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La TIA engagée en faveur du renforcement des relations économiques entre la Tunisie et la France

La présidente de l’Instance Tunisienne d’Investissement (TIA), Namia Ayadi, a réaffirmé, jeudi 10 avril, l’engagement de la TIA en faveur du renforcement des relations économiques entre la Tunisie et la France, et ce, lors d’une intervention en visioconférence, présentée à l’occasion de la Rencontre Économique Tunisienne de Saint-Étienne.

D’après la TIA, Ayadi a mis l’accent, ainsi, sur l’importance de développer des synergies sectorielles, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de l’agroalimentaire, des technologies de l’information et de la communication. Par ailleurs, elle a exprimé la volonté de promouvoir un écosystème attractif, propice à l’émergence d’investissements durables et innovants. La présidente de la TIA a saisi cette opportunité, aussi, pour présenter le cadre global de l’investissement en Tunisie ainsi que les incitations proposées aux investisseurs, en mettant en lumière les réformes récentes visant à faciliter l’implantation des entreprises. Elle a, en outre, illustré l’approche d’accompagnement personnalisée adoptée par la TIA, qui couvre l’ensemble du parcours de l’investisseur, de la phase de prospection à l’intégration opérationnelle, en passant par la sécurisation des démarches administratives. Un accompagnement qui vise à garantir un parcours fluide et structuré, facilitant l’accès aux nombreuses opportunités offertes par l’économie tunisienne.

Avec TAP

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Tunisie-USA: Des démarches diplomatiques en cours pour réviser les droits de douane américains imposés à la Tunisie

Des efforts diplomatiques sont actuellement déployés en vue d’examiner avec la partie américaine la possibilité de réviser les nouveaux droits de douane américains imposés à la Tunisie, a déclaré, jeudi 10 avril, l’ambassadrice de la République tunisienne à Washington, Hanen Tajouri, ajoutant que les Etats-Unis demeurent un partenaire « important » et un « marché porteur » pour les exportations tunisiennes.

Début avril, l’administration Trump avait décidé imposé des droits de douane de 28% sur les marchandises importées de la Tunisie.

L’ambassadrice s’exprimait lors d’une réunion élargie par visioconférence tenue avec le ministre du Commerce et du Développement des Investissements, Samir Abid, des représentants des ministères concernés ainsi que de la chambre américaine du commerce et de l’industrie, de l’Utica et consacrée à l’examen des répercussions des mesures tarifaires imposées par les Etats-Unis sur les exportations tunisiennes.

Lors de cette réunion, le ministre a insisté sur l’importance d’identifier les impacts de ces mesures sur les échanges commerciaux entre les deux pays et leurs effets sur la balance commerciale.

Il a, par ailleurs, appelé les secteurs public et privé à conjuguer les efforts afin de préserver le positionnement des exportations tunisiennes sur le marché américain, évoquant, l’huile d’olive, l’artisanat, les dattes et les industries mécaniques.

Avec TAP

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Siliana: Adoption d’un plan d’action pour éliminer les étals anarchiques au centre-ville

Un plan d’action pour éliminer les étals anarchiques dans la ville de Siliana a été adopté, jeudi 10 avril, lors d’une réunion de travail tenue au siège du gouvernorat de Siliana.

Le secrétaire général de la municipalité de Siliana, Mekki Jebali, a souligné, à l’Agence TAP, que des mesures seront prises pour interdire les étals anarchiques et délimiter les emplacements autorisés, à savoir trois espaces : le parc de la Cité Ezzouhour, le marché aux étals à proximité du marché aux bestiaux, et la route de Bou Arada.

Une liste des commerçants sera établie afin de leur attribuer ultérieurement des emplacements, une fois les espaces de vente correctement aménagés, a-t-il ajouté, soulignant que toute forme d’installation anarchique sera éliminée dans les avenues et rues de la ville de Siliana.

A noter que cette réunion de travail a été supervisée par le gouverneur de Siliana, en présence de la première déléguée, des représentants des autorités sécuritaires, du secrétaire général de la municipalité et du chef du département des municipalités de la région.

Avec TAP

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La Télévision tunisienne remporte le prix du meilleur documentaire au 10ème Concours « Enter-Rives»

L’Etablissement de la télévision tunisienne a remporté le prix du meilleur documentaire à la 10ème édition du Concours de la production arabo-européen « Enter-Rives» organisé par l’Union des radiodiffusions des Etats arabes (Asbu) et la Conférence permanente des aides audiovisuelles pour la Méditerranée (COPEAM).

Ce prix de meilleure la production documentaire a été attribué à « Kinaou Alhayet » (littéralement le Maque de la vie) de Fadia Ben Henda, ex-aequo avec un documentaire espagnol.

Il s’agit de la deuxième distinction pour la Télévision nationale après celle de 2016 pour le documentaire « Babour » également réalisé par Fadia Ben Henda.

Treize documentaires, produits par autant de télévisions partenaires, étaient en lice pour la dixième édition ayant sous le thème « Le pouvoir de l’art : la créativité pour le changement ».

Avec TAP

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Une délégation de la BID chez Fatma Thabet Chiboub

L’élaboration d’un nouveau cadre de partenariat entre le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie et la BID, au titre de la période 2026-2028, a été au centre d’une rencontre tenue, jeudi 10 avril, au siège du département, entre Fatma Thabet Chiboub et une délégation de la Banque islamique du développement (BID) – présidée par le directeur du Centre régional à Rabat, Ahmed Boubaker.

Ce cadre de partenariat concernera essentiellement les secteurs stratégiques et soutiendra le secteur privé, indique le ministère dans un communiqué.

La rencontre a également permis de discuter du projet de la Société tunisienne de sidérurgie « El Fouladh« , relatif à la création d’une usine de production d’acier, dont le coût s’élève à 70 millions de dollars. Cette usine sera dotée d’une capacité de production de 300 mille tonnes d’acier par an.

A cette occasion, les membres de la délégation ont souligné l’importance de leur visite en Tunisie, qui se déroule du 9 au 12 avril 2025, laquelle vise à se concerter davantage avec la partie tunisienne sur les perspectives de coopération.

Créée en 1975, la Banque islamique de développement (BID), dont le siège se trouve en Arabie saoudite, est l’une des banques multilatérales de développement. Elle compte 57 pays membres répartis sur quatre continents. La Tunisie est le deuxième pays bénéficiaire dans la région en termes de projets soutenus par la Banque durant la période 2010- 2024.

Avec TAP

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Activité sismique à Meknassy: l’INM rassure la population

Les secousses telluriques enregistrées dans la délégation de Meknassy, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, restent d’intensité faible à modérée. Elles ne sont pas de nature à générer des pertes humaines ou des dégâts matériels. C’est ce qu’a indiqué, jeudi 10 avril, l’Institut national de la météorologie (INM).

Rappelons que des secousses telluriques de différentes magnitudes ont été enregistrées ces derniers temps dans la délégation de Meknassy, et ce suite au séisme de magnitude 4,9 degrés sur l’échelle de Richter ayant frappé cette région le 3 février 2025. Certaines répliques ont été ressenties par les habitants de la région et ceux des localités voisines, à l’instar de celle de magnitude 4,3 enregistrée mercredi 9 avril 2025 à 20 h 56, au sud-est de Meknassy.

L’INM qualifie d’ordinaire l’activité sismique dans cette région, affirmant que ses services spécialisés assurent le suivi de l’activité sismique dans tout le pays 24h/24 pour « fournir les informations en temps réel aux citoyens et aux services concernés ».

Avec TAP

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Jumelage: une délégation de Grenoble en visite à Sfax

Une délégation de l’Association Comité de Jumelage Sfax-Grenoble (France) a effectué, jeudi 10 avril, une visite à la municipalité de Sfax, au cours de laquelle ont été présentés les projets menés par l’association, couvrant plusieurs domaines, notamment l’éducation, la culture, et l’agriculture.

Supervisée par le secrétaire général chargé de la gestion des affaires de la municipalité de Sfax, Adel Ben Rhouma, et la responsable de département de la coopération décentralisée, Sabeh Ayadi, la visite a été l’occasion d’examiner les moyens de renforcer les relations entre les deux municipalités (Sfax et Grenoble), d’impliquer toutes les structures et institutions concernées, ainsi que les associations à vocation culturelle, environnementale et sociale, afin de dynamiser davantage les liens de jumelage et de coopération entre les deux villes.

La rencontre s’est déroulée en présence de la présidente de l’Association de Développement et d’Amitié Sfax-Grenoble et du directeur de la Maison de France à Sfax.

A rappeler que les relations d’amitié entre la municipalité de Sfax et celle de Grenoble remontent aux années 1970, et que l’accord de jumelage date du 9 novembre 1998.

Avec TAP

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Deux films tunisiens au 78e Festival de Cannes

Deux films de réalisatrices tunisiennes, « La petite dernière » de Hafsia Herzi et « Promis le ciel » d’Erige Sehiri, figurent dans la sélection officielle du Festival de Cannes dévoilée ce jeudi 10 avril 2025.

L’actrice française Juliette Binoche est la présidente du Jury du 78e Festival international de Cannes qui se déroulera du 13 au 24 mai 2025 dans la ville de Cannes.

