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Tunisie : Les barrages atteignent 36,2 % de remplissage

Le taux de remplissage des barrages tunisiens a atteint 36,2 %, a indiqué jeudi, à Jendouba (Nord-Ouest de la Tunisie), le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, chargé des Ressources hydrauliques, Hammadi Habaieb.

Intervenant dans le cadre d’un séminaire régional sur l’utilisation efficace des ressources en eau, Habaieb a renouvelé son appel à rationaliser la consommation hydrique et à privilégier la satisfaction des besoins prioritaires, notamment l’eau potable, ainsi que l’irrigation des arbres fruitiers et des cultures stratégiques.

De son côté, le président de l’Association tunisienne des eaux et forêts, Jamel Laabidi, a souligné les principaux obstacles à une gestion optimale de l’irrigation, tels que l’impact du changement climatique, la fréquence des années de sécheresse au cours de la dernière décennie, la vétusté des réseaux de distribution et les difficultés liées au recouvrement des dettes des groupements d’eau.

Il a ainsi appelé à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour une meilleure mobilisation des ressources en eau, tant au niveau des barrages que des réseaux d’irrigation et de distribution d’eau potable, tout en insistant sur la nécessité de finaliser les projets programmés.

Pour sa part, Sakina Hakimi, experte en ressources hydriques, a rappelé que le gouvernorat de Jendouba est considéré comme le véritable réservoir d’eau du pays. “La région fournit environ 16 % des ressources hydriques nationales, estimées à 703 millions de mètres cubes par an”, a-t-elle précisé.

 

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Sicca Jazz fête ses dix ans, du 30 avril au 4 mai 2025 au Kef : « La Route des Belles Histoires » et d’autres nouveautés

Plus de 120 concerts, 50 spectacles gratuits, 50 scènes, 30 pays, 100 partenariats et 200.000 spectateurs ont marqué le festival depuis sa création en 2015, année où l’aventure a commencé à la Kasbah du Kef, lieu emblématique chargé d’histoire, dont l’atmosphère a contribué au charme des premières éditions.

Avec un visuel qui raconte une histoire, celle de dix années rythmées par la passion, la musique, la découverte et le partage, le festival Sicca Jazz célèbre cette année son dixième anniversaire. L’édition 2025, qui se tiendra du 30 avril au 4 mai au Kef, s’annonce vibrante, marquant l’ouverture d’un nouveau chapitre, avec du jazz et des musiques du monde qui résonnent au cœur de cette région du nord-ouest tunisien depuis une décennie.

L’édition anniversaire réserve de nombreuses nouveautés. Pour améliorer l’accessibilité et répondre à une attente exprimée par de nombreux festivaliers, une navette quotidienne reliera Tunis au Kef. «La Route des Belles Histoires», comme elle a été nommée, est bien plus qu’un simple service de transport, mais un trajet bien singulier qui invite à une immersion culturelle en mouvement, ponctuée de rencontres avec un historien, autour de récits sur le patrimoine du Kef, son histoire et ses trésors cachés tout en profitant de ses paysages à couper le souffle. Le départ se fera chaque matin à 10h00 depuis Tunis, avec un retour après les concerts, à minuit. Une solution pensée pour offrir un confort maximal tout en nourrissant l’imaginaire des festivaliers.

A cette initiative s’ajoutent d’autres expériences inédites : le Sicca Jazz Day Experience, la Relax Experience, des circuits touristiques pour (re)découvrir la région, des afters pour prolonger les soirées musicales, un espace gastronomique sous le label Sicca veneria Delight, et CinemaTdour, pour des projections en harmonie avec l’esprit du festival.

Au line-up figure également une exposition des affiches des neuf éditions précédentes. Cette rétrospective, installée dans le store du festival, permettra aux visiteurs de redécouvrir les univers visuels qui ont jalonné dix années de programmation, d’hommages, d’expérimentations et de rencontres musicales.

