuer au développement d’un système législatif visant à renforcer la cohésion familiale et à protéger les membres de la famille des conséquences des conflits et du divorce. Elle a précisé que ce processus s’inscrit dans un cadre national participatif et collaboratif, où toutes les structures concernées contribuent à la formulation et à la mise en œuvre des réformes.

Elle a révélé que depuis décembre dernier, son ministère a entamé l’élaboration d’un plan national pour la cohésion familiale dans une approche participative. Parallèlement, le ministère a commencé à revoir le système de la pension alimentaire et de la pension de divorce en révisant la loi de 1993 relative à la création du Fonds de garantie de la pension alimentaire et de la pension de divorce.

L’objectif est d’améliorer et de diversifier les interventions et les services fournis par ce fonds, notamment pour les femmes divorcées et leurs enfants lorsque l’exécution des décisions judiciaires définitives en leur faveur n’a pas été réalisée. Le ministère prévoit également d’offrir un accompagnement social, sanitaire et professionnel aux bénéficiaires, dans une optique d’intégration économique.

Par ailleurs, le ministère de la Famille a commencé à élaborer un nouveau concept pour le projet de conciliation familiale, visant à résoudre les conflits familiaux et à rapprocher les points de vue des parties en conflit, aussi bien pendant qu’après la procédure judiciaire. Cette initiative vise à réduire les effets négatifs des conflits familiaux.

Les deux événements ont été marqués par des consultations approfondies sur les recommandations concernant la rédaction des projets de loi relatifs à la pension alimentaire, la pension de divorce et la conciliation familiale. Ces discussions ont impliqué des responsables des ministères concernés, des juges des affaires familiales, des délégués à la protection de l’enfance, des experts, des chercheurs, ainsi que des représentants d’organisations et d’associations.

Le conseil ministériel restreint, réuni le 26 février 2025 sur le soutien à la cohésion familiale, a recommandé la création d’un nouveau système pour la pension alimentaire et la pension de divorce, ainsi que l’instauration du rôle de “conciliateur familial” pour faciliter la médiation et la résolution des conflits familiaux.

Enfin, ce même conseil a proposé la création d’un mécanisme spécifique de conciliation familiale, afin de résoudre les différends familiaux, de rapprocher les points de vue des parties en conflit et de favoriser des solutions amiables, tout en promouvant une culture de la cohésion familiale au sein de la société.

Contrôle fiscal au Lac 2 : des dizaines de millions de dinars non déclarés découverts

Une campagne de contrôle a été menée, samedi 5 avril 2025, par une équipe relevant de la Brigade des investigations et de la lutte contre l’évasion fiscale (BILEF), dans plusieurs cafés et restaurants touristiques de la zone du Lac 2 à Tunis, afin de vérifier le degré de conformité de ces établissements à leurs obligations fiscales.

« Les résultats préliminaires des documents comptables, des factures ainsi que des caisses enregistreuses installées sur place, examinés au cours de la campagne, révèlent des écarts de plusieurs dizaines de millions de dinars entre les chiffres déclarés et les chiffres réellement réalisés », indique un communiqué de la BILEF.

Des investigations sont actuellement en cours afin de réclamer aux établissements concernés les paiements et redevances éludés, et d’enquêter sur l’ensemble des infractions fiscales commises, y compris celles passibles de peines privatives de liberté, selon la même source.

La BILEF, communément appelée « police fiscale », est un service de la Direction générale des impôts, relevant du ministère des Finances, qui a démarré ses activités le 30 octobre 2017.

Elle est chargée, entre autres, de collecter les informations relatives aux opérations d’évasion et de fraude fiscale, de coordonner avec les services compétents le recoupement des informations et leur exploitation par la Direction générale des impôts (DGI). Elle veille également au suivi des conventions et accords bilatéraux ou multilatéraux relatifs à la coopération administrative mutuelle dans la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales.

Mars 2025 parmi les mois les plus chauds jamais enregistrés

Les températures mondiales sont restées exceptionnellement élevées en mars 2025, prolongeant près de deux années consécutives de chaleur inédite sur la planète, selon le dernier rapport du service européen Copernicus sur le changement climatique.
En Europe, le mois de mars a été le plus chaud jamais enregistré, battant tous les précédents records. Cette chaleur anormale s’est accompagnée d’événements météorologiques extrêmes : précipitations exceptionnellement abondantes en Espagne et au Portugal, tandis que des régions comme les Pays-Bas et le nord de l’Allemagne ont connu un mois anormalement sec.

