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Nous avons lu pour vous – « Curtis Yarvin, idéologue du trumpisme et de la fin de la démocratie »

Nous avons trouvé cet article d’une importance capitale pour comprendre Trump, sa vision sur le Canada, le Canal de Panama, le Groenland, mais aussi sur la Bande de Gaza. En un mot, le concept « trumpisme ». Alors, nous avons choisi de le reproduire intégralement à l’intention des lecteurs de leconomistemaghrebin.com. Lisez-le, et vous comprendrez un peu plus le monde actuel et sans doute celui des prochaines années.

Et dès maintenant, on peut poser cette question : va-t-on vers la fin de la démocratie dans le monde? La réponse à cette question se trouve peut-être dans l’article ci-dessous.

Curtis Yarvin est la figure intellectuelle qui émerge de la galaxie trumpiste. Son projet politique, défini comme « néoréactionnaire », propose d’en finir avec l’idée démocratique et de structurer le gouvernement comme une entreprise dirigée par un monarque absolu.

Depuis l’investiture de Donald Trump et ses premières mesures de gouvernement, émerge le nom d’un mouvement intellectuel qui serait l’inspiration secrète de la nouvelle administration : la néoréaction, aussi désignée par l’expression « Lumières sombres » (Dark Enlightenment).

À la tête de ce mouvement, le blogueur Curtis Yarvin, très proche de Peter Thiel, de Marc Andreessen (milliardaire et conseiller informel du président), mais aussi des cadres politiques comme J. D. Vance et Michael Anton. Yarvin aurait ainsi favorisé l’ascension politique d’Elon Musk et serait notamment à l’origine du plan Gaza.

Il semble difficile, à brûle-pourpoint, de déterminer avec précision l’influence des idées néoréactionnaires sur la nouvelle administration, ce qui supposerait de mener une enquête de terrain. Néanmoins, nous pouvons dès maintenant nous intéresser à la pensée néoréactionnaire.

D’où vient-elle? Quelles sont ses propositions normatives? En d’autres termes, en quoi consiste la théorie politique néoréactionnaire qui semble inspirer les premières mesures de la nouvelle administration?

D’où vient la néoréaction?

Pour saisir toute la spécificité du courant néoréactionnaire, il faut accepter de la voir comme une véritable contre-culture intellectuelle. La néoréaction émerge sur Internet, à travers des blogs et des forums, mais aussi à travers la rencontre virtuelle de deux figures clés : Curtis Yarvin et Nick Land. Nous pouvons isoler deux moments fondateurs dans la structuration de la constellation néoréactionnaire.

En avril 2007, Curtis Yarvin, un ingénieur américain, lance son blog Unqualified Reservations sous le pseudo Mencius Moldbug. Son premier texte, « A Formalist Manifesto », annonce avec grande clarté son projet politique. Yarvin se présente comme un libertarien convaincu, mais déçu. Le libertarianisme, qui vise la limitation ou la disparition de l’État au profit d’un libéralisme dérégulé, est « une idée évidente » qui « n’a jamais pu être appliquée en pratique ». L’erreur des libertariens est, selon lui, de voir leur idéologie comme « l’apogée de la démocratie », alors que celle-ci est fondamentalement « inefficace et destructrice » (Yarvin reconnaît à ce titre sa dette à l’égard de Hans-Hermann Hoppe, disciple de Rothbard).

Entre 2007 et 2008, grâce à un style provocateur et une grande productivité, Yarvin se constitue un contingent de lecteurs – principalement issu des cercles libertariens états-uniens. Rejetant avec fermeté le progressisme comme étant l’une des raisons pour lesquelles nous ne parvenons pas à nous défaire de l’absurdité démocratique, Yarvin se définit lui-même comme réactionnaire, ou même néo, post ou ultraréactionnaire. C’est le terme néoréactionnaire qui sera repris, à partir de 2010, pour décrire la néoréaction comme un mouvement intellectuel à part entière.

Le second moment tient à la découverte de Yarvin par Nick Land. Ce dernier est un ancien philosophe de l’Université de Warwick, figure de proue du CCRU, un collectif intellectuel d’avant-garde. Défendant une perspective « accélérationniste », Land critique le « misérabilisme » d’une gauche qui essaie vainement de contenir les effets néfastes du capitalisme, il faudrait au contraire épouser son mouvement et l’accentuer. Son accélérationnisme inconditionnel le pousse à adopter une position procapitaliste et à s’intéresser à la pensée de Yarvin. À partir de mars 2012, sur son blog Urban Future (depuis supprimé), il lui consacre une série d’articles intitulée « The Dark Enlightenment ». Cette série d’articles va conférer à la néoréaction une véritable notoriété en ligne et lui permettre de se constituer comme une contre-culture intellectuelle.

La théorie politique néoréactionnaire

S’il est une théorie politique néoréactionnaire, elle est à trouver sous la plume de Yarvin qui annonce l’ambition, dès son premier article, de « construire une nouvelle idéologie ». Si Yarvin la présente comme un dépassement du libertarianisme, il la décrit comme formaliste et néocaméraliste. Essayons d’expliquer ces termes.

L’élément fondamental de la pensée de Yarvin est la question de l’efficacité des systèmes politiques. Un modèle politique est bon s’il parvient à éviter la violence, c’est-à-dire l’apparition de conflits dont l’issue est incertaine. En cela, la politique est une lutte entre ordre et chaos au sein de laquelle « le bien, c’est l’ordre ».

Toute autre question, comme la pauvreté et le réchauffement climatique, est insignifiante. Il ne s’agit pas de réimaginer un ordre social plus juste, mais d’affermir l’ordre existant. Cette approche, que Yarvin nomme formalisme, n’a d’autre souci que de construire une ingénierie politique efficace.

C’est dans cette perspective formaliste que Yarvin analyse l’État américain comme une gigantesque entreprise complètement engluée dans son inefficacité. Parce que le personnel politique est enferré dans une mystique démocratique et dans une obsession de justice sociale, la politique américaine manque de cohérence. Personne ne sait vraiment qui est aux commandes, ni dans quel but.

Afin de régler le problème, Yarvin propose d’en finir avec l’idée démocratique et de restructurer le gouvernement sur le mode d’une entreprise souveraine (une SovCorp) dont la direction serait confiée à un PDG. Celui-ci prendrait les décisions gouvernementales les plus efficaces pour assurer la prospérité de l’État. Et si vous n’êtes pas satisfaits du service que propose ce gouvernement, vous n’avez qu’à vous en trouver un autre.

Pour Yarvin, cette réponse formaliste revient tout simplement à rétablir la monarchie absolue. En ce sens, il se déclare « royaliste », ou « restaurationniste », et considère que le PDG du gouvernement-entreprise n’est rien d’autre qu’un monarque.

Selon lui, la monarchie est une forme politique extrêmement stable, contrairement à la démocratie. Yarvin nomme son modèle « néocaméralisme », en référence au caméralisme de Frédéric II de Prusse (théorie mercantiliste, adossée à la monarchie, visant à accroître la prospérité économique de l’État).

Néanmoins, le caméralisme n’est pas le seul modèle auquel Yarvin se réfère. Les cités-États comme Dubaï ou Singapour sont, selon lui, des prototypes des futurs États néocaméralistes.

Éviter les confusions : néoréaction, conservatisme, « alt-right », « accélérationnisme »

Afin de ne pas se méprendre sur la nature idéologique de la pensée néoréactionnaire, il est important d’éviter certaines confusions intellectuelles.

Tout d’abord, bien que Yarvin soit un défenseur de l’ordre, nous n’avons pas affaire à une simple pensée conservatrice. Yarvin ne promeut pas la préservation de valeurs morales ou religieuses (il se présente d’ailleurs comme athée, ou non théiste).

Il condamne violemment les conservateurs qui, en miroir des progressistes, sont incapables de penser le pouvoir tel qu’il est. Selon Yarvin, les conservateurs sont consubstantiellement arrimés à la démocratie. Le caractère réactionnaire de la pensée de Yarvin se traduit dans une volonté de dissoudre le politique dans une ingénierie économique autoritaire (il loue, à ce titre, la prospérité et l’« absence de politique » à Singapour, à Dubaï et à HongKong).

Si la néoréaction et l’alt-right partagent le refus du conservatisme traditionnel, ces deux courants ne nous semblent pas se confondre pour autant.

L’alt-right est populiste et à tendance suprémaciste, dans le sens où certaines composantes affirment clairement l’idée d’une supériorité raciale blanche. La néoréaction est, quant à elle, essentiellement formaliste et élitiste. Les néoréactionnaires méprisent le populisme comme étant fondamentalement démocratique : s’il y a un changement politique, il ne pourra venir que d’en haut.

Bien entendu, ces deux constellations intellectuelles ne sont pas imperméables et peuvent converger stratégiquement. Ainsi, lorsque Yarvin se défend de compter parmi les suprémacistes, il s’empresse de préciser qu’il les lit avec attention.

La néoréaction est parfois assimilée à l’« accélérationnisme » du fait de ses liens avec Nick Land. Si ces tendances convergent, il faut néanmoins être précis. Land est accélérationniste avant d’être néoréactionnaire. S’il considère la néoréaction comme un instrument efficace de destruction du « grand mécanisme de freinage » qu’est le progrès, elle reste un « accélérationnisme avec un pneu à plat » (« Re-Accelerationism », publié sur le site XenosystemNet, le 10 décembre 2013, depuis supprimé). Inversement, si Land a incontestablement contribué à sa popularité, Yarvin ne le cite pas et reste perméable à une perspective accélérationniste. La pensée néoréactionnaire est avant tout une pensée de l’ordre.

