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Festival de la médina: voici le programme

C’est Ramadan, l’occasion ou jamais pour profiter de la 41Ăšme Ă©dition du Festival de la MĂ©dina qui se tient du 4 au 28 mars 2025, avec une programmation riche de 28 spectacles couvrant une diversitĂ© de genres musicaux, allant du soufi au jazz, en passant par le tarab, le malouf, l’oriental et le tunisien, ainsi qu’une piĂšce de thĂ©Ăątre. Les spectacles auront lieu dans des lieux emblĂ©matiques de la MĂ©dina de Tunis, tels que Dar Lasrem, le Centre Culturel Bir Lahjar, le Club Tahar Haddad, et le ThĂ©Ăątre Municipal. Parmi les artistes qui se produiront, on retrouvera Ghalia Benali, Chokri Omar Hannachi, Fayçal Riahi, Raoudha Ben Abdallah, Raouf Maher, Malek Lakhoua, Dorsaf Hemdani, et Abdallah Marish. Cette Ă©dition rendra hommage au centenaire de la naissance de Mohamed Abdel Wahab Ă  travers un concert de Fayçal Riahi. Le festival mettra Ă©galement en avant des artistes tunisiens et internationaux, avec des spectacles caritatifs, dont la Kharja Aissaouia, hommage Ă  la musique soufie, ainsi que des performances de musique soufie de Nefta et de Testour. Voici le programme des journĂ©es restantes:

Samedi 15 mars
Espace Sainte-Croix : Abdallah Marish (Syrie)

Dimanche 16 mars
Espace Sainte-Croix : Al Hamzia-Dalael Al Khayrat

Lundi 17 mars
Dar Lasrem : Samir Zghal
Théùtre Municipal de Tunis : Spectacle espagnol

Mardi 18 mars
Dar Lasrem : Nafaa Allani

Mercredi 19 mars
Espace Sainte-Croix : Troupe Tassahil

Jeudi 20 mars
Théùtre Municipal de Tunis : Raouf Maher

Vendredi 21 mars
Centre Culturel Bir Lahjar : Malek Lakhoua

Samedi 22 mars
Centre Culturel Bir Lahjar : Raoudha Ben Abdallah
Espace Sainte-Croix : Hadhra de Sidi Bouali, musique soufie de Nefta

Dimanche 23 mars
Club Tahar Haddad : Maher Hammami, musique du genre malouf
Centre Culturel Bir Lahjar : Troupe de Testour

 

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INS: le déficit fait une chute libre en 2025

Le dĂ©ficit commercial de la Tunisie a atteint environ 3 milliards de dinars au cours des deux premiers mois de 2025, contre environ 1,5 milliard de dinars durant la mĂȘme pĂ©riode en 2024. Cette augmentation est principalement attribuĂ©e au dĂ©ficit du secteur Ă©nergĂ©tique, qui s’élĂšve Ă  environ 1,5 milliard de dinars, selon les donnĂ©es de l’Institut national de la statistique (INS). Si l’on exclut le secteur Ă©nergĂ©tique, le dĂ©ficit commercial s’établit Ă  environ 1,3 milliard de dinars. Le dĂ©ficit Ă©nergĂ©tique a lĂ©gĂšrement augmentĂ©, atteignant 1,6 milliard de dinars, contre 1,5 milliard de dinars en janvier-fĂ©vrier 2024.

L’INS a aussi observĂ© une baisse des exportations d’environ 4 %, pour un total de 9 milliards de dinars, tandis que les importations ont augmentĂ© de 10 %, atteignant 13 milliards de dinars. Cette hausse des importations provient principalement des achats de matiĂšres premiĂšres, demi-produits, produits de consommation et alimentaires. Le taux de couverture des importations par les exportations s’est Ă©tabli Ă  74 %, contre 85 % en 2024. Les exportations du secteur Ă©nergĂ©tique ont diminuĂ© de 5 %, en raison de la baisse des exportations de produits pĂ©troliers raffinĂ©s. Les exportations agricoles et alimentaires ont Ă©galement chutĂ© de 16 %, en raison de la rĂ©duction des ventes d’huile d’olive, passant de 1,2 milliard Ă  1 milliard de dinars.

