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Dernier délai pour bénéficier de l’amnistie sociale fixé au 4 avril 2025

Le dernier délai pour adhérer aux mesures de l’amnistie sociale a été repoussé au 4 avril 2025, a annoncé le Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Initialement fixé au 31 mars 2025, ce délai a été prolongé en raison de la coïncidence avec les congés de l’Aïd el-Fitr.

Cette amnistie sociale découle du décret gouvernemental n°503 de l’année 2024, publié le 24 octobre 2024. Elle prévoit l’exonération des pénalités de retard liées aux cotisations des régimes de sécurité sociale ainsi qu’au système d’indemnisation des accidents du travail et des maladies professionnelles.

La CNSS invite ainsi les employeurs et affiliés concernés à régulariser leur situation avant la nouvelle échéance du 4 avril 2025 afin de bénéficier de ces mesures exceptionnelles.

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500 emplois prévus en Tunisie avec l’implantation du groupe allemand PRETTL

Le groupe allemand PRETTL, spécialisé dans la fabrication de câbles automobiles, prévoit de créer près de 500 emplois en Tunisie dans les mois à venir. L’annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le président exécutif du groupe, Rolf PRETTL, tenue aujourd’hui le 2 avril au siège du ministère.

Ce projet d’implantation industrielle marque une nouvelle avancée pour le secteur des composants automobiles en Tunisie. Rolf PRETTL a souligné que le choix de la Tunisie repose sur plusieurs atouts, notamment un climat d’investissement jugé favorable, une position géographique stratégique et une main-d’œuvre qualifiée.

Le ministre de l’Économie a, de son côté, affirmé l’engagement de son département à accompagner le groupe allemand afin d’assurer le démarrage effectif de ses activités dans les meilleures conditions. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de renforcement des investissements étrangers en Tunisie, notamment dans le secteur industriel.

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Salon de Hanovre: Novation City signe un accord pour la transformation numérique de l’industrie africaine

Le pôle de développement de Sousse (Novation City) a signé, le 2 avril 2025, un partenariat stratégique avec le Centre international pour la transformation industrielle (INCIT) lors du Salon de Hanovre en Allemagne. Cet accord vise à renforcer la transformation numérique de l’industrie africaine et positionner la Tunisie comme un acteur clé dans ce domaine.

La signature a eu lieu en marge du Salon de Hanovre, le plus grand événement mondial consacré aux technologies industrielles, sous l’égide de la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie. L’événement a réuni des représentants de la GIZ (Agence allemande de coopération internationale), de l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement industriel), de la Chambre tuniso-allemande de commerce et d’industrie (AHK), ainsi que des responsables du pôle Novation City, de l’INCIT et de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII).

Ce partenariat permettra à Novation City de jouer un rôle central dans l’accompagnement des entreprises africaines vers l’industrie 4.0. Déjà reconnu comme le premier centre africain certifié SIRI (Smart Industry Readiness Index) et le premier au monde à déployer le programme OPERI (Operational Excellence Readiness Index), le pôle tunisien apportera son expertise pour évaluer et optimiser la transformation digitale des entreprises industrielles.

Il convient de noter que l’accord s’étend à plusieurs pays africains, dont l’Algérie, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Sénégal. Il s’inscrit dans la continuité du protocole signé lors de l’édition 2024 du Salon de Hanovre.

Basé à Singapour, l’INCIT est une référence mondiale en matière de digitalisation industrielle, avec des méthodologies adoptées dans plus de 90 pays, en collaboration avec des institutions comme le Forum économique mondial, l’ONUDI et la GIZ.

Grâce à cette coopération, la Tunisie renforce sa position en tant que leader régional dans les industries intelligentes et attire davantage d’investissements internationaux. Ce partenariat confirme également l’engagement du pays à promouvoir l’innovation et le développement technologique comme leviers de croissance économique durable et de compétitivité régionale.

 

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Ambassade des États-Unis en Tunisie: votre rendez-vous visa sera annulé si…

L’ambassade des États-Unis en Tunisie a publié aujourd’hui le 2 avril, un communiqué concernant les demandes de visa. En fait, si vous choisissez de faire appel à un facilitateur pour réserver votre rendez-vous, sachez que toute information incorrecte ou falsifiée dans votre demande, comme un numéro de téléphone ou une adresse email erronée, peut entraîner l’annulation de votre rendez-vous par l’ambassade.

