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Les capitaux propres d’AeTech s’enfoncent encore à -4,494 Mtnd

Avec près de 7 mois de retard, la société Advanced e-Technologies (AeTech) a publié ses états financiers relatifs au premier semestre 2024. La première moitié de l’année a été soldée par une perte de 0,514 MTND contre -0,814 MTND sur la même période en 2023. Le chiffre d’affaires s’est établi à 0,369 MTND, en baisse de 21,1% en glissement annuel. Les charges d’exploitation ont reculé de 17,7% à 0,739 MTND. Cette économie provient, essentiellement, des charges de personnel qui ont régressé de 31,7% à 0,332 MTND. La société a payé des charges financières de 0,143 MTND. Sa dette est principalement composée de concours bancaires à court terme et s’est établie à 3,406 MTND fin juin 2024. AeTech se finance par billets de trésorerie (1,400 MTND) et découverts bancaires (0,613 MTND).

La société n’a pas publié ses indicateurs d’activité relatifs au dernier trimestre 2024. Jusqu’à fin septembre, le chiffre d’affaires Solutions s’est établi à 0,535 MTND, en baisse de 33,2%.

AeTech a fait l’objet d’une vérification approfondie, en 2024, au titre de l’impôt sur la société, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariés, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023. Elle a reçu un 1er avis de taxation à la date du 24 décembre 2024 et a émis une réponse dans les délais à l’administration fiscale. La société attend l’avis de l’administration fiscale afin de pouvoir estimer ce risque. Nous pensons qu’elle pourra trouver un arrangement avec l’administration fiscale dans le cadre de l’amnistie de 2025.

La société a besoin d’une recapitalisation importante. Ses capitaux propres sont de -4,494 MTND. Sans une telle injection, nous voyons mal comment elle pourrait s’en sortir en comptant uniquement sur son activité.

 

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Assurances Maghrebia solde l’activité 2024 par un bénéfice de 28,362 Mtnd

Assurances Maghrebia a annoncé que l’année 2024 a été soldée par un chiffre d’affaires en hausse de 8,3% en glissement annuel, à 272, 046 MTND. Le résultat net s’est élevé à 28,362 MTND contre de 27,849 MTND en 2023, soit une amélioration de 1,8%.

En se référant aux réalisations du premier semestre, il est clair que le second était excellent. Fin juin 2024, le résultat net s’est établi en légère baisse de 1,1% à 17,027 MTND. Il faudra également tenir compte du fait que le taux d’impôt sur les sociétés a significativement augmenté à 40%, par les dispositions de la loi de finances 2025. En résultat ajusté, la performance était bien meilleure qu’annoncé.

Le chiffre d’affaires a dépassé les prévisions de 1,7%, alors que la charge nette des sinistres était plus importante qu’attendu, avec un dépassement de 13,5% des estimations. En même temps, le taux de réalisation des produits financiers nets s’est établi à 94,2% de ce qui a été budgétisé. L’amélioration des bénéfices proviendrait d’un jeu de variation favorable des provisions techniques et d’une maîtrise des charges opérationnelles.

Le conseil d’administration a décidé de proposer la distribution d’un dividende de 3,150 TND par action, contre 3,100 TND au titre de l’exercice 2023, et de convoquer les actionnaires de la société pour une réunion de l’Assemblée générale ordinaire le 30 mai 2025. Le yield net, calculé sur la base du cours de clôture de la dernière séance, s’élève à 5,5%, plus élevé que la moyenne du marché.

Pour 2025, l’assureur avait déjà annoncé ses prévisions. Le chiffre d’affaires serait de 297,960 MTND, en hausse de 9,5% par rapport à l’exercice 2024. Les primes cédées évolueraient plus rapidement, de 14,2%, en raison d’une exposition plus importante à la branche Incendie et Risques divers dont les risques sollicitent davantage le recours à la réassurance, pour atteindre 92,574 MTND. Les commissions à servir au réseau de distribution devraient croître de 6,9% pour s’établir à 22,420 MTND.

En 2025, la charge de sinistres nette prévisionnelle atteindrait 159,405 MTND, alors que les produits financiers nets seraient de 29,947 MTND. Avec la baisse des taux, il est possible que les placements rapporteraient moins. En tout, la société est bien positionnée pour une nouvelle bonne année.

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Hayett annonce un bénéfice 2024 de 9,018 Mtnd

La Compagnie d’assurance vie et de capitalisation Hayett a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le 21 avril 2025, afin de statuer sur les comptes de l’exercice 2024. Hayett fait partie du Groupe Amen Bank qui contrôle 25% de son capital, et elle est consolidée par mise en équivalence.

Le projet de résolutions montre un résultat net 2024 de 9,018 MTND. Par rapport à 2023, il s’agit d’une baisse de 27,5%. Certes, la hausse de l’impôt sur les sociétés à 40% a contribué à ce repli. Le conseil d’administration a proposé aux actionnaires de distribuer des dividendes de 6,000 MTND, soit 40 Tnd par action. Il convient de préciser que le capital de Hayett est composé de 150 000 actions dont le nominal s’élève à 100 Tnd.

Hayett est le quatrième acteur sur le marché en assurance vie (chiffres 2023) et sa part de marché est de 10%. L’activité est sur une tendance positive. En 2024, le chiffre d’affaires Vie & Capitalisation a enregistré une hausse de 20,1% à 1 146,9 MTND. Aucune autre police n’a pu enregistrer une telle performance. Le placement en assurance vie est l’une des meilleures pistes de défiscalisation des revenus en Tunisie. Le contexte actuel offre la possibilité d’avoir des rendements élevés et la réglementation permet de réduire son impôt sur le revenu.

Par ailleurs, les actionnaires seront invités à voter la nomination de la société PGI Holding en tant qu’administrateur pour une durée de trois ans, expirant lors de l’Assemblée générale ordinaire qui aura à statuer sur les états financiers de l’exercice 2027.

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Maghrebia Vie réalise un résultat net de plus de 20 MDT en 2024

Le troisième opérateur en assurance vie en Tunisie, Maghrebia Vie, a annoncé les principaux éléments de ses performances 2024.

La compagnie doit être satisfaite de ses réalisations dans un contexte particulièrement compliqué pour les sociétés financières.

