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Kaïs Saïed reçoit un message du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi 18 avril 2025 au Palais de Carthage, le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés égyptiens, Badr Abdel Ati, porteur d’un message écrit adressé au Chef de l’État par son homologue égyptien, le président Abdel Fattah al-Sissi.

Selon un communiqué publié par la présidence de la République, lors de cette rencontre, le président Kaïs Saïed a salué la solidité des relations historiques unissant la Tunisie et l’Égypte, réaffirmant la volonté de la Tunisie de renforcer davantage ces liens fraternels, fondés sur une vision commune de l’unité de destin et une volonté partagée de coordination étroite entre les deux pays.

Le Chef de l’État a souligné l’importance de développer la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment l’économie, le commerce, les énergies renouvelables et la culture, en préparation des travaux de la Haute Commission mixte tuniso-égyptienne.

Sur le plan régional, le président Saïed a réitéré la position constante de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne, exprimant son rejet catégorique de tout projet de déplacement du peuple palestinien. Il a fermement condamné les crimes perpétrés à son encontre sous les yeux de la communauté internationale, tout en réaffirmant le soutien indéfectible de la Tunisie à la lutte du peuple palestinien pour recouvrer l’ensemble de ses droits et établir un État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Quds Al-Charif pour capitale.

La rencontre a également permis d’échanger sur plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, dans un contexte marqué par des mutations géopolitiques rapides à l’échelle mondiale.

 

 

Incendie d’un enfant dans un camp de migrants : La Garde nationale clarifie la situation

L’Administration générale de la Garde nationale tient à démentir formellement les rumeurs diffusées récemment sur certains réseaux sociaux concernant l’incendie d’un enfant originaire de la région subsaharienne dans un camp. Ces informations, largement relayées par des individus résidant de manière irrégulière, sont totalement infondées.

Dans un communiqué officiel publié ce vendredi 18 avril 2025, les autorités compétentes ont précisé que l’incident initial concernait une femme présente dans le camp, qui a quitté les lieux en abandonnant son nourrisson de trois mois. Cette situation a immédiatement alerté les unités de la Garde nationale, qui ont procédé à une opération de recherche dans le camp. L’enfant a été retrouvé sain et sauf pendant l’opération de contrôle, et les forces de sécurité ont procédé à sa remise en toute sécurité à sa mère, conformément aux procédures légales en vigueur.

La diffusion de cette rumeur infondée a provoqué une agitation au sein du camp, créant un climat de confusion parmi les résidents. Toutefois, les forces de sécurité ont agi avec sang-froid et professionnalisme, en prenant le temps de clarifier la situation et de démentir les informations erronées, apaisant ainsi les esprits et rétablissant l’ordre.

L’Administration générale de la Garde nationale rappelle son engagement constant à respecter les droits humains et à traiter chaque individu avec dignité et humanité. Elle appelle également à la vigilance face à la propagation de fausses informations et encourage le public à se tourner vers les sources officielles pour obtenir des informations précises et vérifiées.

 

 

69ᵉ anniversaire : Hommage aux forces de sécurité intérieure pour leur engagement à protéger la Tunisie

Une cérémonie marquant le 69e anniversaire de la création des forces de sécurité intérieure s’est tenue ce vendredi 18 avril 2025 au siège du ministère de l’Intérieur à Tunis. L’événement s’est déroulé en présence du ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et de la ministre de la Justice, Leila Jaffel. Il a été l’occasion de remettre des insignes de grade et des décorations à plusieurs membres des forces de sécurité intérieure, en reconnaissance de leur dévouement et de leur engagement envers la sécurité du pays.

Dans son discours, le ministre de l’Intérieur a exprimé sa reconnaissance aux agents des différentes branches des forces de sécurité intérieure – police nationale, garde nationale, protection civile, ainsi qu’aux services des prisons et de la réhabilitation. Il a encouragé ces derniers à redoubler d’efforts pour renforcer la sécurité et à adapter leur travail aux évolutions technologiques et scientifiques, afin de lutter plus efficacement contre la criminalité tout en respectant les droits de l’Homme et la loi.

“Les membres de nos forces de sécurité intérieure, quels que soient leurs grades, sont conscients de la noblesse de la mission qui leur est confiée et accomplissent leur travail avec une discipline exemplaire et une abnégation totale pour la défense de la patrie”, a déclaré Khaled Nouri. Il a également salué les sacrifices et l’engagement des agents, soulignant leur rôle crucial dans le maintien de la stabilité et de la sécurité de la Tunisie.

