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La SIAME Electric Algérie est née

La SociĂ©tĂ© industrielle d’appareillage et de matĂ©riels Ă©lectriques (SIAME) a annoncĂ© hier que, dans le cadre de sa stratĂ©gie d’expansion et de dĂ©ploiement Ă  l’international, elle a procĂ©dĂ©, en septembre 2024, Ă  la souscription Ă  l’augmentation du capital d’une sociĂ©tĂ© de droit algĂ©rien, portant la dĂ©nomination SIAME Electric AlgĂ©rie (SEA). Selon le texte du communiquĂ©, “la crĂ©ation de cette filiale reprĂ©sente un jalon important dans notre stratĂ©gie de croissance Ă  l’international et une nouvelle approche pour le renforcement de la prĂ©sence de la SIAME sur les marchĂ©s Ă  fort potentiel”.

Le capital de la SIAME Electric AlgĂ©rie est fixĂ© Ă  22 MDJZ, soit l’équivalent de 0,520 MTND, dont 60% revenant Ă  la SIAME qui a injectĂ© le montant grĂące Ă  ses fonds propres. Nous trouvons aussi la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne SARL Steel Trans, qui dĂ©tient 30% du capital, spĂ©cialiste dans la construction mĂ©tallique. Le reste du capital, soit 10%, appartient Ă  Toutalu, une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication d’accessoires de ligne moyenne et basse tension en aluminium pince d’ancrage, console d’ancrage, etc.

La SIAME compte sur l’AlgĂ©rie, un marchĂ© qui balisera la voie pour de nouvelles opportunitĂ©s de dĂ©ploiement sur d’autres rĂ©gions. Pour comprendre la taille de ce marchĂ©, il suffit de jeter un coup d’Ɠil sur le projet du gouvernement algĂ©rien de rĂ©aliser 235 000 logements, dont 185 000 unitĂ©s en location-vente, 40 000 au titre des aides au logement rural et 10 000 logements publics locatifs. Cela sans compter ce que les promoteurs immobiliers privĂ©s bĂątissent. L’intĂ©rĂȘt pour l’AlgĂ©rie est comprĂ©hensible. 

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L’Égypte compte unifier les taxes de 76 agences gouvernementales en une seule

L’Égypte franchit un nouveau pas dans l’attractivitĂ© de son Ă©conomie pour les investisseurs Ă©trangers. Le Caire vient d’unifier toutes les taxes gouvernementales en une seule. La dĂ©cision, qui est encore un projet de loi, a suscitĂ© des rĂ©actions positives au sein du monde des affaires, Ă©liminant les complexitĂ©s administratives et les charges financiĂšres indirectes rĂ©sultant des multiples taxes imposĂ©es par 76 agences gouvernementales, y compris les ministĂšres, les organismes de rĂ©glementation et les localitĂ©s. DorĂ©navant, les permis environnementaux, les taxes de protection civile, les licences de circulation et autres sont combinĂ©s en une taxe unique, traitĂ©e comme un impĂŽt supplĂ©mentaire dĂ©duit directement des bĂ©nĂ©fices nets annuels des entreprises. Cette nouvelle loi comprendra un mĂ©canisme Ă©lectronique pour le paiement, garantissant la transparence et minimisant les risques d’évaluation arbitraire ou de chevauchement entre les agences.


La Tunisie, dont l’Égypte est un concurrent redoutable en matiĂšre d’attraction d’IDE, doit Ă©galement prendre des mesures concrĂštes pour simplifier la vie des promoteurs de projets. En ce qui concerne la digitalisation, les avancĂ©es sont rĂ©elles et en place depuis des annĂ©es. Ce qui manque, c’est la simplification au niveau des textes. Nous pouvons gagner des points prĂ©cieux en matiĂšre de qualitĂ© du climat des affaires. Nous pouvons ainsi au moins combler le dĂ©ficit d’infrastructures par rapport aux autres pays de la rĂ©gion. Si on recule sur tous les fronts, il ne faut pas s’attendre Ă  une rĂ©volution dans les chiffres de l’investissement Ă©tranger.

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Sotuver: une bonne résistance et de fortes ambitions de développement

La SociĂ©tĂ© tunisienne de verreries (Sotuver) a publiĂ© ses comptes sociaux 2024. Le rĂ©sultat s’est Ă©levĂ© Ă  13,903 Mtnd contre 38,191 Mtnd en 2023. Le repli des bĂ©nĂ©fices Ă©tait connu du marchĂ©, vu le cycle d’investissement annoncĂ© par la sociĂ©tĂ©.                    

Le chiffre d’affaires s’est Ă©tabli Ă  100,836 Mtnd, en recul de 39,2% Ă  165,986 Mtnd. Le contexte Ă©conomique durant l’exercice a Ă©tĂ© dĂ©favorable, marquĂ© par une conjoncture internationale difficile et l’arrĂȘt programmĂ© d’un four de l’usine pendant 90 jours.

Les charges d’exploitation ont totalisĂ© 86,285 Mtnd, suivant la mĂȘme tendance des revenus, en baisse de 31,6% en glissement annuel. Ce sont les achats d’approvisionnements consommĂ©s qui sont Ă  l’origine de cette diminution, se limitant Ă  55,438 Mtnd. Le rĂ©sultat d’exploitation s’est Ă©tabli Ă  16,401 Mtnd. Les charges financiĂšres nettes ont, par contre, augmentĂ© Ă  13,646 Mtnd. La dette globale de la sociĂ©tĂ© a Ă©voluĂ©, aussi bien Ă  moyen et Ă  long terme (93,711 Mtnd) qu’à court terme (97,390 Mtnd). Cette hausse est principalement attribuable au recours Ă  des emprunts Ă  moyen et long terme destinĂ©s Ă  financer d’importants investissements matĂ©riels et financiers.

