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LDC d’Europe (1/4 de finale aller) : qui diffusera PSG vs Aston Villa?

C’est auréolé du titre de champion de France que le Paris Saint-Germain (PSG) accueille les Anglais d’Aston Villa, ce mardi 8 avril 2025.

Cette rencontre de quart de finale aller aura un parfum particulier. Et ce, en ce sens que l’entraîneur d’Aston Villa n’est autre que l’ancien coach des Parisiens (2016-2018), l’Espagnol Unai Emery.

RMC, BeIn Sports et Canal+ Sport vont retransmettre le match à partir de 19 (heure tunisienne).

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LDC d’Europe (1/4 de finale aller) : où regarder Arsenal-Real?

Le Real Madrid, champion en titre, se déplace sur les terrain d’Arsenal. Et ce, pour le compte du match aller des quarts de finale de la Ligue des champions UEFA 2024/2025.

La rencontre aura lieu à l’Emirates Stadium de Londres à partir de 20 heures (heure tunisienne – 1 heure de moins en TU).

BeIn Sports et Canal+ Sport vont retransmettre le match.

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Un géant italien de systèmes de sécurité automobile va s’implanter en Tunisie

Massimiliano Marsiaj et Giulio Graziano, respectivement vice-président exécutif et directeur général de Sabelt, fondé en 1972 et spécialisé dans les systèmes de sécurité pour l’industrie automobile, sont en visite de prospection en Tunisie, depuis le 6 et jusqu’au 9 avril, à la tête d’une forte délégation.

Objectif : évaluer la faisabilité de ce projet. Pour ce faire, les deux responsables du géant italien Sabelt ont rencontré le directeur général de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA-Tunisia), Jalel Tebib, rapporte un site de la place.

Ce dernier a saisi l’occasion pour exposer les atouts économiques du pays, les opportunités d’investissement, ainsi que les perspectives de croissance du secteur automobile tunisien. Tout en rappelant au passage « le pacte pour la compétitivité du secteur ».

Jalel Tebib a également fait état de l’importance des investissements italiens en Tunisie et la présence croissante d’entreprises transalpines dans notre pays, ajoute la source.

Bien entendu, il n’a pas manqué de faire part de la disponibilité de la FIPA à accompagner Sabelt dans ses démarches d’implantation. Et ce, afin de concrétiser ce projet dans les meilleurs délais et conditions qui soient.

Dossier à suivre.

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Principales bourses mondiales : panique à bord et Trump se frotte les mains!

“Lundi noir“. C’est en ces termes que la plupart des médias ont titré leur Une aujourd’hui, pour rendre compte de la chute des principales Bourses mondiales.

En effet, de Hong Kong à Dublin en passant par Paris, Francfort, Londres, Trump semble avoir réussi à créer une guerre commerciale mondiale, par l’entremise de ses droits de douane. Et pour montrer son cynisme, le président américain estime que « la panique boursière mondiale est comparable à un traitement destiné à guérir les maux de l’économie américaine », comme le rapporte francetvinfo.fr.

« Il faut parfois prendre un traitement pour se soigner », a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qui était interrogé sur le dévissage des marchés financiers depuis qu’il a annoncé mercredi 2 avril des droits de douane d’au moins 10 % sur toutes les importations américaines. Sachant que les droits de douane sont entrés en vigueur samedi 5 courant.

Selon lui, les Etats-Unis sont d’ailleurs « beaucoup plus forts » depuis l’annonce de ces mesures, se défendant toutefois d’avoir volontairement provoqué la chute des marchés. « Mais je veux résoudre le déficit que nous avons avec la Chine, avec l’Union européenne et d’autres pays ».

Pour autant, « la seule façon de résoudre ce problème, ce sont les droits de douane », estime-t-il. Et le locataire de la Maison Blanche d’affirmer avoir discuté pendant le week-end avec le monde entier, à savoir beaucoup d’Européens, d’Asiatiques… Tous veulent désespérément parvenir à un accord, assure Trump.

Pour nous Tunisiens, cette panique boursière mondiale a-t-elle eu d’impact sur la Bourse des valeurs de Tunis, si oui à quel degré, si non pourquoi?