Ailleurs dans le monde, des analyses menées par le réseau scientifique World Weather Attribution révèlent que le changement climatique a amplifié une vague de chaleur intense en Asie centrale, et intensifié les précipitations ayant provoqué des inondations meurtrières en Argentine.

Un mois de mars dans la continuité d’un réchauffement historique

À l’échelle globale, mars 2025 se classe comme le deuxième mois de mars le plus chaud jamais mesuré, derrière mars 2024. Depuis juillet 2023, chaque mois a affiché des températures proches ou au-dessus des records historiques.
La température moyenne mondiale a été supérieure de près de 1,5 °C aux niveaux préindustriels, seuil symbolique fixé par l’Accord de Paris sur le climat. En mars 2025, cette anomalie atteignait même 1,6 °C selon les relevés de Copernicus.
« Il est frappant de constater que nous restons à un niveau aussi élevé, bien au-delà des températures d’avant l’ère industrielle », souligne Friederike Otto, climatologue à l’Imperial College de Londres. « Nous subissons déjà de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique causé par l’homme et la combustion massive des énergies fossiles. »

L’ombre persistante d’El Niño et l’inquiétude des climatologues

Ce niveau de chaleur continue à surprendre les scientifiques, d’autant plus que l’épisode El Niño, connu pour faire grimper temporairement les températures, a atteint son pic au début de l’année 2024. Selon les projections, il aurait dû laisser place à un refroidissement progressif lié à l’arrivée du phénomène opposé, La Niña.
« Habituellement, les températures redescendent nettement dans les deux années qui suivent un fort El Niño », rappelle Robert Vautard, coprésident du GIEC. « Ce que nous observons aujourd’hui reste dans la fourchette haute des prévisions, mais s’en rapproche dangereusement. »
Avec une température moyenne mondiale de 14,06 °C, mars 2025 n’est plus frais que de 0,08 °C par rapport au record de mars 2024. Il dépasse légèrement les niveaux observés en 2016, une autre année marquée par un puissant El Niño.
L’année 2024 avait déjà franchi une étape symbolique en devenant la première à dépasser sur douze mois consécutifs le seuil des 1,5 °C, considéré comme la limite à ne pas franchir pour limiter les effets les plus graves du dérèglement climatique. Ce dépassement reste temporaire, mais les scientifiques préviennent : plus les années passent, plus cet objectif devient difficile à atteindre durablement.

Des données précises, une tendance alarmante

Le programme Copernicus s’appuie sur des milliards de mesures collectées par satellites, avions, navires et stations météorologiques. Ses archives remontent à 1940, mais les chercheurs élargissent leurs connaissances grâce à d’autres indicateurs climatiques comme les carottes de glace, les cernes des arbres ou les récifs coralliens.
Ces sources convergent vers un constat alarmant : la période actuelle est probablement la plus chaude que la Terre ait connue depuis 125 000 ans.

La Presse avec AFP

Projet Prosol pour la protection des sols dégradés : Réhabilitation de 12 mille hectares de terres dans le Nord-Ouest et le Centre Ouest

Le projet de « Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie » (ProSol) a permis de réhabiliter et de protéger 12.018 hectares de terres agricoles, améliorant ainsi leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau.

Lancé en septembre 2019, ce projet a contribué de manière significative à la gestion durable des terres agricoles et à la résilience des écosystèmes dans les zones d’intervention au nord-ouest et au centre-ouest du pays, a indiqué le chef du projet ProSol, auprès de la GIZ Tunisie, Tom Eickhof

lors de la cérémonie de clôture organisée, mardi, à Tunis.

Mis en œuvre par la GIZ en collaboration avec la Direction Générale de l’Aménagement et de la Conservation des Terres Agricoles (DGACTA), sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche (MARHP), le projet a concentré ses efforts dans 75 délégations dans les gouvernorats de Jendouba, Béja, Kef, Siliana (Nord-ouest), Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid (Centre-ouest).

« ‘Le projet qui s’est basé sur des tendances agro-écologiques et climato-intelligentes a permis l’augmentation de 36% en moyenne des rendements des sols réhabilités par rapport aux terres non traitées », a souligné Eickhof, ajoutant que 12% des femmes faisant partie des 13.073 ménages participants ont constaté une amélioration de leur situation socio-économique grâce aux pratiques agro-écologiques.