Un résultat net de 20,180 MTND

Assurances Maghrebia Vie a annoncé que son Conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. Le chiffre d’affaires a progressé de 14,7 % en rythme annuel, à 129,967 MTND, contre 113,301 MTND en 2023. Le résultat net a totalisé 20,180 MTND, en amélioration de 13,1 % par rapport à 2023.

Par rapport aux prévisions, l’assureur a bien négocié son exercice. Le chiffre d’affaires a dépassé le budget 2024 de 2,7 %. Les sinistres nets ont été en ligne avec les attentes, alors que les produits financiers nets effectifs ont représenté presque 94 % des attentes.

Le Conseil a décidé de proposer la distribution d’un dividende de 0,363 TND par action, contre 0,321 dinar au titre de l’exercice 2023, et de convoquer les actionnaires de la société pour une réunion de l’Assemblée générale ordinaire le 30 mai 2025.

Le yield net, calculé sur la base du cours de la dernière séance, s’élève ainsi à 5,5 %. C’est l’équivalent du rendement d’un placement bancaire à 6,9 % brut.

 De grandes ambitions pour 2025

Pour 2025, et selon les estimations du management, le chiffre d’affaires atteindrait 142,000 MTND, dont 16,100 MTND qui seront cédées. Le réseau sera rémunéré à hauteur de 16,734 MTND.

Côté sinistralité, et tenant compte de l’évolution de la structure du portefeuille, des capitaux à échéance à servir et de l’historique de la sinistralité, la charge de sinistres atteindrait 67,100 MTND au terme de l’année 2025. Les produits financiers nets évolueraient de 23 % par rapport à 2024.

Nous ne savons pas si les comptes de 2025, voire ceux de 2024, seront publiés en normes IFRS. Lors de la dernière communication financière, Maghrebia Vie avait précisé que l’impact de ces normes sur les comptes du premier semestre serait positif de 0,3 MTND au niveau des bénéfices et 1,5 MTND au niveau des capitaux propres.

Le secteur se porte bien

Le segment de l’assurance vie semble bien se porter. En 2024, le secteur a affiché une évolution du chiffre d’affaires de 1 146,9 MTND, en progression de 20,1 % par rapport à 2023. C’est la police qui a enregistré le meilleur rythme de croissance.

Le placement en assurance vie est l’une des meilleures pistes de défiscalisation des revenus en Tunisie. Non seulement le contexte actuel offre la possibilité d’avoir des rendements annuels élevés, mais permet également de réduire significativement son impôt sur le revenu. C’est un potentiel à explorer, et Maghrebia Vie demeure capable de le faire. Le respect de l’intégralité du business plan présenté lors de son IPO, une première dans l’histoire récente de la Bourse de Tunis.

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BH Assurance compte distribuer 1,500 Tnd par action

BH Assurance a annoncé que son conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année a été clôturée avec un résultat net de 11,013 MTNND. Par rapport à l’exercice 2023, il s’agit d’un repli de 16,4%. La tendance a été observée lors du premier semestre, avec un résultat en recul de 39,6% à 3,037 MTND.

L’exercice a été marqué par une forte sinistralité. Selon les derniers indicateurs d’activité, les charges des sinistres ont totalisé 124,005 MTND contre 88,866 MTND une année auparavant. La hausse provient de la branche Vie (+56,8% à 32,085 MTND) à cause de l’arrivée à l’échéance de certains contrats de capitalisation, et IARD (19,074 MTND fin 2024 contre 0,249 MTND en 2023) sous l’effet de deux sinistres Incendie importants, mais fortement réassurés. Ils sont survenus au cours du premier semestre 2024. Cela signifie que la profitabilité est basée sur la branche Vie, alors que le résultat technique de l’activité Non-Vie serait déficitaire. Au premier semestre 2024, il était de -4,929 MTND. Nous pensons aussi que la société a constitué des provisions au titre du contrôle fiscal dont elle a fait l’objet en 2024, et couvrant les exercices 2019-2022.

Le conseil d’administration a décidé de proposer la distribution d’un dividende de 1,500 Tnd par action. C’est la même rémunération que les actionnaires ont reçue l’année dernière. Le rendement en dividende est de 2,7%, inférieur à la moyenne des financières. Sur le marché, la performance est de 2,0% depuis le début de l’année. Le titre n’est pas liquide et il est généralement préservé en fonds de portefeuille par des investisseurs institutionnels. Si vous comptez l’acheter, il faut le préserver à long terme.

 

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Emprunt obligataire d’Hannibal Lease: une opportunité pour placer à deux chiffres

Hannibal Lease se lance pour la première fois sur le marché obligataire en 2025, pour lever un montant de 40 MTND. L’opération a pour objectif de mobiliser les ressources pour l’exploitation de la compagnie. Les souscripteurs ont une seule catégorie d’obligations, ayant une maturité de 5 ans au taux fixe de 10,20% brut l’an. Le remboursement sera effectué par un amortissement annuel constant qui commencera dès la première année. Les intérêts et le remboursement du capital seront payés, à terme échu, le 28 avril de chaque année. Sur la durée du placement, une obligation de 100 TND rapportera, en net, 24,480 TND.

Les souscriptions à cet emprunt seront ouvertes le 17 avril et clôturées, au plus tard, le 28 avril 2025. Elles peuvent être clôturées, sans préavis, dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. À noter que l’ouverture des souscriptions reste tributaire de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. Le 15 octobre dernier, l’agence a confirmé le rating de la compagnie à BB- (tun) avec des perspectives stables, et B (tun) pour la notation à court terme. À titre provisoire, Fitch Ratings a accordé la note BB- (EXP) (tun) à l’émission envisagée, en attendant sa confirmation finale.

Le placement s’avère une bonne opportunité surtout que le rendement est assez élevé alors que la Banque centrale de Tunisie vient d’abaisser son taux directeur de 50 points de base. Il faut donc profiter de cette opportunité surtout qu’il s’agit d’une émission par appel public à l’épargne.

 

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La BTK Leasing enchaîne les bonnes performances

La BTK Leasing a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. La filiale de la BTK affiche un bénéfice net de 5,507 MTND, en hausse de 4,1% par rapport à 2023. La société a pu enregistrer une amélioration de sa profitabilité en dépit d’une charge d’impôt sur les sociétés plus importante.