Enfin, on le voit bien, le président américain se réjouit de la chute des marchés financiers mondiaux, y compris ceux américains, mais combien de temps va-t-il résister? Difficile à dire. Mais une chose est sûre, de grands groupes présents sur le sol américain ont déjà mis en chômage technique leurs emplois américains. Et depuis samedi 5 avril, plusieurs milliers personnes manifestent dans les différents Etats américains.

Wait and see

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Pour faire face à l’inflation, Mohsen Hassan propose la modernisation des circuits de distribution

Mohsen Hassan, ancien conseiller économique, pense que la trajectoire de l’inflation en Tunisie ne sera pas un fleuve tranquille, et sera plutôt marquée par des risques haussiers, de l’ordre de 5 à 6 %. Et que pour y faire face, il estime indispensable de moderniser les circuits de distribution.

Dans une interview accordée à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), après la publication par l’Institut national de la statistique (INS) des indicateurs de l’inflation pour le mois de mars 2025, Mohsen Hassan ne parle pas de « catastrophisme », mais affirme que « la Tunisie, qui a réussi à maîtriser cette problématique, a plus que jamais besoin de politiques monétaires et gouvernementales efficaces ».

En effet, selon les données de l’INS, le taux d’inflation a légèrement augmenté, puisqu’il passe de 5,7 % en février à 5,9 % en mars.

Impact des politiques protectionnistes internationales sur la Tunisie

Dans cette interview, l’économiste revient sur les perspectives de l’économie tunisienne à la lumière des politiques protectionnistes internationales et des droits de douane relevés par les États-Unis.

Ainsi, dans son analyse de la hausse du taux d’inflation, Mohsen Hassan souligne tout d’abord que « les chiffres montrent que l’augmentation de l’inflation en mars 2025 intervient après plusieurs mois de baisse ».

Et d’ajouter : « Cette évolution est principalement due à la hausse des prix des produits alimentaires, un facteur déterminant en période de Ramadan, qui coïncide avec des habitudes de consommation accrues en Tunisie ». Sans oublier la contribution du secteur du textile et chaussures à cette hausse, en lien avec la fin de la période des soldes et une demande accrue à l’occasion de l’Aïd el-Fitr… Tous ces éléments constituant des « causes immédiates », relève-t-il.

Autrement dit, l’analyste fait état de « causes plus profondes », notamment « des défaillances structurelles persistantes ». Au passage, il rappelle que « la baisse de l’inflation au cours des derniers mois est le fruit de la politique monétaire restrictive menée par la Banque centrale de Tunisie, ainsi que des efforts du gouvernement pour approvisionner les marchés ».

Mohsen Hassen explique la récente remontée de l’inflation par des problèmes structurels, « comme la mauvaise gestion des systèmes agricoles, notamment en ce qui concerne le stockage et la constitution de stocks stratégiques ».

Autre facteur ayant entraîné la hausse du taux d’inflation : « l’offre et la production n’arrivent pas à répondre à la demande croissante, en particulier dans certains secteurs comme celui de la viande rouge ». Par exemple, le prix de l’agneau a augmenté d’environ 21,9 % à la fin du mois de mars 2025. D’où sa recommandation de « développer les filières concernées et de mettre en place des politiques sectorielles pour résoudre les défaillances ».

Il appelle également le gouvernement à agir pour réformer et moderniser les circuits de distribution, à renforcer les marchés et à améliorer le contrôle économique…

Les raisons internes et externes de la hausse de l’inflation

Quand on lui demande ce qu’il prévoit pour les mois à venir, sa réponse est moins rassurante pour les consommateurs. « Je pense que la trajectoire de l’inflation en Tunisie reste exposée à des risques à la hausse et constitue encore une menace, pour plusieurs raisons. Certaines sont extérieures, liées aux bouleversements géostratégiques mondiaux et aux politiques protectionnistes adoptées par de nombreux pays en réponse à la hausse des droits de douane imposée par les États-Unis ».

Il estime qu’il pourrait y avoir une sorte d’effet domino en provoquant « une remontée de l’inflation mondiale et un ralentissement économique touchant des marchés partenaires de la Tunisie, comme l’Union européenne ».

