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Mobilisation citoyenne à Mezzouna : habitants et forces de l’ordre unis pour une opération de nettoyage

Une campagne de nettoyage volontaire s’est tenue ce jeudi soir 17 avril dans la ville de Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, réunissant les habitants et les unités sécuritaires autour d’un même objectif : restaurer l’ordre et la propreté dans les rues.

L’opération, initiée de manière spontanée par la population locale, a principalement ciblé les zones touchées par les récentes manifestations et les actes de vandalisme survenus au cours des dernières nuits. Ensemble, citoyens et forces de l’ordre ont travaillé à effacer les traces des violences, dans un geste fort de solidarité et de responsabilité collective.

Les habitants ont saisi cette occasion pour réaffirmer leur rejet de toute forme de violence ou de désordre. Ils ont appelé au calme, au dialogue et au respect de l’unité nationale, exprimant leur opposition à toute tentative de division ou d’attisement de tensions régionales.

Vidéo : Radio nationale tunisienne

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La Tunisie et l’Algérie se préparent à une dépression atmosphérique prévue pour le 21 avril 2025

Une dépression atmosphérique est attendue le 21 avril 2025, avec des impacts significatifs sur plusieurs régions de la Tunisie et de l’Algérie. « Selon les prévisions, son effet débutera dans la soirée du dimanche 20 avril et devrait se renforcer au cours du lundi 21 avril. Des quantités de précipitations modérées à importantes sont attendues, avec des intensités locales possibles », indique l’Observatoire tunisien de la météo et du climat dans une note publiée sur sa page officielle .

Bien que la probabilité de ce phénomène soit élevée, il est important de souligner que ces informations restent sujettes à des ajustements et des mises à jour, pouvant évoluer positivement ou négativement en fonction de l’évolution des conditions météorologiques.

Il est recommandé de prendre les précautions nécessaires face à cet épisode météorologique et des détails supplémentaires seront communiqués prochainement.

 

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Suspension de 21 mois pour le nageur tunisien Ahmed Ayoub Hafnaoui pour manquements aux règles antidopage

L’Aquatics Integrity Unit (AQIU), organe de World Aquatics chargé de l’intégrité dans les sports aquatiques, a annoncé que le nageur tunisien Ahmed Ayoub Hafnaoui a accepté une suspension de 21 mois pour violation des règles antidopage. Cette sanction, effective depuis le 11 avril 2024, prendra fin le 10 janvier 2026.

Le champion olympique du 400 mètres nage libre aux Jeux de Tokyo 2020 a été sanctionné pour avoir commis trois manquements à ses obligations de localisation dans une période de douze mois, conformément à l’article 2.4 du règlement antidopage de World Aquatics. Ces manquements, constitués de tests manqués et/ou de défauts de déclaration de localisation, sont considérés comme une violation des règles antidopage, même en l’absence de test positif .

En conséquence, tous les résultats obtenus par Hafnaoui depuis le 11 avril 2024 ont été annulés, et il est inéligible pour participer à toute compétition internationale jusqu’à la fin de sa suspension.

 

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Tragédie dans le ciel de Naples : au moins trois morts dans un accident de téléphérique

Au moins trois personnes sont mortes jeudi après-midi dans la chute d’une cabine de téléphérique dans la région de Naples, dans le sud de l’Italie, selon les autorités locales.

« Aux dernières nouvelles, il y avait trois ou quatre morts et des disparus », a déclaré un fonctionnaire de la commune de Castellammare di Stabia, où l’accident s’est produit, selon des médias locaux.

Umberto De Gregorio, président de la société gestionnaire du téléphérique, a indiqué qu’il y aurait trois morts, un disparu et un blessé — un bilan confirmé par l’agence Ansa.

Cependant, selon l’agence AGI et les principaux quotidiens italiens, quatre personnes ont été retrouvées mortes et une cinquième est portée disparue.

Le téléphérique relie la ville de Castellammare di Stabia, dans le golfe de Naples, au mont Faito, sur une distance de près de trois kilomètres. L’accident serait dû à la rupture d’un câble, alors qu’une cabine transportant 16 passagers se trouvait à proximité de la ville, près du sol, tandis qu’une seconde cabine se trouvait en altitude, au-dessus d’un précipice, sur le mont Faito.

Les 16 passagers de la première cabine ont pu être rapidement secourus, mais le mauvais temps et le brouillard ont retardé l’intervention des secours auprès des passagers de la seconde cabine.

Le téléphérique, inauguré en 1952, n’avait connu jusqu’ici qu’un seul accident : en 1960, la chute d’une cabine avait fait quatre morts.

 

 

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Tunisie – Sénégal : une greffe de rein réussie à Monastir dans le cadre d’un partenariat médical africain

Une équipe médicale et paramédicale sénégalaise de l’hôpital Idrissa Pouye de Dakar a participé, le 16 avril 2025, à une greffe de rein réussie réalisée à l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir, a annoncé ce jeudi le ministère de la Santé dans un communiqué.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le Centre national tunisien pour la promotion de la transplantation d’organes et les autorités sanitaires sénégalaises. L’objectif est d’accompagner le Sénégal dans la mise en place de ses premières greffes de rein sur son sol avant la fin de l’année, en mobilisant l’expertise tunisienne dans une démarche fondée sur le partage de compétences, l’autofinancement et le renforcement de la souveraineté sanitaire en Afrique.

Le ministère de la Santé a souligné que cette initiative illustre le rôle de pionnier de la Tunisie dans le domaine de la transplantation d’organes et sa volonté d’approfondir la coopération médicale avec les pays africains. Elle traduit également l’engagement tunisien en faveur du développement de la formation médicale spécialisée et de l’intégration sanitaire sur le continent.

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La Tunisie renforce sa flotte maritime avec deux patrouilleurs américains

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a supervisé ce jeudi matin à la base navale principale de La Goulette, la cérémonie officielle d’entrée en service des deux nouveaux patrouilleurs maritimes Tazarka et Menzel Bourguiba. Ces bâtiments intègrent désormais la flotte de la marine nationale tunisienne, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec les États-Unis.

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur américain en Tunisie, Joey Hood, du commandant de la Sixième Flotte des États-Unis, ainsi que de hauts responsables militaires et civils des deux pays.