Le projet a permis également de soutenir sept micro-projets et de planter 110 000 amandiers, oliviers et cerisiers par 1065 agriculteurs bénéficiaires, a-t-il encore dit.

Parmi les pratiques agroécologiques durables adoptées dans le cadre du projet, figurent l’utilisation des petites machines, l’introduction de légumineuses, la rotation des cultures, le compostage, le semis direct et l’agroforesterie pour améliorer la fertilité des sols et leur résilience face aux changements climatiques.

Il a également renforcé les compétences techniques des agriculteurs et favorisé l’innovation dans la gestion des sols, selon les initiateurs.

De son côté, l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers a mis l’accent sur l’importance de l’amélioration de l’efficacité des systèmes alimentaires tout en adoptant des solutions durables sur les plans écologique, économique et social afin de favoriser l’accès à une alimentation saine et suffisante.

Cela permettra de créer des emplois, notamment, pour les jeunes et les femmes dans les régions rurales et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures, a-t-elle ajouté.

La diplomate, a, par ailleurs, rappelé que le projet qui a rassemblé 17 partenaires de mise en œuvre, a permis des échanges d’expériences, mettre l’accent sur l’innovation et le renforcement des compétences des agriculteurs.

A titre d’exemple, elle a fait savoir que Prosol a permis d’augmenter de 22% les rendements de céréales.

A noter que le secteur agricole contribue à hauteur de 10% du PIB de la Tunisie. Cependant le pays fait face, depuis des années, à une dégradation croissante des terres agricoles et à un risque élevé d’érosion, de déboisement, d’incendies, de pratiques inadéquates ou de pénurie d’eau, ce qui affecte non seulement la production alimentaire mais aussi la résilience des écosystèmes face aux impacts des changements climatiques, selon GIZ Tunisie.

Cette dégradation avancée est due principalement à l’insuffisance de la matière organique dans le sol qui déstabilise sa structure et réduit sa fertilité.

Le projet a contribué dans ce sens à aider les petits agriculteurs à mettre en œuvre les meilleures pratiques de protection des sols et de réhabiliter des terres dégradées.

ProSol est mis en place dans le cadre de l’initiative « ONE WORLD, NO HUNGER » (Un seul monde, sans faim) du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), a-t-on rappelé.

Ce programme mondial implanté dans sept pays partenaires de l’Allemagne, à savoir la Tunisie, le Kenya, le Bénin, l’Ethiopie, l’Inde, le Burkina Faso et Madagascar. Le but est de concrétiser des approches durables pour la protection des sols et la réhabilitation des terres dégradées, comme composantes essentielles de la politique de renforcement de la sécurité alimentaire.

Aéronautique : Le géant français Mecachrome parie gros sur la Tunisie

En visite en Tunisie à l’occasion de l’inauguration de l’extension de son unité industrielle implantée dans le complexe industriel d’El Mghira, Christian Cornille, président du groupe français Mecachrome, s’est félicité du bon fonctionnement des trois sites de production du groupe situés à El Mghira, Sousse et Jemmel.

Spécialisé dans la fabrication de composants aéronautiques de haute précision, Mecachrome compte renforcer sa présence en Tunisie, portée par les compétences locales et les résultats positifs enregistrés dans ce secteur stratégique. Cornille a salué les performances des unités tunisiennes ainsi que le climat favorable à l’investissement, soulignant « l’importance de poursuivre cette dynamique de partenariat et de coopération dans les années à venir ».

Lors d’un entretien avec le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, le président du groupe a exposé les perspectives de développement de Mecachrome en Tunisie. Il a notamment mis l’accent sur les efforts en matière de formation, afin d’adapter les compétences aux besoins futurs de l’industrie, ainsi que sur les engagements pris par le groupe pour réduire son empreinte carbone, en conformité avec les standards internationaux.

Le ministre a, de son côté, exprimé l’engagement des autorités tunisiennes à accompagner le développement de Mecachrome, en mobilisant les structures d’appui à l’investissement et en renforçant la coordination entre les différentes parties prenantes. Il a insisté sur la nécessité d’accélérer la formation de compétences spécialisées et de soutenir les entreprises dans leur transition vers une industrie plus verte.

