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Le stockage stratĂ©gique est-il la solution aux crises d’approvisionnement ?

Silos Stockage BlĂ© CĂ©rĂ©alesAu commencement, cet Ă©lĂ©ment d’histoire : dans les annĂ©es 70, la Tunisie Ă©tait signalĂ©e et prĂ©sentĂ©e dans les documents officiels de la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne (CEE), actuellement Union EuropĂ©enne(UE), comme un pays de pĂ©nuries. Un demi-siĂšcle aprĂšs -bien un demi siĂšcle aprĂšs-, le pays prĂ©sente hĂ©las le mĂȘme profil de pays constamment confrontĂ©es Ă  des insuffisances d’approvisionnement du marchĂ© local.

En tĂ©moignent les pĂ©nuries dramatiques que le pays a connues, particuliĂšrement, ces derniĂšres annĂ©es,  suite aux perturbations des chaĂźnes d’approvisionnement enregistrĂ©es Ă  travers le monde par le double effet de la pandĂ©mie du corona virus Covid 19 durant les annĂ©es 2019 et 2020 et des crises gĂ©opolitiques dont la guerre russo-ukrainienne.

Face Ă  ces crises, les dirigeants politiques et Ă©conomiques qui se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de la Tunisie, depuis un demi siĂšcle, n’ont jamais Ă©tĂ© bien inspirĂ©s pour prĂ©voir des solutions voire des parades pĂ©rennes Ă  ces pĂ©nuries gĂ©nĂ©rĂ©es, le plus souvent, par des facteurs exogĂšnes, et faisant subir aux tunisiens privations, frustrations et dĂ©sagrĂ©ments multiformes dont ils auraient pu se passer.

Parmi, ces parades, nos gouvernants avaient deux possibilitĂ©s de manƓuvre, soit accroĂźtre la production au niveau local et rĂ©aliser l’autosuffisance du pays en divers produits, soit recourir au stockage pour rĂ©guler le marchĂ© en pĂ©riode de pĂ©nuries.

Malheureusement, le pays n’a pas connu, un demi- siĂšcle durant, ni l’autosuffisance ni le stockage rĂ©gulateur. C’est ce qui explique l’acuitĂ© des pĂ©nuries connues par le pays, notamment, en ce qui concerne l’approvisionnement en denrĂ©es alimentaires (farine, cafĂ©, lait, sucre, lĂ©gumes et produits Ă©nergĂ©tiques, pĂ©trole et gpl
).

Dans les pays industrialisĂ©s, le stockage est Ă©rigĂ© en activitĂ© hautement stratĂ©gique  

Pourtant un investissement dans le stockage aurait pu ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour le pays d’autant plus que ce mĂ©canisme ne nĂ©cessitait pas, et ce contrairement Ă  l’autosuffisance alimentaire, ni des investissements lourds, ni une technologie sophistiquĂ©e.

Il s’agissait tout simplement d’acheter Ă  bon marchĂ© les produits sur le marchĂ© (hydrocarbures et denrĂ©es alimentaires) quand leurs cours baissent, de les stocker pendant un certain temps et de les Ă©couler sur le marchĂ© lors de l’émergence des dysfonctionnement du marchĂ©.

«Cela fait 50 ans que la Tunisie subit les mĂȘmes pĂ©nuries. Ce n’est plus une question de circonstances, mais de stratĂ©gie. L’absence d’anticipation nous coĂ»te chaque jour un peu plus cher.»

 

Dans les pays industrialisĂ©s, le stockage est Ă©rigĂ© en activitĂ© hautement stratĂ©gique autant que le secteur productif,  car il prĂ©sente l’avantage de contenir dans de bonnes proportions les effets nĂ©gatifs des pĂ©nuries et surtout de pouvoir ajuster, en temps rĂ©el l’offre Ă  la demande fluctuante des consommateurs.

Par ailleurs, le recours au stockage aurait pu faire gagner Ă  la Tunisie d’importantes Ă©conomies de devises surtout lorsque le pays ne peut pas en disposer pour diverses raisons dont le refus des bailleurs des fonds et du marchĂ© financier international privĂ© de lui accorder des crĂ©dits en devises comme cela a Ă©tĂ© le cas avec le FMI depuis quelques annĂ©es.

Néanmoins, la situation commence à changer. Nous relevons depuis quelque temps, une prise de conscience au niveau de la gouvernance du pays et une véritable volonté de développer la logistique du stockage du pays.

L’office des cĂ©rĂ©ales donne l’exemple

A preuve, l’Office des cĂ©rĂ©ales vient de rompre avec ce statu quo et de donner ainsi l’exemple Ă  d’autres prestataires publics importateurs. Acteur clĂ© de la politique nationale de sĂ©curitĂ© alimentaire du pays, cette entitĂ© publique, qui importe 80% des besoins du pays en blĂ©, a pris, au mois de mars 2025, deux heureuses initiatives hautement stratĂ©giques visant Ă  investir gros dans la logistique de l’Office, s’agissant particuliĂšrement de la mise Ă  niveau des silos existants et de la crĂ©ation de nouveaux.

AnnoncĂ©e, par Salwa Ben Hadid Zouari, PDG de l’Office, la premiĂšre initiative a consistĂ© en la programmation, sur deux ans, d’un gros investissement de 205 MDT (66,5 M de dollars). Cet investissement est destinĂ© Ă  construire, d’ici fin 2027, de nouveaux silos pour le stockage des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre, blĂ© dur et orge), d’une capacitĂ© totale de prĂšs de 120 mille tonnes. Les nouveaux silos seront situĂ©s dans les zones de RadĂ©s (capacitĂ© de 40 mille tonnes), de Sousse (58 mille tonnes) et de Sfax (38 mille tonnes).

«Le stockage stratĂ©gique n’est pas un luxe rĂ©servĂ© aux grandes puissances : c’est un outil simple, efficace et abordable pour protĂ©ger un pays des chocs extĂ©rieurs.»

 

La deuxiÚme initiative porte sur la réhabilitation, moyennant une enveloppe budgétaire de 143 MDT, des silos existants et dont la construction remonte à 1985, ces silos ayant une capacité de stockage de 206 mille tonnes.

Objectif : assurer des capacitĂ©s de stockage suffisantes, (actuellement 508 mille tonnes) aux fins d’absorber les quantitĂ©s des cĂ©rĂ©ales collectĂ©es, de les conserver dans de bonnes conditions, et de maintenir le niveau de stock de sĂ©curitĂ©, grĂące Ă  ces capacitĂ©s de stockage supplĂ©mentaires.

Rien que pour la saison 2024-2025 qui s’annonce bonne Ă  la faveur des prĂ©cipitations hivernales (programmation de 200 mille hectares supplĂ©mentaires), des capacitĂ©s de stockage additionnelles de l’ordre de 47 mille 500 tonnes ont Ă©tĂ© programmĂ©es, pour mieux gĂ©rer le flux cĂ©rĂ©alier.

«Dans un monde instable, ceux qui stockent au bon moment sont ceux qui restent souverains. La Tunisie ne peut plus se permettre de dépendre des marchés volatils.»