Dans une déclaration prononcée à cette occasion, Khaled Shili a salué la solidité des relations tuniso-américaines, qualifiées de « stratégiques » et fondées sur des intérêts communs et un respect mutuel. Il a mis en avant la qualité de la coopération bilatérale, notamment dans le cadre de la feuille de route 2020-2030, soulignant la volonté de Tunis de renforcer davantage ce partenariat.

« La Tunisie, en tant que pôle de stabilité et acteur sécuritaire régional, est résolument engagée à développer ses capacités opérationnelles, à intensifier les échanges en matière de formation militaire et à moderniser ses équipements », a-t-il affirmé.

Le ministre a précisé que l’entrée en service de ces deux patrouilleurs contribuera de manière significative à la protection des frontières maritimes du pays, dans un contexte régional marqué par une montée des défis sécuritaires : trafic d’êtres humains, contrebande, criminalité organisée, migration irrégulière et terrorisme.

Pour sa part, l’ambassadeur Joey Hood a réaffirmé que la Tunisie demeure « le principal allié des États-Unis en dehors de l’OTAN », saluant son rôle actif dans la lutte contre les trafics en mer, la lutte antiterroriste et sa participation aux missions humanitaires sur le continent africain.

Le commandant de la Sixième Flotte américaine a, lui aussi, souligné l’importance des partenariats solides dans la consolidation de la sécurité maritime, exprimant l’engagement continu de son pays à collaborer étroitement avec la Tunisie pour préserver la stabilité de la région méditerranéenne.

 

 

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Sidi Bouzid : Le directeur du lycée de Mazzouna maintenu en liberté

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Sidi Bouzid a décidé, jeudi, de maintenir en liberté le directeur du lycée de Mazzouna ainsi que les quatre autres personnes concernées par l’enquête, suite à l’effondrement d’une partie du mur de l’établissement, qui a causé la mort de trois élèves et blessé deux autres.

Le porte-parole du tribunal et premier assistant du procureur de la République, Jawher El Ghabsi, a précisé à l’Agence TAP que les investigations sont toujours en cours pour déterminer les responsabilités pénales de toute personne ayant commis une faute, de manière directe ou indirecte, ou ayant manqué à un devoir susceptible de prévenir l’accident. L’objectif est d’établir un lien de causalité entre les manquements identifiés et les conséquences dramatiques de l’effondrement.

Il a rappelé que dès la survenue du drame, le 14 avril, le représentant du ministère public et le juge d’instruction s’étaient déplacés sur les lieux pour constater les faits. Une information judiciaire a été ouverte contre X pour homicide et blessures involontaires, conformément aux articles 217 et 225 du Code pénal.

L’article 217 (nouvelle version) prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement et une amende de 720 dinars pour tout homicide involontaire commis par négligence, imprudence ou manquement aux règles. L’article 225 (nouvelle version) sanctionne, d’un an de prison et de 480 dinars d’amende, toute personne ayant causé, sans intention de nuire, des blessures corporelles par négligence ou non-respect de la loi.

Le juge d’instruction a délivré une commission rogatoire à l’une des brigades centrales de la Garde nationale à El Aouina, qui a mené les investigations nécessaires. Sur cette base, une décision de garde à vue avait été prise à l’encontre du directeur de l’établissement. À l’issue des auditions et de la remise du rapport d’enquête, le juge d’instruction a décidé de lever la garde à vue et de maintenir en liberté provisoire toutes les personnes impliquées.

Pour rappel, le drame est survenu le 14 avril, lorsqu’une partie du mur d’enceinte du lycée de Mazzouna s’est effondrée, provoquant la mort de trois élèves et en blessant deux autres, qui ont été transportés à l’hôpital régional.

 

 

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La CAF inflige une amende de 150 000 $ pour l’Espérance de Tunis après les violences avec Mamelodi Sundowns

La Commission de Discipline de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de sanctionner l’Espérance Sportive de Tunis après les événements survenus lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique contre Mamelodi Sundowns. Le club tunisien écope d’une amende de 150 000 dollars (environ 448 000 dinars tunisiens) suite aux violences impliquant ses supporters.

Ces incidents ont eu lieu alors que les fans de Mamelodi Sundowns ont agressé les supporters de l’Espérance lors de cette rencontre, ce qui a conduit la CAF à prendre des mesures disciplinaires.

Dans le même temps, la CAF a également infligé une amende de 100 000 dollars (environ 290 000 dinars tunisiens) à Mamelodi Sundowns en raison de la responsabilité de ses supporters dans ces affrontements.

Les deux clubs devront désormais s’acquitter de ces amendes et veiller à respecter les règlements en matière de sécurité et de comportement des supporters lors de leurs prochaines rencontres.

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Arrestation d’un mineur impliqué dans une série de vols dans des voitures à Nabeul

L’Administration générale de la sûreté nationale a annoncé, dans un communiqué ce jeudi 17 avril 2025, l’arrestation d’un mineur de 16 ans suite à une série de vols commis dans des véhicules à Nabeul. Quatre citoyens s’étaient rendus au centre de permanence de la ville pour signaler que leurs voitures avaient été vandalisées et cambriolées par un inconnu.

Après avoir pris en charge l’affaire, les unités de la brigade de la police judiciaire de Nabeul ont mené une série d’enquêtes et ont rapidement identifié le suspect. Lors de son interrogatoire, en présence de son tuteur légal, le jeune homme a avoué avoir commis plusieurs vols dans des voitures stationnées sur la voie publique, causant également des dommages matériels.

Le mineur a été placé en garde à vue après consultation du procureur de la République. L’enquête se poursuit.

 

 

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Trump promet un accord commercial “exceptionnel” avec la Chine et l’Europe

Lors d’une conférence de presse conjointe avec la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi 17 avril 2025 depuis la Maison Blanche, que les États-Unis étaient en bonne voie pour conclure un “très bon accord” commercial avec la Chine.

Interrogé par un journaliste sur un éventuel rapprochement entre certains alliés des États-Unis et Pékin, en réaction aux politiques tarifaires américaines, Trump a tenu à rassurer : “Je pense que nous allons conclure un très bon accord avec la Chine”, a-t-il affirmé.

Concernant les relations commerciales avec l’Union européenne, le président s’est montré tout aussi optimiste. Il a exprimé sa confiance absolue dans la capacité des deux parties à parvenir à un accord sur les droits de douane :”Je suis sûr à 100 % que nous trouverons un terrain d’entente”, a-t-il ajouté.

