❌

Lese-Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Donald Trump, 78 ans, “en excellente santĂ©â€ selon son mĂ©decin

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump est en “excellente santĂ© physique et mentale” et parfaitement apte Ă  exercer ses fonctions, a dĂ©clarĂ© ce dimanche son mĂ©decin personnel, Sean Barabarella, dans un rapport mĂ©dical dĂ©taillĂ©. Ce bilan fait suite Ă  un examen de routine rĂ©alisĂ© deux jours auparavant.
À 78 ans, Donald Trump est le prĂ©sident le plus ĂągĂ© de l’histoire des États-Unis Ă  avoir accĂ©dĂ© Ă  la Maison-Blanche, en janvier dernier. Ce rapport est le plus complet publiĂ© sur sa santĂ© depuis son retour au pouvoir.
Le mĂ©decin a prĂ©cisĂ© que le taux de cholestĂ©rol Ă©levĂ© du prĂ©sident est “bien maĂźtrisĂ©â€ grĂące Ă  la prise de deux mĂ©dicaments. Le rapport mentionne Ă©galement une cicatrice Ă  l’oreille droite, sĂ©quelle d’une blessure par balle subie lors d’un meeting Ă©lectoral en Pennsylvanie l’an dernier. MalgrĂ© cela, l’audition de Trump reste dans les normes.
Un rapport antĂ©rieur, publiĂ© par son Ă©quipe de campagne aprĂšs cette tentative d’assassinat, avait conclu que les blessures Ă©taient superficielles.
Sean Barabarella a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© que Donald Trump a obtenu la note maximale de 30/30 au test cognitif de MontrĂ©al (MoCA), utilisĂ© pour Ă©valuer les fonctions mentales. Selon le mĂ©decin, le “mode de vie actif” de Trump contribue largement au maintien de sa bonne santĂ©.

La Presse avec Agences

Une premiÚre en Tunisie : trois opérations au laser réussies pour traiter la prostate sans chirurgie

Une Ă©quipe mĂ©dicale tunisienne relevant de l’hĂŽpital universitaire Charles Nicolle a rĂ©alisĂ© avec succĂšs, ce dimanche 13 avril 2025, trois interventions de traitement de l’hypertrophie bĂ©nigne de la prostate par laser, une premiĂšre dans les Ă©tablissements hospitaliers publics tunisiens.

Ces interventions, effectuĂ©es par des compĂ©tences locales dans le cadre d’une journĂ©e scientifique et de formation, ont permis d’éviter le recours Ă  la chirurgie traditionnelle. Selon un communiquĂ© du ministĂšre de la SantĂ©, la technique utilisĂ©e rĂ©duit significativement les risques de saignement et favorise une rĂ©cupĂ©ration plus rapide des patients.

Le ministĂšre souligne que cette avancĂ©e illustre le progrĂšs technologique au sein des structures de santĂ© publique et s’inscrit dans la stratĂ©gie nationale visant Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© des soins et Ă  moderniser les Ă©quipements mĂ©dicaux.

 

Pro A : la rencontre JSK – Club Africain arrĂȘtĂ©e aprĂšs des jets de projectiles

Le Game 4 de la deuxiĂšme demi-finale du Super Play-off du championnat Pro A de basket-ball, opposant dimanche soir, Ă  la salle Aziz Miled de Kairouan, la JS Kairouan au Club Africain, a Ă©tĂ© interrompu Ă  la 4e minute du quatriĂšme quart-temps. La rencontre a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e en raison de l’usage de fumigĂšnes et du jet de projectiles sur le parquet par les supporters de l’équipe locale, alors que la JS Kairouan Ă©tait menĂ©e 74 Ă  61.

À noter que le match avait dĂ©butĂ© avec prĂšs d’une heure de retard.

Dans l’autre demi-finale, disputĂ©e plus tĂŽt dans l’aprĂšs-midi, l’Étoile Sportive du Sahel a Ă©galisĂ© Ă  deux victoires partout en remportant le Game 4 face Ă  l’US Monastir sur le score de 74 Ă  71, Ă  la salle olympique de Sousse.

Les deux demi-finales se joueront donc sur un cinquiÚme et dernier match décisif, prévu pour le samedi 19 avril, afin de déterminer les deux équipes finalistes du Super Play-off.

 

-RĂ©sultats :

Game 4 – Dimanche 13 avril :

ES Sahel – US Monastir : 74-71

JS Kairouan – Club Africain : match arrĂȘtĂ©

Rencontres précédentes :

Game 1 – Mercredi 2 avril :

Club Africain – JS Kairouan : 87-77

US Monastir – ES Sahel : 72-55

Game 2 – Lundi 7 avril :

Club Africain – JS Kairouan : 82-77

US Monastir – ES Sahel : 68-61

Game 3 – Jeudi 10 avril :

JS Kairouan – Club Africain : 71-63

ES Sahel – US Monastir : 57-52

Matchs décisifs à venir :

Game 5 – Samedi 19 avril :

Club Africain – JS Kairouan

US Monastir – ES Sahel

 

NB : Les demi-finales se jouent au meilleur des cinq matches. La premiĂšre Ă©quipe Ă  remporter trois victoires se qualifie pour la finale du Super Play-off.

Nouvelle vague de pluie sur la Tunisie : ce qu’il faut savoir avant mercredi

L’Observatoire tunisien du climat et de la mĂ©tĂ©o annonce l’arrivĂ©e d’un systĂšme dĂ©pressionnaire qui affectera progressivement le pays du lundi 14 au jeudi 17 avril 2025. Dans une note publiĂ©e ce soir sur sa page officielle Facebook, l’observatoire informe que des prĂ©cipitations de diverses intensitĂ©s sont attendues sur l’ensemble du territoire, avec un pic prĂ©vu mercredi.

