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Béja : 10 blessés dans un accident entre un louage et une camionnette

Béja : 10 blessés dans un accident entre un louage et une camionnette

Un accident de la route s’est produit ce lundi 31 mars 2025 à l’entrée de la ville d’Amdoun, dans le gouvernorat de Béja, plus précisément dans la région d’El Adailia. L’incident a impliqué une voiture de transport public de type “louage” et une petite camionnette, entraînant des blessures pour dix personnes. Selon une source de […]

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Solidarité : les dons de la Zakat al-Fitr pour SOS Villages d’Enfants dépassent un million de dinars

Solidarité : les dons de la Zakat al-Fitr pour SOS Villages d’Enfants dépassent un million de dinars

Les dons de la Zakat al-Fitr en faveur des enfants de l’association SOS Villages d’Enfants ont dépassé le million de dinars, a annoncé son président, Mohamed Mhedhbi. Plus précisément, les contributions via le site web de l’association ont atteint 1,12 million de dinars, tandis que les dons par SMS ont totalisé 400 000 dinars à […]

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Temps instable cette nuit : nuages denses, pluies locales et vents forts

Temps instable cette nuit : nuages denses, pluies locales et vents forts

Le temps de cette nuit sera marqué par un ciel souvent nuageux avec quelques pluies éparses, principalement sur les régions du nord-ouest. Ailleurs, des passages nuageux seront observés. Les températures nocturnes varieront entre 6 et 10 degrés dans les régions occidentales du nord et du centre, tandis qu’elles oscilleront entre 11 et 16 degrés dans […]

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Transport ferroviaire: Arrêt temporaire des dessertes sur la ligne ferroviaire Tunisie- l’Algérie

Transport ferroviaire: Arrêt temporaire des dessertes sur la ligne ferroviaire Tunisie- l’Algérie

La société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a annoncé l’arrêt temporaire des dessertes sur la ligne ferroviaire Tunisie- Algérie (Annaba) à partir de lundi 31 mars jusqu’à vendredi 4 Avril 2025 pour des raisons d’ordre organisationnel. Les voyages sur cette ligne reprendront à partir de dimanche 6 Avril 2025 selon le programme habituel […]

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Décès de l’actrice tunisienne Inès Najjar à 47 ans

Décès de l’actrice tunisienne Inès Najjar à 47 ans

L’actrice tunisienne résidant en Égypte, Inès Najjar, s’est éteinte à l’âge de 47 ans après une lutte acharnée contre une septicémie survenue à la suite de l’explosion de sa vésicule biliaire. Hospitalisée en soins intensifs et placée sous assistance respiratoire, elle n’a malheureusement pas répondu au traitement et a rendu son dernier souffle ce jour […]

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Le dinar tunisien en tête des 10 monnaies les plus fortes en Afrique

Aussi surprenant que cela puisse paraître pour une monnaie qui a perdu près de la moitié de sa valeur en 10 ans face aux principales devises internationales, le dinar tunisien se positionne en tête des 10 monnaies africaines les plus fortes en mars 2025, devançant le dinar libyen et le dirham marocain.

C’est en tout cas ce qui ressort du classement reproduit ci-dessous et qui a été établi par le magazine Business Insider Africa, sur la base de la parité par rapport au dollar américain.

Une monnaie forte et stable constitue un atout économique précieux pour tout pays, en particulier pour les pays africains qui recherchent une croissance à long terme et une compétitivité mondiale.

En mars 2025, les récents développements dans les pays africains soulignent l’importance de préserver la stabilité et la vigueur des monnaies pour renforcer la résilience économique, attirer les investissements et soutenir la croissance globale.

Une monnaie stable favorise la stabilité économique en réduisant les pressions inflationnistes et la volatilité des taux de change.

I. B.

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Tunisie-Algérie-Libye | Vers un plan conjoint pour lutter contre la contrebande

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a annoncé l’élaboration d’un plan conjoint avec la Libye et l’Algérie pour développer les zones frontalières et éliminer le commerce parallèle et la contrebande.

