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Baisse du taux directeur de la BCT : Quels impacts pour les ménages et les entreprises ?

«La décision de Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie, lors de sa réunion du 26 mars 2025, de réduire le taux directeur de la BCT de 50 points de base de 8% à 7,5% s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement progressive, lui permettant d’être toujours en mesure de maîtriser les prix, tout en mettant en place les meilleures conditions pour le bon fonctionnement de l’économie », a indiqué, vendredi, l’analyste économique et financier, Bassem Ennaifar, dans une interview accordée à l’agence TAP.

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D’après lui, « la BCT a trouvé le juste milieu des solutions intermédiaires entre la concrétisation des résultats et des avancées réalisées au niveau de maîtrise de l’inflation, d’une part, et la protection de notre économie nationale des risques inflationnistes, qui peuvent résulter des évolutions des prix sur le marché international, ou de la hausse de la demande locale, favorisée par la hausse salariale, d’autre part ».

De même, l’institut d’émission s’est retrouvé dans l’obligation de stimuler la croissance économique, à travers, entre autres, la facilitation de l’accès au financement, grâce surtout à la réduction de son taux directeur, d’autant plus que l’inflation s’est inscrite, depuis des mois, sur une courbe descendante.

Pour rappel, le taux directeur de la BCT a été révisé à la hausse pour atteindre 8%, depuis le mois de décembre 2022, afin de faire face à une inflation à deux chiffres, engendrée, notamment, par l’accroissement des prix des produits de base à l’échelle internationale, causé essentiellement par le conflit russo-ukranien.

« Aujourd’hui nous sommes dans une période où l’inflation est relativement maîtrisée, bien qu’elle soit toujours élevée au niveau de 5,7%, mais elle a significativement baissé par rapport au pic enregistré en 2022, et donc il est légitime que les opérateurs économiques demandent une baisse du taux directeur pour accéder aux financements », a-t-il noté.

La diminution du taux directeur permettra de suivre de près l’évolution des prix

Et d’ajouter  « la BCT est consciente que la baisse de 50 points de base du taux directeur, ne va pas révolutionner la demande de financement et relancer l’investissement, mais cela lui permettra de suivre de près l’évolution des prix. En effet, si les prix confirment leur tendance baissière, la Banque des banques pourra, quelques mois plus tard, baisser encore son taux directeur.

En revanche, si les prix augmentent de nouveau, elle va intervenir en adoptant des politiques monétaires encore plus strictes et n’exclura pas la possibilité de réviser à la hausse le taux directeur ».

L’analyste économique a précisé, aussi, que la réduction de 50 points de base du taux directeur, ne favorisera pas un changement radical des intentions d’investissement, mais va, plutôt, réduire le coût des crédits à court terme, de manière à permettre de financer plus facilement l’exploitation.

En ce qui concerne les ménages, cette légère baisse du taux directeur n’aura pas, d’après lui, d’importantes répercussions immédiates sur les crédits de consommation. Par contre, elle pourrait stimuler les financements destinés à l’acquisition de logements. A ce propos, les banques pourraient se focaliser sur l’octroi de crédits à taux variables afin de pouvoir maintenir leur niveau de profit .

Pour rappel, le nouvel article 412 de la Loi du 2 août 2024 (Code de commerce) stipule que toute personne ayant obtenu un prêt dont la durée est supérieure à 7 ans avec un taux fixe, et ayant remboursé 3 ans, peut bénéficier d’une réduction du taux d’intérêt sur le capital restant dû.

L’Etat, le plus important bénéficiaire de la réduction du taux directeur de la BCT

Par ailleurs, Ennaifer a estimé que « l’Etat, en tant que premier émetteur sur le marché primaire de la dette en Tunisie, est l’agent économique qui va profiter le plus de cette baisse du taux directeur, car il est en train d’émettre des bons de trésor, et envisage le lancement de l’emprunt national”.