Des pluies faibles Ă  modĂ©rĂ©es sont attendues dĂšs lundi sur le nord de la Tunisie, notamment le nord-ouest. Le centre et le sud du pays pourraient Ă©galement ĂȘtre concernĂ©s par des prĂ©cipitations faibles, voire localement modĂ©rĂ©es, en particulier dans les rĂ©gions de Kasserine, Gafsa, le nord de Tozeur et de Kebili. Ailleurs, les prĂ©cipitations seront plus localisĂ©es et incertaines.

 

Mercredi, journée la plus instable

 

Le pic des perturbations est prévu pour mercredi 16 avril, avec des pluies modérées à importantes sur de nombreuses régions, surtout au nord et, dans une moindre mesure, au centre. Les régions du sud-ouest comme Gafsa, Tozeur et Kebili connaßtront des précipitations faibles. Le sud-est du pays semble moins concerné.

Des averses localisĂ©es sont Ă©galement attendues mardi et jeudi, particuliĂšrement sur le nord du pays. L’Observatoire signale Ă©galement un risque de crue des oueds, notamment dans la soirĂ©e de mercredi, ainsi que la possibilitĂ© de chutes de grĂȘle lundi et mercredi.

Selon les cartes disponibles, ces conditions instables pourraient durer jusqu’au jeudi matin 17 avril. D’autres Ă©pisodes pluvieux sont envisagĂ©s Ă  partir du 20 avril, sous rĂ©serve de confirmation.

GabÚs : Une jeune de 25 ans tuée par sa colocataire

Une jeune femme ùgée de 25 ans a tragiquement perdu la vie ce dimanche 13 avril 2025 à GabÚs, aprÚs avoir été poignardée par sa colocataire.

Selon une source sĂ©curitaire locale, citĂ©e par MosaĂŻque Fm, le drame s’est produit aux alentours de midi dans un logement en location situĂ© Ă  GabĂšs-ville. La victime, originaire de Mahdia, a Ă©tĂ© attaquĂ©e Ă  l’arme blanche, atteinte griĂšvement au niveau du cou par une autre jeune femme qui partageait le mĂȘme domicile.

TransportĂ©e d’urgence Ă  l’hĂŽpital universitaire de GabĂšs, la victime a succombĂ© Ă  ses blessures malgrĂ© les tentatives de rĂ©animation.

L’auteure prĂ©sumĂ©e du crime a pris la fuite vers une forĂȘt de la rĂ©gion de Chenini, mais a Ă©tĂ© rapidement localisĂ©e et arrĂȘtĂ©e par les unitĂ©s de la sĂ©curitĂ© publique.

Sur ordre du ministÚre public, les six autres personnes présentes dans le logement au moment des faits ont également été placées en garde à vue afin de poursuivre les investigations.

Une enquĂȘte est en cours pour Ă©lucider les circonstances exactes de ce drame.

 

Un nouveau séisme de magnitude 5,6 frappe le Myanmar

Un séisme de magnitude 5,6 a frappé le Myanmar dimanche, sans faire de victimes, selon le Centre sismologique euro-méditerranéen, cité par plusieurs médias.

De son cĂŽtĂ©, le DĂ©partement de mĂ©tĂ©orologie et d’hydrologie du Myanmar a estimĂ© la magnitude Ă  5,5, prĂ©cisant que l’épicentre se situait Ă  environ 14,5 kilomĂštres au nord-est de la ville de Wundwin, dans la rĂ©gion de Mandalay.

Le 28 mars dernier, un puissant sĂ©isme de magnitude 7,7 avait dĂ©jĂ  touchĂ© la rĂ©gion centrale du pays, oĂč vivent prĂšs de 17 millions de personnes. Ce tremblement de terre avait causĂ© la mort de 3 689 personnes, fait 5 020 blessĂ©s, et 139 personnes sont toujours portĂ©es disparues, selon les autoritĂ©s locales.

Depuis cette date, environ 89 rĂ©pliques ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans le pays, avec des magnitudes variant entre 2,8 et 7,5, selon le DĂ©partement de mĂ©tĂ©orologie et d’hydrologie.

 

1 sous-traitant sur 5 travaille pour le secteur public en Tunisie, selon Mourad Hattab

Lors d’une sĂ©ance de dialogue organisĂ©e ce dimanche 13 avril 2025 Ă  la salle municipale de Sfax, consacrĂ©e au projet prĂ©sidentiel de rĂ©forme du Code du travail, l’expert en risques financiers, Mourad Hattab, a lancĂ© un cri d’alarme sur l’ampleur du travail prĂ©caire en Tunisie et les dĂ©rives du recours Ă  la sous-traitance, y compris au sein des institutions publiques.

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence TAP, Hattab a affirmĂ© que 20 % des travailleurs sous-traitants opĂšrent dans le secteur public, en violation flagrante de la loi de 1985, qui interdit le recours Ă  la sous-traitance, Ă  l’emploi prĂ©caire et aux contrats Ă  durĂ©e limitĂ©e. “L’État est le premier Ă  enfreindre cette lĂ©gislation”, a-t-il dĂ©clarĂ©.

L’expert a soulignĂ© que, selon les derniĂšres donnĂ©es professionnelles actualisĂ©es, 300 entreprises de sous-traitance sont recensĂ©es en Tunisie — dĂ©clarĂ©es et non dĂ©clarĂ©es — dont 90 sont basĂ©es Ă  Sfax, une plateforme Ă©conomique stratĂ©gique.

