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Tunisie : des figures de l’opposition en grève de la faim

Ce mardi 8 avril 2025, six détenus dans le cadre de l’affaire  complot contre la sûreté de l’État ont annoncé leur entrée en grève de la faim. Issam Chebbi, Abdelhamid Jlassi, Khayam Turki, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi et Jaouhar Ben Mbarek, ce dernier ayant commencé son mouvement de protestation dès le 30 mars, contestent les conditions de leur procès qu’ils qualifient de politique.

Dans un communiqué transmis depuis leur lieu de détention, les opposants dénoncent une « parodie de justice » et réclament un « procès équitable ». Ils pointent du doigt plusieurs « irrégularités procédurales », notamment le recours à des « témoins anonymes », l’interdiction faite aux médias de couvrir les audiences et la tenue des débats à distance sans garanties juridiques suffisantes. « Nous refusons de participer à un procès truqué, dépourvu des conditions élémentaires d’équité », ont-ils déclaré.

Les avocats de la défense, dont le travail est salué dans le communiqué des grévistes, continuent de se mobiliser pour exiger un « réexamen transparent du dossier ». À l’heure actuelle, les autorités judiciaires ne se sont pas encore exprimées sur cette nouvelle étape de la contestation.

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Assurances Hayett réalise un bénéfice de 9,02 MDT en 2024

La compagnie d’assurances vie et de capitalisation Hayett, filiale du groupe Amen Bank, a publié ses états financiers arrêtés au 31 décembre 2024, qui seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire prévue pour le 21 avril 2025.

Les résultats financiers de l’année 2024 montrent un bénéfice net de 9,02 millions de dinars, en recul de 27,55% par rapport aux 12,45 millions de dinars réalisés en 2023. Cette diminution a eu lieu malgré une charge fiscale importante, avec un impôt sur les bénéfices s’élevant à 6,11 millions de dinars, ainsi qu’une contribution conjoncturelle et une contribution sociale, chacune de 610.880 dinars.

Concernant le résultat technique de l’assurance vie, la compagnie a enregistré un chiffre de 13,64 millions de dinars en 2024, soit une baisse de 18,63% par rapport à l’année précédente. En revanche, les produits des placements alloués, transférés de l’état de résultat, ont augmenté de 19,15%, atteignant 3,78 millions de dinars. Cependant, les charges des placements ont fortement augmenté, passant de 108.263 dinars en 2023 à 680.177 dinars en 2024.

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BH BANK affiche un solide résultat bénéficiaire de 108,5 MDT

BH BANK annonce un bénéfice de 108,5 millions de dinars pour l’exercice 2024 et propose un dividende de 0,800 Dinar par action

Lors de sa réunion du 27 mars 2025, le Conseil d’Administration de BH BANK a validé les états financiers de l’exercice 2024, qui font état d’un résultat bénéficiaire de 108 511 301,583 dinars. Ce bilan a été soumis aux Commissaires aux Comptes pour examen. Le rapport d’activité de la société a également été examiné par le Conseil.

Dans ce cadre, BH BANK a annoncé la convocation d’une Assemblée Générale Ordinaire, qui se tiendra le samedi 26 avril 2025. Le Conseil d’Administration a par ailleurs proposé la distribution d’un dividende de 0,800 dinar par action, sujet à l’accord préalable de la Banque Centrale de Tunisie. Cette proposition sera soumise à l’approbation des actionnaires lors de l’Assemblée Générale. Ainsi, BH BANK affiche une performance solide pour l’année 2024, renforçant sa position sur le marché bancaire tunisien.

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ARTES SA réalise un résultat net de 40,4 MDT en 2024, en hausse de 49 %

Le Conseil d’Administration de la société Automobile Réseau Tunisien et Services (ARTES SA), réuni le mardi 8 avril 2025, a arrêté les états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2024. Ces derniers font état d’un résultat net de 40,416 millions de dinars tunisiens (MDT), contre 27,126 MDT en 2023, soit une progression de 49 %.

Lors de cette réunion, le Conseil a également examiné le rapport d’activité de la société. À l’issue de ses travaux, il a décidé de proposer à l’Assemblée Générale Ordinaire la distribution d’un dividende de 0,800 Dinar par action au titre de l’exercice 2024. Cette performance reflète, selon la société, une amélioration significative de ses indicateurs financiers sur l’année écoulée.

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Affaire des paris sportifs : Walid Balti quitte la prison de la Mornaguia

 La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a ordonné, mardi 8 avril 2025, la remise en liberté de l’homme d’affaires Walid Balti, impliqué dans l’affaire des paris sportifs.

D’après son avocat, Me Oussama Barhoumi, membre de son comité de défense, l’intéressé devrait recouvrer la liberté dans le courant de la journée et quitter la prison civile de la Mornaguia. Cependant, Walid Balti reste sous le coup d’une autre procédure judiciaire. Il fait en effet l’objet de poursuites dans le cadre de l’affaire de complot, mais comparait cette fois-ci en état de liberté, a précisé Me Barhoumi dans une déclaration à Mosaïque FM.

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Célébration du 87e anniversaire de la Fête des Martyrs : l’ARP rend hommage à la lutte nationale

À l’occasion du 87e anniversaire de la Fête des Martyrs, célébrée ce mercredi 9 avril 2025, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a publié une déclaration mettant en lumière l’importance des valeurs portées par les figures historiques de la lutte pour l’indépendance.