Des propos appuyés par Giorgia Meloni, qui a qualifié les États-Unis de “partenaire fiable”, malgré les tensions persistantes entre Washington et Bruxelles, alimentées notamment par la guerre commerciale engagée par l’administration Trump.

 

 

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Arrestation d’un individu dangereux recherché pour trafic de drogue et violence

Les agents de la Zone de sécurité nationale d’El Manzeh ont réussi à interpeller, dans la soirée du 16 avril, un individu extrêmement dangereux, classé parmi les éléments les plus recherchés. Ce dernier, âgé d’une vingtaine d’années, était condamné par contumace à six ans de prison ferme, avec exécution immédiate, et faisait l’objet de recherches dans le cadre de huit affaires criminelles liées au trafic de drogue et aux violences graves.

L’individu, bien connu des autorités pour ses activités criminelles, a été pris en embuscade par les forces de l’ordre dans le quartier de Cité El Khadhra, à Tunis. Bien qu’il ait tenté de prendre la fuite, il a été maîtrisé et arrêté. Il est actuellement en détention et sera prochainement présenté aux autorités judiciaires compétentes pour la suite de la procédure.

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Politique monétaire : la BCT pourrait perdre plus de 300 millions de dinars en 2025, selon Hadidane

L’analyste financier, Moez Hadidane, a déclaré ce jeudi 17 avril 2025 que la Banque centrale de Tunisie (BCT) tire l’essentiel de ses revenus des intérêts sur les prêts accordés aux banques ainsi que des placements de ses excédents de liquidité auprès d’institutions financières étrangères ou d’autres banques centrales. Ces opérations génèrent pour l’institution monétaire des marges bénéficiaires importantes, bien qu’encadrées par la conjoncture économique et les politiques monétaires.

Selon Hadidane, la BCT a appliqué en 2024 un taux d’intérêt de 8 % sur les prêts octroyés aux banques. En cas de surplus de liquidités dans le système, celui-ci est déposé auprès de la Banque centrale avec un taux directeur négatif de -1 %. En parallèle, la BCT supporte divers coûts de fonctionnement, salaires et frais de gestion.

À l’issue de l’exercice 2024, la Banque centrale a enregistré un bénéfice net estimé à 1,3 milliard de dinars, après déduction des charges. Une petite part de ces bénéfices est allouée au renforcement des fonds propres, tandis que l’essentiel est reversé au Trésor public.

Hadidane a aussi souligné, dans une déclaration accordée à Express Fm, que les revenus de la BCT sont étroitement liés à l’évolution du taux directeur. Ainsi, lorsque celui-ci est élevé, les recettes de l’institution augmentent. En 2024, la stabilité du taux à 8 %, conjuguée à des opérations d’achats de bons du Trésor, a contribué significativement à ses revenus.

Toutefois, les perspectives pour 2025 sont plus modestes. En raison d’une politique de réduction progressive du taux directeur visant à accompagner la baisse de l’inflation, les revenus de la Banque centrale devraient reculer, avec un bénéfice estimé à moins d’un milliard de dinars si le taux atteint 6 % en fin d’année.

Hadidane a par ailleurs évoqué une mesure exceptionnelle : l’État tunisien a emprunté directement auprès de la BCT pour un montant de 14 milliards de dinars, sans intérêts, ce qui s’apparente à une création monétaire. En revanche, les entreprises empruntent toujours à un taux de 8 %, ce qui met en lumière une distorsion dans l’application de la politique monétaire et affecte son efficacité.

 

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Sécurité nationale : diffusion de fausses informations visant à troubler l’ordre public… un individu interpellé

La Direction Générale de la Sécurité Nationale (DGSN) a formellement démenti, ce jeudi 17 avril 2025, des informations largement diffusées sur les réseaux sociaux faisant état d’une tentative d’immolation par le feu d’un individu, prétendument en réaction à des mauvais traitements infligés par des agents de police dans une région relevant de ses services.

Dans un communiqué officiel, la DGSN précise que ces informations sont totalement infondées et relèvent de la désinformation délibérée. L’auteur de cette rumeur a d’ailleurs reconnu, lors de son interrogatoire, avoir sciemment publié ces fausses allégations via son compte personnel sur les réseaux sociaux. Son intention, selon les autorités, était de provoquer des tensions et de manipuler l’opinion publique à l’encontre des forces de sécurité.

Suite à une instruction du parquet, une enquête judiciaire a été ouverte. L’individu a été placé en garde à vue pour “utilisation abusive des réseaux sociaux, diffusion de fausses nouvelles et incitation à troubler l’ordre public”. Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuelles complicités ou relais de cette campagne de désinformation.

La DGSN rappelle que la diffusion intentionnelle de fausses informations portant atteinte à la sécurité publique est un acte puni par la loi, et appelle à la vigilance face aux tentatives de manipulation sur les réseaux sociaux.

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Suspension confirmée pour Youcef Belaïli : deux matchs de sanction et 5 000 dinars d’amende

La commission nationale d’appel relevant de la Fédération tunisienne de football a confirmé, ce jeudi, la décision de la Ligue nationale de football professionnel concernant le joueur algérien de l’Espérance sportive de Tunis, Youcef Belaïli. Ce dernier écope de deux matchs de suspension assortis d’une amende de 5 000 dinars, en raison d’un geste jugé inapproprié lors du match face à la Jeunesse Sportive d’El Omrane, comptant pour la 25ᵉ journée de la Ligue 1 professionnelle.

Dans le communiqué de la commission d’appel, il est précisé :

« Après délibération juridique et à la majorité, la commission a décidé d’accepter l’appel sur la forme et, sur le fond, de confirmer la décision contestée. »

Pour rappel, le bureau de la Ligue avait initialement sanctionné Belaïli de cette même peine disciplinaire, avant que l’Espérance sportive de Tunis ne dépose un recours auprès de la commission d’appel, sollicitant une révision de la sanction.

Suite à cette confirmation, Youcef Belaïli sera officiellement absent lors du derby de la capitale contre le Club Africain, prévu ce dimanche 20 avril, dans le cadre de la 27ᵉ journée du championnat.