Il est fortement recommandé d’éviter l’interférence de tiers, qui peuvent entraîner des frais supplémentaires. En tant que demandeur, vous êtes responsable de l’exactitude et de la véracité des informations fournies dans votre demande. Assurez-vous de remplir correctement vos informations afin d’éviter toute complication dans le traitement de votre visa.

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Ces 5 compagnies aériennes sont les meilleures au monde

Confort, qualité et sécurité sont les critères les plus importantes pour classer les meilleures compagnies aériennes au monde. Selon le classement annuel des meilleures compagnies aériennes réalisé par AirlineRatings.com; voici les cinq leaders mondiaux dans l’industrie du transport aérien.

Korean Air

Korean Air est la grande gagnante de cette édition 2025, remportant le titre de “Compagnie aérienne de l’année”. Le transporteur sud-coréen a été salué pour son engagement à maintenir une configuration de sièges spacieuse, un critère clé pour les passagers en quête de confort. En effet, l’option la plus généreuse de sièges en classe économique, parmi les grandes compagnies aériennes mondiales, reste l’une des raisons majeures de cette distinction. Cet investissement lui a valu de devancer des géants comme Qatar Airways. De plus, la fusion récente avec Asiana Airlines a consolidé sa position de leader.

Qatar Airways                                                                                 

Qatar Airways conserve sa place parmi les meilleures compagnies aériennes mondiales, obtenant la deuxième place en 2025. L’une des raisons de son succès constant est sa capacité à allier confort et innovation. L’aéroport Hamad International de Doha, hub principal de la compagnie, est souvent cité comme l’un des meilleurs au monde, offrant une expérience de voyage fluide et agréable.

Air New Zealand

En troisième position on trouve la compagnie Air New Zealand, qui continue de séduire les passagers avec son service à la fois convivial et professionnel. La compagnie néo-zélandaise est renommée pour la qualité de son service, notamment en classe économique, où les sièges sont conçus pour offrir un maximum de confort, même sur de longs vols.

Cathay Pacific

Cathay Pacific, quatrième dans ce classement, est une autre compagnie asiatique qui se distingue par son service haut de gamme. Reconnue pour la qualité de son service à bord, notamment en classe affaires, Cathay Pacific offre une expérience passager raffinée, centrée sur le confort et la sécurité.

Singapore Airlines

Singapore Airlines, qui occupe la cinquième place de ce classement, reste un choix privilégié pour ceux qui recherchent une expérience de vol premium. Réputée pour la qualité de son service à bord, la compagnie offre des sièges spacieux et un service à la clientèle exemplaire.

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Tunisie: vers une reprise économique en 2025?

En 2024, la Tunisie a connu une croissance plus faible que prévu, avec un taux estimé à 1,2%, selon le rapport “Global Economic Prospects” de janvier 2025 de la Banque mondiale.

En fait, cette contre-performance économique s’explique principalement par les conditions de sécheresse persistantes et une demande intérieure en berne, freinant la reprise du pays.

Les difficultés climatiques ont particulièrement pesé sur le secteur agricole, un pilier de l’économie nationale, réduisant les rendements et accentuant la pression sur les prix des produits alimentaires. En parallèle, la consommation et l’investissement intérieurs ont stagné, reflétant un climat d’incertitude économique et un pouvoir d’achat en diminution.

Malgré ce ralentissement, la Banque mondiale prévoit une amélioration progressive de la croissance tunisienne, avec une estimation de 2,2% en 2025 et 2,3% en 2026. Cette reprise serait stimulée par un meilleur accès aux financements extérieurs et une demande accrue de la part des partenaires européens, moteur essentiel des exportations tunisiennes.

Toutefois, la situation demeure fragile. Les finances publiques restent sous tension, nécessitant des efforts de consolidation budgétaire prévus pour 2025. De plus, l’évolution de la conjoncture internationale et les aléas climatiques continueront d’influencer la trajectoire économique du pays.

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Échéances fiscales d’avril: ce qu’il faut savoir pour éviter les pénalités

Le mois d’avril marque une série d’échéances fiscales importantes pour les contribuables tunisiens, qu’ils soient des personnes physiques ou morales. La Direction générale des impôts a publié l’agenda fiscal du mois, rappelant les dates limites à respecter pour éviter toute majoration ou sanction.

Le 7 avril est la date limite pour le paiement de la taxe de circulation pour les personnes physiques propriétaires de véhicules.