Cette déclaration fait suite à une question parlementaire posée à la Chambre des représentants, le 26 mars 2025, par le député Abdessattar Zarai concernant le commerce parallèle et la création de zones franches.

Abid a expliqué que les autorités tunisiennes élaborent une approche globale et efficace pour lutter contre le commerce parallèle et atténuer son impact négatif sur l’économie nationale, tout en soulignant l’importance de renforcer la communication avec les jeunes et de les informer des risques liés à l’économie informelle et de leur apport potentiel au développement régional.

Le ministre a déclaré que la région frontalière de Ben Guerdane avec la Libye constitue un pilier essentiel de cette initiative, le ministère s’efforçant à en faire une zone d’investissement attractive, créatrice de richesses et d’emplois.

Il a également indiqué qu’un plan conjoint est actuellement en cours d’élaboration avec l’Algérie et la Libye, visant à développer les zones frontalières et à les transformer en espaces prospères offrant les éléments d’une vie décente et des opportunités d’emploi, notamment pour les jeunes

I. B.

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Saïed Saïed adresse ses voeux aux Tunisiens et prie pour la victoire du peuple palestinien

Saïed Saïed adresse ses voeux aux Tunisiens et prie pour la victoire du peuple palestinien

Le président de la République, Saïed, s’est rendu dimanche soir à Kairouan, où il a accompli la prière d’el-Icha, à la mosquée Okba Ibn Nafaa, et s’est adressé aux Tunisiens et Tunisiennes à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Dans son allocution, publiée par la page Facebook de la Présidence de la République, le chef de l’Etat […]

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Monastir | Décès de trois frères dans un accident ferroviaire

Trois frères, Yassine, Aymen et Ramzi Ammar, sont décédés dans un accident tragique dimanche 30 mars 2025. Selon des sources, ils s’étaient rendus au cimetière pour se recueillir sur la tombe de leur mère récemment décédée. Et c’est sur le chemin du retour que la mort les attendait. (Ph. Ribat de Monastir).

D’après une source sécuritaire, l’accident a eu lieu sur le tronçon ferroviaire Kamel El Borjine, à Monastir. Un train est entré en collision avec le véhicule privé transportant les trois frères. Deux d’entre eux sont morts sur place, tandis que le troisième a rendu l’âme à l’hôpital régional de Msaken où ils ont été transportés.

Les corps ont été transférés au service d’autopsie et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités dans l’accident.

I. B.

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Forum économique tuniso-suédois à Stockholm

Une délégation de 13 acteurs économiques tunisiens prendra part, le 2 avril 2025, au Forum économique tuniso-suédois qui se tiendra au siège du ministère suédois des Affaires étrangères avec la participation de 50 acteurs économiques locaux.

Le directeur exécutif auprès de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect International), Bilel Ben Hamida, a indiqué, dimanche dans une déclaration à l’agence Tap, que ce Forum est organisé dans le cadre de la visite du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, les 1er et 2 avril en Suède, accompagné d’une délégation ministérielle et économique, et en coopération avec la Conect, l’ambassade de Tunisie en Suède et l’ambassade du Suède en Tunisie.

L’objectif du forum est de découvrir de nouvelles opportunités d’affaires et d’investissement pour les deux pays à travers des rencontres et des réunions B2B entre les entreprises tunisiennes et leurs homologues suédoises, en vue de trouver de nouvelles opportunités d’investissement et de partenariats commerciaux dans les secteurs stratégiques notamment, le textile, le transport intelligent, les industries agroalimentaires, l’agriculture, les technologies de l’information et les énergies renouvelables.

«Le programme de la visite comporte plusieurs activités à l’instar de la visite de plusieurs entreprises et usines suédoises en plus d’une manifestation de réseautages entre les plus importants acteurs économiques dans le secteur privé suédois en plus des séances de dégustation de produits tunisiens», a fait savoir Ben Hamida.