 

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Tribune – Le 9 avril 1938 : Il y a 87 ans, les premiers martyrs tunisiens pour l’indépendance de la Tunisie (1ère partie)

Par le Colonel ® Boubaker BENKRAIEM *

L’arrivée au pouvoir en France du Front populaire et sa volonté d’engager le dialogue avec les chefs nationalistes tunisiens permettent le retour de ceux qui avaient été internés dans le Sud du pays. Un vent d’espoir se lève alors en Tunisie lorsque Pierre Viénot, sous-secrétaire d’État chargé des protectorats du Maghreb, déclare à la radio, le 1er mars 1937, qu’il est nécessaire d’associer les Tunisiens à la gestion des affaires publiques. Le discours est très bien accueilli par les dirigeants du Néo-Destour. Habib Bourguiba proclame que « l’union indissoluble entre la France et la Tunisie constitue la base de toutes les revendications du Néo-Destour » tandis que Mahmoud El Materi  écrit que « la population tunisienne dans sa totalité est prête à apporter sa collaboration à la mise en pratique de la politique nouvelle ». 

Cependant, le 21 juin 1937, le gouvernement Blum, qui avait mené une politique d’ouverture envers les colonies et les protectorats, est poussé à la démission en raison de la crise économique qui secoue la France. Bourguiba tente de renouer des liens avec le nouveau gouvernement en se rendant à Paris en octobre. Il y rencontre Albert Sarraut, ministre d’État chargé de la coordination pour les affaires nord-africaines, qui lui fait comprendre que la dégradation de la situation internationale fait passer au second plan les aspirations du peuple tunisien et que l’heure est à la reprise en main de l’Afrique du Nord en prévision du conflit qui s’annonce. Bourguiba  comprend alors que le temps des négociations pacifiques est passé.

Aussi, Abdelaziz Thâalbi, fondateur du Destour, rentre au pays le 5 juillet 1937  après un exil volontaire et reçoit un accueil triomphal.  

Du 30 octobre 1937 au 2 novembre, le Néo-Destour tient son congrès pour prendre position à l’égard du Destour, mais aussi pour décider de la position à adopter envers les autorités françaises. Le congrès voit s’affronter deux tendances : celle des modérés menés par Mahmoud El Materi et celle des radicaux menés par Habib Bougatfa. La ligne de conduite retenue par Bourguiba se situe entre les deux tendances, en approuvant la motion politique d’El Materi tout en intégrant les réserves des radicaux.  

Pour répondre aux réticences de beaucoup de Tunisiens face à cette surenchère,  Bourguiba utilise le talent de sa plume pour mobiliser les énergies hésitantes. Le 25 décembre, dans un article de L’Action tunisienne, il s’en prend pour la première fois à Armand Guillon, le Résident général de France en Tunisie, qui avait été épargné jusque-là et ajoute : « Tout se passe comme si le gouvernement cherche maintenant la bagarre ; il la trouvera. Et il n’est pas dit que la prépondérance en sortira victorieuse… Le pays  est donc décidé à la lutte. Il est prêt aussi à tous les sacrifices que cette lutte comporte ».

Les premiers affrontements ont lieu à Bizerte le 8 janvier 1938. Ce jour-là, une manifestation néo-destourienne veut se rendre au contrôle civil de la ville pour protester contre l’expulsion vers l’Algérie du secrétaire de la cellule, Hassan Nouri. Débordés, les policiers tirent, tuant sept militants et en blessant une dizaine.

Habib Bourguiba entame alors, dès la fin du mois de janvier et jusqu’en mars, une tournée des cellules en Tunisie afin de mobiliser ses troupes en perspective d’une répression annoncée comme imminente. Il lance même des appels au refus de l’impôt et de la conscription et exhorte ses partisans à répondre à la répression par la résistance et l’agitation.

Des tournées de propagande du Néo-Destour sont effectuées le 28 mars par un rassemblement à Medjez el-Bab, à Goubellat le 29 mars, à Souk El Arba et au Sers le 30, à Sbiba et Haidra le 1er avril, à Kalâa Djerda le 2 avril et à Thala le 3 avril.

Devant la virulence des discours proférés, le gouvernement réagit à partir du 3 avril. Slimane Ben Slimane et Youssef Rouissi sont arrêtés à Souk El Arba à la veille du rassemblement qu’ils devaient tenir à Oued Meliz.  

Pour dénoncer ces arrestations, un rassemblement populaire est organisé dans les locaux du Néo-Destour à Tunis le 5 avril. Un appel à manifester et à fermer toutes les boutiques est lancé pour le 8 avril par Salah Ben Youssef. Il prévient également l’assistance qu’il est convoqué le lendemain au tribunal avec Hédi Nouira et Mahmoud Bourguiba en vue de leur arrestation.

Les trois hommes sont en effet placés sous mandat de dépôt à la suite des propos tenus lors de la réunion de Medjez el-Bab. Ils sont inculpés d’incitation à la haine raciale, d’attaques contre les droits et les pouvoirs de la République française en Tunisie et d’avoir provoqué au crime, au meurtre et au délit de violences et voies de fait. Le même jour, des réunions enflammées se tiennent dans les locaux du parti. Une délégation conduite par Tahar Sfar se rend auprès d’Ahmed II Bey à Hammam-Lif pour lui demander son soutien. Mais le monarque leur demande de revenir le 9 avril pour recevoir sa réponse. Pour accentuer la pression sur le souverain, des manifestations sont organisées devant son palais toute la journée du 7 avril. D’autres se déroulent le même jour à Sousse, Mahdia, Sidi Bouzid et au Kef.   

Le 18 mars 1938, Ali Belhouane, que l’on surnommera le « leader de la jeunesse », donne une conférence intitulée «Part de la jeunesse dans la lutte» dans le local du Néo-Destour situé à la rue du Tribunal. Cette conférence devait initialement se tenir au Variété Cinéma le 12 mars mais elle avait été interdite par arrêté. Belhouane, professeur au collège Sadiki, avait en effet fait l’objet en octobre 1937 d’un avertissement de la direction de l’Enseignement pour son activité destourienne. Par défi, l’orateur affiche à l’entrée de la salle la lettre du directeur de l’instruction publique en date du 30 novembre 1937, l’avertissant une fois de plus que dans le cas où il provoquerait tout nouvel incident, en se livrant à une propagande incompatible avec ses fonctions de professeur, la délégation qui lui était confiée au collège Sadiki lui serait retirée.