L’activité a bénéficié du contexte haussier des taux, qui a permis au secteur d’appliquer des taux de sortie élevés. Cela est traduit par des revenus sur les opérations de leasing de 40,300 MTND, une amélioration de 19,3% en glissement annuel. Les financements accordés ont totalisé, en brut, 369,215 MTND. En net, les créances de leasing se sont établies à 337,242 MTND.

La hausse des taux a également impliqué des charges financières plus importantes. Celles-ci ont augmenté de 23,5% à 23,552 MTND. Les ressources d’emprunt sont passées de 231,670 MTND en 2023 à 299,397 MTND une année plus tard. Le PNL s’est élevé à 19,199 MTND, +16,7% en rythme annuel.

Côté risque, la qualité du portefeuille s’est améliorée. Bien que le coût du risque ait évolué à 2,755 MTND, le taux des créances classées a continué sa tendance baissière à 11,63% (12,66% en 2023). Les créances classées ont totalisé 46,729 MTND, dont 32,634 MTND dans la classe 4. La couverture de ces risques par des provisions affiche un taux de 59,2%.

À noter que la BTK Leasing a fait l’objet d’une vérification fiscale approfondie portant sur différents impôts et taxes au titre de la période allant de 2018 à 2021. Les impôts réclamés par l’administration fiscale s’élèvent à 6,331 MTND, dont 4,319 MTND en principal et 2,011 MTND de pénalités de retard. Grace à l’amnistie de 2024, la société est parvenue à un calendrier de paiement sur 5 ans et a bénéficié d’un abattement de 100% de pénalités de retard et 50% de la retenue à la source.

Encore une fois, le conseil d’administration a décidé de ne pas distribuer de dividendes et d’affecter le bénéfice disponible (3,026 MTND) aux résultats reportés. La priorité est au renforcement des fondamentaux de la compagnie, et c’est un bon choix.

 

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Un fonds souverain tunisien? Pourquoi pas!

Se doter d’un fonds souverain est devenu un moyen pour préparer un meilleur avenir pour les générations futures. C’est notamment le cas des pays pétroliers, conscients que cette richesse naturelle est épuisable et qu’il faut changer de structures de revenus au fur et à mesure de l’évolution du mix énergétique mondial. L’Égypte a également mis en place son propre fonds, en y mettant une partie des recettes de cession de ses entreprises publiques.

Pour un pays comme la Tunisie, la question ne se posait même pas quelques années auparavant au vu de la situation. La priorité était donnée au rétablissement des équilibres macroéconomiques. Toutefois, nous pensons que nous pouvons commencer à envisager cette idée sérieusement. D’ailleurs, nous avons un noyau prêt et bien rodé au niveau de la gestion, à savoir la CDC. La différence est qu’un tel fonds est orienté essentiellement vers les investissements locaux, en infrastructure en premier lieu. Il est capable de mettre des montants importants, qu’il rentabilise sur 20 et 30 ans. Les investissements vont des autoroutes, de l’immobilier social, des énergies renouvelables, jusqu’à la santé et l’éducation.

Nous n’avons pas besoin de débuter avec des dizaines de milliards de dollars. Nous pouvons capitaliser sur la CDC et lui donner plus de moyens, et nous pouvons effectivement le faire. Un fonds souverain pourra jouer le rôle du pilier d’un vrai partenariat public-privé. C’est de cette manière que nous pouvons briser le cercle de la faible croissance et résoudre le problème de l’accès au financement. Il faut penser à ce type de solution et oser pour retrouver l’espoir, l’élément clé qui manque aux Tunisiens.

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Comment l’IA offre une piste pour exploiter les données ESG?

Les risques liés à l’intelligence artificielle ont tendance à faire les gros titres, mais comment la communauté des investisseurs peut-elle déployer la technologie à des fins durables?

Alors que les professionnels de l’investissement intègrent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur processus décisionnel, ils sont confrontés à un défi majeur: la qualité de ces données.

Progrès rapides

Il s’agit d’un domaine financier relativement nouveau, et les données peuvent être fragmentaires, obsolètes, non vérifiées, voire inexistantes. Elles peuvent être incohérentes et difficiles à comparer. Certains facteurs ESG, tels que ceux liés à l’impact social, sont difficiles à mesurer. Les investisseurs peuvent tout simplement être submergés par des montagnes d’informations et ne pas être sûrs de ce qui est important ou de la manière de l’appliquer. Si la disponibilité des données sur les différentes questions ESG a augmenté ces dernières années, toutes ne sont pas bonnes. L’utilisation de données ESG erronées expose les investisseurs à des risques financiers et de réputation. En outre, l’examen réglementaire de l’étiquetage des fonds, notamment les règlements dans les marchés développés, sur la divulgation des informations relatives à la finance durable, et qui vise à empêcher l’écoblanchiment, a accru les risques liés à l’utilisation de données médiocres ou insuffisantes. Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) ont alimenté l’espoir que cette technologie puisse aider à combler les lacunes des ensembles de données ESG, tout comme elle aide les investisseurs à effectuer des analyses plus générales. Par exemple, l’IA a joué un rôle clé dans l’élaboration de la taxonomie ESG de la SustainableDevelopment Investment AssetOwner Platform, dont les propriétaires d’actifs membres gèrent ensemble 1 500 milliards de dollars américains. Cette initiative est conçue comme une norme d’investissement dans les Objectifs de développement durable des Nations unies et vise à mesurer la contribution des actifs, tels que les entreprises, à ces ODD.

