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Tunisie | Les revenus touristiques en hausse de 5%  au 1er trimestre 2025

Les revenus touristiques en Tunisie ont enregistré une hausse de 5% au premier trimestre 2025 par rapport à la même période de l’année dernière, révèlent les statistiques publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Au 20 mars 2025, les recettes touristiques se sont chiffrées à environ 1 210,6 millions de dinars (366,84 millions d’euros), contre 1 152,8 millions de dinars (349 33 millions d’euros) à la même période de 2024.

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a récemment annoncé que le nombre de touristes attendus pour la saison 2025 devrait dépasser les 11 millions, contre 10,25 millions en 2024.

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Tunisie | La nouvelle loi sur les chèques perturbe le marché

Avec la nouvelle loi sur les chèques, introduite en février, qui interdit les chèques postdatés pour régler les achats en échelonnant les paiements sur plusieurs mois, les Tunisiens se sentent frustrés de ne plus pouvoir procéder à des achats avec des paiements fractionnés, dans ce qui ressemble à une forme de crédit souvent tolérée par les commerçants.  

La réforme a instauré un plafond sur le montant des chèques, basé sur les revenus et le patrimoine de l’acheteur. Elle permet également au commerçant de vérifier si le payeur dispose de suffisamment de fonds à chaque transaction en scannant un code QR sur son chèque. Mais ses effets sur les transactions commerciales sont dévastateurs et risquent d’aggraver la récession que vit le pays depuis 2011.   

Dans un pays en crise, la nouvelle loi censée «lutter contre les chèques sans provision», «réduire l’endettement des consommateurs» et «améliorer le climat des affaires», la nouvelle loi a perturbé les budgets de beaucoup de ménages et porté un coup aux activités des petites entreprises, dont beaucoup ont vu leur chiffre d’affaires chuter de moitié. Ce qui, ne manquera pas de rejaillir négativement sur la consommation et la croissance économique, qui a été de 1,4% en 2024 et qui ne devrait pas dépasser 1,6% en 2025, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI).

Autre effet prévisible, et qui n’a pas manqué de se confirmer les deux premiers mois de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi : le recours systématique au cash qui alimente davantage les circuits parallèles, assèche les liquidités et aggrave les pressions inflationnistes. Au grand dam des banques qui sont les plus affectées par ce changement qui a été mal préparé et mis en œuvre à la hâte sans études préalables. L’objectif y ayant présidé étant surtout d’ordre politique : cette réforme était au programme du président Kaïs Saïed depuis la présidentielle de 2019.

I. B.

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La coexistence judéo-musulmane au Maghreb en regard du conflit israélo-palestinien 

Au regard du conflit israélo-palestinien dominant l’actualité depuis 76 ans, l’opinion publique israélienne pourrait tirer une grande inspiration de l’Histoire, en l’occurrence de la cohabitation millénaire entre juifs et musulmans en Afrique du Nord. Ces derniers ont fait preuve de tolérance envers les juifs alors qu’en Europe, ils n’ont eu de cesse d’être persécutés, puis exterminés par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale. (Ph. Pèlerinage des juifs à la synagogue de la Ghriba, à Djerba, Tunisie).

Samia Ladgham *

Dans un article du New York Times du 16 mai 2024 intitulé «The view within Israël turns bleak», l’auteur, Megan K. Stack, soulignait que l’opinion israélienne envers les Palestiniens s’était durcie bien avant le 7 octobre 2023.  Ces dernières années, l’attitude de nombreux Israéliens envers leurs voisins, considérés comme menaçants, s’est traduite par de l’indifférence ou encore par cette conviction : les chasser de leur terre et les soumettre sont la volonté de Dieu. Les évènements du 7 octobre ont accéléré ce sentiment. À l’appui de cette affirmation, Megan K. Stack cite un sondage conduit en janvier 2024 par l’Université de Tel Aviv : 94% des juifs israéliens estiment que l’emploi de l’usage de la force à Gaza est approprié, sinon insuffisant. Un sondage subséquent montre que la plupart des juifs israéliens s’opposent à ce que nourriture et médicaments entrent à Gaza.

En tant que ressortissante d’un pays du Maghreb qui a recueilli les juifs fuyant la persécution en Espagne et ailleurs en Europe dès le 14e siècle, j’ai été choquée de lire cela, tout comme d’apprendre les crimes commis par le Hamas envers les civils israéliens (et autres nationalités) le 7 octobre 2023. Quant à la réponse militaire israélienne, faisant fi des civils palestiniens, elle m’a atterrée. Lors d’un récent sommet sur la crise humanitaire à Gaza tenu en Jordanie, le Secrétaire général des Nations Unies a déclaré à ce sujet que le rythme et l’ampleur des tueries à Gaza dépassaient tout ce qu’il a connu depuis qu’il a pris ses fonctions. 

Une présence très ancienne

Mon propos ici est de montrer qu’au regard du conflit israélo-palestinien dominant l’actualité depuis 76 ans, l’opinion publique israélienne pourrait tirer une grande inspiration de l’Histoire, en l’occurrence de la cohabitation millénaire entre juifs et musulmans en Afrique du Nord. Ces derniers ont fait preuve de tolérance envers les juifs alors qu’en Europe, ils n’ont eu de cesse d’être persécutés, puis exterminés par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

Bien sûr les relations entre juifs et musulmans au Maghreb n’ont pas été qu’un long fleuve tranquille. La coexistence  entre les deux communautés a connu des soubresauts et des périodes de tension au fil des siècles et des évènements. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les Arabes musulmans au Maghreb ont également connu l’oppression du colonisateur. 

Un peu d’Histoire s’impose. La présence juive est attestée en Afrique du Nord et sur le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité.  L’Afrique du Nord est à ce moment-là peuplée par les Berbères. À l’arrivée de la religion chrétienne, à la fin du 2e siècle, la religion juive est donc largement représentée en Afrique du Nord. Toutefois, les conversions massives au christianisme des tribus berbères indigènes puis l’arrivée de l’islam au 7e siècle (après Jésus Christ) vont diminuer l’influence du judaïsme.

Un statut particulier

Les juifs considérés comme gens du livre en Islam se voient alors attribuer un statut particulier. En échange de la garantie d’un certain nombre de droits (liberté de culte, droit de propriété notamment), ceux que l’on nommera les dhimmis devaient se soumettre à l’autorité protectrice et payer un impôt.

S’ajoutent à cela une série de dispositions définies dans les ouvrages juridiques, dont l’interdiction de monter à cheval ou de porter une arme (par conséquent d’accéder à des fonctions militaires), l’obligation de porter des marques vestimentaires distinctives, l’interdiction de construire de nouveaux édifices religieux, etc. Ces dispositions furent diversement appliquées selon les époques et les lieux.  