Le secteur emploie environ 230 000 personnes, dont 167 000 dans les services de nettoyage et de sĂ©curitĂ©. Des mĂ©tiers qu’il qualifie de structures essentielles et permanentes, nĂ©cessitant une intĂ©gration urgente. Il a Ă©galement insistĂ© sur la modernisation du secteur de la sĂ©curitĂ©, dĂ©sormais confrontĂ© Ă  des mutations technologiques, notamment liĂ©es Ă  l’intelligence artificielle et aux systĂšmes Ă©lectroniques.

Hattab a mis en garde contre le risque de contournement du futur Code du travail aprĂšs son adoption, dĂ©plorant l’absence de mĂ©canismes de contrĂŽle efficaces pour assurer l’application stricte de la loi.

Selon lui, 1,6 million de Tunisiens exercent une activitĂ© marginale sans vĂ©ritable contrat de travail, ce qui a causĂ© en 2020 une perte estimĂ©e Ă  1,4 milliard de dinars pour la Caisse nationale de sĂ©curitĂ© sociale (CNSS), d’aprĂšs un rapport de l’Institut tunisien des Ă©tudes stratĂ©giques.

Il a appelĂ© Ă  des solutions concrĂštes et inclusives, estimant que le projet de rĂ©forme portĂ© par la prĂ©sidence de la RĂ©publique constitue une avancĂ©e majeure pour restaurer le rĂŽle social de l’État et mettre fin aux abus dans la rĂ©munĂ©ration et l’emploi des travailleurs, qui persistent depuis des dĂ©cennies.

De son cĂŽtĂ©, Badr Essamawi, expert en protection sociale, a saluĂ© le projet de rĂ©forme du Code du travail, actuellement entre les mains de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple, le qualifiant de “rĂ©volution sociale”. Il a dĂ©noncĂ© l’usage abusif des contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, qui a conduit Ă  une forme de traite moderne, facilitĂ©e par une interprĂ©tation erronĂ©e des articles 28, 29 et 30 du Code actuel.

Essamawi a soulignĂ© que le nouveau texte vise Ă  instaurer un Ă©quilibre entre les droits des travailleurs et la stabilitĂ© des entreprises, mais a reconnu que la rĂ©forme s’annonce complexe et exige une lecture juridique approfondie pour Ă©viter les dĂ©rives.

Pour sa part, la dĂ©putĂ©e de Sfax, Fatma Mseddi, s’est dite indignĂ©e par les conditions de travail de nombreux sous-traitants, y compris des diplĂŽmĂ©s, dans des structures publiques, privĂ©es et semi-publiques. Elle a dĂ©noncĂ© des pratiques assimilables Ă  de la quasi-esclavagisme, et s’est interrogĂ©e sur le rĂŽle de l’Union GĂ©nĂ©rale Tunisienne du Travail (UGTT) dans la dĂ©fense de ces travailleurs.

Selon elle, “la rĂ©forme ne suffit pas”, et l’État doit appliquer la loi Ă  lui-mĂȘme avant d’en exiger le respect chez les opĂ©rateurs privĂ©s.

Criquet pĂšlerin : plus de 10 hectares traitĂ©s Ă  MĂ©denine, l’alerte est maximale dans le sud tunisien

Les Commissariats de la DĂ©lĂ©gation rĂ©gionale au dĂ©veloppement agricole (CRDA) de MĂ©denine ont menĂ©, aux premiĂšres heures de la journĂ©e de ce dimanche 13 avril, une opĂ©ration de traitement phytosanitaire couvrant plus de 10 hectares dans la rĂ©gion de BĂ©ni Khedache, dans le cadre des efforts de lutte contre l’invasion du criquet pĂšlerin.

Dans une dĂ©claration accordĂ©e Ă  la Radio Nationale, Ammar Jemai, directeur rĂ©gional de l’agriculture Ă  MĂ©denine, a indiquĂ© que les autoritĂ©s agricoles ont intensifiĂ© leurs dispositifs de surveillance et demandĂ© aux chefs des cellules de vulgarisation agricole de renforcer la vigilance, appelant Ă  une mobilisation maximale.

Le responsable a Ă©galement soulignĂ© l’importance de la coordination intersectorielle, en particulier avec les forces de l’ordre, les unitĂ©s militaires, mais aussi avec les Ă©leveurs, les agriculteurs et les populations locales, pour signaler rapidement tout mouvement suspect de criquets.

Selon Jemai, les conditions climatiques actuelles dans les régions du sud tunisien, notamment dans les gouvernorats de Médenine et Tataouine, sont propices à la prolifération et à la migration du criquet pÚlerin, ce qui justifie le déploiement renforcé des équipes de prospection sur le terrain.

Les autorités appellent à la vigilance collective et à une réactivité immédiate pour endiguer toute propagation massive qui pourrait menacer les cultures agricoles de la région.

Des conditions météorologiques instables attendues cette nuit sur plusieurs régions

Selon un bulletin de suivi publiĂ© par l’Institut National de la MĂ©tĂ©orologie (INM), le temps restera partiellement nuageux cette nuit sur la majoritĂ© des rĂ©gions du pays.

Les vents souffleront de secteur est, avec une intensitĂ© forte prĂšs des cĂŽtes et localement dans le sud, tandis qu’ils seront faibles Ă  modĂ©rĂ©s dans les autres rĂ©gions. Ces conditions entraĂźneront une mer trĂšs agitĂ©e, rendant la navigation en mer peu recommandĂ©e, en particulier pour les embarcations de petite taille.