Le 15 avril représente une double échéance. Il s’agit de la date limite pour la déclaration fiscale mensuelle des personnes physiques et pour le dépôt de la déclaration du troisième trimestre des contribuables relevant du régime réel et de l’estimation forfaitaire. Ces derniers doivent s’assurer de transmettre leurs informations fiscales dans les délais impartis.

Le 21 avril concerne les personnes morales affiliées au système de télépaiement à distance, qui doivent soumettre leur déclaration mensuelle et effectuer le paiement dû.

À partir du 25 avril, les délais deviennent plus serrés pour certaines catégories. Il s’agit notamment de l’impôt annuel sur le revenu des commerçants sous le régime d’estimation forfaitaire.

Le 28 avril est une autre échéance clé pour les personnes morales non soumises à la déclaration fiscale. Elles doivent également effectuer leur déclaration et paiement à distance.

Enfin, le 30 avril marque la dernière grande échéance du mois avec la déclaration de l’impôt sur les revenus locatifs pour les propriétaires concernés.

Respecter ces délais est impératif pour éviter les pénalités de retard et assurer une gestion fiscale saine. L’administration fiscale rappelle que toutes les déclarations peuvent être effectuées en ligne via la plateforme officielle pour simplifier les démarches des contribuables.

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Dette publique: le “manifeste de Maputo” veut plus de femmes aux décisions en Afrique

«Tant que les femmes seront exclues des décisions économiques et financières, nos politiques resteront incomplètes et injustes», a affirmé Vanessa Jaravaza, chargée de l’administration et de la logistique à Afrodad. Elle s’exprimait lors du lancement du «manifeste de Maputo», à l’occasion de la 5ᵉ édition d’Afromedad, un événement visant à promouvoir une approche féministe de la gestion de la dette et du développement en Afrique.

Selon Jaravaza, il faut adopter une approche féministe de la dette publique, où l’égalité des genres et la justice sociale sont au cœur du développement.

Ce manifeste, adopté en août 2024 lors de la 4ᵉ Conférence africaine sur la dette et le développement (AfCoDD IV), met l’accent sur la nécessité d’une gouvernance économique plus inclusive et appelle à des réformes profondes pour une gestion équitable de la dette en Afrique.

Parmi ses recommandations phares, le texte insiste sur l’annulation et la restructuration de la dette africaine, jugeant le fardeau actuel insoutenable et entravant le développement du continent. Il appelle également à une réforme des systèmes fiscaux et budgétaires, afin qu’ils intègrent des budgets sensibles au genre et garantissent des investissements accrus dans les services publics essentiels tels que l’éducation et la santé, secteurs souvent touchés par des coupes budgétaires.

Le manifeste prône aussi le renforcement du leadership des femmes dans la gouvernance économique et financière, avec des quotas et des politiques favorisant leur accès aux postes décisionnels. Il met en lumière l’importance des économies du soin, appelant à reconnaître et valoriser le travail non rémunéré des femmes, qui contribue de manière significative aux économies africaines.

Vanessa Jaravaza a souligné que plusieurs défis freinent encore la participation des femmes à la gouvernance économique et fiscale en Afrique. «Dans ce contexte, les défis majeurs sont notamment la réduction des allocations budgétaires dans l’éducation, la santé et les investissements publics, ainsi que l’absence de budgets sensibles au genre et de données sur les contributions économiques des femmes dans le paiement des impôts», a-t-elle précisé.

Il convient de noter que la 5ᵉ édition d’Afromedad a réuni des journalistes économiques de 31 pays africains. Cet événement a permis de mettre en avant ces enjeux et de sensibiliser sur l’importance d’intégrer une approche féministe dans la gestion de la dette et du développement en Afrique.

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G20 vs C20: deux perspectives sur la coopération mondiale, selon Sara Branco

Les sommets internationaux sont souvent perçus comme des espaces de négociation cruciaux pour l’économie mondiale et les questions sociales. Pourtant, selon Sara Branco, membre de l’équipe de leadership du C20 Afrique du Sud et conseillère internationale à l’Instituto de Referência Negra Peregum, ces instances souffrent d’un manque de transparence et d’engagement contraignant. «Les recommandations adoptées par les dirigeants ne sont pas juridiquement contraignantes. Il n’existe pas de mécanisme permettant aux sociétés civiles de suivre leur mise en œuvre et d’exiger des comptes aux gouvernements», a-t-elle souligné lors de la 5e édition d’Afrodad, qui se tient du 25 au 27 mars à Johannesburg.