« La petite dernière », troisième long métrage de Hafsia Herzi, actrice et réalisatrice française d’origine tunisienne, est sélectionné dans la compétition officielle à laquelle sont en lice 19 films pour la Palme d’or.

Ce film est adapté du roman éponyme de Fatima Daas. « La Petite dernière » (192 pages, 2020) est le premier roman de l’autrice française d’origine algérienne.

Résumé : Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

Révélée en 2007 par La Graine et le mulet du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, Hafsia Herzi fait ses premiers pas au cinéma en tant qu’actrice. Elle obtient pour ce rôle le prix Marcello Mastroianni à la mostra de venise, le césar du meilleure espoir féminin en 2008 ainsi que de nombreux prix d’interprétations dans le monde entier. Parmi ses rôles pour le cinéma tunisien, elle a joué dans « les Secrets » de Raja Amari (2009), « L’amour des hommes » de Mehdi ben attia (2017) et dans deux autres films français de Abdellatif Kechiche, Mektoub, my love : canto uno, (2017) et « Mektoub, my love : intermezzo », en 2019.

Après un premier court métrage en 2010 (Le Rodba), elle réalise deux longs métrages, « Tu mérites un amour » en 2019 et « Bonne mère » en 2020.

Son premier film comme réalisatrice, « Tu mérites un amour », a été présenté en 2019 à la Semaine de Critique en séance spéciale. Cette section parallèle du Festival de Cannes dédiée aux premiers et seconds films.  Inspiré du poème éponyme de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, « Tu mérites un amour » est un film totalement auto-produit qui a été applaudi par la critique.

« Promis le ciel » deuxième long-métrage de la réalisatrice franco-tunisienne Erige Sehiri est retenu dans la section parallèle un certain regard qui se déroulera du 16 au 24 mai 2025.

L’actrice française d’origine malienne et sénégalaise Aissa Maïga joue dans ce long-métrage qui relate l’histoire de trois femmes, Marie, Haney et Jolie vivant ensemble à Tunis, abritant Kenza, une rescapée du naufrage.

Son premier long métrage « Sous les Figues » (Under the Fig Trees, titre en Anglais) était le candidat de la Tunisie aux 95èmes Academy Awards, dans la catégorie International Feature Film.

Erige Sehiri a également réalisé un premier film du genre documentaire « La Voie Normale » (2018) .

Deux autres films arabes figurent dans la section un Certain Regard, « Aisha Can’t Fly Away » de Morad Mostafa (Egypte) et « Once Upon A Time In Gaza » de Tarzan et Arab Nasser (Palestine). Les 16 films retenus dans cette section représentent le Nigeria, l’Egypte, la Palestine, le Chili, l’Inde, le Japon, l’Italie, la République Tchèque, le Royaume-Uni, les Etats, la France et la Tunisie.

Au cours d’une conférence de presse diffusée jeudi matin en ligne, le festival de Cannes a dévoilé la liste des longs métrages sélectionnés en Compétition, au Certain Regard, Hors Compétition, en Séances de Minuit, à Cannes Première et en Séances Spéciales.

La liste des films de la sélection officielle est régulièrement mise à jour, indique le festival.

Avec TAP

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Des enseignants suppléants en sit-in à La Kasbah 

Un nombre d’enseignants suppléants a organisé, dans la matinée du 10 avril, un sit-in devant la présidence du gouvernement à La Kasbah, pour réclamer leur inclusion dans la base de données du ministère de l’Éducation afin de régulariser la situation des enseignants suppléants.

Najeh Radaoui, coordinatrice du « Groupe des suppléants exclus de la base de données », a expliqué dans une déclaration à la presse lors de ce sit-in que ce mouvement de protestation a indiqué que la base de données élaborée par le ministère de l’Éducation ne couvre que les enseignants suppléants entre 2006 et 2024 pour les instituteurs, et entre 2008 et 2024 pour les professeurs, excluant ainsi ceux qui ont exercé avant ces dates. Elle a précisé que le nombre de personnes exclues est faible, ne dépassant pas 61 suppléants, dont la majorité souffre de conditions sociales difficiles.

Najeh Ridhaoui appelle le président de la République, Kaïs Saïed, ainsi que la présidence du gouvernement, à intervenir en ajoutant leurs noms à la base de données, d’autant plus que le plus jeune parmi les 61 suppléants a déjà dépassé l’âge de 42 ans.

Elle salue à ce propos la décision du président de la République appelant à un règlement global du dossier de l’emploi précaire, y compris celui des enseignants suppléants.

Elle affirme que les suppléants sont déterminés à l’observation de sit-in pacifiques jusqu’à ce que leurs noms soient ajoutés à la base de données et que leur situation professionnelle soit régularisée.

Avec TAP

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Sidi Bouzid: clôture du projet « Irada » 

Le projet « Irada » de valorisation du village artisanal et de développement de la filière bois d’olivier financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 1,6 million de dinars a été clôturé, jeudi 10 avril, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.

L’administrateur délégué de la Société de gestion du complexe industriel et technologique de Sidi Bouzid (CITech-SBZ), Charefeddine Tahri, a souligné, à l’Agence TAP, que cette initiative régionale d’appui au développement économique durable est destinée à équiper le village en matériel nécessaire, en plus d’encadrer et former plus de 35 artisans.

Ce projet vise également à créer une structure de gestion du village artisanal, à renforcer la compétitivité et la productivité des entreprises de transformation du bois d’olivier, et à dynamiser le village artisanal à travers l’intégration de tous les acteurs concernés, à savoir les artisans, les centres de formation professionnelle, les institutions d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, ainsi que les structures d’accompagnement et les médias.

De son côté, le chef du projet de valorisation du village artisanal et de développement de la filière bois d’olivier, Mohamed El Akermi El Hamdi, a précisé à la TAP que le projet repose sur trois volets principaux : la construction de six ateliers et deux grandes salles, l’équipement d’une salle de fabrication, d’une salle d’animation et des ateliers de formation, ainsi que la formation de plus de 130 artisans dans les domaines de la sécurité au travail et de maintenance des équipements.

Il a souligné l’importance d’une bonne exploitation de cette infrastructure, qui sera mise en activité par les artisans dans le cadre d’un Groupement d’intérêt commun.

A noter que le bois d’olivier représente l’un des secteurs les plus prometteurs et innovants dans le domaine de l’artisanat, avec 35 entreprises actives dans la région, dont 6 entièrement exportatrices, et une capacité d’emploi de plus de 200 salariés permanents.

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Monastir : Workshop sur les démarches d’obtention d’un permis moto

La maison des jeunes de Jemmal à Monastir a abrité, mercredi 10 avril, un workshop sur les démarches d’obtention du permis de conduire des motos légères et moyennes (catégorie AA) et de souscription à une assurance moto.

Ce workshop s’inscrit dans le cadre de sessions de formation organisées, périodiquement, par le bureau de l’Observatoire nationale de la sécurité routière (ONSR) au centre-est (Monastir, Mahdia et Sousse),

L’objectif est de sensibiliser les candidats désirant conduire des motos légères et moyennes, de moins de 125 m3, à l’importance de passer un permis de conduire de catégorie AA conformément au décret 510 du 18 juin 2021, mis entrée en vigueur en 2024.

Avec TAP

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Mobilisation pour une stratégie tunisienne d’intégration de l’IA dans l’enseignement supérieur

Treize universités tunisiennes, ainsi que divers acteurs académiques, institutionnels et industriels ont pris part à un workshop organisé par l’Université Virtuelle de Tunis (UVT) sur le thème : « L’IA, Moteur de Transformation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Vers une Stratégie d’Intégration et d’Innovation ».

Cet événement, qui s’est tenu au Centre international de formation des formateurs et d’innovation pédagogique (CIFFIP) au Lac 2, a été l’occasion d’explorer les opportunités offertes par l’intelligence artificielle (IA) dans ces domaines.

Le président de l’UVT, Slim Ben Saïd, a déclaré que cette initiative vise à élaborer une stratégie quinquennale pour intégrer l’IA dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Cette feuille de route sera soumise au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique après validation des résultats issus du workshop.

Il a souligné que la stratégie, dont les travaux ont commencé il y a plusieurs mois, comporte plusieurs axes principaux portant sur les modes d’intégration de l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur.

Sameh Bokri, professeure de l’enseignement supérieur à l’UVT, a souligné l’engagement des participants à soutenir cette démarche. Elle a précisé que les travaux se concentrent sur plusieurs axes clés, notamment le renforcement des compétences en IA, la promotion de la recherche scientifique fondamentale et appliquée, ainsi que le développement d’un enseignement de qualité adapté aux besoins spécifiques des apprenants grâce aux outils d’IA. Elle ambitionne également d’accélérer la transformation digitale des établissements universitaires. Tout en favorisant une innovation responsable à fort impact socio-économique.

Ce workshop s’inscrit dans une dynamique collaborative visant à positionner la Tunisie comme un acteur majeur dans l’adoption de l’IA pour moderniser son système éducatif et stimuler son économie du savoir.

Avec TAP

 

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Bulletin de santé et des sciences de l’agence TAP

Voici le bulletin de santé et des sciences de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP). 