Avec plus de 1 200 emplois créés à ce jour dans ses sites tunisiens, Mecachrome s’inscrit comme un acteur industriel majeur, porteur d’un partenariat durable entre la Tunisie et la France dans le secteur aéronautique.

Pêche au thon rouge : Nouvelles règles, nouveaux quotas, nouvelle commission

La Tunisie a fixé la saison de pêche annuelle du thon rouge du 26 mai au 1 juillet 20 avec la possibilité de prolonger 10 jours si nécessaire et d’organiser le secteur à travers la création de la commission chargée de statuer sur les demandes de quotas individuels du thon rouge.

Les nouvelles dispositions relatives à la pêche du thon rouge ont été publiées, dans le journal officiel numéro 42 de l’année 2025, en vertu du décret du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche concernant le règlement sur la pêche du thon rouge et son engraissement.

La décision ministérielle a cité une définition de la terminologie relative aux unités de pêche, à la saison de pêche, au quota national pour le thon rouge, aux opérations conjointes de pêche et à l’engraissement.

Le décret définit la part individuelle annuelle de la pêche du thon rouge comme étant « la quantité maximale annuelle de thon rouge, estimée en tonnes, que chaque unité de pêche est autorisée à pêcher pendant la saison de pêche du thon rouge ».

La Tunisie a imposé des restrictions à la mise en quarantaine de la pêche au thon rouge, qui pèse moins de 30 kg ou moins de 115 centimètres mesurées du haut de la tête jusqu’au début de la queue, conformément aux recommandations de la commission internationale de la protection des thons dans l’océan atlantique.

Les groupes de pêche du thon rouge sont divisés en un groupe original fixe de 61 unités de pêche ayant obtenu des autorisations de pêche et des quotas individuels pour la pêche du thon rouge  pendant 2009, 2018, 2019 et 2020 conformément à cette décision.

Il comprend également un groupe complémentaire variable composé d’un nombre variable d’unités de pêche marine avec des autorisations de pêche des poissons  bleus utilisant des chaluts avec feux ou sans feux.

La commission déterminera notamment, la valeur d’un kilogramme du thon rouge calculée selon le quota individuel annuel et l’étude des demandes spécifiques au groupe complémentaire variable.

Mahdia : Saisie et destruction de 13 tonnes de viandes blanches congelées depuis la période du coronavirus

Les agents de la direction régionale de l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) de Mahdia, accompagnés des forces de l’ordre, ont procédé, lundi dernier, à la destruction de 13 tonnes et 320 kg de viandes de volaille congelées et stockées dans dépôt anarchique dans la ville d’El Jem.

Ces quantités étaient périmées et emballées dans des sacs plastiques non conçus pour contenir des denrées alimentaires, ce qui représente un danger pour la santé des consommateurs, lit-on dans un communiqué publié par l’Instance.

La même source a précisé que la police municipale d’El Jem avait alerté l’instance le 3 avril courant concernant la commercialisation d’une quantité de viandes de volaille impropres à la consommation dans la région. Suite à cela, les agents de la direction régionale de l’instance à Mahdia, accompagnés des forces de sécurité, se sont rendus sur les lieux et ont dressé un procès-verbal de destruction, après avoir obtenu une autorisation du juge de la circonscription d’El Jem. 

Le communiqué ajoute que les services de la direction régionale de l’instance à Mahdia poursuivent les démarches juridiques nécessaires contre l’auteur de l’infraction, en coordination avec les services de sécurité.

L’INSSPA rappelle qu’elle met à la disposition du public le numéro vert (80106977) pour signaler toute infraction relative à la sécurité sanitaire des aliments.

 

Infrastructures : Lancement imminent de projets majeurs pour 4 milliards de dinars

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a annoncé le démarrage, au cours de l’année 2025, de plusieurs projets d’infrastructure d’envergure, pour un montant global estimé à 4 milliards de dinars.

Ces projets concernent principalement la construction d’autoroutes, de ponts et d’autres infrastructures stratégiques. L’annonce a été faite ce mardi 7 avril 2025 à l’occasion de l’ouverture de la 10ᵉ édition du Salon africain du pétrole, du gaz et des énergies renouvelables, qui se tient au Palais des expositions du Kram.

Parmi les réalisations les plus importantes figure la route reliant les gouvernorats de Kasserine et Sidi Bouzid à celui de Sfax, dont le coût est évalué à 1,5 milliard de dinars.