Le ministre a rendu hommage aux martyrs des institutions sécuritaires et militaires, qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur devoir, et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir leurs familles. Il a en outre adressé ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

De son côté, la ministre de la Justice, Leila Jaffel, a exprimé sa gratitude envers tous les agents des forces de sécurité intérieure, mettant en lumière leurs efforts constants pour protéger les citoyens et garantir la sécurité nationale. Elle a aussi souligné que la Tunisie reste fidèle à ses martyrs et a salué la mise en place de l’Institution Fidaa, qui soutient les victimes des attaques terroristes, qu’elles soient membres des forces de sécurité ou des autres corps de l’État.

La ministre a conclu en appelant les agents de sécurité à poursuivre leur travail avec un haut niveau de vigilance et à renforcer la coordination entre les différents corps de sécurité et les institutions de l’État, notamment dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, le démantèlement des réseaux de trafic de drogues, et la lutte contre la traite des êtres humains et l’immigration irrégulière.

La Tunisie s’apprête à accueillir le tournoi WTT Contender et le championnat d’Afrique du Nord de tennis de table

La Tunisie va accueillir, du 22 au 30 avril 2025, le tournoi international WTT Contender (Tunis-2025) ainsi que le championnat d’Afrique du Nord de tennis de table. Ces événements se dérouleront à la salle omnisports de Radès, a annoncé vendredi le président de la Fédération tunisienne de tennis de table (FTTT), Chiheb Kabboubi, lors d’une conférence de presse.

Selon Kabboubi, le WTT Contender Tunis-2025, qui se tiendra du 22 au 27 avril, verra la participation de 133 pongistes issus de 32 pays, dont 73 hommes et 60 femmes. Le championnat d’Afrique du Nord, quant à lui, se déroulera du 28 au 30 avril et réunira 39 participants représentant quatre pays, dont 17 femmes et 22 hommes.

« L’organisation de ces deux tournois représente un double défi pour la fédération, qui s’ajoute aux nombreuses manifestations sportives internationales organisées ces dernières années en Tunisie », a-t-il souligné.

Le président de la FTTT a précisé que ces compétitions, au-delà de leur portée sportive et compétitive, offrent une occasion idéale pour dynamiser l’activité économique et promouvoir l’image de la Tunisie comme destination capable d’accueillir des événements sportifs internationaux. Il a ajouté qu’une journée d’animation, dédiée aux enfants porteurs de trisomie 21, sera organisée dans les espaces extérieurs adjacents à la salle de Radès afin de promouvoir la pratique du tennis de table.

De son côté, le Directeur Technique National de la FTTT, Béchir Ben Abdallah, a annoncé que la sélection tunisienne sera représentée lors du WTT Contender Tunis-2025 par Wassim Essid, seul joueur masculin, et 10 joueuses : Fadwa Garci, Abir Haj Salah, Maram Zoghlami, Alaa Saidi, Balkiss Souissi, Salma Bouhjar, Mariem Ibrahimi, Nour Ibrahimi, Mariem Hamrouni et Islam Ounaies.

« Il s’agit d’un tournoi majeur qui représente une occasion pour les jeunes tunisiens de se mesurer aux meilleurs pongistes mondiaux, dont le Français Félix Lebrun (6e mondial), le Slovaque Darko Benedikt Duda (16e), la Japonaise Hina Hayata (5e), et la Japonaise Miwa Harimoto (6e) », a souligné Ben Abdallah.

En ce qui concerne le Championnat d’Afrique du Nord, le directeur technique a précisé que la Tunisie aligne 14 athlètes (7 hommes et 7 femmes) : Wassim Essid, Adlane Jerbi, Mohamed Amine Khalloufi, Boubaker Bouras, Adem Khalloufi, Youssef Aidelli, Firas Chaieb, Fadwa Garci, Abir Haj Salah, Maram Zoghlami, Alaa Saidi, Balkiss Souissi, Salma Bouhjar et Mariem Ibrahimi.

Ben Abdallah a ajouté que cette compétition servira de qualification directe pour les Championnats du Monde 2026 à Londres pour l’équipe gagnante et permettra aux trois premières équipes de se qualifier pour les Championnats d’Afrique 2025 à Kigali (Rwanda).

En individuel, tous les regards seront tournés vers Wassim Essid, espoir du tennis de table tunisien, qui pourrait créer la surprise et décrocher une médaille. Les autres jeunes participants, qui disputeront pour la première fois une compétition seniors, auront l’occasion de peaufiner leurs talents et de se préparer pour les prochaines échéances, notamment les championnats d’Afrique pour jeunes au Nigeria et les qualifications pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar-2026.

À noter que 32 pays participeront au tournoi international seniors, à savoir : Tunisie, Algérie, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Chine, Chili, Croatie, République tchèque, Danemark, Égypte, France, Allemagne, Inde, Japon, Corée du Sud, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Nigeria, Pologne, Porto Rico, Portugal, Roumanie, Slovénie, Serbie, Suisse, Suède, Taipei Chinois, Turquie, et une sélection d’athlètes internationaux neutres.