 

Une fois l’ensemble de ces investissements rĂ©alisĂ©s, l’Office des cĂ©rĂ©ales, fort de cette capacitĂ© de stockage additionnelle, pourra ainsi mieux gĂ©rer les flux d’importation, stocker Ă  des pĂ©riodes oĂč les prix sont bas et Ă©viter les pĂ©nuries en cas de tensions sur les marchĂ©s mondiaux.

D’autres Ă©tablissements publics et entreprises publiques importateurs peuvent suivre l’exemple de l’Office des cĂ©rĂ©ales. Il s’agit principalement de l’Office du commerce (OCT) et de la sociĂ©tĂ© des industries de raffinage (STIR) qui importent en devises les besoins du pays en hydrocarbures et en denrĂ©es alimentaires.

Leurs importations sont Ă  l’origine d’une grande proportion du dĂ©ficit commercial du pays lequel ne cesse de s’aggraver. L’idĂ©al serait, en attendant le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables au rythme souhaitĂ©, d’accroĂźtre la capacitĂ© de stockage  de la STIR Ă  Bizerte et de celle de la Compagnie des transports par pipes line (TRAPSA) Ă  Skhira, sachant qu’avec « le trumpisme Â» les Ă©nergies fossiles ont encore de l’avenir.

Abou SARRA

EN BREF

Stockage stratégique : une nouvelle donne pour la Tunisie ?

  • Depuis les annĂ©es 70, la Tunisie souffre de pĂ©nuries rĂ©currentes.
  • Absence d’autosuffisance et de stockage rĂ©gulateur depuis 50 ans.
  • L’Office des cĂ©rĂ©ales investit 205 MDT pour construire de nouveaux silos (+120 000 tonnes).
  • 143 MDT allouĂ©s Ă  la rĂ©habilitation de silos existants.
  • Objectif : mieux gĂ©rer les importations, sĂ©curiser l’approvisionnement, rĂ©duire les tensions sur les marchĂ©s.
  • « Stocker, c’est produire sans produire, anticiper sans subir. »
  • Une stratĂ©gie simple, durable et enfin mise en Ɠuvre.

 

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Prix “Champions de la Terre” 2025 : l’ONU rĂ©compense les hĂ©ros de l’environnement

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a lancĂ©, mardi, 2 avril 2025, un appel Ă  candidatures pour le prix annuel des Champions de la Terre, la plus haute distinction environnementale des Nations Unies, qui rĂ©compense des leaders exceptionnels parmi les gouvernements, la sociĂ©tĂ© civile et le secteur privĂ© pour leur impact transformateur sur l’environnement.

Cette annĂ©e, le PNUE recherche des candidatures de personnes, d’organisations et de gouvernements qui Ă©laborent et mettent en Ɠuvre des solutions et des politiques innovantes et durables qui favorisent l’action climatique et qui ont eu un impact positif sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre des populations.

Les prix de cette annĂ©e seront axĂ©s sur des solutions concernant le mĂ©thane, les bĂątiments et la construction, le refroidissement durable, y compris l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, la puretĂ© de l’air et les forĂȘts.

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“Ragouj El Kenz” : une sĂ©rie tunisienne alerte sur la crise de l’eau pendant Ramadan 2025

Les thĂ©matiques de la raretĂ© des ressources en eau et le risque de manque d’eau extrĂȘme sont rarement abordĂ©es dans les productions tĂ©lĂ©visuelles pendant le mois de ramadan dans le monde arabe.

Une premiĂšre en Tunisie! “Ragouj El Kenz” (Ragouj, le TrĂ©sor), un feuilleton rĂ©alisĂ© par le jeune Abdelhamid Bouchnak, et diffusĂ© durant Ramadan 2025, sur une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision privĂ©e tunisienne, a rĂ©ussi Ă  attirer l’attention des Tunisiens, sur ce problĂšme de raretĂ© de l’eau. Entre rires et larmes, les personnages de cette sĂ©rie de 22 Ă©pisodes ont transportĂ© les tĂ©lĂ©spectateurs dans un autre monde fait de peur et d’espoir d’un avenir meilleur.

Pendant ce mois, oĂč les sitcoms et les feuilletons de divertissement rythment les soirĂ©es des Tunisiens, placer l’accĂšs Ă  l’eau au cƓur des dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s les personnages de cette sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e, constitue une belle initiative, selon le ministĂšre de l’Agriculture et des Ressources en eau.

Par ailleurs, pour la premiĂšre fois, ce dĂ©partement a honorĂ© l’équipe d’un feuilleton et son rĂ©alisateur, lors d’une cĂ©rĂ©monie officielle tenue le mardi 25 mars dernier.

Il s’agit d’une distinction pour la pertinence de la thĂ©matique de ce feuilleton, qui ne s’est pas contentĂ© de divertir, mais a Ă©veillĂ© la conscience collective, en alertant et en transmettant, Ă  la fin, un message fort et choquant : le manque extrĂȘme d’eau en Tunisie est fort possible! La solution rĂ©side dans la prĂ©servation et la protection de cette ressource vitale.

“La problĂ©matique de l’eau, sa rationalisation et sa prĂ©servation sont des sujets d’actualitĂ© qui touchent tous les Tunisiens. “, avait soulignĂ© le ministre de l’Agriculture, lors de la remise du prix Ă  l’équipe du feuilleton.

Dans le monde, beaucoup de films ont abordĂ© la thĂ©matique du rĂ©chauffement climatique et ses effets extrĂȘmes tels que les Tsunamis, les inondations, les incendies, la raretĂ© des ressources en eaux et autres.

Que ce soit sous forme de documentaires, de films de science-fiction ou d’anticipation, ces oeuvres, Ă  l’instar de “Waterworld”, qui traite de la montĂ©e des eaux Ă  cause de la fonte des glaces, “Mad Max- Fury Road”, qui relate l’histoire d’une guerre sauvage pour l’accĂšs Ă  l’eau et “DARK WATERS”, qui raconte l’histoire vraie de l’avocat Robert Bilott qui a dĂ©noncĂ© les pratiques toxiques de l’entreprise chimique “DuPont”, ont toutes rĂ©ussi Ă  attirer l’attention d’un large public et Ă  vulgariser et populariser des thĂ©matiques restĂ©es longtemps Ă©litistes, tels que le rĂ©chauffement climatique, les risques de toxicitĂ©, la biodiversitĂ© et bien d’autres.

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Et si la Chine des années 80 devenait le modÚle dont la Tunisie a besoin ?

Tunisie Economie reformesLorsque le visionnaire Deng Xiaoping a pris en main le destin de la Chine communiste aprĂšs Mao, il s’est fixĂ© pour objectif de sortir son pays de la misĂšre et de l’économie rurale pour en faire une puissance oĂč la technologie joue un rĂŽle clĂ©. La Tunisie, quatorze ans aprĂšs la chute du rĂ©gime Ben Ali, peine Ă  se relever de ses revers Ă©conomiques. Les signes d’un rĂŽle efficace de l’État dans la rĂ©gulation, l’allocation, la redistribution des richesses et l’initiation d’une relance Ă©conomique sont Ă  peine perceptibles.