CĂŽtĂ© tempĂ©ratures, les valeurs minimales oscilleront entre 18 et 23°C dans les rĂ©gions orientales et les zones montagneuses, tandis qu’elles seront plus Ă©levĂ©es ailleurs, variant entre 24 et 29°C, notamment dans les zones intĂ©rieures et l’extrĂȘme sud.

Les autorités appellent à la vigilance, en particulier pour les activités en mer ou en zones exposées aux vents violents.

Washington envisage de taxer les smartphones, ordinateurs et médicaments chinois dans le mois à venir

Le secrĂ©taire amĂ©ricain au Commerce, Howard Lutnick, a dĂ©clarĂ© dimanche que les smartphones et les ordinateurs rĂ©cemment exemptĂ©s des droits de douane imposĂ©s Ă  la Chine seront finalement soumis Ă  des taxes spĂ©cifiques d’ici environ un mois.

Vendredi, le président Donald Trump avait temporairement épargné ces produits des droits de douane massifs de 145 % visant Pékin, répondant ainsi aux demandes de plusieurs grandes entreprises, notamment Apple, dont une grande partie de la production est basée en Chine.

InvitĂ© de l’émission This Week sur la chaĂźne ABC, Howard Lutnick a prĂ©cisĂ© que ces appareils Ă©lectroniques, ainsi que les semi-conducteurs, seront inclus dans une nouvelle sĂ©rie de mesures tarifaires attendue dans les prochaines semaines.

Il a Ă©galement indiquĂ© que le secteur pharmaceutique fera l’objet de droits de douane distincts, prĂ©cisant que ces mesures devraient ĂȘtre annoncĂ©es « dans un mois ou deux ».

 

La Presse avec Agences

Tunisie : Le meurtrier de son épouse retrouvé pendu à Gobbaa

L’homme accusĂ© d’avoir poignardĂ© mortellement son Ă©pouse Ă  Gobbaa, dans le gouvernorat de la Manouba, a Ă©tĂ© retrouvĂ© pendu ce dimanche matin 13 avril 2025 dans un site abandonnĂ©.

InformĂ©es, les autoritĂ©s ont rapidement procĂ©dĂ© au constat. Sur ordre du procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal de premiĂšre instance de Manouba, une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte afin d’élucider les circonstances exactes de ce dĂ©cĂšs. Le corps a Ă©tĂ© transportĂ© au service de mĂ©decine lĂ©gale pour une autopsie, qui devra dĂ©terminer avec prĂ©cision les causes de la mort, rapporte MosaĂŻque Fm.

 

Dr Ahmed Souki : « Voici pourquoi la Tunisie a commencé à utiliser le vaccin contre le HPV »

Le Dr Ahmed Souki, gynĂ©cologue-obstĂ©tricien, a dĂ©fendu ce dimanche 13 avril 2025 l’introduction du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) en Tunisie, affirmant qu’il s’agit d’un vaccin sĂ»r, efficace et reconnu au niveau international. Il a mis en garde contre les campagnes de dĂ©sinformation Ă  caractĂšre politique, qui, selon lui, menacent directement la santĂ© des citoyens tunisiens.

Intervenu en marge de la 18ᔉ Ă©dition des Rencontres mĂ©dicales de Djerba, le Dr Souki a saluĂ© l’initiative du ministĂšre de la SantĂ© d’introduire ce vaccin dans le programme national, grĂące Ă  la disponibilitĂ© de nouvelles formules, notamment celle Ă  dose unique, approuvĂ©e par l’Organisation mondiale de la santĂ© depuis 2021. « Ce vaccin est moins coĂ»teux que d’autres, tout en offrant la mĂȘme efficacitĂ© », a-t-il prĂ©cisĂ©, dans une dĂ©claration accordĂ©e Ă  Jawhara Fm.

Il a rappelĂ© que l’État tunisien a acquis 130 000 doses destinĂ©es aux jeunes filles ĂągĂ©es de 12 ans, dans le cadre d’une stratĂ©gie de prĂ©vention du cancer du col de l’utĂ©rus. « Il est impĂ©ratif que les professionnels de santĂ© s’appuient sur des donnĂ©es scientifiques pour informer le public, et non sur leurs opinions personnelles », a-t-il insistĂ©.

Le Dr Souki a Ă©galement soulignĂ© que le papillomavirus est responsable de quelque 400 nouveaux cas de cancer du col de l’utĂ©rus chaque annĂ©e en Tunisie. « La vaccination, combinĂ©e au dĂ©pistage prĂ©coce, peut rĂ©duire considĂ©rablement l’incidence de cette maladie », a-t-il affirmĂ©.

Selon lui, 15 % des femmes ĂągĂ©es de 30 Ă  65 ans contractent un HPV de type oncogĂšne. « Dans 90 % des cas, le virus est Ă©liminĂ© naturellement par le systĂšme immunitaire. Mais lorsqu’il persiste, il peut Ă©voluer en cancer », a-t-il expliquĂ©.

Enfin, il a tenu Ă  dissiper certaines idĂ©es reçues sur le mode de transmission du virus : « Le HPV ne se transmet pas uniquement par voie sexuelle. Il peut aussi se propager par simple contact cutanĂ©, et survivre quelque temps dans l’environnement. À l’échelle mondiale, 80 % des personnes sexuellement actives ont Ă©tĂ© exposĂ©es au virus, souvent sans le savoir, et s’en sont remis grĂące Ă  leur immunitĂ© naturelle Â».