Par ailleurs, quatre pays participeront au championnat d’Afrique du Nord : Tunisie, Algérie, Égypte et Libye.

 

La Presse avec Tap

Tunisie : Manouba et Ariana sans eau potable à partir de vendredi après-midi

La Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) a annoncé qu’une perturbation et une interruption de la distribution de l’eau potable auront lieu à partir de 15 heures, ce vendredi, dans plusieurs localités. Les zones concernées sont les délégations d’Ettadhamon, Mnihla, Douar Hicher, El-Kalaâ des Andalous et Sidi Thabet, situées dans les gouvernorats de l’Ariana et de la Manouba.

Dans un communiqué, la SONEDE a expliqué que cette interruption est due à un incident technique survenu sur la conduite principale d’eau de 800 mm, entre le réservoir d’Ettadhamon (pression 72) et le réservoir des Bassatines (pression 109). Cela a nécessité l’intervention des équipes de la SONEDE pour effectuer les réparations nécessaires.

La société a précisé que la distribution de l’eau reprendra progressivement dès que les travaux seront terminés.

 

Tribune – Djerba en péril : Plaidoyer pour la sauvegarde de Lella El-Hadhria

L’objet de cet écrit concerne le devenir de Djerba, l’île qui est en perpétuelle évolution, et l’examen du problème relatif au sujet du fameux site de Lella El-Hadhria qui risque d’être livré, au dam de tout le monde, à l’usure et à la rapine ! 

La réalisation de ce mégaprojet se traduira par des agressions abominables d’un bien précieux tout autant rare et fragile, le site naturel et magnifique de Lella El-Hadhria. Sachant que Djerba, sur laquelle s’abat depuis des décennies une véritable malédiction qui ne cesse de ravager à vue d’œil le patrimoine de l’île, l’on se souvient des intéressantes études sur l’île, présentées par le professeur Paskoff. 

Ce géographe spécialiste a, maintes fois, signifié avec d’autres géographes son anxiété, quant au mal qui ronge affreusement l’île et son écologie ; un mal qui a transformé le littoral et certains sites maritimes en une usine de tourisme. Ce même mal a modifié un bon nombre de sites historiques et il a défiguré moult paysages culturels et naturels et toute la campagne de Djerba. 

Parmi ces sites citons au nord, Rass-Ermal qui est un site lacéré avec un soin remarquable ; au sud Borj El-Gastil en ruine, Bin El-Widen près d’El Kantara, encore un site phagocyté … sans oublier pour autant les rivages de la partie occidentale de l’île, comprise entre Méllita, Sidi Jemour et Ajim. 

Quant à la région côtière de Lella El-Hadhria et son lac préhistorique d’Ofar qui était jusqu’ici relativement épargnée, vierge et sans encombrement, elle sera probablement très prochainement entamée par la réalisation de ce mégaprojet décidée par les lobbys ! Ces décideurs, qui veulent réaliser ce projet gigantesque, vont à l’encontre de la volonté du peuple et des droits des citoyens qui veulent décider de leur destin loin de la mainmise de groupes d’intérêt, dont l’objectif essentiel est d’inclure, comme un vil produit, des richesses naturelles, dans le circuit marchand.  

Les citoyens veulent s’engager dans la voie d’édifier sans détruire et d’épargner toutes les valeurs. D’ailleurs tout le monde s’interroge sur l’opportunité de réaliser un tel projet dans le contexte actuel. D’autant plus que l’île subit de nos jours une crise économique aiguë qui a provoqué la fermeture d’une vingtaine d’hôtels. 

Commises par myopie, ces erreurs relèvent de fautes gravissimes incompatibles avec le bon sens, contrariant un sentiment collectif extrêmement fort.

Que l’on sache que l’île de Djerba est d’ores et déjà saturée. L’élargissement de l’infrastructure hôtelière serait une grave et grande erreur, d’autant que les pouvoirs publics n’ont pas anticipé l’augmentation exponentielle de la consommation générale sur l’île : des coupures continuelles d’eau, des pannes d’électricité permanentes et toujours l’absence de traitements des ordures ménagères, sans parler du rejet des eaux usées dans la mer et dans la nature…

Notre île orpheline connaît une terrible défiguration due à la corruption endémique, à l’urbanisation pléthorique et à la spéculation sans nom et sans frein, des phénomènes qui ont effacé les traces d’un important patrimoine naturel et culturel irremplaçable. Patrimoine qui est à la fois l’étrier et l’allié de notre tourisme.

L’absurde sophistication de l’île de Djerba l’a transformée en une terre de monoculture. Cette terre a pris alors l’aspect d’une terre en décomposition dans son linceul de béton !

