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Mohamed Ali Nafti en visite en Espagne : diplomatie et coopĂ©ration tuniso-espagnole au cƓur des discussions

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, effectuera une visite de travail Ă  Madrid, les 27 et 28 mars 2025, Ă  l’invitation de son homologue espagnol, JosĂ© Manuel Albares Bueno.

Ce dĂ©placement sera l’occasion de discuter de certaines questions rĂ©gionales et internationales d’intĂ©rĂȘt commun, au vu des changements rapides et profonds qui affectent aussi bien l’Europe que la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne et le monde, selon une note d’information fournie par le dĂ©partement des AE.

Sur le plan rĂ©gional, cette visite revĂȘttun une importance particuliĂšre compte tenu de l’engagement des deux pays en faveur du processus de Barcelone, dont ils sont tous les deux membres fondateurs, et ce, Ă  l’aube de la cĂ©lĂ©bration du 30Ăšme anniversaire de ce processus.

Les relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Espagne remontent à 1957.

Les deux pays entretiennent des relations historiques d’amitiĂ© et de partenariat, animĂ©es par une volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer et d’approfondir ces relations Ă  tous les niveaux.

Les consultations politiques ont été élevées au niveau des ministres des Affaires EtrangÚres des deux pays et la derniÚre session a eu lieu le 29 avril 2021 à Madrid.

Sur le plan Ă©conomique, le volume global des Ă©changes commerciaux entre les deux pays au cours des trois derniĂšres annĂ©es (2022-2023-2024) s’est situĂ© autour d’une moyenne de 6000 millions de dinars par an.

En 2024, l’Espagne s’est positionnĂ©e comme 4Ăšme client et 4Ăšme fournisseur de la Tunisie parmi les Etats membres de l’Union EuropĂ©enne (aprĂšs la France, l’Italie et l’Allemagne).

La balance commerciale excĂ©dentaire pour la Tunisie s’élĂšve Ă  106,2%.

Le textile, les huiles vĂ©gĂ©tales et animales, fils et cĂąbles, produits de la mer, engrais, combustibles et huiles minĂ©rales sont les principaux produits exportĂ©s vers l’Espagne.

Pour les produits importĂ©s, il s’agit, essentiellement, de voitures automobiles et tracteurs, huiles et combustibles minĂ©raux, machines et engins mĂ©caniques, coton et matiĂšres plastiques.

L’Espagne est le 6Ăšme investisseur Ă©tranger (4Ăšme parmi les pays membres de l’UE) avec des IDE cumulĂ©s de 2480.09 MD, selon des statistiques publiĂ©es par l’Agence de promotion de l’investissement Ă©tranger en 2024.

Au total 72 entreprises, opĂ©rant essentiellement dans les secteurs des matĂ©riaux de construction, de l’agroalimentaire, de la mĂ©canique, de l’hĂŽtellerie et du textile-habillement.

Ces entreprises installées en Tunisie génÚrent 7781 emplois.

Les principaux mĂ©canismes de coopĂ©ration Ă©conomiques entre les deux pays sont la Chambre de Commerce et d’Industrie tuniso-espagnole (CTECI) et le Conseil d’affaires tuniso-espagnol.

La CTECI, qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e le 11 avril 2017, constitue une plateforme de rapprochement des entreprises des deux pays et Conseil d’affaires tuniso-espagnol.

Le Conseil a Ă©tĂ© crĂ©Ă© le 11 juin 2013, en vertu d’un Accord entre l’UTICA et la CEOE (ConfĂ©dĂ©ration Espagnole des Entreprises).

Les deux Patronats ont procĂ©dĂ© Ă  la signature d’un nouvel Accord, le 26 fĂ©vrier 2018.

La communautĂ© tunisienne en Espagne compte, jusqu’au 31 dĂ©cembre 2024, environ 4544 ressortissants dont 2111 sont des binationaux.

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Migrants irréguliers | Kaïs Saïed déplore le faible taux de rapatriements

Le prĂ©sident SaĂŻed a dĂ©plorĂ© le faible nombre de retours volontaires de migrants irrĂ©guliers (1544 depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2025), appelant les organisations internationales, dont l’OIM, Ă  redoubler d’efforts pour soutenir les initiatives tunisiennes.