La puissance de la capacité de traitement

L’IA peut contribuer à améliorer la disponibilité et la fiabilité des données ESG de plusieurs manières. De nombreux gestionnaires d’actifs utilisent déjà l’IA, directement ou par l’intermédiaire de fournisseurs de données, pour trouver et traiter des données qu’ils peuvent utiliser pour identifier des opportunités d’investissement durable, des tendances émergentes ou des risques imminents pour leurs portefeuilles. Certains investisseurs utilisent des services de filtrage de données pour exclure les investissements qui ne répondent pas à leurs critères ESG. Les données ESG dont les investisseurs ont besoin sont probablement dispersées dans de nombreuses sources et sous différents formats. L’IA peut être utilisée pour parcourir des centaines de milliers de sources accessibles au public dans plusieurs langues. Il peut s’agir de sites web d’entreprises, de rapports ou de documents sur le développement durable, d’articles d’actualité, de communiqués de presse, de recherches indépendantes, de transcriptions de conférences téléphoniques et, de plus en plus, de médias sociaux. En bref, la technologie peut aider les investisseurs à accéder à plus d’informations que ne le permettrait une analyse humaine, et ce, beaucoup plus rapidement. Le traitement du langage naturel (NLP), une branche de l’IA dans laquelle les ordinateurs analysent le langage de la même manière que les humains, permet par exemple de détecter le sentiment d’un texte. Si les critiques négatives des clients à l’égard d’une entreprise se multiplient ou si une controverse commence à naître sur les médias sociaux, la technologie pourrait être en mesure d’identifier une menace ESG imminente avant qu’un analyste humain ne s’en aperçoive ou que le cours de l’action de l’entreprise n’en subisse le contrecoup. La PNL peut signaler des informations sur des entreprises qui polluent ou qui traitent mal leurs employés avant que ces informations ne gagnent du terrain. Elle peut également être en mesure de recueillir des informations sur des facteurs difficiles à mesurer. Par exemple, en analysant les données des sites web d’évaluation des emplois, l’IA peut quantifier la satisfaction des employés, ce qui pourrait être une mesure utile de la performance sociale d’une entreprise. Le NLP est utilisé pour relever les défis les plus courants auxquels sont confrontés les investisseurs institutionnels dans le domaine de l’ESG, notamment le manque de données tierces normalisées, les informations limitées fournies par les entreprises et les mesures subjectives.

Coup de pouce au reporting

L’IA peut également contrôler la manière dont les activités des entreprises affectent la biodiversité et les écosystèmes, par exemple en déterminant si ou dans quelle mesure une entreprise contribue à la déforestation ou produit des déchets ou de la pollution atmosphérique. Elle peut également être utilisée pour passer au crible les images satellites afin de détecter les émissions de méthane ou la pollution de l’environnement. Cela pourrait permettre d’identifier les risques tout au long de la chaîne de valeur d’une entreprise, en dehors de ses activités directes. À l’inverse, l’IA pourrait être en mesure de discerner l’impact des catastrophes naturelles ou des conditions météorologiques extrêmes sur les actifs et les activités de l’entreprise. L’IA peut même aider à vérifier la conformité des entreprises avec les exigences croissantes en matière de rapports, telles que celles imposées par la directive sur les rapports de durabilité des entreprises ou par le groupe de travail sur les informations relatives au climat. L’utilisation de la technologie pour exploiter les données présente des avantages évidents, notamment son potentiel à surpasser les capacités humaines, l’analyse humaine étant subjective et pouvant contenir des erreurs. Mais l’IA peut évaluer de vastes quantités de données beaucoup plus rapidement et avec plus de précision que les humains. Cela pourrait permettre aux gestionnaires d’actifs d’intégrer davantage de facteurs ESG dans leurs décisions d’investissement.

Problèmes de sécurité

Néanmoins, il peut y avoir des limites. L’analyse basée sur les données publiées par une entreprise ne vaut que pour les données elles-mêmes. Bien que les exigences en matière de rapports augmentent, les informations ESG ne sont pas encore normalisées et ne couvrent que les grandes entreprises et certains marchés. Les dirigeants peuvent éviter les mots à connotation négative pour déjouer les analyses de sentiments des rapports d’entreprise basées sur l’IA. La prolifération des données signifie que les analystes doivent donner un sens à différents ensembles de données. En outre, si l’utilisation de l’IA pour exploiter les données ESG présente des avantages, elle comporte également des risques environnementaux et sociaux. L’IA nécessite une puissance de calcul importante. L’alimentation de l’IA mondiale pourrait nécessiter plus d’électricité que de nombreux petits pays, ce qui augmenterait considérablement les émissions de carbone. Certains experts mettent également en garde contre les dommages que la technologie pourrait causer à la société. La crainte la plus tangible et la plus actuelle est sans doute que l’IA ne provoque des pertes d’emplois, voire pire. Selon certaines estimations, les progrès de l’automatisation résultant de l’IA générative pourraient avoir un impact sur 300 millions d’emplois. L’IA pourrait représenter un risque existentiel pour l’humanité si, un jour, elle se mettait à faire des choses que les humains ne veulent pas qu’elle fasse. On craint également que l’IA ne perpétue les préjugés parce qu’elle est basée sur des données d’entraînement qui peuvent inclure des préjugés humains. L’IA générative constituerait une menace sérieuse en raison de sa capacité à manipuler et à tromper les populations. Dans le même ordre d’idées, l’IA qui exploite les données personnelles des individus ou qui suit leur activité en ligne soulève des inquiétudes en matière de protection de la vie privée. Aux États-Unis et en Europe, les législateurs et les régulateurs ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation de l’IA dans les services financiers, en particulier en ce qui concerne la confidentialité des informations et les risques de cybersécurité. Les gestionnaires d’actifs devront tenir compte de la possibilité que de nouvelles réglementations sur l’IA soient introduites dans les années à venir avant d’investir dans le développement de la technologie. Dans tous les cas, l’IA aidera significativement dans la productivité et représentera une force pour le bien. La gestion d’actifs est un domaine où cette technologie a déjà un impact positif, en tant qu’outil efficace pour exploiter les données ESG.

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La révolution africaine du commerce digital est en marche

Le commerce électronique est en train de transformer le paysage économique de l’Afrique, créant de nouvelles opportunités de croissance réelle. Ce changement important s’est produit alors que l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et ses protocoles ont commencé à jouer un rôle crucial dans l’augmentation du commerce intra-africain, stimulant la croissance économique et le développement à travers le continent.