L’angoisse est d’autant plus vive qu’il y a urgence à préserver Djerba et à sauver son littoral, à éliminer le projet de Lella El-Hadrïa. La campagne est déjà entamée et tous ses sites naturels et culturels sont pour la plupart rétrécis, étriqués, disloqués et mis en pièces par des promoteurs et par quelques maraudeurs insensibles à l’avenir de l’environnement et à la pérennité du charme et l’exotisme de l’île des Lotophages.  

Le temps est venu pour que responsables et élus locaux saisissent que l’on ne peut, dans un Etat de droit, construire l’avenir du pays et en l’occurrence l’île de Djerba, en laissant phagocyter ses sites, en humiliant sa culture et en écartant ses défenseurs et sa population des centres de décision.    

Il n’est pas de mauvais augure de prévenir que tous les actes irréfléchis et périlleux, comme la réalisation de ce futur mégaprojet, sont porteurs de graves conséquences.

Conséquences qui ont déjà été, comme nous l’avons signalé plus haut, analysées et étudiées par des spécialistes avérés. Des spécialistes à l’autorité scientifique reconnue comme le professeur Paskoff, ou des universitaires de compétence affirmée comme Mongi Bourgou, Kassab, Omar Oueslati, Massaoud Yamoun et bien d’autres ont insisté dans leurs études sur le fait que la réalisation de ce projet funeste se traduira par un fiasco écologique gravissime.

Tous les insulaires sont du même avis que la mise en chantier de ce mégaprojet sera un désastre qui gommera inéluctablement le beau site lacustre préhistorique exceptionnel, et conséquemment effacera le dernier poumon vert de Djerba, l’île où la culture et toutes les valeurs qui sont selon le professeur S. Tlatli «Òbalayées par la folie d’un monde soumis aux impératifs de la vitesse, de la rentabilité, des loisirs débridés, de l’appât des sacro-saintes devises ».

Il faut tenir compte du fameux discours prononcé au Parlement par Monsieur le député de l’île où il a exprimé son opposition totale, jugeant le projet de Lella El-Hadhria tout autant négatif que ruineux pour l’île, pourtant classée au patrimoine culturel mondial protégé, l’avons-nous oublié ? De plus, l’île a été classée une des meilleures destinations touristiques mondiales.

L’on n’ignore pas que ce mégaprojet a déjà fait l’objet de controverses par le passé attirant particulièrement l’attention du Chef de l’Etat de l’époque. 

Ce sont des libertés et de la démocratie dont le peuple de l’île se réclame pour résister au vandalisme, à la rapine et à la barbarie, avec l’objectif d’apporter au drame de l’île une solution juste et humaine.  

Telle doit être la préoccupation de chacun de nous, autochtones et immigrés, celle qui approche du but, celui qui apporte à la problématique de l’île des solutions adéquates et rationnelles, de sorte que profanateurs, corrompus et prédateurs des richesses de la nation soient condamnés et sévèrement punis, afin que soient supprimées toutes formes de diabolisation suscitant l’inquiétude et l’abjection. 

Dans ce monde perplexe et agité, les citoyens doivent connaitre la Justice, afin qu’ils vivent, sous les lois respectées de la République, quiets dans la concordance, égaux et heureux.  

Au terme de ce travail, je conclus en disant que Djerba a besoin du courage d’hommes sincères, capables d’appliquer, pour le bonheur de tous, une série de mesures correctives de nature à préserver la pérennité de la qualité de la vie et de l’environnement. Il va sans dire que l’espoir de sauvegarder Djerba est lié à la volonté de femmes et d’hommes épris de démocratie. Volonté qui peut aider l’île à devenir une terre touristique à dimension humaine, réconciliée avec son écologie et en l’occurrence avec son environnement propre et préservé au milieu d’une nature saine.

Kamel Tmarzizet
Kamel Ben Yaghlane

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Washington entend taxer les navires chinois accostant dans les ports américains

L’administration américaine se prépare à imposer des taxes sur les navires chinois accostant dans les ports américains, exacerbant ainsi les tensions commerciales entre les deux plus grandes économies du monde.

Une mesure proposée par le représentant au commerce de la Maison Blanche, relayée vendredi 18 avril 2025 par la presse américaine, prévoit que les navires construits ou détenus par la Chine seront soumis à une taxe initiale de 50 dollars par tonne de marchandise transportée.

Cette mesure fait suite à une enquête lancée par l’ancienne administration américaine sur l’impact de la construction navale chinoise sur la sécurité nationale des États-Unis.

Si elle est approuvée, la taxe entrerait en vigueur dans six mois, selon l’agence Bloomberg. Elle serait suivie, dans un délai de trois ans, par une seconde phase visant à restreindre les navires construits à l’étranger qui transportent du gaz naturel liquéfié.

