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Appel à la levée des sanctions contre la Syrie

La Syrie est sur la voie de la rĂ©habilitation internationale. La chaĂźne israĂ©lienne I24 a indiquĂ© que le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump rencontrera le prĂ©sident syrien Ahmad Al-Charaa en marge de sa prochaine visite en Arabie saoudite. En mĂȘme temps, de plus en plus de voix influentes appellent Ă  la levĂ©e des sanctions Ă©conomiques contre la Syrie afin de lui permettre de se relever. Si la situation Ă©conomique et financiĂšre dĂ©sastreuse se poursuit, le pays s’enfoncera de nouveau dans le chaos, comme le souhaitent ceux qui aimeraient voir le nouveau pouvoir Ă©chouer. Le succĂšs d’Al-Charaa est tributaire de la levĂ©e des sanctions. 

Imed Bahri

Le magazine britannique The Economist, bible de l’establishment occidental, a consacrĂ© son Ă©ditorial Ă  la Syrie post-Assad, plaidant pour la levĂ©e des sanctions qui ont Ă©puisĂ© le grand pays du Levant et pour permettre au nouvel homme fort de la Syrie de rĂ©ussir.  

The Economist dresse tout d’abord un tableau noir de la conjoncture actuelle avec une Ă©conomie agonisante qui Ă©puise la population, une situation politique instable et des centaines de personnes, peut-ĂȘtre plus, qui ont Ă©tĂ© tuĂ©es Ă  cause de la violence sectaire.

Cependant, un sondage rĂ©alisĂ© par le magazine britannique dans les jours prĂ©cĂ©dant et suivant le dĂ©clenchement des violences en mars dernier a montrĂ© que les Syriens semblaient Ă©tonnamment optimistes, ce que le magazine considĂšre comme une opportunitĂ© Ă  ne pas gĂącher aussi bien pour le prĂ©sident Al-Charaa que pour les pays occidentaux dĂ©sireux d’aider la Syrie Ă  se relever.

Al-Charaa bĂ©nĂ©ficie d’une opinion favorable

L’enquĂȘte d’opinion indique que 70% des Syriens issus de l’ensemble des rĂ©gions du pays et des diffĂ©rents groupes ethniques et religieux ont exprimĂ© leur optimisme quant Ă  l’avenir de leur pays. Environ 80% d’entre eux estiment avoir aujourd’hui plus de libertĂ© que sous Al-Assad, avec un pourcentage similaire d’opinion favorable Ă  M. Al-Charaa. Également, deux tiers des personnes interrogĂ©es estiment que la sĂ©curitĂ© s’est amĂ©liorĂ©e malgrĂ© les affrontements.

L’éditorial souligne nĂ©anmoins que ces chiffres doivent ĂȘtre lus avec prudence dans un pays souffrant de traumatismes psychologiques et manquant d’une grande expĂ©rience en matiĂšre de libertĂ© d’expression. Ils indiquent, toutefois, que malgrĂ© de profondes divisions –notamment entre la majoritĂ© musulmane sunnite et la minoritĂ© alaouite autrefois dominante–, les Syriens font toujours confiance Ă  Al-Charaa pour tenter de reconstruire le pays.

Depuis qu’il a pris ses fonctions de prĂ©sident par intĂ©rim fin janvier, Al-Charaa a pris certaines mesures pour rĂ©pondre aux attentes des Syriens. Au cours du week-end, il a tenu la promesse qu’il avait faite de nommer un gouvernement intĂ©rimaire, un gouvernement ne contenant pas uniquement des sunnites mais reprĂ©sentatif des diffĂ©rentes communautĂ©s prĂ©sentes en Syrie avec des ministres kurde, alaouite, chrĂ©tien et druze. 

EmpĂȘcher de nouvelles violences sectaires

The Economist salue la formation de ce nouveau gouvernement qui apaiserait les inquiĂ©tudes en particulier si les ministres disposaient d’une rĂ©elle autoritĂ© pour mener Ă  bien les tĂąches qui leur sont assignĂ©es. Cela pourrait Ă©galement apaiser les inquiĂ©tudes concernant la tendance d’Al-Charaa Ă  concentrer le pouvoir entre ses mains.

Le magazine britannique conseille au prĂ©sident syrien d’exploiter ce climat de soutien populaire pour achever l’unification des groupes armĂ©s disparates de Syrie et pour empĂȘcher l’éclatement de nouvelles violences sectaires.