Quand l’autorité musulmane censée protéger les juifs était éclairée, les juifs vécurent en paix, ce qui fut notamment le cas dans l’Espagne musulmane (7e – 15e siècles). Les communautés juives et arabes y vécurent en bonne intelligence, sauf lors du règne des Almoravides, suivi des Almohades venus du Maroc au 12e siècle, dont la conception de l’islam était plus rigoureuse.  De nombreux juifs atteignirent une haute position économique et sociale, et leur culture, fortement influencée par la culture arabe, connut un véritable âge d’or, plus particulièrement à partir de l’instauration du califat de Cordoue en 929. 

Le refuge maghrébin

À la prise de Grenade en 1492 (qui correspond à la fin de la reconquête espagnole devant les musulmans), et à la suite d’un décret royal du 31 mars 1492, la plupart des juifs quittent l’Espagne, suivis, en 1496, par ceux du Portugal. Fuyant l’inquisition et son lot de persécutions, bon nombre d’entre eux se dirigent vers l’empire ottoman, qui domine l’Afrique du Nord du 16e  et 17e siècles (à l’exception du Maroc), et le Maroc. En effet, la Turquie est déjà un pays d’accueil pour les juifs ashkénazes. Le sultan veille à ce qu’ils soient bien reçus.

Mais bien avant la chute de Grenade, des tensions intercommunautaires entre juifs et chrétiens d’Espagne avaient provoqué des exodes de juifs d’Espagne dit séfarades, dont une partie s’installa en Afrique du Nord. Selon l’historien français Robert Brunschvig, ces nouveaux venus furent considérés d’un œil favorable par les pouvoirs publics et la population musulmane. Leur afflux, précise-t-il, loin de passer pour inquiétant, était prometteur de réalisations économiques nouvelles utiles à tous.

Cet afflux se poursuivit avec l’arrivée des juifs livournais à partir du 17e siècle, notamment en Tunisie. Aux 18e et 19e siècles, Tunis devint une place juive importante. Ce qui frappe, souligne Robert Brunschvig, c’est la continuité du mouvement migratoire qui s’effectue par vagues successives. Cette constance prouve que les immigrés, comme le reste de la population juive, jouissaient d’une relative sécurité. Les juifs, précise-t-il, eurent néanmoins à souffrir de l’occupation espagnole de 1535 à 1574, de même que des luttes entre le dey d’Alger et le bey de Tunis. Le Pacte fondamental, promulgué en septembre 1857 par le bey de Tunis, marque une étape importante dans 1’évolution de la condition des Juifs : il va les émanciper.

La colonisation divise pour régner  

La colonisation française va venir bouleverser la coexistence entre ces communautés. Le 24 octobre 1870, le décret Crémieux accorde la nationalité française à tous les juifs d’Algérie. Divisant pour mieux régner, la France sépare ainsi les juifs des musulmans qui, eux, seront soumis au code de l’indigénat en 1881. Ce code, qui sévira plus tard dans toutes les colonies françaises, instaure un régime juridique d’exception pour les populations autochtones, les privant de leurs droits individuels. Le décret Crémieux conduira à l’assimilation des juifs algériens à la culture et la langue français et génèrera du ressentiment avant tout français mais aussi arabe à l’égard des juifs d’Algérie. 

Le Maroc et la Tunisie, des protectorats, échappent au décret Crémieux. Celui-ci est abrogé en 1940 (puis rétabli en 1943) ramenant les juifs d’Algérie au statut d’indigènes.

Sous le régime de Vichy (10 juillet 1940-9 août 1944), un statut spécial pour les juifs de France est édicté. Il s’appliquera dans les colonies et protectorats français avec des décalages dans le temps et des différences dans leur rigueur. Un but à cette législation discriminatoire : empêcher les juifs d’exercer toute fonction ou influence dans le domaine éducatif ou économique.

En Tunisie, les lois discriminatoires devaient être soumises au bey pour ratification. Cela a permis à des gouverneurs comme Moncef Bey de ralentir leur mise en application. Le Bey avait toutefois des pouvoirs limités sous le protectorat.  Certains écrits affirment que c’est le Résident General Esteva représentant la France qui ralentit l’application des lois discriminatoires en Tunisie invoquant le fait que le Bey s’opposerait à ce que ses sujets (les juifs étaient sujets du Bey au même titre que les musulmans) soient traités de cette façon. Arrivé au pouvoir en juin 1942, Moncef Bey évite aussi aux juifs de Tunis le port de l’étoile. Lorsque les Allemands – ils occupent la Tunisie durant six mois – veulent imposer, à leur profit, un enrôlement généralisé pour le travail obligatoire, le bey refuse de signer l’ordonnance.

Le roi Mohamed V du Maroc aurait également pris fait et cause contre les lois discriminatoires de Vichy. En 1942, en Algérie, le débarquement des alliés américains arrête le processus de déportation des juifs. En Libye, colonie italienne (1911-1943), les juifs sont arrêtés et déportés après l’adoption par l’Italie des lois raciales de 1938.

Le conflit israélo-arabe

Ce sont les remous de la décolonisation et le conflit israélo-arabe qui vont faire que les juifs d’Afrique du nord émigrent vers Israël, la France et les États-Unis. En Tunisie, selon Sophie Bessis, historienne franco-tunisienne, une petite partie de cette population craignant une indépendance aux conséquences incertaines serait de toute façon partie avec les colons français. Il faut savoir qu’à l’indépendance, les juifs de Tunisie sont devenus citoyens tunisiens. La création de l’État d’Israël en 1948, affirme-t-elle, a transformé en fracture la différence communautaire, car dès sa création, l’ère de la confusion entre sionistes et juifs a commencé. La création de cet État, la crise de Suez et la guerre des six jours vont engendrer des réactions hostiles et parfois violentes envers la communauté juive. 

L’agence juive, organisation sioniste originellement chargée de l’administration de la communauté juive en Palestine sous mandat britannique, va de son côté jouer un rôle actif dans l’émigration des juifs en Israël. Quoi qu’il en soit, ce départ volontaire engendre nombre de déceptions. En Israël, les juifs marocains seront longtemps maltraités et feront face à des attitudes hostiles, voire xénophobes, notamment de la part de juifs issus d’Europe centrale et de l’Est, les juifs ashkénazes. Selon Myriam Charbit, les juifs séfarades auraient été accueillis froidement par un establishment ashkénaze percevant les arabes juifs comme étant arriérés.

En 1948, on estimait le nombre de juifs au Maghreb à plus de 500 000. Ce nombre est passé à 5000 aujourd’hui.

Comme on l’a vu, les juifs furent profondément enracinés au Maghreb jusqu’à l’arrivée du colonialisme. Ils parlaient l’arabe pour la plupart, accédaient pour certains à de hautes fonctions à la cour des Beys ou au lendemain des indépendances, militaient pour d’autres au sein des mouvements de libération nationale, etc. Après leur départ, beaucoup continuèrent à garder des liens forts avec leur pays d’origine. Pourquoi alors tant d’indifférence et d’insensibilité à l’égard de la tragédie du peuple palestinien, entre autres de la part des juifs séfarades d’Israël ?