Au fil des éditions, des artistes d’exception ont foulé les scènes du festival, venus des quatre coins du monde. Parmi eux, David Murray, Kenny Garrett, Martha High, Bill Laurance, Bonney Fields, Terence Blanchard, Paco Séry, Nguyen Lê, Guillaume Perret, Rabih Abou-Khalil, Karim Ziad, Nicole Slake Jones, Fawzi Chkili, Malek Lakhoua, Mohamed Ali Kammoun… Ouvert au fil de son histoire aux musiques du monde et sonorités métissées, le festival a aussi accueilli Iyeoka, Natasha Rogers, Trilok Gurtu, Gentleman’s Dub Club, les groupes marocains Jil Jillala et Hoba Hoba Spirit, les Algériens Labess et Démocratoz, ou encore Juan Carmona, le Dérive Jazz Quartet, Eric Sardinas et No Jazz.

En chiffres, plus de 120 concerts, 50 spectacles gratuits, 50 scènes, 30 pays, 100 partenariats et 200.000 spectateurs ont marqué le festival depuis sa création en 2015, année où l’aventure a commencé à la Kasbah du Kef, lieu emblématique chargé d’histoire, dont l’atmosphère a contribué au charme des premières éditions. Sicca Jazz, qui s’est installé en 2019 au Centre des Arts Dramatiques et Scéniques du Kef, revient pour son édition anniversaire à ses sources, là où tout a commencé : la Kasbah du Kef, dotée d’une capacité d’accueil de 4.000 spectateurs. 

Avec les projecteurs qui s’apprêtent à s’allumer, le festival international tunisien de Jazz et de world music se prépare à écrire une nouvelle page, poursuivant sa route d’histoires autour du jazz, jazz rock, du blues, et d’autres musiques du monde avec un programme détaillé qui sera dévoilé prochainement.

Colloque international à Beït Al-Hikma : « Sulaymān Al–Harā’irī et les pionniers du réformisme tunisien »

A l’occasion du 200e anniversaire de la naissance du penseur tunisien Sulaymān Al–Harā’irī (Tunis, 1824–Paris, 1877), un Colloque international sur le thème «Sulaymān Al–Harā’irī et les pionniers du réformisme tunisien» aura lieu, les 11 et 12 avril 2025, au siège de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït Al-Hikma, à Carthage.

Ce colloque sera organisé par l’Académie Beït al-Hikma, en partenariat avec Ksar Saïd, palais des lettres et des arts et l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco). 

Notons que la Chaire Icesco «Ibn Khaldoun pour la culture et le patrimoine » au Centre des Arts, de la Culture et des Lettres à Ksar Said fait partie du Réseau de l’Organisation des Chaires Internationales de la Pensée, des Lettres et des Arts. 

Cinq séances scientifiques sont au programme du colloque qui verra la participation d’éminents penseurs tunisiens et étrangers parmi lesquels Mahmoud Ben Romdhane, président de l’Académie Beït Al-Hikma, Abdelhamid Henia, chef du département des Sciences humaines et sociales à Beït Al-Hikma. 

Des interventions, en langue française et arabe, seront données par une pléiade de chercheurs universitaires et écrivains dont Faouzi Mahfoudh, Pierre Agéron, Noureddine Dougui, Mohamed Mahjoub, Zouhair Ben Youssef, Mahdi Abdeljaouad, Raja Ben Slama, Alain Messaoudi, Mounir Fendri, Ons Debbeche, Fadhel Bachraoui, Larbi Bouguerra, Amariya al-Hafnaoui, Ibrahim Jadla et Fethi Qasmi.

Le colloque portera sur les thémtiques suivantes : «Le Contexte réformiste du milieu du XXe siècle», «Conscience réformiste du XIXe siècle, pensée renouvelée et pratique trébuchante», «1824 : Dérive sur les «futurs contingents», Sulaymān Al–Harā’irī, à la lumière de ses traductions découvertes à la Bibliothèque universitaire des langues, Sulaymān Al–Harā’irī et ses œuvres ou le chaînon manquant dans la pensée de la Libération tunisienne et arabe, «Une traduction arabe inédite de la grammaire de Noel et Chapsal», Sulaymān Al–Harā’irī et ses rapports avec le monde culturel, religieux et politique».