Cette manifestation fait suite à la réussite du forum d’affaires Tunisie -pays nordiques tenu en novembre 2024 à Tunis. Le forum économique tuniso-Suédois est organisé conjointement par Business Sweden, Conect Suède et la Chambre de commerce tuniso-suédoise.

Il est à noter que les relations entre la Tunisie et la Suède remontent à environ 280 ans, depuis 1736, date de la signature de l’accord de paix et de commerce. Ces relations ont été renforcées avec l’établissement de relations diplomatiques officielles en 1959.

La Suède, avec son économie développée et son environnement innovant, représente une opportunité stratégique pour la Tunisie, notamment dans les secteurs des technologies vertes, de la transition énergétique, de la digitalisation et de l’Industrie 4.0.

La ville de Stockholm, pôle technologique majeur, offre un cadre propice aux échanges et aux partenariats.

Un représentant de Conect International a fait état d’un potentiel important de développement des exportations tunisiennes vers la Suède, notamment pour les produits tunisiens phares tels que les dattes et l’huile d’olive.

Tap.

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La route reliant les villes de Oued Meliz et Ghardimaou fermée à la circulation

La route reliant les villes de Oued Meliz et Ghardimaou fermée à la circulation

La route reliant les villes de Oued Meliz et Ghardimaou (gouvernorat de Jendouba) a été fermée et la circulation interdite en raison de la montée des eaux de l’oued Erraghay, a indiqué, dimanche soir, la direction régionale de la protection civile de Jendouba. Cette décision a été prise par la commission régionale de lutte contre […]

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Tennis – Classement WTA – Ons Jabeur gagne une place et devient 29e

Tennis – Classement WTA – Ons Jabeur gagne une place et devient 29e

La Tunisienne Ons Jabeur a gagné une place au classement WTA de tennis publié lundi, pour devenir 29e mondiale. Lors de sa dernière apparition sur les courts de tennis, la Tunisienne a été éliminée au troisième tour du Masters 1000 de Miami par l’Italienne Jasmine Paolini suite à une blessure dès le premier set alors […]

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Tunisie – Météo: Ciel partiellement nuageux et pluies éparses

Tunisie – Météo: Ciel partiellement nuageux et pluies éparses

Le temps sera marqué lundi par Des nuages parfois denses le matin sur l’extrême nord-ouest avec des pluies éparses, s’étendant progressivement dans l’après-midi et la nuit au reste des régions du nord et localement au Sahel, avec des orages temporaires. Ailleurs, le ciel sera partiellement nuageux, précise l’institut national de la météorologie. Le Vent de […]

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Tunisie | La baisse du taux d’intérêt est un coup d’épée dans l’eau

 «La décision du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie d’abaisser son taux directeur de 50 points de base s’apparente, dans le contexte actuel, à un coup d’épée dans l’eau», estime l’économiste Hachemi Alaya dans sa lettre d’information hebdomadaire EcoWeek du 30 mars 2025.   

Selon lui, cette décision ne va pas relancer l’investissement, en berne depuis 2011, comme colporté par certains analystes pour le moins complaisants. Et pour cause : l’inflation n’est pas en train de désarmer et rien ne laisse présager que l’accès au financement va être facilité.

En effet, ce n’est pas tant le coût de l’investissement qui refroidit les ardeurs des investisseurs, mais le climat général dans le pays, «qui est loin d’être Business friendly», selon les termes de l’économiste, qui explique : «C’est un fait d’évidence d’observer que l’environnement de l’investissement en Tunisie souffre le manque de stabilité politique et les changements fréquents de gouvernement, l’inefficacité des institutions publiques, les incertitudes juridiques pour les investisseurs, la médiocre qualité des infrastructures, les risques sociaux portés par la recrudescence du chômage des jeunes et des diplômés de l’enseignement supérieur, la productivité du travailleur tunisien qui s’amenuise, les restrictions importantes sur les investissements directs étrangers (de nombreux secteurs leur restent fermés), l’administration directe de certains prix, le brigandage syndical dans maints secteurs, etc.»