L’annĂ©e 2025 a dĂ©marrĂ© avec un repli du chiffre d’affaires de 10,5% Ă  24,348 Mtnd. Le marchĂ© local souffre. Les secteurs de l’agroalimentaire et des boissons ont connu une pĂ©riode temporairement difficile, principalement en raison du glissement du mois de Ramadan sur le premier quart de l’annĂ©e. Cela a eu un impact significatif sur les activitĂ©s liĂ©es Ă  la biĂšre et au vin. Une reprise sera donc observĂ©e dĂšs le deuxiĂšme trimestre 2025.

Par ailleurs, l’évĂ©nement le plus important de l’annĂ©e demeure l’offre non engageante, reçue par la sociĂ©tĂ©, de la part d’un important producteur international d’emballage en verre pour l’acquisition d’un bloc d’actions reprĂ©sentant la moitiĂ© de la participation actuelle desdits actionnaires de rĂ©fĂ©rence, soit environ 41% du capital social. Cela pourrait ouvrir les portes des marchĂ©s extĂ©rieurs et offrir une vraie opportunitĂ© de croissance. Le titre affiche un rendement de 10,79% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. En Bourse, les investisseurs achĂštent l’avenir.

 

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PGH se prépare à acquérir 45,48% de JM Holding, actionnaire majoritaire de SAH

Poulina Group Holding (PGH) a annoncĂ© hier dans un communiquĂ© au marchĂ© qu’elle a Ă©mis une Offre non engageante en vue d’acquĂ©rir un bloc d’actions, dĂ©tenu par Olea Holding, reprĂ©sentant 45,48% du capital de JM Holding, principal actionnaire de la SociĂ©tĂ© d’articles hygiĂ©niques (SAH). PGH et Olea Holding ont signĂ© un TermSheet non engageant et non exclusif.

La finalisation de cette opération demeure soumise à:

  1. L’approbation finale des instances internes des parties concernĂ©es,
  2. La rĂ©alisation satisfaisante des audits d’acquisition,
  3. La signature des documents contractuels usuels,
  4. L’obtention des autorisations rĂ©glementaires et administratives requises.

 

PGH s’engage Ă  informer le public et ses actionnaires de toute Ă©volution relative Ă  cette opĂ©ration.

Selon la derniĂšre structure du capital publi disponible, qui date du 22 juin 2023, et en tenant compte de l’acquisition d’actions effectuĂ©e le 1er novembre 2023, JM Holding dĂ©tient 53 714 118 actions SAH, soit 65,75% du capital du holding. Si l’opĂ©ration annoncĂ©e par PGH se concrĂ©tise, elle contrĂŽlera 29,90% du capital de SAH. Il s’agit d’un changement majeur dans le tour de table de la sociĂ©tĂ© mais qui reste infĂ©rieur Ă  40%, le seuil qui signifie le lancement d’une OPA sur le reste du capital.

Pour les actionnaires, c’est une excellente nouvelle du moment que PGH est le plus grand groupe privĂ© en Tunisie et qui dĂ©tient un savoir-faire et une force commerciale et financiĂšre uniques non seulement sur le marchĂ© local, mais Ă  l’international oĂč le spĂ©cialiste des produits hygiĂ©nique est dĂ©jĂ  prĂ©sent. Le titre devrait bondir aujourd’hui sur le marchĂ©.

 

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Enda Tamweel: forte rentabilité et bilan solide

Enda Tamweel a publiĂ© ses Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024, affichant un bĂ©nĂ©fice net de 46,991 Mtnd, en repli de 19,0% par rapport Ă  2023.

Le produit net des activitĂ©s de microfinance s’est Ă©tabli Ă  202,294 Mtnd fin 2024, contre 197,399 Mtnd l’annĂ©e d’avant, en hausse de 2,5% en glissement annuel. L’IMF a encaissĂ© des intĂ©rĂȘts de 301,210 Mtnd, un record dans le secteur. L’encours brut des crĂ©dits accordĂ©s par Enda s’élĂšve Ă  1 400,349 Mtnd. Les revenus du portefeuille de placement ont totalisĂ© 6,009 Mtnd. Seules les commissions ont reculĂ©, passant de 8,177 Mtnd en 2023 Ă  6,190 Mtnd une annĂ©e plus tard. Cela est principalement dĂ» au plafonnement des tarifs en 2024.

Le coĂ»t du risque d’Enda s’est Ă©tabli Ă  13,331 Mtnd, attestant de la bonne qualitĂ© de l’actif. L’exercice a Ă©galement enregistrĂ© une flambĂ©e des charges gĂ©nĂ©rales d’exploitation de 12,8% Ă  27,521 Mtnd et des frais du personnel de 5,8% Ă  95,230 Mtnd. Avec une charge d’impĂŽts sur les sociĂ©tĂ©s importante de 19,207 Mtnd (contre 14,519 Mtnd en 2023), il est tout Ă  fait logique de constater une baisse du rĂ©sultat net. 

Le leader du secteur de la microfinance confirme son excellente santĂ© financiĂšre. Il dispose de tous les ingrĂ©dients pour poursuivre sa forte croissance dans une activitĂ© qui ne cesse d’enregistrer une forte demande. Pour ceux qui veulent investir dans les emprunts obligataires, Enda Tamweel est la meilleure signature de son secteur et l’une des plus solides sur l’ensemble du marchĂ©.

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Les difficultĂ©s financiĂšres asphyxient l’activitĂ© de la SCB

La sociĂ©tĂ© des Ciments de Bizerte (SCB) a publiĂ© ses indicateurs d’activitĂ© relatifs au premier quart de l’annĂ©e. Le chiffre d’affaires de la pĂ©riode a baissĂ© de 11,3% Ă  10,869 Mtnd, intĂ©gralement rĂ©alisĂ© sur le marchĂ© local.