Le témoignage de Johan G.Krûger alias Mohamed Ben Abdallah Nemsi, sur l’imprimerie et l’impression des «Soirées de Carthage», «La polémique linguistique et culturelle entre Sulaymān Al–Harā’irī et Ahmad Farès Al Chedyaq à travers leurs articles», «Sulaymān Al–Harā’irī et le Conflit entre l’Angleterre et la France sur les domaines islamiques», «Sulaymān Al–Harā’irī et la question de la Renaissance arabe»… 

Plus de deux tonnes de cocaïne saisies à Livourne : Une cargaison de plus de 500 millions d’euros découverte

Plus de deux tonnes de cocaïne pure ont été saisies à bord d’un navire dans le port de Livourne, au nord de l’Italie, a indiqué mercredi la police italienne, estimant la valeur de la drogue, à la revente, à plus de 500 millions d’euros.

La drogue, répartie en 1.800 paquets, a été soigneusement dissimulée à l’intérieur d’un conteneur contenant de la poudre de cacao, selon un communiqué de la police. La saisie a eu lieu au port toscan de Livourne, sur un navire en provenance d’Amérique du Sud.

“La cargaison cachée parmi d’autres colis de poudre de cacao a été découverte dans un conteneur à bord du cargo Mersin Express, en provenance du port équatorien de Guayaquil”, a précisé la police.

La drogue, prélevée et analysée par le laboratoire de l’agence locale des douanes, a été détruite dans un incinérateur en Toscane, a ajouté la même source.

90 ans de la Rachidia : un événement scientifique pour célébrer son héritage musical

Le Centre des musiques arabes et méditerranéennes (CMAM) organise une journée scientifique le vendredi 11 avril 2025, au palais Ennejma Ezzahra (Sidi Bou Said), à l’occasion du 90e anniversaire de la création de la Rachidia, sous le thème “La Rachidia, le flambeau de la musique tunisienne, entre passé glorieux et horizons d’avenir”.

Cet événement se déroulera sous le patronage de la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, et en partenariat avec l’Institut Rachidi de musique tunisienne. Il fait suite à un accord de partenariat signé le 21 janvier 2025 entre Salwa Ben Hafaiedh, directrice générale du CMAM, et Anis Sghaier, président de l’Institut Rachidi de musique tunisienne.

La première séance scientifique portera sur les débuts de la Rachidia. Des intervenants tels que musiciens et musicologues se pencheront sur les fondements de cette institution et ses premières ambitions. Fethi Zghonda ouvrira la réflexion avec une intervention intitulée “La Rachidia : réalisations et obstacles”. Ali Sayari parlera du rôle de la commission de collecte du patrimoine dans la documentation du malouf tunisien. Abir Cherif s’intéressera à la question “La Rachidia entre naissance et documentation”, et Mohamed Hédi Ben Jaâfar, professeur à l’Université de Gafsa, abordera “La Rachidia et la préservation de la musique tunisienne”.

La deuxième séance sera consacrée à l’identité musicale tunisienne après la création de la Rachidia. Les interventions s’intéresseront au recours de la Rachidia à la notation musicale et aux mutations dans la composition de la troupe musicale. Anis Kilibi de l’Université de Tunis présentera “Les mutations de la troupe musicale de la Rachidia : facteurs, aspects et répercussions”. Mohamed Anis Hmadi, professeur à l’Université de Gafsa, proposera un aperçu de l’évolution de la Rachidia entre 1941 et l’indépendance tunisienne à travers les archives et journaux. Wassim Bouras, chercheur en musicologie, analysera “Le rôle des élites intellectuelles dans le processus culturel de la Rachidia”.

La troisième et dernière séance, intitulée “Femmes et hommes ayant contribué à la gloire de la Rachidia”, mettra en lumière les figures marquantes de l’histoire de l’institution. L’accent sera mis sur l’apport de Cheikh Ali Derouiche à la musique tunisienne et sur des personnalités moins connues comme le professeur Ahmed Haddad (1912-1995). Les interventions porteront également sur le rôle de Chafia Rochdi dans la Rachidia à travers la presse tunisienne entre 1934 et 1941, ainsi que sur la contribution de Mohamed Kadri.

