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Le “Ghibli Effect” sur ChatGPT fait polémique

Des photos de famille, des portraits d’amoureux de chiens avec leur meilleur ami, un homme qui affiche un beau sourire aux côtés de l’élue de son cœur… Internet est rapidement inondé de ces illustrations oniriques aux tons pastel. Tout est soumis au phénomène Hayao Miyazaki. Pourtant, ce dernier estime que l’IA est une  «insulte à la vie même». Qu’elles sont donc les conséquences de ce paradoxe ?

« « Aujourd’hui est un grand jour pour Internet ! » s’enthousiasme ainsi un internaute « , rapporte actualitte.com.

Une nouvelle fonctionnalité de ChatGPT permet désormais d’appliquer le style enchanteur d’Hayao Miyazaki à n’importe quelle image. Anu Lingeswaran, un entrepreneur allemand a simplement soumis une photo de son chat à l’outil en demandant de la « ghiblifier ». Son félin s’est transformé, en un instant, en un personnage tout droit sorti d’un film du maître de l’animation.

La startup a soutenu explicitement ces initiatives créatives exploitant ses modèles d’IA. Sam Altman, le PDG de ChatGPT, est même allé jusqu’à adopter un portrait stylisé façon « Effet Ghibli », généré par IA, comme photo de profil sur X (anciennement Twitter). « C’est super de voir les gens adorer les images dans ChatGPT, mais nos GPU sont en train de fondre », a ironisé Altman, faisant allusion à la charge de travail colossale imposée par l’afflux de requêtes.

D’après trustmyscience.com, OpenAI était initialement ouvert aux expérimentations artistiques. La société a fini par durcir ses règles à peine 24 heures après que « l’effet Ghibli » – un détournement viral de son IA pour imiter le style du studio japonais – inonde les réseaux. La société a modifié ses algorithmes, limitant brusquement ces usages créatifs dans annonce publique. Un revirement qui interroge sur sa stratégie face aux dérives potentielles.

OpenAI limite la génération d’images « à la manière de Ghibli » pour éviter la reproduction non autorisée de styles d’artistes contemporains. Pourtant, le studio nippon, toujours actif, semble relever de cette catégorie. Cette position ambiguë interroge : où s’arrête l’inspiration et où commence l’appropriation ?

Le style Ghibli n’est pas protégé par le droit d’auteur. OpenAI pourrait, donc, échapper à des poursuites pour simple imitation d’un style artistique . Cependant, l’origine des données d’entraînement reste un risque juridique, surtout si des œuvres de Ghibli ont été utilisées sans licence.

Selon Rob Rosenberg, Ghibli pourrait invoquer la loi Lanham (États-Unis) pour concurrence déloyale ou publicité mensongère, si OpenAI a suggéré un lien officiel avec le studio. Ainsi, le seul levier possible pour la société de production de cinéma est la Loi Lanham.

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