Le ministre a également fait état d’autres chantiers qui seront lancés au cours de l’année, notamment la construction de plusieurs hôpitaux et la réhabilitation du stade olympique d’El Menzah, prévue pour le second semestre de 2025.

Equipement : 4507 logements sociaux livrés fin mars

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis a condamné un juge destitué à trois ans de prison pour avoir formé un consortium dans le but de blanchir de l’argent.

La chambre a également condamné un deuxième accusé, qui a été déféré en même temps que le juge destitué, à un an de prison.

La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis avait décidé de renvoyer les deux accusés en liberté devant la chambre criminelle chargée des affaires de corruption financière pour blanchiment d’argent.

Trois ans de prison pour un juge suspendu impliqué dans une affaire de blanchiment d’argent

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis a condamné un juge destitué à trois ans de prison pour avoir formé un consortium dans le but de blanchir de l’argent.

La chambre a également condamné un deuxième accusé, qui a été déféré en même temps que le juge destitué, à un an de prison.

La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis avait décidé de renvoyer les deux accusés en liberté devant la chambre criminelle chargée des affaires de corruption financière pour blanchiment d’argent.

Manouba : l’échangeur au niveau de la rocade X20-RN7 opérationnel à partir du mois prochain

Les travaux de réalisation de l’échangeur au croisement de la route radiale X 20 et de la RN7, au niveau de la délégation de Douar Hicher (gouvernorat de Manouba) avancent à un rythme soutenu.  Selon Fethi Hamed, cet échangeur revêt une importance stratégique pour l’amélioration de la fluidité du trafic et la réduction de la congestion routière dans la zone, en particulier au niveau des intersections de la route radiale X 20 reliant la route régionale 31 (Mnihla) à la sortie ouest de Tunis. Cette infrastructure s’inscrit dans la continuité des aménagements déjà réalisés, notamment le premier échangeur construit dans la localité de Mazia (Oued Ellil), à l’intersection avec la route nationale n°7.

L’échangeur au niveau de la rocade X20-RN7  devra entrer en fonction le mois prochain.

Tozeur : une femme brûlée vive par son mari décède

Le dimanche 6 avril 2025, un incident tragique s’est produit à Tozeur dans lequel une femme est décédée des suites de ses brûlures après que son mari l’ait brûlée vive, a déclaré à Mosaïque FM le directeur régional de la Protection civile à Tozeur, Bilal Wassifi.

Le dimanche 6 avril, vers midi, la Protection civile a été informée qu’une femme gisait sur le bord de la route avec des brûlures sur tout le corps, qui se sont avérées par la suite être du deuxième et troisième degré, a déclaré Wassifi lors de son passage à la radio.

Une équipe d’ambulanciers de la protection civile a transporté la victime à l’hôpital régional de Tozeur où elle a succombé à ses brûlures.

Les informations préliminaires indiquent que le mari de la victime, qui a un lien de parenté avec elle, l’a incendiée à la suite de désaccords entre eux, dont la nature n’est pas claire.

Le ministère public a entrepris d’ouvrir une enquête  pour élucider les circonstances de ce crime odieux.

Selon les prévisions, Aïd El Idha sera célébré le 6 juin prochain

L’observation effective du croissant lunaire qui détermine le premier jour du mois de Dhou el Hijjah devra correspondre au mardi 27 mai. Sur la base de ces calculs, on s’attend à ce que le premier jour de Dhu al-Hijjah 1446 de l’hégire soit astronomiquement le mercredi 28 mai 2025, ce qui signifie que le jour de Arafat devra coïncider avec le  jeudi 5 juin 2025, et que Aïd al-Adha sera normalement célébré le vendredi 6 juin 2025.