  • Le cancer du col de l’utérus, troisième cause de mortalité par cancer chez les femmes en Tunisie

Le cancer du col de l’utérus est le troisième cancer le plus fréquent chez les femmes en Tunisie et la troisième cause de mortalité par cancer. En 2022, ce type de cancer a causé le décès de 210 femmes sur un total de 414 cas enregistrés, selon les données du ministère de la Santé.

Le ministère a précisé qu’en Tunisie, plus d’une femme est diagnostiquée chaque jour avec ce cancer, soit plus de 400 cas par an. Il a aussi souligné que 95 % des cas sont dus au virus du papillome humain (HPV).

La stratégie nationale d’élimination du cancer du col de l’utérus adoptée par le ministère vise à vacciner 90 % des filles âgées de 15 ans contre le HPV d’ici 2030. Objectif : atteindre un taux de dépistage de 70 % chez les femmes à partir de 30 ans et soigner 90 % des femmes atteintes de ce cancer.

La Tunisie a lancé en avril une campagne de vaccination à dose unique contre le HPV pour les filles de 12 ans, dans le cadre du calendrier national de vaccination. À partir de 2026, ce vaccin sera administré en même temps que les vaccins contre la polio, le tétanos et la diphtérie.

  • Les indicateurs de santé et de bien-être de la mère et de l’enfant en Tunisie sont positifs et en avance à l’échelle régionale et internationale 

Des indicateurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent qu’entre 2000 et 2020, la Tunisie a connu une amélioration significative des indicateurs de santé maternelle et infantile, en particulier en ce qui concerne le taux de mortalité maternelle, passant de 62 cas de décès pour 100 000 naissances vivantes en 2000 à environ 37 cas en 2020.

Le bureau de l’OMS en Tunisie, a indiqué, dans un communiqué publié à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé 2025, que ces chiffres placent la Tunisie dans une position avancée au niveau régional et international. A tire de comparaison, le taux de mortalité maternelle dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient est d’environ 179 décès pour 100 000 naissances vivantes, et le taux mondial est de 223 décès.

Cette avancée reflète les efforts soutenus de l’État tunisien, en partenariat avec des acteurs internationaux, pour renforcer les soins de santé maternelle. Toutefois, plusieurs défis restent à relever, liés aux disparités régionales et sociales et la qualité des soins, ce qui nécessite davantage d’efforts pour assurer des soins de santé universels, ajoute le communiqué.

L’OMS a réaffirmé son engagement à travailler avec le ministère de la Santé tunisien, les autres ministères et la société civile pour renforcer le système de santé national à travers le soutien logistique pour le développement de politiques de santé, l’amélioration de la qualité des services, et le renforcement des capacités locales.

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé 2025, l’OMS a rappelé que l’objectif de cette année est de mettre l’accent sur la santé maternelle et néonatale, en tant que question essentielle nécessitant des efforts continus pour réduire les inégalités et atteindre l’équité en matière de santé.

  • Nécessité de conserver les fruits secs au réfrigérateur pour éviter leur contamination par des moisissures (spécialiste en nutrition)

La nutritionniste Rana Ghiloufi a insisté sur la nécessité de conserver les fruits secs au réfrigérateur, au congélateur ou dans un endroit sec et aéré, en évitant les lieux humides comme la cuisine.

Elle a expliqué que conserver les fruits secs (amandes, noix, noix de cajou, pistaches, cacahuètes…) dans des conditions non hygiéniques peut entraîner leur contamination par des toxines, favorisant la prolifération de moisissures les rendant impropres à la consommation.

Ces moisissures peuvent produire des toxines classées par l’Organisation mondiale de la santé comme cancérogènes de classe 1 et pouvant provoquer diverses maladies hormonales, selon Mme Ghiloufi.

Elle a ajouté que la consommation répétée de fruits secs contaminés par des moisissures augmente le risque de cancer à moyen ou long terme.

Elle a également signalé que certaines moisissures contaminantes ne sont pas visibles à l’œil nu, d’où la nécessité d’acheter les fruits secs dans les magasins contrôlés, en conseillant de les moudre soi-même à la maison plutôt que d’acheter des fruits secs déjà moulus.

  • Un spécialiste du diabète recommande de ne pas dépasser 10 à 15 gouttes d’édulcorants artificiels par jour

Le médecin spécialiste des maladies endocriniennes et du diabète à l’hôpital régional de Gafsa, Mehdi Kalthoum, a conseillé aux personnes diabétiques et à celles suivant un régime sans sucre de consommer les édulcorants artificiels en quantités limitées — entre 10 et 15 gouttes par jour — afin d’éviter les complications pouvant affecter le cœur et les reins.

Il a déclaré à l’agence TAP que les édulcorants et les substituts de sucre sont particulièrement bénéfiques pour les diabétiques, car ils ne provoquent pas d’élévation du taux de sucre dans le sang. Soulignant cependant l’importance de respecter les doses recommandées pour éviter les effets négatifs sur la santé.

Il a également recommandé les substituts de sucre d’origine naturelle, notamment ceux extraits de la plante « stevia ». Tout en mettant en garde les diabétiques contre les trois types de sucres : rapides, naturels et lents, car tous entraînent une augmentation du taux de sucre dans le sang.

Le spécialiste a précisé que les sucres rapides se trouvent notamment dans les pâtisseries, les biscuits, les jus et les boissons contenant du sucre ajouté, principalement extrait de la canne à sucre. En plus des sucres naturels présents dans les fruits et le miel et des sucres lents présents dans les féculents comme les pâtes, le pain et le riz.

Il a affirmé que ces trois types de sucres provoquent tous une élévation du taux de glucose sanguin, et que suivre un régime sans sucre pendant plusieurs années présente de nombreux bienfaits pour la santé, sans effets secondaires ni complications.

  • Des chercheurs ont conçu un dispositif basé sur l’IA capable de lire les pensées afin de les convertir en paroles

Une équipe de chercheurs de l’université de Californie a conçu un outil basé sur l’intelligence artificielle, comportant un implant capable de lire les pensées afin de les convertir en paroles.

La revue scientifique Nature neuroscience a publié les détails de cette nouvelle recherche dopée à l’intelligence artificielle qui permet de convertir les signes cérébraux en voies personnalisées comme les célèbres assistants à reconnaissance vocale SIRI d’Apple ou ALEXA d’Amazone.

Le principal auteur de cette étude, Gobala Anumanchipalli, a souligné que cette nouvelle méthode de diffusion en temps réel permet de décrypter rapidement les paroles à l’instar des outils intelligents.

Un implant cérébral a permis à une femme tétraplégique de traduire ses pensées en paroles quasi instantanément. Durant cette démarche expérimentale l’équipe de chercheurs a utilisé une interface cerveau- ordinateur pour décoder ses pensées avant de les transcrire en paroles. Durant cette phase, des phrases lui ont été montrées sur un écran puis, afin qu’elle puisse les mémoriser. Ces phrases ont été par la suite converties dans une réplique de sa voix construites à l’aide d’enregistrements datant de plusieurs jours avant sa maladie.

  • Les enfants nés de mère souffrant de diabète gestationnel ont un risque accru de développer des troubles du spectre autistique (Etude)

Une nouvelle étude américaine a dévoilé que les enfants, dont la mère a souffert de diabète pendant la grossesse, sont les plus exposés au risque de troubles autistiques.

Publiée dans la revue The Lancet diabètes and Endocrinology, cette étude a précisé que le diabète dépisté chez la mère avant la grossesse, augmente le risque d’atteinte des maladies du trouble du cerveau chez l’enfant avec un taux de 39 pc par rapport au diabète gestationnel qui apparait pendant la période de grossesse et disparait totalement après l’accouchement.

Les chercheurs ont souligné l’importance d’une assistance médicale pour les femmes exposées au risque du diabète et du suivi médical de leurs enfants.

Avec TAP

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Aly Abid à l’honneur à l’exposition rétrospective dédiée à la cause palestinienne

Avec l’élégance d’un trait qui dit tout, Aly Abid, figure majeure de la caricature et du dessin de presse en Tunisie et dans le monde arabe, a dessiné le monde, croquant des personnages et des scènes de vie, avec tendresse ou provocation, mais toujours avec justesse et regard aiguisé.
A la 39ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis (FILT, 25 avril-4 Mai 2025), une exposition rétrospective lui est consacrée, mettant à l’honneur le parcours d’un pionnier qui cumule près de 4000 dessins à son actif depuis plus de soixante ans, racontant une société dans ses moindres détails et un monde en mouvement et en ébullition.
« Il serait vain et superflu de doubler le message graphique explicite que véhiculent les travaux d’Aly Abid par un discours littéraire, car ses caricatures et dessins humoristiques n’ont pas besoin de légendes », écrivait l’artiste peintre et critique culturel Naceur Ben Cheikh dans le texte d’introduction du livre « Caricatures de Aly Abid » ; un ouvrage unique que le caricaturiste a lui-même réalisé en 1978, rassemblant plus de 150 caricatures : portraits de personnalités politiques, culturelles, sportives tunisiennes et étrangères, des scènes de vie, d’actualité nationale et internationale… tout un univers qu’il a commencé à explorer dès son plus jeune âge, jusqu’à devenir l’une des grandes icônes du dessin de presse en Tunisie, et un pionnier du genre dans le monde arabe.

