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Alice Walton, de Walmart, femme la plus riche du monde

Alice Walton, héritière des actifs de la chaîne américaine de vente en gros et au détail Walmart, arrive en tête du classement des femmes les plus riches du monde, selon le dernier classement publié le 1er avril par le magazine Forbes.

La fortune de la femme d’affaires de 75 ans est estimée à 101 milliards de dollars. Selon le magazine, la fortune combinée des trois héritiers de Walmart – Rob Walton, Jim Walton et Alice Walton – dépasse les 320 milliards de dollars.

L’héritière de l’empire français des cosmétiques L’Oréal, Françoise Bettencourt-Meyers, se classe deuxième avec une fortune de 81,6 milliards de dollars.

Julia Koch, représentante de l’une des familles les plus riches des États-Unis, est troisième sur la liste avec une valeur nette de 74,2 milliards de dollars.

Cette année, la liste du magazine comprenait 3 028 personnes, dont 406 femmes. Plus de 3 000 personnes, totalisant une fortune record de 16 100 milliards de dollars, figurent sur la liste du magazine. Forbes souligne que c’est la première fois que trois personnes détiennent une fortune supérieure à 200 milliards de dollars. La plus riche d’entre elles est l’entrepreneur américain Elon Musk, avec une fortune de 342 milliards de dollars.

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L’Europe reçoit une quantité record de GNL des terminaux en mars

Fin mars 2025, les débits de gaz naturel liquéfié (GNL) s’élevaient à environ 12,7 milliards de mètres cubes. Soit une augmentation de 17 % par rapport à février et de 19 % par rapport à mars 2024.

Les flux de gaz naturel liquéfié (GNL) des terminaux européens vers le réseau de transport de gaz de l’UE ont établi en mars un record historique. C’est ce qu’indiquent les données de Gas Infrastructure Europe (GIE) publiées le mercredi 2 avril.

Fin mars, les flux s’élevaient à environ 12,7 milliards de mètres cubes. Soit une augmentation de 17 % par rapport à février et de 19 % par rapport à mars 2024. Ce chiffre a établi un nouveau record, dépassant le précédent record de 12,2 milliards de mètres cubes enregistré en mai 2023.

Pour le premier trimestre 2025, les réceptions totales de GNL des terminaux vers le système européen de transport de gaz ont atteint environ 34 milliards de mètres cubes. Soit 9,6 % de plus qu’au cours de la même période en 2024.

Par ailleurs, les données du Réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport de gaz (ENTSOG) confirment la hausse. Ainsi, elles montrent qu’au 30 mars le soutirage de gaz des stockages se classe actuellement au premier rang parmi les sources d’approvisionnement en gaz de l’Europe avec une part de 36,6 %.

Les approvisionnements en GNL occupent la deuxième place avec 28,5 %. Tandis que les approvisionnements en mer du Nord (principalement du gaz norvégien) se classent troisième avec 19 % de part. En outre, les livraisons en provenance de l’Est, y compris le gaz russe et ukrainien ainsi que les entreprises européennes prenant du gaz dans les installations de stockage ukrainiennes, ont représenté 4,7 %.

Enfin, les approvisionnements supplémentaires provenaient d’Afrique du Nord (7,2 %) et du Royaume-Uni (1,6 %).

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La croissance économique du Maroc ralentit à 3,7 % au quatrième trimestre 2024

La croissance économique du Maroc a ralenti au cours du quatrième trimestre 202. Elle enregistre 3,7 % contre 4,2 % au cours de la même période en 2023. C’est ce que révèle un communiqué publié le 1er avril 2025 par le Haut-Commissariat au Plan.

Selon le communiqué, les activités non agricoles ont enregistré une hausse de 4,4 % au cours du dernier trimestre de l’année 2024; contre une baisse de 4,9 % de l’activité agricole, au Maroc.

Le Haut-Commissariat au Plan indique dans son communiqué que la valeur ajoutée du secteur primaire dans l’économie marocaine a enregistré une baisse de 4,7 % au quatrième trimestre 2024, contre une baisse de 0,1 % au cours de la même période en 2023. Cette baisse est due à une forte baisse des activités du secteur agricole de 4,9 %; contre une hausse de 1 %, et à une hausse de 0,8 % des activités de pêche maritime contre une baisse de 19,2 %.

Le Haut-Commissariat au Plan a expliqué que l’augmentation de 6,7 % de la taxe sur les produits a entraîné un ralentissement de la croissance du PIB à 3,7 % au quatrième trimestre 2024, contre une augmentation de 4,2% au quatrième trimestre 2023.

Les données montrent un ralentissement de la croissance de la demande intérieure au quatrième trimestre 2024, enregistrant 7,6 % contre 8,1 % au quatrième trimestre 2023, contribuant à hauteur de 8,9 points à la croissance économique contre 9,4 points au cours de la période de comparaison.

Ralentissement de la consommation des ménages marocains

Les dépenses de consommation finale des ménages ont également enregistré un ralentissement de leur taux de croissance, passant de 5,1 % au quatrième trimestre 2023 à 4,1% au quatrième trimestre 2024, contribuant à hauteur de 2,6 points à la croissance économique contre 3,2 points.

Les exportations et les importations marocaines ont enregistré une hausse significative au cours du quatrième trimestre 2024. Ainsi, les importations de biens et services ont augmenté de 15,6 % contre 12,5 % au quatrième trimestre 2023, avec une contribution négative à la croissance économique de neuf points contre 7,7 points au cours du même trimestre de 2023.

Pour leur part, les exportations ont augmenté de 9,2 % au quatrième trimestre 2024, contre 5,5 % au quatrième trimestre 2023. Contribuant à hauteur de 3,8 points à la croissance économique, contre 2,5 points au cours de la même période en 2023.

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Israël lève les droits de douane sur les produits américains

Israël annonce qu’il lèverait tous les droits de douane sur les produits américains, sous la direction du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et d’autres dirigeants israéliens.

Netanyahu a expliqué que cette mesure vise à renforcer la concurrence sur le marché, à rendre l’économie plus diversifiée et à réduire le coût de la vie pour le peuple israélien.

« Outre les avantages pour l’économie et les citoyens, cette décision nous permettra de renforcer davantage l’alliance et les relations entre Israël et les États-Unis », a déclaré Netanyahu cité dans un communiqué. « Nous continuerons de travailler pour supprimer les barrières et les tarifs douaniers et renforcer notre relation spéciale avec les États-Unis », a-t-il ajouté.

Israël a annoncé ce plan dans une déclaration conjointe publiée par Netanyahu, les ministre israéliens des Finances, Bezalel Smotrich, et de l’Économie et de l’Industrie, Nir Barkat, mardi 1er avril. C’est-à-dire à la veille de l’entrée en vigueur des tarifs douaniers réciproques de Donald Trump aux partenaires commerciaux des États-Unis.

A noter que les États-Unis sont le plus grand partenaire commercial et l’allié le plus proche d’Israël, avec des échanges bilatéraux atteignant 34 milliards de dollars en 2024.

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Trump impose des nouveaux droits de douane de rétorsion contre « tous les pays »

L’administration américaine annoncera de nouveaux droits de douane sur les marchandises étrangères en réponse aux tarifs douaniers et autres barrières commerciales imposées par de nombreux pays, dont des alliés de longue date des États-Unis.

La Maison Blanche n’a pas encore dévoilé le montant exact des droits de douane ni leur méthode de calcul, et dans un premier temps… Mais le président américain Donald Trump devrait annoncer personnellement les détails des restrictions.

Selon Bloomberg, ces droits de douane compenseront les barrières commerciales non tarifaires imposées par d’autres pays et seront appliqués de manière ciblée. Trump prévoit d’imposer des droits de douane de rétorsion à grande échelle aux États et aux blocs commerciaux, bien que des exemptions puissent s’appliquer aux pays qui n’ont pas perçu de droits de douane sur les produits américains et avec lesquels les États-Unis maintiennent un excédent commercial.

Les nouveaux tarifs refléteront les taux appliqués par d’autres pays et tiendront compte des subventions étrangères. Des sources indiquent que les conseillers du président américain envisagent un système de droits à trois niveaux, regroupant les pays en fonction de la sévérité de leurs barrières commerciales, telle que perçue par l’administration américaine.

Bloomberg note que les tarifs supplémentaires risquent de tendre davantage les relations avec les alliés et de déclencher des mesures de rétorsion. Ce qui pourrait aggraver les tensions commerciales.

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L’industrie pharmaceutique n’échappera pas aux droits de douane de Trump

Donald Trump a déclaré, vendredi 28 mars 2025, qu’il annoncerait bientôt de nouveaux tarifs douaniers visant l’industrie pharmaceutique.

« Il faudra un certain nombre [entre guillemets] qui suffira à inciter les médicaments et les laboratoires pharmaceutiques à importer leurs produits dans notre pays. Nous ne voulons pas dépendre d’autres pays pour cela, comme ce fut le cas avec la Covid-19 », a déclaré Trump.

S’adressant aux journalistes à bord d’Air Force One, dans la soirée du vendredi 28 mars, le président américain a également indiqué qu’il était ouvert à la conclusion d’accords avec des pays concernant les tarifs douaniers. « Je suis certainement ouvert à cela, si nous pouvons faire quelque chose, nous pouvons obtenir quelque chose en retour », a-t-il précisé.

Ces accords devront toutefois être négociés après l’annonce de tarifs réciproques le 2 avril, qui viseront les pays responsables, selon lui, de l’essentiel du déficit commercial américain.

Le même jour, Trump devrait également mettre en place des droits de douane de 25% sur les voitures importées.

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Vance affirme que le Danemark n’a pas assuré la sécurité du Groenland

Le vice-président américain, JD Vance, a accusé le Danemark de ne pas faire du bon travail pour assurer la sécurité du Groenland et a suggéré que les États-Unis protégeraient mieux le territoire semi-autonome danois que le président Donald Trump a fait pression pour prendre en charge.

Lors d’une visite à la base militaire américaine de Pituffik, dans le nord de l’île arctique, vendredi 28 mars 2025, Vance a déclaré que les États-Unis n’avaient pas de plans immédiats pour étendre leur présence militaire sur le terrain, mais qu’ils investiraient dans des ressources, notamment des navires de guerre supplémentaires.

Il a promis de respecter la souveraineté du Groenland, mais a également suggéré que le territoire finirait par bénéficier d’un partenariat avec les États-Unis, dans des propos que la Première ministre danoise a qualifiés d’injustes.

« Le Danemark n’a pas suivi le rythme et n’a pas consacré les ressources nécessaires au maintien de cette base, à la protection de nos troupes et, à mon avis, à la protection de la population du Groenland contre de nombreuses incursions très agressives de la Russie, de la Chine et d’autres pays », a déclaré Vance. Il n’a fourni aucun détail sur ces incursions présumées.

Trump a souvent déclaré que les États-Unis avaient un impératif de sécurité pour acquérir l’île, qui est contrôlée par le Danemark depuis 1721.

Les attaques virulentes de Vance contre le Danemark – un allié de longue date des États-Unis et membre de l’OTAN – ont offert un autre exemple du peu d’égard que l’administration Trump porte aux alliances traditionnelles des États-Unis.

Vendredi, au Groenland, Vance a déclaré que la Russie, la Chine et d’autres pays portaient un « intérêt extraordinaire » aux voies de passage arctiques, aux routes maritimes et aux ressources minérales de la région. Il a ajouté que les États-Unis investiraient davantage de ressources, notamment des navires de guerre et des brise-glaces militaires qui renforceraient leur présence dans le pays.

Alors que les Groenlandais exprimaient un profond malaise à propos de cette visite, Vance a promis que le peuple du Groenland aurait « l’autodétermination » et que les États-Unis respecteraient sa souveraineté.

« Je pense qu’ils finiront par s’associer aux États-Unis », a déclaré Vance. « Nous pouvons les rendre beaucoup plus sûrs. Nous pourrions les protéger davantage. Et je pense qu’ils s’en sortiraient également bien mieux économiquement ».

Ses remarques interviennent quelques heures seulement après la présentation dans la capitale, Nuuk, d’une nouvelle coalition gouvernementale élargie visant à maintenir pour l’instant les liens avec le Danemark.

Le nouveau Premier ministre du Groenland, Jens-Frederik Nielsen, a déclaré que la visite américaine témoignait d’un « manque de respect », tandis que les dirigeants danois ont exprimé leur engagement envers le Groenland. « Depuis de nombreuses années, nous sommes aux côtés des Américains dans des circonstances très difficiles. Par conséquent, la description du Danemark par le vice-président est inexacte », a déclaré la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, dans une déclaration à l’agence de presse danoise Ritzau.

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, a déclaré que Vance « a raison de dire que nous n’avons pas fait assez, mais je suis un peu provoqué parce que ce sont aussi les Américains qui n’en ont pas fait assez ».

Il a ajouté que les États-Unis disposent aujourd’hui d’une base avec 200 soldats, alors que pendant la guerre froide, les Américains disposaient de 17 installations militaires au Groenland avec 10 000 soldats.

Alors que la visite de Vance était en cours, Trump a déclaré aux journalistes à la Maison Blanche que les États-Unis avaient besoin du Groenland pour assurer la « paix du monde entier ».

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Les tarifs douaniers de Trump font flamber le prix de l’or

Les prix de l’or ont atteint un niveau sans précédent vendredi 28 mars 2025, alors que les craintes d’une escalade de la guerre commerciale alimentées par les nouveaux projets de tarifs douaniers du président américain Donald Trump incitent les investisseurs à rechercher le métal précieux comme valeur refuge.

L’or au comptant a augmenté de 0,6% à 3 074,31 dollars l’once vendredi, après avoir atteint un sommet historique de 3 077,44 dollars plus tôt dans la séance.

Depuis le début de la semaine, le métal jaune a augmenté de 1,7%, se dirigeant vers sa quatrième hausse hebdomadaire consécutive, selon Reuters.

Les contrats à terme sur l’or américain ont augmenté de 0,8% à 3 084,70 $. « L’or est dans une bonne position en ce moment », a déclaré Kyle Rodda, analyste des marchés financiers chez Capital. « La politique commerciale et budgétaire des États-Unis, la géopolitique et le ralentissement de la croissance sont tous en faveur de l’or ». Il a ajouté que les prix pourraient bientôt atteindre 3 100 dollars l’once.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent au comptant a chuté de 0,4% à 34,27 $ l’once, le platine a chuté de 0,2% à 984,59 $, mais le palladium a augmenté de 0,1% à 976,25 $.

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Des inquiétudes sur l’inflation font chuter Wall Street

Les actions de Wall Street ont terminé en forte baisse vendredi 28 mars avec des ventes massives chez Amazon, Microsoft et d’autres poids lourds de la technologie, après que les données américaines ont alimenté les craintes d’une faible croissance économique et d’une forte inflation alors que l’administration Trump augmente les tarifs douaniers.

Les dépenses de consommation aux États-Unis ont rebondi moins que prévu en février, tandis qu’une mesure des prix sous-jacents a enregistré sa plus forte augmentation en 13 mois.

Pour ajouter aux inquiétudes, une enquête de l’Université du Michigan a montré que les attentes des consommateurs en matière d’inflation sur 12 mois ont atteint leur plus haut niveau en près de 2 ans et demi en mars, et ils s’attendent à ce que l’inflation reste élevée au-delà de l’année prochaine.

Ces données ont alimenté les craintes selon lesquelles la série d’annonces de tarifs douaniers du président américain depuis son entrée en fonction en janvier pourrait faire grimper les prix des biens importés, stimuler l’inflation et dissuader la Réserve fédérale de réduire ses taux d’intérêt.

Les inquiétudes concernant l’inflation et les tarifs douaniers ont fait chuter fortement les actions des sociétés les plus valorisées de Wall Street, notamment Apple en baisse de 2,7%, Microsoft (-3%) et Amazon (-4,3%).

« L’un des autres points importants à prendre en compte pour les investisseurs est que l’impact des tarifs douaniers sur l’inflation n’est pas encore visible dans les données, c’est pourquoi nous pensons que c’est le calme avant la tempête tarifaire, l’inflation étant susceptible de se diriger davantage vers le nord que vers le sud dans les mois à venir », a déclaré Greg Bassuk, PDG d’AXS Investments à New York.

Le S&P 500 a baissé de 1,97% pour terminer à 5 580,94 points. Le Nasdaq a chuté de 2,70% à 17 322,99 points, tandis que le Dow Jones Industrial Average a chuté de 1,69% à 41 583,90 points.

Dix des onze indices sectoriels du S&P 500 ont baissé, entraînés par les services de communication (SPLRCL) en baisse de 3,81%, suivis d’une perte de 3,27% dans les biens de consommation discrétionnaire.

Les contrats à terme sur taux d’intérêt suggèrent que les traders voient une probabilité de 76% que la Fed réduise ses taux d’intérêt de 25 points de base d’ici sa réunion de juin, selon CME FedWatch.

Avec les pertes de vendredi, le S&P 500 est en baisse d’environ 9% par rapport à son record de clôture du 19 février. Le Nasdaq est en baisse d’environ 14% par rapport à son record de clôture du 16 décembre 2024.

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Algérie : finalisation d’un investissement qatari de 3,5 milliards de dollars

Le gouvernement algérien et la société qatarie Baladna ont finalisé les dernières dispositions nécessaires pour la mise en œuvre pratique du projet intégré de production de lait en poudre dans le sud de l’Algérie, a rapporté le 28 mars 2025 le site d’information Al-Araby.

Le ministre de l’Agriculture, Youssef Cherfa, et le président du conseil d’administration de la société qatarie « Baladna Algérie », Ali Al Ali, ont signé l’accord final pour la mise en œuvre du projet, ainsi qu’un deuxième accord pour l’achat par l’Office algérien du lait de la totalité des quantités de lait en poudre produites par Baladna Algérie, selon Al-Araby.

Le projet, d’un coût de 3,5 milliards de dollars, sera mis en œuvre dans la région d’Adrar, dans le sud de l’Algérie, sur une superficie de 117 000 hectares. Il comprendra des fermes fourragères, des fermes laitières et de viande, ainsi qu’une usine de lait en poudre.

Le projet vise à produire localement 50% des besoins en lait en poudre du marché algérien, avec pour objectif d’atteindre l’autosuffisance. La production devrait atteindre plus de 194 000 tonnes de lait en poudre au cours de la neuvième année du projet, réduisant ainsi les importations algériennes de lait en poudre, qui s’élèvent actuellement à environ 2 milliards de dollars par an.

Il est à noter que la réunion d’affaires qataro-algérienne, tenue à Doha le 23 octobre 2024, a porté sur le renforcement de la coopération commerciale et économique et des opportunités d’investissement disponibles dans les deux pays. À cet égard, Rashid bin Hamad Al-Athba, deuxième vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Qatar, a expliqué que les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu une croissance croissante, doublant en trois ans pour atteindre 297 millions de riyals (81,5 millions de dollars) l’année dernière, contre 132 millions de riyals en 2020.

Il a noté que le volume des échanges commerciaux reste inférieur aux attentes, exprimant sa pleine conviction dans le rôle clé que le secteur privé peut jouer pour élever le niveau de coopération commerciale et économique.

Le projet permettra le transfert de technologies modernes et des dernières techniques de production laitière, en plus d’approvisionner le marché local en viande rouge. Le projet produira 84 000 têtes de bétail par an, destinées à approvisionner le marché local en viande rouge, et créera plus de 5 000 emplois directs.

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Séisme en Birmanie : déjà plus de 1 000 morts

Des équipes de secours étrangères ont commencé à atterrir samedi 29 mars en Birmanie pour aider à la recherche de survivants du tremblement de terre de magnitude 7,7 sur l’échelle de Richter qui a fait plus de 1 000 morts dans ce pays pauvre d’Asie du Sud-Est, paralysant des infrastructures essentielles au milieu d’une guerre civile.

Le bilan des morts au Myanmar (ou Birmanie) s’élève à 1 002, a annoncé la junte militaire au pouvoir, en forte hausse par rapport aux premiers rapports des médias d’État faisant état de 144 morts.

Selon les modèles prédictifs du Service géologique américain, le nombre de morts pourrait dépasser 10 000 au Myanmar et les pertes pourraient dépasser la production économique annuelle du pays.

Le séisme a endommagé des routes, des ponts et des bâtiments dans le pays, selon la junte, dont le général en chef a lancé vendredi un appel à l’aide internationale, très rare pour les militaires birmans.

« Des opérations de recherche et de sauvetage sont actuellement menées dans les zones touchées », a déclaré la junte dans un communiqué diffusé samedi matin aux médias d’État.

Une équipe de secours chinoise est arrivée à Yangon, la capitale commerciale du Myanmar, à des centaines de kilomètres des villes durement touchées de Mandalay et de Naypyitaw, la capitale du pays depuis 2005, où des parties d’un hôpital de 1 000 lits ont été endommagées.

En Thaïlande à plus de 1 000 km de l’épicentre du séisme, une dizaine de personnes ont été tuées, et l’effondrement de plusieurs bâtiments…

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Le fisc italien réclame 1 milliard d’euros à Meta, X et LinkedIn

Le fisc italien a envoyé des demandes de paiement d’impôts, notamment de TVA pour un montant total de 1 milliard d’euros, aux sociétés Meta, X et LinkedIn. C’est le résultat d’une enquête ouverte ces derniers mois et qui concerne de grandes entreprises technologiques, accusées d’évasion fiscale.

En effet, selon des « sources ayant une connaissance directe du dossier », cette affaire pourrait avoir de graves répercussions pour l’ensemble de l’Union européenne.

La recherche porte sur les périodes 2015-2016 et 2021-2022. Ainsi, l’Italie demande 887,6 millions d’euros à Facebook, 12,5 millions d’euros à X (anciennement Twitter) et 140 millions d’euros supplémentaires à LinkedIn. Soit un montant total s’élevant à 1,04 milliard d’euros.

Toutefois, dans cette première phase, l’avis envoyé aux grandes entreprises technologiques ne concerne que les impôts des années 2015 et 2016, car les créances approchent de la prescription.

Dans un communiqué, un porte-parole de Meta a déclaré que la société avait « pleinement coopéré avec les autorités concernant ses obligations fiscales, tant au niveau européen que national, et continuerait de le faire ». Il a ajouté que Meta était fortement en désaccord avec l’idée selon laquelle l’accès des utilisateurs aux plateformes en ligne devrait être soumis à la TVA.

La position de l’Italie

Le gouvernement italien soutient de son côté que l’inscription des utilisateurs sur des plateformes telles que X, LinkedIn et Meta devrait être considérée comme une transaction imposable, car il y a un échange entre les services fournis et les données personnelles des utilisateurs.

La question pourrait devenir une affaire européenne, puisque la TVA s’applique aux 27 États membres de l’UE. L’enquête pourrait conduire à une révision du modèle fiscal pour les entreprises qui fournissent des services gratuits sur Internet, en utilisant des cookies et en enregistrant les utilisateurs à des fins publicitaires.

Quid de la taxe numérique en Italie?

Depuis 2020, l’Italie a mis en place la taxe numérique (Imposta sui Servizi Digitali – ISD), qui impose une taxe de 3 % sur les revenus provenant de la publicité ciblée, des services intermédiaires entre utilisateurs et du transfert de données pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 750 millions d’euros.

Selon une étude de l’Osservatorio Conti Pubblici Italiani, les recettes de la taxe numérique en Italie s’élèvent à 400 millions d’euros. Soit un montant inférieur à l’estimation initiale de 708 millions d’euros par an.

Dans ce contexte, de nombreuses grandes entreprises technologiques choisissent de s’installer en Irlande, où sont concentrées 40 % des recettes fiscales numériques de l’UE. Apple, Meta, Google, Microsoft et Amazon sont basées en Irlande. Tandis que 19 % des recettes fiscales numériques proviennent d’entreprises basées en Italie.

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France : déficit budgétaire 2024 légèrement inférieur aux prévisions

Le déficit budgétaire du secteur public français a été inférieur aux prévisions; mais pas autant que ce que le gouvernement avait anticipé. C’est ce qu’il ressort des données officielles publiées jeudi 27 mars 2025.

L’agence statistique INSEE a indiqué que les comptes publics 2024 affichaient un déficit budgétaire de 5,8 % de la production économique. Soit en hause par rapport aux 5,4 % de 2023, mais meilleur que la dernière estimation du gouvernement de 6,0 %.

En effet, le gouvernement a dû augmenter à plusieurs reprises ses prévisions concernant le déficit de 2024. Car les dépenses ont été plus élevées que prévu et les recettes fiscales ont été inférieures aux estimations.

Son objectif est de réduire le déficit cette année à 5,4 % de la production économique. Et ce, comme première étape pour ramener le déficit au plafond de 3 % de l’Union européenne d’ici 2029.

L’INSEE a également indiqué que la dette publique de la France s’élevait à 113,0 % du PIB en 2024; contre 109,8 % en 2023 et les attentes du gouvernement de 112,7 % en 2024.

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La dette américaine dépassera les sommets de la Seconde Guerre mondiale

Le Congressional Budget Office (CBO – USA) tire la sonnette d’alarme sur la dette fédérale américaine, soulignant que dans les années à venir, elle devrait dépasser les sommets historiques atteints après la Seconde Guerre mondiale.

Plus précisément, le CBO a averti jeudi 27 mars 2025 que le ratio dette/PIB aux États-Unis devrait atteindre 107 % d’ici 2029. Dépassant ainsi les niveaux des années 1940, lorsqu’il avait atteint son « pic ». Et il continuera à augmenter à 156 % d’ici 2055. Il atteindra 124 % à fin 2025.

 

 

« L’augmentation de la dette ralentira la croissance économique, augmentera les paiements d’intérêts aux détenteurs étrangers de la dette américaine et posera des risques importants pour les perspectives budgétaires et économiques », a souligné CBO cité par le Financial Times.

A rappeler toutefois que l’administration Trump s’est engagée à trouver un espace budgétaire afin de tenir sa promesse de campagne de réductions d’impôts substantielles pour les entreprises et les ménages.

Dans cette optique, Donald Trump a chargé Elon Musk de lever 2 000 milliards de dollars grâce à des réductions des dépenses fédérales d’ici le milieu de l’année prochaine.

Le gouvernement américain estime que les recettes provenant des droits de douane pourraient combler le manque à gagner créé par la baisse des recettes fiscales. Il enregistre chaque année d’importants déficits budgétaires depuis la pandémie du Covid-19 et, selon le CBO, ils resteront élevés.

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Les Etats-Unis suspendent leurs contributions financières à l’OMC

Washington a commencé à réduire ses contributions aux institutions mondiales; et ce, dans le cadre d’un examen complet des dépenses fédérales des Etats-Unis d’Amérique.

Les États-Unis ont ainsi suspendu leurs contributions à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont déclaré, ce 28 mars 2025 à Reuters, trois sources gouvernementales. Alors que, dans le même temps, l’administration du président Donald Trump intensifie ses efforts pour réduire les dépenses publiques.

En effet, l’administration Trump est en train de retirer son soutien aux institutions mondiales. Et ce, tout en estimant que ce soutien est incompatible avec sa politique économique « America First ». Elle prévoit aussi de se retirer de certaines organisations, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De même qu’elle a réduit ses contributions à d’autres institutions, dans le cadre d’un examen complet des dépenses fédérales du pays.

A cet égard, notons que l’OMC avait déjà été affectée par une décision américaine en 2019, durant le premier mandat de Trump. Celle-ci avait consisté à bloquer la nomination de nouveaux juges à sa plus haute cour d’appel des Etats-Unis. Ce qui avait perturbé partiellement son principal système de règlement des différends. Concernant cette fois l’OMC, Washington a accusé son Organe d’appel d’outrepasser son autorité dans les différends commerciaux, précise Reuters.

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Les ventes de voitures neuves dans l’UE ont chuté en février

La tendance à la baisse des ventes de voitures particulières dans l’UE s’est poursuivie en février par rapport aux ventes du mois correspondant de l’année dernière. Selon les données officielles de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles) publiées mercredi 26 mars 2025, le volume des ventes de voitures particulières neuves vendues au cours du deuxième mois de 2025 dans l’UE a diminué de 3 % par rapport à février 2024. La part des voitures électriques à batterie était de 15,2 %.

Plus précisément, les principaux marchés de l’UE ont connu une baisse, à savoir l’Italie (-6 %), l’Allemagne (-4,6 %) et la France (-3,3 %). L’Espagne a par contre enregistré une hausse de 8,4 %.

En février 2025, les véhicules électriques à batterie (VEB) représentaient 15,2 % de la part de marché totale de l’UE, ce qui indique une augmentation par rapport à la base de référence basse de 11,5 % au cours de la période comparable de janvier à février 2024. Les véhicules électriques hybrides ont enregistré une hausse, capturant 35,2 % des consommateurs sur le marché de l’UE.

Dans le même temps, la part de marché combinée des voitures à essence et diesel est tombée à 38,8 %, contre 48,5 % au cours de la même période en 2024.

Hausse de 28,4 % des ventes des nouvelles voitures électriques

Au cours des deux premiers mois de 2025, les ventes de nouvelles voitures électriques à batterie ont augmenté de 28,4 %, atteignant 255 489 unités, représentant 15,2 % de la part de marché totale de l’UE. Trois des quatre plus grands marchés de l’UE, représentant 64 % de toutes les immatriculations de voitures électriques à batterie, ont enregistré de fortes hausses à deux chiffres : l’Allemagne (+41 %), la Belgique (+38 %) et les Pays-Bas (+25 %). Cela contraste avec la France, qui a connu une légère baisse de 1,3 %.

Les données de février 2025 ont montré que les nouvelles immatriculations de voitures hybrides électriques dans l’UE ont augmenté de 18,7 %, tirées par une croissance significative sur les quatre plus grands marchés : la France (+51,4 %), l’Espagne (+31,5 %), l’Italie (+10,4 %) et l’Allemagne (+9,8 %). Cela a conduit à l’immatriculation de 594 059 unités au cours des deux premiers mois de 2025, ce qui représente 35,2 % de la part de marché de l’UE.

Baisse de 5 % des voitures électriques hybrides rechargeables

Les immatriculations de voitures électriques hybrides rechargeables ont diminué de 5 % au cours de la période janvier-février 2025, avec un total de 124 947 unités. Cette baisse est principalement due à des baisses importantes sur des marchés clés tels que la Belgique (-65,3 %) et la France (-49,3 %). En conséquence, les voitures électriques hybrides rechargeables représentent désormais 7,4 % du total des immatriculations de voitures dans l’UE.

En février 2025, les immatriculations de véhicules à essence avaient chuté de manière significative de 20,5 %, tous les principaux marchés connaissant des baisses. La France a enregistré la plus forte baisse, avec des immatriculations en chute libre de 27,5%, suivie par l’Allemagne (-24,9 %), l’Italie (-19 %) et l’Espagne (-13 %).

Avec 489 838 voitures neuves immatriculées jusqu’à présent, la part de marché de l’essence est tombée à 29,1%, contre 35,5% à la même période l’année dernière. De même, le marché des voitures diesel a diminué de 28 %, ce qui a donné lieu à une part de marché de 9,7 % pour les véhicules diesel en février 2025.

Par ailleurs, la variation annuelle de février 2025 a montré une baisse de 22,4 % pour l’essence et de 28,8 % pour le diesel.

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Allemagne : des voitures aux chars, la difficile transition

Des changements importants ont récemment été annoncés dans l’industrie allemande. Tandis que des entreprises leaders, comme Volkswagen, sont contraintes de licencier des centaines de personnes, les fabricants de chars et d’ogives recherchent de plus en plus de travailleurs.

Selon une étude récente d’EY et de DekaBank publiée mercredi 26 mars 2025 par le magazine CAPITAL, « les États européens membres de l’OTAN devraient investir 72 milliards d’euros dans des équipements militaires dans les années à venir, à même de créer 680 000 emplois en Europe ».

Dans une étude connexe, le cabinet de conseil Kearney parvient à des conclusions similaires. Le nombre d’emplois qui en résulteront dépendra bien sûr directement de la mesure dans laquelle les États investiront finalement dans la défense.

S’ils investissent 2 % de leur PIB, comme le prévoit l’OTAN, environ 160 000 travailleurs seront nécessaires d’ici 2030. Et s’ils investissent 2,5 % ou même 3 %, le nombre de nouveaux emplois s’élèverait à 460 000 et 760 000 respectivement.

D’où viendront les travailleurs?

Certaines entreprises du secteur de la défense auront non seulement besoin de plus de travailleurs, mais également de nouveaux sites pour construire des usines.

Et quoi de plus pratique pour ces entreprises que de se tourner vers des entreprises d’autres secteurs qui sont actuellement confrontées à de graves problèmes? « Nous profitons des difficultés auxquelles est confrontée l’industrie automobile », admet Oliver Dere, patron de Hensoldt, l’une des plus grandes entreprises de l’industrie de défense allemande. L’entreprise est déjà en contact avec des constructeurs automobiles, tels que Continental et Bosch, concernant le recrutement de leurs employés, note Capital.

La transition d’une industrie commerciale à une industrie de défense n’est cependant pas une affaire simple, comme l’explique à DW Eva Bruckner, directrice du cabinet de conseil Heinrich & Coll. de Munich : « Une telle transition n’est possible que dans des postes et des spécialités spécifiques ». Les travailleurs d’usines comme Volkswagen ou d’autres constructeurs automobiles « peuvent généralement travailler pour certaines entreprises de l’industrie de la défense ».

Dans d’autres secteurs d’activité, la transition est en revanche difficile, voire impossible – comme c’est le cas par exemple pour les personnes travaillant dans les services commerciaux.

L’industrie de la défense a ses propres particularités

Hans-Christoph Atzpondien, directeur de l’Association allemande de l’industrie de la sécurité et de la défense, fait spécifiquement référence à une particularité importante des entreprises de l’industrie de la défense : pour de nombreux employés, les contrôles de sécurité sont obligatoires – et prennent souvent beaucoup de temps. L’obtention des permis nécessaires prend du temps « et il est donc difficile pour les travailleurs de passer rapidement » d’un secteur à un autre, souligne Atzpondien à DW.

Dans le secteur de la défense, il existe ce qu’on appelle la liste des pays, qui fixe des normes élevées pour les parties intéressées provenant de pays qui représentent potentiellement un risque pour la sécurité de l’Allemagne, explique Atzpondien.

