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Assurance: l’ESPAF Business School ouvre le dĂ©bat sur les dĂ©fis de demain

Les risques systĂ©miques, la rĂ©volution numĂ©rique et les attentes croissantes des assurĂ©s bousculent les modĂšles classiques du secteur de l’assurance. C’est autour de ces enjeux que s’est tenue, le 8 avril 2025, la premiĂšre confĂ©rence organisĂ©e par l’ESPAF Business School, rĂ©unissant professionnels, experts et universitaires pour une rĂ©flexion commune sur l’avenir du secteur.

Un secteur en mutation accélérée

Entre catastrophes naturelles, cybermenaces, instabilitĂ© gĂ©opolitique ou encore pandĂ©mies, le paysage des risques Ă©volue Ă  une vitesse inĂ©dite. Pour StĂ©phane Loisel, Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Actuariat et Science du Risque, cette transformation marque une rupture profonde: «les risques sont devenus plus difficiles Ă  estimer, Ă  modĂ©liser, et leurs effets peuvent ĂȘtre dramatiques. Nous devons revoir nos mĂ©thodes d’évaluation et d’anticipation».

Face Ă  cette complexitĂ© croissante, les nouvelles technologies s’imposent comme des alliĂ©es de taille. Intelligence artificielle, big data, produits d’assurance dynamiques: l’innovation devient un pilier stratĂ©gique pour le secteur. «L’IA permet non seulement de personnaliser la relation client, mais aussi de fluidifier le traitement des sinistres et d’ajuster les offres en temps rĂ©el», a expliquĂ© Anis Matoussi, Directeur de l’Institut du Risque et de l’Assurance (IRA) & de l’École d’actuariat du Mans.

Ce bouleversement implique une remise Ă  niveau permanente des compĂ©tences. L’ùre des algorithmes et de la donnĂ©e impose aux professionnels de maĂźtriser de nouveaux outils et d’intĂ©grer une logique de formation continue. «Les mĂ©tiers de l’assurance Ă©voluent vite. Il faut anticiper les besoins en compĂ©tences et adapter les formations en consĂ©quence», a insistĂ© StĂ©phane.

Rassem Ktata, PrĂ©sident de l’Association tunisienne des actuaires, Directeur gĂ©nĂ©ral Nextcare & Allianz Partners., , a apportĂ© une perspective locale Ă  ces enjeux globaux. Il a mis en Ă©vidence les similitudes avec les dynamiques internationales, tout en soulignant les spĂ©cificitĂ©s tunisiennes. «La coopĂ©ration internationale est essentielle. Aucun pays ne peut faire face seul Ă  ces dĂ©fis », a-t-il affirmĂ©.

Autre point de consensus: la nĂ©cessitĂ© de repenser le rĂŽle de l’État face aux risques dits “systĂ©miques”, trop vastes pour ĂȘtre couverts par les assureurs seuls. «L’État doit intervenir comme rĂ©gulateur mais aussi comme garant, afin d’assurer une stabilitĂ© structurelle et protĂ©ger les populations vulnĂ©rables», a rappelĂ© Rassem.

Cette confĂ©rence, saluĂ©e pour la qualitĂ© de ses interventions, a permis de confirmer la volontĂ© du secteur de s’adapter face Ă  un monde en constante mutation.

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Les sĂ©niors au cƓur de l’innovation: bientĂŽt, la Tunisie accueille son premier forum dĂ©diĂ©

La Tunisie accueillera, le 15 mai 2025, un Ă©vĂ©nement inĂ©dit qui promet de faire bouger les lignes: le tout premier Forum sur la Silver Économie en Tunisie. Ce rendez-vous mettra sous les projecteurs un pan encore trop mĂ©connu de notre Ă©conomie: celle dĂ©diĂ©e Ă  nos aĂźnĂ©s.

La Tunisie compte aujourd’hui plus de 1,3 million de personnes ĂągĂ©es de plus de 60 ans. D’ici Ă  2036, elles reprĂ©senteront un cinquiĂšme de la population. Face Ă  cette Ă©volution dĂ©mographique, une question Ă©merge: comment mieux rĂ©pondre aux besoins, aux attentes, mais aussi aux aspirations de cette gĂ©nĂ©ration qui ne veut pas ĂȘtre mise Ă  l’écart?

C’est lĂ  que la silver Ă©conomie entre en jeu. Ce secteur dynamique englobe tous les produits, services et innovations pensĂ©s pour amĂ©liorer la qualitĂ© de vie, prolonger l’autonomie et valoriser l’expĂ©rience des sĂ©niors. SantĂ©, logement, transport, loisirs, sĂ©curitĂ© ou encore services Ă  domicile: autant de domaines en pleine mutation qui seront explorĂ©s lors du forum.

ConfĂ©rences, tĂ©moignages, panels et retours d’expĂ©rience rythmeront cette journĂ©e ouverte aux professionnels, associations, entreprises et citoyens curieux ou engagĂ©s. L’objectif? CrĂ©er un espace d’échange autour d’une Ă©conomie solidaire, inclusive et rĂ©solument tournĂ©e vers l’avenir.

En mettant en lumiĂšre les initiatives locales, les opportunitĂ©s Ă©conomiques et les besoins spĂ©cifiques de nos aĂźnĂ©s, ce forum ambitionne de jeter les bases d’un Ă©cosystĂšme national plus attentif et plus audacieux.

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Inflation: pourquoi les prix devraient baisser sans redevenir “bas”

L’inflation en Tunisie va ralentir, mais elle ne disparaĂźtra pas. C’est ce que prĂ©voit la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans sa derniĂšre note de conjoncture publiĂ©e le 7 avril 2025. Selon les projections, le taux d’inflation devrait passer de 7% en 2024 Ă  environ 5,3% en moyenne sur la pĂ©riode 2025-2026. Une baisse progressive, certes, mais qui maintient l’inflation au-dessus du seuil de 5%, considĂ©rĂ© comme relativement Ă©levĂ© pour une stabilitĂ© durable des prix.

Ce recul modĂ©rĂ© s’explique en grande partie par une baisse attendue des prix de l’huile d’olive, un produit essentiel dans la consommation des mĂ©nages tunisiens. Cette tendance devrait attĂ©nuer l’impact de plusieurs facteurs haussiers, comme la hausse des salaires, les tensions sur les prix Ă  l’international ou les difficultĂ©s de production dans les secteurs agricole et public.

Les prix encadrés restent sous pression

Les prix administrĂ©s – fixĂ©s ou encadrĂ©s par l’État – devraient aussi ralentir Ă  court terme. Cela est dĂ» Ă  la baisse des tarifs de l’électricitĂ© de -3,5% en fĂ©vrier 2025 et au maintien du gel sur plusieurs produits de base comme les cĂ©rĂ©ales, les huiles vĂ©gĂ©tales ou les carburants. RĂ©sultat: l’inflation des prix administrĂ©s reculerait de 4% en 2024 Ă  3,1% en 2025, avant de remonter Ă  4,6% en 2026. Mais cette dĂ©tente reste fragile. Le poids croissant des subventions, surtout dans le secteur de l’énergie, pourrait conduire Ă  des rĂ©visions Ă  la hausse de ces prix dans les annĂ©es Ă  venir.

Les produits frais toujours chers

En ce qui concerne les produits alimentaires frais, l’inflation reste plus marquĂ©e. Elle devrait dĂ©passer les 10% au premier semestre 2025, avant de redescendre graduellement Ă  7,5% en 2026, selon la BCT. Ce repli dĂ©pendra en grande partie de l’évolution climatique et de la capacitĂ© du secteur agricole Ă  rĂ©pondre Ă  la demande. En moyenne annuelle, l’inflation de cette catĂ©gorie passerait de 11,7% en 2024 Ă  9,5% en 2025 et 7,5% en 2026 — un niveau toujours supĂ©rieur Ă  la moyenne historique de 5%.

L’inflation «sous-jacente» reste difficile Ă  maĂźtriser

L’indice dit de l’inflation sous-jacente (hors produits frais et prix administrĂ©s) reflĂšte les tensions structurelles sur les prix. Ce taux devrait Ă©galement baisser: de 7% en 2024 Ă  5% en 2025 et 2026. Toutefois, plusieurs facteurs pourraient freiner cette tendance, notamment la hausse des salaires, la reprise de la consommation ou encore les effets indirects des ajustements de prix publics. Hors alimentation et Ă©nergie, l’inflation passerait de 6,6% en 2024 Ă  5,7% en 2025, puis 5,3% en 2026.

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Hausse des besoins de liquiditĂ© et baisse du taux directeur: ce qu’il faut retenir

Les besoins en liquiditĂ© des banques ont augmentĂ© en fĂ©vrier 2025 pour atteindre 13.001 Mtnd, contre 12.348 Mtnd un mois auparavant. Cette progression rĂ©sulte essentiellement du recours accru du TrĂ©sor au financement intĂ©rieur, notamment Ă  travers des souscriptions en bons du TrĂ©sor Ă  court terme d’un montant total de 1.523 Mtnd. Toutefois, cette pression a Ă©tĂ© attĂ©nuĂ©e par plusieurs facteurs: le remboursement de la dette intĂ©rieure en dinars (646 Mtnd), le retour des billets et monnaies en circulation dans le systĂšme bancaire (193 Mtnd), ainsi que les ventes nettes de devises Ă  la BCT contre des dinars (61 Mtnd).    

En parallĂšle, le volume global de refinancement s’est Ă©tabli Ă  13.018 Mtnd en moyenne, en hausse par rapport aux 12.410 Mtnd enregistrĂ©s en janvier. Cette hausse est portĂ©e par l’augmentation des opĂ©rations principales de refinancement (5.450 Mtnd contre 4.748 Mtnd) et celles Ă  6 mois (2.228 Mtnd contre 2.013 Mtnd). En revanche, les opĂ©rations d’achat ferme de bons du TrĂ©sor ont lĂ©gĂšrement diminuĂ© Ă  4.839 Mtnd, contre 5.179 Mtnd le mois prĂ©cĂ©dent. Quant au refinancement Ă  1 mois, il continue de baisser Ă  308 Mtnd, aprĂšs 346 Mtnd en janvier.

Les facilitĂ©s Ă  24 heures ont lĂ©gĂšrement diminuĂ© mais restent Ă  des niveaux historiquement Ă©levĂ©s. La facilitĂ© de prĂȘt marginal s’est situĂ©e Ă  1.127 Mtnd contre 1.206 Mtnd en janvier 2025 et 961 Mtnd un an auparavant. Du cĂŽtĂ© de la facilitĂ© de dĂ©pĂŽt, elle a totalisĂ© 934 Mtnd en fĂ©vrier, contre 1.082 Mtnd le mois prĂ©cĂ©dent et 773 Mtnd en fĂ©vrier 2024.