«La bataille de libĂ©ration nationale menĂ©e en Tunisie doit ĂȘtre soutenue par l’action diplomatique», a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, lors de sa rencontre, mardi 25 mars 2025, au palais de Carthage, avec le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Le chef de l’Etat, qui a rĂ©affirmĂ© le rĂŽle crucial des ambassadeurs dans la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts nationaux, a rappelĂ© les constantes de la politique Ă©trangĂšre tunisienne, notamment l’indĂ©pendance de la dĂ©cision nationale et la diversification des partenariats internationaux. Il a Ă©galement plaidĂ© pour une Ă©valuation continue du rendement des ambassadeurs tunisiens et au renforcement de la coopĂ©ration internationale pour faciliter le retour des migrants irrĂ©guliers.

«L’enjeu n’est pas de crĂ©er de nouvelles ambassades ou de nommer des ambassadeurs, mais d’exiger des rĂ©sultats tangibles entre la remise des lettres de crĂ©ance et la fin de la mission», a lancĂ© le chef de l’Etat, laissant ainsi entendre qu’un certain nombre de reprĂ©sentants Ă  l’étranger ne s’inscrivent pas clairement et avec l’efficacitĂ© requise dans le processus de rĂ©forme globale qu’il a mis en route depuis qu’il a pris entre ses mains tous les leviers du pouvoir dans le pays, le 25 juillet 2021.   

Le prĂ©sident a Ă©galement ordonnĂ© une meilleure coordination entre les institutions de l’État pour mieux accompagner les Tunisiens Ă  l’étranger et amĂ©liorer les services qui leur sont fournis, avertissant que toute nĂ©gligence ou manquement de la part des missions diplomatiques envers les citoyens «ne saurait rester impunie».

Evoquant le problĂšme de l’immigration illĂ©gale, sujet critique et crucial s’il en est, le prĂ©sident SaĂŻed a dĂ©plorĂ© le faible nombre de retours volontaires de migrants irrĂ©guliers (1544 depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2025), appelant les organisations internationales, dont l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Ă  redoubler d’efforts pour soutenir les initiatives tunisiennes. Il a Ă©galement soulignĂ© l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© de renforcer la coopĂ©ration avec les pays et les organisations concernĂ©es pour dĂ©manteler les rĂ©seaux criminels qui exploitent ces migrants, indique un communiquĂ© de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique.

I. B. (avec Tap).  

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Tunisie-Venezuela : Renforcement des relations diplomatiques à l’occasion du 60e anniversaire

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu un appel tĂ©lĂ©phonique de son homologue vĂ©nĂ©zuĂ©lien, YvĂĄn Gil Pinto, qui l’a fĂ©licitĂ© Ă  l’occasion du 69e anniversaire de la fĂȘte de l’IndĂ©pendance.

Au cours de cette conversation, les deux ministres ont Ă©changĂ© des vƓux Ă  l’occasion du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Venezuela, qui remonte au 13 mars 1965.

L’entretien a Ă©galement Ă©tĂ© l’occasion de rĂ©affirmer la soliditĂ© des relations d’amitiĂ© et de coopĂ©ration entre les deux pays.

Les ministres ont discutĂ© des moyens de renforcer ces relations dans divers domaines, notamment les Ă©changes commerciaux, culturels, touristiques, ainsi que la recherche scientifique, l’agriculture et l’énergie.

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Reinaldo Bolívar : le Venezuela et la Tunisie, des siùcles d’histoire commune

À l’occasion du 60Ăšme anniversaire des relations diplomatiques entre la RĂ©publique Bolivarienne du Venezuela et la RĂ©publique tunisienne, cĂ©lĂ©brĂ© chaque 26 mars, leconomistemaghrebin.com a reçu l’article ci-dessous. Il met en lumiĂšre cet Ă©vĂ©nement historique et « cĂ©lĂšbre les liens d’amitiĂ©, de coopĂ©ration et de solidaritĂ© qui unissent nos deux pays depuis six dĂ©cennies Â».