Je veux croire que les nouvelles générations ignorent tout de leur passé commun avec les berbères, les maures et les arabes du Maghreb. Elles ignorent que les portes de l’Afrique du Nord et du Maghreb se sont ouvertes à leurs ancêtres alors même que toutes les autres, au Moyen Âge, se fermaient pour eux en Europe. 

Je veux croire enfin que, dans un avenir pas si lointain, ces générations se réveilleront de ce grand hiver et tendront enfin la main au peuple palestinien. Sinon, qui a-t-il à désespérer de l’humanité?

* Ancienne fonctionnaire des Nations-Unies.

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Miguel Cardoso | «Nous ne nous rendons pas en Tunisie pour défendre» 

 «Je tiens à assurer aux supporters des Sundowns que nous ne nous rendons pas en Tunisie pour défendre. Nous y allons pour marquer et gagner le match retour», a déclaré l’entraîneur portugais Miguel Cardoso après le match gagné à domicile par l’équipe  sud-africaine, mardi 1er avril 2025, au stade Loftus Versfeld à Pretoria, contre une très prenable Espérance de Tunis (1-0).  

C’est l’attaquant namibien Peter Shalulile qui a inscrit l’unique but du match à la 54e minute, trompant le gardien Bechir Ben Said à bout portant de Pretoria.

La rencontre fut à sens unique au profit des locaux qui l’ont outrageusement dominé, les Espérantistes s’étant contentés de se défendre, se montrant incapables de porter le danger dans les buts  adverses.

Ce fut un match ennuyeux des deux côtés et les Tunisiens peuvent se consoler de n’avoir concédé qu’un seul but, car le score aurait pu être plus lourd au vu de leur sortie catastrophique d’hier. Les «Sang et Or» ont en effet joué leur plus mauvais match depuis le début de la saison sous la férule de leur nouveau coach Maher Kanzari, en place depuis seulement deux semaines.

Le coach portugais des Sud-africains, qui était très nerveux durant toute la première mi-temps face à l’indigence de ses protégés, a repris quelque peu confiance en constatant l’absence de répondant de la part des Espérantistes, qu’il avait connus plus saillants lorsqu’il les entraînait lui-même.

«Nous avons perdu le fil après avoir mené. Notre but m’a ravi, notamment la façon dont nous avons fait basculer le jeu d’un côté à l’autre du terrain», a-t-il déclaré à l’issue de la rencontre. Et d’admettre : «Il y a beaucoup de travail devant nous», en référence au match retour à Radès, dans la banlieue de Tunis, le 8 avril ajouté, où ses adversaires du jour se montreront sans doute moins timorés et plus conquérants.

I. B.

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Trois supporters de l’Espérance de Tunis hospitalisés à Pretoria

L’ambassade de Tunisie à Pretoria affirme s’être coordonnée avec les autorités sud-africaines pour assurer la sortie sécurisée des supporters de l’Espérance sportive de Tunis (EST) après le match de leur équipe contre Mamelodi Sundowns, mardi 1er avril 2025. (Ph.  Phill Magakoe / AFP).

Aucun incident grave n’a été signalé et les supporters ont été escortés sous protection sécuritaire, a précisé le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger dans un communiqué publié mardi soir.

Des ambulances ont été mobilisées pour transporter les supporters blessés vers l’hôpital, où ils ont reçu les premiers soins nécessaires et leur état de santé est jugé stable, ajoute le communiqué.

Par ailleurs, l’ambassade assure un suivi continu afin de garantir le retour en toute sécurité des supporters tunisiens. Des laissez-passer seront délivrés à ceux dont les passeports ont été volés ou perdus.

Ces «assurances» n’expliquent pas ce qui s’est réellement passé : les supporters espérantistes ne se sont tout de même pas blessés tous seuls! Il y a donc bien eu des violences.

En fait, des affrontements ont eu lieu dans les tribunes entre supporters adverses pendant plusieurs minutes. Les médecins ont indiqué avoir soigné quelques supporters pour des blessures légères. «On m’a rapporté que des supporters adverses se sont jetés des bouteilles d’eau en plastique et qu’il y a eu des échauffourées. Nous avons soigné quelques coupures et contusions, mais rien de grave», a déclaré un médecin à l’AFP.

L’Espérance de Tunis s’est inclinée 1-0 face à Mamelodi Sundowns lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des champions africaine disputé à Pretoria. Le match retour est prévu pour mardi prochain au stade de Radès.

L’EST a tenu à rassurer via ses réseaux sociaux que tous ses supporteurs étaient sains et saufs et sont retournés sans encombre à Johannesburg. Seuls trois blessés, dans un état stable, ont été hospitalisés.

I. B.

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Le droit du sel | Une tradition sympathique à (re)découvrir

Récemment, un ami m’a interrogé sur une coutume que j’ignorais totalement : «haq el-melh» ou droit du sel. Curieux, j’ai entrepris quelques recherches et découvert que cette tradition, encore vivace au Maghreb, existe également en Tunisie. Pourtant, bien que né dans ce pays, je n’en avais jamais entendu parler avant cette année 2025 – ce qui m’a amené à réfléchir sur la transmission et l’évolution des coutumes.

Khemaïs Gharbi *

Le terme «sel» dans cette expression ne fait pas référence à l’aliment en lui-même, mais plutôt à la relation de vie commune entre époux. Offrir ce présent à sa femme le jour de l’Aïd El-Fitr est une façon de reconnaître et de célébrer le lien qui unit le couple. D’ailleurs, certains récits expliquent que la coutume tire son nom du fait que l’épouse, durant le Ramadan, goûte l’assaisonnement des plats sans avaler, afin de s’assurer de leur équilibre, malgré son propre jeûne.

Un rituel de l’Aïd El-Fitr

Le jour de l’Aïd El-Fitr, la femme se pare de ses plus beaux habits, parfume sa maison avec de l’encens et la prépare pour accueillir son mari au retour de la prière. Elle lui sert alors du café accompagné des traditionnelles pâtisseries de fête. Mais la particularité de cette tradition réside dans la tasse de café : elle ne doit jamais être rendue vide. Après l’avoir bue, le mari y dépose un présent – en fonction de ses moyens.

Ce geste simple et symbolique rappelle d’autres traditions dans le monde, comme offrir des fleurs à la Saint-Valentin en Europe. Finalement, il s’agit d’un moment de gratitude et d’attention mutuelle au sein du couple, ce qui en fait une coutume plutôt charmante.

Tradition, liberté et polémiques inutiles

Libre à chacun de respecter ou non cette tradition. Ce qui est regrettable, c’est que certaines pratiques culturelles deviennent des sujets de discorde. Comme souvent, les extrémistes des deux camps en profitent pour instrumentaliser ces coutumes, mêlant religion, politique et crispations inutiles. Pourtant, nous avons déjà bien assez de divergences pour ne pas y ajouter son «grain de sel» supplémentaire.