Concernant les taux d’intĂ©rĂȘt, le taux du marchĂ© monĂ©taire (TMM) est restĂ© stable Ă  7,99%, pour le septiĂšme mois consĂ©cutif, tandis que le taux moyen pondĂ©rĂ© (TMP) des opĂ©rations principales de refinancement a lĂ©gĂšrement progressĂ© Ă  8,04%. Enfin, le taux d’intĂ©rĂȘt rĂ©el a poursuivi son Ă©volution en territoire positif, atteignant 2,3%, contre 2% en janvier 2025 et 0,5% en fĂ©vrier 2024.

Dans ce cadre, et Ă  la lumiĂšre des progrĂšs observĂ©s dans le processus de dĂ©sinflation, le conseil d’administration de la BCT a dĂ©cidĂ©, lors de sa rĂ©union du 26 mars 2025, de rĂ©duire le taux directeur de 50 points de base, le ramenant ainsi Ă  7,50%.

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En deux mois, la Tunisie a doublé son déficit commercial par rapport à 2024

Durant les deux premiers mois de 2025, la Tunisie a vu son dĂ©ficit commercial (FOB-CAF) presque doubler, atteignant 3.518 Mtnd contre 1.784 Mtnd Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024, selon les donnĂ©es publiĂ©es par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Ce creusement s’explique principalement par une hausse des importations conjuguĂ©e Ă  une baisse des recettes d’exportation.

En fait, les exportations ont reculĂ© de 4,4% en glissement annuel, s’établissant Ă  10.169 Mtnd. Ce recul est principalement dĂ» Ă  la contre-performance du secteur agricole et des industries agroalimentaires, dont les exportations ont chutĂ© de 16,5% aprĂšs une envolĂ©e de 56,5% un an auparavant. Les industries mĂ©caniques et Ă©lectriques ont Ă©galement contribuĂ© Ă  la baisse, avec un recul de 5% contre une hausse de 4,3% Ă  fin fĂ©vrier 2024.

En parallĂšle, les importations ont progressĂ© de 10,2%, atteignant 13.687 Mtnd. Cette hausse a touchĂ© l’ensemble des groupes de produits. Les matiĂšres premiĂšres et semi-produits ont augmentĂ© de 11,9%, les biens de consommation de 14,3%, et les biens d’équipement de 12,5%. La facture Ă©nergĂ©tique reste quant Ă  elle Ă©levĂ©e, Ă  2.277 Mtnd, niveau jugĂ© historiquement important.

Hors énergie, le déficit commercial a atteint 1.672 Mtnd à fin février 2025, contre un léger excédent de 39 Mtnd un an plus tÎt.

La balance des revenus primaire et secondaire a enregistrĂ© un excĂ©dent de 738 Mtnd, contre 513 Mtnd en 2024. Les revenus du travail, en particulier, ont progressĂ© pour atteindre 1.264 Mtnd (396 MUSD), contre 1.185 Mtnd (381 MUSD) un an auparavant.  

En dĂ©pit de ces performances dans les services et les transferts, le dĂ©ficit courant s’est fortement creusĂ©. Il a atteint 1.654 Mtnd Ă  fin fĂ©vrier 2025, contre seulement 113 Mtnd un an plus tĂŽt. Hors Ă©nergie, la balance courante affiche un excĂ©dent de 191 Mtnd, bien en deçà des 1.710 Mtnd de 2024.

Enfin, la pression sur les paiements extĂ©rieurs, notamment liĂ©e au service de la dette, a pesĂ© sur les rĂ©serves en devises. Celles-ci se sont rĂ©duites Ă  23.271 Mtnd (7.281 MUSD), Ă©quivalant Ă  102 jours d’importation, contre 27.332 Mtnd (121 jours) Ă  fin 2024, soit une baisse de 14,9%.

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BCT: croissance en hausse en Tunisie grĂące Ă  ces 2 secteurs

La croissance Ă©conomique tunisienne a atteint 2,4% au quatriĂšme trimestre 2024, contre 1,8% au trimestre prĂ©cĂ©dent, selon la note sur les Ă©volutions Ă©conomiques publiĂ©e le 7 avril par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Ce regain d’activitĂ© est principalement alimentĂ© par une nette accĂ©lĂ©ration de la demande intĂ©rieure, en hausse de 7,1% en glissement annuel, contre 4% au troisiĂšme trimestre.

Ce dynamisme de la demande s’est accompagnĂ© d’un bond des importations (+9,7%), alors que les exportations ont poursuivi leur recul, passant de -0,1% Ă  -0,2%, limitant ainsi la contribution nette du commerce extĂ©rieur Ă  la croissance.

Sur le plan sectoriel, les services et l’agriculture ont Ă©tĂ© les principaux moteurs de l’économie. Les services ont contribuĂ© pour +1,2 point de pourcentage Ă  la croissance, contre +0,9 point au trimestre prĂ©cĂ©dent. Cette amĂ©lioration est attribuĂ©e notamment Ă  la reprise des secteurs du transport (+5%), du commerce et rĂ©paration (+2,3%), ainsi que de l’enseignement et de la santĂ© (+1,9% et +1,7% respectivement), en lien avec une dĂ©tente des tensions inflationnistes.

Dans le secteur agricole, la valeur ajoutĂ©e a progressĂ© de 12,1%, aprĂšs +10,6% au T3, grĂące Ă  une rĂ©colte d’olives en forte hausse (+45% selon les estimations du ministĂšre de l’Agriculture). Toutefois, le secteur reste encore en dessous de son niveau d’avant 2023, affectĂ© par la persistance du stress hydrique.

Quant Ă  l’industrie, elle amorce un redressement progressif. La production, qui affichait un recul de -5% au T1, n’a baissĂ© que de -0,3% au T4. La contribution nĂ©gative Ă  la croissance est ainsi rĂ©duite Ă  -0,1 point. Certaines branches comme le textile, l’habillement et le cuir ont renouĂ© avec une croissance positive (+1,1%), tout comme les industries chimiques qui ont accĂ©lĂ©rĂ© Ă  +8,1%, contre +5,9% au trimestre prĂ©cĂ©dent.

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La Banque centrale de Tunisie fixe le taux de rĂ©munĂ©ration de l’épargne

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publiĂ© aujourd’hui, 7 avril 2025, une nouvelle circulaire (n°2025-07) concernant la rĂ©gulation des conditions bancaires. À partir du 1er avril 2025, le taux de rĂ©munĂ©ration de l’épargne (TRE) est fixĂ© Ă  6,5% par an. Cette dĂ©cision abroge et remplace l’alinĂ©a premier de l’article 36 de la circulaire n°91-22 du 17 dĂ©cembre 1991. La mesure a Ă©tĂ© validĂ©e par le conseil d’administration de la BCT lors de sa rĂ©union du 26 mars 2025, aprĂšs consultation du comitĂ© de contrĂŽle de la conformitĂ©. 

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La Tunisie remporte la premiùre place mondiale en huile d’olive

La Tunisie brille sur la scĂšne mondiale de l’huile d’olive en remportant la premiĂšre place Ă  la compĂ©tition internationale Afro-Asiatique, organisĂ©e par le Global International Olive Oil Competitions (GIOOC) Ă  Abu Dhabi. Avec un impressionnant total de 60 mĂ©dailles d’or et 4 mĂ©dailles d’argent, le pays confirme son leadership dans l’industrie de l’huile d’olive extra vierge, surpassant mĂȘme des nations de renom comme la GrĂšce et l’Espagne.

En fait, 53 mĂ©dailles ont Ă©tĂ© obtenues dans la catĂ©gorie qualitĂ©, 7 mĂ©dailles d’or pour l’huile saine, et 4 d’argent. Selon une dĂ©claration Ă  Emirates loves Tunisia, le prĂ©sident du GIOOC, l’ingĂ©nieur tunisien Raouf Choukat, ce succĂšs confirme l’excellence de l’huile d’olive tunisienne, qui devance ainsi la GrĂšce, classĂ©e deuxiĂšme, et l’Espagne, troisiĂšme.

Parmi les 200 Ă©chantillons prĂ©sentĂ©s par les pays participants, la Tunisie a soumis 65 Ă©chantillons. Un jury international, composĂ© de 10 experts en provenance de Tunisie, d’Italie, d’Espagne, de GrĂšce, du Maroc, de Turquie et de Jordanie, a Ă©tĂ© chargĂ© de l’évaluation des huiles.

Outre la Tunisie, les pays participants comprenaient la GrĂšce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, l’Arabie saoudite, le BrĂ©sil, la Croatie, l’AlgĂ©rie, la Libye, la Turquie, le Maroc, la Jordanie, le Liban et le Sultanat d’Oman. Le GIOOC organise chaque annĂ©e plusieurs compĂ©titions internationales, rĂ©parties entre l’Europe, l’Asie et l’AmĂ©rique, consacrĂ©es Ă  l’huile d’olive extra vierge.

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Les marchés mondiaux chutent ce matin aprÚs les nouvelles taxes américaines

Les Bourses asiatiques, europĂ©ennes et amĂ©ricaines ont brutalement chutĂ© lundi 7 avril, dans un climat d’inquiĂ©tude mondiale provoquĂ© par l’entrĂ©e en vigueur de nouveaux droits de douane amĂ©ricains. À Tokyo, le Nikkei a perdu 7,8%, Ă  SĂ©oul le Kospi a reculĂ© de 5,6%, et Ă  Hong Kong l’indice a plongĂ© de plus de 12%, un niveau inĂ©dit depuis plus de 16 ans. En Europe, Francfort a briĂšvement chutĂ© de 10% Ă  l’ouverture, Paris de 6,1% et Londres de 5,8%.

Ces baisses massives font suite Ă  la dĂ©cision des États-Unis d’imposer, depuis samedi 5 avril, une taxe de 10% sur les produits importĂ©s.

L’Australie, Ă©galement touchĂ©e, a vu sa Bourse reculer de 4,2%. Le trĂ©sorier Jim Chalmers a dĂ©noncĂ© une sĂ©rie de «mauvaises dĂ©cisions» amĂ©ricaines mais s’est voulu rassurant sur la capacitĂ© du pays Ă  encaisser le choc.

PĂ©kin a rĂ©agi en annonçant l’instauration de droits de douane de 34% sur les importations amĂ©ricaines Ă  partir du 10 avril, tout en assurant que la Chine resterait «une terre sĂ»re pour les investisseurs Ă©trangers».

Enfin, à Wall Street, les indicateurs annoncent une nouvelle journée de pertes aprÚs que les indices Dow Jones et S&P 500 ont déjà effacé prÚs de 6 000 milliards de dollars de capitalisation en deux jours.