Source : The Conversation

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L’industrie pharmaceutique n’échappera pas aux droits de douane de Trump

Donald Trump a déclaré, vendredi 28 mars 2025, qu’il annoncerait bientôt de nouveaux tarifs douaniers visant l’industrie pharmaceutique.

« Il faudra un certain nombre [entre guillemets] qui suffira à inciter les médicaments et les laboratoires pharmaceutiques à importer leurs produits dans notre pays. Nous ne voulons pas dépendre d’autres pays pour cela, comme ce fut le cas avec la Covid-19 », a déclaré Trump.

S’adressant aux journalistes à bord d’Air Force One, dans la soirée du vendredi 28 mars, le président américain a également indiqué qu’il était ouvert à la conclusion d’accords avec des pays concernant les tarifs douaniers. « Je suis certainement ouvert à cela, si nous pouvons faire quelque chose, nous pouvons obtenir quelque chose en retour », a-t-il précisé.

Ces accords devront toutefois être négociés après l’annonce de tarifs réciproques le 2 avril, qui viseront les pays responsables, selon lui, de l’essentiel du déficit commercial américain.

Le même jour, Trump devrait également mettre en place des droits de douane de 25% sur les voitures importées.

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Vance affirme que le Danemark n’a pas assuré la sécurité du Groenland

Le vice-président américain, JD Vance, a accusé le Danemark de ne pas faire du bon travail pour assurer la sécurité du Groenland et a suggéré que les États-Unis protégeraient mieux le territoire semi-autonome danois que le président Donald Trump a fait pression pour prendre en charge.

Lors d’une visite à la base militaire américaine de Pituffik, dans le nord de l’île arctique, vendredi 28 mars 2025, Vance a déclaré que les États-Unis n’avaient pas de plans immédiats pour étendre leur présence militaire sur le terrain, mais qu’ils investiraient dans des ressources, notamment des navires de guerre supplémentaires.

Il a promis de respecter la souveraineté du Groenland, mais a également suggéré que le territoire finirait par bénéficier d’un partenariat avec les États-Unis, dans des propos que la Première ministre danoise a qualifiés d’injustes.

« Le Danemark n’a pas suivi le rythme et n’a pas consacré les ressources nécessaires au maintien de cette base, à la protection de nos troupes et, à mon avis, à la protection de la population du Groenland contre de nombreuses incursions très agressives de la Russie, de la Chine et d’autres pays », a déclaré Vance. Il n’a fourni aucun détail sur ces incursions présumées.

Trump a souvent déclaré que les États-Unis avaient un impératif de sécurité pour acquérir l’île, qui est contrôlée par le Danemark depuis 1721.

Les attaques virulentes de Vance contre le Danemark – un allié de longue date des États-Unis et membre de l’OTAN – ont offert un autre exemple du peu d’égard que l’administration Trump porte aux alliances traditionnelles des États-Unis.

Vendredi, au Groenland, Vance a déclaré que la Russie, la Chine et d’autres pays portaient un « intérêt extraordinaire » aux voies de passage arctiques, aux routes maritimes et aux ressources minérales de la région. Il a ajouté que les États-Unis investiraient davantage de ressources, notamment des navires de guerre et des brise-glaces militaires qui renforceraient leur présence dans le pays.

Alors que les Groenlandais exprimaient un profond malaise à propos de cette visite, Vance a promis que le peuple du Groenland aurait « l’autodétermination » et que les États-Unis respecteraient sa souveraineté.

« Je pense qu’ils finiront par s’associer aux États-Unis », a déclaré Vance. « Nous pouvons les rendre beaucoup plus sûrs. Nous pourrions les protéger davantage. Et je pense qu’ils s’en sortiraient également bien mieux économiquement ».

Ses remarques interviennent quelques heures seulement après la présentation dans la capitale, Nuuk, d’une nouvelle coalition gouvernementale élargie visant à maintenir pour l’instant les liens avec le Danemark.

Le nouveau Premier ministre du Groenland, Jens-Frederik Nielsen, a déclaré que la visite américaine témoignait d’un « manque de respect », tandis que les dirigeants danois ont exprimé leur engagement envers le Groenland. « Depuis de nombreuses années, nous sommes aux côtés des Américains dans des circonstances très difficiles. Par conséquent, la description du Danemark par le vice-président est inexacte », a déclaré la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, dans une déclaration à l’agence de presse danoise Ritzau.

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, a déclaré que Vance « a raison de dire que nous n’avons pas fait assez, mais je suis un peu provoqué parce que ce sont aussi les Américains qui n’en ont pas fait assez ».

Il a ajouté que les États-Unis disposent aujourd’hui d’une base avec 200 soldats, alors que pendant la guerre froide, les Américains disposaient de 17 installations militaires au Groenland avec 10 000 soldats.

Alors que la visite de Vance était en cours, Trump a déclaré aux journalistes à la Maison Blanche que les États-Unis avaient besoin du Groenland pour assurer la « paix du monde entier ».

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Des inquiétudes sur l’inflation font chuter Wall Street

Les actions de Wall Street ont terminé en forte baisse vendredi 28 mars avec des ventes massives chez Amazon, Microsoft et d’autres poids lourds de la technologie, après que les données américaines ont alimenté les craintes d’une faible croissance économique et d’une forte inflation alors que l’administration Trump augmente les tarifs douaniers.

Les dépenses de consommation aux États-Unis ont rebondi moins que prévu en février, tandis qu’une mesure des prix sous-jacents a enregistré sa plus forte augmentation en 13 mois.

Pour ajouter aux inquiétudes, une enquête de l’Université du Michigan a montré que les attentes des consommateurs en matière d’inflation sur 12 mois ont atteint leur plus haut niveau en près de 2 ans et demi en mars, et ils s’attendent à ce que l’inflation reste élevée au-delà de l’année prochaine.

Ces données ont alimenté les craintes selon lesquelles la série d’annonces de tarifs douaniers du président américain depuis son entrée en fonction en janvier pourrait faire grimper les prix des biens importés, stimuler l’inflation et dissuader la Réserve fédérale de réduire ses taux d’intérêt.

Les inquiétudes concernant l’inflation et les tarifs douaniers ont fait chuter fortement les actions des sociétés les plus valorisées de Wall Street, notamment Apple en baisse de 2,7%, Microsoft (-3%) et Amazon (-4,3%).

« L’un des autres points importants à prendre en compte pour les investisseurs est que l’impact des tarifs douaniers sur l’inflation n’est pas encore visible dans les données, c’est pourquoi nous pensons que c’est le calme avant la tempête tarifaire, l’inflation étant susceptible de se diriger davantage vers le nord que vers le sud dans les mois à venir », a déclaré Greg Bassuk, PDG d’AXS Investments à New York.

Le S&P 500 a baissé de 1,97% pour terminer à 5 580,94 points. Le Nasdaq a chuté de 2,70% à 17 322,99 points, tandis que le Dow Jones Industrial Average a chuté de 1,69% à 41 583,90 points.

Dix des onze indices sectoriels du S&P 500 ont baissé, entraînés par les services de communication (SPLRCL) en baisse de 3,81%, suivis d’une perte de 3,27% dans les biens de consommation discrétionnaire.

Les contrats à terme sur taux d’intérêt suggèrent que les traders voient une probabilité de 76% que la Fed réduise ses taux d’intérêt de 25 points de base d’ici sa réunion de juin, selon CME FedWatch.

Avec les pertes de vendredi, le S&P 500 est en baisse d’environ 9% par rapport à son record de clôture du 19 février. Le Nasdaq est en baisse d’environ 14% par rapport à son record de clôture du 16 décembre 2024.

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Etats-Unis: en libre accès les numéros et e-mails des proches sécuritaires de Trump!

« En réalisant de simples recherches sur Internet, les e-mails, numéro de téléphone et mots de passe des principaux conseillers de Donald Trump… » seraient den libre accès, révèle le magazine allemand Der Spiegel.   

« L’administration Trump est une vraie passoire numérique. Après grosse bévue du SignalGate, qui a vu l’ajout du rédacteur en chef du magazine The Atlantic dans une discussion sur une opération militaire au Yémen, Der Spiegel a révélé mercredi 26 mars une nouvelle fuite de données. Les coordonnées des principaux conseillers en sécurité de Donald Trump seraient ainsi en libre accès sur Internet », rapporte Le Parisien.

Seraient notamment par « ces divulgations fâcheuses » le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, la coordinatrice du renseignement américain Tulsi Gabbard et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth.

Le Parisien écrit: « Pour obtenir les données, Der Spiegel s’est contenté d’utiliser des moteurs de recherche commerciaux et des données clients piratées et publiées sur le Web. Les numéros de téléphone et adresses e-mail sont visiblement encore utilisés sur des réseaux sociaux comme Instagram et LinkedIn, pour créer des comptes Dropbox ou se retrouvent dans des profils d’applications de suivi des données de course à pied de type Strava ».

Mais ce n’est pas tout. « Les journalistes ont également retrouvé des profils WhatsApp et des comptes Signal. Concernant Mike Waltz, plusieurs mots de passe et adresse e-mail ont permis de remonter jusqu’aux profils du conseiller à la sécurité nationale sur Microsoft Teams, LinkedIn, WhatsApp, et Signal, renchérit pour sa part Le Point.