Les recettes de ces taxes seraient allouées à la revitalisation de l’industrie navale américaine, précise le média spécialisé, ajoutant qu’une dérogation est prévue pour les opérateurs qui commandent des navires construits aux États-Unis.

 

La Presse avec Agences

CONDOLEANCES

Le Président et les membres du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens présentent leurs condoléances les plus attristées à la famille Slimi suite au décès de

M. Amor SLIMI

Pharmacien – Kasserine

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

Visa américain : l’ambassade de Tunis annonce des changements et avertit contre le recours à des intermédiaires

Une table ronde s’est tenue, vendredi 18 avril 2025, au siège de l’ambassade des États-Unis à Tunis, afin de clarifier le processus de demande de visa américain et d’avertir le public contre les pratiques jugées “abusives” de certaines entités prétendant être des intermédiaires.

L’événement a réuni la cheffe de la section consulaire de l’ambassade, Bobbie Neal, la vice-consule, Carolina Corcoran, ainsi que plusieurs agents diplomatiques.

Cette initiative intervient dans un contexte de forte hausse des demandes de visas pour les États-Unis, révélatrice de l’intérêt grandissant des Tunisiens pour des séjours touristiques, familiaux ou professionnels. Cette tendance est également alimentée par l’attente croissante de la Coupe du monde des clubs, prévue en juin 2025, ainsi que la Coupe du monde de football 2026, qui se déroulera aux États-Unis, avec la participation de l’Espérance sportive de Tunis.

Les responsables consulaires ont souligné les dangers liés aux “pratiques illégales et abusives” de certaines parties se présentant comme des intermédiaires. Selon Carolina Corcoran, ces entités n’ont aucun lien avec l’ambassade américaine et ne facilitent en rien l’obtention d’un visa. “Pire encore, elles imposent des frais supplémentaires injustifiés, sans garantie de succès”, a-t-elle averti.

De nombreux demandeurs ont en effet été victimes de documents erronés, de paiements injustifiés ou d’informations incorrectes en recourant à ces faux intermédiaires. Les diplomates ont donc insisté sur le fait que le seul canal officiel pour entamer une procédure de demande de visa est le site internet de l’ambassade.

Les frais de demande de visa s’élèvent à 611 dinars tunisiens (environ 185 dollars américains), non-remboursables, ont rappelé les diplomates.

À partir du 1er mai 2025, une nouvelle réglementation sera mise en place. Dorénavant, le code-barres du formulaire DS-160, rempli en ligne, devra impérativement correspondre à celui de l’attestation de rendez-vous présentée lors de l’entretien consulaire.

Les délais de traitement des demandes de visa varient entre 7 et 10 jours, sous réserve que toutes les informations soient conformes et que la procédure soit correctement suivie.

Enfin, les diplomates ont confirmé qu’il n’y aura pas de visa « spécial » pour les événements sportifs à venir aux États-Unis, y compris la Coupe du monde des clubs 2025 ou la Coupe du monde de football 2026. Les demandeurs devront suivre la procédure classique de demande de visa pour participer à ces événements.

 

La Presse avec Tap

Mahdia : Des sites archéologiques à Oued Beja attendent d’être fouillés et valorisés

Le militant associatif et propriétaire d’une agence de voyages, Tarek Khedher, a mis en lumière le potentiel inexploité d’Oued Beja, dans le gouvernorat de Mahdia, en matière de valorisation touristique et patrimoniale. Selon lui, cette région, riche en vestiges archéologiques, attend d’être pleinement explorée et mise en valeur pour dynamiser le secteur touristique.

Dans une déclaration à la TAP, Khedher a précisé que de nombreux spécialistes en archéologie ont souligné la nécessité de fouiller cette zone, notamment en raison de la présence de vestiges remontant aux époques punique et romaine. Des visites de terrain organisées par l’Association Assala pour le tourisme et le patrimoine ont permis de découvrir des monuments visibles, ainsi que des vestiges enfouis, qui représentent un potentiel de développement significatif pour la région.

“Ces sites pourraient devenir un itinéraire touristique majeur, reliant Salakta, Alia et El Jem, offrant ainsi une véritable opportunité de développement pour les habitants de la région d’Oued Beja”, a expliqué Tarek Khdher. Il a également mentionné qu’une inscription des sites par l’Institut national du patrimoine pourrait permettre l’organisation de circuits touristiques structurés.

Khedher a par ailleurs souligné l’infrastructure d’hébergement en plein développement dans la région. “Oued Beja bénéficie déjà d’une offre d’hébergement rural, et une deuxième structure est en construction par des investisseurs privés, ce qui enrichira l’offre touristique locale”, a-t-il ajouté.