Fondée le 3 novembre 1934, la Rachidia est la première institution musicale de Tunisie et l’une des plus anciennes du monde arabe. Elle a été créée par une élite de politiques, d’intellectuels, d’écrivains et d’artistes, sous la direction de Mustapha Sfar, alors Cheikh El Medina. La Rachidia se consacre à la sauvegarde du patrimoine musical tunisien, notamment le malouf et ses dérivés, ainsi qu’à la documentation de ce riche héritage.

Pour rappel, le premier concert de la Rachidia a eu lieu au Théâtre municipal de Tunis début 1935, et sa première chanson originale, “Ya Leimi Yezzini”, a été écrite par Ali Douagi. Parmi les premiers interprètes figuraient des artistes emblématiques comme Chafia Rochdi, Fethia Khairi et Saliha.

Le nom de la Rachidia a été choisi en hommage à Mohamed Rachid Bey, un poète et musicien passionné, troisième souverain de la dynastie husseinite, qui a contribué à enrichir la musique tunisienne en y intégrant des éléments turcs, notamment au niveau des règles et rythmes de la nouba.

“L’Espérance de Tunis prête à renverser la vapeur contre Mamelodi Sundowns”, souligne Kanzari

L’entraîneur Maher Kanzari a affirmé, lundi, que l’Espérance de Tunis, avec ses joueurs et ses supporters, est une équipe habituée aux grands rendez-vous et capable de renverser la vapeur contre les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns pour se qualifier pour le dernier carré.

Lors d’une conférence de presse tenue lundi à la salle des conférences du stade Hammadi Agrebi de Radès, à la veille du quart de finale retour de la Ligue des champions, Kanzari a souligné que les joueurs sont déterminés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour obtenir un résultat positif qui leur garantirait la qualification au prochain tour.

Cependant, il a estimé que le match ne s’annonce pas facile, compte tenu de la nature de l’enjeu et de la pression qui l’accompagne, ajoutant que l’équipe profitera du soutien du public, ce qui représente un avantage psychologique important, d’autant qu’elle est habituée aux grands rendez-vous et possède tous les moyens pour franchir l’obstacle Sundowns.

“Étant donné l’importance du match, chaque joueur doit être prêt mentalement et psychologiquement. Ma mission consiste donc à alléger la pression sur les joueurs pour qu’ils puissent se concentrer sur les aspects techniques et tactiques, et livrer un match complet qui répondra aux attentes des supporters”, a indiqué le coach sang et or.

Il a ajouté que le scénario idéal serait de marquer dès le début du match tout en évitant d’encaisser un but, dans un duel qui nécessitera beaucoup d’engagement, de patience et d’équilibre entre défense et attaque. C’est ce que nous nous efforcerons de mettre en œuvre sur le terrain.

“La principale mission du staff technique est de bien choisir le onze de départ, qui aura une vocation offensive étant donné notre besoin urgent de marquer. Nous allons nous appuyer sur les dernières minutes du match aller, où nous avons créé plusieurs occasions de marquer, mais certains petits détails nous ont empêchés de les concrétiser. Par conséquent, le match de demain sera une nouvelle opportunité pour imposer notre style de jeu et prouver la force du caractère de l’équipe. Terminer ce duel de manière idéale avec la composition idéale est une priorité pour nous”, a affirmé Kanzari.

De son côté, le joueur Mohamed Wael Derbali a indiqué que le match face à Mamelodi Sundowns sera décisif et difficile, et tous les joueurs sont conscients de l’impératif de gagner et de se qualifier pour le prochain tour.

Il a ajouté que les joueurs sont pleinement concentrés ces dernières heures précédant le match et sont animés par la volonté de réagir et de ramener la joie dans les rangs des supporters sang et or.

Art Week Riyadh : Six artistes plasticiens exposent pour les galeries Gorgi et Feriani

45 galeries locales, régionales et internationales seront présentes à une multitude d’expositions d’art au programme de la Semaine inaugurale de l’art à Riyadh qui se déroulera à travers des sites culturels clés dont le JAX District et le Centre Al Mousa.

Les galeries tunisiennes Abdelaziz Gorgi et Selma Feriani figurent parmi 45 galeries locales, régionales et internationales, au programme de la première édition de la Semaine «Art Week Riyadh», prévue du 6 au 13 avril dans la capitale saoudienne Riyadh.