Du coup, certains estiment que cette fuite des données constitue « un vrai problème ». Et pour preuve, « des services de renseignement hostiles pourraient les utiliser pour pirater les communications des personnes concernées en installant des logiciels espions sur leurs appareils », soulignent-ils. Der Spiegel assure même que « le groupe de discussion Signal dans lequel Gabbard, Waltz et Hegseth ont discuté d’une frappe militaire devait être parfaitement visible par des agents étrangers ».

Cependant, le magazine allemand nuance en soulignant ignorer « si cette conversation, extrêmement problématique, a été menée via des comptes Signal liés aux numéros de téléphone privés des fonctionnaires concernés ».

Quoi qu’il en soit, les services secrets étrangers, notamment russes et chinois, n’ont sans doute pas manqué de s’en servir pour d’autres fins plus importantes.

Affaire à suivre.

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Lula critique Trump : “il est président des États-Unis, pas du monde entier”

Lula critique Trump : “il est président des États-Unis, pas du monde entier”

Lors de sa visite au Japon, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a vivement critiqué la décision de Donald Trump d’augmenter les droits de douane sur plusieurs catégories de produits, notamment les voitures importées. Il a exprimé son inquiétude quant aux conséquences économiques de cette mesure, soulignant qu’elle risquait d’aggraver l’inflation aux États-Unis […]

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Les tarifs douaniers de Trump menacent l’économie britannique

Le président américain Donald Trump apparaît comme l’une des plus grandes menaces pesant sur l’économie britannique, lorsque l’autorité budgétaire du pays a déclaré que la faible croissance et le lourd fardeau de la dette rendaient le pays particulièrement vulnérable aux droits de douane proposés.

La ministre des Finances, Rachel Reeves, a procédé mercredi 26 mars 2025 à une réduction politiquement impopulaire du budget de l’aide sociale et à d’autres réductions de ses plans de dépenses. Le tout pour maintenir l’économie sur la bonne voie vers un objectif budgétaire clé qui a été conçu pour rassurer les investisseurs après l’effondrement du marché de courte durée de l’ancienne Première ministre, Liz Truss, en 2022.

Mais l’organisme indépendant de surveillance budgétaire du pays a déclaré qu’une guerre commerciale mondiale pourrait réduire la production économique. Tandis qu’une hausse des taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre et des attentes de rendement des obligations d’État pourraient anéantir sa faible marge de manœuvre par rapport à cet objectif budgétaire.

A noter que Trump a déclaré dernièrement que de nouveaux taux de droits de douane réciproques entreraient en vigueur le 2 avril pour punir les pays que son administration considère comme bloquant les exportations américaines.

L’Office for Budget Responsibility (OBR – Office pour la responsabilité budgétaire), organisme de surveillance britannique, a déclaré que des droits de douane plus élevés sur les importations américaines freineraient l’activité économique du Royaume-Uni au-delà de tout impact direct sur les exportations du pays.

L’OBR souligne que les tarifs douaniers américains sur ses partenaires commerciaux en général pourraient réduire la taille de l’économie britannique – qui est très exposée aux fluctuations du commerce international – jusqu’à 1 %.

Rachel Reeves et le Premier ministre Keir Starmer ont déjà été déroutés depuis leur élection en juillet dernier, promettant une période de renouveau national. L’augmentation du coût de la dette et la stagnation de la croissance économique les ont contraints à des coupes budgétaires inacceptables. Et Reeves a subi une forte pression de la part des entreprises, après avoir utilisé son premier budget en octobre pour augmenter les impôts des employeurs.

Par ailleurs, la mise à jour du budget et la menace de droits de douane ont relancé les appels de certains investisseurs et économistes demandant au gouvernement de prendre des mesures plus drastiques pour s’attaquer à sa dette, qui équivaut à environ 95 % de la production économique annuelle, proche des niveaux du début des années 1960. Et ce, lorsque la Grande-Bretagne était encore en train de rembourser les coûts de la Seconde Guerre mondiale.

Ils soutiennent que la Grande-Bretagne devrait augmenter les impôts pour rétablir les finances publiques, qui ont supporté les coûts des chocs du krach financier de 2008, du Brexit, du COVID et de la flambée des prix de l’énergie qui a suivi la guerre en Ukraine.

L’OBR a déclaré que le gouvernement emprunterait 47,6 milliards de livres (61,4 milliards de dollars) de plus d’ici la fin de la décennie que ce qu’il avait prévu dans une prévision faite il y a seulement cinq mois.

« Ce gouvernement emprunte énormément », a déclaré Johnson de l’IFS. « Nous dépensons énormément en intérêts de la dette en ce moment, mais nous empruntons encore plus ».

Il a averti que le gouvernement pourrait désormais être confronté à des mois de spéculation sur d’éventuelles augmentations d’impôts lors de la prochaine déclaration budgétaire complète de Reeves, attendue en octobre ou novembre.

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Trêve maritime et énergétique entre la Russie et l’Ukraine

Les Etats-Unis ont conclu, mardi 25 mars, des accords avec l’Ukraine et la Russie pour suspendre leurs attaques en mer et contre des cibles énergétiques.

Les accords séparés sont les premiers engagements formels des deux parties belligérantes depuis l’investiture du président Donald Trump. Celui-ci faisant pression pour la fin de la guerre en Ukraine et un rapprochement avec Moscou qui a alarmé Kiev et les pays européens.

L’accord entre les États-Unis et la Russie va plus loin que l’accord avec l’Ukraine. Puisque Washington s’engage à aider à obtenir la levée des sanctions internationales sur l’agriculture russe et les exportations d’engrais; une demande russe de longue date.

Toutefois, le Kremlin a déclaré que les accords de la mer Noire n’entreraient pas en vigueur, à moins que les liens entre certaines banques russes et le système financier international ne soient rétablis.

Lire aussi : Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine pose ses conditions

Mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que cela était faux et que les accords ne nécessitaient pas d’allègement des sanctions pour entrer en vigueur. « Malheureusement, même aujourd’hui, le jour même des négociations, nous constatons que les Russes ont déjà commencé à manipuler les choses », a déclaré Zelensky, dans son discours vidéo du soir. « Ils tentent déjà de déformer les accords et, de fait, de tromper nos intermédiaires et le monde entier ».

Kiev et Moscou ont tous deux déclaré qu’ils s’appuieraient sur Washington pour faire respecter les accords, tout en exprimant leur scepticisme quant à la volonté de l’autre partie de les respecter.

« Nous aurons besoin de garanties claires, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Et compte tenu de la triste expérience des accords conclus avec Kiev uniquement, ces garanties ne peuvent être que le résultat d’un ordre de Washington donné à Zelensky et à son équipe de faire une chose et pas l’autre ».

Les accords ont été conclus après des discussions parallèles en Arabie saoudite qui ont suivi des appels téléphoniques séparés la semaine dernière entre Trump et les deux présidents, Zelensky et Vladimir Poutine.

Lire également : L’Arabie saoudite joue désormais dans la cour des grands

Rejet de la proposition américaine

Poutine a rejeté la proposition de Trump d’un cessez-le-feu complet d’une durée de 30 jours, que l’Ukraine avait précédemment approuvée.

« Nous faisons beaucoup de progrès », a déclaré Trump aux journalistes mardi, tout en ajoutant qu’il y avait une « énorme animosité » dans les discussions. « Il y a beaucoup de haine, comme vous pouvez probablement le constater, et cela permet aux gens de se rassembler, de faire de la médiation, de l’arbitrage et de voir si nous pouvons y mettre fin. Et je pense que cela fonctionnera ».

Les mouvements de navires militaires russes surveillés

Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, a déclaré que Kiev considérerait tout mouvement de navires militaires russes en dehors de la partie orientale de la mer Noire comme une violation et une menace. Auquel cas l’Ukraine aurait pleinement le droit de se défendre.

Pause sur les attaques contre les installations énergétiques

La Russie a attaqué le réseau électrique ukrainien avec des missiles et des drones tout au long de la guerre, arguant que les infrastructures énergétiques civiles sont une cible légitime car elles aident la capacité de combat de l’Ukraine.

Pour sa part, plus récemment, l’Ukraine a lancé des frappes à longue portée sur des cibles pétrolières et gazières russes, qui, selon elle, fournissent du carburant aux troupes russes et des revenus pour financer son effort de guerre.

Le Kremlin a déclaré que la pause dans les attaques contre le secteur énergétique durerait 30 jours à compter du 18 mars, date à laquelle Poutine en a discuté pour la première fois avec Trump. L’Ukraine avait déclaré la semaine dernière qu’elle n’accepterait une telle pause qu’après un accord formel.

L’accord sur une trêve en mer Noire répond à un problème qui était crucial au début de la guerre, lorsque la Russie a imposé un blocus naval de facto à l’Ukraine, l’un des plus grands exportateurs de céréales au monde, aggravant ainsi la crise alimentaire mondiale.

Plus récemment, les batailles maritimes ont représenté une part relativement faible de la guerre depuis que la Russie a retiré ses forces navales de l’est de la mer Noire après un certain nombre d’attaques ukrainiennes réussies…

L’Ukraine et ses alliés européens craignent que Trump ne conclue un accord hâtif avec Poutine qui compromettrait leur sécurité et cèderait aux exigences russes, notamment que Kiev abandonne ses ambitions au sein de l’OTAN et cède des territoires revendiqués par Moscou.