A cette liste à la Prévert, on pourrait ajouter, de notre part, les procès en cours contre de nombreux hommes d’affaires et le climat de suspicion régnant dans le pays notamment à l’égard des opérateurs économiques.

Cette décision aura, en revanche, des retombées négatives sur les équilibres économiques du pays, estime Hachemi Alaya, car «elle va entretenir une dynamique de la consommation mise à mal par la mort du chèque. Une dynamique qui va amplifier le creusement du déficit commercial, aggraver l’érosion des avoirs en devises du pays et condamner à plus ou moins brève échéance, le dinar.»

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Le langage politique ou l’ambiguïté au service de la manipulation

Les mots ont un poids, et leur agencement dans une phrase peut en modifier profondément le sens. En politique et en diplomatie, cet art de la nuance linguistique est une arme redoutable, utilisée pour esquiver des responsabilités, orienter l’opinion publique et masquer des positions réelles derrière des formulations soigneusement calculées.

Khémaïs Gharbi *

Un responsable politique peut ainsi donner l’illusion d’un engagement fort tout en s’assurant que son message reste assez flou pour ne pas le contraindre à des actions concrètes. C’est une stratégie efficace, qui repose sur la maîtrise subtile du langage et qui exploite l’inattention du public face aux détails grammaticaux et syntaxiques.

Des formulations qui trompent l’opinion

Prenons un exemple récent : la déclaration du président Emmanuel Macron concernant la situation au Proche-Orient. Il affirme : «Tout déplacement forcé ou annexion irait contre la perspective de la solution de deux États.»

Une telle phrase semble anodine, mais une lecture attentive révèle une stratégie rhétorique subtile. Plutôt que de condamner explicitement ces actes, le président se contente de constater qu’ils iraient à l’encontre d’une solution politique. Il ne dit pas que la France s’y oppose, ni qu’elle prendra des mesures si ces événements se produisent. Une reformulation plus directe et sincère aurait été : «La France s’oppose à tout déplacement forcé ou annexion qui irait contre la perspective de la solution de deux États.»

La différence est majeure. Dans la première formulation, il s’agit d’un constat neutre, qui n’implique aucune action ni position ferme. Dans la seconde, l’opposition de la France est affirmée, ce qui engagerait la responsabilité politique du pays.

Un autre exemple illustre cette manipulation du langage : «J’ai appelé le Premier ministre israélien à mettre fin aux frappes sur Gaza et à revenir au cessez-le-feu que le Hamas doit accepter.»

Cette phrase est habilement construite. D’un côté, elle donne l’impression d’une prise de position en faveur de la cessation des bombardements, mais de l’autre, elle laisse entendre que le cessez-le-feu dépend avant tout du Hamas. Or, en réalité, ce cessez-le-feu avait déjà été accepté et signé sous l’égide des médiateurs internationaux et des États-Unis et il a été accepté par le Hamas qui l’a respecté en procédant aux échanges de prisonniers avant qu’Israël ne rompe unilatéralement l’accord. Une déclaration plus fidèle aux faits aurait été : «J’ai appelé le Premier ministre israélien pour lui dire que la France condamne les frappes sur Gaza et exige un cessez-le-feu que le Hamas a déjà accepté.»

Dans la formulation choisie par Macron, le verbe «condamner» est soigneusement évité, et l’inversion des responsabilités est subtile mais efficace : il n’est pas dit que c’est Israël qui doit cesser ses frappes immédiatement, mais que le cessez-le-feu dépend d’un autre acteur.

L’ambiguïté stratégique

Cette utilisation du langage pour entretenir des zones grises ne date pas d’hier. Un cas emblématique de manipulation linguistique en diplomatie est celui de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’Onu, adoptée après la guerre de juin 1967 entre Israël, l’Égypte, la Syrie et la Jordanie. Cette résolution, rédigée en anglais, exigeait : «Withdrawal of Israeli armed forces from occupied territoriese».