Entre satire mordante, récit visuel engagé et regard critique, ses dessins interpellent autant qu’ils amusent. En attendant de découvrir son exposition dont le fil rouge sera la cause palestinienne, a-t-il annoncé, l’agence TAP a rencontré un artiste qui manie le trait avec liberté et finesse, un grand maître du dessin, chroniqueur attentif de la société tunisienne et du monde à travers son coup de crayon : Aly Abid.

« Je suis doublement ravi. D’abord parce que cette exposition répond à une invitation formulée de tout coeur par le président de la République, Kais Saied, que j’ai rencontré l’année dernière au palais du Kram, (à l’occasion de l’hommage qui m’a été rendu par la 38ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis), et qui m’a encouragé à exposer afin que les jeunes générations puissent découvrir, à travers mon univers, une partie de l’histoire et de la mémoire tunisiennes. Ensuite, parce que c’est une occasion pour moi d’inviter les jeunes à venir sur les traces d’un monde qui m’a toujours habité, un art qui circule dans mes veines depuis ma tendre jeunesse », c’est ainsi qu’Aly Abid, âgé aujourd’hui de 87 ans, s’est confié, à l’agence TAP, revenant sur six décennies de passion et d’art.

Le parcours : de fil en crayon à l’époque du télex
Né le 15 décembre 1938 à Tunis, Aly Abid grandit dans un quartier populaire de la médina, à « Beb Lakwess », où il passe son enfance entre Bab Saadoun, Halfaouine et Bab Souika. Après avoir fréquenté l’école coranique « El Kotteb », il rejoint brièvement le Collège Sadiki et le collège technique Emile Loubet (Lycée 9 avril) avant d’interrompre ses études à 16 ans.
Passionné de dessin, il a sans cesse caressé le rêve d’intégrer les Beaux-Arts, un rêve qui ne se réalisera pas. Il enchaîne alors divers métiers pour gagner sa vie, avant de se consacrer pleinement à la caricature, un terme qu’il ’ignorait au départ, lui qui dessinait simplement pour faire rire, pour plaisanter.
Sur les murs, les façades, les morceaux en faience « zliz », les cahiers ou les livres, il esquissait, au crayon ou au charbon, ses amis et les voisins du quartier « dans des scènes comiques, assez souvent à leur grand désarroi », raconte-t-il dans un éclat de rires, chargé de souvenirs.
Sa carrière dans la caricature, cette passion qui le rongeait sans arrêt, s’amorce d’une manière des plus inattendues. « Après avoir réussi un concours au ministère de l’Intérieur, j’ai été affecté comme garde du corps personnel de Bourguiba… sans doute grâce à mon souci du détail, à ma posture élégante », raconte-t-il avec un sourire enveloppé d’une voix tendre, qui dit tout de l’homme : observateur minutieux, précis jusqu’au bout du regard, l’humour fin au bout des lèvres, qui ne lésine pas quant il s’agit d’autodérision.
Il profitait de ses instants de répit pour esquisser, sur une feuille, les visages de personnalités d’ici et d’ailleurs croisées à cette époque. Petit à petit, ses dessins s’accumulent, révélant un talent singulier, une acuité rare. De fil en crayon, il passe à l’univers des salles de rédaction à l’époque du télex, poussé par l’encouragement de ceux qui voyaient déjà en lui un œil affûté et un coup de crayon prometteur.
C’est ainsi qu’en 1957-58, à tout juste 20 ans, il publie sa première caricature dans le journal satirique arabophone « El Efrit », avant de rejoindre « Kol Chay bel Makchouf », puis d’être intégré comme dessinateur au journal « L’Action en 1967 », avant de signer une collaboration avec la revue « Dialogue » entre 1976 et 1988.

Un témoin d’époque

 » En dessinant, j’ai toujours eu à coeur de créer quelque chose d’original, de fort, de pertinent, qui touche, habité par ce souci permanent de précision à la perfection », avoue Aly Abid, qui, depuis une vingtaine d’années, a laissé reposer son crayon, le regard devenu trop fragile pour tracer le monde avec la rigueur qu’il entretenait tant.

Son inspiration, il la puise dans le quotidien : « Ce que je vois, ce que je ressens, ce que j’entends, l’actualité internationale, les préoccupations sociales… bref, mon vécu, mes pulsations », confie Aly Abid, grand admirateur de la finesse de la signature du dessinateur humoriste tunisien feu Amor Ghrairi.
Influencé notamment par le peintre tunisien Hatem Mekki (1918-2003), « j’ai eu la chance, comme les rares de mon époque d’ailleurs comme Chedly Belkhamsa ou Lotfi Ben Sassi, de tracer une voie à une époque où le terrain était fertile », se souvient Aly Abid. Fils d’un wattman de tramway, c’est son père un passionné de peinture et grand cinéphile, qui fut son tout premier maître.

Ses œuvres, publiées dans de nombreux journaux, frappent par leur force visuelle. Ce que certains appellent « le coup de poing visuel » d’Aly Abid réside dans sa capacité à dire sans mots, à transmettre juste par le trait.

Son style, unique en son genre, marqué par le coup de crayon et la griffe d’un maitre, lui a valu d’être répertorié comme artiste et caricaturiste de renom notamment par Marquis Who’s Who.

Autodidacte exigeant, il a affiné au fil du temps un langage graphique qui lui a permis d’entrer en résidence à la Cité internationale des arts à Paris en 1974 et d’exposer dans de nombreux pays notamment à Montréal, Paris, Dubaï, Syrie, Italie, et bien entendu en Tunisie, notamment à la Galerie de l’Information à Tunis où il exposé pour la première fois en 1972.
Récompensé à plusieurs reprises, il reçoit entre autres, le premier prix du festival Ali Riahi, le premier prix du Festival arabe de Damas en 1981 pour trois dessins sur le Moyen-Orient outre le prix de l’Union des Journalistes Arabes en 1993.

Identité tunisienne et mémoire dessinée

Dans ses caricatures, l’identité tunisienne affleurait dans les moindres détails : un costume traditionnel, une parure d’apparat de ces femmes et hommes, silhouettes du quotidien ou figures illustres, portant les couleurs d’un pays qu’il n’a jamais cessé de dessiner.
Il a croqué des personnalités de tous bords et de tous horizons : Douaagi, Abdelaziz Gorgi, Ali Riahi, Hédi Labidi, Salah Mehdi, Ali Bellagha, Gammoudi, Attouga, mais aussi Picasso, Molière, Kateb Yacine, Ismail Yassine, Om Kalthoum … et la liste est trop longue.
Du sport à la bureaucratie, du mariage mixte aux transports publics, de la cherté de la vie aux traditions festives, de la famine à la guerre, Aly Abid a promené son crayon avec lucidité, humour et audace. Son empreinte ne se lit pas seulement dans les colonnes de la presse, mais aussi dans des ouvrages d’art, notamment dans le beau livre « Patrimoine et Terroirs-saveurs et savoirs » (Editions Alif, 2024), réalisé en collaboration avec l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC).
Ses dessins racontent des récits de tous les jours, plaisants ou troublants, mettant en lumière des personnages qui ont marqué l’Histoire, mais toujours sans un mot, laissant le soin aux autres de comprendre, d’interpréter, de sentir, d’admirer car  » pour moi, il y’a plusieurs messages à la pointe du regard « .
Avec son regard perdu dans ce temps « passé si vite », il évoque des instants suspendus, entre la quête d’un dessin et l’appel d’une feuille blanche, pour laquelle il chérissait un amour exceptionnel, doublé de cet ancrage tendre et vital, à la fois muse et refuge, qu’il n’aurait « quitté pour aucun autre ciel, ni pour n’importe quel avenir aussi prometteur qu’il soit », murmure-t-il avec douceur.
En racontant de petites anecdotes sur d’autres vents qui ont soufflé, « j’ai choisi le souffle de cette étincelle devenue flamme, sur cette terre, ma véritable raison d’être » conclut Aly Abid d’un ton chargé d’émotion, comme un hommage discret à Lella Baya, symbole de sa Tunisie intemporelle.

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Des Russes veulent investir dans des infrastructures en Tunisie

Une délégation russe de haut niveau de la société RKS NR LLC, filiale du groupe RosKapStroy, active dans les projets stratégiques et prioritaires, a effectué une visite de prospection en Tunisie les 7 et 8 avril 2025. Et ce afin d’examiner les possibilités de coopération et d’investissement dans le pays, notamment dans les domaines des infrastructures (aéroports, Smart cities, ports en eaux profondes…).

Dans un communiqué publié jeudi 10 avril, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA) a indiqué que son directeur général, Jalel Tebib, a présenté, lors de sa rencontre tenue le 8 avril 2025 avec la délégation russe, le climat des affaires en Tunisie, ainsi que les avantages accordés aux investisseurs étrangers.

La délégation russe a eu également des entretiens avec les hauts responsables des départements ministériels concernés par les secteurs précités.

Cette délégation de la société RKS NR LLC, qui est sous tutelle du ministère russe de l’Équipement, du Logement et des Collectivités locales, est conduite par le directeur général adjoint pour le développement, Islamov Marat, le conseiller pour les projets internationaux, Ibatullin Arthur, le conseiller pour l’Afrique du Nord, Evgenii Churdalev, et du représentant de la société RKS en Tunisie, Riahi Chahir.