Finalement, le droit du sel n’est ni une obligation ni un dogme. C’est juste une belle manière d’exprimer son affection, un simple geste qui, s’il est pratiqué, ne peut qu’ajouter un peu de douceur dans les foyers. Alors pourquoi pas ?

* Ecrivain et traducteur.

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Une Ong exige la lumière sur le décès en prison de l’homme d’affaires Ali Ghedamsi

Dans un communiqué publié ce mardi 1er avril 2025, le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) «exprime sa profonde consternation face au silence suspect et indécent des autorités carcérales et du ministère de la Justice, autorité de tutelle», à la suite du décès d’Ali Ghedamsi, homme d’affaires originaire de Sousse, survenu le 30 mars  dans la prison civile de Messaâdine.

Le défunt était incarcéré dans le cadre de l’affaire Instalingo et inculpé dans d’autres dossiers judiciaires. Il faisait notamment l’objet de poursuites dans l’affaire n°04/2023 ouverte le 28 octobre 2023, aux côtés de Lazhar Loungou, ancien directeur général des services spécialisés du ministère de l’Intérieur, et du frère de l’ex-député Lotfi Ali. Tous étaient accusés de constitution d’une entente criminelle, d’escroquerie et de blanchiment d’argent.

Le 18 mars 2025, la 10e chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait rejeté sa demande de libération provisoire, malgré son état de santé fortement dégradé, indique le CRLDHT dans son communiqué, en condamnant ce qu’il a qualifié de «négligence systématique des droits des personnes détenues, qui caractérise aujourd’hui les services pénitentiaires tunisiens», ainsi que «les conditions de détention sont fortement dégradées dans un contexte de répression et de démantèlement progressif des garanties fondamentales».

Tout en pointant «le comportement inhumain des autorités carcérales et judiciaires face aux conditions de santé des détenus», le CRLDHT cite les déclarations de la famille de Ali Ghedamsi qui «souffrait d’un cancer et n’a pas bénéficié des soins et traitements médicaux indispensables à son état», ce qui, aux yeux de l’Ong tunisienne basée en France, serait «une cause directe de sa mort».

Enfin, le CRLDHT «exige que toute la lumière soit faite sur les causes exactes du décès d’Ali Ghedamsi et que les véritables responsables soient poursuivis».

I.B.

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Du 4 au 6 avril 2025 à Tunis | Le 14e congrès des Italiens dans le monde

Dans quelques jours, Du 4 au 6 avril 2025, se tiendra, à l’Hôtel El Mouradi Gammarth de Tunis, le 14e congrès mondial de la Confédération des Italiens dans le monde (CIM).

Le choix de la Tunisie pour cette édition n’est pas dû au hasard, expliquent les organisateurs : «c’est un pays ami, situé dans le bassin méditerranéen et qui partage avec nous de nombreux traits culturels.» Ils ajoutent : «C’est un pays hospitalier et, ces jours-ci, nous réitérerons notre amitié aux autorités tunisiennes, ainsi qu’aux autorités italiennes. Ce sera également l’occasion de rendre hommage à l’un des derniers hommes d’État italiens, Bettino Craxi, qui a terminé ici la dernière partie de sa vie.»

Bettino Craxi était membre du Parti socialiste italien (PSI), il fut le premier socialiste à diriger le gouvernement italien. Il s’était enfui en Tunisie en 1994 pour éviter les 27 ans de prison auxquels il était condamné pour avoir été mis en cause dans l’opération «Mains propres» pour motifs de corruption et de financement illégal du PSI.

Bettino Craxi a fini sa vie comme réfugié politique à Hammamet où il possédait une villa et où est mort en 2000 suite à un arrêt cardiaque. Il y est également enterré.

Comme l’a rappelé son président, Angelo Sollazzo : «La CIM a toujours été à l’avant-garde dans la défense des intérêts des Italiens vivant à l’étranger. Je suis fier d’avoir atteint cet objectif avec tous nos représentants présents dans le monde. Ce sera un congrès de haut niveau, au cours duquel seront abordées des questions émergentes au niveau international : la centralité du développement économique, l’industrie agroalimentaire, le tourisme traditionnel, les énergies renouvelables, la valorisation des villages italiens et bien plus encore».

L’Hôtel El Mouradi Gammarth de Tunis deviendra pendant quelques jours un morceau d’Italie, avec de nombreuses tables thématiques, ateliers, interventions d’industriels et de professionnels, mais il y aura aussi des spectacles et des dîners de gala et des excursions dans la région. Puis, le dernier jour, aura lieu l’élection des organes statutaires.

Comme l’a rappelé le vice-président Salvo Iavarone, «toutes les personnes qui ont toujours travaillé sur le projet CIM, contribuant chaque jour à consolider son leadership. Je remercie spécifiquement tous ceux qui se sont dépensés, de quelque manière que ce soit et au-delà de leur rôle, dans l’organisation d’un congrès aussi complexe, qui vise à marquer une ligne de continuité avec un passé culturellement riche, qui a vu notre pays parmi les premiers au monde. Nos compatriotes, plus de quatre-vingts millions, qui vivent à l’étranger ont également contribué de manière significative à ce leadership. Cette ligne de continuité tracée ne finira jamais, car nous espérons qu’elle mènera à de nouveaux objectifs.»

I. B. (avec Ansamed).

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L’UE s’inquiète des «disparitions forcées» en Libye

L’Union européenne (UE) s’est dit «profondément préoccupée» par les «disparitions forcées» en Libye, à l’instar de Mohammed El-Gomati, frère de Husam, le militant espionné en Suède avec le logiciel Paragon.

«Nous partageons la profonde préoccupation de la Manul face aux informations alarmantes faisant état de disparitions forcées, notamment le cas de Mohammed El-Gomati», a écrit, lundi 31 mars 2025, sur X l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Libye, Nicola Orlando, faisant référence à une déclaration similaire faite la veille par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye.

Mohammed El-Gomati est un ingénieur pétrolier libyen enlevé lundi 24 mars dernier à son domicile de Tajoura, près de Tripoli, par des hommes armés qui – selon son frère Husam – sont affiliés à la Brigade des Lions de Tajoura, un groupe lié aux services de renseignement généraux libyens.

Husam vit en Suède et faisait partie des personnes espionnées via le logiciel Graphite de Paragon. C’est le même activiste qui a révélé sur X la présence controversée à Rome d’Abdul Ghani Al-Kikli, chef de la milice libyenne appelée Appareil de soutien à la stabilité.

Le militant politique et blogueur Husam El-Gomati, cité par The Libya Observer, a expliqué que les ravisseurs ont fait irruption chez son frère sous des prétextes fallacieux, devant les voisins. Ils ont fouillé ses appareils électroniques, à la recherche de tout élément susceptible de l’incriminer. Il a ajouté que Mohammed avait été enlevé simplement parce qu’il était «le frère de Husam», soulignant que Mohammed n’avait aucun lien avec la politique et souffrait d’une grave maladie et suivait un traitement, ce qui «rendait difficile pour ses ravisseurs de fabriquer de toutes pièces des accusations contre lui compte tenu de son état».