Dans ce cadre, il a rappelé que la région se prépare à accueillir, ce samedi 19 avril, la quatrième édition du Festival du patrimoine, un événement qui mettra en valeur les traditions locales, telles que la gastronomie, les costumes, la poésie et les festivités. “Ce festival représente une opportunité supplémentaire pour attirer les touristes et faire connaître la richesse culturelle de la région”, a-t-il conclu.

Khedher a enfin lancé un appel aux autorités compétentes pour qu’elles œuvrent à la préservation et à la mise en valeur des sites archéologiques d’Oued Beja, soulignant qu’une telle initiative pourrait stimuler le développement économique des zones rurales, créer des emplois et diversifier les circuits touristiques en Tunisie.

 

Guerre commerciale : un avion Boeing fait demi-tour avant sa livraison en Chine

Un avion Boeing destiné à la Chine a fait un retour inattendu aux États-Unis ce vendredi 18 avril 2025, selon les données de suivi des vols. Ce retour survient alors que l’usine de livraisons de l’avionneur américain, située près de Shanghai, se trouve au cœur d’une guerre commerciale sans précédent entre les deux plus grandes économies mondiales.

La décision de faire revenir l’un des nombreux appareils parqués dans le centre de finition de Zhoushan, en attente des dernières vérifications avant leur transfert à des compagnies aériennes chinoises, s’ajoute à la liste des perturbations des livraisons depuis que l’industrie a perdu son régime de franchise.

En mars, quelques semaines à peine avant l’annonce des droits de douane “réciproques” entre les États-Unis et la Chine, Boeing avait envoyé trois nouveaux appareils 737 MAX de son usine de Seattle à celle de Zhoushan.

Un autre appareil avait atterri la semaine dernière sur le site de Zhoushan, où Boeing installe les intérieurs et peint les livrées avant de transmettre les avions aux clients, selon les données de Flightradar24.

Vendredi, l’un des premiers appareils envoyés à Zhoushan est reparti sans avoir été livré, en direction de l’île américaine de Guam, où de nombreux vols transpacifiques font escale, suggérant un retour possible à Seattle.

Plus tôt cette semaine, Bloomberg News a rapporté que Boeing faisait face à une interdiction chinoise sur ses importations dans le cadre de l’escalade de la guerre commerciale déclenchée par les droits de douane “réciproques” du président Donald Trump.

Une source importante de l’industrie aéronautique a déclaré que Boeing et ses fournisseurs partaient du principe qu’ils ne livreraient pas d’appareils à la Chine pour le moment.

 

La Presse avec Agences

La Tunisie célèbre le 69e anniversaire de la création des forces de sécurité intérieure

La Tunisie célèbre, ce vendredi 18 avril, le 69e anniversaire de la création des forces de sécurité intérieure. Plusieurs agents distingués seront décorés lors de cette occasion.

Les forces de sécurité intérieure englobent la sûreté nationale, la garde nationale, la direction générale de la Douane, l’Office national de la protection civile et la direction générale des prisons et de la rééducation.

Au lendemain de l’indépendance, obtenue le 20 mars 1956, la Tunisie a élu son Assemblée nationale constituante pour l’élaboration d’une nouvelle constitution et la formation du premier gouvernement tunisien dirigé par Habib Bourguiba.

Dans ce contexte, la création des forces de sécurité intérieure a été l’une des priorités de l’État tunisien pour sécuriser le territoire national.

Le 8 avril 1956 marque la date de la création du premier noyau des forces de sécurité intérieure, selon les archives des correspondances échangées entre Mongi Slim, alors ministre de l’Intérieur sous le gouvernement de Tahar Ben Ammar, et les autorités françaises.

Dans son livre Histoire de l’armée tunisienne de l’indépendance, l’historien Faycal Cherif indique que le 18 avril est la date officielle du port de l’uniforme par ces forces, précisant que la publication du décret-loi portant création de la garde nationale a eu lieu le 6 septembre 1956.

Les investissements dans le secteur touristique en Tunisie atteignent 388 millions de dinars en 2024

Le volume des investissements injectés dans le secteur du transport touristique en 2024 est estimé à 48,631 millions de dinars (MD), dont 28,7 millions de dinars mobilisés pour le deuxième district et 11,68 millions de dinars pour le troisième district, selon le ministre du Tourisme, Sofien Takaya.

Lors d’une séance plénière tenue vendredi par le Conseil national des régions et des districts, le ministre a précisé que les investissements dans les secteurs de l’hébergement et du tourisme s’élèvent à 388,221 millions de dinars (MD), et à 57,181 millions de dinars pour l’animation.

Concernant le développement des infrastructures selon les régions, Takaya a indiqué que le Centre afro-méditerranéen de formation au tourisme à Hammamet est en cours de réalisation dans le cadre de l’initiative “Tunisie Professionnelle” de la coopération tuniso-italienne, pour un coût estimé à 1,8 million d’euros.