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209 milliards envolés : la facture salée d’une présence à l’investiture de Trump

209 milliards de dollars. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le montant des pertes cumulées des « cinq milliardaires présents à l’investiture de Trump » le 20 janvier 2025. Il s’agit d’Elon Musk, Jeff Bezos, Sergey Brin, Mark Zuckerberg et de Bernard Arnault.

investiture de Trump

Trump et ses cinq invités de marque lors de son investiture le 20 janvier 2025

L’information a été révélée par nos confrères de Libération le 11 mars 2025, c’est-à-dire sept semaines après l’investiture du 47ème président des Etats-Unis.

Ceci étant, vu leur fortune, ces 209 milliards de dollars de pertes constituent une goutte dans l’océan. « Les milliardaires présents ce jour-là n’avaient jamais été aussi riches, profitant pleinement des gains des marchés boursiers boursiers pendant l’ère Biden », écrit Libé. Et d’ajouter : « … Le début du second mandat de Trump a entraîné un retournement spectaculaire pour bon nombre de ces milliardaires installés derrière lui dans la rotonde du Capitole. »

1,390 billion…

Mais comme nous l’avons souligné plus haut, Libé indique que ce montant de 209 milliards de dollars « n’est rien par rapport à leurs actionnaires ». En effet, « les entreprises derrière ces milliardaires ont perdu, ensemble, plus de mille milliards de dollars (1,390 billion…) en capitalisation boursière depuis le 17 janvier dernier, dernier jour de cotation avant l’investiture de Donald Trump. Tour d’horizon de ces perdants au change », ajoute le journal français.

Avec 148 milliards de dollars partis en fumée, Elon Musk, le patron de Tesla et Space X, aurait été le plus grand perdant dans cette affaire. Mais il ne faut pas trop s’inquiéter, étant donné que sa fortune est estimée à 486 milliards de dollars.

29 milliards de dollars partis en fumée

Il est suivi par Jeff Bezos, qui a laissé sur le carreau 29 milliards de dollars. Pourtant, rappelle Libé, « le créateur et principal actionnaire d’Amazon, propriétaire du Washington Post, s’était vivement opposé à Donald Trump pendant son premier mandat. Mais il prête désormais allégeance à un président « plus calme, plus posé ». « Si je peux l’aider, je le ferai, il y a trop de réglementations dans ce pays », a-t-il notamment déclaré en décembre, un mois après l’élection, lors d’une interview sur scène au sommet DealBook, un événement organisé par le New York Times.

En troisième position, vient Sergey Brin délesté de 22 milliards de dollars. Cofondateur de Google avec Larry Page, et à l’instar de Bezos, il faisait partie des visages de la Silicon Valley ayant élevé la voix en 2017 contre la politique migratoire de Trump, souligne notre source. « Huit ans plus tard, alors que Donald Trump venait d’être élu une deuxième fois, Sergey Brin acceptait une invitation à dîner dans sa propriété de Mer-à-Lago. Dommage. Les actions d’Alphabet Inc. ont chuté de plus de 7 % au début du mois de février. Sergey Brin aurait perdu 22 milliards de dollars, selon les calculs de Bloomberg« .

Deux proches

Enfin, en 4ème et 5ème position, on trouve Mark Zuckerberg et Bernard Arnault, respectivement fondateur de Meta-Facebook et patron de LVMH, qui ont perdu chacun la modique somme de 5 milliards de dollars. Rien à ajouter sinon qu’ils sont tous les deux très proches du milliardaire président américain.

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Quand Trump puise dans les pages sombres de l’histoire américaine

L’objectif que le président américain ne cesse de proclamer, depuis son premier mandat et jusqu’à ce jour, est de « rendre sa grandeur à l’Amérique » (Make America great again). Sa conception de la grandeur est bien particulière. Car la grandeur d’un pays, selon le bon sens commun ne se mesure pas uniquement par la puissance économique et militaire. La grandeur se mesure aussi et surtout par le respect des principes élémentaires du droit, de la morale et de l’humanisme.

De ce point de vue, et sans remonter très loin dans l’histoire, on peut affirmer sans risque d’erreur, que depuis George W. Bush jusqu’à Donald Trump, aucun président n’a œuvré pour la grandeur de son pays; ni même pris la moindre décision pour améliorer un tant soit peu sa réputation fortement endommagée aux yeux du monde.

Depuis sa prise de fonctions, Trump est en train d’œuvrer non pas à rendre sa grandeur à l’Amérique, mais à endommager encore plus son image et sa réputation dans le monde. Passons sur ses prétentions consternantes sur le Canada, le Mexique, Panama et le Groenland, et concentrons-nous sur le soutien de Trump à son ami Netanyahu, le Premier ministre génocidaire d’Israël. Un soutien qui, du fait de l’immoralité et l’irrespect des principes élémentaires du droit et de l’humanisme, détruit aux yeux de l’écrasante majorité des pays du monde le peu qui reste de la réputation en lambeaux des élites gouvernantes à Washington.

Les dernières statistiques palestiniennes parlent de plus de 51 000 morts et plus de 114 000 blessés à Gaza depuis le début de la campagne génocidaire israélienne. Rares sont les bâtisses qui tiennent encore debout dans l’enclave palestinienne. Et, en plein mois de Ramadan, Israël bloque l’entrée de toute aide humanitaire, privant les survivants du génocide de nourriture, d’eau et d’électricité!

Ces données terrifiantes n’ont pas empêché Donald Trump de donner le feu vert au gouvernement israélien de reprendre le bombardement des ruines de Gaza et de poursuivre sa campagne génocidaire contre le peuple palestinien.

La haine insensée que témoigne le président américain envers les Palestiniens est incompréhensible. Il ne se contente pas de poursuivre, dans les traces de son prédécesseur, l’implication de son pays dans l’entreprise génocidaire du gouvernement israélien; mais il ordonne, en violation de la Constitution américaine et du droit international, l’arrestation de quiconque manifeste son soutien à la cause palestinienne.

Le cas de l’étudiant syrien Mahmoud Khalil, diplômé de l’université new yorkaise de Columbia est révélateur à cet égard. Khalil est résident permanent, titulaire de la « Green Card » et marié à une Américaine de naissance. Il a été arrêté il y a quelques jours à la résidence universitaire où il habite et transféré immédiatement dans une prison pour immigrants dans l’Etat de Louisiane.

Il n’est accusé ni de crime, ni de mauvaise conduite, et encore moins de violation d’aucune loi américaine. Il est arrêté sur la base de cette étrange déclaration du Secrétaire d’Etat Marco Rubio : « Le soutien de Mahmoud Khalil à un Etat palestinien est un obstacle à la mise en œuvre de la politique étrangère américaine » !!!

Epoustouflant. Parce que Mahmoud Khalil a dénoncé dans un rassemblement universitaire le génocide qui se déroule à Gaza et à Jénine, le Secrétaire d’Etat Rubio va trouver des difficultés à effectuer son travail…

Mais l’affaire de Khalil Mahmoud ne s’arrête pas là. La subvention de 400 millions de dollars dont bénéficie l’université de Columbia a été suspendue. La raison? Les responsables de cette institution « n’ont pas fait le nécessaire pour s’opposer à l’antisémitisme à l’université. »

Sous l’administration de Joseph Biden et sous l’administration actuelle, la définition de l’antisémitisme ne concerne plus seulement la défense des droits des Palestiniens; mais aussi la dénonciation du génocide et de l’entreprise d’annihilation de tout un peuple.

Peu de temps après l’arrestation de Mahmoud Khalil, ce fut le tour d’une professeure de médecine libanaise à l’université Brown. Résidente permanente aux Etats-Unis, elle est arrêtée à son retour du Liban à l’aéroport Logan de Boston. La raison? La police, qui s’est permis de consulter son téléphone portable, a découvert une vidéo qui montre la présence de la professeure aux funérailles du chef de Hezbollah, Hassan Nasrallah. C’était suffisant pour qu’elle soit expulsée vers le Liban, en dépit de l’ordonnance d’un juge fédéral interdisant l’expulsion.

Quelle grandeur Trump prétend-il rétablir quand le dévoiement de la plus grande puissance du monde atteint des proportions si absurdes? En fait, le président américain est en train de puiser dans les pages les plus sombres de l’histoire américaine. Sa politique rappelle celle des « Raids de Palmer » des années 1919-1920, du nom du procureur général Mitchell Palmer qui entreprit d’arrêter et d’expulser quiconque soupçonné de communisme et d’anarchisme. Une page noire de la politique américaine du début du XXe siècle qui s’est terminée par l’exécution sur la chaise électrique de Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, accusés d’anarchisme, dont l’histoire est relatée dans le célèbre film de Giuliano Montaldi qui porte leur nom.

Trump puise aussi dans l’histoire tragique du Maccarthysme des années 1950, du nom du sénateur Joseph McCarthy, qui déclencha ce que les historiens qualifient de « chasse aux sorcières » et de « Peur rouge » qui saisit alors les Etats-Unis.

Plutôt que d’œuvrer à la grandeur de l’Amérique comme il le prétend, Trump est en train de puiser dans les pages sombres de son histoire. Avec en prime la continuation de la politique entamée par son prédécesseur : la participation par l’argent, les armes et le soutien politique au génocide du peuple palestinien.