Santé : Parution d’un nouveau guide de la pédiatrie en Tunisie

Les besoins en soins de santé  pour les enfants  étant en augmentation constante,  de nombreux parents en Tunisie recherchent des pédiatres compétents et expérimentés, que ce soit dans le secteur public ou privé. Afin de faciliter la recherche d’un spécialiste en cas d’urgence pédiatrique, un guide de pédiatrie en Tunisie vient de paraître, présentant une liste détaillée de numéros de téléphones et d’adresses de pédiatres pour prendre facilement rendez-vous. Voici les coordonnées de quelques uns de ces spécialistes en pédiatrie:

Professeur Abdelraouf Chebchoub
Pédiatre
Cité Ennaser 1
Tél. : 71 828 500

Docteure Ben Ayed Donia
Pédiatre
Mohamedia
Tél. : 98 340 505

Docteur Ramdhan Taïeb
Pédiatre
Manouba – DJEDAIDA
Tél. : 70 637 037

Docteure Thouraya Ayari Cherfi
Pédiatre
Laouina
Tél. : 52 453 123

Professeur Mohamed Kcharem
Pédiatre
Les Berges du Lac
Tél. : 71 828 600

Docteure Rim Hassouna
Pédiatre
Bardo
Tél. : 92 068 401

Baccalauréat 2025 : Dates des examens nationaux

Les examens nationaux du baccalauréat 2025 devraient avoir lieu les 2, 3, 4, 9, 10 et 11 juin 2025, et les résultats devraient être annoncés le mardi 24 juin 2025.

La session de contrôle aura lieu les 30 juin, 1, 2 et 3 juillet 2025, et les résultats seront annoncés le dimanche 13 juillet 2025.

Quant aux examens finaux en éducation physique, ils se dérouleront du 14 au 26 avril 2025, tandis que les épreuves pratiques et orales auront lieu du 15 au 26 mai 2025.

Remerciements et FARK

Son épouse Nabiha Bent feu Boubaker Maherzi,

Son fils Mohamed et son épouse Tina Abdulazizova 

Son fils Hichem

Son fils Hédi et son épouse Monia Bel Hadj

Ses petits-enfants Alya, Khalil et Yasmine

Sa sœur Kalthoum Zebidi et ses enfants Leila et Ali Mouelhi

Les enfants de feu sa sœur Khadija Bach-Hamba, Fatma, Aida, Mahmoud et Samia

Les enfants de feu sa sœur Safia Ezzaouia, Habiba, Golsom, Chédly, Mohamed et Khelil

Sa belle-sœur Jnaina Ennaifar veuve Mustapha Zebidi

Ses belles-sœurs et beaux-frères,

Leila veuve Belhassen Maherzi et son fils Slim

Les enfants de feu Mustapha Maherzi, Nadia et Raouf

Mokhtar Maherzi, son épouse Lilia Regui et ses enfants Yacine, Mina et Amine

Radhia Maherzi veuve Noureddine Bouyoucef et ses enfants Zouhour, Karim et Meriem

Lotfi Maherzi, son épouse Nachidah Ben Ouadah et ses enfants Mehdi, Saoud et Farouk

Latifa, son époux Moncef Zmerli et ses enfants Assia et Beya Benouniche

Ilhem Maherzi

Ses cousins et cousines, 

Les enfants de feu son oncle Mohamed Ben Amor Zebidi, Emna, Amor, Zeineb, Ali, Habiba, Khaled, Slim, Hatem et Raoudha 

Les enfants de feu son oncle Tijani Gherab, Ahmed, Saîda, Jouda, Souad, Hassib et Neila

La famille de feu sa tante Menna Nouri

La famille de feu sa tante Beya Aloulou

La famille de feu sa tante Habiba Bach-Hamba

Les familles parentes et alliées Zebidi, Gherab, Maherzi, Abdulazizov, Bel Haj, Messibah, Bach Hamba, Mouelhi, Ezzaouia, Enneifer, Mellouli, Radhouane, Hafiz, Reggui, Ben Ouadah, Benouniche, Bouyoucef, Zmerli, Bouattour, Meziou, Jenayah, Ben Abdessattar, Attia, Haouala, Ben Amor, Fersi, Messadi, Darghouth, Nouri, Aloulou

Remercient toutes les personnes qui se sont associées à leur deuil suite au décès de 

Ahmed ZEBIDI

(Fils de feu Hedi Zebidi et Chedlia Gherab, décédé le 5 avril 2025)

et annoncent que la cérémonie du Fark aura lieu aujourd’hui mardi 8 avril 2025 à son domicile au 2, rue Zouhair Essafi, Sidi Abdelaziz, La Marsa.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son Paradis éternel.

Les Bourses européennes rebondissent après l’annonce de nouveaux droits de douane américains

Les principales Bourses européennes sont orientées à la hausse mardi, regagnant prudemment une partie du terrain perdu depuis la semaine dernière après l’annonce de nouveaux droits de douane mondiaux par l’administration américaine.