L’Institut de formation des métiers du tourisme à Djerba a également été équipé des moyens nécessaires dans le cadre du projet “Irada”, pour un coût estimé à 196 000 euros. En outre, des équipements ont été fournis pour établir une base de formation dans les “boulangeries et pâtisseries” de l’École de formation aux professions du tourisme à Ain Drahem, dans le cadre du projet “Irada”, pour un coût de 175 000 euros.

Le secteur du tourisme contribue à hauteur d’environ 10 % du PIB, directement et indirectement, et représente 40,5 % de la balance commerciale. Il génère d’importants revenus en devises, estimés à environ 7,5 milliards de dinars pour l’année 2024, et offre environ 400 000 postes d’emplois directs et indirects. Par ailleurs, le secteur des industries traditionnelles contribue à hauteur de 4 % du PIB et de 2 % aux exportations nationales.

Ratification des accords de libre-échange : la Tunisie en phase finale de négociation avec l’UE

Le dossier relatif à la ratification des accords de libre-échange conclus entre la Tunisie et plusieurs partenaires, dont l’Union Européenne (UE) et l’Association européenne de libre-échange (AELA), est actuellement au niveau de la Présidence du Gouvernement. Il sera ensuite examiné par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour adoption, a indiqué Nabil Arfaoui, Directeur de la coopération avec l’Europe au ministère du Commerce.

Depuis 2012, tous les pays ont voté en faveur du remplacement des protocoles d’origine issus des accords bilatéraux par une référence à un protocole d’origine commun, à savoir : la Convention régionale sur les règles d’origine préférentielles pan-euro-méditerranéennes (« Convention PEM »), a-t-il ajouté lors d’une conférence organisée à Tunis sur « les nouvelles règles d’origine en Tunisie ». En effet, la zone PEM est un système composé d’un ensemble d’accords de libre-échange entre plusieurs parties en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, appliquant des règles d’origine communes et identiques.

Il a également précisé qu’en attendant la ratification des accords bilatéraux conclus entre les parties, les règles d’origine applicables jusqu’à décembre 2025 seront celles de 2012. En effet, les règles d’origine déterminent que les produits doivent remplir l’une des conditions suivantes : être entièrement obtenus (produits naturels provenant des règnes animal, végétal ou minéral sans intrants importés) ou être obtenus suite à des opérations ou transformations suffisantes (les intrants importés utilisés doivent répondre à certaines conditions), selon des règles spécifiques.

Au niveau méditerranéen, Arfaoui a indiqué que la Tunisie est en train de négocier des accords de libre-échange avec plusieurs membres du processus euro-méditerranéen, dans le but de bénéficier du système PanEuromed des règles d’origine. Il a en outre rappelé que la Tunisie et l’Union européenne (UE) ont convenu de l’application, à partir du 1er mars 2025, de règles d’origine préférentielles révisées, négociées dans le cadre de la Convention Pan-Euro-Méditerranéenne (PEM).

L’objectif de ces règles est d’introduire des dispositions plus souples que celles de la Convention PEM de 2012, afin de faciliter l’obtention du statut « originaire » pour les marchandises exportées vers l’UE, qui bénéficieront ainsi des exonérations de droits de douane en vertu de l’Accord d’Association UE-Tunisie. Ces règles révisées s’appliqueront à tous les produits couverts par l’Accord d’Association et prévoient également des flexibilités supplémentaires (« dérogations »). De nouvelles règles de transformation ont aussi été introduites pour certains produits, notamment pour les tissus, qui obtiendront plus facilement le statut d’origine.

« Ces nouvelles règles permettront à davantage de produits tunisiens de bénéficier d’un accès facilité au marché européen », a affirmé Thierry Beranger, Chef de la section Commerce au sein de la Délégation de l’Union européenne à Tunis.

Les exportations tunisiennes vers l’UE sont essentiellement régies par les accords d’association existants depuis 30 ans. Le marché européen demeure un marché à fort potentiel pour la Tunisie, car 70 % des produits tunisiens sont exportés vers l’UE.

La conférence sur les « Nouvelles règles d’origine en Tunisie » a été organisée à l’initiative de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), dans le cadre du programme Insadder, financé par l’UE.

L’inclusion scolaire des enfants aveugles en deçà des attentes

Seulement 25 élèves atteints de déficience visuelle sont inscrits dans les écoles primaires inclusives de Bizerte et Sfax durant l’année scolaire en cours (2024-2025), un chiffre jugé « en deçà des attentes » selon Ali Ali, président de l’Association tunisienne pour la défense des droits de l’enfant aveugle.

Dans une déclaration à l’agence TAP ce vendredi, Ali Ali a estimé que ce nombre aurait dû être plus élevé mais le manque d’outils de travail ne permet pas une inclusion effective des enfants ayant une déficience visuelle.