Les exportations du secteur des industries mĂ©caniques et Ă©lectriques ont baissĂ© de 5 %, tandis que celles du secteur textile, vĂȘtements et cuir ont lĂ©gĂšrement diminuĂ© de 1 %. En revanche, les exportations du secteur du phosphate et de ses dĂ©rivĂ©s ont augmentĂ© de 9 %.

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Wings Growth Boost: pour une Afrique numérique compétitive


Le webinaire “Wings Growth Boost”, qui s’est tenu le vendredi 14 mars 2025, est organisĂ© dans le cadre du programme WING4Africa, soutenu par le projet Qawafel financĂ© par l’AFD – Agence française de dĂ©veloppement – et mis en Ɠuvre par Expertise France. Le thĂšme central de cette session Ă©tait les partenariats pour une Afrique numĂ©rique compĂ©titive. Les participants ont eu l’opportunitĂ© d’échanger sur les clĂ©s pour construire des partenariats solides, les meilleures pratiques pour booster la compĂ©titivitĂ© digitale en Afrique, ainsi que les moyens de favoriser l’innovation et la croissance Ă  travers la collaboration, l’amĂ©lioration de l’infrastructure et la rĂ©glementation panafricaine.

 

Parmi les intervenants notables figurent Sahar Mechri, qui assurera la modĂ©ration de la session, Abdelaziz Dahi, CEO Richat-partner en Mauritanie, et qui Ă©tait le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie et par la suite ministre de l’Économie et de l’Industrie de la Mauritanie en 2020, et Mamadou Diouf, spĂ©cialiste en marketing et communication digitale au SĂ©nĂ©gal. On retrouve Ă©galement Nasreddine Riahi, cofondateur et CEO de Cynoia Tunisie-SĂ©nĂ©gal, Khadijetou El Heda, directrice de la Modernisation de l’Administration au ministĂšre de la Transformation numĂ©rique et de la Modernisation de l’Administration en Mauritanie, Wahb Ouertani, prĂ©sident de Connect Intech, groupement national de l’innovation technologique, Bathie Ciss, experte en commerce international-SĂ©nĂ©gal, et Hela Grar, experte en dĂ©veloppement commercial. Ces professionnels apporteront leur expertise et leurs connaissances pour enrichir les discussions et offrir des insights prĂ©cieux aux participants.

Le webinaire a permis d’explorer les dĂ©fis et opportunitĂ©s auxquels l’Afrique est confrontĂ©e dans sa transition numĂ©rique, en mettant en lumiĂšre des expĂ©riences concrĂštes et des perspectives variĂ©es. Abdelaziz Dahi a soulignĂ© plusieurs obstacles majeurs auxquels les entrepreneurs africains font face, notamment les infrastructures inadĂ©quates, les difficultĂ©s d’accĂšs au financement, ainsi que les cadres rĂ©glementaires souvent complexes. Ces problĂ©matiques ont trouvĂ© un Ă©cho dans les propos de Bathie Ciss, qui a illustrĂ© comment le SĂ©nĂ©gal s’efforce de surmonter certains de ces dĂ©fis grĂące Ă  des solutions technologiques innovantes. Il a notamment mentionnĂ© des avancĂ©es significatives dans des domaines comme l’agriculture, la gestion des donnĂ©es climatiques et le dĂ©veloppement des fintechs. La bonne connectivitĂ© du pays et la dĂ©matĂ©rialisation des donnĂ©es ont Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es comme des atouts clĂ©s, permettant Ă  certaines startups sĂ©nĂ©galaises de rayonner au-delĂ  des frontiĂšres, avec des solutions adoptĂ©es par des pays comme le Burkina Faso et le Gabon.