En particulier, le protocole de la Zlecaf sur le e-commerce, le premier du genre dans le monde, et le protocole sur le commerce des services changent la donne en cette période charnière, un point d’inflexion dans le parcours africain. La Zlecaf devrait faire passer le commerce intra-africain de 18% en 2022 à 50% d’ici à 2030, selon les estimations de la BAD. Le e-commerce en est un élément clé, l’économie de l’internet devant contribuer à hauteur de 5,2% au PIB de l’Afrique cette année, selon la Banque mondiale. D’ores et déjà, le commerce digital et celui des services sont reconnus comme des moteurs essentiels de la transformation économique du continent, contribuant à la diversification des économies, à l’accroissement de la compétitivité et à l’amélioration de la productivité. L’économie numérique du continent devrait atteindre 180 milliards de dollars fin 2025, contre 115 milliards de dollars en 2020, créant de nouvelles opportunités et développant le commerce régional. En termes de création d’emplois, la Banque mondiale estime que les technologies numériques peuvent créer plus de 10 millions d’emplois en Afrique à la fin de 2025, principalement dans le secteur des services. Pour que le continent y parvienne, la Zlecaf devrait catalyser la création de nouvelles opportunités d’emploi dans divers secteurs, notamment les services, l’industrie manufacturière et l’agriculture, grâce à l’expansion du commerce régional. En conséquence, la mise en œuvre initiale de cet accord a démontré qu’elle offrait aux PME et aux particuliers de nouvelles possibilités de commerce transfrontalier de services et de marchandises, favorisant progressivement un marché unique de 1,4 milliard de personnes, avec le secteur des services en tête en termes de contribution au PIB pour la plupart des économies africaines. Aujourd’hui, la fintech est l’une des industries de services les plus solides d’Afrique, avec un marché qui devrait atteindre 3,3 milliards de dollars en 2025. Cette croissance est due à l’adoption croissante des paiements mobiles, des services bancaires en ligne et d’autres services financiers numériques. En outre, l’économie créative et le commerce électronique sont d’importantes industries de services en Afrique. L’industrie musicale du continent devrait à elle seule générer 1,3 milliard de dollars de recettes d’ici à 2025, selon PwC, grâce à la demande croissante de musique, de films et d’autres contenus créatifs africains. Le marché du commerce électronique connaît également une croissance rapide et devrait atteindre 75 milliards de dollars cette année, selon McKinsey.

L’APPORT DE LA ZLECAF

La finance numérique, l’e-santé et l’e-learning connaissent également une croissance rapide, en raison de l’adoption croissante des nouvelles technologies et de la nécessité de trouver des solutions innovantes pour relever les défis du développement du continent. En outre, la montée en puissance des licornes africaines, telles qu’Interswitch, Wave ou MNT-Halan, démontre le potentiel de l’Afrique à créer des entreprises prospères et évolutives dans des secteurs axés sur les services. Dans l’ensemble, la force dans les industries de services est catalysée par la croissance de l’économie numérique, alimentée par un entrepreneuriat innovant et une demande croissante de services numériques. Malgré ce potentiel, plusieurs défis ont entravé leur développement. La fragmentation de la réglementation et l’incohérence des normes transfrontalières sont des obstacles majeurs qui empêchent les fournisseurs de services numériques d’opérer de manière transparente dans différents pays. L’accès limité au financement pour les fournisseurs de services digitaux, le manque d’inclusion numérique, les déficits d’infrastructure et de connectivité, et le déficit de compétences contribuent tous aux défis auxquels sont confrontés le e-commerce et le commerce des services. En outre, les problèmes de cybersécurité, notamment les menaces croissantes et les violations de données, compromettent l’intégrité des transactions commerciales numériques et érodent la confiance dans les services numériques. Pour relever ces défis, diverses solutions sont mises en œuvre. Par exemple, la Zlecaf harmonise actuellement les réglementations et les normes sur l’ensemble du continent, facilitant ainsi la croissance du commerce numérique. En outre, des initiatives telles que le système panafricain de paiement et de règlement d’Afreximbank, l’initiative Digital Africa de la BAD et l’initiative Digital Economy for Africa de la Banque mondiale s’efforcent d’améliorer l’infrastructure, de renforcer les compétences et de promouvoir l’inclusion numérique. Des mesures de cybersécurité, telles que la Convention sur la cybersécurité de l’Union africaine, sont mises en œuvre pour protéger les transactions commerciales numériques et renforcer la confiance dans les services numériques.

LE NIGERIA, DU POTENTIEL AU LEADERSHIP

Les pays du continent pourront s’inspirer des leaders africains du commerce numérique qui travaillent sur le protocole sur le commerce numérique de l’accord Zlecaf. Ils doivent s’efforcer de renforcer l’harmonisation des politiques en alignant les réglementations nationales sur les cadres de l’accord, en améliorant la facilitation du commerce grâce à des processus douaniers numériques et à des politiques de commerce électronique, et en développant l’infrastructure numérique en augmentant la pénétration du haut débit et en encourageant les investissements public-privé dans la connectivité. L’approche de la facilitation numérique du commerce est cruciale. L’élargissement de l’accès au haut débit, la modernisation des procédures douanières pour le commerce électronique et la garantie de l’interopérabilité des systèmes de paiement seront essentiels pour stimuler la croissance inclusive. Le pays qui renforce son engagement dans les cadres commerciaux régionaux et harmonise ses réglementations numériques se positionnera comme la plaque tournante continentale pour les exportations de services numériques, facilitant les transactions transfrontalières, encourageant l’innovation et attirant les investissements mondiaux. Pour le moment, c’est le Nigeria qui joue ce rôle, et ce n’est pas tout. Avec la taille de son marché, son esprit d’entreprise et son infrastructure en pleine expansion, ce pays possède tous les ingrédients nécessaires pour être à l’avant-garde de la transformation de l’Afrique. Il a réalisé des progrès significatifs dans la libéralisation des secteurs prioritaires de la Zlecaf, comme l’industrie agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, le transport et la logistique, ainsi que l’automobile, en s’alignant sur les efforts d’intégration commerciale régionale. Avec un secteur des services contribuant pour plus de 50% au PIB, le Nigeria est déjà un leader régional en matière de technologies financières, d’industries créatives, de services professionnels et de plateformes numériques. La révolution fintech du pays, qui abrite 5 des 9 licornes africaines, dont Flutterwave, Interswitch, Moniepoint et OPay, a favorisé les paiements transfrontaliers, l’adoption de l’argent mobile et l’inclusion financière, en alimentant les transactions numériques sur tout le continent. Parallèlement, l’économie créative florissante du Nigeria démontre comment les plateformes numériques peuvent transformer les biens culturels en services exportables à l’échelle mondiale, façonnant et redéfinissant les perceptions préconçues sur le continent. Les entreprises d’externalisation des technologies de l’information se développent sur de nouveaux marchés, renforçant ainsi la position du pays dans l’économie de la connaissance en Afrique. Des initiatives telles que le National Talent Export Program et l’Outsource to Nigeria Initiative favorisent cette croissance et ouvrent des possibilités d’accès à des talents nigérians de grande qualité à l’échelle mondiale. Dans le domaine des services professionnels, les services juridiques, de conseil et de comptabilité ainsi que l’essor des solutions de santé et d’apprentissage en ligne soulignent le rôle du pays dans la fourniture de services axés sur la technologie qui comblent les lacunes continentales dans les domaines de la santé et de l’éducation. La voie à suivre exige une action délibérée, des stratégies audacieuses et tournées vers l’avenir qui remédient aux carences et transforment les défis en opportunités. Le Nigeria dispose du marché, des talents et de la dynamique numérique nécessaires pour mener la révolution du commerce numérique. Le leadership n’est pas seulement une question de potentiel, c’est une action délibérée et stratégique. En alignant les politiques, les infrastructures et les efforts de collaboration, Abuja peut passer du statut d’acteur clé à celui de leader incontesté du commerce numérique en Afrique et pour l’Afrique.