Cependant, le plus grand dĂ©fi auquel le prĂ©sident est confrontĂ© reste de relancer l’économie syrienne dĂ©vastĂ©e. Le magazine rapporte que le prĂ©sident Al-Charaa n’a pas payĂ© les salaires de la plupart des fonctionnaires depuis qu’il a pris le contrĂŽle de Damas en dĂ©cembre et qu’il y a une pĂ©nurie d’argent. Si les conditions ne s’amĂ©liorent pas rapidement, sa popularitĂ© actuelle ne devrait pas durer.

L’un des principaux obstacles ce sont les sanctions occidentales contre la Syrie, qui n’ont pas encore Ă©tĂ© levĂ©es. ImposĂ©es dans le but d’isoler Al-Assad, elles entravent dĂ©sormais les tentatives du nouveau gouvernement de reconnecter la Syrie Ă  l’économie mondiale.

Ces sanctions empĂȘchent les entreprises Ă©trangĂšres d’investir dans la reconstruction et restreignent l’accĂšs de la Syrie au systĂšme bancaire mondial rendant pratiquement impossible pour le pays d’obtenir le paiement des marchandises qu’il exporte.

La levée des sanctions est la seule issue

La Syrie a Ă©tĂ© contrainte d’acheter du pĂ©trole russe transportĂ© par bateau en raison des sanctions amĂ©ricaines. Sans investissements Ă©trangers suffisants et sans recettes d’exportation, le prĂ©sident Al-Charaa ne peut pas Ɠuvrer Ă  la relance de l’économie du pays.

The Economist met en garde contre l’hĂ©sitation des États-Unis et de l’Europe Ă  lever ces sanctions et considĂšre que cette attitude est une erreur. Si l’économie syrienne continue de se dĂ©tĂ©riorer, les seuls bĂ©nĂ©ficiaires seront les extrĂ©mistes et tous ceux qui ont intĂ©rĂȘt Ă  crĂ©er le chaos. Dans ce cas, la violence Ă©clatera inĂ©vitablement de nouveau.

La levĂ©e des sanctions est la seule issue pour donner au peuple syrien qui souffre depuis longtemps une chance de reconstruire son pays et d’avoir un meilleur avenir.

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Annulation du film “The Seven Dogs” suite à un accident sur le tournage en Arabie Saoudite

Annulation du film “The Seven Dogs” suite à un accident sur le tournage en Arabie Saoudite

Le film The Seven Dogs, l’un des projets cinĂ©matographiques les plus attendus de l’annĂ©e 2025, a Ă©tĂ© annulĂ© en raison d’un accident survenu sur le plateau de tournage. Le prĂ©sident de l’AutoritĂ© gĂ©nĂ©rale du divertissement en Arabie Saoudite, Turki Al Sheikh, a annoncĂ© cette dĂ©cision via son compte officiel sur Facebook, prĂ©cisant que le rĂ©alisateur [
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AĂŻd el-Fitr : 7 pays arabes cĂ©lĂšbrent la fĂȘte dimanche

AĂŻd el-Fitr : 7 pays arabes cĂ©lĂšbrent la fĂȘte dimanche

Sept pays arabes ont annoncĂ© que dimanche marquera le premier jour de l’AĂŻd el-Fitr, aprĂšs confirmation de l’observation du croissant lunaire du mois de Chawwal. L’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, le KoweĂŻt, BahreĂŻn, le YĂ©men et l’Irak ont ainsi confirmĂ© la fin du mois de Ramadan et le dĂ©but des cĂ©lĂ©brations. En [
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L’Arabie Saoudite annonce dimanche 30 mars comme premier jour de l’Aïd al-Fitr

L’Arabie Saoudite annonce dimanche 30 mars comme premier jour de l’Aïd al-Fitr

L’Arabie saoudite a annoncĂ© que le dimanche 30 mars 2025 sera le premier jour de l’AĂŻd al-Fitr, aprĂšs l’observation confirmĂ©e du croissant lunaire marquant le dĂ©but du mois de Chawwal. Cette annonce officialise la fin du mois de Ramadan et le dĂ©but des cĂ©lĂ©brations de l’AĂŻd dans le royaume.