Elle a notamment évoqué la structure du G20, précisant que cette instance repose sur une présidence tournante et une coordination en troïka, composée du pays ayant présidé l’année précédente, du pays en exercice et du prochain président. Cette année, la troïka est formée du Brésil, de l’Afrique du Sud et des États-Unis. «Ce sont ces trois pays qui déterminent l’agenda du sommet des dirigeants et peuvent proposer des ajustements à la structure du G20», a-t-elle expliqué.

Deux principales voies de négociation structurent le G20: la voie financière et la voie sherpa. La première, fermée au public, réunit les ministres des Finances et les présidents des banques centrales pour discuter des politiques macroéconomiques. La seconde, dirigée par les diplomates de chaque pays, est responsable des négociations politiques et stratégiques qui débouchent sur la déclaration finale du sommet. Cette déclaration, bien que consensuelle, exclut souvent des thèmes cruciaux. «Par exemple, l’année dernière, le groupe des femmes a tenté d’intégrer le concept d’intersectionnalité dans le document final, mais il n’a pas été retenu faute d’unanimité», a-t-elle précisé.

Branco a également mis en avant le contraste entre le G20 et le C20 (Civil 20), une plateforme qui vise à faire entendre la voix de la société civile. Contrairement au G20, où les décisions restent entre les mains des États, le C20 permet aux organisations non gouvernementales d’intervenir et d’influencer les discussions. Cependant, elle regrette que ces engagements restent souvent symboliques. «Nous nous battons chaque année pour accéder aux réunions fermées et faire valoir nos revendications, mais le manque de transparence demeure un obstacle majeur», a-t-elle déploré.

Cette année, sous la présidence sud-africaine du G20, trois forces-tâches ont été mises en place pour traiter des enjeux prioritaires: la croissance économique inclusive et la réduction des inégalités, la sécurité alimentaire, et la gouvernance de l’intelligence artificielle et des données. Pour Branco, ces thématiques sont essentielles, mais nécessitent une implication plus forte des acteurs de la société civile afin que leurs recommandations ne restent pas lettre morte.

Enfin, Sara Branco a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de redevabilité des dirigeants et d’ouvrir davantage les discussions aux organisations de la société civile. «Si nous voulons un impact réel, il faut que nos voix soient entendues et que les engagements pris lors des sommets se traduisent en actions concrètes», a-t-elle affirmé.

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Pourquoi la dette ne cesse d’augmenter en Afrique? Détails.

“L’Afrique perd chaque année 88,6 milliards de dollars à cause des flux financiers illicites”, a affirmé Jason Braganza, directeur exécutif du réseau africain sur la dette et le développement,  lors de la 5e édition d’AFRODAD; tenue du 25 au 27 mars à Johannesburg, en Afrique du Sud. Il a insisté sur la nécessité d’une action concertée pour endiguer ces pertes, qui freinent le développement économique du continent.

“Nous ne pouvons pas parler de développement durable sans aborder la question des flux financiers illicites. Ce sont des ressources qui devraient être investies dans l’éducation, la santé et les infrastructures”, a-t-il insisté. Il a également mis en avant la responsabilité des gouvernements africains dans la lutte contre l’évasion fiscale et les pratiques de corruption.

Selon lui, une meilleure transparence fiscale et une coopération accrue entre les États sont indispensables pour limiter ces pertes. “Il est temps d’adopter des politiques plus strictes et de renforcer les capacités des institutions pour traquer et récupérer ces fonds détournés”, a-t-il ajouté.

Dette en afrique: les raisons d’un cycle sans fin

Lors du même événement, Jason Braganza a dressé un tableau critique de la structure économique des pays africains et de la crise de la dette qui pèse sur le continent. Il a souligné que les économies africaines restent dominées par l’exportation de matières premières, une héritage du système colonial. “La structure de l’économie du Kenya n’a pas changé depuis l’indépendance”, a-t-il déclaré, en expliquant que bien que les produits exportés aient évolué, la logique d’exploitation reste la même.

Braganza a illustré son propos en prenant l’exemple des téléphones portables: “Plus de 50% des matériaux contenus dans votre téléphone proviennent de ce continent, mais regardez où il est fabriqué.” Il a mis en avant l’incohérence du modèle économique où l’Afrique exporte du lithium ou du cobalt à bas prix, puis importe les produits finis à des coûts bien plus élevés.

Concernant la dette, il a rappelé que ce phénomène ne date pas d’hier, mais remonte aux années 1970. Plusieurs tentatives de réduction ont été entreprises, comme l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés dans les années 2000, qui a permis l’annulation de plus de 100 milliards de dollars de dette. Cependant, de nombreux pays africains se retrouvent aujourd’hui dans la même situation.