Pourquoi la Tunisie, un petit pays, est-elle incapable de rĂ©aliser mĂȘme le 1/1000Ăšme de ce qu’a accompli la Chine des annĂ©es 80, qui Ă©tait alors considĂ©rĂ©e comme “sous-dĂ©veloppĂ©e”? “DĂšs que tu avances sur le chemin, le chemin apparaĂźt”, disait le grand sage DjalĂąl ad-DĂźn RĂ»mi. Le chemin de la Tunisie n’est-il pas encore apparu ?

L’expĂ©rience chinoise devrait inspirer, et en premier lieu, un pays comme la Tunisie. En 1978, Deng Xiaoping, qui a pris en main le destin de son pays peu aprĂšs la disparition de Mao, lance la politique des quatre modernisations. Cette politique vise Ă  faire de la Chine une grande puissance Ă©conomique en l’ouvrant Ă  l’économie de marchĂ© et en attirant les capitaux Ă©trangers. Cela inclut la dĂ©collectivisation de l’agriculture, avec un systĂšme de rĂ©munĂ©ration Ă  la production pour les paysans, la suppression des communes populaires en 1984, et l’abolition du monopole de l’État sur les cĂ©rĂ©ales l’annĂ©e suivante.

La Chine s’est aussi ouverte au monde avec un accord commercial signĂ© avec la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne en 1979 et l’établissement de relations commerciales avec les États-Unis. En 1980, elle rejoint le FMI et la Banque mondiale, rĂ©alisant une percĂ©e dans le commerce mondial, avec une augmentation des Ă©changes de 20 milliards Ă  50 milliards de dollars de 1978 Ă  1984.

«Ce n’est pas en renforçant le contrĂŽle Ă©tatique qu’on libĂšre les forces vives de l’économie.»

 

La crĂ©ation des quatre Zones Ă©conomiques spĂ©ciales (ZES) en 1979 – Shenzhen, Zhuhai, Shantou et Xiamen – est une rĂ©forme emblĂ©matique. Ces zones, bĂ©nĂ©ficiant d’avantages fiscaux et administratifs, ont attirĂ© les investissements Ă©trangers et dĂ©veloppĂ© les capacitĂ©s d’exportation, avec l’extension de ces avantages Ă  quatorze autres villes cĂŽtiĂšres en 1984.

Pour rassurer et attirer de nouveau les investisseurs aprĂšs les Ă©vĂ©nements sanglants de Tian’anmen, Ă  Beijing en 1989, Deng Xiaoping a mis en place une nouvelle doctrine Ă©conomique : “L’économie sociale de marchĂ©â€. Cela a brisĂ© le mythe d’une Chine communiste, tout en conservant un rĂŽle rĂ©gulateur fort pour l’État. Le gĂ©nie de cet homme, d’une grande humilitĂ©, a permis Ă  la Chine de maĂźtriser les outils technologiques et d’entrer dans la modernitĂ©, faisant de son pays une grande puissance aujourd’hui.

Qu’en est-il de la Tunisie ?

Plus que les changements successifs des chefs de gouvernement, ce sont les politiques Ă©conomiques de l’État qui inquiĂštent. La Tunisie, classĂ©e aujourd’hui au cinquiĂšme rang en Afrique dans le classement Forbes des meilleurs pays pour le business, a tout intĂ©rĂȘt Ă  se remettre sur le chemin de la reprise Ă©conomique.

Ce n’est pas par une centralisation excessive de l’économie, qui compromet le potentiel entrepreneurial et l’attractivitĂ© pour les investissements Ă©trangers, ni par des politiques de restriction, qui crĂ©ent une atmosphĂšre d’incertitude Ă©conomique, que nous pourrons redresser la situation. L’absence d’une stratĂ©gie claire de dĂ©veloppement et l’augmentation des tensions internes ne pourront pas amĂ©liorer le climat Ă©conomique difficile ou relancer l’économie nationale.

«La Tunisie a Ă©tĂ© pionniĂšre en matiĂšre de simplification administrative, elle est aujourd’hui en retard.»

 

En Chine, par exemple, pour rĂ©soudre les difficultĂ©s des entreprises publiques, les reprĂ©sentants du Parti, rĂ©unis lors du 15Ăšme CongrĂšs Ă  PĂ©kin Ă  la mi-septembre 1997, ont affirmĂ© le principe de l’ouverture de leur capital.

Les dĂ©partements et administrations concernĂ©s pouvaient dĂ©cider de vendre tout ou partie de leur capital pour financer la modernisation technologique ou se dĂ©barrasser des entreprises dĂ©ficitaires. Cette vente d’actifs de l’État s’inscrit dans un processus de transformation des entreprises d’État en sociĂ©tĂ©s par actions.

En Tunisie, au lieu de favoriser la transformation des entreprises publiques pour une gestion plus efficace et orientĂ©e vers le marchĂ©, on a renforcĂ© un contrĂŽle Ă©tatique qui a dĂ©couragĂ© toute initiative privĂ©e. Cette incapacitĂ© Ă  dynamiser les entreprises mĂšne forcĂ©ment Ă  un manque d’innovation et freine la croissance dans un pays oĂč la gestion des finances publiques subit le poids d’une mauvaise coordination et d’une politique budgĂ©taire rigide.

D’autre part, au lieu d’assouplir et de simplifier les formalitĂ©s administratives pour attirer les investissements Ă©trangers, la Tunisie, qui a Ă©tĂ© l’un des premiers pays africains Ă  mettre en place un guichet unique centralisant toutes les procĂ©dures de crĂ©ation d’entreprise, tarde aujourd’hui Ă  promulguer des lois incitatives et rassurantes pour les investissements.

L’entrĂ©e en vigueur du nouveau code du travail, dont les objectifs semblent nobles et soucieux des droits des travailleurs, risque d’avoir un effet contraire en dissuadant les entreprises d’embaucher de nouvelles recrues.

«Il ne suffit pas de changer de chef de gouvernement, il faut changer de cap économique.»

 

MalgrĂ© de nombreuses propositions dĂ©battues entre dĂ©cideurs publics et opĂ©rateurs privĂ©s, les rĂ©formes Ă©conomiques structurelles essentielles pour moderniser des secteurs clĂ©s tels que l’agriculture, l’industrie et les services, si elles existent, n’ont pas encore Ă©tĂ© mises en application, ce qui accroĂźt la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  des crises Ă©conomiques dans un monde oĂč les politiques commerciales adoptĂ©es par le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump risquent de renverser les Ă©quilibres Ă©conomiques mondiaux.

Le recours aux contrĂŽles des exportations, aux sanctions, Ă  la hausse tarifaire et Ă  la coercition Ă©conomique aura des effets dĂ©sastreux sur l’Europe, principal marchĂ© de la Tunisie. Les grands groupes tunisiens s’y prĂ©parent dĂ©jĂ  en l’absence d’une stratĂ©gie d’État anticipant les consĂ©quences d’une rĂ©cession en Europe sur la Tunisie.

Une Tunisie oĂč, pour satisfaire les besoins des finances publiques et dont la gouvernance laisse Ă  dĂ©sirer, on n’encourage pas l’initiative privĂ©e et l’entrepreneuriat pour crĂ©er des richesses dont l’État pourrait bĂ©nĂ©ficier. La culture d’hostilitĂ© envers les entreprises privĂ©es est devenue la norme.