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Les employĂ©s de banque veulent profiter de la baisse des taux d’intĂ©rĂȘt

Bien que la rĂ©duction du taux d’intĂ©rĂȘt fixe sur les prĂȘts soit officiellement en vigueur depuis l’entrĂ©e en application de la loi n°41 de 2024, les employĂ©s du secteur bancaire peinent encore Ă  en bĂ©nĂ©ficier. La FĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des banques et des institutions financiĂšres, affiliĂ©e Ă  l’UGTT, dĂ©nonce cette situation et presse le Conseil bancaire et financier d’intervenir.

Dans un communiquĂ©, la fĂ©dĂ©ration appelle Ă  l’ouverture de nĂ©gociations «sĂ©rieuses et responsables», insistant sur la nĂ©cessitĂ© de respecter les droits des employĂ©s et de prĂ©server leurs acquis professionnels. Elle reproche aux autoritĂ©s une «nĂ©gligence systĂ©matique» de ses demandes, alors que les clients ordinaires bĂ©nĂ©ficient dĂ©jĂ  de ces mesures prĂ©vues par l’article 412 ter du Code de commerce.

Cette mobilisation syndicale survient dans un contexte de rĂ©formes dans le secteur bancaire. Le 23 janvier 2025, la Banque centrale de Tunisie avait rappelĂ© Ă  l’ensemble des banques que les dispositions relatives Ă  la rĂ©duction du taux d’intĂ©rĂȘt fixe sont exĂ©cutoires immĂ©diatement et ne nĂ©cessitent pas de circulaire complĂ©mentaire.

Pourtant, malgrĂ© cet encadrement rĂ©glementaire, la fĂ©dĂ©ration estime que l’application reste partielle et discriminatoire envers les salariĂ©s du secteur. Elle reconnaĂźt toutefois certains efforts, notamment le lancement de la plateforme des chĂšques et les progrĂšs enregistrĂ©s dans le traitement des demandes de rĂ©duction de taux.

De son cĂŽtĂ©, le Conseil bancaire et financier a affirmĂ© dans un communiquĂ© datĂ© du 25 mars 2025 que 93% des demandes avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© traitĂ©es. Il assure travailler Ă  accĂ©lĂ©rer les rĂ©ponses restantes, prĂ©cisant que mĂȘme les banques islamiques se sont engagĂ©es dans cette rĂ©forme, malgrĂ© des zones d’ombre dans le texte.

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L’inflation grimpe en mars, voici les secteurs qui y ont apportĂ© la plus forte contribution

Le taux d’inflation en Tunisie a atteint 5,9% en mars 2025, contre 5,7% en fĂ©vrier, selon les derniĂšres donnĂ©es publiĂ©es par l’Institut national de la statistique (INS). Cette hausse s’explique principalement par l’augmentation marquĂ©e des prix des produits alimentaires et de l’habillement, due Ă  la forte consommation liĂ©e au mois de Ramadan.

En fait, les prix des produits alimentaires ont grimpĂ© de 7,8% en glissement annuel, un niveau supĂ©rieur Ă  celui enregistrĂ© en fĂ©vrier (7%). Les plus fortes hausses concernent la viande d’agneau (+21,9%), les lĂ©gumes frais (+20%), les fruits frais (+15%), le poisson frais (+14,1%) et la volaille (+13,9%). En revanche, les huiles alimentaires ont vu leurs prix chuter de prĂšs de 20%, attĂ©nuant lĂ©gĂšrement la tendance globale.

Le secteur de l’habillement et des chaussures a connu une inflation de 11,7% sur un an, contre 9,7% le mois prĂ©cĂ©dent. Cette hausse est en partie liĂ©e Ă  la fin des soldes d’hiver et aux achats intensifs en prĂ©vision de l’AĂŻd. En variation mensuelle, les prix de l’habillement ont progressĂ© de 2,9%, autant pour les vĂȘtements que pour les chaussures.

Parmi les autres secteurs contribuant Ă  l’inflation, les produits manufacturĂ©s affichent une hausse de 5,6%, avec une pression notable des produits d’entretien courant du foyer (+4,7%). Les services ne sont pas en reste, avec une inflation de 4,7%, tirĂ©e par le groupe «restaurants, cafĂ©s et hĂŽtels», dont les prix ont bondi de 11,3% sur un an.

Sur le plan des contributions Ă  l’inflation globale, les produits manufacturĂ©s et les denrĂ©es alimentaires fraĂźches y ont respectivement contribuĂ© Ă  hauteur de 2,2% et 2,3%. Par rĂ©gime de prix, ce sont les produits libres non alimentaires (+3,4%) et alimentaires (+2,2%) qui pĂšsent le plus dans l’évolution gĂ©nĂ©rale.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les produits alimentaires et Ă©nergĂ©tiques, reste stable Ă  5,7%. Cependant, les prix des produits libres progressent de 7,2% sur un an, contre seulement 1,6% pour les produits Ă  prix encadrĂ©s. À noter que les produits alimentaires libres enregistrent une hausse de 8,7%, alors que ceux encadrĂ©s n’augmentent que de 1,1%.

Enfin, Ă  court terme, les prix Ă  la consommation ont augmentĂ© de 0,9% entre fĂ©vrier et mars 2025. Une dynamique mensuelle portĂ©e par l’alimentaire (+2%) et l’habillement (+2,9%), reflĂ©tant une pression saisonniĂšre accentuĂ©e par les cĂ©lĂ©brations religieuses.

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La société chinoise Asia Potash prévoit un investissement de 800 millions de dollars dans le secteur minier tunisien

La sociĂ©tĂ© chinoise Asia Potash, spĂ©cialisĂ©e dans l’extraction de potassium et le dĂ©veloppement de l’agriculture moderne, a annoncĂ© son intention d’investir massivement dans le secteur minier en Tunisie. Ce projet ambitieux pourrait se concrĂ©tiser par la construction d’un complexe industriel minier dans le gouvernorat du Kef, avec un objectif de production de 8 millions de tonnes de phosphate Ă  moyen terme, pour un investissement estimĂ© Ă  800 millions de dollars.

L’annonce a Ă©tĂ© faite lors de la visite d’une dĂ©lĂ©gation chinoise conduite par Yu Baolei, Vice-PrĂ©sident du DĂ©partement dĂ©veloppement industriel, et Humeng Fei, Directeur de l’investissement en dĂ©veloppement minier, qui ont Ă©tĂ© reçus le 3 avril 2025 par Jalel Tebib, Directeur gĂ©nĂ©ral de la Fipa-Tunisia (Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation). Ces responsables chinois ont confirmĂ© leur intĂ©rĂȘt pour le marchĂ© tunisien, mettant en avant le potentiel de la rĂ©gion pour l’extraction du phosphate et le dĂ©veloppement de l’industrie miniĂšre.

Asia Potash international investment (Guangzhou) Co., Ltd, cotĂ©e en Bourse, est dĂ©jĂ  un acteur majeur dans l’industrie du phosphate Ă  l’échelle mondiale, avec des projets en dĂ©veloppement dans plusieurs pays. La sociĂ©tĂ© prĂ©voit de commencer par une extraction d’un million de tonnes de phosphate, avant de passer Ă  une production annuelle de 8 millions de tonnes. Ce projet fait partie d’un plan stratĂ©gique pour renforcer la position de la sociĂ©tĂ© dans l’industrie miniĂšre mondiale.

Lors de la rencontre, Tebib a saluĂ© ce choix d’investissement en Tunisie, soulignant la volontĂ© du gouvernement tunisien de promouvoir un environnement propice aux investissements Ă©trangers. Il a Ă©galement rappelĂ© les avantages fiscaux et rĂ©glementaires offerts par la Tunisie aux investisseurs Ă©trangers et a assurĂ© le soutien de la Fipa-Tunisia dans les dĂ©marches d’implantation.

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Comment rĂ©ussir l’adoption de l’IA en entreprise?

L’adoption de l’intelligence artificielle (IA) n’est plus un choix facultatif, mais une nĂ©cessitĂ© stratĂ©gique pour stimuler l’innovation et la croissance des entreprises. Selon un rapport de Harvard Business Review Analytic Services, sponsorisĂ© par Wipro FullStride Cloud, il est essentiel pour les organisations de comprendre comment tirer parti de l’IA pour maximiser les rĂ©sultats commerciaux et garantir le succĂšs de leurs investissements.

En 2024, 72% des entreprises intĂ©greront l’IA dans leurs processus. Ce chiffre, associĂ© Ă  une prĂ©vision de croissance annuelle de l’IA de 36,6% jusqu’en 2030, tĂ©moigne de l’ampleur de cette rĂ©volution numĂ©rique. Jo Debecker, Managing Partner et Global Head de Wipro FullStride Cloud, insiste sur l’importance de s’inspirer des meilleures pratiques des leaders du secteur pour adopter l’IA avec succĂšs.

Pour réussir cette adoption, voici quelques étapes clés à suivre:

1. Identifier les domaines à fort potentiel pour l’IA
Les organisations doivent d’abord repĂ©rer les secteurs oĂč l’IA peut avoir le plus grand impact. Cela peut inclure des domaines tels que la gestion de la relation client, l’optimisation des processus de production ou la chaĂźne d’approvisionnement. Une fois ces domaines identifiĂ©s, l’IA peut ĂȘtre dĂ©ployĂ©e pour maximiser les gains en efficacitĂ© et en performance.

2. Aligner l’IA avec les objectifs commerciaux
L’alignement de l’IA avec les objectifs de l’entreprise est essentiel pour Ă©viter des implĂ©mentations inefficaces. Une stratĂ©gie d’IA mal orientĂ©e peut entraĂźner des investissements inutiles et des Ă©checs opĂ©rationnels. Il est donc primordial que chaque initiative d’IA soit directement liĂ©e aux rĂ©sultats souhaitĂ©s, qu’il s’agisse de gains en productivitĂ©, de rĂ©duction des coĂ»ts ou d’amĂ©lioration de l’expĂ©rience client.

3. Adopter l’IA de maniĂšre progressive et structurĂ©e
L’adoption de l’IA doit ĂȘtre rĂ©flĂ©chie et menĂ©e par Ă©tapes. Les entreprises doivent commencer par identifier les bons cas d’utilisation, Ă©valuer la qualitĂ© des donnĂ©es disponibles et dĂ©terminer les talents nĂ©cessaires pour soutenir l’adoption de l’IA. Une mise en Ɠuvre progressive permet de mieux gĂ©rer les risques et d’ajuster les stratĂ©gies au fur et Ă  mesure de l’évolution des besoins.

 

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Entreprises agroalimentaires: une opportunitĂ© au Maroc Ă  ne pas rater, et c’est gratuit!

Le Cepex appelle les entreprises tunisiennes du secteur agroalimentaire Ă  saisir une opportunitĂ© importante: participer gratuitement Ă  la 17e Ă©dition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), qui se tiendra Ă  MeknĂšs du 21 au 27 avril 2025. Les entreprises intĂ©ressĂ©es doivent confirmer leur participation avant le jeudi 10 avril Ă  12h.