Dans son communiqué, le Parlement rappelle que le 9 avril 1938 constitue une date clé dans l’histoire du mouvement national tunisien. Cette journée, marquée par de violents affrontements entre manifestants et forces coloniales, est considérée comme un moment déterminant dans le combat pour la souveraineté nationale. L’ARP a souligné que ces événements ont ouvert la voie à des étapes majeures de l’histoire du pays, notamment l’indépendance et la proclamation de la République. Elle a également évoqué les revendications portées à l’époque, parmi lesquelles figurait la création d’un Parlement tunisien, en écho aux évolutions institutionnelles actuelles.

La commémoration de cette date intervient alors que l’Assemblée met en œuvre le cadre législatif d’un système parlementaire bicaméral, tel que défini par la Constitution du 25 juillet 2022. Par ailleurs, l’ARP a profité de cette occasion pour réaffirmer son soutien à la cause palestinienne. Elle a dénoncé les violations des droits humains perpétrées contre les civils palestiniens, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées, appelant au respect des principes éthiques et du droit international. L’Assemblée a exprimé sa conviction que la résistance du peuple palestinien finira par aboutir à la reconnaissance de ses droits légitimes, notamment à la dignité, à la liberté et à la souveraineté, avec Jérusalem (Al-Qods) comme capitale.

Avec TAP

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Changement climatique, IA, cyberrisques : l’assurance à l’épreuve des mutations mondiales

À l’occasion de la conférence « Nouveaux risques, nouveaux outils » organisée par l’ESPAF Business School le 8 avril 2025 à Tunis, quatre experts de renom ont dressé un état des lieux sans concession des défis qui bouleversent le secteur assurantiel. Entre risques systémiques, révolution numérique et impératifs éthiques, une certitude émerge : l’assurance vit sa plus grande mutation depuis sa création.

En introduction à cette conférence, Serge Degallaix, diplomate et expert en développement international, a posé le cadre des débats en identifiant trois défis majeurs pour le secteur assurantiel face aux nouveaux risques. Le modérateur a d’abord souligné la nature changeante des risques contemporains, devenus « presque systémiques, parfois systémiques », plus fréquents et plus difficiles à quantifier. Cette complexité croissante nécessite selon lui l’adoption de nouveaux outils, notamment technologiques, avec une mention particulière pour l’intelligence artificielle comme moyen d’améliorer la quantification des risques et l’adaptation des tarifs.

Degallaix a ensuite évoqué la nécessaire évolution des produits d’assurance, devant s’adapter à ces nouveaux risques, ainsi qu’une transformation de la relation assureur-assuré. Face à des risques systémiques, il a noté la difficulté de calculer des primes acceptables, avec le danger que les assurés préfèrent assumer le risque plutôt que de payer des cotisations trop élevées.

Enfin, le modérateur a insisté sur l’importance d’une nouvelle approche collaborative impliquant tous les acteurs du secteur, depuis l’accueil client jusqu’aux travaux des actuaires. Cette transformation implique selon lui une adaptation des compétences, illustrée par les chiffres du marché français : un secteur employant 300 000 personnes avec un taux de renouvellement important (13% des effectifs).

 

Face à des risques systémiques, il a noté la difficulté de calculer des primes acceptables, avec le danger que les assurés préfèrent assumer le risque plutôt que de payer des cotisations trop élevées.

 

Cette introduction a ainsi dressé un panorama complet des enjeux, mettant en lumière l’interdépendance entre nouveaux risques, outils innovants et adaptation des ressources humaines, tout en préparant le terrain pour les interventions suivantes.

L’obsolescence des modèles traditionnels face aux risques systémiques

Stéphane Loisel, Professeur au CNAM et titulaire de la chaire Actuariat et Science du Risque, a développé une analyse approfondie de la transformation radicale du paysage des risques et de la pratique actuarielle au cours des vingt-cinq dernières années. Son exposé a mis en lumière l’obsolescence progressive des modèles traditionnels face à l’émergence de risques complexes et interconnectés, tout en détaillant les innovations méthodologiques et technologiques qui permettent à la profession de relever ces nouveaux défis.

Le constat initial porte sur la rupture fondamentale avec le paradigme statistique historique. Alors que les actuaires évoluaient autrefois dans un univers considéré comme stationnaire, où les risques individuels présentaient une certaine indépendance et stabilité, le contexte actuel se caractérise par une imbrication croissante des aléas et une aggravation systémique des menaces.

Le changement climatique apparaît comme le facteur le plus structurant de cette transformation, modifiant simultanément la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles. Un séisme d’une magnitude identique à celui d’il y a un demi-siècle aurait aujourd’hui des conséquences bien plus graves en raison de l’élévation du niveau des mers et de l’urbanisation croissante des zones côtières.  Cette dynamique se retrouve dans l’ensemble des périls naturels, des incendies de forêt aux inondations, où les modèles de prévision historiques montrent leurs limites.

 

Un séisme d’une magnitude identique à celui d’il y a un demi-siècle aurait aujourd’hui des conséquences bien plus graves en raison de l’élévation du niveau des mers et de l’urbanisation croissante des zones côtières.