Avec TAP

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Tunisair renforce sa présence en France, visite de travail et préparatifs pour la saison estivale

À l’occasion de sa visite de travail à Paris, la responsable de la direction générale de Tunisair a présidé l’assemblée générale ordinaire de la « Société Immobilière Civile Filiale Safa », dont Tunisair détient 99,99 % des parts, le mardi 8 avril 2025. Elle a inspecté certains biens de la société pour évaluer leur état et a recommandé une gestion rigoureuse ainsi que leur préservation.

Dans ce contexte, elle a souligné l’importance d’accorder une attention particulière à tous les biens immobiliers de la société et de les gérer de manière optimale pour assurer leur durabilité.

En marge de cette visite, elle a organisé plusieurs réunions avec la représentante générale de la société en France, en présence d’un groupe d’employés, afin d’écouter leurs préoccupations et de résoudre certains dossiers en attente. Les discussions ont également porté sur les préparatifs pour la saison estivale, compte tenu du fait que la majorité des Tunisiens à l’étranger résident en France. Elle a insisté sur la nécessité d’une préparation minutieuse pour réussir cette saison et a appelé à des efforts concertés pour garantir un retour des Tunisiens dans les meilleures conditions.

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BH Bank enregistre un bénéfice net de 108,5 millions de dinars en 2024

Le Conseil d’Administration de BH BANK, lors de sa réunion du 27 mars 2025, a approuvé les états financiers de l’exercice 2024. Lesquels ont été soumis aux Commissaires aux Comptes pour examen. Ces états financiers montrent un résultat bénéficiaire de 108 511 301,583 dinars. Le Conseil a également examiné le rapport d’activité de la société pour l’année écoulée. 

 En conséquence, BH BANK a décidé de convoquer une Assemblée Générale Ordinaire qui se tiendra le samedi 26 avril 2025 à 10h, à son siège social situé au 18, Avenue Mohamed V, Tunis. Lors de cette Assemblée, le Conseil proposera la distribution d’un dividende de 0,800 dinar par action. Et ce, sous réserve de l’accord préalable de la Banque centrale de Tunisie.

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L’huile d’olive extra vierge tunisienne brille de mille feux au concours « Mario Solinas »

Au concours de la qualité du conseil oléicole international (COI) 2025, « Mario Solinas – Hémisphère Nord », la Tunisie s’est hissée à la deuxième place, selon l’Office national de l’huile (ONH).

Sur un total de 11 pays participants au prix à la qualité de ce conseil, trois pays ont gagné le premier prix (médaille d’or) , dont la Tunisie. Lancé en décembre 2024.

Le concours de cette année a compté 130 huiles d’olive vierges extra provenant d’Algérie, de Chine, de Croatie, de France, de Grèce, d’Italie, du Maroc, du Portugal, d’Espagne, de Tunisie et de Turquie, selon le Conseil oléicole international.

Ces huiles ont été présentées par des producteurs individuels, des associations et des entreprises de conditionnement, et ont été classées conformément au règlement du concours, dans les catégories suivantes : fruité vert intense, fruité vert moyen, fruité vert léger, fruité mûr, petits producteurs et conditionneurs.

Composé de neuf dégustateurs experts, un jury international a évalué les huiles participantes et noté les sensations olfactives, gustatives et rétronasales, ainsi que l’harmonie, la complexité et la persistance de chacune d’entre elles.

Les huiles espagnoles se sont distinguées lors de cette édition en remportant 25 des 32 prix. Elles sont suivies par la Tunisie, l’Italie, le Portugal et la Croatie.

A noter que la cérémonie de remise des prix aura lieu le 22 mai prochain au siège du COI à Madrid en Espagne.

Le Prix Mario Solinas a été créé en 1993 en hommage au Dr Mario Solinas, chimiste italien et membre éminent du groupe d’experts du COI, dont les travaux ont été déterminants pour la mise au point de la première méthode scientifique d’évaluation organoleptique de l’huile d’olive vierge.

Le Concours « Mario Solinas » vise à sélectionner parmi les huiles d’olive vierges extra participantes, celles présentant les meilleures caractéristiques organoleptiques. Il a pour objectif de pousser les oléiculteurs, les entreprises et les conditionneurs à produire de l’huile d’olive extra vierge de la meilleure qualité et d’encourager les consommateurs à reconnaître les caractéristiques organoleptiques.

Depuis 2024, le Prix Mario Solinas est également organisé dans l’hémisphère Sud, afin de mieux représenter la diversité des origines, des variétés, des climats et des connaissances qui enrichissent l’univers de l’huile d’olive vierge extra.

Avec TAP

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Approbation de trois projets d’hébergement touristique pour 565 MDT d’investissement 

Trois approbations préalables viennent d’être accordées à des investisseurs pour la réalisation de projets d’hébergement touristique. L’annonce a été faite par l’Instance Tunisienne de l’Investissement (TIA) dans un communiqué publié mercredi 9 avril 2025.

Ladite instance précise que ces projets, qui mobiliseront des investissements d’environ 565 millions de dinars (MDT), permettront la création de 1 100 emplois directs.

Les approbations ont été accordées, lors de la troisième session de la Commission d’approbation et d’octroi des autorisations (relevant de la TIA), tenue mardi 8 avril 2025.

A rappeler qu’en 2024, les investissements déclarés à l’échelle nationale ont atteint 5,614 milliards de dinars. Ce qui représente une augmentation de 7,1 % par rapport à l’année 2023.

Avec TAP

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La Commission technique spécialisée de la fonction publique de l’UA se réunit à Tunis

La Tunisie abrite, les 10 et 11 avril 2025, la réunion du Bureau de la Commission technique spécialisée de la fonction publique, des collectivités locales, du développement urbain et de la décentralisation, avec la participation des représentants des pays membres du Bureau.

Organisée sous la supervision de la présidence du gouvernement, cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi des travaux de la cinquième session ordinaire de la Commission technique spécialisée de l’Union africaine de la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation, qui s’est tenue à Tunis, du 16 au 20 décembre 2024.

Elle sera l’occasion de faire le point sur les recommandations contenues dans la « Déclaration de Tunis » en matière de fonction publique, de prestation de services à l’aide des technologies de l’information, de soutien à la décentralisation, à la gouvernance locale et à la lutte contre la corruption.

La réunion permettra également de réaffirmer l’engagement de la Tunisie à poursuivre la coopération et la coordination avec les pays africains, en vue de relever les défis auxquels le continent est confronté à différents niveaux, tant au niveau bilatéral que multipartite, en particulier au sein de l’Union africaine.

Le choix de la Tunisie pour abriter cet événement intervient en signe de reconnaissance envers ses efforts dans l’organisation des échéances africaines accueillies récemment, ainsi que de son engagement constant en faveur du renforcement de l’action africaine commune.

Avec TAP

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Réunion interrégionale sur la migration irrégulière : la « Déclaration du Caire »

Le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a conduit la délégation tunisienne au Caire, en Egypte, pour prendre part aux travaux de la 2ème réunion ministérielle du « Processus de Khartoum » – Initiative sur la route migratoire UE-Corne de l’Afrique.

Ce processus, qui constitue un cadre interrégional de dialogue et de coopération autour de questions relatives à la migration, réunit des pays d’Afrique et de l’Union européenne, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.

Dans son intervention, M. Ben Ayed a mis l’accent sur les fondements de l’approche tunisienne relative au traitement de la migration irrégulière, qui s’attaque aux causes profondes de ce phénomène et ne se limite pas aux solutions sécuritaires.

Davantage d’efforts

Il a appelé, dans ce sens, à renforcer la coopération entre les États et les organisations membres de ce processus en vue de faire face aux défis liés aux flux migratoires irréguliers.

Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes en vue de faire réussir le programme de retour volontaire des migrants vers leurs pays d’origine, dans le cadre du respect des droits de l’homme et les engagements internationaux en matière de migration.

Attention à l’exode des cerveaux

Par ailleurs, il a mis en garde contre les répercussions du phénomène de l’exode des cerveaux sur les processus de développement dans les pays du sud.

Appel au renforcement des voies de migration régulière

La « Déclaration du Caire » a couronné cette réunion ministérielle. Laquelle a été axée sur une série de recommandations dont « le traitement des causes profondes du phénomène de la migration irrégulière et le renforcement des capacités de développement dans les pays d’origine, de transit et de destination ».

La déclaration prévoit, également, de renforcer les voies de migration régulière, de développer des partenariats et des programmes de coopération dans le domaine de la migration et de la mobilité des personnes et d’adopter une approche participative et globale pour lutter contre la traite des personnes et démanteler les réseaux criminels.

Plan d’action du Caire

En outre, la réunion s’est soldée par l’adoption du « Plan d’action du Caire » pour la prochaine phase du processus de Khartoum, dont la présidence sera assurée par la France, succédant ainsi à l’Égypte.

En marge de cette réunion, le secrétaire d’État aux Affaires étrangères a tenu une série de rencontres avec plusieurs chefs de délégations de pays et d’organisations internationales participantes.

Ces entretiens ont permis de réaffirmer l’importance de soutenir les efforts de la Tunisie pour faire face au phénomène de la migration irrégulière et à ses lourdes répercussions sur les plans économique, social et sécuritaire; et ce, conformément au principe du partage des responsabilités et des charges.