La conférence est un grand succès puisque près de 700 personnes y assistent, principalement des élèves des établissements secondaires de Tunis et des étudiants de la mosquée Zitouna. Salah Ben Youssef, Tahar Sfar et Slimane Ben Slimane sont également présents. À la fin de son intervention, Belhouane demande le soutien des élèves face à la sanction administrative qui ne manquera pas de le frapper. C’est chose faite le 22 mars lorsqu’il reçoit l’interdiction d’enseigner au collège Sadiki. Dès le lendemain, les élèves se mettent en grève; les professeurs tunisiens se mobilisent également en présentant une requête demandant la réintégration de leur collègue. Le soir même, une réunion de soutien est organisée par le Néo-Destour, où des appels au sacrifice des jeunes pour le salut de la patrie sont lancés.

Le 26 mars, face au mouvement de protestation des élèves internes qui refusent de regagner l’internat, les dirigeants du collège Sadiki décident de fermer l’établissement jusqu’à nouvel ordre.  

Dès le matin, les hommes du Néo-Destour, armés de manches de pioches, veillent à l’application du mot d’ordre de la grève. À 10 heures, toutes les boutiques et tous les marchés de Tunis sont fermés. Des soldats français sont dépêchés sur les principales places de la ville et prennent position à 13 heures, en prévision d’une manifestation annoncée par le Néo-Destour.

À 14 h 30, une grande manifestation conduite par Mongi Slim et Ali Belhouane s’ébranle du quartier de Halfaouine et se dirige vers le siège de la résidence générale. Une autre manifestation, dirigée par El Materi, part de Bab Menara et Bab Jedid et fait sa jonction avec la première à Bab El Bhar, non loin de la Résidence générale. Devant une foule de 8 000 personnes, El Materi prend la parole en déclarant aux manifestants qu’« en protestant par cette grandiose manifestation, nous faisons non seulement un acte légitime, mais nous accomplissons un devoir sacré », avant d’inviter la foule à rentrer chez elle. Le discours de Belhouane est beaucoup plus virulent: « Maintenant, c’est la lutte sans fin […] Que la police et l’armée se servent de leurs armes si elles veulent et on verra de quoi le peuple sera capable ». Toutefois, lui aussi appelle la foule à se disperser tout en annonçant l’organisation d’une nouvelle manifestation pour le 10 avril.  

Rien n’avait été prévu pour le 9 avril. À 10 heures, la délégation conduite par Tahar Sfar qui avait rencontré le bey le 6 avril se présente au Dar El Bey pour recevoir sa réponse par la voix du grand vizir Hédi Lakhoua, mais le souverain refuse de prendre position. À l’issue de la rencontre, Ali Dargouth se lance dans un discours appelant les contestataires à « continuer à nous réunir jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction ». Ces derniers se dirigent vers la maison de Bourguiba pour y recevoir des instructions.

À 11 heures, El Materi est convoqué à la Résidence générale où Armond Guillon l’informe qu’il a décidé de s’opposer par tous les moyens à la manifestation du 10 avril en imposant l’état de siège si cela était nécessaire. El Materi se rend alors chez Bourguiba, toujours malade et alité dans son domicile à la place aux Moutons, pour le supplier d’annuler la manifestation. Cependant, celui-ci s’emporte et lui crie : « Il faut bien que le sang coule! Oui, il faut que le sang coule ! ».   

À 11 heures 15, Belhouane est avisé, par un mandat de comparution, qu’il est convoqué à 15 heures pour être entendu par un juge d’instruction au sujet des propos tenus la veille. La nouvelle se répand rapidement et, lorsqu’il arrive au Palais de Justice, une foule de plusieurs centaines de personnes occupe les trottoirs du palais et les rues adjacentes. Dans le même temps, des attroupements se forment sur les places Bab Menara, Bab El Allouj et Bab Souika. Contrairement aux manifestations encadrées par le service d’ordre du Néo-Destour, personne n’est là pour gérer cette affluence inattendue dans une ville chauffée à blanc. Des renforts de police et de troupes sont demandés en urgence.

Pour permettre à la voiture cellulaire de se frayer un chemin jusqu’au Palais de Justice, les agents chargent la foule à coups de matraques pendant que les manifestants répondent par des jets de pierre. Des coups de feu éclatent tirés par des policiers qui parviennent à dégager l’avenue Bab Bnet. Mais d’autres manifestants, perchés sur les pentes du cimetière situé derrière le Palais de Justice, lancent des pierres sur les voitures conduites par des Européens avant d’être délogés par les forces de l’ordre qui n’hésitent pas à recourir à leurs armes.

Des bagarres éclatent aussi à Bab El Allouj où les manifestants lapident les voitures qui passent et accueillent les forces de police par des jets de pierre. La place est à peine dégagée que l’émeute reprend à Mellassine. L’armée utilise alors des automitrailleuses pour venir à bout des émeutiers dans ces deux quartiers.

Mais les bagarres reprennent de plus belle à Bab Souika où des tramways sont attaqués et renversés. Un peloton d’agents de police à cheval renforcé par une section de zouaves intervient en faisant usage de ses armes mais il faut plusieurs charges pour venir à bout des manifestants qui ripostent en jetant des pierres et des pavés.

À 16 heures, la place de la Kasbah est envahie par une foule hurlante armée de gourdins, de matraques, de planches et de moellons. Les voitures qui passent sur le boulevard Bab Bnet sont lapidées, des pierres brisent les carreaux de la Direction des finances. Deux sections de zouaves interviennent pour dégager les manifestants qui occupent la place et le boulevard Bab Menara. Ils font usage de leurs armes pendant que les émeutiers se défendent à l’arme blanche. Un gendarme français s’écroule, mortellement blessé par un coup de poignard. Il faut plusieurs charges et l’intervention des automitrailleuses pour que le calme revienne enfin vers 19 heures après quatre heures d’émeute.

Le bilan est lourd : on relève 22 morts et près de 150 blessés, la majorité d’entre eux ayant entre 21 et 28 ans. Il y a même trois enfants de dix, douze et quinze ans, corroborant les rapports de police qui parlent de nombreux enfants parmi les émeutiers. La plupart de ceux-ci proviennent de classes sociales défavorisées (journaliers et chômeurs) ou sont des ruraux récemment arrivés. Cinq d’entre eux ne seront d’ailleurs jamais identifiés.