Hussam a souligné qu’il n’avait pas eu de contact avec son frère depuis un certain temps afin de lui éviter tout ennui, ainsi qu’aux autres membres de sa famille, selon une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Il a ajouté : «Ce qui se passe vise à intimider les gens, mais cela ne nous intimidera pas. Notre lutte n’a fait que s’intensifier. Même s’ils tuent mes enfants ou éliminent ma famille, nous ne céderons pas au chantage.»

Husam El-Gomati est connu pour partager sur ses comptes personnels de réseaux sociaux des informations critiquant l’élite dirigeante libyenne et les groupes armés à l’est comme à l’ouest, ainsi que pour dénoncer la corruption au sein des institutions gouvernementales et militaires, selon sa déclaration vidéo.

De son côté, Nicola Orlando a déclaré que «la délégation de l’Union européenne en Libye se joint à la Manul pour saluer les mesures positives prises par les autorités libyennes pour la libération des personnes détenues».

«Le respect des droits fondamentaux et de l’État de droit est une responsabilité fondamentale de chaque État. Nous exhortons toutes les institutions compétentes à enquêter d’urgence sur sa disparition et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer sa libération immédiate et son retour en toute sécurité dans sa famille», conclut l’ambassadeur.

I. B.

 

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La lutte contre la migration irrégulière dépasse les capacités d’un seul pays

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a plaidé, lundi 31 mars 2025, à Londres, en faveur d’une coopération internationale renforcée pour lutter contre la migration irrégulière. Parce que ce phénomène dépasse les capacités d’un seul pays, même doté de ressources suffisantes.

Selon un communiqué publié à l’issue de sa participation au Sommet sur la sécurité frontalière consacré à la criminalité organisée liée à la migration, le ministre a souligné que ce phénomène dépasse les capacités d’un seul pays, même doté de ressources suffisantes, et qu’une approche fondée sur le partenariat et le partage des responsabilités est indispensable pour y faire face, dans le respect des droits de l’Homme et des conventions internationales.

Selon lui, cette approche doit combiner la répression des crimes liés à la migration irrégulière – tels que les flux financiers illicites – et la lutte contre ses causes structurelles, notamment les disparités de développement entre pays d’origine et pays de destination.

En marge du sommet, Khaled Nouri s’est entretenu avec les ministres de l’Intérieur du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Irak, de l’Autriche, de la France et du Nigeria, ainsi qu’avec le secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères.

Organisé par le Royaume-Uni, ce sommet réunit 46 pays, ainsi que des organisations régionales et internationales, telles que l’Union européenne, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), et des représentants des réseaux sociaux X, Meta et TikTok.

L’événement vise à renforcer les mécanismes de coopération contre la migration irrégulière et la criminalité

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Ligue des Champions | Miguel Cardoso change de banc, mais changerait-il de tactique ?

Miguel Cardoso, l’entraîneur principal des Mamelodi Sundowns, espère avoir en face, ce mardi 1er avril 2025, une équipe de l’Espérance de Tunis ayant conservé la même identité qu’il a laissée avant de rejoindre le club sud-africain.

Cardoso s’exprimait depuis le camp d’entraînement de son club à Johannesburg, avant le choc palpitant de mardi après-midi au stade Loftus, à Pretoria, en Afrique du Sud, contre son ancienne équipe en quarts de finale de la Ligue des champions CAF TotalEnergies à Pretoria.

L’entraîneur portugais était à la tête du club tunisien lorsqu’il a éliminé son équipe actuelle, la saison dernière en demi-finale de la même compétition, s’imposant 1-0 sur l’ensemble des deux matchs.

Les Espérantistes  reprochaient à Cardoso son jeu trop défensif, en rupture avec l’identité du club «Sang et Or», souvent porté sur l’offensive. Avec Sundowns, il semble avoir retenu la leçon en respectant le tempérament offensif des joueurs sud-africains, qui marquent beaucoup de buts, mais en encaissent aussi souvent, les arrières latéraux ayant tendance à monter souvent en attaque.    

Désormais chez les champions d’Afrique du Sud, l’ancien patron de l’Espérance espère aider son équipe actuelle à obtenir sa revanche, à l’issue des deux manches palpitantes prévues les 1er et 8 avril 2025.

«L’équipe a changé depuis notre départ. De nouveaux joueurs sont arrivés, ce qui la rend différente de celle que Sundowns a affrontée l’an dernier, tant au niveau des joueurs que du style de jeu», a averti Cardoso.

«Plusieurs mois se sont écoulés, deux entraîneurs sont arrivés après moi à l’Espérance et ce nouvel entraîneur apportera bien sûr une touche de nouveauté à l’équipe, mais nous attendons de l’Espérance qu’elle reste fidèle à son identité. C’est un club avec une identité propre, un style de jeu et un système de jeu bien définis. Nous devrons nous préparer comme pour un quart de finale, en nous positionnant correctement, tout en étant attentifs à leur capacité offensive», a déclaré Cardoso.

Commentant les chances de son club de se qualifier pour le tour suivant, l’entraîneur de 52 ans a souligné que le match de ce mardi devrait être considéré comme une première mi-temps, la phase à élimination directe se déroulant en deux matches aller-retour difficiles.

«Ces matchs ne durent pas 90 minutes. Ce n’est que la première mi-temps, et nous devons comprendre que, quoi qu’il arrive demain, il reste encore 90 minutes à jouer et que c’est l’issue de ces deux matchs qui déterminera la qualification», a conclu l’entraîneur.

I. B. (avec CAF Online).

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Ligue des champions | L’Espérance espère battre de nouveau Sundowns  

L’Espérance sportive de Tunis (EST) jouera ce mardi 1er avril 2025 à 14 heures (heure tunisienne) au stade Loftus, à Pretoria, en Afrique du Sud, le match aller des quarts de finale de la Ligue des champions CAF TotalEnergies contre les Mamelodi Sundowns. Les Tunisois doivent  oublier leur victoire en demi-finale de la saison dernière contre le même adversaire, estime leur entraîneur Maher Kanzari, appelé récemment à la rescousse.

Les Espérantistes ont dominé leurs adversaires sur l’ensemble des deux matchs la saison dernière. Après leur avoir concédé un match nul 0-0 à Tunis, ils sont allés les surprendre 1-0 lors de la manche retour en Afrique du Sud, validant leur ticket pour la finale, perdue contre Al-Ahly d’Egypte.

Récemment nommé à la tête du club tunisois, Kanzari sera sur le banc de l’Espérance pour la toute première fois. Il s’est exprimé en prélude à ce choc crucial face à des Sundowns déterminés à obtenir un deuxième titre continental qui leur échappe depuis leur succès de 2016.