En fait, cette participation s’inscrit dans le cadre d’une action de prospection organisĂ©e par l’Ambassade de Tunisie Ă  Rabat, en collaboration avec le Cepex. Un pavillon tunisien y sera spĂ©cialement amĂ©nagĂ© pour valoriser les produits agroalimentaires nationaux auprĂšs du marchĂ© marocain, considĂ©rĂ© comme l’un des plus prometteurs de la rĂ©gion.

Parmi les produits concernĂ©s figurent: l’huile d’olive, les dattes, la harissa, le double concentrĂ© de tomates, les conserves de thon, les pĂątes alimentaires et l’huile vĂ©gĂ©tale. Le Cepex prendra en charge l’acheminement des Ă©chantillons non pĂ©rissables ainsi que des documents promotionnels, Ă  condition qu’ils soient remis au siĂšge du Cepex au plus tard le 10 avril Ă  12h. 

Il est à noter que cette exportation est définitive, sans possibilité de rapatriement des produits envoyés.

Le SIAM, principal rendez-vous agricole d’Afrique, reprĂ©sente une vitrine idĂ©ale pour renforcer la prĂ©sence tunisienne sur le marchĂ© marocain, promouvoir le label “made in Tunisia” et gĂ©nĂ©rer de nouvelles opportunitĂ©s commerciales dans le secteur agroalimentaire.

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WLA 2025: Tunisie sacrée meilleure destination de loisirs

C’est une consĂ©cration qui tombe Ă  pic pour la Tunisie. Lors de la cĂ©rĂ©monie des World Leisure Awards 2025, tenue au Swissotel Beijing, le pays a raflĂ© le titre de “meilleure destination de loisirs”. Une victoire de taille, surtout lorsqu’on sait qu’il figurait aux cĂŽtĂ©s de gĂ©ants du tourisme comme DubaĂŻ, la Californie, le Queensland australien ou encore l’Autriche.

OrganisĂ©s par Travel & Leisure All Media, les WLA cĂ©lĂšbrent chaque annĂ©e les destinations qui savent marier innovation, attractivitĂ© et qualitĂ© d’expĂ©rience. Cette annĂ©e, c’est la Tunisie qui a tirĂ© son Ă©pingle du jeu.

Devant une salle comble rĂ©unissant ambassadeurs, offices de tourisme, tour-opĂ©rateurs, hĂŽteliers, compagnies aĂ©riennes, mĂ©dias et influenceurs, la Tunisie a brillĂ©. Une visibilitĂ© prĂ©cieuse, notamment sur un marchĂ© clĂ©: la Chine. Pour l’ONTT, cette reconnaissance n’est pas qu’un trophĂ©e, c’est un levier stratĂ©gique.

L’ONTT voit en ce prix une Ă©tape importante. Objectif: booster la visibilitĂ© du pays, attirer de nouveaux voyageurs, et tisser des partenariats solides. Dans une Ăšre oĂč les touristes cherchent des expĂ©riences authentiques, la Tunisie a des arguments Ă  faire valoir.

Et cette distinction le confirme: entre mer, dĂ©sert, traditions et modernitĂ©, la Tunisie ne se contente plus d’ĂȘtre une destination de charme — elle s’impose dĂ©sormais comme un incontournable du tourisme mondial.

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HĂ©roĂŻnes africaines EP2: Aminatou Diallo et Leila Ben Baraiek, des entrepreneures qui transforment l’Afrique

Le podcast HĂ©roĂŻnes Africaines revient en 2025 avec son deuxiĂšme Ă©pisode, animĂ© par Sahar Mechri, directrice exĂ©cutive de Managers Magazine. Ce podcast a pour objectif de valoriser et connecter des actrices de l’écosystĂšme entrepreneurial en Afrique. Dans cet Ă©pisode, deux entrepreneures d’exception, Aminatou Diallo et Leila Ben Baraiek, partagent leur parcours et leur engagement pour transformer l’Afrique.

AprĂšs 15 ans dans le secteur bancaire, Aminatou Diallo a fondĂ© en 2020 le Women Business Group, une organisation dĂ©diĂ©e Ă  l’accompagnement des entrepreneures. PrĂ©sidente de l’ONG Femme pour l’éducation, la santĂ© et l’environnement de la famille et secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du rĂ©seau des entrepreneures africaines du Slekaf, elle milite pour une plus grande inclusion Ă©conomique des entrepreneures en Mauritanie. «Les entrepreneures sont sous-reprĂ©sentĂ©es dans le monde des affaires et manquent d’accĂšs aux financements. Il est essentiel de leur donner les moyens de rĂ©ussir», affirme-t-elle. Pour y parvenir, elle a mis en place une mutuelle de crĂ©dit et une plateforme numĂ©rique facilitant la commercialisation des produits des entrepreneures. À travers des formations en gestion et en Ă©ducation financiĂšre, elle leur offre les outils nĂ©cessaires pour s’imposer dans le monde Ă©conomique.

À la tĂȘte de SLPI, une entreprise qu’elle a fondĂ©e en 2010 et spĂ©cialisĂ©e dans la production d’équipements industriels pour l’agriculture, la cosmĂ©tique et la chimie, Leila Ben Baraiek est aussi la fondatrice des laboratoires Meva Perfect, spĂ©cialisĂ©s dans la fabrication de complĂ©ments alimentaires pour la volaille. TrĂšs active dans la promotion de l’entrepreneuriat, elle prĂ©side la chambre des industriels de TABC Ă  Sfax et occupe la premiĂšre vice-prĂ©sidence du Forum international des entrepreneures dynamiques.

Convaincue que l’innovation et la persĂ©vĂ©rance sont essentielles Ă  la rĂ©ussite, elle martĂšle: «Pensez grand, travaillez dur, n’abandonnez jamais». À travers ses initiatives, elle conçoit des machines industrielles adaptĂ©es aux besoins des entrepreneures et mĂšne des projets de valorisation des ressources locales, transformant ces richesses en opportunitĂ©s Ă©conomiques accessibles aux entrepreneures.

Aminatou Diallo et Leila Ben Baraiek incarnent une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’entrepreneures qui bousculent les codes et ouvrent la voie Ă  un avenir plus inclusif. Leur message est clair crĂ©er de la valeur et valoriser les richesses en Afrique.

DĂ©couvrez leur parcours dans ce nouvel Ă©pisode du podcast HĂ©roĂŻnes Africaines.

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AXA acquiert le groupe Nobis

Le groupe AXA a officiellement finalisĂ© l’acquisition du groupe Nobis, une entreprise italienne spĂ©cialisĂ©e dans l’assurance dommages des particuliers. Cette transaction, d’un montant initial de 423 millions d’euros, pourrait inclure un complĂ©ment de prix pouvant atteindre 55 millions d’euros, selon les conditions fixĂ©es lors de la signature de l’accord.

Le groupe Nobis, bien ancrĂ© en Italie, a enregistrĂ© en 2024 des primes brutes Ă©mises de 0,6 milliard d’euros et un bĂ©nĂ©fice net de 34 millions d’euros. Il dispose d’un rĂ©seau de distribution diversifiĂ©, composĂ© d’agents non exclusifs et de partenariats stratĂ©giques avec des concessionnaires automobiles, renforçant ainsi sa position sur le marchĂ©.

AXA Italie, acteur majeur du secteur de l’assurance en Italie, a Ă©galement publiĂ© en 2024 des primes brutes Ă©mises de 6,2 milliards d’euros, avec un bĂ©nĂ©fice net consolidĂ© de 0,2 milliard d’euros. L’entreprise se distingue par son large Ă©ventail de produits en assurance dommages des particuliers, ainsi que ses services en Ă©pargne, retraite et assurance vie. Elle distribue ses produits via un rĂ©seau d’agents, de partenariats de bancassurance et de canaux directs.

En dĂ©pit de cette acquisition stratĂ©gique, AXA prĂ©voit un impact nĂ©gatif de -1 point sur son ratio de SolvabilitĂ© II au deuxiĂšme trimestre 2025, une prĂ©vision dĂ©jĂ  annoncĂ©e lors de la signature de l’accord.

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Projets agricoles: des financements pour les entrepreneurs dans ces 3 gouvernorats

L’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) a annoncĂ© une initiative prometteuse pour les jeunes entrepreneurs agricoles des gouvernorats de Kairouan, Sidi Bouzid et Kasserine. Ce programme, soutenu financiĂšrement par la Banque africaine de dĂ©veloppement, vise Ă  dynamiser le secteur agricole dans ces rĂ©gions en valorisant les zones irriguĂ©es et en dĂ©veloppant les chaĂźnes de valeur. Il s’inscrit dans un accord de coopĂ©ration renouvelĂ© entre l’APIA, la Banque tunisienne de solidaritĂ© (BTS), l’Administration gĂ©nĂ©rale du gĂ©nie rural et l’Agence de coopĂ©ration technique allemande.

Ce soutien concerne spĂ©cifiquement les jeunes porteurs de projets souhaitant investir dans l’agriculture, les services agricoles ou la transformation des produits agricoles. Les opportunitĂ©s sont vastes, allant de la production vĂ©gĂ©tale et animale Ă  la mĂ©canisation agricole, en passant par le conseil et la transformation des produits.

Les jeunes intĂ©ressĂ©s peuvent soumettre leurs demandes de financement auprĂšs des antennes rĂ©gionales de la BTS et des directions rĂ©gionales de l’APIA dans les gouvernorats concernĂ©s. Il est essentiel de constituer un dossier solide et complet pour maximiser ses chances d’obtenir un financement.

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Amen Bank propose un dividende de 3,3 dinars par action

Amen Bank a annoncĂ©, Ă  l’issue de la rĂ©union de son Conseil de surveillance tenue le 28 mars 2025, une performance financiĂšre en hausse pour l’exercice 2024. Le produit net bancaire (PNB) a atteint 566,5 millions de dinars, tandis que le rĂ©sultat net s’est Ă©tabli Ă  230 millions de dinars, enregistrant ainsi une progression de 18% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

GrĂące Ă  cette performance, le niveau des capitaux propres de la banque s’élĂšve dĂ©sormais Ă  1 574 millions de dinars. Les indicateurs de solvabilitĂ© restent solides, avec un ratio de capital de 16,17%, bien au-dessus du seuil rĂ©glementaire de 10%, et un ratio Tier I de 12,2%, supĂ©rieur au minimum exigĂ© de 7%.

Le Conseil de Surveillance a dĂ©cidĂ© de convoquer l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Ordinaire pour le 24 avril 2025 au siĂšge de la banque. Lors de cette rĂ©union, il sera proposĂ© la distribution d’un dividende de 3,3 dinars par action, reprĂ©sentant 66% de la valeur nominale. Cette dĂ©cision reste toutefois soumise Ă  l’approbation de la Banque Centrale de Tunisie, conformĂ©ment Ă  la circulaire n°2025-02 du 29 janvier 2025.