Six artistes plasticiens dont quatre tunisiens, une Saoudienne et une Franco-algérienne exposeront avec les deux galeries tunisiennes.

La galerie A.Gorgi sera présente avec une sélection d’œuvres contemporaines des artistes Ali Tnani, Najah Zarbout et Omar Bey. Fondée en 1988, la galerie A. Gorgi est baptisée au nom du grand artiste plasticien Abdelziz Gorgi (1928-2008).

Selma Feriani Gallery, basée à Tunis et Londres, présentera des œuvres de la Saoudienne Maha Malluh (Food for thought « Tuwaiq », 2025), Thameur Mejri (Dawn of man, 2024) et la Franco-algérienne Zineb Sedira (No matter what « Dreams Have No titles », 2023).

Les 45 galeries locales, régionales et internationales seront présentes à une multitude d’expositions d’art au programme de la Semaine inaugurale de l’art à Riyadh qui se déroulera à travers des sites culturels clés dont le JAX District et le Centre Al Mousa.

Les œuvres des galeries, des collections privées et institutionnelles participent à l’exposition phare de l’événement, «At The Edge», organisée autour des thèmes thématiques suivants : «Everyday Life», «Landscapes» et «Motifs».

L’exposition présente des œuvres pour d’importantes galeries dont certaines sont implantées dans plusieurs pays. Les galeries représentent les pays suivants : Arabie saoudite, Autriche, Bahreïn, Brésil, Chine, Corée du Sud, Cuba, Egypte, Emirats arabes unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hong Kong, Inde, Italie, Japon, Jordanie, Koweït, Qatar, Royaume-Uni, Turquie et Tunisie.

Vittoria Matarrese, Basma Harasani, Victoria Gandit Lelandais et Shumon Basar sont les commissaires d’exposition de la Semaine de l’art de Riyad 2025 placée sous le thème «At The Edge». Collectionneurs, artistes et amateurs d’art prendront part à la Semaine de l’art de Riyad, initiative de la Commission des arts visuels d’Arabie saoudite qui célèbre la scène artistique avec une programmation conçue pour honorer le passé, célébrer le présent et investir dans l’avenir. Outre les expositions, la semaine sera riche en conférences et ateliers sur les thèmes et les questions auxquels sont confrontés les arts visuels dans le monde entier.

Les artistes des galeries Gorgi et Selma Feriani

Ali Tnani est un artiste plasticien, diplômé de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis. Depuis, il a fréquemment participé à des programmes internationaux de résidence artistique. Dans sa pratique artistique, le plasticien exploite différents supports et formats tels que la photographie, le dessin, l’installation sonore et le film documentaire. Il a participé à plusieurs expositions individuelles et collectives en Tunisie et à l’étranger : station d’art B7L9, TAM Torrance Art Museum (Los Angeles, USA), Motorenhalle Centre for Contemporary Art (Dresden, Allemagne), Biennale de Dakar (Sénégal), Elmarsa Gallery (Dubaï, EAU), Château d’Oiron et La Terrasse (France), Biennale de Marrakech (Maroc)… Après des études à l’Institut supérieur des arts et métiers de Sfax, Najah Zarbout obtient un doctorat en arts et sciences de l’art à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Najah Zarbout s’intéresse à des sujets liés à l’actualité, à l’individu et à la société contemporaine. Sa pratique artistique prend des formes diverses, allant du dessin à la vidéo, en passant par la photographie et l’installation. En 2018, elle a représenté la Tunisie à la Biennale de Dakar. En plus d’un nombre important d’expositions personnelles et collectives, son travail a été montré dans plusieurs foires et salons (Tunisie, France, Suisse, Belgique, Maroc, Koweït…). Elle est lauréate du Grand prix arts plastiques du festival «Ici et demain» en 2008 (France).

Né à Tunis en 1973, Omar Bey a effectué une résidence à la Cité internationale des arts de 2011 à 2012 après avoir été diplômé, en 1998, de l’Institut des Beaux-Arts de Tunisie. Les œuvres d’Omar Bey comprennent la peinture, le collage et l’assemblage multimédia d’objets trouvés. Son travail a été présenté dans diverses expositions internationales à Paris, Londres, Barcelone, New York, Dubaï et Abu Dhabi ; en passant par des foires d’art contemporain telles que Cutlog, Dubaï Art fair, Abu Dhabi ou 1:54 African Art fair.