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Tunis Re annonce un dividende de 0,480 Tnd par action

La Société tunisienne de réassurance (Tunis Re) a annoncé que son conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. Le chiffre d’année combiné (Ordinaire et Retakaful) s’est inscrit en hausse de 8% en glissement annuel à 241,269 MTND. Le taux de rétention s’est établi à 75%, traduisant une hausse des primes retenues de 11% par rapport à 2023. Le résultat technique net a évolué de 24%, affichant un excédent de 14,000 MTND.

La gestion d’actifs a permis de générer des produits financiers de 35 MTND, une amélioration annuelle de 10%. Le résultat net s’est élevé à 21,400 MTND, +15% en rythme annuel. La rentabilité demeure confortable, avec un rendement des capitaux propres de 9%. Les signes étaient bons dès le premier semestre, qui a été soldé par un bénéfice net de 12,929 MTND, en hausse de 19,5% par rapport à fin juin 2023.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer les actionnaires de la société en Assemblée générale ordinaire le 25 avril 2025 et compte proposer la distribution d’un dividende de 0,480 TND par action. Pour rappel, le réassureur avait rémunéré ses actionnaires à hauteur de 0,450 TND par action l’année dernière. Sur le marché, le titre affiche une contreperformance de -4,27% depuis le début de l’année. Le yield net, calculé sur la base du cours de clôture d’hier est de 5,5%. Cela devrait rassurer les investisseurs et confirmer la capacité de la compagnie à gérer les changements du cadre réglementaire et fiscal. La tendance future dépendra de la manière dont Tunis Re pourra limiter l’impact de la baisse des taux sur les produits financiers, au cœur de sa profitabilité. Les indicateurs d’activité seront particulièrement suivis, notamment ceux du second trimestre 2025.

 

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0,850 Tnd par action pour les actionnaires de l’UIB

L’UIB a annoncé que les états financiers individuels, arrêtés par le conseil d’administration du 3 mars 2024, font ressortir des capitaux propres positifs de 1 006,480 MTND, y compris le résultat bénéficiaire de l’exercice s’élevant à 85,707 MTND. En 2023, le bénéficie était de 126,617 MTND. La tendance baissière était claire depuis le premier semestre, lorsque la banque a affiché un bottom line de 33,271 MTND contre 57,785 MTND sur la même période en 2023.

L’établissement de crédit n’a pas de problèmes au niveau de son exploitation. Il a terminé l’année avec un PNB de 541,951 MTND, en hausse de 4,3% en glissement annuel. Les dépôts ont fortement évolué de 572,8 MTND, témoignant de la bonne tenue de l’activité. Le principal facteur qui a affecté le résultat est une vérification fiscale approfondie portant sur les différents impôts, droits et taxes au titre de la période allant de 2019 à 2022. En 2024, la banque a discuté un arrangement avec l’administration fiscale pour clôturer l’affaire, soldé par le paiement définitif d’un montant de 20,752 MTND. Ce montant a été inscrit dans les éléments extraordinaires du premier semestre.

Les actionnaires de la banque sont invités à l’Assemblée générale ordinaire, qui se tiendra le mercredi 30 avril 2025, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour, dont la distribution d’un dividende de 0,850 Tnd par action ou certificat d’investissement. Le titre est à l’équilibre depuis le début de l’année. Le yield, calculé sur la base du cours d’hier, est de 3,4%. Il est dans la moyenne du marché mais inférieur à celui du secteur bancaire. La banque ne peut pas dépasser le seuil de rémunération des actionnaires imposé par la Banque centrale de Tunisie.

 

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Ennakl accélère en bénéfice et en dividendes

Le conseil d’administration d’Ennakl Automobiles a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024. L’exercice a été soldé par 6 599 immatriculations, soit une part de marché de 12%. Le chiffre d’affaires s’est établi 594,989 MTND, en repli de 7,8% en glissement annuel. Le résultat net s’est situé à 44,218 MTND, en hausse de 27% par rapport à 2023.

Au niveau des comptes consolidés, le chiffre d’affaires a totalisé 677,720 MTND, également en baisse annuelle de 5,4%. Le résultat net consolidé après impôts s’est situé à 48,347 MTND, en amélioration de 20%.

Le conseil a également approuvé le premier rapport ESG de la société pour l’exercice 2024. Cela constitue un tournant dans l’engagement de l’entreprise envers la durabilité et la transparence, en fournissant aux parties prenantes une vision claire des actions et des progrès réalisés dans les domaines environnemental, social et de gouvernance. L’année dernière, sept sociétés seulement ont publié un tel rapport, et le concessionnaire sera la huitième entreprise à le faire.