Or, en français, cette phrase peut être traduite de deux manières : 1. «Retrait de territoires occupés» (interprétation israélienne : un retrait partiel, laissant place à une négociation sur les territoires à évacuer).  2. «Retrait des territoires occupés» (interprétation arabe et internationale: un retrait total de tous les territoires occupés en 1967).

Cette différence, qui repose sur l’absence de l’article défini «the» en anglais, a donné lieu à des décennies de disputes diplomatiques. Israël a défendu une lecture minimaliste, considérant que la résolution n’imposait pas un retrait total, tandis que les pays arabes et de nombreux juristes ont insisté sur l’obligation de restituer l’ensemble des territoires occupés.

Cet exemple montre que le langage diplomatique est souvent conçu pour être ambigu, permettant à chaque partie d’y voir ce qui l’arrange. Il illustre aussi comment la langue elle-même peut être un outil de pouvoir, où chaque mot, chaque article, chaque tournure grammaticale devient une arme stratégique.

Pourquoi ces nuances importent-elles ?

Ces formulations ne sont pas qu’un jeu d’experts: elles façonnent la manière dont nous percevons les événements et influencent directement les décisions politiques et diplomatiques. Si des gouvernements, des organisations internationales et des médias jouent sur les mots, c’est bien parce qu’ils savent que la manière dont une idée est formulée peut en modifier profondément la portée.

L’usage de phrases au conditionnel ou à la tournure passive est une technique fréquente pour diluer la responsabilité :

«Des civils ont perdu la vie dans les frappes.» (Qui les a tués ? L’agent de l’action disparaît.)

• «Nous espérons que la situation s’améliorera.» (Mais quelles actions concrètes sont entreprises ?)

• «Nous appelons à la retenue de toutes les parties.» (Une équivalence implicite entre un État surarmé et un peuple sous blocus, l’agresseur et l’agressé.)

Appel à la vigilance citoyenne

Les nuances linguistiques ne sont pas qu’une question académique : elles influencent directement notre perception du monde et notre capacité à exiger des comptes de nos dirigeants. Lorsqu’un responsable politique utilise des formules vagues, détourne subtilement une phrase ou exploite l’ambiguïté d’un mot, ce n’est jamais anodin.

Dans un monde où l’information circule en continu, où les déclarations politiques sont souvent reprises sans analyse critique, il est essentiel de ne pas se laisser piéger par les artifices du langage. Cela ne signifie pas tomber dans la suspicion permanente, mais développer un regard affûté, une capacité à décoder les discours et à en questionner les sous-entendus.

Alors, la prochaine fois que vous entendrez un dirigeant dire  «Nous appelons à la retenue des deux parties», «Nous espérons que la paix reviendra» ou «Nous condamnons toute forme de violence», demandez-vous : est-ce une véritable position ou une manière d’éviter d’en prendre une?

Parce que les mots ne sont jamais neutres, et que comprendre leurs nuances, c’est refuser d’être manipulé.

* Ecrivain et traducteur.

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Iran – Tunisie | Un échange littéraire inattendu

Sans qu’aucune concertation préalable n’ait eu lieu, un dialogue littéraire et culturel s’est spontanément établi entre l’Iran et la Tunisie et un intérêt réciproque est en train de s’installer aussi bien à Tunis qu’à Téhéran.

Mostafa Khalaji

Juillet 2024. Je me promenais dans les rues du centre-ville de Tunis, une ville qui me rappelle beaucoup mon pays natal. Je suis entré dans l’une des petites librairies conviviales pour chercher des romans récemment publiés par des écrivains tunisiens francophones.

En explorant les rayons, j’ai été à la fois surpris et ravi de découvrir deux livres : la traduction en arabe de Le Prince Ehtejab de Houshang Golshiri et une biographie de Forough Farrokhzad écrite par Farzaneh Milani.