L’état de siège est proclamé à 19 heures dans le contrôle civil de Tunis et à Sousse. Il est par la suite étendu à celui de Grombalia.

Le lendemain, Bourguiba et douze de ses camarades, dirigeants du parti, sont arrêtés. Tahar Sfar et Bahri Guiga, bien qu’appartenant à la tendance modérée, sont eux aussi arrêtés les 22 et 24 avril. Le Néo-Destour est dissous le 12 avril, ses locaux fermés, ses documents confisqués et la presse nationaliste suspendue. De nombreux militants sont arrêtés. 

Lorsque l’état de siège est levé en août 1938, ils sont 906 Tunisiens à être toujours détenus. (A suivre)

B.B.

(*) Ancien sous-chef d’état-major de l’Armée de terre, ancien gouverneur

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur.
Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

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Tribune – Le plan «Africa is black» : Une sérieuse menace pour le Maghreb arabe

Par Mokhtar ZOUARI

Les migrations illégales et les déplacements de flux d’êtres humains constituent un enjeu géopolitique régional et mondial.

Cependant, l’enjeu le plus grave est à voir d’une manière plus claire lorsqu’il s’agit de déplacements en masse d’Africains subsahariens vers les pays du Maghreb arabe et plus particulièrement vers la Tunisie. Des mouvements dont les raisons sont multiples et étroitement liées au plan annonciateur du désastre : «Africa is black» proclamé par Marcus Garvey.

Pour comprendre le phénomène des migrations d’Africains vers les pays du Maghreb, il faut opérer des combinaisons en superposant des informations d’une crise multiforme. La crise migratoire dont souffrent les pays du Maghreb arabe et plus particulièrement la Tunisie ne doit rien au hasard. Ses origines remontent à : 

• Marcus Garvey : né le 17 août 1887 à Saint Am’s Bay, Jamaïque, et mort le 10 août 1940 à Hammersmith, Londres, ce militant noir du XXe siècle est considéré comme un prophète par les adaptes du mouvement rastafari, d’où son surnom «Moses» (Moïse en français) ou «The Black Moses» (le Moïse noir).

Le rêve immense dont il s’est nourri durant toute sa vie : «le Back to Africa», c’est-à-dire le retour en Afrique de tous les Noirs qui lui ont été arrachés par la barbarie de l’homme blanc et éparpillés aux quatre coins du monde.

Il se fait le chantre de l’union des Noirs du monde entier à travers son journal The Negro World.

Dans ses discours, Garvey faisait souvent allusion à l’Ethiopie, un terme qui, dans la Bible en grec signifie «le pays des Noirs». Selon lui, toute l’Afrique, du Nord au sud, d’Est en Ouest, est «la terre ancestrale» des Africains noirs.

Il crée une franc-maçonnerie noire et fait naître chez les Africains une conscience raciale et un sentiment de mépris et de haine envers les Blancs. Un sentiment qu’ont affiché clairement des syndicalistes subsahariens envers leurs homologues nord-africains lors d’un Forum organisé par l’OIT.

Le même sentiment est révélé dans les paroles et les actes des migrants subsahariens à El Amra et Jebeniana, à trente kilomètres de la ville de Sfax.

• Le mouvement rastafari :

Un mouvement religieux et politique né en Jamaïque dans les années 1930 sous la houlette de Léonard Percival Howell et adopté par de nombreux groupes dans le monde entier.

Prenant appui sur les textes de l’Apocalypse (Nouveau Testament), les Rastafariens attendent le retour vers Sion, nom symbolique de l’Afrique dans la tradition biblique.

Un évènement va en particulier contribuer à son expansion : le couronnement de Haïlé Sélassié 1er, en 1930 à Addis-Abeba, en Ethiopie. Un roi noir qui devient empereur à l’époque où le continent africain est dominé par les puissances coloniales.

D’où la décision de prêcheurs noirs de l’élever au rang de divinité, pour mettre un terme à la domination de l’homme blanc sur l’homme noir.

Ce mouvement, obsédé par des considérations racistes : supériorité de la race noire par rapport aux autres races, se nourrit de la pensée de Marcus Garvey, figure emblématique du nationalisme noir.

Garveystes et Rastafariens, ensemble, défendent l’affirmation d’une fierté noire, d’une Afrique totalement nègre où il n’y aura de place que pour les Noirs.

La pensée rastafarie s’impose à partir des années 1970, période de l’explosion de la musique reggae, notamment grâce à des artistes comme Bob Marley, qui véhiculent dans leurs chansons les messages virulents du mouvement.

• Moncef Marzouki, qui a accédé après la Révolution, accidentellement, à la présidence, s’est adressé aux Africains pour leur dire explicitement : «La Tunisie est votre pays. Venez, c’est votre terre et votre territoire !».

Ce message montre sa complicité dans ce crime organisé qu’est la modification de la composition humaine de la Tunisie. Il prouve également qu’il était nul en patriotisme.

• Avec l’ascension au pouvoir de l’extrême droite dans la plupart des pays de l’Union européenne, on a commencé à parler dans la sphère politique de cette région, dans les médias… de la «crise d’immigration». En effet, dans les banlieues se concentrent les problèmes les plus difficiles de l’immigration, notamment ceux qui concernent des jeunes d’origine africaine. Bon nombre d’entre eux sont au chômage et sont impliqués ou auteurs de crimes et sources d’insécurité.

La question des migrants occupe désormais une place importante dans les débats politiques nationaux. Les organisations criminelles y trouvaient une source de revenus en forte croissance : d’après  Europol, le Trafic d’êtres humains leur a rapporté un montant compris entre 3 et 6 milliards d’euros en 2015, un chiffre comparable au trafic de drogue.

Il s’agit d’une question d’une rare complexité avec notamment la difficulté à distinguer entre les réfugiés qui sont protégés par les Conventions de Genève sur le droit d’asile, et les migrants économiques qui fuient leurs pays dans l’espoir d’un avenir meilleur mais ne bénéficient pas d’une protection internationale.

En Europe, plus de 85% des migrants sont des réfugiés fuyant les zones de guerre. 