Né en 1982 à Tunis, Thameur Mejri vit et travaille à Nabeul. Il est diplômé de l’Institut des Beaux-Arts de Tunis, et il enseigne actuellement à l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Nabeul. A travers ses dessins, ses vastes compositions sur des toiles tendues ou flottantes ainsi que des peintures murales, les œuvres de Thameur Mejri remettent en question les notions d’humanisme et la construction des êtres humains à l’échelle sociale, en représentant plusieurs paradoxes qui émergent des pratiques politiques et culturelles. Il a exposé à la 13e Biennale du Caire (Egypte), à la Biennale d’art contemporain africain Dakar, (Sénégal), au Centre d’art contemporain N’Namdi (Etats-Unis), au Festival international indépendant du film et de la vidéo de New York, au Musée d’art contemporain (Moca) L.I (Etats-Unis). Il a également eu des expositions personnelles à la Jack Bell Gallery (Londres, Royaume-Uni) , Gallery 1957 (Accra, Ghana), Selma Feriani Gallery, B7L9 Art Station (Tunisie), MAC Lyon, (France) Montague Contemporary, New York (Etats-Unis) et Uitstalling Art Gallery (Belgique). Le travail de Mejri fait partie de nombreuses collections d’art prestigieuses, notamment Barjeel Art Foundation, Sharjah, Émirats arabes unis, la Fondation Sindika Dokolo (Angola), Dalloul Art Foundation (Liban), le Musée d’art de la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis), le Musée d’art contemporain africain Al Maaden (Macaal, Maroc) et la Fondation Kamel Lazaar (Tunisie).

Maha Malluh est une artiste saoudienne basée à Riyad. Elle travaille entre Londres et Vienne. Malluh a commencé à exposer en 1976. Ses œuvres d’art examinent les symboles emblématiques et culturels de la civilisation saoudienne et dépendent de la mondialisation, ainsi que de son effet sur la population urbaine en Arabie saoudite, l’environnement rural et la culture matérielle du Royaume. Son travail est exposé dans de nombreux musées et collections privées, à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, au British Museum et à la Tate Modern à Londres, au Louvre et au Centre Pompidou à Paris, au Mak à Vienne, au Guggenheim et, plus récemment, au Sfmoma aux États-Unis.

Née en 1963 à Paris, Zineb Sedira vit et travaille à Londres et travaille entre le Royaume-Uni, Paris et Alger. Elle est diplômée du Royal College of Art de Londres, au Royaume-Uni, et de la Slade School of Art Central Saint Martin’s School of Art. Au cours des quinze années de sa pratique, Sedira a enrichi le débat autour des concepts du modernisme, de la modernité et de ses manifestations de manière inclusive.

Elle a également sensibilisé à l’expression artistique et à l’expérience contemporaine en Afrique du Nord. Elle a des expositions personnelles : Photographer’s Gallery et Art On the Underground (Londres), Pori Museum (Finlande), Bildmuseet (Suède), Kunsthalle Nikolaj (Danemark), Palais de Tokyo (France), Musée d’art contemporain (Marseille), Blaffer Art Museum, (Houston), Prefix – Institut d’art contemporain (Toronto), Charles H. Scott Gallery (Canada), Sharjah Art Foundation, Beirut Art Center (Liban), Jeu de Paume (Paris) et IVAM (Espagne), Bildmuseet (Suède), Smoca (États-Unis), Biennale de Venise (Italie) et Hamburger Bahnhof (Berlin).

Elle a des expositions de groupe au Tate Londres, Centre Pompidou (Paris), au Musée Mori (Tokyo), Musée d’Art Moderne d’Alger, Musée de Brooklyn (New York), Musée d’art de Gwangju (Corée du Sud), MMK Museum für Mordern Kunst (Allemagne), Power Plant (Toronto), Smithsonian (Washington), Musée Guggenheim (NY), Museum Colecao Berardo, (Lisbonne) et Whitechapel Gallery (Londres).

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