Dans ce cadre, il a noté que l’Etat n’a pas émis, jusqu’à ce jour, des tranches de l’emprunt national 2025, dont le montant global a été fixé, dans la Loi de Finances 2025, à 4,8 milliards de dinars, et ce, « parce que l’Etat ne voulait pas s’engager dans des émissions dudit emprunt obligataire avec des taux d’intérêt élevés et coûteux, comme s’était le cas pour les emprunts nationaux des années 2024 et 2023 ».

L’économiste a précisé, dans le même contexte, que l’Etat a lancé une grande opération d’émission de bons de trésor à court terme, durant le mois de février 2025, d’une valeur de 1,2 milliard de dinars (soit l’équivalent d’une tranche de l’emprunt national), bien qu’il n’avait pas un grand besoin de financement pour le pays; et ce, dans l’objectif de mobiliser des financements de court durée dont le coût est beaucoup moins cher, par rapport à l’émission d’une tranche de l’emprunt national.

La baisse du taux de rémunération de l’épargne vise à stimuler l’investissement

Revenant sur les décisions prises par le Conseil d’Administration de la BCT, jeudi, Ennaifer a évoqué la baisse du taux minimum de rémunération de l’épargne de 50 points de base, de 7% à 6,5%, soulignant que « toute évolution du taux directeur, que ce soit en hausse ou en baisse, est généralement accompagnée d’une évolution pareille du taux minimum de rémunération de l’épargne ».

La baisse de ce taux vise, selon lui, à encourager les opérateurs économiques à investir leur épargne, afin de relancer la croissance économique. «On a aujourd’hui un gisement important d’épargne s’élevant à 34,3 milliards de dinars, pour l’épargne bancaire, et 10,5 milliards de dinars, pour l’épargne postale, selon les dernières statistiques publiées par la BCT (pour janvier 2025) », a précisé l’économiste, ajoutant que cette épargne draine des recettes à l’Etat sous la forme de retenues à la source de l’ordre de 694 millions de dinars, et des intérêts (les produits de placement) au profit des tunisiens s’élevant à plus de 2,5 milliards de dinars, selon les estimations de la Loi de Finances 2025..

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Le ministre du Commerce effectue une visite inopinée au marché de gros de Bir El Kassâa

Le ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid, s’est rendu le vendredi 28 mars 2025, au marché de gros de Bir Kassaa. Et ce, pour faire un constat sur les niveaux d’approvisionnement enregistrés et les prix affichés.

D’après un communiqué publié par le ministère du Commerce sur sa page officielle, Samir Abid a pu observer au marché de gros de Bir Kassaa une stabilité dans le rythme d’approvisionnement et la disponibilité des quantités suffisantes de produits agricoles (légumes et fruits). Le ministre du Commerce a noté une entrée pour le moins remarquable de fraises sur le marché.

D’après la même source, ces visites non annoncées et successives s’inscrivent dans le cadre d’un suivi étroit et continu de la situation de l’approvisionnement. Elles ont pour objectif de faire pression sur les prix en gros. Et ce, afin qu’ils se répercutent sur les marchés de détail et arrivent chez les consommateurs à des prix adéquat à leur pouvoir d’achat.

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Après les tomates… le prix des oignons explose!!!

Après les tomates… le prix des oignons explose!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Consommation) – Encore un coup dur pour le porte-monnaie des tunisiens. Après une hausse significative du prix du kilo de tomate, ingrédient indispensable pour notre alimentation, c’est maintenant le prix des oignons qui s’envole. Il dépasse toutes les prévisions sur les marchés de détail gros. Le prix du kilo est passé de 2 à 3d600, ce qui a interpellé les citoyens qui se sont interrogés sur les causes de cette flambée à la veille de l’Aïd.

La précieuse marchandise s’écoule difficilement en raison de son prix prohibitif. Les raisons de l’augmentation de son prix sont diverses et variées et ne cessent de susciter des débats au sein de la population. Y a-t-il un problème de stockage, de dysfonctionnement du circuit de distribution ou de régulation, en général ? Il y a eu probablement une chute de la production d’oignons durant la campagne agricole, ce qui justifie en apparence, au moins le degré relatif de rareté de ce légume sur les marchés, ont estimé certains commerçants.