 

Ces exemples concrets de rĂ©ussite ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©s par les rĂ©flexions de Wahb Ouertani, qui a adoptĂ© une vision plus large en insistant sur le potentiel futur de l’Afrique. Il a rappelĂ© que, selon de nombreux rapports internationaux, le continent sera une force Ă©conomique majeure d’ici Ă  2060. Toutefois, il a aussi notĂ© que cette transformation nĂ©cessite une adaptation des systĂšmes existants, comme l’a montrĂ© l’expĂ©rience tunisienne avec la loi Start Up Act, aujourd’hui adoptĂ©e dans plusieurs pays africains. MalgrĂ© cela, il a pointĂ© du doigt la lenteur des progrĂšs technologiques et l’influence parfois limitante des systĂšmes bancaires locaux, qui freinent l’évolution des startups. Sa conclusion, appelant Ă  une intĂ©gration plutĂŽt qu’à une conquĂȘte du continent, rejoint les idĂ©es exprimĂ©es par Hela Grar, pour qui la collaboration stratĂ©gique est essentielle. Elle a insistĂ© sur l’importance de partenariats mutuellement bĂ©nĂ©fiques, rappelant que seul un travail collectif menĂ© par les Africains eux-mĂȘmes permettra de construire un avenir durable.

 

Mamadou Diouf a, quant Ă  lui, abordĂ© la question de la souverainetĂ© numĂ©rique et de la digitalisation des services publics, des thĂšmes qui se recoupent avec les interventions prĂ©cĂ©dentes. En parlant du projet “SĂ©nĂ©gal numĂ©rique”, il a mis en avant les efforts dĂ©ployĂ©s pour moderniser l’administration et former des milliers de jeunes Ă  travers tout le pays. Ces initiatives rejoignent les propos de Nasreddine Riahi, qui a partagĂ© l’expĂ©rience de Cynoia, une startup tunisienne ayant su s’adapter et migrer vers d’autres marchĂ©s comme la France et le SĂ©nĂ©gal. Pour lui, uniformiser les rĂ©glementations Ă  l’échelle continentale et tirer des leçons des expĂ©riences europĂ©ennes sont des Ă©tapes inĂ©luctables pour renforcer la compĂ©titivitĂ© numĂ©rique de l’Afrique. Son appel Ă  une innovation collective et solidaire complĂšte les idĂ©es de Hela Grar, qui a elle aussi plaidĂ© pour une Afrique construite par ses propres forces, en misant sur des collaborations bien pensĂ©es et suivies.

 
 
 

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Dùs aujourd’hui, la sous-traitance est bannie

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple traitera une projet de loi interdisant formellement la sous-traitance de main-d’Ɠuvre. DĂ©sormais, tout contrat permettant Ă  une entreprise de mettre du personnel Ă  la disposition d’une autre tout en conservant son pouvoir de gestion est illĂ©gal. Toute infraction Ă  cette rĂšgle est passible d’une amende de 10 000 dinars pour les individus et les dirigeants des entreprises contrevenantes. En cas de rĂ©cidive, une peine d’emprisonnement de trois Ă  douze mois est prĂ©vue, renforçant ainsi la protection des droits des travailleurs et luttant contre la prĂ©carisation de l’emploi.

Toutefois, la loi autorise les entreprises Ă  recourir Ă  des prestataires de services ou Ă  des entreprises spĂ©cialisĂ©es dans l’exĂ©cution de travaux sous certaines conditions strictes. Ces prestations doivent concerner des missions nĂ©cessitant des compĂ©tences techniques spĂ©cifiques et ne doivent pas faire partie des activitĂ©s principales et permanentes de l’entreprise cliente. Les travailleurs concernĂ©s ne doivent pas ĂȘtre placĂ©s sous l’autoritĂ© directe de cette derniĂšre. Toute violation de ces dispositions entraĂźne des sanctions sĂ©vĂšres, consolidant ainsi un cadre juridique visant Ă  encadrer l’externalisation des services sans compromettre les droits des salariĂ©s.