Enfin, il a souligné l’absence des institutions multilatérales dans ces négociations, un élément qui complique la recherche de solutions durables. Les dettes contractées auprès du FMI, de la Banque mondiale ou de la Banque africaine de développement ne sont pas incluses dans le cadre commun et doivent être remboursées intégralement. Cette rigidité contribue à perpétuer le cycle d’endettement des États africains.

Par son intervention, Jason Braganza a appelé à une refonte profonde du modèle économique et des mécanismes de gestion de la dette pour permettre à l’Afrique de sortir de cette spirale financière et d’envisager un développement durable et autonome.

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Johannesburg: lancement de la 5e édition d’AfroMedi sur la question de la dette en Afrique

La question de la dette en Afrique demeure un enjeu majeur, affectant directement le développement économique du continent. 

C’est dans ce cadre que la 5e édition de l’Initiative Médias Afrodad (AfroMedi V) se tient à Sandton, Johannesburg, en Afrique du Sud. Organisé par le Forum et réseau Africain sur la dette et le développement (AFRODAD), cet événement vise à renforcer la capacité des médias à traiter les questions de dette publique et de financement du développement.

« Plus de la moitié des pays africains sont confrontés à une détresse liée à la dette ou présentent un risque élevé d’y sombrer » a déclaré Howard Mwangi, chargé des campagnes et de la communication à AFRODAD et d’ajouter que des pays comme la Zambie, le Tchad, l’Éthiopie et plus récemment le Ghana ont déjà fait défaut. Cette réalité compromet les investissements dans les services publics essentiels tels que l’éducation, la santé et l’assainissement.

L’édition de cette année intervient alors que l’Afrique cherche à affirmer sa souveraineté économique. AFRODAD met ainsi l’accent sur la nécessité pour les journalistes de ne pas seulement rapporter les faits, mais aussi d’analyser et d’humaniser les problématiques liées à l’endettement. “L’Afrique doit être créatrice de règles et non sujette à des règles”, a insisté Mwangi, appelant les médias à jouer un rôle clé dans la transformation du discours économique mondial.

Il est bon de rappeler qu’AFRODAD, l’Organisation panafricaine de la société civile, s’engage depuis 1996 à promouvoir la justice en matière de dette et de financement du développement à travers le continent. Basée à Harare, au Zimbabwe, avec des bureaux au Cameroun et au Kenya, elle œuvre pour une croissance économique inclusive et un développement durable en influençant les politiques de gestion de la dette sur la base des droits humains.

En 2021, AFRODAD a lancé l’Initiative Médias AFRODAD (AFROMEDI) pour renforcer la qualité et l’efficacité du traitement médiatique des questions de dette et de développement en Afrique. 

Actuellement, la 5ᵉ édition de l’AFROMEDI se déroule du 25 au 27 mars 2025 à Johannesburg, en Afrique du Sud, réunissant 45 journalistes de 31 pays pour approfondir ces enjeux cruciaux.  

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La Tunisie est-elle le pays le plus heureux en Afrique?

La Tunisie, bien qu’absente du top 10 africain, figure parmi les pays du continent ayant une place notable dans le classement du World Happiness Report 2025. Cependant, c’est au niveau mondial que l’on constate une prédominance des nations scandinaves, avec la Finlande qui conserve pour la huitième année consécutive son titre de pays le plus heureux au monde.

Sur le continent africain, l’île Maurice est sans surprise le leader, suivie de la Libye (79e) et de l’Algérie (84e). Le classement montre que plusieurs pays africains se battent pour des positions proches, avec l’Afrique du Sud (95e), le Mozambique (96e), et le Gabon (97e) figurant dans le top 10 des nations les plus heureuses du continent. Cependant, des pays comme le Maroc (112e), la Tunisie (113e) et la Mauritanie (114e) ne parviennent pas à se hisser parmi les dix premiers du continent.

Classement mondial

Dans le classement mondial, les pays scandinaves continuent de dominer, avec la Finlande occupant une nouvelle fois la première place, suivie du Danemark, de l’Islande, de la Suède et des Pays-Bas. Ces nations sont régulièrement saluées pour leurs politiques publiques axées sur le bien-être social, l’égalité et la qualité de vie. Le rapport met en lumière l’importance des infrastructures sociales et des systèmes de santé solides, qui contribuent de manière significative à la satisfaction et au bonheur des citoyens.