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AprĂšs la reprise de Khartoum par l’armĂ©e, le Soudan menacĂ© de partition  

L’armĂ©e soudanaise menĂ©e par Abdelfattah Al-Burhan a pu aprĂšs deux ans d’une atroce guerre civile reprendre le contrĂŽle de Khartoum et des institutions officielles Ă  leur tĂȘte le Palais prĂ©sidentiel mĂȘme s’il reste quelques poches Ă  reconquĂ©rir dans la capitale. Un revirement de taille car l’armĂ©e soudanaise revient de loin. Il n’y a pas encore longtemps, elle essuyait dĂ©faite sur dĂ©faite et les Forces d’intervention rapide, la milice menĂ©e par Mohamed Hamdan Daglo, Ă©taient en position de force.

Imed Bahri

Que la capitale revienne dans le giron de l’armĂ©e est une bonne chose cependant le spectre d’une nouvelle scission du pays pointe de nouveau. AprĂšs le sud perdu Ă  l’époque d’Omar Hassan El-Bechir, voilĂ  qu’aujourd’hui le Darfour, fief de Daglo, pourrait ne plus faire partie du Soudan.

Le Financial Times (FT) a rapportĂ© dans une enquĂȘte de William Wallis que la bataille actuelle pour la capitale soudanaise Khartoum indique que la fin de la guerre civile au Soudan pointe. La guerre est revenue lĂ  oĂč elle a commencĂ© en l’occurrence dans le cƓur de la capitale.

AprĂšs des jours d’affrontements, les forces fidĂšles au prĂ©sident de facto, le gĂ©nĂ©ral Abdelfattah Al-Burhan, ont repris vendredi le palais prĂ©sidentiel Ă  leurs anciens alliĂ©s des Forces de soutien rapide, une organisation paramilitaire. L’armĂ©e soudanaise a Ă©galement repris le contrĂŽle d’autres bĂątiments officiels dont la banque centrale marquant un tournant potentiel dans la guerre.

La reprise du Palais prĂ©sidentiel marque l’aboutissement de plusieurs mois de changements dĂ©cisifs dans l’équilibre de la guerre civile en faveur de l’armĂ©e soudanaise. Si l’armĂ©e parvient Ă  consolider son contrĂŽle sur Khartoum, cela permettra au gĂ©nĂ©ral Al-Burhan de nommer un gouvernement de transition et de tenter d’obtenir une plus grande reconnaissance internationale.

Le risque d’une partition de facto

Cependant, le FT affirme que les rĂ©cents dĂ©veloppements reprĂ©sentent un moment trĂšs dangereux pour le Soudan et le gĂ©nĂ©ral Al-Burhan lui-mĂȘme car la victoire des Forces de soutien rapide ce week-end dans la rĂ©gion occidentale du Darfour met en Ă©vidence le risque d’une partition de facto. «La valeur symbolique et l’élan politique que l’armĂ©e pourrait gagner en reprenant le contrĂŽle de la capitale sont importants», a dĂ©clarĂ© Suleiman Baldo, expert en rĂ©solution des conflits et directeur du Centre de recherche sur la transparence et les politiques au Soudan.

Des soldats ont Ă©tĂ© vus en train de cĂ©lĂ©brer l’évĂ©nement devant des vitres brisĂ©es et des entrĂ©es de bĂątiments incendiĂ©es rĂ©vĂ©lant le terrible impact sur la capitale. «Il n’y a plus rien vers quoi les gens puissent retourner», a ajoutĂ© Baldo.

La guerre a Ă©clatĂ© au Soudan Ă  la mi-avril 2023 dans la capitale Ă  la suite d’une lutte de pouvoir entre l’armĂ©e soudanaise et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Daglo communĂ©ment appelĂ© Hemetti, accusĂ© par les États-Unis de gĂ©nocide au Darfour.

Avant la confrontation militaire entre les deux camps, ces derniers s’étaient unis pour renverser le gouvernement de transition formĂ© aprĂšs la chute du rĂ©gime d’Omar Hassan El-Bechir en 2019. Au cours des premiers mois de la guerre, l’armĂ©e soudanaise a subi dĂ©faite sur dĂ©faite dĂ©plaçant finalement son centre de commandement Ă  Port-Soudan sur la mer Rouge. Mais depuis septembre dernier, l’armĂ©e a repris de vastes Ă©tendues de territoire et la majeure partie de la capitale. Un vrai revirement de situation. 