«Chaque match et chaque saison sont différents, nous ne pouvons donc pas nous focaliser sur le passé. Nous devons nous concentrer sur le moment présent. Certes, nous les avons battus la saison dernière en demi-finale, mais c’est désormais du passé», a averti l’entraîneur.

Kanzari, qui fait son retour au club après un précédent passage en 2013, espère aider la génération actuelle à écrire sa propre histoire.

«L’accent est mis sur le présent et les joueurs actuels. Nous devons nous concentrer sur la situation actuelle et sur les Sundowns actuels. Nous ne nous attardons pas sur le passé, car le football est une affaire du présent. Nous écrirons donc notre histoire aujourd’hui», a déclaré Kanzari, serein.

L’Espérance, quadruple championne d’Afrique, aborde cette rencontre aller-retour avec un léger avantage, puisqu’ils affrontent les Sud-Africains à l’extérieur avant le match retour une semaine plus tard à Tunis.

Les Tunisiens défieront une équipe entraînée par leur ancien entraîneur, Miguel Cardoso, qui a rejoint les Sundowns après avoir offert au géant tunisien une médaille d’argent la saison  dernière en Ligue des champions CAF TotalEnergies.

D’après CAF Online.

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L’Amérique à l’heure du maccarthysme anti-palestinien

L’Histoire est un éternel recommencement. Le maccarthysme a été une chasse aux sorcières contre tous ceux qui étaient considérés à tort ou à raison comme des communistes aux États-Unis. Soixante-quinze ans plus tard, c’est un maccarthysme anti-palestinien qui prévaut. Les arrestations musclées d’étudiants et de doctorants qui soutiennent ouvertement la cause palestinienne et spécifiquement les Gazaouis qui subissent l’interminable génocide perpétré par Israël se multiplient et inquiètent les milieux intellectuels et la presse libérale qui estiment à juste titre que ces pratiques ternissent la réputation de l’Amérique et impactent sur son influence et son leadership. 

Imed Bahri

Le comité éditorial du Washington Post a averti que l’hostilité du président Donald Trump envers les étrangers notamment les étudiants et les chercheurs n’est pas bénéfique pour l’Amérique et a considéré que l’administration actuelle affaiblit l’attractivité du pays pour attirer les meilleurs esprits à étudier aux États-Unis. 

Le comité éditorial du WP a indiqué que Rumeysa Ozturk, doctorante à l’Université Tufts, qui a été enlevée en pleine rue la semaine dernière par des agents fédéraux masqués à Boston et transportée dans un centre de détention en Louisiane ne sera pas la dernière étudiante à être traitée de la sorte.

Le WP rappelle que le secrétaire d’État Marco Rubio a déclaré avoir révoqué plus de 300 visas d’étudiants étrangers simplement en raison de leur implication dans des activités pro-palestiniennes pendant leurs études.

L’objectif semble être d’instiller la peur

«Nous vous avons donné un visa pour étudier et obtenir un diplôme universitaire pas pour devenir des activistes sociaux qui saccagent nos campus», a déclaré Rubio jeudi. L’année dernière, Ozturk a co-écrit un éditorial pour un journal étudiant critiquant l’Université Tufts pour avoir rejeté une résolution du conseil étudiant qui décrivait la situation à Gaza comme un génocide.

Trois autres étudiants ont écrit leur nom sur l’éditorial tandis que 32 étudiants l’ont approuvé. Cela a incité le Département de la Sécurité intérieure à justifier l’arrestation d’Ozturk en affirmant qu’elle était «impliquée dans des activités de soutien au Hamas» sans fournir aucun détail. Apparemment, considérer que les Gazaouis subissent un génocide relève du soutien au Hamas pour l’administration Trump! 

Ozturk a été kidnappée mardi alors qu’elle allait prendre son petit-déjeuner et les caméras de surveillance ont capturé ce qui semblait être un moment choquant alors que des agents en civil la poussaient vers une voiture qui l’attendait. Il n’y a aucune preuve qu’elle ait des antécédents de violence alors pourquoi le Département de la Sécurité intérieure ne lui a-t-il pas envoyé une lettre lui disant que son visa avait été révoqué et qu’elle avait 30 jours pour quitter le pays? Pour le WP, l’objectif semble être d’instiller la peur. 

Cette mesure de l’administration Trump affaiblit l’attrait de l’Amérique pour de nombreux jeunes parmi les meilleurs et les plus brillants du monde qui souhaitent visiter ou étudier aux États-Unis, peut-être pour vivre le rêve américain ou goûter à la sauce secrète de l’Amérique avant de rentrer chez eux. Ils peuvent utiliser leur expertise pour s’enrichir ou pour soutenir la société civile dans leur pays d’origine. En écrasant ces ambitions, Trump affaiblit le leadership mondial de l’Amérique.

Le comité éditorial du WP compare l’arrestation d’Ozturk à la tendance à l’autoritarisme dans sa Turquie natale suite à l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem İmamoğlu et aux manifestations qui ont éclaté pour le soutenir.

Le journal américain a rappelé qu’un correspondant de la BBC a été expulsé de Turquie au motif qu’il représentait une «menace pour l’ordre public» mais que les États-Unis ne peuvent donc plus condamner l’expulsion du journaliste britannique car ils ont perdu leur crédibilité puisqu’ils harcèlent eux-mêmes leurs propres visiteurs.

Ozturk est une boursière Fulbright qui prépare un doctorat consacré à l’enfance et au développement humain. Elle peut bien évidemment poursuivre ses études dans de nombreux autres pays mais ce qui rend les études en Amérique attrayants, c’est la possibilité de s’immerger dans sa riche culture qui comprend une histoire mouvementée de manifestations sur les campus et sa liberté d’expression.

Le comité éditorial du WP estime que les opinions d’Ozturk sur le Moyen-Orient sont peut-être erronées mais qu’elle a le droit de les exprimer sans craindre de perdre sa chance d’étudier aux États-Unis. Dans ses remarques aux journalistes, Rubio a déclaré que les États-Unis ne délivreraient pas de visas aux étudiants qui voulaient «causer des problèmes». Certes, personne ne souhaite que des extrémistes violents ou des terroristes entrent dans le pays mais il y a une différence entre les paroles et les actes.

Le harcèlement de visiteurs étrangers

L’article co-écrit par Ozturk n’incitait pas à la violence. Cependant, son arrestation s’inscrit dans une tendance croissante et dans un nombre croissant de signalements de harcèlement de visiteurs étrangers aux points d’entrée aux États-Unis. Les agents des douanes et de la protection des frontières exigent que les téléphones portables des individus soient vérifiés avant de les autoriser à entrer dans le pays. Tous les passagers sont soumis à une inspection. Bien que ce pouvoir n’ait pas toujours été utilisé avec une telle fréquence.