La nouvelle lĂ©gislation impose des mesures strictes en matiĂšre de protection sociale et de rĂ©munĂ©ration. En l’absence de convention collective propre Ă  l’entreprise prestataire, les travailleurs doivent bĂ©nĂ©ficier des mĂȘmes conditions salariales que ceux de l’entreprise cliente. De plus, l’entreprise prestataire doit garantir le paiement des salaires et des cotisations sociales de ses employĂ©s. En cas de dĂ©faillance, l’entreprise cliente devra prendre en charge ces obligations. Cette disposition vise Ă  prĂ©venir les abus et Ă  assurer une meilleure protection des travailleurs sous contrat de prestation de services.

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4 banques tunisiennes se démarquent par leur solidité financiÚre

L’agence de notation financiĂšre amĂ©ricaine Moody’s a rĂ©cemment annoncĂ© une amĂ©lioration des perspectives concernant le systĂšme bancaire tunisien. Quatre banques locales se dĂ©marquent par leur soliditĂ© financiĂšre croissante, ce qui les aligne sur la notation souveraine du pays, qui s’amĂ©liore Ă©galement. Les Ă©tablissements concernĂ©s sont Amen Bank, la Banque de Tunisie (BT), la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) et la SociĂ©tĂ© Tunisienne de Banque (STB). Cette annonce survient dans un contexte de rĂ©formes gouvernementales visant Ă  stabiliser l’économie nationale.

Les notes de dĂ©pĂŽt Ă  long terme de ces banques ont Ă©tĂ© rĂ©visĂ©es Ă  la hausse, passant de Caa2 Ă  Caa1. De plus, les notations associĂ©es aux risques de contrepartie Ă  long terme ont Ă©galement connu une progression. Pour la BT et la BIAT, ces notations Ă©voluent de Caa1 Ă  B3, tandis que pour la STB, elles passent de Caa2 Ă  Caa1. Ces ajustements tĂ©moignent d’une confiance renouvelĂ©e dans la capacitĂ© de ces institutions tunisiennes Ă  respecter leurs engagements financiers.

Moody’s attribue cette Ă©volution favorable Ă  la capacitĂ© du gouvernement tunisien Ă  gĂ©rer efficacement le remboursement de sa dette. Une gestion plus rigoureuse permet de rĂ©duire le risque d’incidents liĂ©s Ă  la dette souveraine. NĂ©anmoins, les dĂ©fis demeurent, pesant sur le secteur bancaire tunisien dans le moyen terme.

En effet, la croissance Ă©conomique reste faible, freinĂ©e par des dĂ©sĂ©quilibres budgĂ©taires et extĂ©rieurs significatifs. Les tensions financiĂšres restent assez Ă©levĂ©es, et les banques locales sont fortement exposĂ©es Ă  la dette publique. Ces conditions limitent toute amĂ©lioration notable en matiĂšre de solvabilitĂ© et de liquiditĂ©. Au cours des 12 Ă  18 mois Ă  venir, Moody’s anticipe que ces contraintes restreindront les marges de manƓuvre nĂ©cessaires Ă  un renforcement supplĂ©mentaire de la stabilitĂ© du secteur financier tunisien.

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SNIT: 190 appartements Ă  Zahrouni sont mis en vente

La SociĂ©tĂ© nationale immobiliĂšre de Tunisie (SNIT) a annoncĂ© la commercialisation de 190 appartements dans le cadre du programme Foprolos, destinĂ© aux citoyens souhaitant devenir propriĂ©taires. En parallĂšle, 55 autres logements du mĂȘme lotissement sont intĂ©grĂ©s au programme du premier logement, selon les informations fournies par la SNIT.

Les tarifs des appartements mis en vente varient en fonction de leur superficie. Les logements S+1 (une chambre + salon) sont proposés entre 105.000 et 114.000 dinars, les S+2 (deux chambres + salon) entre 131.000 et 145.000 dinars, tandis que les S+3 (trois chambres + salon) sont disponibles entre 177.000 et 193.000 dinars.