Ceci étant, l’économiste pense tout de même que la Tunisie ne sera pas complètement perdante en bénéficiant de deux facteurs internationaux. Le premier, c’est la hausse du dinar par rapport au dollar, liée à la baisse de ce dernier face à l’euro. Ce qui réduira le coût des importations libellées en dollars. Ensuite, la baisse du prix du pétrole sur le marché mondial, qui allègera la facture énergétique tunisienne, une composante importante du déficit commercial, pense-t-il.

« Cela pourrait permettre au gouvernement de réactiver le mécanisme d’ajustement des prix des carburants, réduisant ainsi la pression sur les coûts de production et l’inflation ».

Selon son analyse, « ces retombées indirectes des politiques protectionnistes de l’administration Trump pourraient donc limiter l’impact de l’inflation sur l’économie tunisienne ».

Quid des facteurs internes?

Mohsen Hassan évoque également des facteurs internes, c’est-à-dire des risques inflationnistes qui, selon lui, sont bien réels, qu’il explique par « la faiblesse des capacités de production de l’économie nationale et aux difficultés des finances publiques ».

De ce fait, poursuit-il, il est « essentiel de stabiliser l’offre et la demande, en relançant la production, en réformant les filières agricoles, en traitant les défaillances sectorielles et en améliorant le climat des affaires ».

A cet égard, il souligne que l’inflation en Tunisie devrait se situer entre 5 % et 6 % au cours des trois prochains mois. Mais, ce niveau n’exige pas une hausse du taux directeur de la Banque centrale, récemment abaissé à 7,5 %, pense-t-il. Néanmoins, une politique monétaire prudente reste nécessaire, accompagnée d’une action gouvernementale pour contenir l’inflation ».

La dernière question concerne d’éventuelles critiques de l’INS suite à la publication des indicateurs sur l’inflation, notamment sur la fiabilité de ces données. Dans sa réponse l’ancien ministre rappelle que « l’INS et la Banque centrale sont parfois critiqués quant à leurs données, mais je tiens à souligner que ces deux institutions disposent de systèmes statistiques avancés, fondés sur des méthodologies reconnues au niveau international ».

D’ailleurs, « l’INS figure parmi les rares instituts en Afrique à réviser la composition du panier de consommation utilisé pour mesurer l’inflation tous les cinq ans, dit-il, en se basant sur une enquête nationale sur la consommation. Cela témoigne du niveau de développement et de transparence du système statistique tunisien ».

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Commerce Tunisie-UE: la révision des règles d’origine préférentielles va bénéficier aux exportateurs tunisiens

Voici une révision, pourtant éminemment importante pour plusieurs industries tunisiennes, mais qui n’a pas capté l’attention des médias tunisiens. Ainsi, on apprend, à travers le site eea.europa.eu, que la Tunisie et l’Union européenne « ont agréé l’application, à partir du 1er mars 2025, de règles d’origine préférentielles révisées, négociées dans le cadre de la Convention Pan-Euro Méditerranéenne (PEM) ». 

L’Union européenne explique sur son site que « l’objectif de ces règles est d’introduire des dispositions plus souples que celles de la Convention PEM de 2012, afin de faciliter l’obtention du statut “originaire“ pour les marchandises exportées vers l’UE qui bénéficieront ainsi des exemptions de droits de douane en vertu de l’Accord d’association UE-Tunisie ».

Révisées, ces règles s’appliquent ainsi à tous les produits couverts par l’Accord d’association, et prévoient aussi des flexibilités additionnelles – communément dénommées “dérogations“.

De façon concrète, pour les textiles et les vêtements par exemple, « de nouvelles possibilités ont été introduites concernant le perfectionnement passif (la transformation des marchandises hors de l’UE en vue de les réimporter) et les tolérances (le pourcentage accepté d’intrants non originaires) ».

En outre, de nouvelles règles de transformation ont été introduites pour ces produits, notamment pour les tissus, qui obtiendront plus facilement le statut “originaire“.

Ces nouvelles règles permettront à davantage de produits tunisiens de bénéficier d’un accès facilité au marché européen, renforçant ainsi l’intégration industrielle entre la Tunisie et l’UE.