L’année dernière, moins de 0,01% des passagers internationaux à l’arrivée ont été contrôlés. Ce pourcentage semble être en hausse aujourd’hui.

Il existe deux types de fouilles qu’un agent des frontières peut effectuer sur des appareils électroniques ou bien lors d’une fouille de base, l’agent scanne manuellement le téléphone d’une personne à la recherche d’éventuels signaux d’alarme ou bien lors d’une inspection avancée, le contenu du téléphone est téléchargé et placé dans une base de données consultable. Pour justifier le deuxième type, les agents doivent avoir des motifs raisonnables de soupçonner une violation de la loi et l’approbation de leurs supérieurs.

Le WP considère que les États-Unis ne devraient pas chercher à faire fuir les visiteurs étrangers et rappelle que leur séjour sur le sol américain est souvent bénéfique aussi bien pour eux que pour le pays.

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Rencontre à Paris | «Réformes économiques et inclusion sociale en Tunisie»

Le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) organisé une conférence-débat sur le thème «Crise budgétaire et dette publique : Quelles alternatives durables et respectueuses des droits humains ?», et ce dans le cadre du cycle Liquaet intitulé «Réformes économiques et inclusion sociale en Tunisie».

La rencontre-débat se tiendra le mercredi 9 avril 2025 à 19heures au Maltais Rouge (40, rue de Malte, Paris 11e, métro République).

Deux interventions sont au programme de cette rencontre modérée par Khadija Finan : Hamza Meddeb, expert en économie politique, et Mikhael Ayari, analyste senior.

Face à l’aggravation de la crise économique et sociale en Tunisie, cette conférence explore des alternatives durables fondées sur le respect des droits humains et la justice sociale. Elle s’adresse aux acteurs indépendants, aux citoyennes et citoyens engagé-e-s dans la défense des libertés, pour un changement démocratique en rupture avec les approches autoritaires et les politiques néolibérales aux conséquences sociales dramatiques.

Liquaet propose une série de rencontres et de débats thématiques pour aborder les défis majeurs auxquels la Tunisie fait face dans un contexte de crise économique, sociale et institutionnelle. Axé sur des thématiques stratégiques telles que les réformes économiques, l’équité sociale et l’impact du populisme, ce cycle a pour objectif de créer un espace de dialogue constructif fondé sur les droits humains et les principes démocratiques.

Il s’git de croiser les perspectives, de formuler des recommandations concrètes, de renforcer le dialogue national et de promouvoir des politiques justes, équitables et durables.

Inscription obligatoire avant le 6 avril 2025 via ce lien.  

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‘‘Marseille 73’’ | Le cri muet d’une ville sous les balles

L’histoire de ‘‘Marseille 73’’ (éd. Les Arènes, France) est un drame insoutenable, une tragédie silencieuse qui hante la mémoire de la ville et de la France. Dominique Manotti, avec sa plume sèche et implacable, plonge le lecteur dans l’abîme d’un passé douloureux, un passé où les balles de la haine frappaient sans distinction, abattant des hommes, des femmes, des enfants, simplement en raison de leur origine. C’est une histoire vraie. Une histoire qui ne veut pas mourir.

Djamal Guettala

En seulement six mois, plus de cinquante assassinats ciblés – des meurtres froids et méthodiques, souvent commis à bout portant, «à vue», comme une chasse macabre – secouent Marseille, véritable épicentre du terrorisme raciste des années 1970.

La quatrième de couverture du roman résume la brutalité de l’époque avec une précision glaçante : «La France connaît une série d’assassinats ciblés sur des Arabes, surtout des Algériens. On les tire à vue, on leur fracasse le crâne.» Ces meurtres, perpétrés dans l’indifférence générale, témoignent de l’impunité absolue qui régnait à Marseille.

Un décor d’horreur et de silence complice

À la veille des années 70, onze ans après la fin de la guerre d’Algérie, la France se trouve face à son propre héritage colonial : des nervis de l’OAS, amnistiés et intégrés dans les rouages de l’État, la police, et la société, continuent leur croisade raciste, appelant à la destruction des mosquées, des commerces, des bistrots arabes. La violence est systématique, implacable, et sa portée est renforcée par l’absence de justice.

Dans ce contexte, Dominique Manotti nous entraîne dans l’univers de l’Évêché, l’hôtel de police de Marseille, où se noue l’intrigue. Un lieu où tout se sait et rien ne se dit, où le silence complice règne. C’est là que le jeune commissaire Daquin, fraîchement nommé, va se retrouver au cœur de la tourmente. À 27 ans, il incarne cette jeunesse française aveugle à la brutalité du système, mais prête à tout pour y faire face, même si l’espoir semble déjà un luxe illusoire.

Un héros perdu dans un monde corrompu

Le commissaire Daquin est un homme marqué par la violence qui l’entoure, mais aussi par ses propres contradictions. «Il n’est ni un héros ni un lâche», explique Manotti. Il est avant tout un produit de son époque, un homme pris au piège entre une volonté de justice et un système corrompu qui le dépasse. La violence est partout, et Daquin, malgré sa jeunesse et ses idéaux, est contraint d’évoluer dans un monde où l’intégrité semble une faiblesse.

«Tout est prêt pour la tragédie», dit Manotti. Mais cette tragédie, c’est celle d’une ville, d’une époque, et d’une société. C’est l’histoire d’une France qui préfère oublier pour maintenir son apparence de grandeur, en effaçant les cicatrices du colonialisme et du racisme qui gangrènent ses fondations.

Le roman de Manotti est une invitation poignante à ne pas oublier. À travers les assassinats d’Algériens et d’autres Maghrébins, ‘‘Marseille 73’’ réveille des fantômes que l’histoire officielle préfère enterrer. La France, qui s’autoproclame le pays des droits de l’homme, se soucie peu de ses «crimes coloniaux» et de l’inhumanité systémique qui les accompagne. «Le silence sur ces crimes n’est pas un hasard», explique Manotti. «Il est nécessaire pour protéger l’image de la France.» C’est ce silence que l’auteure, avec une précision presque clinique, dénonce dans son roman.

Dominique Manotti avec Djamal Guettala.

Le racisme, héritage immuable

La fiction, selon Manotti, a un rôle capital dans la réconciliation de l’Histoire. Elle permet de rendre accessible ce que les faits historiques seuls ne peuvent transmettre : l’émotion brute, la violence vécue au quotidien, l’humiliation et la peur. ‘‘Marseille 73’’ est ainsi une passerelle entre le passé et le présent, une invitation à ressentir ce que l’histoire a oublié de nous faire comprendre.

Le roman s’inscrit dans une réflexion plus large, une méditation sur le racisme et ses racines profondes. Ce racisme, ancré dans l’histoire coloniale de la France, est toujours là, prêt à ressurgir sous de nouvelles formes. Manotti le rappelle avec force : «La société française reste marquée par un racisme anti-arabe et anti-africain, un héritage direct de la colonisation.» Les meurtres de 1973 résonnent encore aujourd’hui, dans une France où la violence policière, l’exclusion et le rejet des populations issues de l’immigration continuent de diviser.