Meurtre d’un jeune homme dans un parking d’un centre commercial Ă  Tunis : les dĂ©tails

Un meurtre a Ă©tĂ© commis dans le parking d’un centre commercial de la capitale, oĂč un jeune homme, ĂągĂ© d’une vingtaine d’annĂ©es et originaire de la ville de Menzel Jemil dans le gouvernorat de Bizerte, a perdu la vie.

Selon les tĂ©moignages recueillis sur place, une altercation a Ă©clatĂ© entre la victime et un groupe de jeunes Ă  l’intĂ©rieur du centre commercial. AprĂšs la dispute, les agresseurs ont quittĂ© les lieux, mais sont restĂ©s dans le parking, surveillant leur victime. Lorsque celui-ci est sorti en compagnie de sa famille, les jeunes ont attaquĂ© le jeune homme en lui portant plusieurs coups de couteau, entraĂźnant sa mort.

Le procureur de la RĂ©publique a ordonnĂ© l’acheminement du corps Ă  la morgue pour une autopsie, afin de dĂ©terminer les causes exactes du dĂ©cĂšs. Il a Ă©galement ouvert une enquĂȘte pour Ă©lucider les circonstances de ce meurtre. Les autoritĂ©s poursuivent leurs recherches pour apprĂ©hender les auteurs du crime.

Les banques tunisiennes refusent les prĂȘts Ă  long terme : Explications d’un expert Ă©conomique

L’expert Ă©conomique Moez Hadidane a dĂ©clarĂ© dimanche 13 avril 2025 que le refus des banques tunisiennes d’accorder des prĂȘts dont la durĂ©e dĂ©passe 15 ans Ă©tait une pratique tout Ă  fait normale, soulignant que la lĂ©gislation ne les oblige Ă  le faire que dans des cas spĂ©cifiques, notamment lorsqu’il existe un contrat avec des clients ayant un compte d’épargne actif depuis quatre ou cinq ans.

Dans une dĂ©claration Ă  la radio nationale, Hadidane a prĂ©cisĂ© que les banques, lorsqu’elles accordent des prĂȘts Ă  long terme, sont conscientes que les clients pourraient exiger une rĂ©vision des conditions de leur crĂ©dit aprĂšs trois ans, notamment en demandant une division par deux du taux d’intĂ©rĂȘt si celui-ci dĂ©passe 8 % du capital restant dĂ».

Par ailleurs, Ahmed Jaziri, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des banques et des institutions financiĂšres, relevant de l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT), a rĂ©cemment rĂ©vĂ©lĂ© que les prĂ©sidents-directeurs gĂ©nĂ©raux des banques avaient pris une dĂ©cision non officielle interdisant l’octroi de prĂȘts avec une durĂ©e de remboursement excĂ©dant 15 ans. Cette dĂ©cision unilatĂ©rale, a-t-il ajoutĂ©, s’applique dĂ©sormais Ă  l’ensemble des Ă©tablissements bancaires du pays.

Pourquoi la baisse du pĂ©trole pourrait nuire Ă  l’économie tunisienne : Les explications de Bassem Ennaifer

La baisse rĂ©cente des prix du pĂ©trole sur le marchĂ© international pourrait offrir des avantages immĂ©diats Ă  l’économie tunisienne, mais ces bĂ©nĂ©fices risquent de ne pas perdurer Ă  long terme, en raison des rĂ©percussions d’une rĂ©cession mondiale attendue, notamment en Europe, principal partenaire Ă©conomique de la Tunisie. C’est ce qu’a expliquĂ© l’économiste Bassem Ennaifer dans une interview accordĂ©e Ă  l’agence TAP.

La récession mondiale : Une menace à long terme

Bassem Ennaifer a soulignĂ© que la baisse du prix du pĂ©trole Ă  court terme serait bĂ©nĂ©fique pour la Tunisie. En effet, le gouvernement tunisien prĂ©voit que cette chute pourrait entraĂźner une Ă©conomie de prĂšs de 162 millions de dinars dans le budget de l’État pour l’annĂ©e 2025. La baisse des prix du pĂ©trole, couplĂ©e Ă  l’apprĂ©ciation du dinar face au dollar, reprĂ©sente une vĂ©ritable aubaine pour les finances publiques tunisiennes.

Cependant, l’économiste a prĂ©cisĂ© que l’élaboration du budget de l’État ne repose pas uniquement sur le prix du pĂ©trole. D’autres facteurs, tels que les recettes fiscales, la dynamique Ă©conomique et la crĂ©ation de la richesse, jouent un rĂŽle crucial dans la gĂ©nĂ©ration de ressources Ă  long terme.

Ennaifer a averti que les signes d’une rĂ©cession Ă©conomique mondiale, particuliĂšrement en Europe, pourraient limiter les effets positifs de la baisse des prix du pĂ©trole. L’Europe, qui absorbe 70 % des exportations tunisiennes, est confrontĂ©e Ă  une dynamique Ă©conomique incertaine qui affecte les performances des entreprises tunisiennes Ă  l’export. En particulier, les industries mĂ©caniques et Ă©lectriques, dont les produits sont largement destinĂ©s Ă  l’Union europĂ©enne, risquent de souffrir de la guerre tarifaire menĂ©e par l’administration Trump.

De plus, l’économiste a mentionnĂ© que la rĂ©gression des recettes issues des exportations d’huile d’olive tunisienne par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente pourrait Ă©galement affecter nĂ©gativement la balance commerciale alimentaire et, par extension, la balance commerciale gĂ©nĂ©rale.