Abdelkader Kacem, directeur commercial de la SNIT, a dĂ©clarĂ© ce jeudi 13 mars 2025 sur les ondes de la Radio nationale que les visites des appartements ont commencĂ© la veille et se poursuivront jusqu’au dimanche 16 mars, de 8h00 Ă  13h00. Les personnes intĂ©ressĂ©es pourront s’inscrire Ă  partir du lundi 17 mars Ă  8h00 via le site officiel de la SNIT, oĂč elles recevront un certificat d’enregistrement.

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Lancement d’une plateforme destinĂ©e aux patients atteints d’angine de poitrine

La Tunisie franchit une nouvelle Ă©tape dans l’innovation mĂ©dicale avec le lancement de Najda.tn, une plateforme numĂ©rique conçue pour optimiser la prise en charge des patients souffrant d’angine de poitrine. DĂ©veloppĂ©e par des experts tunisiens en collaboration avec la SociĂ©tĂ© tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire (STCCC), des ingĂ©nieurs en informatique et des professionnels de santĂ©, cette solution vise Ă  moderniser le parcours des patients en facilitant la communication entre les diffĂ©rentes Ă©quipes mĂ©dicales.

L’objectif principal de cette plateforme est d’amĂ©liorer la rapiditĂ© des interventions et de rĂ©duire les risques de complications en assurant une meilleure coordination entre les professionnels de santĂ©. Une phase pilote sera lancĂ©e en avril dans cinq rĂ©gions modĂšles, aprĂšs une formation approfondie du personnel mĂ©dical et paramĂ©dical. Une fois cette premiĂšre Ă©tape rĂ©ussie, la plateforme sera progressivement dĂ©ployĂ©e Ă  l’échelle nationale afin d’étendre ses bĂ©nĂ©fices Ă  l’ensemble du pays.

Ce projet s’inscrit dans la stratĂ©gie nationale de digitalisation du secteur de la santĂ©, illustrant la volontĂ© de la Tunisie d’intĂ©grer des solutions technologiques avancĂ©es pour amĂ©liorer l’accessibilitĂ© et la qualitĂ© des soins. Il met Ă©galement en valeur l’expertise des compĂ©tences locales, qui jouent un rĂŽle clĂ© dans le dĂ©veloppement et l’implĂ©mentation de solutions numĂ©riques adaptĂ©es aux besoins du systĂšme de santĂ© tunisien.

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Le projet du port en eau profonde Ă  Enfidha refait surface

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a dirigĂ© une rĂ©union le 12 mars 2025 afin d’examiner les dĂ©marches Ă  entreprendre pour accĂ©lĂ©rer la mise en Ɠuvre du port en eau profonde et de la plateforme logistique d’Enfidha. Il a insistĂ© sur l’importance stratĂ©gique de ce projet pour la Tunisie, mettant en avant son impact Ă©conomique et social tout en garantissant la souverainetĂ© nationale. Il a Ă©galement soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de respecter les standards internationaux en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, d’environnement et de qualitĂ© dans le domaine du transport maritime.

Ce port moderne vise Ă  renforcer la position gĂ©ographique de la Tunisie en tant que carrefour rĂ©gional et porte d’entrĂ©e vers l’Afrique. Il sera un levier essentiel pour amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© du pays en synergie avec les autres ports commerciaux. GrĂące Ă  son infrastructure avancĂ©e, il contribuera Ă  optimiser la gestion portuaire et Ă  accroĂźtre l’attractivitĂ© logistique de la rĂ©gion.

Le ministre a par ailleurs mis l’accent sur l’importance de prĂ©parer un dossier dĂ©taillĂ© regroupant les mesures fonciĂšres et rĂ©glementaires essentielles pour assurer une exĂ©cution fluide du projet. Il a insistĂ© sur le respect du calendrier Ă©tabli et sur la coordination entre les diffĂ©rentes parties prenantes pour garantir le bon dĂ©roulement des travaux.