Ali Ali a précisé que l’école primaire inclusive du gouvernorat de Sfax a entamé ce processus depuis 2013, et celle de Bizerte depuis 2018 signalant l’absence de données officielles sur le nombre d’enfants aveugles ne disposant pas de cartes de handicap.

A cet effet, le président de l’association appelle le ministère de l’Éducation, à fournir les moyens logistiques nécessaires à l’enseignement des enfants aveugles dès les premières années d’étude, notamment à travers la mise à disposition d’outils informatiques adaptés.

Il a, par ailleurs, estimé que l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable de transformer ce qui s’affiche à l’écran en discours oral ou en texte en braille, ce qui faciliterait l’apprentissage des élèves aveugles, leur permettant ainsi de réussir, de s’épanouir et de suivre l’évolution rapide du monde.

Il a, en outre, indiqué que l’Association tunisienne pour la défense des droits de l’enfant aveugle organise, en partenariat avec la maison de jeunes de la Nouvelle Médina (gouvernorat de Ben Arous), une deuxième session de formation en informatique pour les élèves malvoyants, les 18, 19 et 20 avril en cours.

A noter qu’à l’échelle nationale, il existe actuellement trois écoles primaires spécialisées pour les enfants aveugles, trois lycées et deux écoles inclusives.

Recrutement à la douane tunisienne : résultats de la présélection disponibles en ligne

La Direction générale des douanes a annoncé, dans un communiqué publié vendredi 18 avril, la mise en ligne des résultats de la phase de présélection du concours externe sur épreuves pour le recrutement de caporaux des douanes, au titre de l’année 2024.

Les candidats peuvent consulter la liste des admissibles sur le site officiel dédié au concours, via le lien suivant : https://concours.douane.gov.tn 

Le communiqué précise que les candidats retenus peuvent dès à présent télécharger leurs convocations individuelles, nécessaires pour se présenter aux épreuves orales et sportives à venir. Ces convocations doivent impérativement être imprimées et présentées le jour des tests.

Ce concours s’inscrit dans le cadre du renouvellement des effectifs de la douane tunisienne et vise à renforcer les capacités opérationnelles sur le terrain.

Exportations : les nouvelles règles d’origine entreront en vigueur en janvier 2026

Le Colonel Major des douanes, Mohamed Rabie Belhadj, Directeur de la Direction de l’origine au sein de la Direction générale des douanes, relevant du ministère des Finances, a annoncé ce vendredi 18 avril 2025 que les nouvelles règles d’origine entreront officiellement en vigueur à compter du 1er janvier 2026.

S’exprimant lors d’une conférence de presse, le Colonel Major Belhadj a indiqué que cette réforme s’inscrit dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen et répond aux engagements pris par la Tunisie dans le cadre de la convention régionale sur les règles d’origine préférentielles, qui regroupe plus de 50 pays.

Il a souligné que ces nouvelles règles, proposées par l’Union européenne, visent à simplifier les procédures d’attribution de l’origine des marchandises et à renforcer la flexibilité de leur application. Elles concernent aussi bien les dispositions générales que les règles spécifiques par produit.

Cette évolution impose une collaboration étroite entre les autorités tunisiennes, le secteur privé et les exportateurs, afin d’assurer une compréhension claire des nouvelles exigences et d’anticiper les impacts sur les mécanismes d’exportation et d’accès aux marchés européens.

Le Colonel Major Belhadj a enfin appelé les opérateurs économiques tunisiens à se préparer activement à cette transition, qui marquera une étape clé dans l’harmonisation des échanges commerciaux à l’échelle euro-méditerranéenne.

Nouvelle secousse tellurique à Sidi Bouzid : les raisons de la récurrence du phénomène

Une secousse tellurique de magnitude 3,7 sur l’échelle de Richter a été enregistrée ce jeudi à 10h33 près des localités de Regueb et Meknassi, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.

Khaireddine Attafi, sous-directeur à l’Institut national de la météorologie (INM), a précisé dans une déclaration à Mosaïque FM que cette secousse est de faible intensité et n’a pas été ressentie par la population. Il s’agit, selon lui, d’une réplique des secousses précédemment enregistrées dans la région.

Sur le plan géologique, Attafi a expliqué que la zone couvrant Regueb, Meknassi et Mezzouna se situe à l’intersection de plusieurs plaques tectoniques formant la chaîne de montagnes locale. Cette configuration est reliée à celle des montagnes proches de Zaghouan, ce qui explique la fréquence des secousses dans cette partie du centre-ouest tunisien.

L’INM continue d’observer attentivement l’activité sismique dans la région, tout en rassurant sur l’absence de risque immédiat pour les habitants.

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