Golshiri est l’un des écrivains les plus modernes de la littérature contemporaine iranienne, et Farrokhzad est aussi la plus grande poétesse de langue persane. Ma joie venait du fait que ces deux livres sont d’excellents choix pour permettre au lecteur tunisien de découvrir une part importante de la riche littérature iranienne contemporaine.

Le Prince Ehtedjab est le roman le plus important de Golshiri, écrit dans un style de flux de conscience et offrant une critique de l’histoire contemporaine de l’Iran.

Forough Farrokhzad, quant à elle, a introduit des thèmes modernes dans la poésie féminine iranienne et a abordé la féminité d’une manière nouvelle, brisant ainsi les frontières préexistantes sur ce sujet :

J’ai péché, péché dans le plaisir,
Dans des bras chauds et enflammés.
J’ai péché, péché dans des bras de fer,
Dans des bras brûlants et rancuniers.

J’ai péché, péché dans le plaisir,
Près d’un corps tremblant et évanoui.
Seigneur ! Je ne sais ce que j’ai fait
Dans ce lieu calme, sombre et muet…

(Traduit par Nazli et Jalal Alavinia)

Mais ma surprise venait du fait que je ne m’attendais pas à trouver de tels livres dans les rayons d’une librairie tunisienne. Car quatorze ans auparavant, avant la révolution tunisienne, lorsque j’avais vécu plusieurs mois dans ce pays, je n’avais pas vu de tels ouvrages de littérature iranienne dans les librairies de Tunis.

À cette époque, j’avais senti que les lecteurs tunisiens n’étaient pas très familiers avec la littérature contemporaine iranienne, mais cette méconnaissance était réciproque. En Iran, où j’avais grandi et exercé mon métier de journaliste, la littérature tunisienne n’était pratiquement jamais abordée dans les médias et les cercles littéraires.

En 2007, lors de mon entretien avec Reza Amiri à Téhéran, un traducteur éminent de la littérature arabe en persan, il avait affirmé que les Iraniens n’avaient pas une véritable connaissance de la littérature arabe moderne.

Ce traducteur, qui avait notamment traduit les œuvres de Naguib Mahfouz, m’avait dit : «En réalité, on peut dire que nous ne connaissons ni le roman arabe des 30 dernières années, ni la poésie arabe récente. La raison de cette méconnaissance est le manque d’intérêt des lecteurs et des éditeurs iraniens pour la littérature arabe.» Il avait ajouté : «Nous ne devons pas seulement blâmer les traducteurs. La littérature contemporaine repose sur le dialogue, et nous n’avons aucun dialogue créatif avec la littérature arabe.»

Cette faible connaissance mutuelle était d’autant plus surprenante que, par le passé, Iraniens et Arabes se connaissaient très bien. Historiquement et culturellement, ils partageaient de nombreux points communs. Il suffit de lire les poèmes des grands maîtres de la littérature persane, comme Saadi et Hafez, pour constater leur parfaite maîtrise de la littérature arabe. Ou encore, de lire les œuvres d’Ibn Khaldoun, le grand penseur tunisien, pour comprendre à quel point il était familier de la culture iranienne.

Le tournant culturel de la révolution du jasmin

La révolution tunisienne de 2011 a contribué à faire connaître davantage ce pays dans le monde, y compris en Iran.

Beaucoup ont alors découvert que la Tunisie n’était pas seulement une destination touristique en Afrique du Nord, comme les agences de voyages dans les rues de Téhéran en faisaient la publicité, mais aussi un pays pionnier dans de nombreux domaines, aussi bien dans le monde arabe que dans le monde islamique.

Le choix d’un poème d’Abou El Kacem Chebbi, le célèbre poète tunisien, comme slogan lors des manifestations de la révolution a mis en évidence la richesse de la culture et de la littérature tunisienne :

Lorsqu’un jour le peuple veut vivre,
force est pour le destin de répondre,
Force est pour les ténèbres de se dissiper,
force est pour les chaînes de se briser.

Chebbi était un fervent défenseur de la liberté et de la volonté humaine. Son humanisme, intimement lié à son engagement social et politique, résonne avec le lecteur iranien, car on retrouve des thèmes similaires dans la poésie persane contemporaine.