Les arrestations d’hommes d’affaires pour des dĂ©lits financiers et les campagnes de dĂ©nonciation ont crĂ©Ă© une ambiance de mĂ©fiance, dĂ©courageant l’entrepreneuriat et l’innovation. Pendant ce temps, les contrebandiers et les acteurs de l’économie informelle prospĂšrent, nĂ©gociant et commerçant en espĂšces, Ă©chappant aux contrĂŽles et aux sanctions. Le monde Ă  l’envers !

«La Chine a su rĂ©concilier marchĂ© et État. La Tunisie, elle, peine Ă  choisir une voie.»

 

Dans cette situation, au lieu de se mettre la tĂȘte dans le sable comme les autruches, il est crucial de trouver des rĂ©ponses aux questions suivantes, indĂ©pendamment des nominations ou limogeages des chefs de gouvernement :

  • Quelle est la vision Ă©conomique de la Tunisie ? Est-elle une reprise de la doctrine communiste issue de la rĂ©volution bolchĂ©vique, qui a Ă©chouĂ© tant dans l’Ex-Union SoviĂ©tique qu’en Chine, deux pays tournĂ©s aujourd’hui vers l’économie de marchĂ© ?
  • Les dĂ©cisions de mettre fin aux contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, bien que lĂ©gitimes dans certaines situations, peuvent-elles rĂ©ellement encourager l’emploi, alors que, jusqu’à prĂ©sent, l’Institut national de la statistique (INS) n’a pas encore publiĂ© de donnĂ©es sur le taux de chĂŽmage en Tunisie du quatriĂšme trimestre 2024 ?
  • Les incitations accordĂ©es aux sociĂ©tĂ©s communautaires peuvent-elles vĂ©ritablement initier une relance et favoriser une prospĂ©ritĂ© Ă©conomique durable ?
  • La fiscalitĂ©, souvent instable d’annĂ©e en annĂ©e, ainsi que la pression fiscale, peuvent-elles vraiment encourager l’investissement et rassurer les investisseurs potentiels ?
  • Enfin, oĂč en est la Tunisie en matiĂšre de numĂ©risation, d’interopĂ©rabilitĂ© et de la rĂ©volution technologique mondiale, des avancĂ©es en intelligence artificielle ainsi que des industries 4.0 et 5.0 ?
«Dans une Ă©conomie moderne, la mĂ©fiance envers l’entrepreneuriat est une condamnation Ă  l’échec.»

 

Pour redresser l’économie, des changements fondamentaux dans les politiques Ă©conomiques, accompagnĂ©s d’un dialogue constructif avec les acteurs Ă©conomiques et sociaux, sont indispensables. Le principal dĂ©cideur du pays est-il prĂȘt Ă  s’engager dans ce dialogue et initier les rĂ©formes nĂ©cessaires ?

That’s the question !

Amel Belhadj Ali

EN BREF

Tunisie : Ă  quand le sursaut Ă©conomique ?

  • L‘État tunisien peine Ă  initier une vĂ©ritable relance 14 ans aprĂšs la rĂ©volution.
  • L’exemple de la Chine des annĂ©es 80, sous Deng Xiaoping, montre qu’une rĂ©forme profonde est possible.
  • « Il ne suffit pas de changer de chefs de gouvernement, il faut changer de cap. »
  • Climat hostile Ă  l’investissement, centralisation excessive, fiscalitĂ© instable.
  • Absence de stratĂ©gie claire, retard numĂ©rique, crise de confiance envers l’entrepreneuriat.

Une refonte des politiques publiques est urgente pour Ă©viter la marginalisation Ă©conomique.

 

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Premier CongrÚs maghrébin des infirmiers à Sousse

Le premier congrĂšs maghrĂ©bin des infirmiers se tiendra Ă  Sousse du 25 au 27 avril courant, sous le thĂšme “DĂ©veloppement et innovation dans le domaine des soins infirmiers”, a annoncĂ© ce vendredi l’Association tunisienne des infirmiers (ATI).

Selon son président, Rabah Khelifi, cet événement rassemblera des experts et praticiens des pays du Maghreb pour échanger sur des thématiques cruciales telles que la digitalisation, la déontologie professionnelle, les responsabilités légales et les défis du secteur infirmier.

Parmi les objectifs figurent le renforcement de la recherche scientifique, la promotion de la formation continue et la définition des futures orientations de la profession dans la région.
FondĂ©e en 1998, l’ATI Ɠuvre pour le dĂ©veloppement de ce mĂ©tier vital en Tunisie.

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Afrique : Un rapport alerte sur la faible intĂ©gration de l’agroĂ©cologie dans les politiques climatiques

L’Alliance pour la souverainetĂ© alimentaire en Afrique (AFSA) vient de lancer officiellement son nouveau rapport intitulĂ© ” IntĂ©gration de l’agroĂ©cologie dans les Contributions dĂ©terminĂ©es au niveau national (CDN) et les Plans nationaux d’adaptation (PNA) en Afrique”.

Ce rapport appelle les dĂ©cideurs politiques africains Ă  adopter l’agroĂ©cologie comme pierre angulaire de l’action climatique.

Sur la base d’un examen approfondi des documents politiques de 53 pays africains et des avis de 56 experts de 24 nations, il rĂ©vĂšle que seuls 22 % des CDN et 19 % des PAN africains mentionnent explicitement l’agroĂ©cologie, malgrĂ© son rĂŽle avĂ©rĂ© dans le renforcement de la rĂ©silience climatique, la garantie de la souverainetĂ© alimentaire et la restauration des Ă©cosystĂšmes.

“L’agroĂ©cologie n’est pas seulement une mĂ©thode agricole, c’est une solution climatique audacieuse ancrĂ©e dans les rĂ©alitĂ©s africaines. Cette Ă©tude met en Ă©vidence une lacune importante dans l’intĂ©gration des politiques et appelle toutes les parties prenantes Ă  agir de toute urgence”, a dĂ©clarĂ© Million Belay, coordinateur gĂ©nĂ©ral de l’AFSA.

“Nous ne pouvons pas parler d’adaptation au climat et d’attĂ©nuation de ses effets en Afrique sans parler d’agroĂ©cologie. Il est temps que nous cessions de considĂ©rer l’agroĂ©cologie comme une question marginale lors de nos rĂ©flexions”.

Par ailleurs, le rapport montre que principes agroĂ©cologiques clĂ©s tels que la biodiversitĂ©, la santĂ© des sols et la participation des communautĂ©s sont souvent mentionnĂ©s dans les documents politiques sans ĂȘtre pleinement reconnus ou soutenus.

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1,12 milliard d’enfants sans accùs à une alimentation saine, selon Save the Children

L’organisation “Save the Children” vient de rĂ©vĂ©ler que 1,12 milliard d’enfants, soit prĂšs de la moitiĂ© de la population mondiale, n’ont pas les moyens d’avoir une alimentation Ă©quilibrĂ©e, ce qui met gravement en pĂ©ril leur santĂ© et leur dĂ©veloppement.

L’analyse rĂ©alisĂ©e par l’organisation humanitaire dans 167 pays montre que l’augmentation du coĂ»t de la vie et les hausses persistantes des prix des denrĂ©es alimentaires ont poussĂ© les familles Ă  privilĂ©gier les repas rassasiants au dĂ©triment des repas nutritifs.