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Karim Beguir annonce son livre sur l’avenir de l’Afrique et l’IA

L’intelligence artificielle pourrait ajouter 2,9 billions de dollars Ă  l’économie africaine d’ici Ă  2030. C’est l’un des points abordĂ©s par Karim Beguir, cofondateur d’InstaDeep, lors d’une interview en ligne accordĂ©e Ă  Wassim Bel Larbi dans l’émission “Expresso”, Ă  l’occasion de sa participation au AI Global Summit for Africa.

Le dĂ©veloppement de l’intelligence artificielle sur le continent repose sur plusieurs facteurs. “L’Afrique dispose de talents et de donnĂ©es, mais ce qui manque, c’est la puissance de calcul”, a expliquĂ© Karim Beguir. Actuellement, les capacitĂ©s de calcul en Afrique sont insuffisantes pour dĂ©ployer l’IA Ă  grande Ă©chelle. Pour construire un Ă©cosystĂšme IA rĂ©silient, l’investissement dans les infrastructures de calcul est essentiel.

Il compare cette nĂ©cessitĂ© Ă  un enjeu de compĂ©titivitĂ© et de souverainetĂ©. “Les agents IA actuels ont un quotient intellectuel Ă©quivalent Ă  120 ou 150, et pour les dĂ©ployer efficacement, il faut des infrastructures solides.” L’annonce du dĂ©veloppement d’un centre de donnĂ©es dotĂ© de plus de 10 000 GPU en Afrique du Sud illustre le type d’initiatives nĂ©cessaires pour accĂ©lĂ©rer l’adoption de l’IA sur le continent.

Par ailleurs, Karim Beguir a profitĂ© de l’évĂ©nement pour prĂ©senter son livre “Le saut dĂ©cisif: construire l’avenir de l’Afrique Ă  l’ùre de l’IA”. Il y expose sa vision d’un continent qui ne peut plus se contenter des mĂ©thodes classiques de dĂ©veloppement Ă©conomique, basĂ©es sur une main-d’Ɠuvre Ă  bas coĂ»t et l’exploitation des ressources naturelles. “Avec l’abondance de l’intelligence artificielle et des Ă©nergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, il est essentiel de repenser la stratĂ©gie Ă©conomique du continent”, a-t-il soulignĂ©.

La recette du changement est basĂ©e sur trois axes majeurs: investir dans l’éducation, dĂ©velopper des infrastructures de calcul et exploiter les Ă©nergies renouvelables disponibles en abondance en Afrique. “Le potentiel est lĂ , il faut maintenant saisir ces opportunitĂ©s”, conclut-il.

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Star Assurance: croissance Ă  deux chiffres de son CA pour l’annĂ©e 2024

Star Assurance a dĂ©voilĂ©, aujourd’hui 3 avril, ses rĂ©sultats financiers pour l’annĂ©e 2024, marquant une croissance Ă  deux chiffres de son chiffre d’affaires, qui dĂ©passe les 10% pour atteindre 431 millions de dinars. «Cette performance est le fruit d’une stratĂ©gie commerciale dynamique, d’une meilleure organisation des Ă©quipes et d’un accompagnement terrain renforcé», a dĂ©clarĂ© HassĂšne Feki, directeur gĂ©nĂ©ral.

Performances financiĂšres solides

  • Croissance du chiffre d’affaires: +10,8%, atteignant 431 millions de dinars.
  • MaĂźtrise des risques: amĂ©lioration de la rentabilitĂ© technique du portefeuille, avec un ratio de sinistres sur primes passant de 84,3% en 2023 Ă  71,4% en 2024.
  • RĂ©sultat net social: progression de plus de 10%, atteignant 29,8 millions de dinars.
  • Marge de solvabilitĂ©: couverture de 4,2 fois l’exigence rĂ©glementaire.

Transformation digitale et innovation

Star Assurance accĂ©lĂšre sa transformation digitale avec le lancement de sa plateforme digitale, disponible sur Apple Store et Android. Cette plateforme, qui propose sept produits d’assurance, se distingue par son approche omnicanale, offrant une expĂ©rience client fluide et sans rupture entre les diffĂ©rents canaux de distribution.

«L’entreprise a Ă©galement investi dans de nouveaux outils informatiques, avec le lancement d’un progiciel financier et comptable moderne, et la rĂ©novation de son rĂ©seau d’agences», a soulignĂ© Renaud Brunel, directeur du PĂŽle financier.

Innovation au service du client

Pour faciliter le paiement des primes d’assurance, Star Assurance s’associe Ă  BNP Paribas pour proposer un systĂšme de paiement Ă©chelonnĂ© par carte bancaire. Cette solution permettra aux clients de bĂ©nĂ©ficier d’une garantie immĂ©diate tout en Ă©chelonnant leurs paiements.

L’entreprise lance Ă©galement “Star Partenaire”, une application digitale qui permettra de gĂ©rer de bout en bout les sinistres, en connectant tous les acteurs impliquĂ©s (experts, garages agrĂ©Ă©s, assistance).

Engagement sociĂ©tal et RSE                 

Star Assurance souhaite jouer un rĂŽle sociĂ©tal important en lançant un laboratoire d’incubation et d’accĂ©lĂ©ration de startups, axĂ© sur les problĂ©matiques de l’assurance. Ce laboratoire vise Ă  accompagner les jeunes entrepreneurs, Ă  crĂ©er de l’emploi et Ă  promouvoir l’innovation dans le secteur.

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Voici une autre opportunitĂ© pour les entreprises tunisiennes Ă  l’IATF 2025 en AlgĂ©rie

Encore une opportunitĂ© pour les entreprises tunisiennes! organisĂ©e par le Centre de promotion des exportations (Cepex). En effet, du 4 au 10 septembre 2025, les entreprises auront la possibilitĂ© d’exposer leurs produits et services lors de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se tiendra Ă  Alger, en AlgĂ©rie. Cet Ă©vĂ©nement reprĂ©sente une occasion prĂ©cieuse pour les acteurs Ă©conomiques tunisiens de s’impliquer activement dans le dĂ©veloppement du commerce intra-africain.

Il convient de noter que l’IATF 2025 est un rendez-vous d’envergure qui rĂ©unira des professionnels, des investisseurs et des dĂ©cideurs de tout le continent africain, avec un public attendu de plus de 35 000 participants. Ainsi, en exposant leurs produits au Pavillon Tunisien, les entreprises bĂ©nĂ©ficieront d’une plateforme idĂ©ale pour se positionner sur un marchĂ© en pleine expansion, tout en renforçant leur visibilitĂ© Ă  l’échelle continentale.

Par ailleurs, au-delĂ  de la promotion de leurs produits, les participants auront l’opportunitĂ© de nouer des alliances stratĂ©giques, de rencontrer des investisseurs et de dĂ©velopper de nouveaux partenariats commerciaux. Il est donc essentiel de noter que les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 16 avril 2025, mais les places Ă©tant limitĂ©es, il est recommandĂ© aux entreprises intĂ©ressĂ©es de s’inscrire dĂšs maintenant sur le site du Cepex.

 

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RĂ©vision des rĂšgles de l’hĂ©bergement touristique alternatif en Tunisie

Une rĂ©union de travail s’est tenue au ministĂšre du Tourisme pour faire le point sur les rĂ©sultats des travaux de la commission conjointe chargĂ©e de revoir le cadre juridique de l’hĂ©bergement touristique alternatif. Lors de cette session, la version finale des projets de cahiers des charges a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e, visant Ă  rĂ©gir divers types d’hĂ©bergement, notamment les camps touristiques, les maisons rurales, les logements temporaires et les hĂ©bergements familiaux.

Il convient de noter que les projets de ces documents ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s en collaboration avec plusieurs acteurs clĂ©s du secteur, afin de rĂ©pondre aux besoins du marchĂ© et de renforcer l’attractivitĂ© du tourisme alternatif en Tunisie. Le ministre du Tourisme a soulignĂ© l’importance de l’implication des professionnels dans ce processus, prĂ©cisant que leur contribution est essentielle pour garantir un cadre adaptĂ© et propice Ă  l’investissement.

Un jour d’information et de consultation sera organisĂ© dans les prochains jours pour permettre aux acteurs du secteur et de l’administration de s’approprier ces nouvelles normes avant leur adoption officielle.

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Avoirs nets en devises: les chiffres de la Tunisie début avril

Les avoirs nets en devises de la Banque centrale de Tunisie (BCT) ont atteint 23 025,3 Mtnd au 2 avril 2025, reprĂ©sentant 101 jours d’importation. Ce niveau reste stable par rapport Ă  la veille, mais affiche une lĂ©gĂšre baisse par rapport aux 105 jours enregistrĂ©s Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024.

ParallĂšlement, le secteur touristique continue de progresser. Les recettes cumulĂ©es du tourisme se sont Ă©tablies Ă  1 210,6 Mtnd au 20 mars 2025, en hausse de 139 Mtnd par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Les revenus du travail, en espĂšces, ont Ă©galement connu une hausse notable, atteignant 1 695,1 Mtnd, contre 1 486,9 Mtnd un an plus tĂŽt. Cette augmentation de 208,2 Mtnd traduit l’apport croissant des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger Ă  l’économie nationale.

En revanche, le service de la dette extĂ©rieure s’est alourdi pour atteindre 5 473,9 Mtnd, contre 5 112,4 Mtnd en 2024, enregistrant une hausse de 361,5 Mtnd.

Sur le marchĂ© monĂ©taire, le taux d’intĂ©rĂȘt directeur de la BCT s’établit Ă  7,5%, contre 8% l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, reflĂ©tant une lĂ©gĂšre dĂ©tente des conditions monĂ©taires. De son cĂŽtĂ©, le taux du marchĂ© monĂ©taire (TMM) s’affiche Ă©galement Ă  7,5%, marquant une baisse de 0,47 point par rapport Ă  l’an dernier.

Quant aux taux de change, le dinar tunisien a connu une lĂ©gĂšre apprĂ©ciation face au dollar amĂ©ricain, s’échangeant Ă  3,1053 Tnd pour un dollar au 28 mars 2025, contre 3,1254 Tnd Ă  la mĂȘme date en 2024. Toutefois, face Ă  l’euro, il demeure relativement stable Ă  3,3428 Tnd.   

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One Tech Holding: un chiffre d’affaires dĂ©passant le milliard de dinars en 2024

Le groupe One Tech Holding (OTH) a clĂŽturĂ© l’exercice 2024 avec un chiffre d’affaires dĂ©passant le milliard de dinars, en ligne avec ses prĂ©visions initiales. Cependant, son rĂ©sultat net consolidĂ© a reculĂ© de 27% pour s’établir Ă  30,9 millions de dinars, impactĂ© notamment par les pertes de change dues Ă  l’apprĂ©ciation du dinar face Ă  l’euro et par la fiscalitĂ© sur les bĂ©nĂ©fices.