À Paris, le CAC 40 progresse de 1,56 % à 7 035,14 points vers 07 h 20 GMT, après un repli de 4,78 % la veille. À Londres, le FTSE 100 avance de 1,01 %, et à Francfort, le Dax gagne 0,65 %.

L’indice EuroStoxx 50 s’apprécie de 1,46 % et le FTSEurofirst 300 de 1 %. Le Stoxx 600, qui avait enregistré quatre séances consécutives dans le rouge, rebondit de 1,48 %, bien qu’il ait perdu environ 16 % de sa valeur par rapport à son plus haut historique atteint le 3 mars.

Les contrats à terme à Wall Street préfigurent une hausse de 1,86 % pour le Dow Jones, de 1,45 % pour le Standard & Poor’s 500 et de 1,21 % pour le Nasdaq, après une séance en dents de scie la veille.

La volatilité devrait rester présente, mardi, sur les marchés, comme en témoigne le niveau actuel de l’indice VIX. L’appétit pour les actifs refuges comme l’or, le yen et le franc suisse reste toutefois soutenu.

Les marchés européens profitent néanmoins de rachats à bon compte, l’indice Stoxx 600 revenant d’un creux de 14 mois.

Malgré l’entrée en vigueur, en principe, mercredi à 04 h 01 GMT, de nouveaux droits américains allant de 11 % à 50 % en fonction des pays, les investisseurs semblent croire que Washington pourrait être disposé à négocier certaines surtaxes.

Selon Donald Trump, le Japon a envoyé une délégation aux États-Unis pour négocier avec le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, sur les droits de douane. Parallèlement, le président américain a ordonné un nouvel examen de l’offre de rachat de US Steel par Nippon Steel.

La Commission européenne, de son côté, a indiqué lundi que l’Union européenne (UE) était prête à négocier un pacte tarifaire “zéro pour zéro” avec les États-Unis pour les produits industriels.

Les grands patrons américains, à l’image du PDG de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, ou encore de l’investisseur Bill Ackman, ont également commencé à mettre en garde contre une guerre commerciale.

En Europe, hormis les nouvelles technologies et l’immobilier, tous les grands secteurs du Stoxx 600 sont dans le vert, les plus fortes hausses étant enregistrées dans les secteurs de l’industrie (+2,90 %) et de l’énergie (+2,36 %). Le secteur bancaire (+1,26 %) est également bien orienté, avec notamment Société Générale (+3,65 %), BNP Paribas (+1,15 %) et Crédit Agricole SA (+0,92 %) après les fortes pertes des derniers jours.

Dans l’actualité des entreprises, Infineon (-1,14 %) est en baisse après l’annonce par le fabricant allemand de puces de l’acquisition de l’activité Ethernet automobile de Marvell Technology pour 2,5 milliards de dollars en numéraire.

La Presse avec Agences

Détails de la saisie d’une cargaison illégale de médicaments en provenance de l’étranger

Une patrouille de la brigade des douanes de Sfax a intercepté une importante quantité de médicaments contrefaits, incluant des traitements contre les infections pulmonaires, les maladies cardiaques, les désordres hormonaux et les pathologies respiratoires.

Les médicaments étaient dissimulés à bord d’un véhicule immatriculé à l’étranger, a confirmé le porte-parole de l’Administration générale des douanes et directeur de la brigade des douanes, le colonel Chokri Jebri.

Lors d’une intervention téléphonique ce mardi 8 avril 2025 sur Jawhara FM, le colonel Jebri a indiqué qu’après une fouille minutieuse du véhicule, les agents ont découvert 1 343 boîtes de médicaments soigneusement cachées. L’enquête a révélé que le conducteur avait l’intention de faire passer ces produits en contrebande par voie terrestre, en dehors du territoire national.

Ces médicaments sont d’une grande importance pour les patients en Tunisie, notamment ceux souffrant de maladies chroniques, et leur introduction illégale représente une menace pour la santé publique. Le colonel Jebri a souligné que cette saisie est une opération d’une grande envergure.

Un procès-verbal de saisie a été rédigé, et les médicaments ont été sécurisés par les services compétents des douanes, en attendant leur transfert vers les structures de santé publiques pour des analyses. Les investigations se poursuivent avec le conducteur du véhicule en question.

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