La situation est particuliĂšrement grave dans les pays Ă  revenu faible et moyen infĂ©rieur, oĂč 68 % des enfants vivent dans des foyers qui n’ont pas les moyens de s’offrir une alimentation saine.

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Tunisie : participez à « La Dictée pour Tous » et qualifiez-vous pour la grande finale en France

L’évĂ©nement Ă©ducatif et culturel international autour de la langue française “La DictĂ©e pour Tous” dĂ©barque en Tunisie, pour la grande dictĂ©e francophone le samedi 12 avril 2025 Ă  partir de 10h30 Ă  la Fnac-La Marsa.

Organisé en collaboration avec Fnac Tunisie et les Editions Arabesques, cet événement, ouvert aux élÚves du primaire, aux collégiens, aux lycéens et aux adultes, vise à valoriser la diversité linguistique et culturelle, lit-on sur la page de Fnac Tunisie.

L’objectif est de promouvoir la langue française, de renforcer les compĂ©tences en orthographe, grammaire et vocabulaire et d’encourager l’excellence autour de la passion pour l’écriture.

Les gagnants de chaque niveau auront l’opportunitĂ© de participer Ă  la grande finale en France, aux cĂŽtĂ©s des finalistes de toutes les rĂ©gions du monde qui prennent part Ă  cette initiative.

Trois figures tunisiennes aux parcours diversifiĂ©s, impliquĂ©es dans des domaines artistiques et culturels variĂ©s seront les lecteurs officiels de la “DictĂ©e pour Tous” en Tunisie : Sonia Salhi, professeure de français et rĂ©dactrice notamment des textes du concours de “La DictĂ©e pour Tous”, Myriam Soufy, enseignante, comĂ©dienne, plasticienne, voyageuse et poĂšte ainsi que l’acteur franco-tunisien Hamdi Hadda.

Conçu pour favoriser l’accĂšs Ă  la lecture et Ă  l’écriture au plus grand nombre, le concept de “La DictĂ©e pour Tous” est encouragĂ© et parrainĂ© par des personnalitĂ©s notamment du monde des lettres, des artistes, des sportifs.

Depuis 2013, un championnat de dictĂ©es gĂ©antes a Ă©tĂ© lancĂ© en France en collaboration avec les municipalitĂ©s, les associations et les Ă©tablissements scolaires, permettant aux plus jeunes comme aux plus ĂągĂ©s de participer ensemble, favorisant ainsi l’échange et la transmission des savoirs.

Les textes sont extraits d’Ɠuvres classiques et modernes, mettant en avant les plus grands noms de la littĂ©rature française : Victor Hugo, MoliĂšre, George Sand, Colette, Albert Camus, Marguerite Duras, et bien d’autres. En parallĂšle, des textes inĂ©dits et personnalisĂ©s sont Ă©crits par Sonia Salhi afin de proposer des dictĂ©es modernes et accessibles.

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KOICA lance un projet d’agriculture intelligente en Tunisie : 13,5 millions de dollars pour la rĂ©silience climatique

L’Agence corĂ©enne de coopĂ©ration internationale (KOICA) entamera, en 2026, un projet de coopĂ©ration sur le long terme, avec le ministĂšre de l’Agriculture et des ressources hydrauliques, axĂ© sur l’agriculture intelligente et dont le budget pourra atteindre jusqu’à 13,5 millions de dollars, sous forme de don accordĂ© par l’Institution CorĂ©enne, a indiquĂ©, Mohamed Hassan chargĂ© des projets au sein de la KOICA.

« L’objectif du projet qui devra s’étaler sur 5 ans et qui est actuellement en phase d’études prĂ©liminaires, est d’amĂ©liorer la productivitĂ© agricole et la rĂ©silience du secteur face aux changements climatiques », a prĂ©cisĂ© Hassan, dans une dĂ©claration accordĂ©e Ă  la presse, en marge du Forum de Networking tenu vendredi Ă  l’occasion du 34eme anniversaire de la KOICA.

ConcrĂštement, le projet cible l’amĂ©lioration de la productivitĂ© des grandes cultures et des oliviers, et l’investissement dans la composante recherche et dĂ©veloppement pour amĂ©liorer les conditions de production de ces cultures stratĂ©giques du pays, a-t-il encore prĂ©cisĂ©.

Il s’agit ainsi, d’identifier des solutions qui s’adaptent au contexte tunisien, pour les besoins d’irrigation et d’amĂ©lioration des semences.

Ce projet sera Ă©galement rĂ©alisĂ© en coopĂ©ration avec l’Office des terres domaniales (OTD), a indiquĂ© le responsable, ajoutant que des visites de terrain aux de fermes de l’OTD ont Ă©tĂ© effectuĂ©es.

« Selon les rĂ©sultats prĂ©liminaires, le projet sera rĂ©alisĂ© sur des sites pilotes situĂ©s dans des fermes de l’OTD dans les gouvernorats de Nabeul, Kairouan et BĂ©ja », a affirmĂ© Hassan.

Pour sa part, la Directrice pays de la KOICA en Tunisie, Namsoon LEE, a soulignĂ© que l’agriculture intelligente constitue un secteur prioritaire pour l’ Agence corĂ©enne de coopĂ©ration internationale , prĂ©cisant que l’objectif est d’amĂ©liorer la productivitĂ© agricole, en coopĂ©ration avec le ministĂšre de l’Agriculture, Ă  travers l’adoption de technologies rĂ©silientes face aux changements climatiques et le renforcement des capacitĂ©s en matiĂšre de politiques agricoles.

Et d’ajouter que l’ambition, dans les annĂ©es Ă  venir, est d’élargir cette collaboration et de diversifier les opportunitĂ©s de coopĂ©ration entre les deux pays.

Elle a rappelĂ© que l’un des piliers de l’action de la coopĂ©ration corĂ©enne est le Programme des Volontaires de la KOICA (World Friends Korea – WFK), dĂ©ployĂ© dans 40 pays, y compris la Tunisie, ou les volontaires sont impliquĂ©s dans des domaines relatifs Ă  l’éducation, l’agriculture, la santĂ© et l’e-gouvernance.

“Nous proposons Ă©galement le Programme de Bourses de Formation de la KOICA (CIAT), Ă  travers lequel nous invitons des fonctionnaires, ingĂ©nieurs, chercheurs et dĂ©cideurs des pays partenaires, y compris la Tunisie, Ă  suivre des formations et des programmes de renforcement des capacitĂ©s en CorĂ©e”.

“La KOICA demeure rĂ©solument engagĂ©e Ă  accompagner le gouvernement tunisien dans divers secteurs, en dĂ©veloppant de nouveaux projets et initiatives, tout en tirant parti des enseignements de nos expĂ©riences passĂ©es”, a -t-elle conclu.

De son cĂŽtĂ©, l’ambassadeur de la RĂ©publique de CorĂ©e en Tunisie, Tae-won LEE, a mis l’accent sur l’importance de ce Forum de RĂ©seautage qui constitue une opportunitĂ© pour la KOICA et ses partenaires tunisiens d’échanger leurs points de vue et de partager leurs idĂ©es afin de faire avancer les projets communs.