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L’AmCham s’inquiète des répercussions des nouveaux tarifs douaniers de Trump sur la Tunisie

Au lendemain de l’annonce par l’administration Trump de porter à 28 % le taux des tarifs douaniers sur les produits tunisiens exportés sur le marché américain, le président de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-américaine (AmCham), Marouane Ben Jomaa, a tenu à faire le point sur les échanges entre les deux pays. C’est en tout cas ce qu’indique un site de la place.

Tout d’abord, il a souligné que les exportations tunisiennes vers les États-Unis s’élèvent à 1,935 milliard de dinars, contre 1,992 milliard de dinars pour les importations en provenance des États-Unis.

Et parmi les produits qui risquent d’être impactés par les nouvelles taxes américaines figurent l’huile d’olive, les dattes et l’artisanat. Lesquels pourraient voir leur compétitivité compromise. A noter qu’à l’inverse, d’autres pays concurrents de la Tunisie – dans ces mêmes produits – vont subir des taux d’imposition nettement plus légers.

Cependant, la Chambre, par la voix de son président, serait en discussion avec l’administration américaine dans l’objectif de trouver un compromis ou une issue favorable à la Tunisie, toujours selon la même source.

C’est son rôle, étant donné qu’elle constitue un pilier important dans le partenariat économique entre la Tunisie et les Etats-Unis. Et ce, même si le 47ème président américain semble ignorer ce que « partenariat » veut dire.

D’ailleurs, il est intéressant de souligner que Donald Trump n’a pas complètement fermé la porte à des négociations avec les pays désireux d’améliorer leurs relations commerciales avec les États-Unis.

A suivre donc !

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La Tunisie demeure le 1er investisseur africain en France

Dans son rapport 2024 sur les « Investissements internationaux en France », Business France confirme la place de la Tunisie parmi les pays contribuant à l’attractivité économique française.

Ainsi, avec une vingtaine de projets d’investissement recensés en 2024 (plus exactement au nombre de 18), la Tunisie occupe la première place de premier pays africain investisseur en France. Et ce, pour la deuxième année de suite.

Principalement axés sur la création de centres de décision européens, ces projets ont contribué à la création de 240 emplois en Hexagone.

On peut citer entre autres de ces projets l’implantation de Medpackinter, spécialisée dans la fabrication d’étuis en carton compact haut de gamme et l’impression de notices médicales à Nice.

Fondée en 2012, cette filiale du groupe Medpack – leader tunisien de l’emballage pharmaceutique en Méditerranée – a choisi la Côte d’Azur pour étendre ses activités en Europe et ainsi répondre à la demande croissante, comme le confirme le site reseau-euromed.com.

Le pays de Carthage est également le 1er pays investisseur à Marseille entre 2021 et 2023, mais aussi 3ème investisseur étranger dans le sud de la France.

Par ailleurs, la Tunisie est le premier partenaire Business France en Afrique, affirme son directeur général, Jérémie Pellet.

De façon globale, le rapport de Business France fait état d’un ralentissement global des investissements étrangers en 2024, avec une baisse de 7 % des projets en France par rapport à 2023. Toutefois, l’Hexagone maintient son attractivité, en ce sens qu’il enregistre un nombre de projets supérieur de 40 % à la moyenne des années 2014-2019.

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« Wifidari », la nouvelle Box Wifi de Mattel en Mauritanie

Selon les médias locaux, l’entreprise tuniso-mauritanienne de télécommunications, Mattel, vient d’enrichir son offre Internet en lançant “Wifidari« , une nouvelle Box fixe haut débit qui donne « un accès Wifi illimité à des tarifs accessibles ».

Wifidari constitue une alternative pratique aux solutions câblées, et est « adaptée à tous les usages – navigation, réseaux sociaux, streaming HD, jeux en ligne et télétravail », souligne le site saharmedias.net.

En effet, « facile à installer et sans engagement, cette Box permet une connexion immédiate sans attente de raccordement. Elle est également équipée d’une batterie intégrée, assurant une connexion continue même en cas de coupure d’électricité », explique Mattel.

Dans une première étape, Wifidari ne sera disponible que dans certains quartiers de la capitale Nouakchott, avant d’être déployée progressivement sur l’ensemble du pays.

Voilà qui confirme l’engagement de Mattel à offrir des solutions performantes pour accompagner la stratégie nationale d’extension de l’Internet Haut Débit en Mauritanie.