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Une redéfinition de la politique américaine, selon Elyes Kasri

La présidence de Donald Trump, bien que marquée par des critiques souvent exacerbées par une presse libérale perçue comme alignée sur les intérêts mondialistes, a incontestablement introduit une rupture dans le paysage politique américain et international. C’est ce qu’a révélé l’ancien ambassadeur Elyes Kasri via son post Fb. 

Il déclare via son analyse comme suit : « On a beau reprocher au président Donald Trump certains excès de caractère que la presse libérale, sous la coupe des milieux mondialistes et du complexe militaro-industriel, s’efforce de mettre en exergue et d’abreuver les commentateurs superficiels de la scène politique américaine à travers le monde surtout les milieux traditionnellement anti-américains pour de nombreuses considérations dont certaines sont légitimes et d’autres purement idéologiques.

Toutefois, la lutte du président Trump contre le gaspillage bureaucratique, la corruption et les abus de pouvoir judiciaire et administratif à des fins politiciennes ainsi que l’instrumentalisation du phénomène migratoire contre l’intérêt national méritent une attention particulière et devraient inspirer une nouvelle culture politique et une redéfinition du rôle de l’état et de l’exercice du pouvoir politique à travers le monde.
Il est incontestable qu’au bout de deux mois de son mandat, le président Trump est en train de révolutionner le système politique américain ainsi que l’ordre géostratégique mondial.
Il se permet même de défier l’omni puissant et redoutable lobby pro-israélien en remettant les pendules à l’heure et en soulignant en propos et en actions que la principale priorité de la diplomatie américaine est l’intérêt national américain avant tout autre pays contrairement à ses prédécesseurs et l’establishment politique qui ont pris l’habitude de subordonner l’intérêt national américain et sa diplomatie au diktat politique d’Israël et de son puissant lobby aux Etats-Unis et ailleurs.
De nombreux pays industrialisés et en développement gagneraient à méditer sérieusement la révolution menée par le président Trump et le courant politique « Make America Great Again » (rendre à l’Amérique sa grandeur). »

Autrement dit, l’un des piliers de l’action de Trump réside dans sa lutte contre le gaspillage bureaucratique et la corruption. En s’attaquant aux abus de pouvoir judiciaire et administratif, il a cherché à recentrer l’État sur ses missions essentielles, tout en limitant les manipulations politiciennes. Cette démarche, bien que controversée, a le mérite de questionner le rôle de l’État et d’inspirer une réflexion sur une nouvelle culture politique.

En conclusion, malgré les critiques et les polémiques, l’héritage de Donald Trump réside dans sa capacité à questionner les normes établies et à proposer une nouvelle vision de la politique, tant à l’échelle nationale qu’internationale.

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Trump : « Il y aura de la flexibilité » concernant l’imposition de tarifs réciproques

Le président américain Donald Trump a déclaré, vendredi 21 mars 2025, qu’il y avait une marge de « flexibilité » concernant les tarifs douaniers qu’il a promis de mettre en vigueur le 2 avril. 

« Le mot flexibilité est un mot important », a indiqué Trump aux journalistes, alors qu’il s’exprimait depuis le bureau ovale. « Il y aura de la flexibilité », a-t-il ajouté à propos des tarifs réciproques, sans préciser ce que cela signifierait dans la pratique.

Il a toutefois cité les appels précédents des trois principaux constructeurs automobiles américains en faveur d’une exemption des droits de douane de 25 % sur tous les produits mexicains et canadiens qui devaient entrer en vigueur plus tôt ce mois-ci.

Initialement, Trump avait annoncé que les voitures et les pièces détachées automobiles seraient exemptées des droits de douane de 25 %, à condition qu’elles soient conformes à l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC).

« J’ai accordé un sursis aux constructeurs automobiles américains, car il serait injuste que je ne le fasse pas », a souligné Trump, annonçant plus tard que cela s’appliquerait à tous les produits originaires du Mexique et du Canada d’ici le 2 avril, à condition qu’ils soient également conformes à l’AEUMC.

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Gaza | Israël reprend son génocide, les États-Unis laissent faire

Si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Imed Bahri

Chassez le naturel, il revient au galop. À peine deux mois après le très précaire cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, l’État hébreu s’est dérobé de ses engagements dans les négociations et a repris son génocide avec sa soif de sang habituelle faisant des centaines de morts à Gaza chaque jour depuis mardi.

Vendredi 21 mars 2025, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a déclaré: «J’ai donné l’ordre à Tsahal de prendre davantage de territoire à Gaza. Plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire qui sera annexé à Israël». Il a également agité la menace de l’occupation permanente. Beaucoup en appellent à l’administration Trump, tel le comité éditorial du Financial Times (FT), qui a appelé à la restauration du cessez-le-feu à Gaza, soulignant que le président américain Donald Trump est le seul dirigeant à avoir un pouvoir de pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’appelant à agir dans ce sens. 

Le journal a rappelé tout d’abord que les Gazaouis avaient bénéficié de deux mois de répit après les frappes aériennes et les bombardements israéliens qui avaient transformé la bande de Gaza en un champ de ruines et avaient commencé à recoller les morceaux de leur vie brisée. De leur part, les familles des Israéliens encore détenus par le Hamas dans la bande de Gaza s’accrochaient à l’espoir de les revoir et de les libérer.

Israël cherche à modifier les termes de l’accord

Cependant, Netanyahu a dissipé toute illusion que la paix serait enfin rétablie après 17 mois de conflit brutal. Mardi, l’armée a ordonné la reprise de ses bombardements sur Gaza où ses raids ont tué plus de 500 personnes pour cette seule journée, selon le ministère de la Santé de Gaza, ce qui en fait l’une des journées les plus sanglantes de la guerre d’Israël à Gaza avec un bilan total approchant les 50 000 morts.

Netanyahu a accusé le Hamas d’avoir repris les combats en refusant de libérer les détenus sauf que c’est Israël qui a cherché à modifier les termes de l’accord. Le FT estime, pour sa part, que rien ne justifiait la décision de Netanyahu de reprendre la guerre et de mettre en danger la vie des détenus restants et appelle à un cessez-le-feu immédiat forçant les parties belligérantes à faire des concessions qui mettraient fin aux massacres et garantiraient la libération des 59 détenus avant qu’il ne soit trop tard pour ceux qui restent en vie.

Le FT affirme que Trump est le seul dirigeant ayant une influence sur Netanyahu et qui peut faire pression sur le Premier ministre israélien. L’équipe Trump a contribué à négocier l’accord de cessez-le-feu conclu en janvier et en a revendiqué la paternité sauf que depuis, le président américain a dévoilé un plan dangereux visant à vider Gaza des Palestiniens et a proféré des menaces agressives contre le Hamas, reprises par Netanyahu.

Lorsque Israël a interrompu toutes les livraisons d’aide à Gaza et coupé les dernières lignes électriques ce mois-ci pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte un accord de cessez-le-feu révisé, l’administration Trump est restée silencieuse. Lorsque Israël a repris son attaque contre Gaza, la Maison-Blanche et Trump lui-même ont soutenu l’attaque et se sont joints à Israël pour accuser le Hamas.

Le Mouvement de résistance islamique, qui a tiré des roquettes sur Israël pour la première fois depuis plusieurs mois, s’était engagé à respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu. Dans la première phase, 38 détenus ont été libérés en échange de la libération par Israël de plus de 1 500 prisonniers palestiniens. La deuxième phase prévue pour débuter début janvier a constitué l’épreuve la plus difficile. Les deux parties étaient censées accepter un cessez-le-feu permanent et un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza en échange de la libération des détenus restants. Cependant, Netanyahu a refusé à plusieurs reprises de mettre définitivement fin à la guerre ou de retirer ses troupes. Il n’a jamais engagé de discussions sérieuses sur une deuxième phase.

Netanyahu rattrapé par ses scandales

Au lieu de cela, avec le soutien des États-Unis, Israël a exigé que le Hamas libère la moitié des détenus restants en une seule fois plutôt que de les libérer comme convenu en échange d’une prolongation de la trêve. Comme prévu, le Hamas a rejeté la proposition.

Au lieu de coopérer avec les médiateurs, Netanyahu, sous la pression des partenaires de sa coalition et plus que jamais rattrapé par ses scandales, s’accroche au pouvoir et pour y parvenir a de nouveau déclenché la guerre. Ses détracteurs l’accusent de faire passer ses intérêts avant ceux des Israéliens. Les bombardements et les nouvelles effusions de sang ne feront en effet que mettre en danger la vie des détenus et n’accéléreront pas leur libération. C’est ce que l’accord de cessez-le-feu aurait pu accomplir.

Comme l’ont dit les familles des détenus, Netanyahu aurait dû se battre dans la salle de négociation, et non pousser Israël vers une guerre sans fin. Le FT insiste sur le fait que si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Quant au Hamas, il a dénoncé vendredi le soutien américain aux nouveaux bombardements israéliens sur Gaza accusant Washington d’être un partenaire dans cette agression. Le conseiller à la sécurité nationale américain Michael Waltz a déclaré hier que «le Hamas avait choisi la guerre plutôt que de libérer les otages et qu’Israël avait parfaitement le droit de défendre son peuple contre ce qu’il a appelé les terroristes du Hamas.»