La raison de cette dĂ©gringolade est la suspension de la production du clinker qui se poursuit depuis plus d’un an. L’activitĂ© de la sociĂ©tĂ© est rĂ©duite au simple broyage de petites quantitĂ©s de clinker importĂ© ou achetĂ© localement. Cette situation est due Ă  l’absence de combustible, Ă  savoir le coke de pĂ©trole, seule source d’énergie possible pour le fonctionnement du four. Les difficultĂ©s financiĂšres rencontrĂ©es par le cimentier l’ont empĂȘchĂ© d’importer cette matiĂšre. La production de ciment durant le premier trimestre s’est Ă©tablie Ă  48 448 tonnes, en lĂ©gĂšre baisse de 2 140 tonnes par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024.

Quant Ă  la production de chaux, elle a suivi la mĂȘme tendance, reculant de 41,2% en glissement annuel. Le repli est expliquĂ© par le manque de demande sur le marchĂ© local.

Enfin, l’activitĂ© de dĂ©chargement des navires de coke de pĂ©trole a gĂ©nĂ©rĂ© des revenus hors taxes de 1,111 Mtnd, Ă  la suite du dĂ©chargement de 8 navires, pour une quantitĂ© globale de 92 661 tonnes.

La SCB a une dette de 122,897 Mtnd, mais elle n’a pas pu honorer ses engagements envers ses fournisseurs ainsi que ses dettes bancaires.

Le management a adoptĂ© un plan de restructuration afin de renforcer son efficacitĂ© opĂ©rationnelle, redresser sa situation financiĂšre et mettre en Ɠuvre de nouvelles stratĂ©gies de dĂ©veloppement. L’exĂ©cution progressive de ce plan dĂ©butera prochainement, avec l’accompagnement d’un cabinet de conseil spĂ©cialisĂ© dans la restructuration d’entreprises.

La reprise de la production de clinker et de ciment est annoncĂ©e afin de satisfaire la demande, mais aucune date n’a Ă©tĂ© fournie. Pour le moment, l’importation de clinker sera poursuivie, et ce, dans l’attente de la reprise effective de la production.

 

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Taysir Microfinance solde son exercice 2024 par un bénéfice de 14,257 Mtnd

Taysir Microfinance a publiĂ© ses Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. L’IMF a rĂ©alisĂ© un produit net des activitĂ©s de microfinance de 35,130 Mtnd, en hausse de 22,7% par rapport Ă  2023. La marge d’intĂ©rĂȘt s’est Ă©levĂ©e Ă  32,398 Mtnd contre 26,681 Mtnd l’annĂ©e d’avant.

Les commissions nettes ont également progressé, passant de 1,428 Mtnd fin 2023 à 1,763 Mtnd une année plus tard. Des gains sur portefeuille-titres de placement à court terme ont totalisé 0,968 Mtnd.

Les dotations aux provisions et rĂ©sultat des corrections de valeurs sur crĂ©ances et passif, qui reprĂ©sentent le coĂ»t du risque, ont augmentĂ© de 25,4% Ă  2,204 Mtnd. L’encours des crĂ©ances accordĂ©es Ă  la clientĂšle a totalisĂ© 174,957 Mtnd, dont 163,722 allouĂ©s aux activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus. Le secteur du commerce accapare la part du lion, avec 72,109 Mtnd, devant l’élevage (37,539 Mtnd) et les services (27,449 Mtnd). Cela a permis de crĂ©er et/ou de prĂ©server 37 739 emplois.

Les financements attribuĂ©s Ă  l’amĂ©lioration des conditions de vie ont atteint 11,235 Mtnd, dont 10,593 Mtnd dans le cadre des prĂȘts pour l’amĂ©lioration du logement.

Ce rythme soutenu de croissance a nĂ©cessitĂ© la mobilisation davantage de ressources d’emprunts, atteignant 134,228 Mtnd.

Le rĂ©sultat d’exploitation a atteint 18,650 Mtnd, une progression de 21,8%. Le rĂ©sultat net 2024 ressort Ă  14,257 Mtnd contre 12,667 Mtnd au titre de l’exercice 2023. Le conseil d’administration a convoquĂ© les actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire, avec la proposition de distribuer un dividende de 45,628 Tnd par action (valeur nominale de 100 Tnd).

 

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La BIAT Ă©met un emprunt obligataire subordonnĂ© pouvant aller jusqu’à 150 Mtnd

La BIAT a annoncĂ© l’émission d’un emprunt obligataire subordonnĂ©, sans recours Ă  l’appel public Ă  l’épargne, BIAT subordonnĂ© 2025-1. Le conseil d’administration dispose d’une autorisation accordĂ©e par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire des actionnaires du 28 avril 2023, lui permettant d’émettre jusqu’à 800 Mtnd d’emprunts obligataires sur une pĂ©riode de 3 ans.

L’opĂ©ration porte sur 100 Mtnd, susceptibles d’ĂȘtre portĂ©s Ă  un maximum de 150 Mtnd.

Cinq catĂ©gories sont proposĂ©es aux actionnaires, avec la mĂȘme valeur nominale de 100 Tnd:

– CatĂ©gorie A: durĂ©e 5 ans, amortissement annuel constant au taux de 9,40% ou variable de TMM + 2,15%,

– CatĂ©gorie B: durĂ©e 5 ans, amortissement annuel constant au taux fixe de 9,50% ou variable de TMM+2,25%,

– CatĂ©gorie C: durĂ©e 7 ans, dont deux annĂ©es de grĂące, amortissement annuel constant Ă  partir de la 3e annĂ©e au taux fixe 9,55% ou variable de TMM + 2,30%,

– CatĂ©gorie D: durĂ©e 7 ans, amortissement in fine au taux fixe de 9,80% ou variable de TMM +2,35%.

Les souscriptions à cet emprunt ont démarré depuis hier, lundi 5 mai 2025, auprÚs des guichets de la banque et seront clÎturées, au plus tard, le 30/05/2025.