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L’OSS cherche une startup africaine pour développer un chatbot agricole intelligent

L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) a lancé un appel à candidatures destiné aux startups africaines spécialisées en intelligence artificielle et en solutions numériques appliquées à l’agriculture. L’objectif est de développer un chatbot innovant capable de détecter et prédire les maladies des cultures en Afrique du Nord.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du projet GMES & Africa (Gestion mondiale des écosystèmes et de l’environnement), un programme soutenu par l’Union africaine visant à renforcer les capacités des pays africains à utiliser les technologies d’observation de la Terre. Plus spécifiquement, ce projet de chatbot vise à améliorer la résilience du secteur agricole face aux maladies et aux menaces pesant sur les cultures, en exploitant les avancées en intelligence artificielle et en analyse de données.

L’OSS cherche ainsi une startup capable de concevoir une solution technologique efficace, intuitive et accessible aux agriculteurs et aux acteurs du secteur agricole en Afrique du Nord. Le chatbot devra être en mesure d’analyser les données collectées, de fournir des prévisions précises et d’accompagner les agriculteurs dans la prise de décisions stratégiques pour la protection de leurs cultures.

Les startups africaines intéressées sont invitées à soumettre leur candidature via le site officiel de l’OSS. Les termes de référence et les détails de l’appel sont disponibles sur le lien suivant: https://www.oss-online.org/en/gmes-chatbot-agriculture.

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Sarra Zaâfrani Zanzri, nouvelle cheffe du gouvernement

Le président de la République, Kaïs Saïed, a nommé Sarra Zaâfrani Zanzri à la tête du gouvernement. L’annonce a été faite à travers un communiqué présidentiel publié à l’aube de ce vendredi 21 mars.

Elle succède à Kamel Maddouri, dont le limogeage a été décidé la veille par le chef de l’État.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a également désigné Salah Zouari au poste de ministre de l’Équipement et de l’Habitat. Ce dernier a prêté serment devant le président de la République, conformément aux dispositions de la loi n°14 de 1991 du 25 février 1991.

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22,4 milliards $ pour la transition énergétique africaine, et la Zlecaf dans tout ça?

L’intégration économique de l’Afrique est essentielle pour stimuler la croissance et renforcer la compétitivité des entreprises du continent. Pourtant, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) reste incomplète, freinée par des obstacles réglementaires, logistiques et financiers.

L’accord de la Zlecaf, entré en vigueur en 2019, vise à créer un marché unique africain en facilitant le commerce entre les pays du continent. Cependant, plusieurs défis persistent, notamment la nécessité d’harmoniser les politiques commerciales et d’améliorer les infrastructures. Pour y remédier, le Rapport économique sur l’Afrique 2025 propose des recommandations claires.

Des mesures concrètes!

Tout d’abord, les gouvernements doivent accélérer l’application intégrale de la Zlecaf. Cela implique de réduire les droits de douane, d’éliminer les obstacles non tarifaires et d’unifier les politiques commerciales. De plus, il est important de renforcer les comités nationaux de mise en œuvre et d’impliquer davantage le secteur privé.

Par ailleurs, le développement de chaînes de valeur régionales doit être une priorité. Des secteurs comme l’agroalimentaire, l’automobile, les produits pharmaceutiques et les énergies renouvelables nécessitent des investissements ciblés et un soutien accru aux petites et moyennes entreprises (PME).

De plus, les politiques climatiques doivent être intégrées dans l’application de la Zlecaf. La tarification du carbone et le financement des énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien, sont des leviers essentiels. D’ici à 2040, la transition énergétique africaine pourrait nécessiter des investissements de 22,4 milliards de dollars.

Par ailleurs, la modernisation des procédures douanières et l’adoption de technologies numériques, telles que la chaîne de blocs et le traitement électronique des données, sont indispensables. L’amélioration des infrastructures numériques, incluant les réseaux à haut débit et les centres de données, facilitera le commerce numérique et l’innovation.

L’égalité hommes-femmes est aussi un enjeu majeur. Il est nécessaire de lever les barrières empêchant les femmes de participer au commerce transfrontalier et de soutenir les PME dirigées par des femmes en facilitant leur accès au financement, à l’éducation et aux compétences numériques.

Enfin, l’harmonisation des politiques commerciales entre les communautés économiques régionales (CER) réduira la fragmentation et améliorera la cohérence de la Zlecaf. La libre circulation des personnes, des biens et des capitaux doit être encouragée grâce à des initiatives comme le Marché unique africain du transport aérien et le Système de paiement et de règlement panafricain.