Ainsi, mĂȘme si la baisse des prix du pĂ©trole a des effets immĂ©diats positifs pour la Tunisie, Ennaifer estime que cet effet ne sera pas durable. En effet, Ă  long terme, cette situation affaiblira l’économie mondiale, ce qui pourrait nuire Ă  l’économie tunisienne, en particulier dans un contexte de faible croissance mondiale attendue.

Concernant les effets de cette baisse sur la Tunisie en tant que consommateur et importateur de pĂ©trole, Ennaifer a expliquĂ© que la rĂ©duction des prix aurait un effet immĂ©diat sur les dĂ©penses gouvernementales, notamment les subventions destinĂ©es Ă  l’énergie. Cependant, cette baisse pourrait avoir des rĂ©percussions nĂ©gatives sur les recettes fiscales en 2025 et 2026. En effet, Ă  mesure que les prix du pĂ©trole diminuent, les bĂ©nĂ©fices des entreprises, et par consĂ©quent les impĂŽts sur les sociĂ©tĂ©s, devraient Ă©galement baisser, affectant ainsi les finances publiques.

L’économiste a Ă©galement soulignĂ© que la chute des prix du pĂ©trole pourrait entraĂźner un dĂ©sintĂ©rĂȘt des entreprises pour les investissements dans le secteur pĂ©trolier, en raison de la rentabilitĂ© rĂ©duite des projets de prospection.

La Loi de Finances complémentaire : Une révision nécessaire ?

InterrogĂ© sur la rĂ©cente mention par la ministre des Finances d’une loi de finances complĂ©mentaire pour l’annĂ©e 2025, Ennaifer a indiquĂ© qu’il est peu courant en Tunisie de rĂ©viser la loi de finances au dĂ©but de l’annĂ©e budgĂ©taire. Les rĂ©visions se font gĂ©nĂ©ralement en fin d’annĂ©e, aprĂšs avoir observĂ© l’évolution des circonstances Ă©conomiques.

Il a prĂ©cisĂ© que, bien que la baisse des prix du pĂ©trole bĂ©nĂ©ficie actuellement au budget de l’État, deux points mĂ©ritent d’ĂȘtre rĂ©examinĂ©s : la croissance Ă©conomique prĂ©vue de 3,2 %, jugĂ©e difficile Ă  atteindre dans un contexte mondial instable, et la masse salariale, notamment les recrutements d’enseignants supplĂ©ants. Cependant, selon Ennaifer, les informations disponibles Ă  ce jour ne justifient pas l’élaboration immĂ©diate d’une loi de finances rectificative. L’économiste recommande de patienter pour observer l’évolution de la situation Ă©conomique mondiale avant de prendre une dĂ©cision.

Concernant l’éventuelle rĂ©duction des subventions des hydrocarbures, Ennaifer a estimĂ© que l’État bĂ©nĂ©ficierait de la baisse des prix du pĂ©trole Ă  l’importation. L’annĂ©e derniĂšre, le budget de l’État avait profitĂ© de la stabilitĂ© des prix du pĂ©trole, ce qui a permis de mieux gĂ©rer les finances publiques.

Cependant, l’économiste a mis en garde contre une rĂ©duction prĂ©maturĂ©e des prix des hydrocarbures sur le marchĂ© intĂ©rieur. Depuis deux ans, l’État n’a pas augmentĂ© les prix des carburants dans le cadre de sa politique sociale, ce qui a entraĂźnĂ© un surcoĂ»t pour le budget de l’État. Une baisse des prix des hydrocarbures pourrait rĂ©duire les recettes fiscales provenant de la commercialisation des carburants, estimĂ©es Ă  587 millions de dinars dans la loi de finances 2025, contre 457 millions de dinars en 2024. Ennaifer recommande donc d’attendre la stabilisation des prix sur le marchĂ© mondial avant de prendre une dĂ©cision sur la rĂ©duction des prix domestiques.

Banques et prĂȘts Ă  long terme : Appel urgent Ă  KaĂŻs SaĂŻed pour garantir les droits des consommateurs

La Coordination nationale pour l’activation de l’article 412 du Code du commerce a lancĂ© un appel solennel au prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, afin qu’il prenne des mesures immĂ©diates pour mettre fin aux abus persistants des banques publiques et privĂ©es en matiĂšre de prĂȘts Ă  long terme. Selon la Coordination, ces pratiques portent gravement atteinte aux droits des citoyens et au respect de la loi.

La Coordination, qui reprĂ©sente des centaines de consommateurs de services bancaires, a soulignĂ© que les banques publiques, en particulier, Ă©chouent Ă  appliquer correctement la lĂ©gislation en vigueur. “Les banques publiques sont la propriĂ©tĂ© de l’État et doivent impĂ©rativement respecter la loi et les orientations financiĂšres du pays”, a insistĂ© la Coordination, qui rĂ©clame une rĂ©forme de la gestion des prĂȘts bancaires, notamment ceux Ă  long terme, pour garantir un accĂšs Ă©quitable aux services financiers.

La demande intervient aprĂšs une enquĂȘte menĂ©e par la Coordination, qui a interrogĂ© un Ă©chantillon reprĂ©sentatif de 531 clients de banques tunisiennes. Les rĂ©sultats sont alarmants : le taux de rĂ©ponse aux demandes des clients ne dĂ©passe pas 31 %, avec des rĂ©sultats encore plus faibles dans les banques publiques, oĂč le taux de satisfaction moyen atteint Ă  peine 8 %.