Elles peuvent ĂȘtre clĂŽturĂ©es sans prĂ©avis dĂšs que le montant maximum de l’émission est intĂ©gralement souscrit. En cas de placement d’un montant infĂ©rieur Ă  150 Mtnd Ă  la date de clĂŽture de la pĂ©riode de souscription, les souscriptions seront prorogĂ©es jusqu’au 30/06/2025, avec maintien de la date unique de jouissance en intĂ©rĂȘts. PassĂ© ce dĂ©lai, le montant de l’émission correspondra Ă  celui effectivement collectĂ© par la banque.

L’opĂ©ration vise Ă  amĂ©liorer les ratios rĂ©glementaires et renforcer les fonds propres de la banque.

La BIAT est le leader incontestable du secteur et l’une des meilleures signatures sur le marchĂ© de la dette en Tunisie. Nous pensons que l’objectif de 150 Mtnd sera atteint rapidement, surtout avec la disponibilitĂ© de la liquiditĂ© dans les portefeuilles de placement.

 

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TPR, un cocktail de performance et de résilience

La SociĂ©tĂ© Tunisie ProfilĂ© Aluminium -TPR- a annoncĂ© un rĂ©sultat net de 31,498 MTND au titre de l’exercice 2024, contre 29,629 MTND l’annĂ©e d’avant. Le chiffre d’affaires a Ă©voluĂ© de 2,4% Ă  210,145 MTND, un rythme plus rapide que les charges d’exploitation (+0,4% Ă  167,625 MTND). Au passage, il y a eu une nette amĂ©lioration de la marge sur coĂ»t matiĂšres de 12,5% Ă  72,061 MTND. Le rĂ©sultat d’exploitation a augmentĂ© de 11,2% en glissement annuel Ă  42,782 MTND.

Les charges financiĂšres sont restĂ©es stables, Ă  10,549 MTND. Les intĂ©rĂȘts bancaires ont diminuĂ© de 9,4% Ă  7,506 MTND et ceux sur escomptes sont restĂ©s stables Ă  3,040 MTND, mais les gains de change ont Ă©tĂ© quasiment divisĂ©s par 3, totalisant 0,397 MTND. L’endettement de la sociĂ©tĂ© est de 84,613 fin dĂ©cembre 2024. En mĂȘme temps, les produits de placement sont de 8,106 MTND, grĂące Ă  des placements et Ă  des actifs financiers de 79,111 MTND, outre des liquiditĂ©s de 9,072 MTND.

TPR n’a pas encore rĂ©vĂ©lĂ© son projet de rĂ©solutions pour la prochaine AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire des actionnaires, mais les rĂ©sultats enregistrĂ©s devraient lui permettre de proposer une meilleure rĂ©munĂ©ration Ă  ses actionnaires. Pour rappel, l’annĂ©e derniĂšre, elle avait distribuĂ© 0,400 TND par action. Sur le marchĂ©, le titre est l’une des meilleures performances sur le marchĂ©, avec un rendement de 49,29% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Les chiffres du premier trimestre 2025 sont dĂ©jĂ  bons, avec un chiffre d’affaires en hausse de 7,0% Ă  47,730 MTND. La sociĂ©tĂ© avait annoncĂ© que les rĂ©alisations Ă©taient en ligne avec le budget et que le repli du marchĂ© local est liĂ© au ralentissement de l’activitĂ© commerciale, impactĂ©e par l’arrĂȘt du secteur de la construction et du bĂątiment durant le mois de Ramadan.

 

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TotalEnergies augmente son capital pour ses salariés, y compris ceux tunisiens

TotalEnergies a publiĂ© un prospectus abrĂ©gĂ© Ă  l’occasion de l’augmentation de son capital en numĂ©raire. L’opĂ©ration est rĂ©servĂ©e aux salariĂ©s et anciens salariĂ©s du groupe, adhĂ©rant au Plan d’Epargne de Groupe – Actionnariat (PEG-A).

Pour le cas de la Tunisie, les sociĂ©tĂ©s concernĂ©es sont TotalEnergies Marketing Tunisie et Hutchinson Tunisie, avec respectivement 260 et 1 600 salariĂ©s Ă©ligibles. Le nombre estimĂ© des actions Ă  souscrire s’élĂšve Ă  6 257 (soit 0,900 MTND) pour TotalEnergies Marketing Tunisie et 2 198 actions (soit 0,316 MTND) pour Hutchinson Tunisie.

Le prix de souscription correspond Ă  la moyenne des cours de clĂŽture de l’action TotalEnergies sur Euronext lors des vingt sĂ©ances de Bourse prĂ©cĂ©dant le jour de la dĂ©cision fixant la date d’ouverture des souscriptions, diminuĂ©e d’une dĂ©cote de 20%, et arrondie au dixiĂšme d’euro supĂ©rieur.

La pĂ©riode de souscription s’étend du 2 au 15 mai 2025 inclus. Le transfert des fonds doit se faire dans un dĂ©lai d’un mois environ aprĂšs la fin de la pĂ©riode de souscription. Les actions souscrites seront immĂ©diatement assimilĂ©es aux actions anciennes et donneront droit Ă  une distribution de dividende dont le paiement serait dĂ©cidĂ© postĂ©rieurement Ă  leur crĂ©ation.

La part des salariés dans le capital social de TotalEnergies est de 7,77% au 30 septembre 2024. Cela devrait augmenter leur engagement envers leurs sociétés. En Tunisie, ces opérations sont trÚs rares. Nous ne les observons que lors des introductions en Bourse et visent essentiellement à élargir la base des souscripteurs potentiels, pas par souci de doper la volonté des employés.

 

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Land’Or distribuera-t-elle des dividendes cette annĂ©e?