En plus de ces aspects économiques, le rapport insiste sur l’importance d’un développement urbain durable. Investir dans le logement abordable, l’eau propre et l’assainissement est essentiel pour gérer l’urbanisation rapide. La création d’emplois dans les villes, notamment dans les services et l’économie informelle, contribuera aussi à réduire le chômage des jeunes.

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Les exportations de dattes tunisiennes enregistrent une baisse

Le volume des exportations de dattes tunisiennes a enregistré une baisse durant les cinq premiers mois de la campagne 2024/2025. Selon les données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), entre octobre 2024 et fin février 2025, la Tunisie a exporté 90,3 mille tonnes de dattes, contre 92,9 mille tonnes durant la même période de l’année précédente, soit une baisse de 2,9%.

La variété “Deglet Ennour” continue de dominer les exportations tunisiennes, représentant 86,8% du volume total exporté.

En termes de valeur, les recettes à fin février 2025 s’élèvent à 581,8 millions de dinars, contre 587,8 millions de dinars un an auparavant, enregistrant ainsi une baisse de 1%. Le prix moyen des dattes en février 2025 a atteint 6,02 dinars par kilogramme, soit un recul de 1,9% par rapport au même mois de la campagne précédente.

L’Union européenne reste la principale destination des dattes tunisiennes, absorbant 37,3% des volumes exportés, suivie de l’Afrique (28,9%) et de l’Asie (23,7%). Le Maroc demeure le premier importateur, avec une part de 22,8%, devant l’Italie (9,9%) et la France (6,9%).

Concernant les dattes biologiques, les exportations ont atteint 3,7 mille tonnes pour une valeur de 35 millions de dinars. Comparées à la même période de l’année précédente, ces exportations ont chuté de 5,9%, tandis que les recettes ont connu une baisse plus marquée de 30,7%. La part des dattes biologiques dans l’ensemble des exportations de dattes reste faible, ne dépassant pas 4%.

Le prix moyen des dattes biologiques est de 9,36 dinars par kilogramme, avec des variations selon le type de produit: 8,38 dinars/kg pour les dattes biologiques conventionnelles, 10,35 dinars/kg pour les produits dérivés, et 2,53 dinars/kg pour les dattes biologiques destinées à l’industrie.

L’Allemagne demeure le premier marché pour les dattes biologiques tunisiennes, représentant 28% du volume exporté, suivie des Pays-Bas et de la France, avec chacun une part de 12%.

 

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Énergies renouvelables: le groupe Duferco veut investir en Tunisie

La Tunisie renforce son attractivité pour les investissements italiens dans les secteurs de l’industrie et des énergies renouvelables. La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a reçu lundi 17 mars au siège du ministère le président du groupe italien Duferco, spécialisé dans la sidérurgie, les énergies renouvelables et le transport maritime. 

La rencontre a porté sur le renforcement des investissements italiens en Tunisie, notamment dans les projets solaires et éoliens, en phase avec la stratégie du pays pour diversifier ses sources d’énergie et renforcer sa sécurité énergétique.

Cette réunion s’est tenue en présence du secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, ainsi que de hauts responsables du ministère.

La ministre a exprimé sa volonté de renforcer la coopération tuniso-italienne en facilitant un environnement favorable aux investissements. Elle a souligné les avantages et les opportunités qu’offre la Tunisie aux entreprises italiennes désirant développer leurs activités, notamment dans le cadre du partenariat économique entre les deux pays. Antonio Gozzi a, pour sa part, réaffirmé l’intérêt de son groupe pour le marché tunisien et sa volonté d’explorer de nouvelles perspectives d’investissement stratégique.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une mission plus large visant à dynamiser la présence économique italienne en Tunisie.

Cette visite du président de Duferco s’inscrit dans le cadre d’une mission plus large visant à dynamiser la présence économique italienne en Tunisie. Antonio Gozzi préside également la Fédération des industries sidérurgiques italiennes (Federacciai) et le groupement des entreprises italiennes à forte consommation d’énergie (Interconnector Energy). Il occupe aussi le poste de conseiller spécial au sein de la confédération générale de l’industrie italienne (Confindustria), notamment sur des dossiers liés au plan Mattei pour le développement de l’Afrique.

Il est bon de rappeler que le groupe Duferco, l’un des leaders mondiaux dans son domaine, a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 27 milliards de dollars en 2023 et est présent dans 21 pays. Sa stratégie d’expansion pourrait offrir à la Tunisie des opportunités d’investissement majeures, favorisant ainsi la création d’emplois et la promotion de l’économie verte.