En réponse à ces déclarations qualifiées de biaisées, le Hamas a déclaré dans un communiqué que «parler du droit d’Israël à se défendre est une déformation de la réalité. L’occupant n’a pas le droit de défendre son occupation car il est l’agresseur».

Le Hamas considère que les déclarations de Washington révèlent une fois de plus sa complicité dans l’agression contre le peuple palestinien et dans les crimes perpétrés par Israël. 

Le mouvement palestinien a poursuivi en affirmant qu’il est fallacieux de prétendre qu’il avait préféré la guerre à la libération des détenus. Il estime que ceci constitue une déformation des faits et que toute tentative de déformation des faits ne parviendrait pas à exonérer l’armée d’occupation de ses crimes ni à fournir aux États-Unis une couverture morale pour son soutien à Israël.

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ECLAIRAGES – USA : incertitudes économiques …

Le maintien des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) américaine, annoncé mercredi 19 mars, témoigne d’une situation d’incertitude sans précédent dans la première économie mondiale. Deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les responsables de la Fed signalent une dégradation de leurs prévisions économiques, reflétant une méfiance croissante face aux décisions politiques récentes et à la dynamique économique.

incertitudes économiques
Incertitudes économiques américaines

Le contexte …

La Fed, institution incontournable pour la régulation monétaire aux États-Unis, a une mission essentielle : maintenir la stabilité des prix et maximiser l’emploi. Sa récente décision de maintenir les taux d’intérêt dans une fourchette de 4,25 % à 4,50 % — des niveaux conservés depuis décembre — reflète une prudence face à un environnement économique tumultueux. Ce statu quo était largement anticipé par les marchés, qui s’attendaient à ce que la Fed prenne le temps de digérer les implications des nouvelles politiques économiques de l’administration Trump.

Jerome Powell, le président de la Fed, a affirmé que l’incertitude est « inhabituellement élevée». Cette déclaration souligne non seulement les inquiétudes concernant la trajectoire économique à court terme, mais aussi l’impact potentiellement profond des décisions politiques sur l’économie américaine. En effet, les nouvelles mesures tarifaires et les réformes proposées par Trump pourraient entraîner de réelles perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et la consommation.

 

Jerome Powell, le président de la Fed, a affirmé que l’incertitude est « inhabituellement élevée ». Cette déclaration souligne non seulement les inquiétudes concernant la trajectoire économique à court terme, mais aussi l’impact potentiellement profond des décisions politiques sur l’économie américaine.

 

Des bouleversements aux révisions des prévisions …

Les révisions effectuées par la Fed dans ses prévisions économiques sont révélatrices des défis à venir. La croissance du produit intérieur brut (PIB) est désormais anticipée à +1,7 % pour fin 2025. Soit un abaissement significatif par rapport à l’estimation précédente de 2,1 %. Un tel ralentissement soulève des questions sur la capacité des États-Unis à maintenir un rythme économique soutenu face aux bouleversements récents.

Parallèlement, l’inflation est projetée à 2,7 %. Ce qui vient contrarier les efforts de la Fed de maintenir les prix sous contrôle, la cible étant de 2 %. Une telle hausse pourrait résulter des nouvelles taxes sur les importations, qui, selon Powell, commencent à alimenter une pression inflationniste dans l’économie. De plus, le taux de chômage a été légèrement rehaussé à 4,4 %, ajoutant une autre couche de complexité à la situation. Cette augmentation, bien que modeste, est un indicateur préoccupant d’un possible affaiblissement du marché du travail.

Lire aussi : ECLAIRAGES – La « Trump-economics » à l’épreuve des marchés

Du politique à l’économique, impacts …

L’impact des politiques économiques de Donald Trump est déjà perceptible. L’imposition de nouvelles taxes sur les importations a créé une pression supplémentaire sur les entreprises américaines, qui doivent maintenant naviguer dans un environnement de coûts accrus. Cela a conduit les consommateurs à devenir plus vigilants dans leurs dépenses. Ce qui pourrait potentiellement ralentir la croissance économique. Les entreprises, de leur côté, commencent à questionner leur stratégie d’investissement dans un climat d’incertitude.

Les mesures controversées prises par Trump, en particulier celles concernant les droits de douane et la réduction des dépenses publiques, suscitent des critiques, y compris de la part d’économistes habituellement en faveur de ses réformes. Cette situation a engendré un climat de scepticisme parmi les investisseurs, qui commencent à douter de la capacité des États-Unis à surmonter cette « essoreuse » économique, dans une conjoncture éclectique.

 

Cette situation a engendré un climat de scepticisme parmi les investisseurs, qui commencent à douter de la capacité des États-Unis à surmonter cette « essoreuse » économique, dans une conjoncture éclectique.

 

Les attentes du marché

Dans ce contexte incertain, les anticipations entourant les mouvements futurs de la Fed deviennent concluantes. Les marchés cherchent des indices quant à une éventuelle baisse des taux d’intérêt, qui pourrait survenir dans la seconde moitié de l’année. Toutefois, cela doit être mis en balance avec les pressions inflationnistes croissantes. Lesquelles pourraient inciter la Fed à relever ses taux pour éviter un emballement des prix.

Les économistes ont des points de vue divergents sur la direction que pourrait prendre l’économie américaine. Certains craignent qu’une hausse de l’inflation, associée à un ralentissement de la croissance, puisse précipiter une récession. D’autres, cependant, estiment qu’il est encore possible pour Trump de regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs, à condition que ses politiques soient ajustées pour répondre aux besoins économiques actuels.

Des embûches …

La décision de la Fed de maintenir les taux d’intérêt face à une incertitude économique croissante témoigne d’une volonté de prudence dans un environnement en mutation rapide. Les conséquences des politiques de Trump, marquées par des interventions abruptes et des changements dans la réglementation, créent un climat d’appréhension tant pour les investisseurs que pour les consommateurs. Ce climat d’incertitude amène la Fed à jongler avec des signaux contradictoires, dans un contexte où l’inflation et la croissance économique évoluent dans des directions opposées.

 Suivra – « Impacts sur la Tunisie »

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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IL ETAIT UNE FOIS DANS L’OUEST

Mon patron m’a coupé les vivres… Normal, je n’ai rien écrit ni publié depuis quelque temps malgré ChatGPT! L’inspiration ne venait pas, de quoi voulez vous que je vous parle, surtout que les publications sur Facebook et les tweets sur X ne vous laissent aucun espace ni d’idée à développer.

Alors, j’ai essayé de voir l’actualité sous un angle particulier vu que tous les jours que Dieu fait on a l’impression que des scènes de cinémas se déroulent sous vos yeux, et on ne sait plus si ce sont des comédies, des thrillers surtout des western, compte tenu actuellement du climat délétère qui règne sur cette planète où un cow-boy déchaîné venant de l’Ouest a décidé d’en faire à sa tête aussi bien chez lui que partout où il peut intervenir. Surtout que beaucoup de titres de westerns se prêtent à ces jeux de maux.

De ce fait, le spectacle en vaut la peine! Un Trump IMPITOYABLE maltraitant un HOMME DES VALLEES PERDUES. Le pauvre ZELENSKY qui voyait son pays se dissoudre sous les coups de boutoir d’une HORDE SAUVAGE dirigée par un HOMME A L’AFFUT. Poutine, cet HOMME DE L’EST, qui ne tolérait aucune FAUTE et a transformé la région en un PAYS DE LA VIOLENCE. Il faut dire que le pauvre bougre était prêt à vendre ses métaux rares POUR UNE POIGNEE DE DOLLARS, voire POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS, mais il n’a rencontré que des réactions HOSTILES. Car il ne savait pas qu’il fallait qu’il DANSE AVEC LES LOUPS… chose qu’il était censé savoir faire lui qui a fait le clown dans les cirques…

Mais les dures lois de la politique font que pour en faire de la politique il faut savoir avant les autres voire être l’HOMME QUI EN SAVAIT TROP. D’ailleurs cette actualité devient une véritable jungle où on ne sait plus qui se doit d’être LE BON, LA BRUTE, ou LE TRUAND. Et s’il fallait être un patriote ou un des SEPT MERCENAIRES pour mener à bien cette MISSION IMPOSSIBLE qui consiste à libérer ces pauvres hères que sont devenus les Palestiniens qu’une avalanche de bombes de plus de 400 jours n’a pas encore réussi à mater et qui, pour reconquérir leur pays et se doivent d’en payer le PRIX DU SANG. Et on pourrait encore longtemps poursuivre cette énumération de noms de films ou de westerns.

Mais encore une fois que faire quand on est un spectateur impuissant devant cette mascarade socioéconomique qui ne tient qu’à une saute d’humeur de l’homme réputé être le plus puissant du monde? Car tôt ou tard on dira IL ETAIT UNE FOIS L’AMERIQUE quand cette dernière perdra toute son influence et son pouvoir devant les coups de boutoirs répétés et silencieux d’un pays qui étend son influence sur cette planète. Un pays qui « riz » jaune devant le comportement d’une Europe outrée du mépris trumpiste, d’une France « désafrikée » – au propre comme au figuré – et d’une Angleterre qui ne sait plus à quel saint se vouer avec cette histoire d’UK-REINE!