L’exercice 2024 de Land’Or a Ă©tĂ© une pure rĂ©ussite. Ses comptes sociaux montrent un bĂ©nĂ©fice net de 10,564 MTND contre 5,637 MTND l’annĂ©e d’avant. Le fromager de la Bourse de Tunis a rĂ©alisĂ© des revenus de 189,432 MTND, en lĂ©gĂšre baisse de de 1,3% en glissement annuel. Le marchĂ© local se porte bien, affichant une amĂ©lioration de 9,6% Ă  163,845 MTND, alors que l’activitĂ© export a reculĂ© de 39,7% Ă  25,586 MTND. La marge sur coĂ»t matiĂšres s’est nettement amĂ©liorĂ©e, passant de 48,193 MTND fin 2023 Ă  61,483 MTND une annĂ©e plus tard. La sociĂ©tĂ© a pu dĂ©penser moins en achats consommĂ©s, qui sont passĂ©s de 133,980 MTND en 2023 Ă  124,792 MTND en 2024.

Cela a permis au rĂ©sultat d’exploitation de quasiment doubler Ă  19,833 MTND, couvrant mieux ses charges financiĂšres qui demeurent Ă©levĂ©es, Ă  5,377 MTND. La sociĂ©tĂ© a encaissĂ© un crĂ©dit moyen terme contractĂ© auprĂšs de la Banque de Tunisie pour un montant de 7,500 MTND. L’enveloppe est destinĂ©e au financement de nouveaux investissements. Land’Or aura des remboursements de crĂ©dits bancaires de 3,373 MTND au cours de 2025.

Les produits de placement ont Ă©tĂ© faibles, de seulement 0,048 MTND, la trĂ©sorerie Ă©tant consommĂ©e par le cycle d’exploitation. Le Besoin en Fonds de Roulement s’élĂšve Ă  51,961 MTND (44,597 MTND en 2023). 

La sociĂ©tĂ© a rĂ©alisĂ© deux participations, la premiĂšre de 2,354 MTND dans le capital de Land’Or Maroc Industries et la seconde de 0,289 MTND dans le capital de Land’Or MEA & Beverages Trading. Le marchĂ© devrait apprĂ©cier ces performances ce matin, le titre n’ayant gagnĂ© que 3,09% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Le projet de rĂ©solutions n’a pas Ă©tĂ© divulguĂ© et la grande question demeure quant Ă  l’intention de distribuer du dividende. Les deux derniĂšres annĂ©es n’ont pas enregistrĂ© de rĂ©munĂ©ration des actionnaires et la sociĂ©tĂ© devrait logiquement le faire cette annĂ©e. 

 

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27 Monop’ en Île-de-France passent sous la gestion de Moez-Alexandre Zouari

Casino, l’enseigne française de grande distribution, est en restructuration depuis quelques annĂ©es, avec la forte prĂ©sence d’un Tunisien, Moez-Alexandre Zouari. 27 magasins Monop’, situĂ©s Ă  Paris et en Île-de-France, viennent d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©s vers une nouvelle structure de franchise, une joint-venture commune Ă  Monoprix et Ă  la famille Zouari. L’opĂ©ration est toutefois suspendue Ă  la consultation des reprĂ©sentants du personnel et Ă  l’autorisation des autoritĂ©s de la concurrence. Le discret entrepreneur est dĂ©jĂ  un acteur majeur de la distribution avec 115 magasins Franprix et 15 Monop’ exploitĂ©s en franchise. En 2023, il a tentĂ© avec Xavier Niel et Matthieu Pigasse de racheter l’ensemble du groupe Casino, sans rĂ©ussir. Il se “contente” de dĂ©tenir actuellement Picard, Maxi Bazar et Stokomani.

L’opĂ©ration est win-win. Pour Casino, cela lui permettra de garder sa prĂ©sence sur le segment de la proximitĂ© urbaine Ă  moindre coĂ»t. Pour Moez-Alexandre Zouari, il s’agit d’un renforcement de position dans la distribution urbaine. Il y a une unanimitĂ© dans le marchĂ© français quant Ă  la capacitĂ© des nouveaux gestionnaires des 27 Monop’ de garantir une excellente performance opĂ©rationnelle, tout en rĂ©duisant les coĂ»ts fixes.

Nous avons besoin d’un tel professionnel en Tunisie pour investir. Il avait tentĂ© le coup en 2011 avec Somocer, achetant plus de 20% de son capital. Toutefois, il n’a pas pu poursuivre son aventure et a fini par liquider sa position quelques mois plus tard. Son arrivĂ©e, de nouveau, dans son pays aura un impact positif. Moez-Alexandre Zouari est connu pour ĂȘtre un homme d’affaires aguerri et ne s’engage pas dans des secteurs ou des sociĂ©tĂ©s Ă  perte.

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La BTE améliore encore son activité, en attendant la profitabilité

La Banque de Tunisie et des Émirats a soldĂ© son premier quart 2025 par un PNB de 16,591 Mtnd, en hausse de 6,0% en glissement annuel. La marge d’intĂ©rĂȘt de l’établissement de crĂ©dit s’est Ă©tablie Ă  4,995 Mtnd, contre 5,270 Mtnd sur la mĂȘme pĂ©riode en 2024. Ce repli est expliquĂ© par la hausse des coĂ»ts de ressources, surtout avec l’accĂ©lĂ©ration des dĂ©pĂŽts d’épargne (+10,2% en glissement annuel Ă  197,740 Mtnd) et Ă  terme (+27,9% Ă  654,418 Mtnd).

Les commissions nettes en produits ont reculĂ© de 3,5% Ă  5,819 Mtnd, une tendance cohĂ©rente avec le plafonnement des tarifs des services bancaires de base l’annĂ©e derniĂšre. Cela a Ă©tĂ© compensĂ© par les revenus du portefeuille commercial et d’investissement, qui se sont envolĂ©s de 46,2% Ă  5,188 Mtnd. Le portefeuille de la banque a gagnĂ© 37,0% en une annĂ©e, totalisant 273,642 Mtnd fin mars 2025.