Les actionnaires seront convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 25 avril 2025 pour voter, entre autres, une distribution de dividendes de 0,880 TND par action, contre 0,700 TND l’année dernière. Le yield net est de 6,85% (sur la base du cours d’hier), supérieur à la moyenne du marché. Le rendement du titre depuis le début de l’année s’élève à 8,86%. L’année 2024 est une réussite pour Ennakl et il n’y a pas de risques particuliers pour l’exercice en cours. Pour ceux qui le détiennent, c’est un titre à conserver.

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La SIAME augmente son bénéfice de 65% en 2024

La Société industrielle d’appareillage et de matériels électriques -SIAME- a annoncé que son conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. Le résultat net s’est élevé à 3,325 MTND, en hausse de 64,7% en glissement annuel.

C’est une bonne surprise du moment que la société a affiché une hausse de 6,8% de ses revenus à 43,818 MTND, selon les indicateurs d’activité publiés en janvier 2025. Ce chiffre est inférieur aux prévisions de la société qui tablaient sur 46,000 MTND. La stratégie de la SIAME pour l’année comportait la répercussion de la hausse des prix d’achat des matières premières et composants sur les prix de vente des produits finis, si l’augmentation est supérieure à 2%.

L’endettement de la société a augmenté de 1,068 MTND en 2024, avec un besoin en fonds de roulement croissant. La SIAME a travaillé sur la réduction de l’encours des clients à un maximum de trois mois de chiffre d’affaires, et sur la rationalisation de la valeur moyenne des stocks à 18,000 MTND. Pour rappel, le premier semestre était bon, avec un résultat net de 1,748 MTND, mais le rythme de la seconde moitié de l’année était plus soutenu que prévu. 

Les actionnaires sont convoqués en Assemblée générale ordinaire le 15 mai 2025. Parmi les résolutions à voter, il y a celle relative au dividende proposé, qui est de 0,180 Tnd par action. Le rendement en dividende est de 4,7%, dans la moyenne du marché. L’annonce d’hier aura un impact positif partiel sur le cours de l’action qui cherche des catalyseurs pour un rallye haussier.

 

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La SFBT distribuera un dividende de 0,800 Tnd par action

La SFBT a informé ses actionnaires et le marché que son conseil d’administration a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024. Les comptes sociaux font apparaître un résultat net de 252,152 MTND contre 253,533 MTND l’année d’avant. Quant aux états financiers consolidés, le bénéfice s’est établi à 296,441 MTND contre 295,579 MTND en 2023. Le résultat net part du Groupe est de 282,951 MTND.

L’année a été donc à l’équilibre, même si elle n’était pas facile pour la société, surtout la seconde moitié. Le dernier trimestre avait même enregistré un repli de 4,7% du chiffre d’affaires, ce qui n’est pas courant pour la SFBT. La diminution de l’activité des boissons gazeuses est due essentiellement à la forte augmentation enregistrée au cours de la même période de l’année précédente. Cette hausse était liée à la reprise de l’activité après la pénurie de sucre et de CO2 durant la haute saison en juillet et aout 2023. Il faudra donc tenir compte d’un chiffre d’affaires ajusté pour comparer les performances réelles.

Bien que la SFBT soit un titre défensif par excellence, elle a souffert des conditions économiques et de l’effritement du pouvoir d’achat des consommateurs locaux. La capacité de la société à générer des bénéfices et à rémunérer ses actionnaires reste unique sur le marché actions tunisien. L’Assemblée générale ordinaire est fixée pour le 7 mai 2025. Le dividende proposé est de 0,800 Tnd par action. Au titre de l’exercice 2023, les actionnaires avaient reçu 0,740 Tnd par action. Le yield net est de 6,08%. Depuis le début de l’année, le titre est à l’équilibre, avec une petite hausse de 2,07%.

 

 

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La BIAT proposera aux actionnaires un dividende de 6 Tnd par action

La Banque internationale arabe de Tunisie a annoncé un résultat net de l’exercice 2024 de 357,800 MTND, en hausse de 7,9% en glissement annuel. Le PNB s’est élevé à 1 479,700 MTND et les capitaux propres, avant affectation, à 2 226,4 MTND.

Avec une telle performance, l’établissement de crédit démontre, encore une fois, sa position de leader incontestable du secteur. À la fin du premier semestre, la banque affichait un résultat stable. La bonne surprise est qu’elle a pu dépasser tous les défis réglementaires, avec un taux d’imposition plus élevé et des provisions collectives révisées à la hausse. Le modèle de la BIAT est donc toujours payant, celui d’une banque premium qui offre des services uniques et qui valent leurs prix. La baisse des tarifs sur l’année 2024 n’a pas affecté la capacité de l’établissement à générer des commissions et à attirer plus de clients. C’est un modèle unique dans un marché fortement concurrentiel.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire le 25 avril 2025 afin de statuer, notamment, sur les comptes de l’exercice 2024. Le dividende qui sera proposé sera de 6 Tnd par action, et ce, sous réserve de l’accord de la Banque centrale de Tunisie. S’il est approuvé, le yield net est de 5,4% sur la base du cours de clôture d’hier. Sur le marché, le titre a réalisé une hausse de 5,15% depuis le début de l’année. C’est plus faible que la moyenne du marché, mais il faut tenir compte des inquiétudes qui règnent dans le secteur bancaire actuellement. Le défi de 2025 est de garder ce niveau de profitabilité.

 

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BCT : d’une indépendance dépendante à une dépendance totale ?

Il est quasiment clair que le changement du statut de la Banque centrale de Tunisie (BCT) est acté. Une première tentative par les députés n’a pas abouti, mais cette fois, le train est bel et bien en marche.

Le gouverneur de la BCT a été reçu par le président de la République le lendemain de la nomination d’une nouvelle cheffe du gouvernement. Deux jours après, ils se sont rencontrés autour d’une séance de travail qui a donné le feu vert pour modifier ledit statut.

 

Une démarche attendue

Est-ce que cela est surprenant ? Pas non. Il y a une logique dans la Constitution de 2022 qui fait que tout l’appareil de l’Etat doit fonctionner en harmonie et sous la même houlette. L’indépendance de la BCT, à laquelle nous allons revenir, semble être l’exception dans tout ce tableau.