Les relations entre le Venezuela et la Tunisie ont une forte connexion historique. Tout d’abord, ce dernier pays est hĂ©ritier de la culture berbĂšre, qui s’est Ă©tendue Ă  toute l’Afrique du Nord, Ă  une partie du Sahel et Ă  l’Atlantique, y compris les Ăźles Canaries, d’oĂč des milliers de familles mĂ©langĂ©es avec les BerbĂšres-Guanches ont Ă©migrĂ© au Venezuela. C’est de ces familles que descend la lignĂ©e maternelle de SimĂłn BolĂ­var.

La Tunisie fut la capitale de la puissante RĂ©publique de Carthage, qui, Ă  son apogĂ©e, s’étendait de l’Égypte Ă  la pĂ©ninsule ibĂ©rique en passant par la Libye et l’AlgĂ©rie. Elle fut le berceau du lĂ©gendaire stratĂšge militaire Hannibal Barca, gĂ©nĂ©ral qui, pour contenir l’invasion romaine sur Carthage, rĂ©alisa l’exploit Ă©pique de traverser les Alpes avec 30 000 soldats africains et assiĂ©gea la pĂ©ninsule italienne pendant quatorze ans (218-204 av. J.-C.). Cet exploit inspira SimĂłn BolĂ­var en 1819 pour rĂ©aliser l’épopĂ©e du passage des Andes en AmĂ©rique du Sud, qui porta un coup dĂ©cisif aux impĂ©rialistes espagnols dans la vice-royautĂ© de Nouvelle-Grenade.

AprĂšs Hannibal Barca, la Tunisie et l’Afrique du Nord devinrent la route des Arabes-Maures vers la pĂ©ninsule ibĂ©rique, oĂč ils s’établirent pendant environ huit cents ans, laissant une empreinte culturelle indĂ©lĂ©bile qui se transmit aux pays d’AmĂ©rique, y compris le Venezuela. C’est Ă  cette composition ethnique berbĂšre, touareg, punique, arabe et maure que SimĂłn BolĂ­var faisait rĂ©fĂ©rence dans le portrait qu’il dressa lors de son discours d’Angostura sur l’identitĂ© amĂ©ricaine et mĂȘme sur l’Espagne elle-mĂȘme.

Les relations bilatérales

Dans le domaine diplomatique, le premier prĂ©cĂ©dent officiel des relations entre le Venezuela et la Tunisie fut la nomination, en 1888, d’un consul gĂ©nĂ©ral vĂ©nĂ©zuĂ©lien dans la capitale tunisienne. Bien que sous occupation française, la Tunisie restait une nation luttant pour rĂ©cupĂ©rer sa souverainetĂ© et son autodĂ©termination politique.

Lorsque la Tunisie obtint son indĂ©pendance en 1956, le Venezuela fut l’un des premiers pays d’AmĂ©rique Ă  la reconnaĂźtre en raison de ces liens historiques. Pour renforcer cette position, en avril 1959, sous la prĂ©sidence du fondateur de la RĂ©publique, Habib Bourguiba, les deux pays Ă©tablirent des relations consulaires, avec l’ouverture par le Venezuela d’un consulat de premiĂšre classe Ă  Tunis.

Cet acte fut inĂ©dit dans les relations bilatĂ©rales. DĂšs 1958, le gouvernement tunisien avait proposĂ© l’établissement de relations diplomatiques, mais le Venezuela Ă©tait alors en pleine transition politique agitĂ©e.

NĂ©anmoins, le dĂ©but des relations consulaires entre le Venezuela et la Tunisie eut un impact retentissant sur les mouvements Ă©mancipateurs africains, qui se rĂ©unissaient frĂ©quemment Ă  Tunis sous la direction de Bourguiba et d’autres figures emblĂ©matiques du panafricanisme comme le GhanĂ©en KwamĂ© Nkrumah en 1960.

Le consulat vĂ©nĂ©zuĂ©lien maintint une activitĂ© remarquable de diffusion du pays de BolĂ­var en Tunisie et au Maghreb, jusqu’à ce que le 26 juin 1965 soit signĂ© l’établissement des relations diplomatiques. Le Venezuela Ă©leva alors son consulat au rang d’ambassade, qui servit Ă©galement plusieurs pays d’Afrique du Nord-Ouest.