Les charges opĂ©ratoires de la BTE ont augmentĂ© de 19,0% Ă  12,551 Mtnd. L’activitĂ© commerciale est marquĂ©e par une accumulation des dĂ©pĂŽts, et la banque abrite maintenant 1 191,125 Mtnd, pour un encours net de crĂ©dits de 1 056,335 Mtnd. Il y a eu une hausse des crĂ©dits corporate Ă  court terme de 32,4% (soit 73,919 Mtnd) et Ă  long et moyen terme de 25,6% (44,608 Mtnd). Les financements leasing ont bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă©galement de cette trajectoire positive, affichant une croissance de 16,471 Mtnd sur la mĂȘme pĂ©riode, soit une apprĂ©ciation de 34,1% en rythme annuel. 

Le champ de bataille de la banque demeure l’atteinte du seuil de profitabilitĂ©. En 2024, elle a rĂ©ussi Ă  rĂ©duire ses pertes, mais elle a encore besoin de rĂ©duire son coĂ»t du risque. Fin dĂ©cembre 2024, les actifs classĂ©s sont de 272,163 Mtnd, un montant Ă©levĂ© par rapport Ă  la taille du portefeuille de l’établissement financier.

 

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Un mois d’avril exceptionnel renvoie l’actif net des OPCVM à plus de 8 303 Mtnd

Les mois se succĂšdent et se ressemblent pour les OPCVM. AprĂšs quatre mois en 2025, l’actif total s’élĂšve Ă  8 303,5 Mtnd, un record absolu dans l’histoire de la gestion collective. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, l’évolution se chiffre Ă  1 299,2 Mtnd.

Les vĂ©hicules obligataires se sont distinguĂ©s, avec une collecte nette de 1 156,6 Mtnd sur cette pĂ©riode. L’actif totalise dĂ©sormais 7 181,8 Mtnd. C’est la hausse que l’on observe d’habitude sur un exercice entier. La baisse des taux d’intĂ©rĂȘt ne fait que renforcer l’attractivitĂ© des OPCVM obligataires, puisqu’ils pourront fournir un meilleur rendement grĂące aux papiers de dettes accumulĂ©s tout au long des deux derniĂšres annĂ©es.

Les OPCVM mixtes sont Ă  1 102,9 Mtnd, bĂ©nĂ©ficiant d’un marchĂ© actions positif et d’une bonne demande de la part des Ă©pargnants prĂ©fĂ©rant une dose supplĂ©mentaire de risque. Enfin, les vĂ©hicules actions sont Ă  18,8 Mtnd.

Pour comprendre l’ampleur de la performance rĂ©alisĂ©e, la progression de l’actif net sur le seul mois d’avril a totalisĂ© 565,3 Mtnd. À ce rythme, nous pensons que les 9 milliards de dinars d’ici la fin de l’annĂ©e sont jouables. Tout sera dĂ©terminĂ© durant ces deux mois qui correspondent Ă  la saison de distribution des dividendes. GĂ©nĂ©ralement, ils sont mĂ©caniquement transformĂ©s en des parts de fonds pour les rentabiliser. Et comme les risques demeurent Ă©levĂ©s pour les investissements actions, ils pourront rester plus longtemps entre les mains des gestionnaires. C’est une bonne nouvelle pour l’industrie financiĂšre. Pour les Ă©metteurs de titres de dette sur le marchĂ© principal, c’est le moment ou jamais de se lancer. Les taux ne vont pas baisser encore Ă  court terme.

 

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Un crédit syndiqué en devises auprÚs des banques de 734 MTND à rembourser en mai

Les mois se succĂšdent mais ne se ressemblent nĂ©cessairement pas, pour le souverain en matiĂšre de remboursement de dettes. Mai 2025 semblent particuliĂšrement clĂ©ment, avec un calendrier relativement allĂ©gĂ© lorsqu’il s’agit d’instruments libellĂ©s en dinars. La donne change si nous parlons de prĂȘts en devises.

 

Un mois tranquille pour les Bons du Trésor

Sur le front des remboursements locaux, nous avons recensé trois dates :

– BTCT 52 semaines 20/05/2025 : 98,900 MTND,

– BTCT 26 semaines 28/05/2025 : 6,000 MTND, et

– BTCT 13 semaines 28/05/2025 : 80,000 MTND.

Ce sont des petits montants qui ne posent aucun problĂšme pour le TrĂ©sor, capable de mobiliser bien plus s’il le planifie. Cela nous renvoie directement Ă  la possibilitĂ© de voir, enfin, l’émission de la premiĂšre tranche de l’emprunt obligataire national. Nous pensons que l’opĂ©ration de fĂ©vrier 2025, avec la levĂ©e de 1 200 MTND par le biais de BTCT n’étaient que la premiĂšre tranche effective de cet emprunt. La baisse attendue des taux Ă  ce moment a donnĂ© du sens Ă  une telle manƓuvre.

Maintenant, nous ne savons pas si ce retard est expliquĂ© par la disponibilitĂ© de suffisamment de ressources ou entre dans le cadre d’une nouvelle approche budgĂ©taire. Au-delĂ  du mois de juin, il serait assez difficile d’émettre trois tranches de l’emprunt national car cela mettra la liquiditĂ© du secteur bancaire sous pression et ne fera que donner une autre raison technique pour que les taux demeurent Ă©levĂ©s.

Un emprunt syndiqué en devises pour ce mois ?

Quant Ă  la dette extĂ©rieure, et selon les donnĂ©es fournies dans le rapport du budget de l’Etat 2025, le mois ne devrait comporter que deux remboursements internationaux, Ă  savoir deux tranches des financements FMI, le premier celui obtenu dans l’accord de 2016-2019 (25,6 MUSD), et le second relatif au financement rapide de 2020 (90 MUSD).