L’Europe en distingue deux catégories : 

• Les bienvenus comme les réfugiés syriens qui s’intègrent facilement dans la société allemande et sa machine de production. Ils sont disciplinés et capables de se former.

• Les indésirables comme les Africains subsahariens, source d’insécurité et de désastres sanitaires… Selon les statistiques de l’OMS, l’Afrique subsaharienne abrite plus de 70% des personnes vivant avec le sida. 

• Quant aux Maghrébins (Tunisiens, Algériens, Marocains), ils sont recherchés tant qu’il s’agit de jeunes diplômés (ingénieurs, médecins, chercheurs…) ou jeunes formés dans les différents métiers.

Le vieillissement démographique crée un déficit de main-d’œuvre et de spécialistes dans maints pays de l’Union européenne.

L’Europe vieillissante aurait besoin d’environ 1,6 million d’immigrés par an au cours des prochaines décennies pour que sa population active demeure à son niveau actuel. Compte tenu du taux de fertilité très bas enregistré dans la plupart des pays européens, le nombre d’immigrés légalement et selon des procédures bien établies, nécessaires pour que le rapport potentiel actifs/ inactifs (c’est-à-dire le rapport entre les 15-64 ans et les plus de 65 ans) reste inchangé, devrait être largement supérieur.

L’Europe est, dans le même cadre, décidée à ne plus accepter les migrations forcées (provoquées par des catastrophes naturelles, des conflits armés, etc.), ce type de migration provenant de pays de l’Afrique subsaharienne plus particulièrement, souvent brutal et non encadré, est susceptible, aux yeux des dirigeants et médias européens, d’avoir des conséquences dévastatrices dans les régions qu’il touche.

Une situation alarmante qu’elle exporte vers les pays du Maghreb, à commencer par la Tunisie qui réagit face à ce problème avec beaucoup de patience, de permissivité, de tolérance durant plus de trois ans.

L’explosion démographique des pays africains fait peur: de 1,1 milliard d’habitants, l’Afrique subsaharienne passera à 2,5 milliards de personnes en 2050, engendrant encore plus de problèmes sanitaires : le sida, le paludisme et la dengue. Celle-ci est actuellement la maladie à vecteur qui se propage le plus rapidement.

La recrudescence de souches virales résistantes aux traitements existants, telles que le bacille de Koch (tuberculose), constitue un autre danger sanitaire.

Des maladies qui entravent l’essor économique de régions entières.

Le déplacement criminel d’Africains subsahariens vers les pays du Maghreb provoque la migration d’espèces vectrices d’agents infectieux qui sont susceptibles d’élargir les zones touchées par des pathologies comme le paludisme, la fièvre jaune, le sida, jusqu’alors circonscrites à certaines régions.

• Des organisations comme celle qui a choisi comme dénomination «La Tunisie terre d’asile» ou celle qui  se dit Ligue tunisienne des droits de l’homme. Celle-ci n’a cessé de défendre les migrants subsahariens qui ont envahi le pays bien que leur présence soit illégale.

Cette organisation n’est-elle pas capable de savoir que tout migrant d’une manière clandestine donc illégale n’est pas digne d’être protégé par les conventions de Genève sur le droit d’asile ? 

Elle a appelé dans l’un de ses communiqués «à la mise en place de politiques migratoires humaines et équitables, conciliant le respect des droits des migrants avec les impératifs économiques et sociaux du pays» , c’est-à-dire à les intégrer dans le tissu économique, social et humain du pays !

Cette organisation a-t-elle une idée, avant de noter cette suggestion, sur le profil de ces migrants ? S’est-elle déplacée à El Amra et Jebeniana pour voir les armes blanches dont ils sont munis ?

«Ils sont dangereux ! C’est la racaille de l’Afrique !», affirment deux étudiants (une jeune fille et un jeune homme) camerounais qui poursuivent leurs études dans une université libre à Sfax. «Nous aussi sommes leurs victimes», ajoutent-ils . 

Des Tunisiens l’ont constaté et ont condamné la déformation des faits qui met en question la crédibilité de la Ltdh. Quand il  s’agit de crimes commis par ces migrants (meurtres, violences, viols…) contre des Tunisiens, la Ligue fait la politique de l’autruche ; elle cache la tête dans le sable pour ne rien voir !

La Ltdh ne s’est pas abstenue de travestir les faits ni de renoncer au subterfuge consistant à faire endosser aux institutions de l’Etat, aux habitants d’El Amra et Jebeniana et à des députés, la responsabilité de ce qui s’est passé. Elle a oublié que les flux immenses et rapides d’Africains ont abusé de la tolérance, de la clémence, de la bienveillance et de la patience des Tunisiens.

Des immigrés ou des conquérants ?

Partout dans le monde, le comportement des immigrés, qu’ils soient légaux ou illégaux, et des réfugiés reflète beaucoup de docilité et d’obéissance. Tous les Tunisiens ont constaté que les Africains subsahariens qui ont atteint le territoire tunisien d’une manière illégale n’avaient rien de cela. Ils avaient plutôt l’air d’être des conquérants. D’où la preuve qu’ils étaient influencés par les Garveistes et les adeptes du mouvement Rastafari. «La Tunisie, c’est notre pays ! », ont-ils répliqué avec arrogance et d’un air hautain.

Des exploitations agricoles à  El Amra et à Jebeniana ont été envahies et saccagées par les immigrés africains. De trois cents individus occupant l’exploitation agricole de la famille Ben Farhat, l’une des plus importantes à El Amra, ils sont passés à des milliers au bout de deux ans. Ils ont interdit à ses propriétaires et aux travailleurs d’y entrer pour la cueillette des olives. 

Ils ont formé par leurs choix un ghetto ou plutôt une colonie noire et ont manifesté un comportement violent, hostile, très agressif et des atrocités envers les  habitants des deux délégations. Ils sont devenus une source d’insécurité et de criminalité non seulement dans les deux délégations mais là où ils se trouvent   

Imaginez ce qui se passerait si des immigrés se rapprochaient ou touchaient à une exploitation agricole en Bologne au nord de l’Italie ou à la Nouvelle-Aquitaine ou à en Bretagne en France !