Dans ce cadre, il a appelé les partenaires de la Tunisie à renforcer leur appui au programme de retour volontaire des migrants en situation irrégulière, mis en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations, en tant que meilleure option pour assurer le retour des migrants dans leurs pays d’origine dans des conditions humaines, respectueuses de leur dignité.

Avec TAP

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Affaire des nourrissons de la Rabta: des syndicat en colère contre la justice!

La Fédération générale de la santé, le Syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes hospitalo-universitaires, ainsi que le Syndicat général des médecins et dentistes et de la santé publique, ont décidé une série de mouvements de protestation contre la condamnation d’un pharmacien, d’une ancienne directrice générale et d’un directeur de la maintenance à 10 ans de prison ferme dans l’affaire dite des « 14 nourrissons décédés au centre de maternité et de néonatologie de la Rabta en mars 2019″.

Selon un communiqué conjoint publié mercredi 9 avril 2025, ces structures syndicales affiliées à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appellent leurs adhérents à participer à une « journée de colère » dans le secteur de la santé le jeudi 17 avril prochain et à un rassemblement devant le ministère de la Santé.

Une grève générale est également prévue le jeudi 24 avril 2025, selon le communiqué.

Ces structures syndicales appellent aussi tous les syndicats professionnels du secteur privé et l’ensemble des structures professionnelles du secteur de la santé à participer à ces mouvements de protestation « afin de défendre l’avenir du secteur de la santé dans le pays », rapporte la TAP.

Le communiqué indique que les mouvements de protestation se poursuivront jusqu’à ce que « les personnes condamnées soient jugées de manière équitable et que les négociations commencent avec les autorités de tutelle, afin d’élaborer un cahier des charges pour les hôpitaux publics ».

Les syndicats estiment que c’est l’autorité de tutelle qui est la principale partie responsable dans l’affaire des nourrissons étant donné qu’elle n’avait pas pris les mesures nécessaires en ce qui concerne les salles blanches et ce, à ce jour; outre son refus de préparer un cahier des charges clair définissant les responsabilités de chaque intervenant dans le processus de soin, selon l’agence.

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Naïma Kefi, première épouse de Zine El Abidine Ben Ali, s’éteint à 80 ans

Le mercredi 9 avril 2025, l’ancienne épouse du président défunt Zine El Abidine Ben Ali, Naïma Kefi, est décédée à l’âge de 80 ans. C’est sa fille Cyrine Ben Ali qui a annoncé la nouvelle.

Il est à noter que la défunte Naïma Kefi est la mère de Ghazwa, Dorsaf et Cyrine, filles du président défunt Zine El Abidine Ben Ali.

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Kaïs Saïed préside la cérémonie du 87e anniversaire de la fête des martyrs

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé une cérémonie commémorative ce mercredi matin au carré des martyrs à Séjoumi, dans la capitale, pour marquer le 87e anniversaire de la Fête des martyrs. Cette fête honore les événements historiques du 9 avril 1938.

Au cours de la cérémonie, Kaïs Saïed  a déposé une gerbe de fleurs devant le mémorial des martyrs et a récité la Fatiha en leur hommage. Ensuite, il a salué le drapeau national au son de l’hymne national, tandis que trois coups de canon ont été tirés pour souligner l’importance de l’événement.

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Le dinar tunisien résiste bien face aux fortes devises

A fin février 2025, le service de la dette extérieure et les paiements courants ont négativement pesé sur les réserves en devises de la Tunisie, lesquels se sont établies à 23,271 milliards de dinars (102 jours d’importation), ce qui constitue une baisse de 14,9 % par rapport à leur niveau de fin 2024 (27,332 Mrds de dinars ou 121 jours d’importation). C’est ce qu’a annoncé la BCT dans sa note sur les « Evolutions économiques et monétaires et perspectives de l’inflation ».

Concernant le taux de change du dinar, il a continué à faire preuve de résilience face aux principales devises étrangères durant le mois de février 2025, puisqu’il enregistre une appréciation de 0,6% face au dollar américain et de 0,1 % face à l’euro.

Au total, durant les deux premiers mois 2025, le taux de change de la monnaie nationale s’est appréciée en moyenne de 1,9 % (en glissement annuel) face à l’euro, contre une dépréciation de 1,4 % un an auparavant. Et face au billet vert, la dépréciation du taux de change du dinar s’est accentuée, durant la même période, de 2,4 % en moyenne, contre une dépréciation de 0,4 % un an plutôt.

En termes effectifs, le taux de change nominal du dinar a enregistré une légère dépréciation de 0,4 % en moyenne, en janvier et février 2025, contre une dépréciation de 0,9 % durant la même période en 2024.

Quant au taux de change effectif réel, la tendance à l’appréciation, amorcée en 2023, s’est poursuivie durant les deux premiers mois 2025, quoiqu’à un rythme moins prononcé. Ainsi, il s’est apprécié de 2,5 % (en glissement annuel), en moyenne, sur l’ensemble des deux premiers mois 2025, contre une appréciation de 3,6 % une année auparavant, ce qui a favorisé l’atténuation des pressions, en provenance du taux change, sur la formation des prix et la poursuite de la détente graduelle de l’inflation.

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Météo : Pluies éparses la nuit sur plusieurs régions

Des cellules orageuses locales accompagnées de pluies éparses et de chute de grêles par endroits sont attendues, la nuit, sur le nord, le centre et les régions de Sfax et de Gafsa. Nuages passagers sur le reste des régions et brume locale en fin de nuit.

Vent de secteur est sur le nord et le centre et de secteur sud sur le sud, faible à modéré.

Mer peu agitée à moutonneuse.

Les températures seront situées, la nuit, entre 8 et 13 degrés dans le nord et les régions ouest du centre et entre 14 et 19 degrés ailleurs.

Avec TAP

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Le marché boursier clôture la séance de mardi sur une note haussière

Le marché boursier a clôturé la séance de mardi sur une note haussière. L’indice de référence a pris 0,38 %, à 10 998,21 points, dans un volume modeste de 7 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre BTE a chapeauté le palmarès de la séance. L’action de la banque mixte a progressé de 4,5 %, à 5,860 D, dans un flux très faible de 2 mille dinars. Aussi, le titre POULINA GROUP HOLDING continue son trend haussier. L’action du holding s’est offert un gain de 3,8 %, à 12,450 D. La valeur a animé le marché avec des échanges de 414 mille dinars.

Le titre AIR LIQUIDE s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action a lâché 4,5 D, à 105,050 D dans un maigre flux de 15 mille dinars sur la séance.

Dans un volume quasi nul, le titre ALKIMIA a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action a reculé de 4,4 %, à 13,500.

BNA a été le titre le plus échangé sur la séance.

Le titre de la banque publique a terminé la séance sur une baisse de 0,6 %, à 8,900 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 781 mille dinars, soit 11 % du volume échangé sur la Cote.

Avec TAP

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Agriculture : la coopération allemande lance le projet Soil Matters en Tunisie

Le projet Soil Matters, dont l’objectif est de développer et de promouvoir les innovations agroécologiques avec le secteur privé, a été lancé, mardi 8 avril 2025 à Tunis.

D’une durée de trois ans et 10 mois (mai 2025/juin 2028), le projet est financé à hauteur de 2,3 millions d’euros par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). C’est ce qu’a indiqué Anneke Trux, responsable programme global « Protection et Réhabilitation des sols pour la sécurité alimentaire » (ProSol) dans une déclaration aux médias.

Il sera mis en place par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), a-t-elle expliqué.

Il s’agit d’un programme global doté d’un budget total de 20 millions d’euros qui sera déployé en Tunisie, en Inde, au Kenya, en Ethiopie, au Madagascar et au Cameroun.

Amélioration du cadre administratif et financier

En effet, les acquis du projet « Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie » (ProSol), qui ont permis de restaurer la qualité des sols et d’améliorer les pratiques agricoles durables dans les zones d’intervention serviront de base solide pour la mise en œuvre de Soil Matters, a-t-elle encore dit.

Il s’appuiera sur les leçons tirées du précédent programme, mettra l’accent sur le rôle crucial du secteur privé dans la promotion des pratiques agroécologiques. A travers l’implication des entreprises privées et l’amélioration du cadre administratif et financier, le projet visera à renforcer l’adoption de ces pratiques par les producteurs. De même qu’à développer des solutions innovantes et à créer des synergies pour une gestion durable des ressources naturelles.

Lire aussi : Plus de 12 000 ha de terres agricoles réhabilités au nord-ouest et au centre-ouest

Le nouveau programme continuera de promouvoir une agriculture résiliente et respectueuse de l’environnement. Tout en intégrant pleinement le secteur privé comme acteur clé du changement.

Dans le cadre de ProSol, certaines questions ont été soulevées dont notamment le potentiel du renforcement de la coopération avec le secteur privé. L’objectif est de favoriser la mise à niveau des solutions développées dans le cadre de ProSol, a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, certains agriculteurs souhaitent améliorer la matière organique dans les sols; mais ils ne disposent pas de moyens pour en produire dans leurs fermes. D’autres demandent d’avoir plus d’options d’achat sur le marché privé, que ce soit pour les intrants, la matière organique (compost), les semences; outre les services telle que l’analyse des sols. D’où l’importance d’enchaîner avec un nouveau projet.

