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Le producteur Mohamed Ali Hamra appelle à une réforme juridique dans le milieu cinématographique

Dans une interview accordée au journal tunisien Le Temps, le producteur Mohamed Ali Hamra a appelé à réformer le secteur cinématographique tunisien, notamment son cadre juridique. 

Mohamed Ali Hamra s’est présenté comme un producteur cinématographique qui milite avec un collectif d’artistes et de cinéastes pour la modernisation de l’organisation du secteur cinématographique.

Le producteur, ayant réalisé plusieurs œuvres, a indiqué que certains textes juridiques avaient entraîné une mauvaise gestion et un manque de vision stratégique dans le secteur cinématographique.

Ainsi, il a évoqué le projet de loi n°03/2024 actuellement en discussion à l’ARP, qui vise à remplacer la loi n°19 de 1960 et le décret-loi n°86 de 2011 ayant créé le Centre International du Cinéma de l’Image. Ce producteur tunisien estime donc que l’objectif de ce projet de loi est de simplifier et d’harmoniser la législation en un seul texte tout en générant des ressources financières supplémentaires sans peser sur le budget de l’État.

Mohamed Ali Hamra a, en outre, précisé que l’adoption du projet de loi entraînera également la mise en place d’une nouvelle gouvernance. Cette réforme aurait plusieurs impacts, notamment la réorganisation du marché du cinéma, la diversification des sources de financement, et l’encadrement des professionnels, en particulier des jeunes créateurs. Elle favoriserait également la créativité et permettrait de renforcer l’identité tunisienne à travers des productions culturelles locales. Contribuant de la sorte à affirmer la souveraineté culturelle de la Tunisie face aux pressions de la mondialisation.

Par ailleurs, Mohamed Ali Hamra souligne que ce projet de loi répond au défi majeur du financement du secteur cinématographique, avec la création d’un fonds pour encourager l’investissement, financé par des redevances sur les télécommunications, des droits de douane sur les supports numériques, une part des recettes publicitaires télévisées, ainsi qu’une taxe sur la billetterie.

L’objectif est de responsabiliser les acteurs économiques liés à la diffusion de l’image et de réduire la dépendance vis-à-vis des influences étrangères.

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