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Trump nomme Bill Bazzi comme nouvel ambassadeur des USA en Tunisie

Le prĂ©sident Donald Trump poursuit la rĂ©organisation de la diplomatie amĂ©ricaine. Ainsi, Bill Bazzi, maire de Dearborn Heights dans le Michigan et ardent partisan de Trump, vient d’ĂȘtre nommĂ© ambassadeur des États-Unis en Tunisie, en remplacement de Joey R. Hood, en poste depuis fĂ©vrier 2023.

Cette dĂ©cision survient aprĂšs la dĂ©signation d’Amer Ghalib, maire de Hamtramck, comme ambassadeur amĂ©ricain au KoweĂŻt, illustrant la montĂ©e en influence de responsables politiques d’origine arabe et musulmane sous l’administration Trump.

Bazzi a exprimĂ© sa gratitude: «Aujourd’hui, je ressens un immense honneur et une profonde reconnaissance pour la confiance que m’accorde le prĂ©sident Trump en me nommant ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Parmi les nombreuses nations que j’ai eu l’occasion de dĂ©couvrir au fil des ans, j’éprouve une affinitĂ© particuliĂšre avec la Tunisie », a-t-il dĂ©clarĂ©.

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Flashback: loi 72, ombre et lumiĂšre de ce modĂšle

La loi 72-38, adoptĂ©e en 1972, a profondĂ©ment marquĂ© l’économie tunisienne en instaurant un rĂ©gime fiscal avantageux pour les entreprises exportatrices. Ces sociĂ©tĂ©s bĂ©nĂ©ficient d’une exonĂ©ration totale d’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s pendant leurs dix premiĂšres annĂ©es d’activitĂ©, suivie d’un taux prĂ©fĂ©rentiel de 10% pour la dĂ©cennie suivante. Ce systĂšme “offshore” a permis Ă©galement aux entreprises dont au moins 66% du capital est dĂ©tenu par des non-rĂ©sidents de rapatrier leurs bĂ©nĂ©fices en devises Ă©trangĂšres, tout en leur autorisant d’écouler jusqu’à 50% de leur production sur le marchĂ© local. Bien que ces mesures aient initialement attirĂ© des investissements Ă©trangers et crĂ©Ă© des emplois, elles ont aussi crĂ©Ă© des distorsions Ă©conomiques majeures.

 

Ce rĂ©gime fiscal particulier reprĂ©sente dĂ©sormais deux tiers des exportations tunisiennes, crĂ©ant une dĂ©pendance Ă©conomique problĂ©matique. La Tunisie s’est retrouvĂ©e piĂ©gĂ©e dans les premiers maillons de la chaĂźne de valeur mondiale, notamment dans le secteur textile, sans parvenir Ă  monter en gamme comme prĂ©vu. Cette situation a accentuĂ© les inĂ©galitĂ©s fiscales entre entreprises “offshore” et “onshore”, ces derniĂšres Ă©tant taxĂ©es Ă  25% (contre 35% initialement). Les 34317 entreprises offshores recensĂ©es en 2022, par l’INS, jouent le rĂŽle de la “colonne vertĂ©brale” dans l’économie nationale, mais leur prĂ©sence fragilise le tissu industriel local et complique la montĂ©e en compĂ©tences des travailleurs tunisiens.

 

Pour Ă©viter un scĂ©nario catastrophe, les experts prĂ©conisent une refonte progressive et stratĂ©gique de la loi 72. PlutĂŽt que de simplement aligner les taux d’imposition, il devient urgent de repenser le positionnement Ă©conomique de la Tunisie dans la chaĂźne de valeur mondiale. Cela nĂ©cessite de transformer le modĂšle Ă©conomique actuel en encourageant la montĂ©e en gamme des productions locales et en dĂ©veloppant des secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e. La rĂ©ussite de cette transition dĂ©pendra de la capacitĂ© du gouvernement Ă  concilier attractivitĂ© fiscale, justice sociale et dĂ©veloppement durable, tout en prĂ©servant l’emploi et la compĂ©titivitĂ© internationale du pays.

 
 
 

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