Heureusement, qu’il y a la disponibilité sur les marchés de l’oignon vert (production de cette année) dont les prix sont largement moins élevés que ceux de l’oignon sec, soit deux dinars le kilogramme. D’ailleurs c’est sur l’oignon vert que des ménages ont substitué à l’oignon sec. (M.S)

Les Tunisiens doivent apprendre à consommer local pour préserver leur économie, selon Lotfi Riahi

Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic), a exhorté aujourd’hui, jeudi 27 mars 2025, les Tunisiens à privilégier la consommation des produits locaux.

Lors de son intervention sur les ondes d’Express FM, Lotfi Riahi a précisé que les produits tunisiens sont soumis à des contrôles rigoureux de la part des autorités compétentes et sont reconnus pour leur qualité.

Le président de l’Otic a également attiré l’attention sur le fait qu’un grand nombre de produits tunisiens ne portent pas le code “619”, ce qui freine leur identification, même à l’international. Il a expliqué que seulement 9,4 % des Tunisiens savent que la numérotation des produits tunisiens commence par “619”, tandis que 90,6 % ignorent ce système de codification, selon la dernière étude réalisée par l’Institut national de la consommation en 2019.

Dans le même esprit, Lotfi Riahi a indiqué que seulement 29,5 % des Tunisiens accordent une priorité à l’achat de produits locaux. En revanche, 50,6 % des citoyens sont convaincus de la qualité et de la sécurité des produits tunisiens.

Concernant les importations massives, le président de l’Otic a fait remarquer que 80 % des vêtements de fête, notamment pour l’Aïd, proviennent de Chine et de Turquie, tandis que les produits tunisiens ne représentent que 20 % du marché. Il a insisté sur le fait que cette situation de dépendance aux importations a un impact négatif sur la production locale.

Lotfi Riahi a appelé l’État à adopter des mesures concrètes pour protéger les producteurs tunisiens, notamment en interdisant l’importation de produits ayant un équivalent fabriqué en Tunisie. Il a également plaidé pour la mise en place de politiques visant à encourager les produits fabriqués localement.

Il a enfin souligné l’importance de définir une stratégie nationale claire et cohérente pour promouvoir les industries locales. Cette stratégie devrait inclure une réduction des importations de produits prioritaires et une sensibilisation accrue des consommateurs à l’importance de privilégier les produits tunisiens.

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La marque suédoise Lindex quitte-t-elle vraiment la Tunisie?

La marque suédoise de prêt à porter Lindex, qui avait choisi la Tunisie comme premier pays de son implantation en Afrique, met les clés sous le paillasson. C’est en tout cas ce qu’on lit sur sa page Facebook.

Avec ce titre émouvant « Lindex vous dit merci », la marque poursuit: C’est avec émotion que nous annonçons que Lindex quitte la Tunisie le 31 mars. C’est aventure n’aurait jamais été aussi belle sans votre fidélité et votre confiance. Nous souhaitons vous adresser un immense MERCI pour ces années passées à votre côté. Votre soutien, votre enthousiasme et vos échanges ont de Lindex bien plus qu’un simple boutique: une véritable communauté.

Nous espérons que nos produits et services vous ont apporté satisfaction et que nous avons pu, à notre manière, marquer votre quotidien.

Encore une fois, MERCI d’avoir fait partie de l’histoire Lindex Tunisie… »

Rappelons que la marque suédoise Lindex a inauguré sa première sa première boutique en Tunisie, plus précisément à La Soukra, jeudi 3 août 2017, en présence de Johan Isacson, directeur franchise de Lindex, de Mourad Djelidi, directeur général de Mediterranean Fashion Group, et de Cyrine Sellami, actionnaire.

Un peu plus de deux ans après, en novembre 2019, elle ouvre sa deuxième boutique à Azur City.

Cependant, cette annonce ressemble un « Poisson d’Avril » avant l’heure, car à notre connaissance, aucun bruit ne courait sur un quelconque problème qu’aurait rencontré la marque suédoise.