 

La digitalisation globale et l’instabilité géopolitique contemporaine viennent complexifier ce tableau déjà préoccupant. Les cyberattaques, de plus en plus sophistiquées et parfois instrumentalisées par des acteurs étatiques, créent des vulnérabilités systémiques capables de provoquer des cascades de crises financières à l’échelle mondiale. Loisel a particulièrement insisté sur l’illusion de diversification des risques sur les marchés financiers, où les corrélations entre places boursières se renforcent lors des crises, réduisant à néant les stratégies traditionnelles de répartition du risque. Cette interconnexion croissante des aléas rend obsolètes les anciens modèles de corrélation et nécessite une refonte complète des outils d’analyse.

Face à ces défis sans précédent, la profession actuarielle connaît une révolution méthodologique et technologique profonde. L’utilisation de données satellitaires permet désormais de détecter des mouvements de terrain infimes, de l’ordre de 2 millimètres, offrant des possibilités inédites d’anticipation des sinistres liés au retrait-gonflement des argiles. Le machine learning révolutionne l’analyse des risques en intégrant des variables jusqu’alors négligées, comme la position exacte des arbres dans un jardin ou la composition géologique précise d’un terrain. La migration des outils actuariels vers Python, facilitée par les capacités de l’IA générative, transforme radicalement les pratiques de codage et de modélisation. Ces avancées permettent le développement de modèles prédictifs hybrides combinant données traditionnelles et nouvelles sources d’information pour une évaluation plus fine des expositions.

 

La migration des outils actuariels vers Python, facilitée par les capacités de l’IA générative, transforme radicalement les pratiques de codage et de modélisation.

 

Cette transformation technologique s’accompagne d’une mutation profonde de l’identité professionnelle des actuaires. La complexité des nouveaux risques impose une collaboration inédite avec des experts d’autres disciplines – géographes, spécialistes en cybersécurité, chercheurs en santé publique – brisant les silos traditionnels de la profession. Le CNAM a adapté son offre de formation en créant des micro-certificats modulaires sur les sujets émergents, permettant aux professionnels en activité d’acquérir des compétences ciblées en changement climatique, cybersécurité ou finance durable. Cette évolution répond à la nécessité de formations continues adaptées à un environnement en mutation rapide.

Les nouveaux outils et méthodes soulèvent cependant des enjeux éthiques majeurs. La segmentation toujours plus fine des risques, permise par l’analyse massive de données et l’IA, pourrait conduire à une exclusion des populations les plus vulnérables du système assurantiel. Loisel a insisté sur l’impérieuse nécessité de préserver les principes fondamentaux de mutualisation tout en développant des solutions innovantes. Les systèmes de réassurance publique européens apparaissent comme une piste prometteuse pour concilier innovation technologique et solidarité assurantielle. La question de l’équité des algorithmes et de la prévention des biais discriminatoires dans les modèles d’IA constitue un autre chantier crucial pour la profession.

 

La segmentation toujours plus fine des risques, permise par l’analyse massive de données et l’IA, pourrait conduire à une exclusion des populations les plus vulnérables du système assurantiel.

 

Stéphane Loisel a souligné l’importance croissante des objectifs de développement durable dans l’évaluation des risques, marquant ainsi l’élargissement du périmètre de responsabilité des actuaires. La profession se trouve à un carrefour historique, où elle doit simultanément assimiler des révolutions technologiques majeures, adapter ses méthodes à des risques en constante évolution et préserver sa mission sociale fondamentale. Cette intervention exhaustive a magistralement démontré comment le métier d’actuaire, tout en conservant ses fondements scientifiques, se réinvente profondément pour répondre aux défis complexes du XXIe siècle.

Le risque comme moteur d’innovation et de progrès

Anis Matoussi, directeur de l’Institut du Risque et de l’Assurance (IRA) et de l’École d’Actuariat du Mans, a présenté une analyse approfondie des transformations majeures affectant le secteur de l’assurance face à l’émergence de risques complexes. Son intervention a mis en lumière les défis actuels tout en esquissant des pistes d’adaptation pour la profession actuarielle. Le directeur a initié son propos par une réflexion sur la nature même du concept de risque, traditionnellement perçu comme une variable négative à couvrir. Il a suggéré une approche plus nuancée, envisageant le risque comme un potentiel moteur d’innovation et de progrès.

Cette perspective se heurte cependant aux caractéristiques des risques systémiques contemporains, particulièrement ceux liés au changement climatique, aux tensions géopolitiques et à la désinformation. Ce dernier point a fait l’objet d’une attention particulière, Matoussi rappelant que les fake news ont été classées comme premier risque mondial lors du Forum de Davos en 2024, avec des conséquences potentiellement déstabilisatrices pour les démocraties et les marchés financiers.

 

Cette transition s’accompagne d’une remise en question du paradigme de la croissance infinie, sans pour autant rejeter l’importance d’une croissance maîtrisée dans le développement économique.

 

L’analyse s’est ensuite portée sur l’évolution des modèles économiques et assurantiels. Le conférencier a contrasté les approches traditionnelles, fondées sur des modèles mathématiques exploitant la loi des grands nombres dans un cadre relativement stable, avec les nécessités actuelles imposées par des risques difficilement mutualisables. Cette transition s’accompagne d’une remise en question du paradigme de la croissance infinie, sans pour autant rejeter l’importance d’une croissance maîtrisée dans le développement économique.