L’enquĂȘte a rĂ©vĂ©lĂ© des anomalies graves dans la gestion des prĂȘts : de nombreux clients n’ont pas reçu de tableaux d’amortissement pour leurs prĂȘts rĂ©cents, certains ont vu leur capital de dette modifiĂ© sans explication et plusieurs demandes ont Ă©tĂ© purement et simplement rejetĂ©es. “Le non-respect de la loi, notamment concernant l’application rĂ©troactive des rĂ©ductions de taux d’intĂ©rĂȘt pour certains clients, est une violation flagrante des droits des citoyens”, a dĂ©noncĂ© la Coordination.

L’inaction de la Banque centrale de Tunisie pointĂ©e du doigt

Le prĂ©sident de la RĂ©publique a, Ă  plusieurs reprises, exprimĂ© sa volontĂ© de voir la loi appliquĂ©e, notamment lors de ses entretiens avec le gouverneur de la Banque centrale et la ministre des Finances. Pourtant, la Banque centrale de Tunisie n’a pas pris de mesures concrĂštes pour rĂ©soudre cette situation. “Le manque de rĂ©activitĂ© de la Banque centrale reprĂ©sente une nĂ©gligence de son rĂŽle de rĂ©gulateur et de contrĂŽleur du secteur financier”, a estimĂ© la Coordination.

La situation devient d’autant plus prĂ©occupante Ă  la lumiĂšre de l’annonce rĂ©cente du Conseil bancaire et financier, qui reprĂ©sente les intĂ©rĂȘts des banques et institutions financiĂšres. Ce dernier a indiquĂ© que 86 000 demandes de rĂ©duction des taux d’intĂ©rĂȘt ont Ă©tĂ© traitĂ©es favorablement, Ă  hauteur de 93 %. Cependant, cette annonce semble contredire totalement les rĂ©sultats de l’enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par la Coordination, qui montre une absence de rĂ©ponse rĂ©elle aux demandes des clients.

Selon des sources bancaires fiables citĂ©es par une agence de presse internationale, certaines banques auraient dĂ©jĂ  suspendu l’octroi de prĂȘts dont la durĂ©e de remboursement dĂ©passe 15 ans. Cette mesure viserait Ă  protĂ©ger les bĂ©nĂ©fices des Ă©tablissements financiers face Ă  la mise en application de l’article 412 du Code du commerce, qui impose des ajustements sur les taux d’intĂ©rĂȘt.

La Coordination nationale a donc renouvelĂ© son appel Ă  l’intervention du prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, afin d’assurer que les banques respectent la loi et garantissent les droits des consommateurs. “Il est impĂ©ratif que le prĂ©sident de la RĂ©publique intervienne pour faire respecter l’application de l’article 412 et mettre fin Ă  ces abus, en rĂ©tablissant la confiance des citoyens dans le systĂšme bancaire tunisien”, a conclu la Coordination.

Quand les rĂšgles durent plus de 7 jours : Un signe prĂ©coce de l’hĂ©mophilie chez les filles, avertit Emna Guider

Lors d’une journĂ©e scientifique organisĂ©e par la CitĂ© des Sciences de Tunis en collaboration avec l’Association Tunisienne des Malades d’HĂ©mophilie, Emna Guider, experte en hĂ©matologie, a attirĂ© l’attention sur un sujet encore largement ignorĂ© : l’hĂ©mophilie chez les femmes. Elle a soulignĂ© que la durĂ©e excessive des rĂšgles ou une intensitĂ© anormale du flux menstruel chez les jeunes filles pourrait ĂȘtre un indicateur de cette maladie rare, qui affecte Ă©galement les femmes, contrairement Ă  ce que l’on pensait prĂ©cĂ©demment, oĂč elle Ă©tait souvent associĂ©e aux hommes.

Au cours de cette confĂ©rence, intitulĂ©e “Les femmes et les filles saignent aussi”, Emna Guider a expliquĂ© que l’hĂ©mophilie est une pathologie sanguine rare caractĂ©risĂ©e par une incapacitĂ© du sang Ă  se coaguler correctement. Bien qu’elle soit gĂ©nĂ©ralement une maladie hĂ©rĂ©ditaire, elle peut, dans un tiers des cas, apparaĂźtre soudainement dans des familles oĂč aucune autre personne n’a Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e.

Des risques de saignements graves et de lésions articulaires

L’experte a prĂ©cisĂ© que les personnes atteintes d’hĂ©mophilie saignent plus longtemps que les autres en cas de blessure. Cependant, ce sont les saignements internes, notamment ceux qui affectent les articulations telles que les genoux, les chevilles et les coudes, qui sont les plus prĂ©occupants. Ces saignements, souvent spontanĂ©s, peuvent entraĂźner une usure des articulations et des tissus environnants, avec des consĂ©quences potentiellement graves, allant jusqu’à l’issue fatale.

Emna Guider a Ă©galement soulignĂ© qu’une personne souffrant d’hĂ©mophilie manque totalement ou partiellement de certaines protĂ©ines nĂ©cessaires Ă  la coagulation du sang. Cela empĂȘche le sang de se coaguler normalement, retardant ainsi la guĂ©rison des blessures et entraĂźnant des saignements prolongĂ©s. Pour traiter cette condition, un traitement spĂ©cifique Ă  base de facteur de coagulation est essentiel pour stopper les saignements.

Un traitement adapté permet une vie normale

Si elle n’est pas prise en charge, l’hĂ©mophilie peut entraĂźner des douleurs chroniques, des dommages aux articulations et un handicap fonctionnel, isolant socialement la personne concernĂ©e. Toutefois, Emna Guider a insistĂ© sur le fait qu’avec un traitement prĂ©coce et appropriĂ©, les patients peuvent mener une vie normale et productive.