Il a rappelĂ© que les projets de collaboration entre les deux pays couvrent l’e-gouvernement, l’e-learning, la crĂ©ation d’emplois, l’environnement, les Ă©nergies renouvelables, l’agriculture et l’éducation, mettant l’accent sur la poursuite de la diversification des projets bilatĂ©raux.

Jusqu’à 2025, la coopĂ©ration corĂ©enne a accordĂ© Ă  la Tunisie un soutien financier de l’ordre de 82,31 millions de dollars, en plus d’un total de 26 projets d’aide publique au dĂ©veloppement.

PrÚs de 170 volontaires ont mené des activités dans divers domaines et un total de 1386 stagiaires ont été formés en Corée, selon la chargée des programmes de coopération au sein de la KOICA, Imen Sellemi .

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Tunisie : la comĂ©die musicale “Les Merveilles de Disney” de retour Ă  El Menzah ce 5 avril

AprĂšs une premiĂšre en avril 2024, la comĂ©die musicale “Les merveilles de Disney” ayant rĂ©uni sur scĂšne une trentaine d’artistes tunisiens entre interprĂštes, danseurs, chorĂ©graphes et acteurs, affiche un deuxiĂšme retour en 2025 et ce, le samedi 5 avril 2025 au Centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6, pour deux reprĂ©sentations Ă  15H00 et 17H00.

D’une durĂ©e de soixante minutes, cette comĂ©die mise en scĂšne par Ines Hanana est une co-production entre l’école de danse “Dance Beauty” Ă  la Marsa et le Centre culturel “Cultur’house” Gammarth. Le spectacle raconte l’histoire du rĂȘve d’une petite fille qui voyage Ă  travers le temps pour rejoindre le monde de Disney et rencontrer ses hĂ©ros magiques, tels que la princesse Elsa, la Petite SirĂšne, ainsi que les incontournables hĂ©ros de Star Wars, parmi d’autres surprises.

Les enfants souhaitant prendre des photos sont invités à porter des masques et des costumes spéciaux, informent les organisateurs.

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Nabeul : une récolte céréaliÚre prometteuse en 2025 grùce aux récentes pluies

Les prĂ©paratifs en prĂ©vision de la production agricole notamment dans le secteur des grandes cultures au gouvernorat de Nabeul ont Ă©tĂ© au centre d’une rĂ©union tenue au siĂšge du gouvernorat.

Le responsable chargĂ© des grandes cultures Ă  l’Union rĂ©gionale de l’agriculture, Mohamed Charef Ben Maouia a indiquĂ© que plusieurs mesures ont Ă©tĂ© prises en matiĂšre de logistique, de transport, de collecte et de lutte contre les incendies afin de garantir le bon dĂ©roulement de la rĂ©colte.

Il a ajoutĂ© Ă  l’Agence TAP que les rĂ©centes pluies auront un impact positif sur les grandes cultures, estimant que la rĂ©colte s’annonce prometteuse.

Quelque 146 moissonneuses-batteuses et cinq centres de collecte d’une capacitĂ© de stockage de 160 mille quintaux sont disponibles dans la rĂ©gion.

Le gouvernorat de Nabeul assure 15% de la production céréaliÚre nationale avec une superficie de 45 mille ha dont 30% de blé dur et 20% de blé tendre.

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BFPME : 126,7 millions de dinars de pertes cumulées et 77,8 % de charges en salaires

La Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME) a accusé des pertes cumulées estimées à 126,7 millions de dinars à fin 2023, selon les derniers états financiers publiés, récemment, sur le portail électronique du Conseil du Marché Financier (CMF).

Les Ă©tats financiers ont fait ressortir la baisse du rĂ©sultat de l’exercice passant de 12,8 millions de dinars Ă  16,2 millions de dinars entre 2022 et 2023. Cela est dĂ» principalement Ă  la rĂ©gression des produits d’exploitation bancaire au cours de la mĂȘme pĂ©riode, passant de 12,2 millions de dinars Ă  10,5 millions de dinars, tandis que les frais de personnel ont cru Ă  12,6 millions de dinars, soit 77,8% des pertes, ce qui signifie que l’activitĂ© de la banque n’est pas en mesure de couvrir ses frais de personnel.

D’autre part, les donnĂ©es ont rĂ©vĂ©lĂ© que la valeur des crĂ©dits accordĂ©s aux clients sans garanties a Ă©tĂ© estimĂ©e Ă  353,3 millions de dinars, Ă  fin 2023, Ă©tant donnĂ© que la valeur brute des crĂ©ances sur la clientĂšle Ă  la mĂȘme date s’est Ă©levĂ©e Ă  432,7 millions de dinars, et ce, parallĂšlement Ă  des garanties reçues de la clientĂšle qui n’ont pas dĂ©passĂ© 79,4 millions de dinars.

L’évaluation du systĂšme de contrĂŽle interne mis en place au sein de la banque a permis d’identifier des insuffisances liĂ©es essentiellement Ă  l’inefficacitĂ© des structures de contrĂŽle permanent et pĂ©riodiques et Ă  l’insuffisance des moyens humains, des outils de suivi et des mĂ©thodes d’analyse des risques encourus. Ils ont, Ă©galement, notĂ© l’absence de l’actualisation et du rapprochement des rĂ©sultats de l’inventaire avec les garanties inscrites au niveau de l’état des engagements.

Le rapport des commissaires aux comptes a rappelĂ© que la banque est tenue, en vertu des dispositions de l’article 388 du Code des sociĂ©tĂ©s commerciales, de rĂ©duire ou d’augmenter le capital d’un montant Ă©gal au moins Ă  celui des pertes. Le rapport spĂ©cial des commissaires aux comptes a soulignĂ© que la rĂ©munĂ©ration mensuelle brute du Directeur GĂ©nĂ©ral est de 5.700 dinars, outre une voiture de fonction et un quota mensuel de 500 litres de carburant.

La BFPME est un Ă©tablissement de crĂ©dit crĂ©Ă©e sous forme de sociĂ©tĂ© anonyme par acte sous seing privĂ© enregistrĂ© le 25 fĂ©vrier 2005. Elle a Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă  exercer son activitĂ©, en qualitĂ© de banque, par arrĂȘtĂ© du Ministre des Finances du 28 fĂ©vrier 2005 et ce conformĂ©ment aux dispositions de l’article 8 de la loi nÂș 2001-65 du 10 juillet 2001 telle qu’abrogĂ©e par la loi nÂș 2016-48 du 11 juillet 2016, relative aux banques et aux Ă©tablissements financiers.

Son activitĂ© consiste essentiellement Ă  Octroyer des financements particuliĂšrement en partenariat avec les Ă©tablissements de crĂ©dit, supporter, en partie, les risques encourus par les banques qui financent les projets Ă  travers l’octroi de garantie et participer dans le capital des petites et moyennes entreprises existantes ou Ă  crĂ©er.

 

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Tunisie–Canada : une mission pour booster le textile technique et signer des partenariats stratĂ©giques

Une mission de rĂ©seautage tuniso-canadienne dĂ©diĂ©e au textile technique, se tiendra du 3 au 8 avril 2025, Ă  MontrĂ©al et Toronto(Canada) avec la participation d’une douzaine d’entreprises exportatrices tunisiennes, a fait savoir l’Agence de coopĂ©ration allemande (GIZ).