Les risques climatiques ont constitué un volet important de l’intervention. Matoussi a particulièrement insisté sur le phénomène de retrait-gonflement des argiles, responsable de dommages croissants aux habitations, illustrant ainsi les nouveaux défis techniques posés au secteur. Face à ces risques émergents, il a plaidé pour une approche combinant prévention active, information des populations et adaptation des pratiques de construction, dépassant ainsi le cadre traditionnel de la simple couverture assurantielle.

 

Anis Matoussi a insisté sur la nécessité de rompre avec l’approche traditionnelle en silos, au profit de méthodes de travail résolument pluridisciplinaires. Cette évolution implique l’intégration de compétences variées – géologie, climatologie, cybersécurité, sciences sociales – et une refonte conséquente des cursus de formation.

 

Cette réflexion a naturellement conduit à aborder la question cruciale de l’assurabilité. Le directeur a souligné l’apparition de zones géographiques et de secteurs d’activité progressivement exclus du champ de l’assurance traditionnelle, comme certaines régions du sud de la France ou des activités agricoles devenues trop risquées. Ces constats ouvrent selon lui la voie à de nouveaux modèles de collaboration entre assureurs et pouvoirs publics, notamment à travers des systèmes innovants de réassurance. La transformation des métiers de l’actuariat a fait l’objet d’un développement substantiel. Matoussi a insisté sur la nécessité de rompre avec l’approche traditionnelle en silos, au profit de méthodes de travail résolument pluridisciplinaires. Cette évolution implique l’intégration de compétences variées – géologie, climatologie, cybersécurité, sciences sociales – et une refonte conséquente des cursus de formation.

La place des nouvelles technologies, et particulièrement de l’intelligence artificielle, a été abordée avec une approche équilibrée. Tout en reconnaissant les craintes légitimes suscitées par ces outils (risques de biais, d’exclusion), Matoussi en a souligné le potentiel pour améliorer la modélisation des risques complexes, notamment climatiques. Son analyse a particulièrement mis en avant la capacité de ces technologies à générer des scénarios plus réalistes et à mieux appréhender l’incertitude inhérente aux nouveaux risques, tout en insistant sur la nécessité de maintenir un contrôle humain sur ces processus.

Anis Matoussi a proposé plusieurs axes stratégiques pour accompagner la transformation du secteur : développement d’indicateurs intégrant des dimensions extra-financières, création de plateformes collaboratives public-privé, et investissement accru dans la prévention.

La Tunisie face aux défis globaux de l’assurance

Rassem Ktata, Président de l’Association Tunisienne des Actuaires et Directeur Général de Nextcare & Allianz Partners, a apporté une perspective tunisienne et internationale aux débats sur l’évolution du secteur assurantiel. Son intervention a articulé analyse locale et vision globale, mettant en lumière les spécificités du marché tunisien tout en soulignant les nécessaires adaptations aux transformations mondiales.

Le dirigeant a commencé par contextualiser la situation tunisienne, évoquant les propos d’un ancien directeur général d’assurance à la retraite pour illustrer la persistance de modèles traditionnels dans le pays. Cette approche historique, viable pendant des décennies dans un environnement économique relativement protégé, montre aujourd’hui ses limites face à l’émergence de risques globaux. Pour Ktata a décrit une situation où  malgré les changements mondiaux, le secteur tunisien pourrait temporairement maintenir ses pratiques actuelles.

 

Le modèle basé sur la fréquence des sinistres, pilier historique de l’assurance, est, selon Ktata, en train de « voler en éclat » face aux nouveaux risques nécessitant une approche par la sévérité. Cette transformation implique l’adoption d’outils mathématiques avancés et de nouvelles technologies comme les réseaux de neurones, marquant une rupture avec les méthodes passées.

 

La réflexion s’est ensuite portée sur les fondements mêmes de l’actuariat traditionnel. Le modèle basé sur la fréquence des sinistres, pilier historique de l’assurance, est, selon Ktata, en train de « voler en éclat » face aux nouveaux risques nécessitant une approche par la sévérité. Cette transformation implique l’adoption d’outils mathématiques avancés et de nouvelles technologies comme les réseaux de neurones, marquant une rupture avec les méthodes passées.

Le diagnostic du marché tunisien dressé par Ktata a mis en évidence plusieurs caractéristiques structurelles :
– Une gouvernance souvent réactive plutôt que stratégique
– Un régulateur intervenant pour corriger les déséquilibres plutôt que pour anticiper les transformations
– Des produits d’assurance majoritairement en dinars, avec des couvertures limitées
– Un retard dans le développement de certains segments comme l’assurance santé complémentaire

Face à ce constat, le dirigeant a cependant identifié un atout majeur pour la Tunisie : son capital humain. Cette ressource, associée à des investissements relativement modestes dans l’infrastructure technologique, pourrait selon lui permettre au pays de se positionner comme plateforme de savoir en matière de modélisation des risques émergents. Ktata a particulièrement insisté sur le potentiel de l’économie du savoir dans ce domaine, soulignant que les métiers de demain restent encore à inventer.