Ce roman ne se contente pas de relater une époque révolue, il dévoile les fractures qui déchirent encore la société française d’aujourd’hui. Le Front National, dans les années 70 comme aujourd’hui, nourrit sa politique du racisme, de la peur de l’autre et du rejet des différences, et particulièrement de l’Arabe et du Musulman. Ce parti, héritier direct des colons et des partisans de l’Algérie française, continue de prospérer sur ces terreaux fertiles.

Une France qui ne veut pas se voir

Dans ‘‘Marseille 73’’, la police n’est pas un agent de protection, mais un instrument de répression. C’est une institution corrompue, où la violence d’État se mêle à la violence sociale. Les policiers, anciens membres de l’OAS ou simples héritiers de la guerre d’Algérie, continuent de semer la terreur sans être inquiétés. «Beaucoup de policiers ayant servi durant la guerre d’Algérie ont été rapatriés et réintégrés dans la police nationale», explique Manotti. Leur présence à Marseille n’était pas un hasard, elle a renforcé un système déjà gangrené.

‘‘Marseille 73’’ est aussi une tragédie de la mémoire. Une mémoire qui se refuse à voir, à comprendre, à réparer. Mais Manotti, dans un dernier souffle d’espoir, lance un appel : «Il est important de ne pas oublier les cicatrices laissées par cette époque.»

Ce livre, en apparence une simple enquête policière, est en réalité un cri silencieux, un hommage aux victimes oubliées, un appel à affronter les démons du passé.

‘‘Marseille 73’’ n’est pas seulement un roman noir, c’est une œuvre nécessaire, une mise en lumière d’un pan de l’histoire française longtemps effacé des mémoires collectives. La France a ses cicatrices, et ce roman, avec sa brutalité et son honnêteté, les dévoile, sans fard, pour que nous n’oublions jamais.

Dominique Manotti, pseudonyme de Marie-Noëlle Thibault, est née le 23 décembre 1942 à Paris, où elle a toujours vécu.

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Amira Ghenim, lauréate du Prix Fragonard de littérature étrangère 2025

Le jury du Prix Fragonard de littérature étrangère a dévoilé, le 31 mars 2025, à Paris, le nom de sa lauréate pour cette quatrième édition : l’écrivaine tunisienne Amira Ghenim pour son roman ‘‘Le désastre de la maison des notables’’, brillamment traduit en français par Souad Labbize.

Ce prix, qui récompense chaque année un livre écrit par une femme, traduit en français et publié en France entre août 2024 et février 2025, a salué la puissance narrative et la profondeur historique du roman d’Amira Ghenim. Sélectionnée parmi dix finalistes, l’auteure s’impose par son talent à tisser une fresque émouvante et engagée.

La cérémonie de remise du prix aura lieu le 3 avril 2025 à Paris, en présence de la lauréate et de sa traductrice.

Créé en 2021, le prix Fragonard de littérature étrangère récompense une œuvre de fiction traduite en français et publiée en France. Il met à l’honneur des auteurs et traducteurs qui enrichissent le paysage littéraire francophone par leurs récits et leurs sensibilités uniques.

Le prix est assorti d’une récompense financière de 5 000 euros pour l’autrice et de 2 000 euros pour la personne ayant réalisé la traduction. En complément, la lauréate se voit offrir une résidence d’écriture de huit jours à Arles, gracieusement mise à disposition par la Maison Fragonard.

Rappelons que le roman de Amira Ghenim a déjà reçu le Prix de la littérature arabe 2024 attribué par la Fondation Jean-Louis Lagardère et l’Institut du monde arabe,  

Djamal Guettala

 

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Le dinar tunisien en tête des 10 monnaies les plus fortes en Afrique

Aussi surprenant que cela puisse paraître pour une monnaie qui a perdu près de la moitié de sa valeur en 10 ans face aux principales devises internationales, le dinar tunisien se positionne en tête des 10 monnaies africaines les plus fortes en mars 2025, devançant le dinar libyen et le dirham marocain.

C’est en tout cas ce qui ressort du classement reproduit ci-dessous et qui a été établi par le magazine Business Insider Africa, sur la base de la parité par rapport au dollar américain.

Une monnaie forte et stable constitue un atout économique précieux pour tout pays, en particulier pour les pays africains qui recherchent une croissance à long terme et une compétitivité mondiale.

En mars 2025, les récents développements dans les pays africains soulignent l’importance de préserver la stabilité et la vigueur des monnaies pour renforcer la résilience économique, attirer les investissements et soutenir la croissance globale.

Une monnaie stable favorise la stabilité économique en réduisant les pressions inflationnistes et la volatilité des taux de change.

I. B.

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Tunisie-Algérie-Libye | Vers un plan conjoint pour lutter contre la contrebande

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a annoncé l’élaboration d’un plan conjoint avec la Libye et l’Algérie pour développer les zones frontalières et éliminer le commerce parallèle et la contrebande.

Cette déclaration fait suite à une question parlementaire posée à la Chambre des représentants, le 26 mars 2025, par le député Abdessattar Zarai concernant le commerce parallèle et la création de zones franches.

Abid a expliqué que les autorités tunisiennes élaborent une approche globale et efficace pour lutter contre le commerce parallèle et atténuer son impact négatif sur l’économie nationale, tout en soulignant l’importance de renforcer la communication avec les jeunes et de les informer des risques liés à l’économie informelle et de leur apport potentiel au développement régional.

Le ministre a déclaré que la région frontalière de Ben Guerdane avec la Libye constitue un pilier essentiel de cette initiative, le ministère s’efforçant à en faire une zone d’investissement attractive, créatrice de richesses et d’emplois.

Il a également indiqué qu’un plan conjoint est actuellement en cours d’élaboration avec l’Algérie et la Libye, visant à développer les zones frontalières et à les transformer en espaces prospères offrant les éléments d’une vie décente et des opportunités d’emploi, notamment pour les jeunes

I. B.

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Monastir | Décès de trois frères dans un accident ferroviaire

Trois frères, Yassine, Aymen et Ramzi Ammar, sont décédés dans un accident tragique dimanche 30 mars 2025. Selon des sources, ils s’étaient rendus au cimetière pour se recueillir sur la tombe de leur mère récemment décédée. Et c’est sur le chemin du retour que la mort les attendait. (Ph. Ribat de Monastir).

D’après une source sécuritaire, l’accident a eu lieu sur le tronçon ferroviaire Kamel El Borjine, à Monastir. Un train est entré en collision avec le véhicule privé transportant les trois frères. Deux d’entre eux sont morts sur place, tandis que le troisième a rendu l’âme à l’hôpital régional de Msaken où ils ont été transportés.

Les corps ont été transférés au service d’autopsie et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités dans l’accident.

I. B.

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