Une marge brute en progression 

MalgrĂ© un repli de 5% des revenus, qui s’élĂšvent Ă  1 048 millions de dinars contre 1 105 millions en 2023, la marge brute du groupe a progressĂ© de 2,6%, atteignant 273,2 millions de dinars. Elle reprĂ©sente dĂ©sormais 26,1% du chiffre d’affaires, contre 24,1% en 2023. Cette amĂ©lioration s’inscrit dans le cadre du projet de transformation 2028, qui vise Ă  optimiser les marges grĂące Ă  une rationalisation du mix-produits et une rĂ©duction des charges variables, notamment celles liĂ©es Ă  l’énergie, au transport et Ă  l’emballage.

L’EBITDA consolidĂ© s’est maintenu au-dessus de 100 millions de dinars, enregistrant une lĂ©gĂšre hausse de 1,5% pour atteindre 101,4 millions. La marge d’EBITDA s’est ainsi amĂ©liorĂ©e, passant de 9,04% en 2023 Ă  9,7% en 2024, malgrĂ© une concurrence asiatique accrue, notamment dans le secteur de la mĂ©catronique.

Une politique d’investissement renforcĂ©e et un dĂ©sendettement confirmĂ©

Le groupe a poursuivi ses efforts d’investissement en faveur de la qualitĂ©, de la productivitĂ© et du dĂ©veloppement durable. Le pĂŽle mĂ©catronique a particuliĂšrement bĂ©nĂ©ficiĂ© de cette dynamique avec une enveloppe d’investissement de 28 millions de dinars en 2024, soit une progression de 12% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

ParallĂšlement, OTH a poursuivi son dĂ©sendettement. L’endettement global du groupe a diminuĂ© de 19%, passant de 152,66 millions de dinars en 2023 Ă  123 millions en 2024, malgrĂ© les investissements significatifs rĂ©alisĂ©s sur la pĂ©riode.

Un dividende maintenu Ă  250 millimes par action

Le conseil d’administration d’OTH, rĂ©uni le 28 mars 2025, a approuvĂ© les Ă©tats financiers de l’exercice 2024 et a dĂ©cidĂ© de proposer un dividende de 250 millimes par action. L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire du groupe se tiendra le 23 mai 2025 Ă  10h00, dans un lieu qui sera prĂ©cisĂ© ultĂ©rieurement.

Avec ces résultats, One Tech Holding poursuit son développement en maintenant une gestion rigoureuse de ses marges et de son endettement, tout en renforçant ses investissements pour assurer sa croissance future.

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Tunisie: ces produits sont concernés par les nouvelles taxes de Trump

La Tunisie figure dĂ©sormais sur la liste des pays touchĂ©s par les nouvelles taxes imposĂ©es par le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump. AnnoncĂ©e le 2 avril 2025, cette dĂ©cision s’inscrit dans une politique commerciale protectionniste visant Ă  renforcer l’économie amĂ©ricaine. PrĂ©sentĂ©e comme un tournant majeur, elle risque toutefois de provoquer des secousses sur le commerce mondial.

À partir du 9 avril, les produits tunisiens exportĂ©s vers les États-Unis seront soumis Ă  une taxe de 28%. Les marchandises les plus affectĂ©es sont principalement l’huile d’olive et les dattes.

Il convient de noter que la dĂ©cision amĂ©ricaine cible de maniĂšre gĂ©nĂ©rale tous les produits Ă©trangers Ă  un minimum de 10% de droits de douane. Les «pires dĂ©linquants» commerciaux, selon l’administration Trump, Ă©copent de tarifs encore plus lourds.

Pour justifier cette dĂ©cision, le prĂ©sident amĂ©ricain a dĂ©clarĂ©, selon Le Monde, que les États-Unis sont «exploitĂ©s depuis cinquante ans» et qu’il est temps de «s’occuper de [leur] peuple en premier».

Les rĂ©percussions ne se limitent pas Ă  la Tunisie mais aussi Ă  ses voisins. Le Maroc et l’Égypte figurent Ă©galement sur la liste, avec un taux de 10%. D’autres pays, en revanche, subissent des taxes encore plus Ă©levĂ©es: Madagascar (47%), le Laos (48%) et le Cambodge (49%).

Cette nouvelle politique tarifaire risque d’avoir des consĂ©quences Ă©conomiques majeures, notamment pour les pays dont l’économie repose fortement sur les exportations vers les États-Unis. Reste Ă  voir comment ces pays rĂ©agiront aux nouvelles restrictions.

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Dernier dĂ©lai pour bĂ©nĂ©ficier de l’amnistie sociale fixĂ© au 4 avril 2025

Le dernier dĂ©lai pour adhĂ©rer aux mesures de l’amnistie sociale a Ă©tĂ© repoussĂ© au 4 avril 2025, a annoncĂ© le Caisse nationale de sĂ©curitĂ© sociale (CNSS). Initialement fixĂ© au 31 mars 2025, ce dĂ©lai a Ă©tĂ© prolongĂ© en raison de la coĂŻncidence avec les congĂ©s de l’AĂŻd el-Fitr.

Cette amnistie sociale dĂ©coule du dĂ©cret gouvernemental n°503 de l’annĂ©e 2024, publiĂ© le 24 octobre 2024. Elle prĂ©voit l’exonĂ©ration des pĂ©nalitĂ©s de retard liĂ©es aux cotisations des rĂ©gimes de sĂ©curitĂ© sociale ainsi qu’au systĂšme d’indemnisation des accidents du travail et des maladies professionnelles.

La CNSS invite ainsi les employeurs et affiliés concernés à régulariser leur situation avant la nouvelle échéance du 4 avril 2025 afin de bénéficier de ces mesures exceptionnelles.

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500 emplois prĂ©vus en Tunisie avec l’implantation du groupe allemand PRETTL

Le groupe allemand PRETTL, spĂ©cialisĂ© dans la fabrication de cĂąbles automobiles, prĂ©voit de crĂ©er prĂšs de 500 emplois en Tunisie dans les mois Ă  venir. L’annonce a Ă©tĂ© faite Ă  l’issue d’une rencontre entre le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le prĂ©sident exĂ©cutif du groupe, Rolf PRETTL, tenue aujourd’hui le 2 avril au siĂšge du ministĂšre.

Ce projet d’implantation industrielle marque une nouvelle avancĂ©e pour le secteur des composants automobiles en Tunisie. Rolf PRETTL a soulignĂ© que le choix de la Tunisie repose sur plusieurs atouts, notamment un climat d’investissement jugĂ© favorable, une position gĂ©ographique stratĂ©gique et une main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e.

Le ministre de l’Économie a, de son cĂŽtĂ©, affirmĂ© l’engagement de son dĂ©partement Ă  accompagner le groupe allemand afin d’assurer le dĂ©marrage effectif de ses activitĂ©s dans les meilleures conditions. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de renforcement des investissements Ă©trangers en Tunisie, notamment dans le secteur industriel.

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Salon de Hanovre: Novation City signe un accord pour la transformation numĂ©rique de l’industrie africaine

Le pĂŽle de dĂ©veloppement de Sousse (Novation City) a signĂ©, le 2 avril 2025, un partenariat stratĂ©gique avec le Centre international pour la transformation industrielle (INCIT) lors du Salon de Hanovre en Allemagne. Cet accord vise Ă  renforcer la transformation numĂ©rique de l’industrie africaine et positionner la Tunisie comme un acteur clĂ© dans ce domaine.

La signature a eu lieu en marge du Salon de Hanovre, le plus grand Ă©vĂ©nement mondial consacrĂ© aux technologies industrielles, sous l’égide de la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie. L’évĂ©nement a rĂ©uni des reprĂ©sentants de la GIZ (Agence allemande de coopĂ©ration internationale), de l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le dĂ©veloppement industriel), de la Chambre tuniso-allemande de commerce et d’industrie (AHK), ainsi que des responsables du pĂŽle Novation City, de l’INCIT et de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII).

Ce partenariat permettra Ă  Novation City de jouer un rĂŽle central dans l’accompagnement des entreprises africaines vers l’industrie 4.0. DĂ©jĂ  reconnu comme le premier centre africain certifiĂ© SIRI (Smart Industry Readiness Index) et le premier au monde Ă  dĂ©ployer le programme OPERI (Operational Excellence Readiness Index), le pĂŽle tunisien apportera son expertise pour Ă©valuer et optimiser la transformation digitale des entreprises industrielles.

Il convient de noter que l’accord s’étend Ă  plusieurs pays africains, dont l’AlgĂ©rie, le Maroc, la CĂŽte d’Ivoire, le Cameroun et le SĂ©nĂ©gal. Il s’inscrit dans la continuitĂ© du protocole signĂ© lors de l’édition 2024 du Salon de Hanovre.

BasĂ© Ă  Singapour, l’INCIT est une rĂ©fĂ©rence mondiale en matiĂšre de digitalisation industrielle, avec des mĂ©thodologies adoptĂ©es dans plus de 90 pays, en collaboration avec des institutions comme le Forum Ă©conomique mondial, l’ONUDI et la GIZ.

GrĂące Ă  cette coopĂ©ration, la Tunisie renforce sa position en tant que leader rĂ©gional dans les industries intelligentes et attire davantage d’investissements internationaux. Ce partenariat confirme Ă©galement l’engagement du pays Ă  promouvoir l’innovation et le dĂ©veloppement technologique comme leviers de croissance Ă©conomique durable et de compĂ©titivitĂ© rĂ©gionale.

 

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Ambassade des États-Unis en Tunisie: votre rendez-vous visa sera annulĂ© si


L’ambassade des États-Unis en Tunisie a publiĂ© aujourd’hui le 2 avril, un communiquĂ© concernant les demandes de visa. En fait, si vous choisissez de faire appel Ă  un facilitateur pour rĂ©server votre rendez-vous, sachez que toute information incorrecte ou falsifiĂ©e dans votre demande, comme un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone ou une adresse email erronĂ©e, peut entraĂźner l’annulation de votre rendez-vous par l’ambassade.

Il est fortement recommandĂ© d’éviter l’interfĂ©rence de tiers, qui peuvent entraĂźner des frais supplĂ©mentaires. En tant que demandeur, vous ĂȘtes responsable de l’exactitude et de la vĂ©racitĂ© des informations fournies dans votre demande. Assurez-vous de remplir correctement vos informations afin d’éviter toute complication dans le traitement de votre visa.

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Ces 5 compagnies aériennes sont les meilleures au monde

Confort, qualitĂ© et sĂ©curitĂ© sont les critĂšres les plus importantes pour classer les meilleures compagnies aĂ©riennes au monde. Selon le classement annuel des meilleures compagnies aĂ©riennes rĂ©alisĂ© par AirlineRatings.com; voici les cinq leaders mondiaux dans l’industrie du transport aĂ©rien.