L’intervention a également abordé la question de l’intelligence artificielle, avec une approche équilibrée reconnaissant à la fois son potentiel transformateur et la nécessité de maintenir un contrôle humain. Ktata a évoqué les régulations européennes récentes encadrant l’IA dans les secteurs sensibles comme modèle possible pour la Tunisie. Rassem Ktata a appelé à un « saut qualitatif » pour le secteur assurantiel tunisien, lui permettant d’éviter de reproduire les erreurs des marchés développés tout en capitalisant sur ses atouts spécifiques.

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Rejet d’un prêt français : Riadh Jaidane salue un signe de « bonne santé parlementaire »

Le député Riadh Jaidane a commenté, mardi 8 avril 2025, le rejet par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’un prêt de 80 millions d’euros proposé par l’Agence française de développement (AFD). Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, il a estimé que cette décision reflète, selon lui, le bon fonctionnement démocratique de l’institution parlementaire.

Le député a indiqué que le rejet du prêt s’inscrit dans un débat plus large sur la politique d’endettement menée par le gouvernement. Selon ses propos, les séances parlementaires consacrées à l’adoption de prêts sont souvent marquées par des interrogations sans réponse claire de la part des représentants de l’exécutif. Il a affirmé que les députés réclament depuis longtemps un audit détaillé sur l’utilisation des financements précédents, sans que cela n’ait aboutis à des mesures concrètes.

Des critiques sur le rôle des banques

Par ailleurs, Riadh Jaidane a exprimé des réserves quant à l’usage prévu de ce prêt. D’après lui, les fonds auraient dû transiter par les banques avant de parvenir aux petites et moyennes entreprises (PME). Un mécanisme qu’il juge peu pertinent dans le contexte actuel. Il a souligné que les établissements bancaires tunisiens dégagent déjà, selon ses termes, des bénéfices importants. Ce qui remet en question la nécessité de leur octroyer des ressources supplémentaires via un prêt extérieur.

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FITA 2025 : un millier de décideurs à Tunis pour penser l’avenir économique de l’Afrique

Plus de 1 000 acteurs économiques issus de 60 pays, la présence de plus de 10 ministres, secrétaires d’État et conseillers présidentiels, et un programme riche en échanges stratégiques : la huitième édition du Forum International « FITA » s’annonce comme l’un des rendez-vous économiques majeurs de l’année en Tunisie, les 6 et 7 mai 2025.

L’annonce a été faite le 7 avril 2025 par Anis Jaziri, président du Tunisia Africa Business Council (TABC), lors d’une conférence de presse tenue à Tunis.

Cet événement, qui célébrera dix ans d’engagement du TABC en faveur du rapprochement économique entre la Tunisie et le reste de l’Afrique, réunira plus de 2 000 participants venant de 60 pays.

Une plateforme stratégique pour l’avenir de l’Afrique

Décrit comme une « plateforme panafricaine incontournable », le FITA 2025 rassemblera porteurs de projets, décideurs publics, investisseurs et bailleurs de fonds autour de partenariats structurants.

« Cette édition marque une étape clé pour accélérer la dynamique de transformation du continent », a souligné Anis Jaziri.

Placée sous le thème « Impulser la transformation de l’Afrique », la conférence abordera des sujets suivants :

  • La transformation industrielle,
  • La transition énergétique,
  • La digitalisation,
  • La modernisation des infrastructures,
  • Le développement du tourisme africain.

Un programme riche et cinq pays à l’honneur

Au menu des discussions :

  • 14 panels de haut niveau,
  • 10 side events thématiques,
  • 7 ateliers pratiques.

Cinq pays seront particulièrement mis en lumière : la RDC, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, Madagascar et la Guinée-Conakry.

Innovation : les « FITA PITCH DAYS » pour les startups

Nouveauté cette année, les « FITA PITCH DAYS » offriront aux porteurs de projets innovants l’opportunité de présenter leurs idées devant des investisseurs internationaux et des institutions de financement.

Optimisation des rencontres BtoB et BtoG

Pour faciliter les échanges, une plateforme digitale de matchmaking sera accessible dès le 14 avril 2025, permettant aux participants de planifier des rencontres ciblées en amont de l’événement.

Avec une telle mobilisation, le FITA 2025 s’annonce comme un levier essentiel pour stimuler les investissements et les partenariats en Afrique, consolidant ainsi la position de la Tunisie comme hub économique sur le continent

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Exportation de services en Afrique : un potentiel bridé par les obstacles fiscaux

Les exportateurs tunisiens de services subissent une lourde pénalité fiscale dans plusieurs pays africains en raison de l’absence de conventions de non-double imposition. C’est ce que souligne Nadia Yaiche, cadre dirigeante à la Tunisian African Business Council (TABC). Cette situation compromet leur compétitivité en Afrique, sur un continent pourtant stratégique. Elle s’exprimait en marge d’une conférence dédiée à la présentation de FITA 2025.

Le problème tient à un cumul d’impositions. Les prestataires tunisiens doivent s’acquitter d’impôts à la fois dans le pays client (15-20 %) et en Tunisie (20 %). Auxquels peut s’ajouter une TVA locale. Ce régime fiscal désavantageux, combiné à la suppression récente des avantages à l’export, alourdit les coûts de 30 à 40% en Afrique par rapport aux concurrents européens.

Seule une minorité de pays africains (9 à 15 sur 53) ont signé des conventions fiscales avec la Tunisie. Et ce, contrairement à des places comme l’Île Maurice qui couvre l’ensemble du continent. « Cette carence nous place en situation d’infériorité », déplore la responsable, citant des pertes de marchés au profit d’opérateurs européens mieux protégés.