Pendant ce temps, la pauvre Afrique semble subir les effets du changement climatique et politique sur ses structures sociales, économiques et financières et n’arrive ni a utiliser ni à développer son potentiel humain. Et elle navigue à vue sur l’océan des tourmentes, tout en voyant ses enfants se noyer dans ces bateaux de fortune…

Quant au monde arabe, si on peut appeler cela un monde, il est peuplé de gens dont on peut dire que leur expression est marquée par LE SILENCE DES AGNEAUX. Et qui, depuis qu’il a enterré OUM KHALTHOUM, n’a plus rien à dire et tôt ou tard retournera dans son désert quand l’or noir perdra de ses couleurs…

Et nous, que devenons-nous dans cet océan d’incertitudes? Dans un pays où généralement on est optimiste et on considère que TOUT LE MONDE IL EST BEAU TOUT LE MONDE IL EST GENTIL, remplir son couffin devient aussi problématique que de remplir nos barrages. Et si on ajoute les essaims de criquets qui nous envahissent et de pauvres émigrés clandestins qui ne cherchent qu’à se faire « lampeduser » et rêvent de cette DERNIERE ILE. Alors on se réfère au Seigneur pour éviter l’INEVITABLE CATASTROPHE et se dire qu’après tout MOURIR PEUT ATTENDRE!

IBTISSEM

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Trump publie un décret visant à supprimer le ministère de l’Éducation

Entouré d’étudiants et d’enseignants, le président américain Donald Trump a signé, jeudi 20 mars 2025, un décret visant à démanteler le ministère fédéral de l’Education. Il honore ainsi une promesse de campagne.

L’ordonnance vise à laisser la politique scolaire presque entièrement entre les mains des États et des conseils locaux. Une perspective qui alarme les défenseurs de l’éducation libérale.

Le décret de jeudi constitue une première étape vers la « suppression » du département, a déclaré Trump. Et ce, lors d’une cérémonie de signature dans la salle Est de la Maison Blanche. Le démantèlement complet dudit ministère nécessite une loi du Congrès et Trump ne dispose pas des voix nécessaires pour cela.

« Nous allons tout simplement rendre l’éducation aux États, à qui elle appartient », a déclaré Trump, devant un arrière-plan coloré de drapeaux d’États.

Les jeunes étudiants invités à l’événement se sont assis à leurs bureaux en classe, encerclant le président, et ont signé leurs propres décrets exécutifs fictifs à ses côtés.

La signature fait suite à l’annonce faite la semaine dernière par le ministère de licencier près de la moitié de son personnel, conformément aux efforts considérables de Trump pour réduire la taille d’un gouvernement fédéral qu’il considère comme pléthorique et inefficace.

L’éducation est depuis longtemps un sujet politique majeur aux États-Unis. Les conservateurs privilégient le contrôle local de la politique éducative et les options de choix d’école favorisant les écoles privées et religieuses, tandis que les électeurs de gauche soutiennent largement un financement important des écoles publiques et des programmes de diversité.

Mais Trump a élevé le combat à un autre niveau, en l’intégrant à une campagne généralisée contre ce que les conservateurs considèrent comme un endoctrinement libéral dans les écoles américaines, du niveau universitaire jusqu’à l’enseignement primaire et secondaire.

Il a cherché à réorganiser l’enseignement supérieur aux États-Unis en réduisant le financement et en faisant pression pour éliminer les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion dans les collèges et les universités. Tout comme il l’a fait au sein du gouvernement fédéral.

L’Université Columbia, par exemple, a dû répondre jeudi à une échéance pour renforcer les restrictions sur les manifestations sur le campus. Condition préalable à l’ouverture de négociations sur le rétablissement de 400 millions de dollars de financement fédéral suspendu.

La Maison Blanche affirme également que le ministère de l’Éducation est un gaspillage d’argent, citant des résultats médiocres aux tests, des taux d’alphabétisation décevants et des compétences mathématiques laxistes parmi les étudiants comme preuve que le retour sur les milliers de milliards de dollars d’investissement de l’agence était faible.

Les conflits locaux concernant les programmes scolaires de la maternelle à la terminale se sont intensifiés pendant la pandémie de coronavirus, qui a vu des parents s’en prendre violemment aux responsables lors des réunions des conseils scolaires à travers le pays. Trump, d’autres candidats républicains et des groupes de défense conservateurs comme Moms for Liberty ont su exploiter ce mécontentement.

Les démocrates ont reconnu jeudi que Trump pourrait effectivement vider le département de sa substance sans action du Congrès.

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Avec la fin de la Voice of America, les régimes autoritaires sont aux anges!

Après l’USAID qui a mis les clés sous la porte ce qui a mis en péril plusieurs projets de développement et des soins vitaux notamment des programmes de lutte contre le VIH en Afrique, c’est le tour d’un autre instrument du soft power américain de rendre l’âme, en l’occurrence le réseau radio Voice of America, créé après les attaques de Pearl Harbor pendant la Seconde guerre mondiale. En même temps, les régimes autoritaires ne lésinent pas sur les moyens pour étendre l’audience et l’influence de leurs médias internationaux. 

Imed Bahri

L’éditorialiste Dana Milbank a critiqué cette décision dans les colonnes du Washington Post estimant qu’elle pénalise les peuples et sert les régimes autoritaires. Il estime que Voice of America était une des voix de la liberté dans le monde et un rempart contre le totalitarisme pendant la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide et les décennies qui ont suivi.

La Voix de l’Amérique fut diffusée huit semaines après Pearl Harbor. «Nous vous apportons des voix d’Amérique», avait déclaré le journaliste William Harlan Hale en allemand le 1er février 1942 lors de sa première diffusion; et d’ajouter: «Aujourd’hui et chaque jour à partir de maintenant, nous vous parlerons de l’Amérique et de la guerre. Les nouvelles peuvent être bonnes pour nous, les nouvelles peuvent être mauvaises mais nous vous dirons la vérité».

Milbank affirme que les dirigeants totalitaires de par le monde n’ont pas réussi à faire taire La Voix de l’Amérique à plusieurs reprises notamment Adolf Hitler de l’Allemagne nazie, Joseph Staline de l’Union soviétique, le fondateur de la République de Chine moderne, Mao Zedong, le Guide suprême de la révolution iranienne l’ayatollah Khomeini et leurs successeurs, le président russe Vladimir Poutine, le président chinois Xi Jinping et Ali Khamenei.

Trump fait taire les voix de la liberté

On ne peut qu’être surpris que Trump, prétendument leader du monde libre, soit celui qui ait réussi à faire taire la station de radio. Il a non seulement licencié les quelque 1 300 employés de la station mais a également fermé deux stations sous l’égide de l’Agence américaine pour les médias mondiaux, Radio Free Europe et Radio Free Asia.

Milbank souligne que les despotes sont aux anges avec à cette nouvelle. Le Global Times, journal chinois anglophone qui suit la ligne éditoriale du Quotidien du Peuple, le journal officiel du Parti communiste chinois, a écrit dans ses colonnes: «Le soi-disant phare de la liberté, la Voix de l’Amérique, a été jeté par son propre gouvernement comme un chiffon sale»

Hu Xijin, ancien rédacteur en chef du Global Times, a qualifié la fermeture de Voice of America de «grande nouvelle», expliquant que presque tout le monde en Chine connaît Voice of America parce que c’est un symbole bien connu de la pénétration idéologique américaine en Chine. 

La Russie ne devrait pas tarder de célébrer également la disparition de la radio qu’elle considère comme une menace pour sa sécurité nationale.

L’éditorialiste du WP estime que la réduction au silence de Voice of America, qui compte une audience hebdomadaire d’environ 360 millions de personnes et diffuse dans environ 50 langues, indique l’abandon complet du soft power américain par l’administration Trump et l’affaiblissement de l’influence mondiale des États-Unis en particulier après que le président a fermé l’Agence américaine pour le développement international USAID. 

Vers l’expansion des médias de propagande

Milbank considère que la décision de Trump ouvre la voie à l’expansion des médias de propagande russes et chinois en Afrique et en Amérique latine où Voice of America jouissait auparavant d’une grande popularité. Il rappelle que la station de radio en Iran a doublé son audience en ligne et que le nombre de téléspectateurs de ses vidéos a été multiplié par huit. Par conséquent, à l’heure où Trump prétend vouloir en découdre avec la République islamique et faire pression sur son régime, il se prive d’un outil de taille efficace. 

La Chine dépense des milliards pour ses médias en Afrique tandis que l’Iran dépenserait des centaines de millions à cette fin. La Russie s’efforce également d’implanter Russia Today (RT) et Sputnik comme alternatives à Voice of America dans des pays comme le Venezuela et le Soudan du Sud alors que ces médias sont déjà bien implantés dans le monde arabe depuis plus d’une décennie. 

La Voix de l’Amérique coûte 270 millions de dollars par an aux contribuables américains et sa diffusion touche 48 pays africains. L’éditorialiste du WP estime que ce n’est qu’un faible prix à payer comparé aux bénéfices de la lutte contre l’extrémisme dans les pays répressifs d’Amérique latine et d’Afrique. De ce fait sous prétexte de réaliser des économies souvent aléatoires, l’administration Trump sert les régimes autoritaires de par le monde. 

Milbank conclut que tout comme les Chinois, les Russes et les Iraniens bénéficieront du silence imposé aux voix de la vérité et de la liberté, l’administration Trump en fera de même, indiquant ainsi son approche et sa position concernant la démocratie américaine. En définitive, il y a une convergence entre la politique interne de Trump et sa politique étrangère avec un mépris affiché des règles démocratiques, de la liberté d’expression et de l’État de droit.