A noter que le projet ProSol clôturé, mardi, à Tunis, a permis de réhabiliter et de protéger plus de 12 mille hectares de terres agricoles. Améliorant ainsi leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau.

Lancé en septembre 2019, ce projet a permis d’adopter des pratiques agroécologiques durables. Il a favorisé notamment l’augmentation de 36 % en moyenne des rendements des sols réhabilités par rapport aux terres non traitées.

Avec TAP

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Plus de 12 000 ha de terres agricoles réhabilités au nord-ouest et au centre-ouest

Le projet de « Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie » (ProSol) a permis de réhabiliter et de protéger 12 018 hectares de terres agricoles, améliorant ainsi leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau.

Lancé en septembre 2019, ce projet a contribué de manière significative à la gestion durable des terres agricoles et à la résilience des écosystèmes dans les zones d’intervention au nord-ouest et au centre-ouest du pays, a indiqué le chef du projet ProSol auprès de la GIZ Tunisie, Tom Eickhof, lors de la cérémonie de clôture organisée mardi 8 avril à Tunis.

Mis en œuvre par la GIZ en collaboration avec la Direction générale de l’aménagement et de la conservation des terres agricoles (DGACTA), sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (MARHP), le projet a concentré ses efforts dans 75 délégations dans les gouvernorats de Jendouba, Béja, Kef, Siliana (nord-ouest), Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid (centre-ouest).

« ‘Le projet qui s’est basé sur des tendances agroécologiques et climato-intelligentes a permis l’augmentation de 36 % en moyenne des rendements des sols réhabilités par rapport aux terres non traitées », a souligné M. Eickhof, ajoutant que 12 % des femmes faisant partie des 13 073 ménages participants ont constaté une amélioration de leur situation socio-économique grâce aux pratiques agroécologiques.

Le projet a permis également de soutenir sept micro-projets et de planter 110 000 amandiers, oliviers et cerisiers par 1065 agriculteurs bénéficiaires, a-t-il encore dit.

Parmi les pratiques agroécologiques durables adoptées dans le cadre du projet, figurent l’utilisation des petites machines, l’introduction de légumineuses, la rotation des cultures, le compostage, le semis direct et l’agroforesterie pour améliorer la fertilité des sols et leur résilience face aux changements climatiques.

Il a également renforcé les compétences techniques des agriculteurs et favorisé l’innovation dans la gestion des sols, selon les initiateurs.

De son côté, l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers a mis l’accent sur l’importance de l’amélioration de l’efficacité des systèmes alimentaires tout en adoptant des solutions durables sur les plans écologique, économique et social afin de favoriser l’accès à une alimentation saine et suffisante.

Cela permettra de créer des emplois, notamment, pour les jeunes et les femmes dans les régions rurales et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures, a-t-elle ajouté.

La diplomate, a, par ailleurs, rappelé que le projet qui a rassemblé 17 partenaires de mise en œuvre, a permis des échanges d’expériences, mettre l’accent sur l’innovation et le renforcement des compétences des agriculteurs.

A titre d’exemple, elle a fait savoir que Prosol a permis d’augmenter de 22 % les rendements de céréales.

A noter que le secteur agricole contribue à hauteur de 10 % du PIB de la Tunisie. Cependant le pays fait face, depuis des années, à une dégradation croissante des terres agricoles et à un risque élevé d’érosion, de déboisement, d’incendies, de pratiques inadéquates ou de pénurie d’eau, ce qui affecte non seulement la production alimentaire mais aussi la résilience des écosystèmes face aux impacts des changements climatiques, selon GIZ Tunisie.

Cette dégradation avancée est due principalement à l’insuffisance de la matière organique dans le sol qui déstabilise sa structure et réduit sa fertilité.

Le projet a contribué dans ce sens à aider les petits agriculteurs à mettre en œuvre les meilleures pratiques de protection des sols et de réhabiliter des terres dégradées.

ProSol est mis en place dans le cadre de l’initiative « ONE WORLD, NO HUNGER » (Un seul monde, sans faim) du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), a-t-on rappelé.

Ce programme mondial est implanté dans sept pays partenaires de l’Allemagne, à savoir la Tunisie, le Kenya, le Bénin, l’Ethiopie, l’Inde, le Burkina Faso et Madagascar. Le but est de concrétiser des approches durables pour la protection des sols et la réhabilitation des terres dégradées, comme composantes essentielles de la politique de renforcement de la sécurité alimentaire.

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La BTS Bank a financé une cinquantaine de projets à Sidi Bouzid

La Banque tunisienne de solidarité (BTS Bank) a contribué, au cours de la dernière période, au financement de 51 projets dans la délégation de Meknassy (gouvernorat de Sidi Bouzid).

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’impulsion du développement et de l’emploi dans cette région et le soutien à la réintégration des anciens ouvriers de la mine de phosphate de Meknassy.

Le chef d’agence de la BTS Bank à Sidi Bouzid, Kamel Abdellaoui, a indiqué à l’Agence TAP que les projets qui ont été financés jusqu’à présent ont trait aux secteurs de transport de poissons frais (11), l’acquisition d’équipements agricoles (20), l’élevage du bétail (18) et la maintenance (2).

Il a rappelé que toute personne désirant s’installer à son propre compte doit proposer une idée de projet rentable afin de bénéficier du soutien financier de la banque.

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Le Japon est-il enfin sorti de son long « piège déflationniste » ?

Les conséquences de la pandémie de Covid-19 ont entraîné une flambée de l’inflation dans les économies avancées, atteignant des sommets inédits depuis des décennies. Après la pandémie et la guerre en Ukraine, le « choc d’offre » dû aux mesures de confinement et aux perturbations géopolitiques s’est combiné à un « choc de demande » provoqué par des mesures de relance budgétaire et monétaire sans précédent, propulsant les taux d’inflation à des niveaux records. Le Japon a d’abord semblé faire figure d’exception dans cet environnement inflationniste. Cependant, lorsque les grandes banques centrales ont commencé à relever leurs taux d’intérêt pour contenir l’inflation, l’écart de taux avec le Japon s’est creusé, entraînant une forte dépréciation du yen japonais (JPY) et une montée des pressions inflationnistes au Japon.

Cette forte dépréciation du yen a renforcé les pressions mondiales sur les prix, faisant grimper l’inflation à la consommation au Japon à un pic de 4,3 % en glissement annuel en janvier 2023 — un niveau jamais atteint depuis plus de trente ans dans le pays. Cette hausse de l’inflation a permis à la Banque du Japon (BoJ) de mettre fin à 17 années de taux négatifs, et d’augmenter les taux à deux reprises depuis, bien qu’ils restent encore faibles à 0,5 %.

Inflation à la consommation au Japon

(%, en glissement annuel)

Source : Bank of Japan, Haver Analytics, QNB Economics

Durant la période 2023-2024, la hausse des prix à la consommation s’est modérée, bien qu’elle reste inconfortablement au-dessus de l’objectif, en raison du recul des prix internationaux de l’énergie et des matières premières, ainsi que des subventions temporaires octroyées par le gouvernement aux ménages.

Toutefois, les pressions inflationnistes ont ressurgi de manière marquée, avec une inflation atteignant 3,7 % en décembre dernier, puis 4 % en janvier de cette année, alimentée par la hausse des prix alimentaires domestiques, la suppression progressive des subventions sur l’énergie, et l’augmentation des loyers.

Cette flambée des prix place l’économie japonaise dans une situation particulièrement inhabituelle. Pendant des décennies, avant la pandémie, le Japon a souffert d’un cycle négatif de déflation et de stagnation économique. Entre 2013 et 2020, période désormais connue sous le nom d’« Abenomics », en référence à l’ancien Premier ministre Shinzō Abe, le pays a adopté une politique de relance budgétaire et monétaire agressive pour stimuler son économie. Cependant, ces politiques ont eu peu d’effet sur la sortie du cycle déflationniste, en raison d’un comportement « déflationniste » profondément enraciné dans le secteur privé.

Selon nous, il existe désormais une réelle possibilité que l’environnement inflationniste actuel permette au pays de sortir durablement de ce piège déflationniste. Nous pensons en effet que l’inflation au Japon persistera plus longtemps. Ce qui permettra à la Banque du Japon de poursuivre son processus graduel de normalisation des taux d’intérêt. Dans cet article, nous présentons trois facteurs clés qui soutiennent notre analyse.

Premièrement, les données montrent une persistance de la hausse des prix et une modification des anticipations d’inflation. L’inflation est restée nettement au-dessus de l’objectif de 2 % fixé par la politique monétaire pendant près de trois ans. Par ailleurs, dans un pays historiquement marqué par la stabilité des prix, la montée de l’inflation est en train de modifier les anticipations, tant du côté des entreprises que des ménages. Les enquêtes indiquent que les entreprises japonaises anticipent une inflation de 2,3 % sur les trois prochaines années, soit un niveau nettement supérieur à l’objectif officiel. Ces nouvelles pressions sur les prix et l’ancrage affaibli des anticipations plaident en faveur d’une inflation durable à moyen terme.