NĂ©anmoins, il y a le remboursement du crĂ©dit syndiquĂ© en devises obtenus auprĂšs des banques locales, pour un montant de 734 MTND. Il faut donc s’attendre Ă  un nouvel emprunt dans les semaines qui viennent. C’est une opĂ©ration parfaite pour toutes les parties prenantes : les banques rentabilisent les devises accumulĂ©es grĂące Ă  leur activitĂ© et l’Etat obtient des ressources Ă  moindre coĂ»t.

Pour le moment, l’exercice budgĂ©taire se dĂ©roule sans grandes complications. Ce n’est pas une surprise et nous sommes habituĂ©s Ă  dĂ©buter l’annĂ©e tranquillement. Le plus intĂ©ressant serait de voir le niveau des pressions au dernier trimestre. Tous les indices convergent vers un dĂ©ficit gĂ©rable et infĂ©rieur aux estimations initiales, au grand bonheur du ministĂšre des Finances.

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Starlink décroche sa licence en RDC

La RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC) a annoncĂ© hier qu’elle est officiellement devenue le dernier pays africain Ă  accorder une licence Ă  Starlink et la sociĂ©tĂ© commencerait bientĂŽt ses opĂ©rations.

UnitĂ© de SpaceX, le fournisseur d’internet par satellite Ă©tend rapidement ses services sur le continent et est prĂ©sent dans plus d’une douzaine de pays. La Somalie et le Lesotho lui ont accordĂ© des licences en avril.

La RDC dispose d’une faible connectivitĂ©. Selon l’Union internationale des tĂ©lĂ©communications, Ă  peine 30% de la population utilisera l’internet d’ici Ă  2030. Le gouvernement s’était prĂ©cĂ©demment opposĂ© Ă  l’autorisation de l’accĂšs Ă  Starlink, les responsables militaires avertissant qu’il pourrait ĂȘtre utilisĂ© par des groupes rebelles, notamment le M23, soutenu par le Rwanda, qui s’est emparĂ© de plus de territoires que jamais dans l’est du pays cette annĂ©e.

En mars 2024, l’AutoritĂ© congolaise de rĂ©gulation des postes et tĂ©lĂ©communications a dĂ©clarĂ© que l’utilisation de Starlink Ă©tait interdite et que les contrevenants s’exposeraient Ă  des sanctions. Paradoxalement, la mĂȘme entitĂ© a annoncĂ© hier que la sociĂ©tĂ© avait reçu une licence et procĂ©dera au lancement de ses services dans les prochains jours. La signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous la houlette des Etats-Unis, a changĂ© la donne.

Starlink vise maintenant Ă  s’implanter en Ouganda, dont le prĂ©sident a dĂ©clarĂ© la semaine derniĂšre qu’il avait eu une rĂ©union productive avec les reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ©.

Et en Tunisie, c’est pour quand? Certes, nous sommes parmi les pays africains les mieux couverts par le rĂ©seau internet, mais Starlink donnerait un coup de pouce Ă  la qualitĂ© des services. Evidemment, une telle dĂ©cision n’est pas pour demain, mais il faut sĂ©rieusement y penser.

 

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BRICS : l’expansion a un coĂ»t

Les ministres des Affaires Ă©trangĂšres des BRICS ne sont pas parvenus Ă  se mettre d’accord sur un communiquĂ© commun lors de leur sommet tenu Ă  Rio de Janeiro. Cela montre les divergences au sein de ce bloc en pleine expansion. 

Le pays hĂŽte a publiĂ© une dĂ©claration condamnant le protectionnisme commercial. Celle-ci prĂ©cise que les ministres des Affaires Ă©trangĂšres du groupe ont exprimĂ© de sĂ©rieuses inquiĂ©tudes face Ă  la perspective d’une Ă©conomie mondiale fragmentĂ©e et Ă  l’affaiblissement du multilatĂ©ralisme.

Divergences

La dĂ©claration ne cite pas les États-Unis, bien qu’ils soient Ă  l’origine du virage protectionniste actuel. Les droits de douane unilatĂ©raux ont suscitĂ© des inquiĂ©tudes quant Ă  un ralentissement de l’économie mondiale.

L’incapacitĂ© Ă  parvenir Ă  une dĂ©claration commune Ă©tait inattendue. Mais en revenant un peu en arriĂšre, il est possible de constater qu’il y a des diffĂ©rends rĂ©els depuis l’étĂ© dernier. Le groupe Ă©largi des BRICS, qui comprend le BrĂ©sil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ainsi que de nouveaux membres comme l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’IndonĂ©sie et l’Iran, est confrontĂ© Ă  des dĂ©fis de taille en raison des mesures commerciales prises par la Maison Blanche.

PĂ©kin, affectĂ© par des prĂ©lĂšvements de 145% dans sa guerre commerciale avec les États-Unis, semble avoir fait des pressions pour un ton plus sĂ©vĂšre dans la dĂ©claration finale. L’absence de volontĂ© de tous les prĂ©sents de condamner ouvertement les mesures amĂ©ricaines a conduit Ă  une dĂ©claration de la prĂ©sidence plutĂŽt qu’à une dĂ©claration commune. À titre d’exemple, l’Égypte et l’Éthiopie ont refusĂ© d’accepter certaines formulations appelant Ă  une rĂ©forme des Nations unies, notamment de son Conseil de sĂ©curitĂ©, une aspiration de longue date du BrĂ©sil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

L’ombre des États-Unis est toujours prĂ©sente

Cette diffĂ©rence souligne la nouvelle composition du groupe aprĂšs l’adhĂ©sion en 2024 de nouveaux membres ayant des points de vue divergents sur certaines questions. Les nouveaux membres africains n’étaient pas d’accord avec le fait de prĂ©senter l’Afrique du Sud comme candidat privilĂ©giĂ© des BRICS pour un Conseil de sĂ©curitĂ© rĂ©formĂ©. Les pays doivent donc travailler davantage pour parvenir Ă  un consensus. En mĂȘme temps, un groupe Ă©largi a plus de pouvoir, plus de ressources et plus d’espace pour la coopĂ©ration.