Le mot d’ordre : «Donnez naissance au maximum d’enfants. Ils seront nés en Tunisie. Ce seront des Tunisiens !» Les registres des services de maternité à l’hôpital de Sfax et à l’hôpital de Jebeniana prouvent qu’il s’agit d’une «pièce» parmi d’autres dans le cadre de l’implantation humaine des Africains en Tunisie.

Selon des témoins sincères, des Africains ordonnent à leurs enfants de 6 ou 7 ans à apprendre l’utilisation des armes blanches (épée, couteau de boucherie, poignard…). Ils leur disent avec fierté : «Vous êtes nés en Tunisie. Dans vingt ou vingt-cinq ans, vous serez des millions. Vous allez gouverner le pays ! .

Ils profitent de l’Aïd du sacrifice de chaque année pour acheter le maximum de couteaux de boucherie. Les vendeurs de ce type de produits à la Médina de Sfax n’y voyaient que le profit, au détriment du sens patriotique : ils n’ont pas alerté les services de sécurité.

C’était lors du démantèlement des camps anarchiques à El Amra et à Jebeniana que les forces de sécurité les ont découverts.

Procéder «étape par étape»

Le plan du peuplement de la Tunisie procède par étapes : la première consiste à accentuer les flux au fil des ans. De 1.1 milliard de personnes en Afrique subsaharienne, déplacer dix, quinze ou vingt millions en Tunisie, serait pour les Garveistes et les adeptes du mouvement Rastafari, une mince affaire. Il suffit d’avoir un accès facile par les frontières algériennes et libyennes essentiellement. La deuxième étape révélée dans leurs vidéos : Appel aux hommes d’affaires africains à acheter des entreprises tunisiennes, des biens immobiliers et de mettre la main sur l’économie du pays et par voie de conséquence de prendre le pouvoir après une ou deux générations.

Sur un fond phénicien et après avoir assimilé à travers son histoire les Romains, les Vandales, les Berbères, les Turcs et les Européens, ce sont les Arabes qui vont marquer le plus l’identité tunisienne, une identité qui s’est imposée au fil des siècles. L’épopée de Ben Guerdane montre que pour les Tunisiens, la première des vertus est le dévouement à la patrie. Une patrie qui se compose de morts qui l’ont fondée aussi bien que de vivants qui la continuent. Une patrie qui n’est pas une pilule à avaler.

Tunisiens, Algériens, Libyens, Marocains et Mauritaniens doivent se demander ce qu’il faut faire dans ce monde affecté par une mondialisation meurtrière  et un néo-libéralisme ravageur pour que les cauchemars ne deviennent pas réalité.

Dans le chaos mondial que nous vivons, la scène politique mondiale glisse sur les logiques géopolitiques comme l’eau sur les plumes des canards.

Il est certain que les pays du Maghreb sont menacés. Il est également évident que les crises qui ne sont pas traitées à temps, lucidement, finissent par devenir des tsunamis si puissants que rien ne peut plus les arrêter.

M.Z.

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur.
Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

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Mémoire : Lilia AOUIJ 

A la mémoire de notre très chére et regrettée

Lilia AOUIJ épouse Belkhodja 

(décédée le 17 avril 2015)

Voilà  déjà dix longues et dures années de séparation depuis que tu nous a quittés laissant derrière toi un grand vide.

Les jours passent et notre tristesse demeure immense. Rien n’efface à notre chagrin, et nos souvenirs. Nous ne t’oublierons jamais tu resteras toujours dans nos cœurs.

Repose en paix chère disparue Mille prières t’éclairent là où tu es.

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Plus de 100 mille titres à la Foire internationale du livre de Tunis : La Chine invitée d’honneu

Le directeur de la 39ème édition de la Foire Internationale du Livre de Tunis, Mohamed Salah Kadri  a indiqué, ce jeudi, que cette édition verra la participation de plus de 313 maisons d’édition et de plus de 110.000 titres.

Dans une déclaration à la radio en marge d’une conférence de presse, M. Kadiri a souligné que la République populaire de Chine sera l’invitée d’honneur de la session avec la présence de plus de 40 éditeurs chinois.

Il a ajouté que plus de 30 activités sont prévues dans le cadre du programme culturel, avec plus de 50 personnalités étrangères et plus de 150 personnalités tunisiennes.

Selon  Mohamed Salah Kadri, 255 activités seront dédiées aux enfants et aux jeunes à travers un programme diversifié qui comprend la musique, le théâtre, l’art, la technologie de l’intelligence et l’ingénierie numérique.

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Expo 2025 à Osaka : le pavillon tunisien séduit 2500 visiteurs dès l’ouverture

La Tunisie a officiellement lancé sa participation à l’Exposition universelle Expo 2025, à Osaka, au Japon. Depuis son ouverture le 13 avril, l’événement se déroule sous le thème ambitieux : « Concevoir la société du futur pour notre vie ».

Le pavillon tunisien, intitulé « Résonance », s’étend sur une superficie de 300 m² et s’inscrit dans l’espace « Sauver des vies humaines », sous l’axe thématique « Partenariats en innovation, science et technologie ». Selon sa directrice, Sirine Kenzari, le pavillon met en valeur les richesses culturelles et civilisationnelles du pays, tout en proposant un contenu numérique et sonore interactif destiné à promouvoir la destination touristique tunisienne.

Bilal Rahmouni, directeur adjoint du pavillon, a quant à lui souligné l’ambiance particulière de l’inauguration, marquée par la présence symbolique du parfum de jasmin, fleur emblématique de la Tunisie. Il a également précisé que l’ouverture de cette manifestation internationale a attiré près de 150 000 visiteurs, dont environ 2500 ont visité le pavillon tunisien.

La communauté tunisienne résidant au Japon a été largement représentée lors de cette première journée. Les organisateurs lancent un appel à l’ensemble de la diaspora tunisienne pour visiter le pavillon, notamment à l’occasion de la Journée nationale de la Tunisie prévue pour le 13 août 2025, coïncidant avec la fête de la Femme.

L’exposition se poursuit jusqu’au 13 octobre 2025. Pour l’occasion, La Poste tunisienne a émis un timbre commémoratif portant le logo de l’Expo, disponible à la vente en ligne sur le site www.e-stamps.poste.tn.

Le programme de participation tunisienne prévoit des rencontres thématiques, des journées nationales, ainsi que des ateliers économiques et diverses activités culturelles tout au long de l’événement.

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