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Yémen | Pourquoi Donald Trump cible-t-il les Houthis maintenant?

L’administration Trump a lancé, depuis le samedi 16 mars 2025, une campagne contre les Houthis au Yémen. Des responsables militaires américains ont affirmé qu’il s’agissait de la première salve d’une campagne visant l’arsenal militaire du groupe armé pro-iranien. Cette campagne pourrait durer plusieurs semaines d’autant plus que l’arsenal en question est enfoui sous terre. Les responsables américains estiment que cette campagne militaire pourrait entraîner la perte de contrôle par les Houthis de vastes parties du territoire qu’ils contrôlent. Reste à savoir, pourquoi ce timing? Le tour des Houthis est-il venu après le Hezbollah et Bachar Al-Assad ou bien est-ce un signal envoyé à Téhéran qui refuse de négocier avec Washington avec le couteau de Trump sous la gorge? 

Imed Bahri

Le New York Times indique dans une enquête préparée par Eric Schmidt et Jonathan Swan que la série de raids a commencé contre une série de dizaines de cibles. Cela marque le début d’une nouvelle offensive contre les Houthis et envoie un message fort à la République islamique d’Iran alors que le président Trump tente de la forcer à conclure un accord concernant son programme nucléaire.

Samedi, le Yémen a été la cible d’attaques aériennes et navales après que le président Trump a ordonné des frappes contre les défenses aériennes, les systèmes de missiles et les drones du mouvement chiite yéménite afin de rouvrir les voies de navigation en mer Rouge perturbées par les attaques des Houthis. Un chef du groupe a également été pris pour cible.

L’administration Biden avait lancé un certain nombre de frappes aériennes contre les Houthis mais n’avait pas réussi à rétablir la stabilité dans la région. Selon des responsables américains, les dernières frappes constituent l’action militaire la plus importante annoncée par la nouvelle administration et se veulent un avertissement clair à Téhéran. 

«L’Amérique vous demandera des comptes»

Trump a été clair dans ses déclarations sur sa plateforme Truth Social dans lesquelles il a annoncé ces frappes: «En Iran, le soutien aux Houthis doit cesser immédiatement. Ne menacez ni le peuple américain ni son président, qui a reçu le mandat présidentiel le plus important de l’histoire ni les voies maritimes mondiales. Si vous le faites, soyez prudents, car l’Amérique vous demandera des comptes»

Les responsables américains ont déclaré que les frappes aériennes contre l’arsenal des Houthis dont une grande partie est enfouie profondément sous terre pourraient se poursuivre pendant plusieurs semaines et que les frappes augmenteront en fonction de la réponse des Houthis.

Les agences de renseignement américaines ont jusqu’à présent eu du mal à localiser les systèmes d’armes des Houthis que le mouvement produit dans des usines clandestines.

Des responsables américains ont déclaré que certains conseillers à la sécurité nationale souhaitaient lancer une campagne plus agressive qui pourrait conduire les Houthis à perdre le contrôle de vastes zones du nord du pays. Cependant, Trump n’a pas encore annoncé cette stratégie craignant qu’elle n’entraîne les États-Unis dans un conflit généralisé au Moyen-Orient qu’il s’était engagé à éviter pendant sa campagne.

Le journal américain ajoute que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait fait pression sur Trump pour qu’il autorise une opération conjointe américano-israélienne visant à détruire les installations nucléaires iraniennes profitant de la vulnérabilité des défenses aériennes iraniennes après une campagne de bombardements israélienne en octobre qui avait démantelé des infrastructures militaires vitales.

Cependant, Trump, qui hésite à s’engager dans une guerre majeure, a jusqu’à présent résisté à la pression des faucons israéliens et américains pour saisir l’opportunité de frapper les sites nucléaires iraniens.

En solidarité avec Gaza, suite à l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023 et à la guerre d’Israël contre Gaza, les Houthis ont ciblé des navires commerciaux liés à Israël et passant par la mer Rouge, ciblant ainsi plus de 100 navires.

Les Houthis ont cessé leurs attaques suite à un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël en janvier. Cependant, le mouvement a annoncé la reprise de ses attaques contre les navires commerciaux après qu’Israël a rétabli un blocus total sur Gaza ce mois-ci, empêchant l’aide humanitaire d’atteindre plus de deux millions de personnes.

«Vos attaques doivent cesser dès aujourd’hui»

Le NYT affirme que les récentes attaques du mouvement ont provoqué la colère de Trump notamment après qu’elles aient ciblé un F-16 survolant la mer Rouge même si elles l’ont manqué. Un drone MQ-9 américain a disparu le jour où les Houthis ont annoncé qu’ils en avaient abattu un.

Trump a écrit sur sa plateforme Truth Social: «À tous les terroristes houthis, votre heure est venue et vos attaques doivent cesser dès aujourd’hui».

Les premières frappes aériennes ont touché un quartier de la capitale Sanaa où résideraient des dirigeants houthis. Selon la chaîne de télévision Al Masirah, chaîne des Houthis qui diffuse depuis Beyrouth, et le ministère de la Santé yéménite, les frappes ont fait neuf morts et neuf blessés.

Des responsables américains ont déclaré que les frappes de samedi étaient le résultat d’une série de réunions de haut niveau à la Maison-Blanche cette semaine entre Trump et ses principaux collaborateurs à savoir le vice-président J. D. Vance, le secrétaire d’État Marco Rubio, le conseiller à la sécurité nationale Michael Waltz, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le général Michael E. Corella, commandant du commandement central de l’armée. Trump a approuvé le plan vendredi.

Les attaques ont été lancées depuis l’USS Harry S. Truman, un cuirassé naviguant dans le nord de la mer Rouge, ainsi que depuis des avions de chasse et des drones lancés depuis des bases américaines dans la région.

L’administration Biden avait riposté aux attaques contre des navires commerciaux par plusieurs contre-attaques des forces militaires américaines et britanniques entre janvier et mai 2024. Les armées des deux pays avaient mené au moins cinq frappes conjointes majeures contre les Houthis en réponse aux attaques visant des navires. Cependant, cette fois-ci, le Commandement central au Moyen-Orient a annoncé samedi avoir mené ces frappes sans l’aide d’aucun autre pays.

Le journal note que les précédentes frappes menées par les États-Unis n’ont pas réussi à les dissuader d’attaquer les voies de navigation reliées au canal de Suez qui sont vitales pour le commerce mondial. Des centaines de navires ont été contraints d’emprunter une longue route alternative autour de l’Afrique du Sud ce qui a fait grimper les coûts du transport maritime. Malgré le cessez-le-feu à Gaza, les compagnies maritimes évitent toujours d’envoyer leurs conteneurs via la mer Rouge et continuent de contourner le cap de Bonne-Espérance.

L’administration Biden avait cherché à réduire la capacité des Houthis à menacer les navires commerciaux et militaires tout en évitant de tuer un grand nombre de combattants et de dirigeants houthis ce qui aurait pu conduire à un chaos supplémentaire dans une guerre régionale en expansion qui, selon les responsables, pourrait entraîner l’Iran.

Une plus grande latitude pour agir sur le terrain

Les craintes d’un conflit régional plus large se sont considérablement atténuées au cours des mois ayant suivi la guerre d’Israël contre le Hezbollah et le Hamas qui a affaibli les deux plus importants mandataires armés de l’Iran dans la région, mais également suite à la destruction d’une grande partie des défenses aériennes de l’Iran lors d’une série de frappes aériennes punitives l’automne dernier laissant le pays vulnérable à une contre-attaque israélienne plus importante s’il ripostait.

Cela a donné à Trump plus de latitude pour lancer une campagne de bombardements massive contre les Houthis et l’utiliser comme un avertissement aux dirigeants iraniens s’ils rejetaient les pourparlers axés sur leur programme nucléaire. Il n’est pas clair comment une nouvelle campagne de bombardements contre les Houthis réussira là où les efforts militaires précédents menés par les États-Unis ont largement échoué.

Les responsables militaires ont déclaré que ces attaques toucheraient un plus large éventail de cibles houthies et seraient menées sur une période de plusieurs semaines. Trump n’a pas donné plus de détails sur les événements dans sa publication sur les réseaux sociaux. Bien qu’il ait déclaré: «La réponse de Joe Biden a été terriblement faible alors les Houthis ont continué leur attaque. L’attaque des Houthis contre les navires américains ne sera pas tolérée. Nous utiliserons une force meurtrière écrasante jusqu’à ce que nous atteignions notre objectif».

Le NYT note que les Houthis qui ont développé leur expérience de combat au cours d’une guerre de huit ans avec une coalition dirigée par l’Arabie saoudite ont accueilli favorablement la perspective d’une guerre avec l’Amérique. Maintenant, les responsables américains et ceux du Moyen-Orient attendent une réponse des Houthis.

Le magazine Politico a noté, de son côté, que les nouvelles frappes aériennes sur le Yémen, les plus importantes depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, sont survenues après que le président américain a assoupli les règles pour mener des frappes et donné aux commandants sur le terrain une grande latitude pour agir. 

Le magazine a cité un responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat, affirmant que la récente augmentation des attaques contre les bastions d’Al-Shabaab en Somalie et contre l’EI en Syrie est le résultat de cette politique ajoutant que davantage de raids ont lieu dans la région lorsque les commandants militaires voient une opportunité de frapper les dirigeants de ces organisations.

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