Donc, nous restons un peu confus, et espérons qu’il s’agit bien d’un Poisson d’Avril. Car, rarement on a vu ou lu une annonce du départ d’une enseigne étrangère. Elles partent souvent incognito.

Alors wait and see!

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Produits de base subventionnés: augmentation du quota de Djerba

Le département du Commerce a élaboré un programme spécial stipulant l’accroissement du quota de l’île de Djerba en produits de base subventionné, en prévision de la saison touristique. C’est ce qu’a fait savoir le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Obeid, mercredi 26 mars, lors d’une séance plénière de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP).

Il a expliqué, ainsi, que le quota des boulangeries à la région sera, de même, révisé à la hausse, de manière à permettre de satisfaire la demande supplémentaire, durant la prochaine saison touristique, notant que des stocks de la plupart des produits de base sont disponibles avec abondance.

Obeid a indiqué, dans le même contexte, qu’une séance de travail conjointe sera organisée prochainement, avec le ministère du tourisme, pour continuer à préparer au mieux la saison touristique 2025.

Il a rappelé que l’île de Djerba avait enregistré des perturbations conjoncturelles dans l’approvisionnement en produits de base, en particulier au cours de la dernière saison estivale, à cause de certaines pratiques de spéculation.

« Des efforts ont été déployés en vue de faire face à ces pratiques et assurer une stabilité remarquable dans l’approvisionnement en produits de base depuis le début de l’année 2025 », a-t-il souligné.

Le ministre a fait savoir, en outre, que son département œuvre à faciliter le lancement de nouvelles boulangeries dans l’île de Djerba, dont le nombre s’élève actuellement à environ 40 boulangeries, et ce, afin de répondre aux besoins des citoyens et des visiteurs de la région.

Sur un autre registre, il a affirmé que le ministère adopte la mesure de contrôle préalable de l’importation, à l’instar  de nombreux autres pays, dans le but de protéger la production nationale et de s’assurer de la bonne qualité des produits importés, ainsi que de maitriser le rythme des importations.

Par ailleurs, Obeid a indiqué que son département intensifiera, au cours de la prochaine période, les campagnes de contrôle économique, en coopération avec d’autres ministères, pour lutter contre la contrebande, le commerce parallèle, et la contrebande.

Avec TAP

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Aïd el-Fitr 2025 : les prix des tenues vestimentaires varient entre 112 D et 596 D

Les prix des tenues de l’Aïd varient, cette année, entre 138 dinars et 596 dinars pour les filles. Ils vont de 112 dinars à 452 dinars pour les garçons. C’est ce qu’a indique, ce mercredi 26 mars, Ramzi Trabelsi. Il est le directeur de l’Observatoire National de l’approvisionnement et des prix, au ministère du Commerce et du Développement des Exportations.

Dans une déclaration à l’agence TAP, M. Trabelsi explique que les équipes de l’observatoire se sont déplacées dans différents commerces pour observer les prix. Et ce, que ce soit dans des magasins populaires, des centres commerciaux; ainsi que différentes boutiques vendant des articles locaux et importés, situés dans le gouvernorat de Tunis.

Tout d’abord, on note que les prix des vêtements de l’Aïd varient selon les tranches d’âge et le sexe.

Ainsi, le responsable indique que les prix moyens de prêt-à-porter pour les filles de moins de 14 ans, se situent entre 138 et 262 D, dans les magasins populaires. Mais ils passent de 130 à 204 D dans les boutiques locales et entre 256 et 596 D dans les boutiques de grandes marques importées.

Pour ce qui est des garçons de moins de 14 ans, les prix moyens de leurs vêtements sont compris entre 112 et 233 D dans les magasins populaires. Ils oscillent entre 160 et 233 D dans les boutiques de marques locales et vont jusqu’à 452 dans les boutiques de grandes marques.

Selon l’Institut National de la Statistique (INS), les prix des habits et des chaussures ont connu une hausse de 9,7% entre février et janvier 2025.

Sachant que le taux d’inflation se replie à 5,7 % en février 2025; contre 6 % en janvier 2025.

Avec TAP

 

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