OrganisĂ©e dans le cadre du projet Croissance Qualitative pour l’Emploi (CQE), financĂ© par le ministĂšre allemand de la CoopĂ©ration Ă©conomique et du DĂ©veloppement(BMZ) et l’Union europĂ©enne (UE) et mis en Ɠuvre par la GIZ, cette mission permettra aux entreprises tunisiennes de participer Ă  des rencontres bilatĂ©rales(B2B), Ă  l’occasion de la tĂ©nue du Salon «  Canada International Textile & Apparel Expo », prĂ©vu, les 7 et 8 avril 2025.

L’évĂ©nement rĂ©unira des experts, des reprĂ©sentants des institutions Ă©conomiques d’appui et des acteurs clĂ©s du textile technique afin d’échanger sur les possibilitĂ©s de partenariat Ă  l’échelle bilatĂ©rale et dans le cadre de la coopĂ©ration triangulaire avec d’autres partenaires en AmĂ©rique du Nord, en Europe, en Afrique et au Moyen Orient.

Une entente stratĂ©gique, a Ă©tĂ© signĂ©e, le 3 avril 2025, entre le PĂŽle de CompĂ©titivitĂ© de Monastir-El Fejja (MFCPĂŽle) et Vestechpro , Centre de recherche et d’innovation en habillement, et TechniTextile QuĂ©bec, marquant, ainsi, une avancĂ©e significative sur la voie du renforcement de la coopĂ©ration tuniso-canadienne dans un domaine aussi porteur que le textile technique.

Au programme de cette mission figure des visites de terrain aux entreprises canadiennes opérant dans le domaine du textile technique, le 4 avril 2025 afin de permettre aux participants tunisiens de découvrir de prÚs le savoir-faire et les innovations du secteur au Canada.

« L’étroite collaboration entre les institutions Ă©conomiques d’appui et la communautĂ© d’affaires en Tunisie et au Canada reflĂšte une volontĂ© commune d’aller de l’avant afin de dĂ©velopper un textile technique innovant et durable, en renforçant les synergies industrielles et scientifiques dans le cadre d’une approche gagnant-gagnant et pour une meilleure compĂ©titivitĂ© sur les marchĂ©s internationaux Â»a indiquĂ© la mĂȘme source.

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Inondations : le ministĂšre de l’Équipement engage 36 Ă©tudes et prĂ©voit 51 MDT d’investissements en 2025

Le ministĂšre de l’Equipement poursuit la rĂ©alisation de 36 Ă©tudes moyennant une enveloppe de 13,3 millions de dinars, y compris l’étude stratĂ©gique de gestion des inondations, dans le cadre des plans visant Ă  mettre en Ɠuvre un ensemble de projets pour un coĂ»t de 51 millions de dinars au cours de 2025.

La direction de l’hydraulique urbaine a prĂ©sentĂ©  ces donnĂ©es lors d’une rĂ©union de travail, prĂ©sidĂ©e jeudi par le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’AmĂ©nagement du Territoire, Salah Zouari, selon un communiquĂ© publiĂ© par le ministĂšre.

Les participants ont passĂ© en revue les projets menĂ©s par la direction de l’hydraulique urbaine pour protĂ©ger les villes et les agglomĂ©rations, contre les inondations, ainsi que les projets de sauvegarde et d’entretien  des ouvrages de protection contre les inondations, des oueds et des cours d’eau secondaires, en rapport avec le curage et le nettoyage des bassins de collecte d’eau.

Le ministĂšre prĂ©voit la rĂ©alisation d’un ensemble de nouveaux projets par le biais de la direction de l’hydraulique urbaine proposĂ©s dans le budget 2025, pour un coĂ»t total de 51 millions de dinars.

Il a appelĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© de coordonner en permanence avec les diffĂ©rentes interventions pour stimuler le rythme de rĂ©alisation, compte tenu de l’ampleur des projets programmĂ©s et d’accĂ©lĂ©rer le dĂ©marrage du travail des nouveaux projets.

Il a notamment exhorté les entrepreneurs à fournir les moyens logistiques et humaines nécessaires, à respecter leurs engagements et à faire le suivi et la coordination de tous les intervenants.
 

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Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations : Activer l’inclusion numĂ©rique !

C’est un pari courageux et qui vient Ă  temps. Les rĂ©gions doivent rallier la dynamique numĂ©rique. Sous cette perspective le road show collectif Ă  l’intĂ©rieur du pays, initiĂ© par ce trident de choc entre la CDC, la Banque Mondiale et le Pool des Fonds d’investissement, est hautement prometteur. L’opĂ©ration cible les PME innovantes et les Start ups. Joli tir groupĂ© !

La CDC passe Ă  la vitesse supĂ©rieure. Elle entend conforter l’écosystĂšme de l’innovation et Ă©tendre ses reprĂ©sentations Ă  l’intĂ©rieur du pays. Et de fait, elle est allĂ©e Ă  la rencontre des PME innovantes et des Start Ups dans quatre rĂ©gions et ceci n’ est que le premier jet d’un plan ambitieux. Elle a associĂ© la Banque Mondiale ainsi que le pool des Fonds d’Investissement Ă  son initiative.

Une action, trois objectifs

Une premiĂšre hautement prometteuse, laissent entendre les trois partenaires. L’idĂ©e de fonds qui sous-tend le projet est de booster les flux de partenariat de B2B, ce qui est de nature Ă  animer le business, principalement pour les PME innovantes. Et, portĂ©es au partenariat avec les Start Ups

L’opĂ©ration a concernĂ© les quatre mĂ©tropoles rĂ©gionales de Bizerte, Kairouan, GabĂšs et enfin Sfax, compte tenu de leur potentiel. Il s’agit sans doute d’une expĂ©rimentation Ă  valeur de test avant qu’elle soit gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  l’ensemble du territoire. Au concret c’est une Ă©quipe composĂ©e d’experts qui se dĂ©place en bus dans les rĂ©gions et qui tient des sĂ©minaires avec la population concernĂ©e. Les organisateurs ont choisi trois composantes importantes.

«L’innovation ne peut pas rester cantonnĂ©e Ă  la capitale. Si nous voulons bĂątir une Tunisie compĂ©titive, il faut irriguer les rĂ©gions de financement, de compĂ©tences et d’opportunitĂ©s.»

 

La premiĂšre concerne l’accĂšs au financement. Et l’offre groupĂ©e tant de la part de la Banque Mondiale que des institutions de coopĂ©ration internationale Ă  l’instar de KFW sont variĂ©es et offrent de multiples facilitĂ©s. Naturellement les participations des fonds de Private Equity, sont tout aussi prĂ©cieuses. Ajouter Ă  cela que ces derniers apportent l’ingĂ©nierie pour le montage des schĂ©mas de financement outre que leur encadrement en accompagnement est fort utile.

La deuxiĂšme composante a trait au partenariat sachant que la finalitĂ© est de promouvoir le B2B. La troisiĂšme et non des moindres appuie les efforts Ă  l’exportation. Et l’on sait, d’expĂ©rience,  que la friction avec la concurrence internationale est une Ă©preuve de ‘Body building qui nĂ©cessite un entourage blindĂ©.