Emna Guider a informĂ© l’audience que les patients atteints d’hĂ©mophilie peuvent dĂ©sormais bĂ©nĂ©ficier de soins dans plusieurs Ă©tablissements de santĂ© en Tunisie, tels que le Centre d’HĂ©mophilie de l’hĂŽpital Aziza Othmana Ă  Tunis, le service d’HĂ©matologie de l’hĂŽpital universitaire Farhat Hached Ă  Sousse et le service d’HĂ©matologie de l’hĂŽpital universitaire Hedi Chaker Ă  Sfax.

Le financement des traitements est assurĂ© par la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM) pour les assurĂ©s sociaux. Cependant, de nombreux patients non affiliĂ©s et Ă  faible revenu rencontrent des difficultĂ©s Ă  accĂ©der Ă  des traitements adĂ©quats. Emna Guider a Ă©galement soulignĂ© que, grĂące aux progrĂšs rĂ©cents, un mĂ©dicament innovant et plus pratique est dĂ©sormais disponible en Tunisie. Il s’agit d’une injection sous-cutanĂ©e administrĂ©e une fois toutes les deux semaines, ce qui reprĂ©sente une avancĂ©e majeure pour la qualitĂ© de vie des patients. Toutefois, ce traitement reste rĂ©servĂ© aux cas complexes, en raison de son coĂ»t Ă©levĂ©.

Par ailleurs, l’Association Tunisienne des Malades d’HĂ©mophilie, dirigĂ©e par Chadia Arwa, Ɠuvre actuellement pour nĂ©gocier avec la CNAM et les laboratoires pharmaceutiques internationaux prĂ©sents en Tunisie afin de rĂ©duire les coĂ»ts de ces nouveaux mĂ©dicaments et rendre ce traitement plus accessible Ă  un plus grand nombre de patients.

Nabeul : 14 000 tonnes de fraises récoltées, avec des prix oscillant entre 3 et 4 dinars le kilo

Les rĂ©gions de production de fraises dans le gouvernorat de Nabeul, qui reprĂ©sentent prĂšs de 90 % de la production nationale, sont actuellement en pleine pĂ©riode de rĂ©colte. Les prĂ©visions annoncent une production Ă©quivalente Ă  celle de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit environ 14 000 tonnes, malgrĂ© une rĂ©duction des surfaces cultivĂ©es, qui n’ont pas dĂ©passĂ© 350 hectares cette saison.

Le prĂ©sident de l’Union rĂ©gionale de l’agriculture et de la pĂȘche (URAP) Ă  Nabeul, Imed El Bey, a saluĂ© la qualitĂ© exceptionnelle de la rĂ©colte, soulignant qu’aucune baisse notable de la production n’a Ă©tĂ© observĂ©e, bien que les surfaces cultivĂ©es aient diminuĂ© par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente oĂč elles avaient atteint plus de 380 hectares. Selon lui, la fraise est disponible en quantitĂ©s suffisantes sur le marchĂ©, Ă  des prix raisonnables, variant entre 3 et 4 dinars le kilogramme.

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence TAP, El Bay a Ă©galement mis en avant l’amĂ©lioration du rendement moyen par hectare, qui a atteint prĂšs de 40 tonnes, contre 35 tonnes lors de la saison prĂ©cĂ©dente. Cette Ă©volution est attribuĂ©e Ă  l’adoption par les agriculteurs de techniques agricoles innovantes et Ă  l’utilisation de sources d’irrigation alternatives. Il a notamment soulignĂ© l’importance des puits privĂ©s, qu’ils soient superficiels ou profonds, comme Ă©tant “le vĂ©ritable sauveur” de la saison, permettant de pallier les pĂ©nuries d’eau d’irrigation.

La rĂ©duction des surfaces cultivĂ©es, qui dĂ©passaient les 600 hectares lors des saisons prĂ©cĂ©dentes, est attribuĂ©e principalement Ă  l’augmentation des coĂ»ts de production, lesquels peuvent atteindre jusqu’à 80 000 dinars par hectare. Cette hausse est liĂ©e Ă  l’augmentation des prix des intrants agricoles et des pĂ©piniĂšres, ainsi qu’aux changements climatiques et Ă  la rarĂ©faction de l’eau d’irrigation.

La diminution des surfaces cultivĂ©es a Ă©galement conduit certains agriculteurs Ă  se retirer des zones de production traditionnelles, telles que les dĂ©lĂ©gations de KĂ©libia, BĂ©ni Khiar et Dar Chaabane El Fehri. Cependant, cette culture s’étend dĂ©sormais Ă  de nouvelles rĂ©gions comme Takelsa et BĂ©ni Khalled, oĂč environ 100 hectares sont dĂ©sormais consacrĂ©s Ă  la production de fraises.

Bachir Aounallah, prĂ©sident de l’Union locale de l’agriculture et de la pĂȘche de BĂ©ni Khalled, a prĂ©cisĂ© que la culture de la fraise se dĂ©veloppe progressivement dans plusieurs zones de la dĂ©lĂ©gation, telles que Hannous, Bir Drassen et El Qobba. MalgrĂ© les coĂ»ts de production Ă©levĂ©s, il estime que cette culture reprĂ©sente un potentiel Ă©conomique considĂ©rable pour la rĂ©gion.

Le secteur de la fraise Ă  Nabeul, qui s’étend sur huit mois de septembre Ă  avril, est l’une des principales cultures agricoles de la rĂ©gion, avec une forte importance Ă©conomique et sociale. Il gĂ©nĂšre environ 200 000 jours de travail, mobilisant une main-d’Ɠuvre locale et extĂ©rieure, et constitue une source essentielle de revenus pour de nombreuses familles de la rĂ©gion.

❌