Les combats loin d’ĂȘtre terminĂ©s

Le FT considĂšre que les facteurs qui ont fait pencher la balance en faveur des forces armĂ©es soudanaises comprenaient le soutien qu’elles ont reçu des brigades islamistes, la rĂ©ception par l’armĂ©e de fournitures d’armes lourdes, la dĂ©fection de bataillons au sein des Forces de soutien rapide et le dĂ©clin du moral de leurs combattants.

Cameron Hudson, expert de la Corne de l’Afrique et chercheur principal au sein du programme Afrique du Centre d’études stratĂ©giques et internationales de Washington, commente: «Ils ont remarquablement bien rĂ©armĂ© leurs forces aĂ©riennes en les rĂ©approvisionnant avec des drones turcs et des avions de chasse chinois et russes. ParallĂšlement, les Forces de soutien rapide ont peinĂ© Ă  maintenir leurs lignes d’approvisionnement en provenance des Émiratis via le Tchad et la Libye».

Cependant, les combats Ă  Khartoum sont loin d’ĂȘtre terminĂ©s. Une attaque des Forces de soutien rapide vendredi a tuĂ© un porte-parole de l’armĂ©e et des soldats au Palais prĂ©sidentiel tandis que la rĂ©sistance se poursuit dans certaines parties du sud de la capitale. Les forces de soutien ont pris le contrĂŽle d’un avant-poste dans le dĂ©sert du Nord-Darfour coupant l’approvisionnement de l’armĂ©e Ă  la ville assiĂ©gĂ©e d’El Fasher soulignant la difficultĂ© Ă  laquelle les dirigeants soudanais seront confrontĂ©s pour unifier le pays.

«Si l’armĂ©e reprend le contrĂŽle de tout Khartoum, ce n’est pas forcĂ©ment de bon augure pour l’avenir du Soudan car elle ne se soucie pas du Darfour», a dĂ©clarĂ© Nour Babiker, un homme politique soudanais du Parti du CongrĂšs vivant en exil. Il a exprimĂ© des inquiĂ©tudes quant Ă  la rĂ©ticence ou l’incapacitĂ© de l’armĂ©e Ă  poursuivre les combats dans les provinces occidentales aprĂšs la prise de Khartoum. La motivation des forces armĂ©es soudanaises Ă  nĂ©gocier pourrait diminuer augmentant ainsi le risque que le pays reste divisĂ©. L’avancĂ©e de l’armĂ©e sur Khartoum est un moment dangereux pour les civils. Plus de 12 millions des 50 millions d’habitants du Soudan ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s par la guerre et la famine se propage dans certaines rĂ©gions.

Une capitale vidée de ses habitants

Les deux camps ont commis des atrocitĂ©s. Ces derniers mois, les forces armĂ©es soudanaises et leurs milices alliĂ©es ont Ă©tĂ© accusĂ©es d’avoir commis des assassinats ethniques ciblĂ©s dans les zones reconquises. Les Forces de soutien rapide, issues des milices arabes Janjaweed accusĂ©es de crimes de guerre lors des prĂ©cĂ©dentes guerres du Darfour, ont infligĂ© de lourdes pertes lors de leur retrait. «C’est leur habitude de se venger des habitants lorsqu’ils se retirent», a dĂ©clarĂ© Hudson.

Le dĂ©fi immĂ©diat auquel est confrontĂ© le gĂ©nĂ©ral Al-Burhan est de rĂ©tablir l’ordre et les services dans une ville vidĂ©e de ses habitants et d’assurer l’approvisionnement en nourriture, en eau et autres produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© Ă  mesure que les rĂ©sidents dĂ©placĂ©s commencent Ă  revenir. L’autre dilemme rĂ©side dans la nĂ©cessitĂ© de regagner le soutien international nĂ©cessaire Ă  la reconstruction tout en maintenant la cohĂ©sion de toutes les forces disparates sous sa banniĂšre.

Les rĂ©centes victoires d’Al-Burhan n’auraient pas Ă©tĂ© possibles sans le soutien des partisans islamistes de l’ancien rĂ©gime qui continuent de bĂ©nĂ©ficier du soutien de certains segments de la population. Cependant, ni les gouvernements occidentaux ni les alliĂ©s des forces armĂ©es soudanaises au Moyen-Orient, l’Égypte et l’Arabie saoudite, ne souhaitent leur retour au pouvoir. En mĂȘme temps, les rejeter pourrait entraĂźner une rĂ©action violente.

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