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Donald Trump impose 28 % de droits de douane à la Tunisie

On le redoutait, malheureusement on n’y a pas échappé. A l’instar de 179 autres pays, la Tunisie « écope » de 28 % d’imposition de droits de douane sur ses produits exportés sur le marché américain.

Donald Trump, le président américain, a décrété, mercredi 2 avril, une nouvelle batterie de tarifs douaniers, applicables en partie dès le week-end (du 5 avril).

En effet, dans une première phase, tous les produits entrant aux Etats Unis seront taxés à hauteur d’au moins 10 % à partir du 5 avril. Et dans une deuxième phase, des droits de douanes entreront en vigueur sur les produits chinois à hauteur de 34 %. Les produits taiwanais subiront, eux, une taxe de 32 %. Ceux indiens seront taxés de 26 % de droits de douanes. Contre 24 % pour les japonais, et 20 % ceux venant l’Union européenne.

Bien évidement, le chef de la La Maison Blanche n’a pas épargné les importations de la Tunisie aux Etats-Unis qui subiront 28 % de droits de douane. A noter au passage que la Tunisie exporte principalement de l’huile de l’olive aux USA, néanmoins la balance commerciale est excédentaire en faveur de la Tunisie.

En revanche, le  Maroc ne supportera qu’une taxe de 10 % seulement, a priori à cause de l’accord de libre-échange liant les deux pays. Tiens, Trump a des amis « pays »!

On y reviendra

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Droits de douane… protecteurs des emplois, pas des frontières!

Dans une interview publiée par le site des Nations unies (news.un.org), la directrice de la Division du commerce international à ONU Commerce et développement (ou Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement – CNUCED), Luz Maria de la Mora, se demande si les droits de douane sont « protecteurs d’emplois ou destructeurs de commerce ».

En guise d’introduction, on lit ceci : « Le terme “droits de douane“ a été propulsé des pages économiques à la une des journaux ces derniers mois, des grandes économies les augmentant ou menaçant d’autres nations de le faire. Mais les droits de douane ne sont pas seulement une arme utilisée dans des manœuvres géopolitiques : utilisés efficacement, ils peuvent aider les pays les plus pauvres à développer leur économie ».

On apprend que la CNUCED fait le point, chaque mois, sur l’actualité du commerce mondial. C’est ainsi qu’en mars dernier – actualité oblige –, l’accent était mis sur les droits de douane.

Un rapport établi sur le sujet révèle que «… si le commerce mondial a atteint le chiffre record de 33 000 milliards de dollars l’an dernier, les perspectives pour 2025 restent incertaines, la montée des tensions, les politiques protectionnistes et les conflits commerciaux annonçant de probables perturbations dans les mois à venir ».

Outre son titre de directrice de la Division du commerce international à la CNUCED, Luz Maria de la Mora est responsable de la publication Point sur le commerce mondial. Elle faisait partie de l’équipe de négociation mexicaine qui a négocié l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) en 1992.

A ONU Info, elle assure que « les droits de douane en eux-mêmes ne constituent pas nécessairement un problème : le problème réside dans l’incertitude résultant de la remise en cause des règles du commerce international par les grands acteurs économiques ».

L’importance des avantages des droits de douane

Pour de la Mora, « les droits de douane, qui sont essentiellement une taxe sur les importations, font partie intégrante d’un système commercial international en place depuis près de huit décennies », explique-t-elle.

Elle poursuit en rappelant que tout d’abord il y a eu « l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, également connu sous le nom de GATT, en 1948, remplacé par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995. Ces organisations ont essentiellement créé un ensemble de règles, garantissant aux producteurs, aux investisseurs et aux exportateurs que les droits de douane ne changeraient pas chaque année ».

Lire aussi : OMC : appels à une réforme du système commercial mondial

À la question “pourquoi les droits de douane les plus importants sont appliqués entre pays en développement ?“, Luz Maria de la Mora a répondu : « Les pays en développement ont généralement tendance à appliquer des niveaux de protection plus élevés, et ce, pour plusieurs raisons. L’une d’elles est par exemple la volonté de développer une industrie particulière comme les secteurs de l’automobile ou de la chimie. Une façon de favoriser le développement et la croissance d’une industrie est de la protéger – par des droits de douane – de la concurrence étrangère. L’inconvénient est que la production de ces biens pour le marché intérieur est plus coûteuse, ce qui peut également décourager la concurrence ».