Korean Air

Korean Air est la grande gagnante de cette Ă©dition 2025, remportant le titre de “Compagnie aĂ©rienne de l’annĂ©e”. Le transporteur sud-corĂ©en a Ă©tĂ© saluĂ© pour son engagement Ă  maintenir une configuration de siĂšges spacieuse, un critĂšre clĂ© pour les passagers en quĂȘte de confort. En effet, l’option la plus gĂ©nĂ©reuse de siĂšges en classe Ă©conomique, parmi les grandes compagnies aĂ©riennes mondiales, reste l’une des raisons majeures de cette distinction. Cet investissement lui a valu de devancer des gĂ©ants comme Qatar Airways. De plus, la fusion rĂ©cente avec Asiana Airlines a consolidĂ© sa position de leader.

Qatar Airways                                                                                 

Qatar Airways conserve sa place parmi les meilleures compagnies aĂ©riennes mondiales, obtenant la deuxiĂšme place en 2025. L’une des raisons de son succĂšs constant est sa capacitĂ© Ă  allier confort et innovation. L’aĂ©roport Hamad International de Doha, hub principal de la compagnie, est souvent citĂ© comme l’un des meilleurs au monde, offrant une expĂ©rience de voyage fluide et agrĂ©able.

Air New Zealand

En troisiĂšme position on trouve la compagnie Air New Zealand, qui continue de sĂ©duire les passagers avec son service Ă  la fois convivial et professionnel. La compagnie nĂ©o-zĂ©landaise est renommĂ©e pour la qualitĂ© de son service, notamment en classe Ă©conomique, oĂč les siĂšges sont conçus pour offrir un maximum de confort, mĂȘme sur de longs vols.

Cathay Pacific

Cathay Pacific, quatriÚme dans ce classement, est une autre compagnie asiatique qui se distingue par son service haut de gamme. Reconnue pour la qualité de son service à bord, notamment en classe affaires, Cathay Pacific offre une expérience passager raffinée, centrée sur le confort et la sécurité.

Singapore Airlines

Singapore Airlines, qui occupe la cinquiÚme place de ce classement, reste un choix privilégié pour ceux qui recherchent une expérience de vol premium. Réputée pour la qualité de son service à bord, la compagnie offre des siÚges spacieux et un service à la clientÚle exemplaire.

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Tunisie: vers une reprise Ă©conomique en 2025?

En 2024, la Tunisie a connu une croissance plus faible que prĂ©vu, avec un taux estimĂ© Ă  1,2%, selon le rapport “Global Economic Prospects” de janvier 2025 de la Banque mondiale.

En fait, cette contre-performance Ă©conomique s’explique principalement par les conditions de sĂ©cheresse persistantes et une demande intĂ©rieure en berne, freinant la reprise du pays.

Les difficultĂ©s climatiques ont particuliĂšrement pesĂ© sur le secteur agricole, un pilier de l’économie nationale, rĂ©duisant les rendements et accentuant la pression sur les prix des produits alimentaires. En parallĂšle, la consommation et l’investissement intĂ©rieurs ont stagnĂ©, reflĂ©tant un climat d’incertitude Ă©conomique et un pouvoir d’achat en diminution.

Malgré ce ralentissement, la Banque mondiale prévoit une amélioration progressive de la croissance tunisienne, avec une estimation de 2,2% en 2025 et 2,3% en 2026. Cette reprise serait stimulée par un meilleur accÚs aux financements extérieurs et une demande accrue de la part des partenaires européens, moteur essentiel des exportations tunisiennes.

Toutefois, la situation demeure fragile. Les finances publiques restent sous tension, nĂ©cessitant des efforts de consolidation budgĂ©taire prĂ©vus pour 2025. De plus, l’évolution de la conjoncture internationale et les alĂ©as climatiques continueront d’influencer la trajectoire Ă©conomique du pays.

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ÉchĂ©ances fiscales d’avril: ce qu’il faut savoir pour Ă©viter les pĂ©nalitĂ©s

Le mois d’avril marque une sĂ©rie d’échĂ©ances fiscales importantes pour les contribuables tunisiens, qu’ils soient des personnes physiques ou morales. La Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts a publiĂ© l’agenda fiscal du mois, rappelant les dates limites Ă  respecter pour Ă©viter toute majoration ou sanction.

Le 7 avril est la date limite pour le paiement de la taxe de circulation pour les personnes physiques propriétaires de véhicules.

Le 15 avril reprĂ©sente une double Ă©chĂ©ance. Il s’agit de la date limite pour la dĂ©claration fiscale mensuelle des personnes physiques et pour le dĂ©pĂŽt de la dĂ©claration du troisiĂšme trimestre des contribuables relevant du rĂ©gime rĂ©el et de l’estimation forfaitaire. Ces derniers doivent s’assurer de transmettre leurs informations fiscales dans les dĂ©lais impartis.

Le 21 avril concerne les personnes morales affiliées au systÚme de télépaiement à distance, qui doivent soumettre leur déclaration mensuelle et effectuer le paiement dû.

À partir du 25 avril, les dĂ©lais deviennent plus serrĂ©s pour certaines catĂ©gories. Il s’agit notamment de l’impĂŽt annuel sur le revenu des commerçants sous le rĂ©gime d’estimation forfaitaire.

Le 28 avril est une autre échéance clé pour les personnes morales non soumises à la déclaration fiscale. Elles doivent également effectuer leur déclaration et paiement à distance.

Enfin, le 30 avril marque la derniĂšre grande Ă©chĂ©ance du mois avec la dĂ©claration de l’impĂŽt sur les revenus locatifs pour les propriĂ©taires concernĂ©s.

Respecter ces dĂ©lais est impĂ©ratif pour Ă©viter les pĂ©nalitĂ©s de retard et assurer une gestion fiscale saine. L’administration fiscale rappelle que toutes les dĂ©clarations peuvent ĂȘtre effectuĂ©es en ligne via la plateforme officielle pour simplifier les dĂ©marches des contribuables.

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Dette publique: le “manifeste de Maputo” veut plus de femmes aux dĂ©cisions en Afrique

«Tant que les femmes seront exclues des dĂ©cisions Ă©conomiques et financiĂšres, nos politiques resteront incomplĂštes et injustes», a affirmĂ© Vanessa Jaravaza, chargĂ©e de l’administration et de la logistique Ă  Afrodad. Elle s’exprimait lors du lancement du «manifeste de Maputo», Ă  l’occasion de la 5ᔉ Ă©dition d’Afromedad, un Ă©vĂ©nement visant Ă  promouvoir une approche fĂ©ministe de la gestion de la dette et du dĂ©veloppement en Afrique.

Selon Jaravaza, il faut adopter une approche fĂ©ministe de la dette publique, oĂč l’égalitĂ© des genres et la justice sociale sont au cƓur du dĂ©veloppement.

Ce manifeste, adoptĂ© en aoĂ»t 2024 lors de la 4ᔉ ConfĂ©rence africaine sur la dette et le dĂ©veloppement (AfCoDD IV), met l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’une gouvernance Ă©conomique plus inclusive et appelle Ă  des rĂ©formes profondes pour une gestion Ă©quitable de la dette en Afrique.

Parmi ses recommandations phares, le texte insiste sur l’annulation et la restructuration de la dette africaine, jugeant le fardeau actuel insoutenable et entravant le dĂ©veloppement du continent. Il appelle Ă©galement Ă  une rĂ©forme des systĂšmes fiscaux et budgĂ©taires, afin qu’ils intĂšgrent des budgets sensibles au genre et garantissent des investissements accrus dans les services publics essentiels tels que l’éducation et la santĂ©, secteurs souvent touchĂ©s par des coupes budgĂ©taires.

Le manifeste prĂŽne aussi le renforcement du leadership des femmes dans la gouvernance Ă©conomique et financiĂšre, avec des quotas et des politiques favorisant leur accĂšs aux postes dĂ©cisionnels. Il met en lumiĂšre l’importance des Ă©conomies du soin, appelant Ă  reconnaĂźtre et valoriser le travail non rĂ©munĂ©rĂ© des femmes, qui contribue de maniĂšre significative aux Ă©conomies africaines.

Vanessa Jaravaza a soulignĂ© que plusieurs dĂ©fis freinent encore la participation des femmes Ă  la gouvernance Ă©conomique et fiscale en Afrique. «Dans ce contexte, les dĂ©fis majeurs sont notamment la rĂ©duction des allocations budgĂ©taires dans l’éducation, la santĂ© et les investissements publics, ainsi que l’absence de budgets sensibles au genre et de donnĂ©es sur les contributions Ă©conomiques des femmes dans le paiement des impĂŽts», a-t-elle prĂ©cisĂ©.

Il convient de noter que la 5ᔉ Ă©dition d’Afromedad a rĂ©uni des journalistes Ă©conomiques de 31 pays africains. Cet Ă©vĂ©nement a permis de mettre en avant ces enjeux et de sensibiliser sur l’importance d’intĂ©grer une approche fĂ©ministe dans la gestion de la dette et du dĂ©veloppement en Afrique.

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G20 vs C20: deux perspectives sur la coopération mondiale, selon Sara Branco

Les sommets internationaux sont souvent perçus comme des espaces de nĂ©gociation cruciaux pour l’économie mondiale et les questions sociales. Pourtant, selon Sara Branco, membre de l’équipe de leadership du C20 Afrique du Sud et conseillĂšre internationale Ă  l’Instituto de ReferĂȘncia Negra Peregum, ces instances souffrent d’un manque de transparence et d’engagement contraignant. «Les recommandations adoptĂ©es par les dirigeants ne sont pas juridiquement contraignantes. Il n’existe pas de mĂ©canisme permettant aux sociĂ©tĂ©s civiles de suivre leur mise en Ɠuvre et d’exiger des comptes aux gouvernements», a-t-elle soulignĂ© lors de la 5e Ă©dition d’Afrodad, qui se tient du 25 au 27 mars Ă  Johannesburg.

Elle a notamment Ă©voquĂ© la structure du G20, prĂ©cisant que cette instance repose sur une prĂ©sidence tournante et une coordination en troĂŻka, composĂ©e du pays ayant prĂ©sidĂ© l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, du pays en exercice et du prochain prĂ©sident. Cette annĂ©e, la troĂŻka est formĂ©e du BrĂ©sil, de l’Afrique du Sud et des États-Unis. «Ce sont ces trois pays qui dĂ©terminent l’agenda du sommet des dirigeants et peuvent proposer des ajustements Ă  la structure du G20», a-t-elle expliquĂ©.