La TABC appelle à une action urgente des ministères concernés pour négocier de nouveaux accords. Elle suggère également de capitaliser sur le réseau des anciens étudiants africains formés en Tunisie, qui constituent selon elle un relai d’influence naturel dans leurs pays.

En parallèle, l’organisation travaille à améliorer l’accès à l’information économique, souvent fragmentaire et coûteuse. Des partenariats avec des agences locales permettraient de réduire les frais de prospection, aujourd’hui estimés à 15 000 dinars par mission pour des résultats aléatoires.

Ce diagnostic intervient alors que l’Afrique représente un marché clé pour l’expertise tunisienne dans divers secteurs de services. Les retards dans la mise en place d’un cadre fiscal favorable risquent, selon l’experte, de marginaliser progressivement les opérateurs tunisiens sur le continent.

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Pékin condamne les droits de douane américains

La Chine a exprimé samedi  5 avril 2025 son opposition ferme à l’utilisation « abusive » des droits de douane par les États-Unis, qu’elle qualifie de menace sérieuse au commerce international et à la stabilité économique mondiale.

Dans un communiqué officiel, le gouvernement chinois a condamné les récentes mesures tarifaires américaines imposées à divers partenaires commerciaux, dont la Chine. Selon Pékin, ces actions constituent une violation flagrante des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et un préjudice direct aux droits et intérêts légitimes des autres pays.

Le texte accuse Washington de détourner les principes du libre-échange au profit d’une stratégie de pression économique, qu’il décrit comme un comportement « unilatéral, protectionniste et assimilable à de l’intimidation ». Sous couvert de « réciprocité » et d’« équité », les États-Unis mèneraient en réalité des politiques fondées sur « l’Amérique d’abord » et « l’exceptionnalisme américain », poursuit le communiqué.

La Chine avertit que de telles démarches risquent de susciter une opposition croissante au sein de la communauté internationale. « Nous ne cherchons pas le conflit, mais nous ne le craignons pas », souligne Pékin, affirmant qu’elle continuera à défendre sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts économiques.

Le gouvernement chinois appelle également à des relations commerciales sino-américaines basées sur l’avantage mutuel et exhorte les États-Unis à cesser de « militariser » les droits de douane pour freiner le développement chinois. Malgré les tensions, la Chine réaffirme son engagement à ouvrir davantage son marché, soulignant que « quelle que soit l’évolution du contexte international », elle restera un acteur majeur du commerce mondial. Le communiqué conclut en appelant à une mondialisation plus équitable, inclusive et équilibrée, saluant le soutien des pays favorables à « l’intégrité et la justice » face à ce qu’elle considère comme une tentative de domination unilatérale.

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Amira Ghenim : faire parler Bourguiba, vingt-cinq ans après sa mort

Amira Ghenim fait revivre Bourguiba dans son nouveau roman : Les Grands meurent en avril

Le 6 avril 2025, la romancière et universitaire tunisienne Amira Ghenim publie son nouveau roman Les Grands meurent en avril (العظماء يموتون في أفريل), aux éditions Miskiliani. Ce texte fort, à la croisée de l’intime et du politique, paraît à l’occasion du 25ème anniversaire de la disparition de Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante.

Une seconde mort romanesque pour Bourguiba

Dans ce roman, Amira Ghenim imagine une seconde mort pour Bourguiba — celle vécue dans le silence, l’effacement et l’exil intérieur, après sa destitution du pouvoir en 1987. Cloîtré à Monastir, oublié du monde, l’ancien chef d’État devient un personnage romanesque qui reprend la parole pour interroger sa vie, ses choix, ses erreurs. Et si quelqu’un avait écouté ses pensées les plus secrètes? Si une voix, une oreille, avait recueilli les confessions de l’homme derrière l’icône?

Les Grands meurent en avril donne ainsi corps à un monologue intérieur chargé d’émotion et de lucidité. À travers cette voix imaginaire, Amira Ghenim interroge la mémoire, le pouvoir, l’oubli, mais aussi les contradictions humaines. Un texte où se rencontrent l’histoire officielle et les zones d’ombre que seule la fiction peut explorer.

Fiction et mémoire : un regard inédit sur l’histoire tunisienne

Loin d’en être à son coup d’essai, Amira Ghenim a déjà marqué la scène littéraire avec plusieurs romans où elle revisite des figures majeures de l’histoire tunisienne. En 2021, elle publiait Le Désastre de la maison des notables, centré sur le réformateur Tahar Haddad, une œuvre traduite en français et en italien.

En 2024, Ghenim publiait également Sable ardent (تراب سخون), aux éditions Miskiliani, un roman poignant dans lequel elle imagine un voyage fictif de Wassila Bourguiba vers son ex-mari, Habib Bourguiba. À travers ces récits, l’autrice explore les silences de l’histoire nationale, en donnant vie à des personnages emblématiques dans des contextes où l’intime croise le politique.