Par exemple, Ahmad Shamlou, l’un des poètes les plus importants de la langue persane, a décrit dans ses poèmes un être humain combatif, contestataire et épris de liberté.

D’une manière générale, depuis l’époque de la Révolution constitutionnelle persane jusqu’à nos jours, l’humanisme s’est manifesté sous différentes formes dans l’art et la littérature persane. C’est pourquoi le célèbre poème de Chebbi est particulièrement apprécié par les Iraniens.

Au cours des années ayant suivi la révolution tunisienne, les traducteurs iraniens, notamment ceux spécialisés en littérature arabe, ont montré un intérêt grandissant pour la traduction d’œuvres littéraires tunisiennes vers le persan.

Le roman L’Italien de Chokri Mabkhout, des poèmes de Fathi Sassi, ainsi que des nouvelles de Nizar Chakroun et Fatma Ben Mahmoud, font partie des œuvres tunisiennes qui ont récemment été traduites et publiées en Iran.

Un dialogue littéraire

L’Italien est un roman fascinant et profond qui explore avec acuité les dimensions sociales, politiques et culturelles de la société tunisienne. À travers une langue expressive et un style évocateur, Mabkhout dépeint avec justesse l’ambiance de la Tunisie des années 1990. En mettant en lumière les contradictions et les défis de cette société, il entraîne le lecteur dans son univers littéraire, tout comme le fait Golshiri. Ce dernier, dans son roman Le Prince Ehtejab, offre également au lecteur tunisien une fenêtre sur la société iranienne contemporaine.

En réalité, sans qu’aucune concertation préalable n’ait eu lieu, un dialogue littéraire et culturel s’est spontanément établi entre les deux pays, concrétisant ainsi le souhait exprimé il y a plusieurs années par Reza Amari lors d’un échange avec moi.

Mais dans la préface de son livre destiné aux lecteurs iraniens, Fatma Ben Mahmoud a exprimé sa «surprise» de voir une partie de ses écrits traduite en persan. Elle a également mentionné que sa perception de l’Iran s’était principalement construite à travers le cinéma iranien et a reconnu, de manière implicite, sa méconnaissance de la littérature persane contemporaine.

Ces réflexions illustrent que, malgré les avancées notables, le chemin reste encore long pour renforcer véritablement les échanges littéraires entre les deux pays.

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Tunis : deux jours sans voitures sur l’avenue Habib Bourguiba les 5 et 6 avril

Tunis : deux jours sans voitures sur l’avenue Habib Bourguiba les 5 et 6 avril

La deuxième édition de l’événement “Deux jours sans voitures” se tiendra les 5 et 6 avril prochains sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Une réunion préparatoire s’est récemment tenue au siège du gouvernorat sous la présidence du gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, afin d’organiser cette manifestation. À cette occasion, il a salué les efforts déployés […]

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Kairouan : un détenu s’échappe en pleine séance à la cour d’appel

Kairouan : un détenu s’échappe en pleine séance à la cour d’appel

Un individu condamné dans des affaires criminelles s’est évadé ce jour du tribunal d’appel de Kairouan lors d’une audience. Selon la radio Sabra FM, le fugitif, un jeune homme d’une trentaine d’années, réside à Kairouan et est originaire de Sbikha. Les unités sécuritaires ont immédiatement lancé des recherches pour le retrouver et le remettre aux […]

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Ligne ferroviaire Tunis-Algérie : suspension temporaire des voyages pendant l’Aïd

Ligne ferroviaire Tunis-Algérie : suspension temporaire des voyages pendant l’Aïd

La Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a annoncé la suspension temporaire des voyages en train sur la ligne Tunis-Algérie (Annaba) durant les vacances de l’Aïd el-Fitr. Ce service sera interrompu du lundi 31 mars au vendredi 4 avril 2025, avant de reprendre son fonctionnement habituel à partir du dimanche 6 avril 2025. […]

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