Dans les annĂ©es 60 du XX siĂšcle, l’amitiĂ© entre les deux pays se renforça, se manifestant par des visites officielles de haut niveau. Parmi les plus marquantes, celle de Habib Bourguiba, le fils, SecrĂ©taire d’État aux Affaires Ă©trangĂšres, qui reçut l’Ordre du LibĂ©rateur. Une autre visite importante eut lieu en 1975, lorsque Habib Chatti, ministre tunisien des Affaires Ă©trangĂšres, fut reçu au Venezuela.

Fermeture et rĂ©ouverture de l’ambassade vĂ©nĂ©zuĂ©lienne : les nouvelles relations

Le renversement du prĂ©sident Bourguiba a entraĂźnĂ© un ralentissement des activitĂ©s diplomatiques entre les deux pays, au point qu’en 1991, le Venezuela a fermĂ© son ambassade en Tunisie et lui a attribuĂ© un statut de concurrence, d’abord gĂ©rĂ© depuis l’AlgĂ©rie, puis depuis la Libye.

En 2005, le prĂ©sident du Venezuela, Hugo ChĂĄvez, dans le cadre de « l’Agenda Afrique », a relancĂ© les relations avec les peuples africains. C’est ainsi qu’en 2009, la Tunisie a participĂ© avec une dĂ©lĂ©gation dirigĂ©e par son ministre des Affaires Ă©trangĂšres au IIe Sommet AmĂ©rique du Sud – Afrique, qui s’est tenu Ă  Margarita au Venezuela. Ce sommet reste l’évĂ©nement multilatĂ©ral le plus important jamais organisĂ© entre L’AmĂ©rique centrale et l’Afrique.

En 2012, aprĂšs la triomphante rĂ©volution tunisienne, le prĂ©sident ChĂĄvez autorise la rĂ©ouverture de l’ambassade vĂ©nĂ©zuĂ©lienne en terres carthaginoises. De son cĂŽtĂ©, la Tunisie, afin de faciliter les communications, a transfĂ©rĂ© la compĂ©tence pour le Venezuela de son ambassade Ă  Washington Ă  celle de Brasilia, en raison de la plus grande proximitĂ© gĂ©ographique.

Dans cette nouvelle dynamique, le Venezuela a encouragĂ© les Ă©changes de haut niveau avec la Tunisie, en commençant par la visite officielle du vice-ministre des Affaires Ă©trangĂšres pour l’Afrique en 2013, Reinaldo BolĂ­var, qui a prĂ©sidĂ© la VIIe rencontre des ambassadeurs et chefs de mission du Venezuela en Afrique (dix-huit), rĂ©affirmant ainsi l’amitiĂ© avec le pays d’Hannibal Barca.

Depuis lors, les nĂ©gociations des instruments de complĂ©mentaritĂ© se sont accĂ©lĂ©rĂ©es, aboutissant Ă  la signature de l’Accord gĂ©nĂ©ral de coopĂ©ration, duquel ont dĂ©coulĂ© ceux en matiĂšre Ă©lectorale, de visa diplomatique et culturelle, qui se dĂ©veloppent avec succĂšs. Par ailleurs, dans le cadre du systĂšme des Nations Unies, les gouvernements des deux pays ont partagĂ© leurs visions en dĂ©fense des principes universels du droit international.

Dans le domaine de la solidaritĂ© entre les peuples, les Ă©changes sont de plus en plus frĂ©quents, que ce soit en prĂ©sentiel ou virtuellement. Des dĂ©lĂ©gations tunisiennes ont participĂ© Ă  des congrĂšs, des Ă©lections, des Ă©vĂ©nements culturels. Et, de mĂȘme, les reprĂ©sentations vĂ©nĂ©zuĂ©liennes se rendant en Tunisie sont de plus en plus nombreuses.

Le soutien commun que les peuples du Venezuela et de la Tunisie apportent Ă  la nation palestinienne, ainsi que le respect de la souverainetĂ© et de l’autodĂ©termination des peuples, sont deux des Ă©lĂ©ments solides qui guident les relations diplomatiques entre ces deux nations glorieuses.

Cette amitiĂ© est en voie de se transformer en complĂ©mentaritĂ© dans divers domaines de coopĂ©ration. Ainsi, les deux gouvernements, dirigĂ©s par NicolĂĄs Maduro et KaĂŻs SaĂŻed, plaident pour des Ă©changes mutuels dans des secteurs d’importance majeure tels que le commerce, l’agriculture, l’éducation, le tourisme, les droits des femmes, entre autres.