Elle avance une deuxième raison pour laquelle les pays en développement appliquent des droits de douane : «… dans certains cas, les gouvernements ont besoin de recettes. Les droits de douane sont une taxe, et une taxe est un revenu qu’un gouvernement peut consacrer aux dépenses sociales, à la santé, à l’éducation ou aux infrastructures. Mais là encore, cela se traduit par des coûts plus élevés pour les consommateurs sur les biens importés ».

Les avantages de l’ALENA pour le Mexique

Une autre question concerne la controverse autour de l’ALENA. De la Mora explique que «… l’ALENA était une proposition très audacieuse à l’époque, et ce, pour plusieurs raisons. Il s’agissait du premier accord de libre-échange entre pays en développement et pays développés, une expérience inédite. La quasi-totalité des droits de douane entre les trois pays ont été supprimés ».

Selon elle, cet accord de libre-échange a totalement transformé l’économie mexicaine, notamment avec l’augmentation des investissements dans le secteur manufacturier, ce qui a permis la création de nombreux emplois.

Conséquence : le Mexique est devenu un acteur majeur dans le secteur automobile, occupant même la 4e position mondiale en la matière. « Il a prouvé que l’intégration peut améliorer l’efficacité de l’économie et créer davantage d’opportunités », dit-elle.

Des perdants et des gagnants

Et ONU Info d’insister : “Ceux qui critiquent l’ALENA affirment que la réduction des droits de douane a entraîné une baisse de la protection pour certains secteurs et que des travailleurs en ont été pénalisés. Êtes-vous en train de dire qu’en fin de compte, les travailleurs de chaque pays en ont bénéficié ?“.

La directrice de la Division du commerce international à la CNUCED répond en disant : « Bien sûr, dans toute zone de libre-échange, il y a toujours des gagnants et des perdants. Je ne dis pas que tout était rose et que certains secteurs et entreprises ont disparu. Mais la transformation observée dans les régions et les zones du pays qui ont réussi à s’intégrer à la chaîne d’approvisionnement nord-américaine est vraiment très encourageante. Globalement, on constate un effet positif ».

Elle estime toutefois que «… la politique commerciale doit aller de pair avec des politiques garantissant la formation des perdants. Une intervention gouvernementale est nécessaire pour maintenir les travailleurs sur le marché du travail ».

Les décisions unilatérales créent de l’incertitude

Poursuivant sur la même lancée, le site se demande, vu que de nombreux accords commerciaux internationaux sont remis en question, si nous nous ne nous dirigeons pas vers “une guerre commerciale mondiale“.

Dans sa réponse, Luz Maria de la Mora admet le fait que « de nombreux acteurs importants du commerce mondial, comme les États-Unis, l’Union européenne et la Chine, imposent des droits de douane ou des mesures qui ne sont pas toujours conformes à leurs engagements envers l’OMC. Cela crée de l’incertitude et un malaise au sein du secteur privé ».

Plus loin, elle ajoute : « Lorsque les États membres prennent des décisions unilatérales, sans passer par l’OMC ou le système des Nations unies, cela peut créer de l’incertitude, ce qui peut entraîner un ralentissement des décisions d’investissement dans le secteur privé, du commerce, de la croissance économique et de la création d’emplois… ».

Appel au maintien du multilatéralisme

Dans ces conditions, “si l’économie mondiale connaît un ralentissement, qui risque d’en souffrir le plus ?“, interroge ONU Info. Et la réponse de Luz Maria de la Mora ne souffre aucune hésitation : « Les pays en développement ». En ce sens que « quatre-vingt-quinze pays en développement dépendent de leurs exportations. Ce qui les rend à la merci des fluctuations des prix internationaux et de la croissance de l’économie mondiale ».

Pour la directrice de la Division du commerce international à la CNUCED, « ces pays ont besoin d’un système commercial international efficace, offrant des certitudes, où ils savent à quelles réglementations ils sont soumis et où les règles ne sont pas modifiées sans préavis, sans négociation, sans avertissement préalable. C’est pourquoi il est si important que le multilatéralisme reste en place ».

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