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Quatre nouveaux hôpitaux régionaux en Tunisie: un projet à 358,7 millions de dinars

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a signé un contrat pour la construction et l’équipement de quatre hôpitaux régionaux de catégorie “B” à Ghardimaou, Guelma, Haffouz et Makthar. Le projet, d’un coût total de 358,7 millions de dinars tunisiens, est financé conjointement par le budget de l’État tunisien et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe.

La cérémonie de signature s’est tenue le lundi 17 mars 2025 sous la présidence de la ministre de l’Équipement et de l’Habitat en présence de l’ambassadeur du Koweït en Tunisie. Étaient également présents des représentants des ministères de la Santé, des Affaires étrangères, de l’économie et du plan, ainsi que plusieurs cadres du ministère de l’Équipement et de l’Habitat.

Ces infrastructures hospitalières seront réalisées sous la supervision du ministère de l’Équipement et de l’Habitat en tant que maître d’ouvrage délégué, au profit du ministère de la Santé. Chaque hôpital aura une capacité d’accueil de 105 lits et comprendra plusieurs services, notamment des consultations externes, un service des urgences et d’assistance médicale, des blocs opératoires, des unités de réanimation, ainsi que des services spécialisés en médecine interne, chirurgie générale, gynécologie-obstétrique et pédiatrie. Les établissements seront également dotés de laboratoires, d’une banque du sang, d’une pharmacie, d’une morgue et de divers équipements techniques.

Lors de la cérémonie, la ministre a insisté sur la nécessité pour l’entreprise en charge du projet de respecter les délais contractuels et d’assurer une qualité optimale des travaux. Elle a souligné que l’amélioration des services de santé constitue une priorité des autorités tunisiennes, conformément aux directives du président de la République qui considère que l’accès à des soins de qualité est un droit fondamental pour tous les Tunisiens, quel que soit leur lieu de résidence.

L’ambassadeur du Koweït a, quant à lui, réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le développement des infrastructures de santé en Tunisie. Il a mis en avant l’expérience et la compétence de l’entreprise en charge du projet et exprimé son souhait de renforcer davantage la coopération bilatérale entre les deux pays à travers d’autres initiatives et projets futurs.

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Le mobile money progresse, les banques et assurances africaines à la traîne. Chiffres

L’inclusion financière demeure un défi majeur, avec des disparités importantes entre les différents acteurs du secteur. Le baromètre de l’industrie financière africaine réalisé par Deloitte présente une analyse des niveaux d’accès et d’usage des services financiers.

Les institutions traditionnelles, telles que les banques et les assurances, jugent l’accès aux services financiers majoritairement faible (47% et 31%) voire très faible (21% et 38%). Cette perception illustre les difficultés persistantes rencontrées pour toucher une plus large part de la population, notamment en raison des critères d’éligibilité stricts et des barrières administratives.

Les marchés des capitaux partagent cette même vision limitée: 60% des acteurs considèrent l’accès comme faible, tandis que 20% le jugent très faible. Ce constat traduit les obstacles structurels à l’investissement et au financement des entreprises, en particulier des PME et des startups.

L’optimisme du secteur digital                                     

Contrairement aux institutions traditionnelles, les fintechs et les services digitaux affichent une perception plus optimiste. 67% d’entre eux estiment que le niveau d’accès est moyen, contre 33% qui le jugent encore faible. Cette tendance peut s’expliquer par la montée en puissance du mobile money, qui compte environ 850 millions de comptes enregistrés en Afrique, dont 240 millions actifs. L’accessibilité accrue de ces services, en particulier dans les zones rurales, facilite l’inclusion financière des populations non bancarisées.

La microfinance face à ses limites

Malgré son rôle clé dans l’inclusion financière, la microfinance rencontre encore des obstacles majeurs. L’unanimité des établissements de microfinance jugeant l’accès faible reflète des difficultés structurelles telles que l’informalité des activités économiques et le manque de garanties pour l’octroi de crédits.

Vers une collaboration accrue?

Avec un taux de bancarisation moyen de 43% et une pénétration de l’assurance limitée à 2,78%, les acteurs traditionnels peinent à étendre leur offre aux populations marginalisées. Une synergie entre banques, fintechs et institutions de microfinance pourrait permettre de lever ces barrières et d’améliorer l’inclusion financière.

 

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