Un parcours littéraire salué par le Prix Fragonard

En mars 2025, Le Désastre de la maison des notables a valu à Amira Ghenim et à sa traductrice en français, Souad Labbize, le Prix Fragonard de littérature étrangère, décerné à Paris parmi dix finalistes. Publié en français chez Philippe Rey, le roman a été salué pour sa puissance narrative et son regard original sur le passé tunisien. À la fois autrice engagée et universitaire rigoureuse, Amira Ghenim poursuit, à travers ses écrits, une démarche singulière : faire dialoguer le passé et le présent, mêler la rigueur du savoir à la puissance de la fiction.

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Smart Tunisie : bénéfice net consolidé de 15 MDT en 2024

Le Conseil d’administration de Smart Tunisie proposera un dividende de 0,900 dinar par action lors de l’Assemblée Générale prévue le 25 avril.

La société Smart Tunisie a annoncé avoir clôturé l’exercice 2024 sur un résultat net consolidé de 15,03 millions de dinars, selon les états financiers arrêtés lors de la réunion de son Conseil d’administration tenue le jeudi 3 avril 2025.

Les états financiers individuels font quant à eux ressortir un bénéfice net de 15,61 millions de dinars. Les documents financiers, à la fois individuels et consolidés, ont été transmis aux Commissaires aux comptes pour audit, précise la société.

Dividende proposé de 0,900 dinar par action

À l’occasion de cette réunion, le Conseil d’administration a également décidé de convoquer l’Assemblée Générale Ordinaire pour le vendredi 25 avril 2025 à 9h, au siège social situé à Charguia 1, Tunis.

Il y sera proposé la distribution d’un dividende global de 0,900 dinar par action, réparti comme suit :

  • 0,540 dinar prélevé sur la prime d’émission, en exonération d’impôt,

  • 0,360 dinar prélevé sur les résultats reportés, soumis à la retenue à la source.

Cette proposition devra être validée par les actionnaires lors de l’Assemblée.

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Attijari bank confirme un dividende stable à 5 dinars pour l’exercice 2024

L’Assemblée générale ordinaire d’Attijari bank, réunie le 4 avril 2025, a approuvé la distribution des dividendes.

Attijari bank a annoncé, à l’issue de son AG tenue le 4 avril 2025, la distribution d’un dividende de cinq dinars (5,000 DT) par action au titre de l’exercice 2024. La date de détachement du dividende a été fixée au 8 avril 2025, tandis que sa mise en paiement interviendra à partir du 11 avril 2025, selon le calendrier communiqué par l’établissement bancaire.

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Le PDL appelle à une mobilisation citoyenne pour la démocratie

À quelques jours de la commémoration du 9 avril, le Parti destourien libre ( PDL)  tire la sonnette d’alarme sur la situation du pays et appelle à une mobilisation citoyenne autour des valeurs républicaines.

Dans un communiqué publié le dimanche 6 avril 2025, le PDL met en garde contre la dégradation persistante de la situation politique, sociale et économique en Tunisie. Le parti critique sévèrement une gouvernance qu’il juge « hermétique », marquée selon lui par une « logique de division et un discours polarisant » porté par les autorités en place.

Un climat conflictuel jugé dangereux

Le PDL condamne ce qu’il qualifie de « discours de haine et de fragmentation », dénonçant une rhétorique fondée sur des accusations collectives, des tensions régionales et sociales ainsi que des appels à la stigmatisation. Ainsi,  le communiqué indique que ce « climat conflictuel » compromet la cohésion nationale à un moment crucial, où la Tunisie aurait au contraire besoin de rassemblement et de discernement.

Une initiative pour sortir de la crise

Face à ce contexte tendu, le PDL rappelle son engagement à faire avancer son initiative politique, qui vise à rassembler les forces attachées à l’État civil, à la République et aux fondements nationaux. L’objectif affiché est l’élaboration d’un document de référence commun, devant poser les bases d’une sortie de crise durable.

Libertés fondamentales et justice équitable

Le parti appelle également au respect scrupuleux des droits et libertés inscrits dans la Constitution tunisienne et les traités internationaux ratifiés par le pays. Il dénonce les atteintes persistantes aux libertés fondamentales, les dérives judiciaires, et demande une implication réelle des citoyens dans les processus politiques.

Une marche pour la liberté le 9 avril

En marge de la commémoration des événements du 9 avril 1938, date symbolique de la lutte pour les libertés en Tunisie, le PDL annonce l’organisation d’une marche pacifique le mercredi 9 avril 2025 à Tunis. Placée sur le slogan « Liberté pour les Tunisiennes et les Tunisiens », cette mobilisation vise à réaffirmer l’attachement aux principes démocratiques. Le parti appelle les citoyens à se joindre à ce mouvement et exhorte les autorités à garantir le droit de manifester pacifiquement.

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ASCAME à Toronto : La Tunisie dévoile ses richesses culturelles et économiques

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCIT) organise la participation tunisienne au pavillon méditerranéen de l’Association des chambres de commerce et d’industrie de la Méditerranée (ASCAME) qui se déroulera à Toronto, Canada, les 30 et 31 mai 2025. Cet événement mettra en valeur les secteurs du tourisme, de la gastronomie et du commerce international.

En partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Canadienne (CCITC), la CCIT, membre exécutif de l’ASCAME, vise à promouvoir la richesse des destinations tunisiennes, les produits phares et l’excellence culinaire tunisienne auprès des visiteurs nord-américains. L’objectif est également de développer des partenariats stratégiques à l’échelle mondiale.