En pratique, la BCT ne fonctionne pas dans un monde parallèle. Elle est la banque de l’Etat et toutes ses actions quotidiennes sont en concertation avec le ministère des Finances. Les deux œuvrent pour que l’Etat honore ses engagements internes et externes.

L’indépendance est dans le choix de la politique monétaire adéquate pour atteindre l’objectif principal de l’institution de l’Avenue Hédi Nouira, à savoir la maîtrise des prix. Son instauration est une protection contre l’ingérence des politiques dans sa décision. Vous pouvez retourner en arrière et imaginer ce que l’exécutif pourrait faire lors des élections de 2019, dans la course vers le Palais de Carthage.

 

En pratique, la BCT ne fonctionne pas dans un monde parallèle. Elle est la banque de l’Etat et toutes ses actions quotidiennes sont en concertation avec le ministère des Finances. Les deux œuvrent pour que l’Etat honore ses engagements internes et externes.

 

Dans l’attente de la nouvelle version

L’indépendance est donc une garantie pour des décisions purement techniques en matière de politique monétaire. Elle n’est pas un moyen pour agir contre les actions gouvernementales.

Revenir en arrière n’est pas donc une bonne chose dans l’absolu. Le point positif cette fois est que la BCT est dans le groupe qui travaillera sur la nouvelle loi. La première tentative du mois de décembre 2024, initiée par les députés, était inacceptable. Cette fois, il y a au moins une garantie que la définition des rôles et des missions soit prise en concertation, sans qu’elle soit parachutée.

 

Il ne faut pas penser que cela rendra le Trésor capable d’éviter les sorties sur le marché local et de s’endetter auprès des banques. C’est totalement le contraire. Il dépensera plus et sera amené à cumuler une double dette. Cela ne peut pas également remplacer l’endettement extérieur, car la BCT n’imprime pas des dollars ou des euros.

 

Ce que nous ne voulons pas voir, c’est surtout une ligne de financement permanente mise à la disposition d’un gouvernement. Ce sont des solutions de facilité qui ne conduisent qu’à des dysfonctionnements majeurs au bout de quelques années. Il ne faut pas penser que cela rendra le Trésor capable d’éviter les sorties sur le marché local et de s’endetter auprès des banques. C’est totalement le contraire. Il dépensera plus et sera amené à cumuler une double dette. Cela ne peut pas également remplacer l’endettement extérieur, car la BCT n’imprime pas des dollars ou des euros.

Nous ne pouvons pas juger la démarche lancée. L’évaluation de l’impact se fera sur la version finale du projet de la loi. Elle sera, sans doute, le texte le plus important de l’année.

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La Banque de Tunisie annonce un dividende de 0,350 Tnd par action

La Banque de Tunisie vient d’annoncer que son conseil d’administration a décidé de convoquer les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire le 29 avril 2025. Il va proposer la distribution d’un dividende de 0,350 Tnd par action. Pour rappel, au titre de l’exercice précédent, les actionnaires ont été rémunérés à hauteur de 0,290 Tnd par action.

Les états financiers n’ont pas été publiés. Les indicateurs d’activité ont affiché un produit net bancaire en hausse de 6,8% à 510,310 MTND. L’exercice a enregistré une amélioration des dépôts de 15,4% (6 695 MTND) et des crédits de 4,3% (6 077 MTND). Au premier semestre, le résultat net s’est établi à 81,171 MTND, soit une progression de 6,2%.

Il faudra tenir compte du fait que ce résultat sera ajusté du moment que depuis sa publication, trois événements majeurs ont eu lieu: la publication de la loi du 2 août 2024 et qui a apporté un changement majeur dans le traitement des crédits à long terme accordés à taux fixes, l’augmentation de l’impôt sur les sociétés à 40% et la révision de la méthode de calcul des provisions collectives par la Banque centrale.

L’augmentation du dividende signifie que tous ces éléments n’ont pas affecté la profitabilité de l’établissement de crédit. Le rendement en dividendes, calculé sur la base du cours de clôture d’aujourd’hui, est de 6,14%, ce qui est intéressant. Cette nouvelle impactera positivement le cours de l’action demain à l’ouverture de la séance. Le rendement annuel, légèrement négatif, va se redresser. Le doute s’est installé dans le secteur et chaque établissement qui annonce un bon résultat élimine une partie de cette épaisse couche d’inquiétude.

 

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Que cache le changement de position de la BAD dans le dossier du métro de Sfax?

Le changement de position de la Banque africaine de développement (BAD) vis-à-vis du projet du métro léger de Sfax, en imposant de nouvelles règles plus strictes, reflète trois réalités.

La première est que la dégradation de la notation souveraine de la Tunisie ces trois dernières années n’est pas passée sans dégâts. La BAD, comme toute institution financière, doit évaluer le risque de ses financements. Le risque Tunisie est parmi les plus élevés, bien qu’en réalité le pays a respecté tous ses engagements et n’a raté aucun rendez-vous. L’institution financière a longtemps investi chez nous et son siège était même en plein cœur de la capitale, et cette décision est regrettable.

La deuxième est que la non-conclusion d’un accord avec le FMI a également pesé. Pendant des mois, il y avait des doutes quant à la capacité de la Tunisie à éviter un défaut de paiement. Cela a naturellement impacté tous les dossiers en cours avec les institutions financières internationales, y compris la BAD. Il suffit de regarder la chute libre de l’appui budgétaire que ces institutions fournissaient à la Tunisie pour comprendre que notre position avec le Fonds était un facteur déterminant pour tous les flux financiers en direction de la Tunisie.

La troisième est que ces pratiques ne sont autres qu’une pression sur notre pays. Les positions prises par la Tunisie dans plusieurs dossiers ne plaisent nécessairement pas à l’autre bout de la Méditerranée ou de l’Atlantique. Mettre en place un embargo financier non annoncé est l’un des moyens utilisés pour tenter d’obtenir quelques concessions. Même notre notation souveraine en a payé le prix, car des pays qui ont des fondamentaux beaucoup plus faibles sont notés mieux que nous.

Ce qui importe le plus maintenant, c’est la solution à tout cela. Les conditions de la BAD pourraient être rencontrées ailleurs. Un nouveau plan de financement s’impose, car nous n’avons pas le choix.

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