Deuxièmement, l’augmentation des salaires entraîne une amélioration du pouvoir d’achat des ménages, ce qui devrait soutenir la consommation et entretenir l’inflation. À la mi-2024, la croissance des salaires réels a commencé à se redresser grâce à l’accord du « Shuntō » — les négociations annuelles entre syndicats et dirigeants d’entreprise — qui a abouti à une hausse salariale moyenne de 5,1 %, la plus élevée depuis 33 ans. Cette année, les négociations devraient déboucher sur une hausse proche de 5,3 %. Cela implique une nouvelle amélioration du pouvoir d’achat des ménages, un soutien accru à la consommation, et une pression supplémentaire sur les prix. De plus, ces hausses salariales interviennent dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, ce qui augmente le transfert des coûts salariaux vers les prix à la consommation.

Troisièmement, le gouvernement a mis en place un programme budgétaire visant à stimuler davantage l’économie, avec pour effet induit une pression haussière sur les prix. Ce plan comprend un budget record équivalant à 735 milliards de dollars pour l’exercice fiscal 2025, ainsi qu’un plan de relance complémentaire d’environ 90 milliards de dollars. Les mesures incluent des aides directes aux familles à faible revenu, des subventions pour compenser la hausse des coûts de l’énergie et des services publics, ainsi qu’un relèvement du seuil de revenu annuel exonéré d’impôt pour encourager la participation au marché du travail. Ces mesures budgétaires expansionnistes devraient renforcer les tensions inflationnistes.

En résumé

L’inflation devrait rester supérieure à l’objectif de 2 % fixé par la politique monétaire jusqu’au début de 2026, soutenue par des pressions persistantes sur les prix, une évolution des anticipations inflationnistes, une hausse des salaires et un programme budgétaire gouvernemental de relance. Cela permettra à la Banque du Japon de poursuivre sa politique de normalisation progressive des taux d’intérêt, avec au moins une nouvelle hausse de 25 points de base prévue cette année.

D’après analyse QNB

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Kaïs Saïed insiste sur la nécessité de réformes financières et d’autosuffisance

Le président de la République  Kaïs Saïed a reçu la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi , au palais de Carthage dans la journée du lundi 7 avril 2025. 

Selon le communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a souligné la nécessité d’intensifier les efforts financiers pour lutter contre la corruption dans plusieurs institutions.

En outre, il a insisté sur l’autosuffisance comme réalité concrète et non comme simple slogan. Selon lui, une fiscalité équitable et la réduction des importations non essentielles sont cruciales pour atteindre l’équilibre financier. La recherche de nouveaux marchés pour les exportations est vitale. Enfin, il a affirmé que la Tunisie reste ouverte à la coopération internationale tout en défendant ses intérêts nationaux.

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L’encours des crédits à l’économie en hausse de 3,2% en février 2025

L’encours des crédits à l’économie s’est inscrit en hausse graduelle au mois de février 2025, progressant de 3,2% (en glissement annuel) après avoir ralenti à 2,1% en janvier 2025. Ce renforcement a revêtu un caractère quasi-généralisé au niveau sectoriel selon la « Note sur les évolutions économiques et monétaires et perspectives de l’inflation » publiée, lundi, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

S’agissant des crédits aux professionnels, ils se sont accrus de 3,1% (en G.A) au mois de février 2025, après 2,2% le mois précédent.

Cette évolution a marqué tant les crédits d’exploitation que les crédits d’investissement. En effet, les crédits à court terme se sont accrus de 2,7% (en G.A) après 2,3% le mois précédent, tirés par la hausse des crédits à court terme accordés au secteur des services (2,7% contre 2,1% en janvier 2025) et à un moindre degré les crédits au secteur des industries (2,3% contre 1,9%).

En revanche, la hausse accélérée des crédits à court terme accordés au secteur agricole s’est relativement atténuée au mois de février 2025, à 6,5% après 8,4% un mois auparavant. Par ailleurs, les crédits professionnels à moyen et long terme se sont renforcés au mois de février 2025, augmentant de 3,7% après 1,9% un mois auparavant.

Cette évolution s’explique par l’accélération des crédits aux activités de services (5,5% contre 2,8% en janvier 2025) ainsi que de ceux accordés au secteur agricole (6,8% contre 5,8%). En revanche, les crédits des industries ont connu une contraction de 1,2% au mois de février 2025 après -0,8% le mois précédent.

Quant aux crédits aux particuliers, leur taux de croissance s’est accéléré pour atteindre 3,7% (en G.A.) au mois de février 2025 contre 1,7% le mois précédent, soutenu par l’augmentation des crédits logement (5,2%, en G.A., contre 0,5% en janvier 2025). En revanche, le rythme de progression de l’encours des crédits à la consommation a ralenti à 2,5% (en G.A.) au mois de février 2025 contre 3,7% un mois auparavant.

Avec TAP

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Le déficit courant s’est élargi à 1 654 MD, à fin février 2025 (BCT)

Le déficit courant s’est élargi à 1 654 millions de dinars (MD) à fin février 2025 contre 113 MD un an auparavant, a annoncé la Banque Centrale de Tunisie (BCT), dans sa note sur les « Evolutions économiques et monétaires et perspectives de l’inflation », publiée lundi.

Hors énergie, la balance courante a dégagé, durant les deux premiers mois 2025, un excédent +191 MD, performance largement en deçà de celle enregistrée à fin février 2024, soit +1 710 MD.

Ceci est du, d’une part, à l’élargissement du déficit commercial, qui est passé de 3 803 MD, à fin février 2024, à 5 415 MD, sur l’ensemble des deux premiers mois de 2025 ; et d’autre part, de la baisse du l’excédent de la balance des services à +3 023 MD, à fin février 2025, contre +3 177 MD, un an auparavant.

Avec TAP

 

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BCT : Besoins en liquidité bancaire à 13 milliards de dinars en février 2025

En février 2025, les besoins en liquidité des banques tunisiennes ont augmenté pour atteindre 13,001 milliards de dinars, soit une hausse par rapport aux 12,348 milliards de dinars du mois précédent, selon la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette augmentation est principalement due à l’effet restrictif du recours accru du Trésor au financement intérieur, notamment via les souscriptions en bons du Trésor à court terme, pour un montant total de 1,523 milliard de dinars.

Cependant, cet effet a été partiellement compensé par le remboursement de la dette intérieure en dinars (646 millions de dinars), le retour des billets et monnaies en circulation au système bancaire (193 millions de dinars), et les ventes nettes de devises à la BCT contre des dinars (61 millions de dinars). Le volume global de refinancement a atteint 13,018 milliards de dinars en moyenne en février 2025, contre 12,410 milliards le mois précédent, principalement en raison de l’augmentation des opérations principales de refinancement et des opérations à 6 mois.

Les opérations d’achat ferme de bons du Trésor ont diminué à 4,839 milliards de dinars en février 2025, après 5,179 milliards en janvier. Les opérations de refinancement à 1 mois ont continué à baisser, atteignant 308 millions de dinars. Le recours aux facilités à 24 heures s’est légèrement atténué, mais reste à des niveaux historiquement élevés. Les taux d’intérêt ont évolué avec stabilité, le taux moyen pondéré des opérations principales de refinancement s’établissant à 8,04% en février 2025.

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Le ministre de l’Emploi effectue une visite de travail en Libye

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaouad, entame à partir de ce lundi une visite de travail en Libye, dans le but de renforcer la coopération tuniso-libyenne dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle.

Le programme de la visite comprend de nombreuses activités et visites de terrain, notamment la tenue des travaux du comité technique mixte entre les deux pays, pour examiner les moyens de renforcer davantage la coopération dans les domaines de la formation professionnelle, de l’emploi, de la mobilité de la main-d’œuvre entre les deux pays, de l’entrepreneuriat, de la formation des formateurs, de l’ingénierie de la formation et de l’échange d’expériences dans le domaine de la formation professionnelle.

Le ministre libyen de l’emploi et de la Réhabilitation, Ali Abed Ridha, a accueilli son homologue tunisien et la délégation l’accompagnant.

Avec TAP

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Syndicat des pharmaciens conteste la condamnation dans l’affaire de la Rabta

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a contesté le jugement rendu par la Cour d’appel de Tunis contre le pharmacien Raouf Jemaaï dans l’affaire du décès des nourrissons à l’hôpital public La Rabta, remontant à l’année 2019.

Dans un communiqué publié lundi, le SPOT a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative de « blanchiment de l’échec du système de santé en transformant un pharmacien innocent en bouc émissaire », imputant la responsabilité de cette tragédie au ministère de la Santé en raison de « la négligence, de la mauvaise gestion et de l’absence de contrôle ».

Le syndicat a exprimé sa volonté de mener « toutes les formes de lutte juridique » pour défendre ses adhérents, estimant que le procès du pharmacien Raouf Jemaaï «a manqué des conditions minimales d’une enquête équitable et impartiale et a ignoré les conclusions d’un comité d’experts officiel désigné par les autorités publiques ».

La Cour d’appel de Tunis avait condamné tous les accusés dans l’affaire du décès des nourrissons à l’hôpital La Rabta, les condamnant chacun à huit mois de prison, avec une amende de 30 000 dinars pour chaque famille de victime.

Avec TAP

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