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Des taxis fictifs en circulation : Plus de 2000 véhicules illégaux identifiés en Tunisie

Mohamed Ali Arfaoui, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union Tunisienne des Taxis Individuels, a rĂ©vĂ©lĂ© que plus de 2000 taxis fictifs circulent actuellement sur les routes tunisiennes. Il a prĂ©cisĂ© que de nombreux vĂ©hicules ont Ă©tĂ© interceptĂ©s avec des numĂ©ros de plaque et des compteurs falsifiĂ©s.

Lors de son passage ce mercredi 26 mars 2025 sur les ondes de la Radio Nationale, Arfaoui a soulignĂ© que la majoritĂ© des citoyens ne sont pas en mesure de distinguer ces taxis illĂ©gaux des vĂ©ritables, car ils arborent la mĂȘme couleur distinctive (jaune). Cette confusion est renforcĂ©e par le fait que certains vĂ©hicules sont vendus sans avoir Ă©tĂ© repeints et, dans certains cas, sans avoir retirĂ© le compteur. Il a expliquĂ© que certains propriĂ©taires de taxis contribuent Ă  cette situation en cĂ©dant leurs vĂ©hicules sans les remettre en Ă©tat, accentuant ainsi le problĂšme.

Afin de remĂ©dier Ă  cette situation, Arfaoui a suggĂ©rĂ© l’introduction de nouveaux dispositifs de distinction, tels que des autocollants et des numĂ©ros municipaux spĂ©cifiques, pour diffĂ©rencier les taxis lĂ©gaux des vĂ©hicules frauduleux. Ces mesures permettraient non seulement de sĂ©curiser le secteur, mais aussi de protĂ©ger les citoyens contre d’éventuelles arnaques.

Par ailleurs, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral a appelĂ© le ministĂšre des Transports Ă  prendre des mesures fermes pour organiser et rĂ©guler le secteur du taxi, soulignant la nĂ©cessitĂ© d’un durcissement des sanctions contre les contrevenants. Il a insistĂ© sur l’importance de saisir les vĂ©hicules fictifs afin de protĂ©ger la profession et d’assurer la sĂ©curitĂ© des passagers.

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Bolt suspendu en Tunisie: quelle suite pour le transport urbain ?

Les avis sur la fermeture de Bolt en Tunisie restent partagĂ©s. Pour certains, l’application facilitait grandement le quotidien, que ce soit pour les personnes ĂągĂ©es ou les plus jeunes, hommes et femmes.

Elle permettait notamment d’arriver Ă  l’heure Ă  un rendez-vous ou bien au travail, contrairement aux taxis traditionnels qui refusent parfois des courses en invoquant des raisons personnelles, comme une priĂšre ou une mauvaise direction. MĂȘme si les tarifs pouvaient augmenter aux heures de pointe, mais en dehors de ces pĂ©riodes, ils variaient gĂ©nĂ©ralement entre 3 et 4 dinars.

Cela soulĂšve la question de savoir si les autoritĂ©s ont envisagĂ© une alternative pour offrir aux citoyens un moyen de transport fiable et adaptĂ© Ă  leurs besoins, surtout en cas d’urgence Ă  des heures tardives, comme 3 ou 4 heures du matin.

Mohamed Ali Arfaoui, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration tunisienne des taxis individuels, a exprimĂ© lors de son intervention sur Express FM ce mardi 25 mars 2025 que l’adoption des applications intelligentes est essentielle et qu’il est impossible d’y renoncer en Tunisie. Selon lui, leur abandon causerait des prĂ©judices aux clients.

Il a Ă©galement soulignĂ© que la sociĂ©tĂ©, dont les activitĂ©s ont Ă©tĂ© suspendues par la Garde nationale pour des accusations de blanchiment d’argent et de fraude fiscale, a semĂ© la confusion Ă  Tunis.

Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration tunisienne des taxis individuels a ajoutