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La fin du droit international?

Gaza symbolise une période où plus que jamais, depuis la fin de la guerre froide, la violence et la loi de la jungle (celle du plus fort), étouffe la voix d’un droit international devenu inaudible. Dans un monde qui renoue dangereusement avec la pure logique de puissance, la rationalité juridique est pourtant plus légitime et nécessaire que jamais.

La duplicité de l’Occident dès lors qu’il s’agit de respect du droit international par Israël sape l’édifice qu’il a lui-même forgé à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le cimetière du droit international que représente Gaza marque la fin d’un monde qui a conçu l’idée suivant laquelle la vie internationale devait être régie par des règles et principes.

Un paradoxe international

D’un côté, il existe un droit des relations internationales. Celui-ci est à la base de l’ordre international libéral établi à la fin de la Seconde Guerre mondiale et formalisé par la Charte des Nations unies. Les « principes de justice et du droit international » relèvent des buts de l’ONU (art. 1er).

Les acteurs internationaux sont saisis par le droit, leur comportement est de plus en plus « enserré » par un ensemble de normes juridiques internationales qui présentent un caractère prescriptif, prohibitif ou permissif. Un phénomène constitutif d’une juridicisation des relations internationales, avec l’inflation et la diversification (formelle et matérielle) des règles juridiques internationales.

Ces normes juridiques relèvent d’un droit spécifique : le « droit international public », sorte de langage commun indispensable, de technique instrumentale au service des Etats et de tous les acteurs de la société internationale. Celui-ci contribue à la prévisibilité et à la pacification des rapports internationaux.

La « légalité internationale » applicable dans divers domaines d’activité est largement respectée par les acteurs des secteurs concernés. Un droit international dont le champ, précisément, ne cesse de se développer et de se diversifier. Il s’est « universalisé », en ce sens où il s’est étendu à de nouveaux sujets et à de nouvelles matières.

De l’autre, le droit international ressemble à des règles fictives. Officiellement, les relations internationales sont encadrées par des règles, des principes, des institutions du droit international. Or, en pratique, les relations internationales échappent, de fait, au cadre prescrit par ce droit international. Il y a un décalage entre ce cadre juridique et la réalité de relations internationales, celle du jeu des puissances et du rapport de force.

Cette perception résulte notamment de l’absence d’« Etat mondial » doté d’un « législateur international centralisé » et d’autorités juridictionnelles et policières centrales, qui permettraient de faire respecter le droit international et de l’imposer au jeu des puissances et aux intérêts nationaux.

Résultat, certaines séquences donnent l’impression d’une scène internationale dont les acteurs se comportent comme les cowboys des westerns américains, sans foi ni loi…

La violence internationale contre le droit international

L’ordre international moderne né à la fin de la Seconde Guerre mondiale a été forgé sur des principes animés par un esprit libéral et consacrés par le système onusien, en général, et par la Charte des Nations unies, en particulier : respect du droit international, égalité souveraine des États, respect des droits de l’Homme universels, libre-échange. Or précisément, nous sommes entrés dans un monde marqué à la fois par :

  • l’absence de puissance hégémonique capable, seule, d’imposer un ordre;
  • la contestation de l’ordre international issu de l’après-Seconde Guerre mondiale et de la fin de la Guerre froide;
  • une redistribution de la puissance (en faveur de puissances du Sud) qui consacre un bouleversement des équilibres mondiaux et un décentrement des relations internationales;
  • une mondialisation synonyme d’accélération du temps, de rétractation de l’espace et de connexion aiguë entre les faits/acteurs internes et externes.

Un tel environnement global nourrit l’imprévisibilité, l’instabilité et l’incertitude caractéristiques d’un ordre mondial chaotique, en phase de transition, où la loi de la jungle prévaut sur la loi internationale. Le rapport de force prime sur le respect de la règle de droit. En témoigne l’insidieuse désuétude du droit de la guerre et le principe de non-recours à la force (l’un des fondements de la Charte des Nations unies), en particulier.

Notre propre siècle est confronté à une reprise de la course aux armements et à une persistance de foyers de tension/conflits (en dépit de l’interdiction du recours à la force inscrite dans l’article 2, § 4 de la Charte des Nations unies). La Commission de crimes internationaux et la violation de principes fondamentaux de la Charte des Nations unies semblent comme se normaliser…

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ONU : Le Conseil des droits de l’homme condamne les violations en Palestine et sur le Golan

ONU : Le Conseil des droits de l’homme condamne les violations en Palestine et sur le Golan

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a condamné, mercredi, les graves violations commises par l’entité sioniste dans les territoires palestiniens occupés et sur le plateau du Golan. Il a souligné les répercussions de ces actes au regard du droit international et réitéré son rejet des crimes en cours contre les Palestiniens, ainsi […]

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Tunisie : Nabil Ammar devient le nouveau Représentant permanent auprès de l’ONU

Le président de la République Kais Saied a remis mardi, au Palais de Carthage, à l’ancien ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar, les lettres l’accréditant en tant que Représentant permanent de la République tunisienne auprès de l’Organisation des Nations unies, lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des tunisiens à l’étranger.

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Kaïs Saïed nomme Nabil Ammar Représentant permanent de la Tunisie à l’ONU

Le président de la République, Kaïs Saïed, a officiellement remis ses Lettres de Créance à Nabil Ammar, le nommant Représentant permanent de la République tunisienne auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York.

Cette cérémonie s’est déroulée dans l’après-midi du 25 mars 2025 au palais de Carthage.

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Nabil Ammar représentant permanent de la Tunisie à l’Onu

Le président de la République Kaïs Saïed a remis les lettres de créance de Nabil Ammar en tant que représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York.

La cérémonie de remise des lettres d’accréditation s’est déroulée au Palais de Carthage ce mardi 25 mars 2025, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Rappelons que Nabil Ammar, avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de février 2023 à août 2024

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Tunisie: lancement d’un e-shop pour les produits des femmes rurales

 

Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, en collaboration avec le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées et avec le soutien d’ONU Femmes Tunisie, a organisé une conférence internationale à l’Académie diplomatique internationale de Tunis sur le thème “L’inclusion économique de la femme dans le milieu rural: marketing, défis et opportunités”. Cet événement a réuni des représentants des ministères concernés, des agences onusiennes ainsi que des experts économiques et sociaux, mettant en lumière le rôle essentiel des femmes rurales dans le développement économique et la réduction de la pauvreté. Les discussions ont souligné la nécessité de mettre en place des stratégies efficaces pour renforcer leur accès aux ressources, aux marchés et aux outils numériques. La ministre Asma Jebri a annoncé, dans ce cadre, le lancement d’une plateforme numérique, un e-shop destiné à promouvoir et commercialiser les produits des femmes entrepreneures dans les régions, s’inscrivant ainsi dans la continuité des programmes du ministère tels que “Raidet”, qui a déjà soutenu plus de 5 800 femmes entrepreneures, et “Samida”, qui accompagne les femmes victimes de violences à travers la formation et le financement de projets.

L’accent a également été mis sur les réformes législatives mises en place pour soutenir l’autonomisation économique des femmes rurales et améliorer leur protection sociale. Parmi ces réformes figure le décret n°15 de 2022 relatif à l’économie sociale et solidaire, qui encourage l’entrepreneuriat féminin, ainsi que le décret n°4 de 2024 portant sur la protection sociale des travailleuses agricoles. Ce dernier vise à garantir un accès élargi à la couverture sociale pour cette catégorie souvent marginalisée. En parallèle, les participantes ont souligné les nombreux défis entravant l’intégration économique des femmes rurales, notamment les coûts élevés du marketing, la faible maîtrise des outils numériques et la difficulté d’accès aux plateformes de commerce électronique locales et internationales, ce qui limite leur visibilité et leurs opportunités de croissance.

Pour pallier ces obstacles, la conférence a abouti à plusieurs recommandations concrètes, notamment le lancement d’un plan national de facilitation de l’accès des femmes rurales aux marchés et la mise en place d’une plateforme numérique spécialisée pour promouvoir leurs produits sur les marchés locaux et internationaux. Les discussions ont mis en avant l’importance du marketing digital comme levier essentiel pour renforcer la compétitivité des entrepreneures rurales et ont souligné la nécessité de leur fournir des formations adaptées pour exploiter les opportunités offertes par le commerce en ligne. Ces mesures s’inscrivent dans une approche plus globale visant à assurer une inclusion économique durable et efficace des femmes rurales, en renforçant leur autonomie financière et leur contribution au développement local.

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