Le Venezuela et la Tunisie sont deux peuples baignĂ©s d’histoire, unis par des liens communs qui les appellent Ă  se retrouver, Ă  se comprendre et Ă  un va-et-vient porteur de bonnes nouvelles.

D’aprĂšs communiquĂ©

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Kaïs Saïed exige des efforts accrus pour le retour volontaire des migrants irréguliers

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a reçu dans la journĂ©e du mardi 26 mars 2025  au palais de Carthage  Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger.

Selon le communiquĂ© de la prĂ©sidence de la RĂ©publique, le chef de l’État a rĂ©affirmĂ©, lors de cette rencontre, le rĂŽle des ambassadeurs tunisiens dans la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts de la Tunisie, tout en insistant sur l’évaluation continue de leur performance.

Selon lui, « la bataille pour la libĂ©ration menĂ©e dans le pays doit s’accompagner d’une mobilisation diplomatique Â». De plus, il a soulignĂ© les constantes de la politique Ă©trangĂšre tunisienne, notamment l’indĂ©pendance de la dĂ©cision nationale et la diversification des partenariats au service des intĂ©rĂȘts de la Tunisie.

En outre, il a prĂ©cisĂ© que l’essentiel n’est pas de crĂ©er de nouvelles ambassades ou de nommer des ambassadeurs, mais plutĂŽt de mesurer les rĂ©sultats obtenus entre la prĂ©sentation des lettres de crĂ©ance et la fin des mandats. Tout en rappelant  les relations de la Tunisie avec plusieurs organisations internationales, en particulier celles liĂ©es Ă  la migration, comme l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), afin d’assurer le retour volontaire des migrants irrĂ©guliers prĂ©sents en Tunisie vers leurs pays d’origine.

Depuis le dĂ©but de cette annĂ©e, seuls 1 544 migrants ont Ă©tĂ© rapatriĂ©s volontairement, un chiffre qui aurait pu ĂȘtre bien plus Ă©levĂ© avec des efforts accrus pour mettre fin Ă  ce phĂ©nomĂšne inacceptable tant sur le plan humain que juridique.

Le président a appelé ces organisations à intensifier leur soutien aux efforts tunisiens en faveur du retour volontaire des migrants irréguliers, tout en renforçant la coopération avec les pays et les organisations concernés pour démanteler les réseaux criminels qui les exploitent.

Enfin, le chef de l’État a soulignĂ© l’importance d’une meilleure prise en charge des Tunisiens Ă  l’étranger et pour le dĂ©veloppement des services qui leur sont fournis Ă  distance, en coordination avec les institutions Ă©tatiques concernĂ©es. Les missions diplomatiques et consulaires sont au service de l’État et de ses citoyens, et toute nĂ©gligence ou manquement Ă  ce devoir ne doit pas rester impuni.

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Trump nomme Bill Bazzi comme nouvel ambassadeur des USA en Tunisie

Le prĂ©sident Donald Trump poursuit la rĂ©organisation de la diplomatie amĂ©ricaine. Ainsi, Bill Bazzi, maire de Dearborn Heights dans le Michigan et ardent partisan de Trump, vient d’ĂȘtre nommĂ© ambassadeur des États-Unis en Tunisie, en remplacement de Joey R. Hood, en poste depuis fĂ©vrier 2023.

Cette dĂ©cision survient aprĂšs la dĂ©signation d’Amer Ghalib, maire de Hamtramck, comme ambassadeur amĂ©ricain au KoweĂŻt, illustrant la montĂ©e en influence de responsables politiques d’origine arabe et musulmane sous l’administration Trump.

Bazzi a exprimĂ© sa gratitude: «Aujourd’hui, je ressens un immense honneur et une profonde reconnaissance pour la confiance que m’accorde le prĂ©sident Trump en me nommant ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Parmi les nombreuses nations que j’ai eu l’occasion de dĂ©couvrir au fil des ans, j’éprouve une affinitĂ© particuliĂšre avec la Tunisie », a-t-il dĂ©clarĂ©.

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