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Les tarifs douaniers de Trump menacent l’économie britannique

Le président américain Donald Trump apparaît comme l’une des plus grandes menaces pesant sur l’économie britannique, lorsque l’autorité budgétaire du pays a déclaré que la faible croissance et le lourd fardeau de la dette rendaient le pays particulièrement vulnérable aux droits de douane proposés.

La ministre des Finances, Rachel Reeves, a procédé mercredi 26 mars 2025 à une réduction politiquement impopulaire du budget de l’aide sociale et à d’autres réductions de ses plans de dépenses. Le tout pour maintenir l’économie sur la bonne voie vers un objectif budgétaire clé qui a été conçu pour rassurer les investisseurs après l’effondrement du marché de courte durée de l’ancienne Première ministre, Liz Truss, en 2022.

Mais l’organisme indépendant de surveillance budgétaire du pays a déclaré qu’une guerre commerciale mondiale pourrait réduire la production économique. Tandis qu’une hausse des taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre et des attentes de rendement des obligations d’État pourraient anéantir sa faible marge de manœuvre par rapport à cet objectif budgétaire.

A noter que Trump a déclaré dernièrement que de nouveaux taux de droits de douane réciproques entreraient en vigueur le 2 avril pour punir les pays que son administration considère comme bloquant les exportations américaines.

L’Office for Budget Responsibility (OBR – Office pour la responsabilité budgétaire), organisme de surveillance britannique, a déclaré que des droits de douane plus élevés sur les importations américaines freineraient l’activité économique du Royaume-Uni au-delà de tout impact direct sur les exportations du pays.

L’OBR souligne que les tarifs douaniers américains sur ses partenaires commerciaux en général pourraient réduire la taille de l’économie britannique – qui est très exposée aux fluctuations du commerce international – jusqu’à 1 %.

Rachel Reeves et le Premier ministre Keir Starmer ont déjà été déroutés depuis leur élection en juillet dernier, promettant une période de renouveau national. L’augmentation du coût de la dette et la stagnation de la croissance économique les ont contraints à des coupes budgétaires inacceptables. Et Reeves a subi une forte pression de la part des entreprises, après avoir utilisé son premier budget en octobre pour augmenter les impôts des employeurs.

Par ailleurs, la mise à jour du budget et la menace de droits de douane ont relancé les appels de certains investisseurs et économistes demandant au gouvernement de prendre des mesures plus drastiques pour s’attaquer à sa dette, qui équivaut à environ 95 % de la production économique annuelle, proche des niveaux du début des années 1960. Et ce, lorsque la Grande-Bretagne était encore en train de rembourser les coûts de la Seconde Guerre mondiale.

Ils soutiennent que la Grande-Bretagne devrait augmenter les impôts pour rétablir les finances publiques, qui ont supporté les coûts des chocs du krach financier de 2008, du Brexit, du COVID et de la flambée des prix de l’énergie qui a suivi la guerre en Ukraine.

L’OBR a déclaré que le gouvernement emprunterait 47,6 milliards de livres (61,4 milliards de dollars) de plus d’ici la fin de la décennie que ce qu’il avait prévu dans une prévision faite il y a seulement cinq mois.

« Ce gouvernement emprunte énormément », a déclaré Johnson de l’IFS. « Nous dépensons énormément en intérêts de la dette en ce moment, mais nous empruntons encore plus ».

Il a averti que le gouvernement pourrait désormais être confronté à des mois de spéculation sur d’éventuelles augmentations d’impôts lors de la prochaine déclaration budgétaire complète de Reeves, attendue en octobre ou novembre.

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La trêve entre l’Ukraine et la Russie n’est pas concrétisée sur le terrain

L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées mercredi 26 mars de ne pas respecter une trêve sur les frappes énergétiques négociée par les Etats-Unis. L’Union européenne estimant de son côté qu’elle ne remplirait pas les conditions posées par la Russie pour un cessez-le-feu prévu en mer Noire.

Les États-Unis ont annoncé mardi des accords séparés avec l’Ukraine et la Russie pour suspendre leurs frappes en mer Noire et contre leurs installations énergétiques respectives, mais la rhétorique de Moscou et de Kiev suggère qu’ils restent très éloignés.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que les États-Unis avaient assuré à Kiev que les accords étaient effectifs dès leur annonce. Le Kremlin a toutefois affirmé que l’accord sur la mer Noire n’entrerait en vigueur qu’une fois la banque d’État russe sanctionnée serait reconnectée au système de paiement international. Or, l’Europe a affirmé que cela n’interviendrait qu’après le retrait russe d’Ukraine.

Sur le papier, les accords constituent une étape tangible vers un cessez-le-feu après le lancement par la Russie de son invasion en février 2022. Laquelle déclenchait le plus grand conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, qui fait rage sur une ligne de front de 1 000 km.

Sous la direction de Donald Trump, qui souhaite une paix rapide, les États-Unis ont publié mardi deux déclarations conjointes distinctes avec Moscou et Kiev décrivant les accords, mais aucun des deux documents n’a établi de calendrier clair pour leur mise en œuvre.

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