Le mode d’accompagnement

Comment dĂšs lors s’opĂšre la prise en charge des entreprises ? Il faut bien admettre que l’implantation physique, c’est-Ă -dire leur prĂ©sence sur terrain, dans les rĂ©gions est nĂ©cessaire. Il faudra, le moment venu envisager un plan d’implantation pour les opĂ©rateurs essentiels. La constitution d’un rĂ©seau, est une prioritĂ©. Et dans cette perspective de dĂ©centralisation, il a Ă©tĂ© envisagĂ©, entr’autres rĂ©alisations phares du Road show, de travailler Ă  la mise en place d’une ‘’Market place’’.

«Trop de projets échouent faute de financement ; trop de financements dorment faute de projets. Il est temps de construire des ponts durables entre les deux mondes.»

 

Les entreprises qui sont dĂ©jĂ  opĂ©rationnelles ont besoin de faire un travail de Branding pour se faire connaitre en vue de parvenir Ă  conclure des contrats. Bien entendu la dissĂ©mination des ‘’Child Funds’’, destinĂ©s aux projets en phase Early Stage, c’est-Ă -dire Ă  leur dĂ©marrage, est en cours de maturation.

Fatalement la question de la rĂ©activation et de la promotion de Technoparks a Ă©tĂ© au centre des dĂ©bats. De notre point de vue, une jonction avec le plan dĂ©cennal 2025- 2035 serait souhaitable. Ces opĂ©rations rĂ©ussissent mieux quand elles sont menĂ©es de concert.

Un nouveau paysage numérique national

L’initiative s’oriente vers un profil de plan rĂ©gional ‘Start Up Friendly’’. Mais ce n’est pas une solution de tout repos. Dans ce sillage il y a  d’abord Ă  satisfaire Ă  l’exigence du ‘’Start Up Act’’ pour mĂ©riter du label dĂ©diĂ©. Sachant qu’en cas d’échec un projet peut de reprĂ©senter Ă  cet examen six mois plus tard.

Et last but not least, les points de financement doivent ĂȘtre rĂ©actifs. Et les organisateurs avec beaucoup d’objectivitĂ© ont rĂ©sumĂ© la situation. Les candidats au financement soutiennent ‘’qu’il n’y a pas assez de fonds’’. Et les responsables de Fonds disent ‘’qu’il n’y a pas assez de projets’’.

«À chaque rĂ©gion son lot de talents. Avec les bons leviers et une vision dĂ©centralisĂ©e, nous pouvons faire Ă©merger une nouvelle carte de l’innovation tunisienne.»

 

Le succĂšs de l’opĂ©ration rĂ©side dans l’art de matcher les propositions de valeurs pour faire dĂ©coller des projets. Un peu plus de deux cents projets ont Ă©tĂ© injaectĂ©s dans le pipe, un record !Les financiers, lĂ©gitimement proches de leurs sous, soutiennent avec une certaine rigueur qu’à ce jours les retombĂ©es en retour, lors du Cash- Out restent modestes.

Soyons clairs les financiers de Private Equity, prennent des participations dans les Start Ups, tout motivĂ©s qu’ils sont par la plus-value Ă  rĂ©aliser lors de leurs sortie. Le pays compte Ă  ce jour une seule licorne, c’est Ă  dire un projet qui a Ă©tĂ© valorisĂ© Ă  un milliard de dollars au bout d’une annĂ©e d’activitĂ©. Il s’agit de ‘’InstaDeep’’ rachetĂ©e par le laboratoire multinational ‘’BionTech’’. Ainsi qu’une demi licorne ‘’Expensya’’.

Ne désespérons pas. Avec cet essaimage national le meilleur est à venir.

Ali DRISS

EN BREF

L’essentiel du Road Show CDC – Innovation en rĂ©gions

  • Objectif : Soutenir les PME innovantes et startups rĂ©gionales.
  • TournĂ©e : Bizerte, Kairouan, GabĂšs, Sfax.
  • Partenaires : CDC, Banque Mondiale, Fonds d’investissement.
  • Citation : « Trop peu de fonds ? Ou trop peu de projets ? »
  • Impact : +200 projets injectĂ©s dans le pipeline.
  • Focus : Financement, B2B, export, branding, technoparks, marketplace.

 

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Les prix du pĂ©trole s’effondrent : Brent et WTI au plus bas depuis 2021 et 2023

Les cours du pĂ©trole s’enfoncent, vendredi, le Brent, rĂ©fĂ©rence en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, plongeant au plus bas depuis 2021, plombĂ©s par la derniĂšre salve de droits de douane amĂ©ricains et l’annonce surprise d’une hausse de la production de l’Opep+.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, chutait de 2,97 % à 68,06 dollars, au plus bas depuis décembre 2021.

Le cours de son Ă©quivalent amĂ©ricain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, s’enfonçait de 3,12 % Ă  64,86 dollars, au plus bas depuis mai 2023.

 

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La Chine impose des droits de douane de 34 % sur tous les produits importĂ©s des États-Unis dĂšs le 10 avril

PĂ©kin va imposer des droits de douane de 34 % sur tous les produits importĂ©s des États-Unis Ă  partir du 10 avril, a annoncĂ© vendredi le ministĂšre chinois des Finances.

 

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Autisme en Tunisie : 200 000 enfants concernés, le ministÚre de la Santé appelle au dépistage précoce

Quelque 200 mille enfants sont atteints du trouble du spectre de l’autisme en Tunisie, a fait savoir vendredi le ministĂšre de la santĂ©.

Selon une publication diffusĂ©e sur la page officielle du ministĂšre de la santĂ© Ă  l’occasion de la JournĂ©e mondiale de sensibilisation Ă  l’autisme, (le 2 avril), le dĂ©pistage prĂ©coce est nĂ©cessaire pour faciliter l’intĂ©gration scolaire et sociale de l’enfant.

Le ministĂšre a soulignĂ© que la cĂ©lĂ©bration de la journĂ©e mondiale de sensibilisation Ă  l’autisme en Tunisie vise Ă  renforcer la comprĂ©hension de l’autisme et Ă  amĂ©liorer la prise en charge et l’accompagnement des enfants atteints de ce trouble.

D’aprĂšs l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS), l’autisme, aussi appelĂ© trouble du spectre autistique, regroupe diverses affections liĂ©es au dĂ©veloppement du cerveau. Il touche environ un enfant sur 100.

Les caractĂ©ristiques peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©es chez le jeune enfant mais souvent, l’autisme n’est diagnostiquĂ© que bien plus tard, indique l’OMS sur son site web.

“Les capacitĂ©s et les besoins des personnes autistes sont variables et peuvent Ă©voluer au fil du temps. Alors que certaines personnes atteintes d’autisme sont capables de vivre de façon autonome, d’autres souffrent de graves handicaps qui nĂ©cessitent des soins et une aide toute leur vie durant”, lit-on de mĂȘme source.

L’OMS souligne que la prise en charge des personnes autistes doit s’accompagner de mesures prises aux niveaux communautaire et sociĂ©tal pour rendre leur environnement physique plus accessible, leur milieu social plus accueillant et les mentalitĂ©s plus solidaires.

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