Deux principales voies de nĂ©gociation structurent le G20: la voie financiĂšre et la voie sherpa. La premiĂšre, fermĂ©e au public, rĂ©unit les ministres des Finances et les prĂ©sidents des banques centrales pour discuter des politiques macroĂ©conomiques. La seconde, dirigĂ©e par les diplomates de chaque pays, est responsable des nĂ©gociations politiques et stratĂ©giques qui dĂ©bouchent sur la dĂ©claration finale du sommet. Cette dĂ©claration, bien que consensuelle, exclut souvent des thĂšmes cruciaux. «Par exemple, l’annĂ©e derniĂšre, le groupe des femmes a tentĂ© d’intĂ©grer le concept d’intersectionnalitĂ© dans le document final, mais il n’a pas Ă©tĂ© retenu faute d’unanimité», a-t-elle prĂ©cisĂ©.

Branco a Ă©galement mis en avant le contraste entre le G20 et le C20 (Civil 20), une plateforme qui vise Ă  faire entendre la voix de la sociĂ©tĂ© civile. Contrairement au G20, oĂč les dĂ©cisions restent entre les mains des États, le C20 permet aux organisations non gouvernementales d’intervenir et d’influencer les discussions. Cependant, elle regrette que ces engagements restent souvent symboliques. «Nous nous battons chaque annĂ©e pour accĂ©der aux rĂ©unions fermĂ©es et faire valoir nos revendications, mais le manque de transparence demeure un obstacle majeur», a-t-elle dĂ©plorĂ©.

Cette annĂ©e, sous la prĂ©sidence sud-africaine du G20, trois forces-tĂąches ont Ă©tĂ© mises en place pour traiter des enjeux prioritaires: la croissance Ă©conomique inclusive et la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s, la sĂ©curitĂ© alimentaire, et la gouvernance de l’intelligence artificielle et des donnĂ©es. Pour Branco, ces thĂ©matiques sont essentielles, mais nĂ©cessitent une implication plus forte des acteurs de la sociĂ©tĂ© civile afin que leurs recommandations ne restent pas lettre morte.

Enfin, Sara Branco a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer les mĂ©canismes de redevabilitĂ© des dirigeants et d’ouvrir davantage les discussions aux organisations de la sociĂ©tĂ© civile. «Si nous voulons un impact rĂ©el, il faut que nos voix soient entendues et que les engagements pris lors des sommets se traduisent en actions concrĂštes», a-t-elle affirmĂ©.

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Pourquoi la dette ne cesse d’augmenter en Afrique? DĂ©tails.

“L’Afrique perd chaque annĂ©e 88,6 milliards de dollars Ă  cause des flux financiers illicites”, a affirmĂ© Jason Braganza, directeur exĂ©cutif du rĂ©seau africain sur la dette et le dĂ©veloppement,  lors de la 5e Ă©dition d’AFRODAD; tenue du 25 au 27 mars Ă  Johannesburg, en Afrique du Sud. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’une action concertĂ©e pour endiguer ces pertes, qui freinent le dĂ©veloppement Ă©conomique du continent.

“Nous ne pouvons pas parler de dĂ©veloppement durable sans aborder la question des flux financiers illicites. Ce sont des ressources qui devraient ĂȘtre investies dans l’éducation, la santĂ© et les infrastructures”, a-t-il insistĂ©. Il a Ă©galement mis en avant la responsabilitĂ© des gouvernements africains dans la lutte contre l’évasion fiscale et les pratiques de corruption.

Selon lui, une meilleure transparence fiscale et une coopĂ©ration accrue entre les États sont indispensables pour limiter ces pertes. “Il est temps d’adopter des politiques plus strictes et de renforcer les capacitĂ©s des institutions pour traquer et rĂ©cupĂ©rer ces fonds dĂ©tournĂ©s”, a-t-il ajoutĂ©.

Dette en afrique: les raisons d’un cycle sans fin

Lors du mĂȘme Ă©vĂ©nement, Jason Braganza a dressĂ© un tableau critique de la structure Ă©conomique des pays africains et de la crise de la dette qui pĂšse sur le continent. Il a soulignĂ© que les Ă©conomies africaines restent dominĂ©es par l’exportation de matiĂšres premiĂšres, une hĂ©ritage du systĂšme colonial. “La structure de l’économie du Kenya n’a pas changĂ© depuis l’indĂ©pendance”, a-t-il dĂ©clarĂ©, en expliquant que bien que les produits exportĂ©s aient Ă©voluĂ©, la logique d’exploitation reste la mĂȘme.

Braganza a illustrĂ© son propos en prenant l’exemple des tĂ©lĂ©phones portables: “Plus de 50% des matĂ©riaux contenus dans votre tĂ©lĂ©phone proviennent de ce continent, mais regardez oĂč il est fabriquĂ©.” Il a mis en avant l’incohĂ©rence du modĂšle Ă©conomique oĂč l’Afrique exporte du lithium ou du cobalt Ă  bas prix, puis importe les produits finis Ă  des coĂ»ts bien plus Ă©levĂ©s.

Concernant la dette, il a rappelĂ© que ce phĂ©nomĂšne ne date pas d’hier, mais remonte aux annĂ©es 1970. Plusieurs tentatives de rĂ©duction ont Ă©tĂ© entreprises, comme l’initiative en faveur des pays pauvres trĂšs endettĂ©s dans les annĂ©es 2000, qui a permis l’annulation de plus de 100 milliards de dollars de dette. Cependant, de nombreux pays africains se retrouvent aujourd’hui dans la mĂȘme situation.

Enfin, il a soulignĂ© l’absence des institutions multilatĂ©rales dans ces nĂ©gociations, un Ă©lĂ©ment qui complique la recherche de solutions durables. Les dettes contractĂ©es auprĂšs du FMI, de la Banque mondiale ou de la Banque africaine de dĂ©veloppement ne sont pas incluses dans le cadre commun et doivent ĂȘtre remboursĂ©es intĂ©gralement. Cette rigiditĂ© contribue Ă  perpĂ©tuer le cycle d’endettement des États africains.

Par son intervention, Jason Braganza a appelĂ© Ă  une refonte profonde du modĂšle Ă©conomique et des mĂ©canismes de gestion de la dette pour permettre Ă  l’Afrique de sortir de cette spirale financiĂšre et d’envisager un dĂ©veloppement durable et autonome.

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Johannesburg: lancement de la 5e Ă©dition d’AfroMedi sur la question de la dette en Afrique

La question de la dette en Afrique demeure un enjeu majeur, affectant directement le dĂ©veloppement Ă©conomique du continent. 

C’est dans ce cadre que la 5e Ă©dition de l’Initiative MĂ©dias Afrodad (AfroMedi V) se tient Ă  Sandton, Johannesburg, en Afrique du Sud. OrganisĂ© par le Forum et rĂ©seau Africain sur la dette et le dĂ©veloppement (AFRODAD), cet Ă©vĂ©nement vise Ă  renforcer la capacitĂ© des mĂ©dias Ă  traiter les questions de dette publique et de financement du dĂ©veloppement.

« Plus de la moitiĂ© des pays africains sont confrontĂ©s Ă  une dĂ©tresse liĂ©e Ă  la dette ou prĂ©sentent un risque Ă©levĂ© d’y sombrer Â» a dĂ©clarĂ© Howard Mwangi, chargĂ© des campagnes et de la communication Ă  AFRODAD et d’ajouter que des pays comme la Zambie, le Tchad, l’Éthiopie et plus rĂ©cemment le Ghana ont dĂ©jĂ  fait dĂ©faut. Cette rĂ©alitĂ© compromet les investissements dans les services publics essentiels tels que l’éducation, la santĂ© et l’assainissement.

L’édition de cette annĂ©e intervient alors que l’Afrique cherche Ă  affirmer sa souverainetĂ© Ă©conomique. AFRODAD met ainsi l’accent sur la nĂ©cessitĂ© pour les journalistes de ne pas seulement rapporter les faits, mais aussi d’analyser et d’humaniser les problĂ©matiques liĂ©es Ă  l’endettement. “L’Afrique doit ĂȘtre crĂ©atrice de rĂšgles et non sujette Ă  des rĂšgles”, a insistĂ© Mwangi, appelant les mĂ©dias Ă  jouer un rĂŽle clĂ© dans la transformation du discours Ă©conomique mondial.

Il est bon de rappeler qu’AFRODAD, l’Organisation panafricaine de la sociĂ©tĂ© civile, s’engage depuis 1996 Ă  promouvoir la justice en matiĂšre de dette et de financement du dĂ©veloppement Ă  travers le continent. BasĂ©e Ă  Harare, au Zimbabwe, avec des bureaux au Cameroun et au Kenya, elle Ɠuvre pour une croissance Ă©conomique inclusive et un dĂ©veloppement durable en influençant les politiques de gestion de la dette sur la base des droits humains.

En 2021, AFRODAD a lancĂ© l’Initiative MĂ©dias AFRODAD (AFROMEDI) pour renforcer la qualitĂ© et l’efficacitĂ© du traitement mĂ©diatique des questions de dette et de dĂ©veloppement en Afrique. 

Actuellement, la 5ᔉ Ă©dition de l’AFROMEDI se dĂ©roule du 25 au 27 mars 2025 Ă  Johannesburg, en Afrique du Sud, rĂ©unissant 45 journalistes de 31 pays pour approfondir ces enjeux cruciaux.  

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La Tunisie est-elle le pays le plus heureux en Afrique?

La Tunisie, bien qu’absente du top 10 africain, figure parmi les pays du continent ayant une place notable dans le classement du World Happiness Report 2025. Cependant, c’est au niveau mondial que l’on constate une prĂ©dominance des nations scandinaves, avec la Finlande qui conserve pour la huitiĂšme annĂ©e consĂ©cutive son titre de pays le plus heureux au monde.

Sur le continent africain, l’üle Maurice est sans surprise le leader, suivie de la Libye (79e) et de l’AlgĂ©rie (84e). Le classement montre que plusieurs pays africains se battent pour des positions proches, avec l’Afrique du Sud (95e), le Mozambique (96e), et le Gabon (97e) figurant dans le top 10 des nations les plus heureuses du continent. Cependant, des pays comme le Maroc (112e), la Tunisie (113e) et la Mauritanie (114e) ne parviennent pas Ă  se hisser parmi les dix premiers du continent.

Classement mondial

Dans le classement mondial, les pays scandinaves continuent de dominer, avec la Finlande occupant une nouvelle fois la premiĂšre place, suivie du Danemark, de l’Islande, de la SuĂšde et des Pays-Bas. Ces nations sont rĂ©guliĂšrement saluĂ©es pour leurs politiques publiques axĂ©es sur le bien-ĂȘtre social, l’égalitĂ© et la qualitĂ© de vie. Le rapport met en lumiĂšre l’importance des infrastructures sociales et des systĂšmes de santĂ© solides, qui contribuent de maniĂšre significative Ă  la satisfaction et au bonheur des citoyens.

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