Cet événement constitue une occasion en or pour les entreprises tunisiennes de mettre en avant leurs produits et services, d’établir des relations d’affaires avec des acteurs économiques internationaux et de renforcer le rôle de la Tunisie dans les échanges culturels et commerciaux en Méditerranée.

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Tunisie : Évacuation des campements de migrants à Sfax

 Les opérations d’évacuation des campements informels de migrants subsahariens dans la région d’El Amra, à Sfax, se poursuivent ce samedi 5 avril 2025. Après le démantèlement du plus grand camp, les autorités ont entamé des travaux de nettoyage et de désinfection du site.

Selon Houssem Eddine Jebabli, porte-parole de la Garde nationale, plusieurs migrants se sont présentés aux sièges du Croissant-Rouge tunisien, de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ainsi qu’aux postes de sécurité pour exprimer leur volonté de retourner volontairement dans leurs pays d’origine.

Le responsable a précisé que l’État tunisien maintient une coordination quotidienne avec les pays d’origine, de transit et d’accueil des migrants.

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FMI vs Trump : les tensions commerciales menacent une économie mondiale fragile


Le 2 avril 2025, le Président américain Donald Trump a annoncé une hausse des droits de douane sur les importations aux États-Unis. Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, a immédiatement alerté sur les risques que ces mesures font peser sur une économie mondiale déjà fragile.

Dans un communiqué, elle a appelé les États-Unis et leurs partenaires commerciaux à privilégier le dialogue pour réduire les tensions et l’incertitude économique. Les analyses complètes du FMI sur l’impact de ces mesures seront publiées lors des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à la fin du mois. La décision de Trump fait parler d’elle.

Un impact limité mais réel pour la Tunisie

Mohsen Hassan, économiste et ancien ministre du Commerce, a précisé le 3 avril 2025 que l’impact direct de ces mesures sur la Tunisie serait limité. Les droits de douane, pouvant atteindre 28 % sur certains produits tunisiens comme les dattes, l’huile d’olive et le textile, pourraient contraindre les exportations tunisiennes vers les États-Unis. Cependant, le volume global des échanges entre les deux pays reste modeste : en 2024, la Tunisie a enregistré un excédent commercial de 215,8 millions de dinars avec les États-Unis, avec des exportations évaluées à 360 millions de dinars et des importations à environ 480 millions de dinars (jusqu’à fin février 2025).

Des effets indirects à surveiller

Si l’impact direct semble contenu, Mohsen Hassan souligne que les répercussions indirectes pourraient être plus significatives. Ces mesures protectionnistes s’inscrivent dans un contexte de guerre commerciale mondiale, susceptible de déstabiliser les marchés internationaux et, par ricochet, l’économie tunisienne. La Tunisie pourrait ainsi subir les contrecoups d’un ralentissement économique global, même si ses échanges bilatéraux avec les États-Unis restent modestes. Les secteurs clés comme l’agroalimentaire et le textile devront néanmoins s’adapter à ces nouvelles contraintes tarifaires.

Entre vigilance et adaptation

Alors que le FMI craint un effet domino sur l’économie mondiale, la Tunisie semble relativement épargnée dans l’immédiat. Toutefois, les autorités et les acteurs économiques devront rester vigilants face aux possibles retombées indirectes de cette escalade protectionniste. Les prochaines analyses du FMI, attendues fin avril, apporteront un éclairage plus précis sur les perspectives économiques globales.

Avec TAP

 

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Nouvelle escalade : 48h de grève dans les lycées les 4-5 avril 2025

Grève des enseignants les 4 et 5 avril 2025 : le secteur du secondaire durcit le ton face au blocage gouvernemental

L’instance sectorielle de l’enseignement secondaire A décidé d’observer une grève de deux jours, les 4 et 5 avril 2025, lors d’une réunion nocturne tenue dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 avril. Cette décision radicale marque une escalade dans le mouvement de protestation, après l’échec de la grève du 26 février dernier, restée sans réponse de la part du ministère. Les syndicats dénoncent l’absence totale d’avancées sur les revendications pourtant clairement énoncées dans leur plateforme, notamment l’application des accords signés en 2019 et 2023, le paiement des arriérés de salaires, l’amélioration des conditions de travail dans des établissements scolaires à l’abandon, et la protection des enseignants face aux violences en milieu scolaire.

La situation, jugée intenable par les professeurs, a poussé les représentants syndicaux à durcir leur position. « Cette grève de deux jours est un dernier avertissement avant des mesures encore plus fortes si le gouvernement continue d’ignorer nos demandes », a déclaré Mohamed Chaâbi, président de la sectorielle du secondaire. Les enseignants, exaspérés par des mois de promesses non tenues et de négociations au point mort, n’excluent pas une grève illimitée dans les prochaines semaines si leurs revendications ne sont pas enfin prises en compte.

Cette nouvelle mobilisation s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes entre le corps enseignant et les autorités. Depuis le congrès sectoriel d’octobre 2023, qui avait acté une série de revendications prioritaires, aucune avancée concrète n’a été enregistrée. La grève du 26 février 2025, censée forcer le dialogue, n’a donné lieu à aucune discussion sérieuse, poussant les syndicats à intensifier leur mouvement. Face à ce bras de fer, la communauté éducative attend désormais une réaction urgente des pouvoirs publics pour éviter une paralysie durable du système scolaire.

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