L’essentiel pour les BRICS est de veiller Ă  ce que le systĂšme commercial multilatĂ©ral ne s’effondre pas complĂštement. N’oublions pas que la Chine est la principale force dans ce bloc et elle ne permettra pas des dĂ©cisions qui peuvent mettre ses relations avec les États-Unis en danger. D’ailleurs, la centralitĂ© du dollar pour les pays BRICS n’est pas contestĂ©e. La crĂ©ation d’une monnaie unique n’est plus Ă  l’ordre du jour. Donald Trump a menacĂ© d’imposer des droits de douane supplĂ©mentaires de 100% si le bloc allait de l’avant avec une monnaie unique pour remplacer le dollar dans les relations commerciales.

Lire aussi: DOSSIER SPECIAL – Les BRICS abandonnent le projet de monnaie unique : analyse des implications Ă©conomiques et gĂ©opolitiques

Pour rappel, l’annĂ©e derniĂšre, les dĂ©bats se sont intensifiĂ©s en Tunisie sur la nĂ©cessitĂ© de rejoindre ce bloc, considĂ©rĂ© comme une alternative sĂ©rieuse face aux relations avec l’Union europĂ©enne. L’état des lieux actuel montre bien que cela n’est pas une si bonne affaire si nous cherchons des retombĂ©es positives immĂ©diates. Elle peut s’inscrire dans une stratĂ©gie d’élargissement du spectre de nos relations Ă©conomiques, mais en aucun cas elle ne pourra remplacer, du point de vue Ă©conomique, les relations Ă©troites avec les pays de la rive nord de la MĂ©diterranĂ©e.

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PGH: une trajectoire solide Ă  poursuivre

La sociĂ©tĂ© Poulina Group Holding (PGH) a annoncĂ© des revenus de 153,923 Mtnd, au niveau des comptes sociaux, en hausse de 66,9% en glissement annuel. Il s’agit des dividendes des diffĂ©rentes filiales du groupe (130,808 Mtnd) et des prestations de services (22,729 Mtnd). Le rĂ©sultat net 2024 s’est Ă©levĂ© Ă  129,202 Mtnd, contre 70,962 Mtnd l’annĂ©e d’avant. Les Ă©tats financiers consolidĂ©s du groupe ont fait ressortir des revenus globaux de 3 447 Mtnd et un rĂ©sultat net de 162,090 Mtnd. L’EBIT s’est Ă©tabli Ă  383,849 Mtnd et l’Ebitda Ă  612,355 Mtnd.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 11 juin 2025 et de proposer la distribution d’un dividende de 0,450 Tnd par action, soit une augmentation de 25% par rapport Ă  l’exercice prĂ©cĂ©dent. Sur le marchĂ©, ces informations devraient rĂ©conforter encore le titre qui s’est envolĂ© de 65,6% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Cela a naturellement impactĂ© le rendement en dividende qui est de 2,8%, calculĂ© sur la base du cours de clĂŽture de la derniĂšre sĂ©ance d’échanges.

PGH est parmi les titres de fonds de portefeuille et qui figurent parmi les placements de tous les institutionnels actifs sur le marchĂ© actions tunisien. Les performances de l’exercice Ă©coulĂ© sont Ă  apprĂ©cier du moment que la conjoncture nationale est marquĂ©e par un ralentissement de l’économie, une inflation persistante et un taux d’intĂ©rĂȘt Ă©levĂ©. Le Groupe se dĂ©veloppe, principalement, par une stratĂ©gie de croissance organique. Il a les moyens financiers pour investir et une unitĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la recherche des opportunitĂ©s d’investissement dans de nouveaux projets permet d’identifier les nouvelles pistes de croissance. Les actionnaires doivent ĂȘtre satisfaits des rĂ©alisations du holding.

 

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Magasin Général divise ses pertes par dix

Le conseil d’administration de la SociĂ©tĂ© Magasin GĂ©nĂ©ral a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s de l’exercice 2024. Le chiffre d’affaires (hors taxes) s’est Ă©levĂ© Ă  1 041,473 Mtnd contre 984,555 Mtnd une annĂ©e auparavant, soit une augmentation de 5,8%. Le rĂ©sultat net ressort dĂ©ficitaire de 3,742 Mtnd, en nette amĂ©lioration par rapport Ă  2023, un exercice qui a enregistrĂ© une perte de 34,009 Mtnd.

S’agissant du groupe, le chiffre d’affaires est de 1 109,685 Mtnd, en Ă©volution de 3,7% et un rĂ©sultat groupe de -10,067 Mtnd.

L’activitĂ© se rapproche, de nouveau, de l’équilibre. Nous n’avons pas encore les comptes, mais le rĂ©sultat d’exploitation serait positif. Le problĂšme demeure le niveau des charges financiĂšres supportĂ©es par l’enseigne de distribution. Avec l’intention d’émettre une dette obligataire, ce poste de dĂ©penses risque encore d’augmenter. Atteindre une profitabilitĂ© durable passe inĂ©luctablement par un plan agressif de rĂ©duction des charges opĂ©rationnelles et une maximisation des marges. Avec la conjoncture Ă©conomique, c’est une mission ardue qui nĂ©cessite plusieurs annĂ©es de travail.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer la prochaine AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 11 juin 2025. Bien Ă©videmment, il n’y aura pas de distribution de dividendes. Ceux qui veulent dĂ©tenir le titre Magasin GĂ©nĂ©ral doivent se projeter Ă  long terme. Entre-temps, le marchĂ© va se concentrer sur la stratĂ©gie de croissance des ventes et le rythme d’amĂ©lioration des performances opĂ©rationnelles. Le cours de l’action pourrait donc poursuivre une trajectoire haussiĂšre et la rĂ©alisation de plus-values de cession est possible.

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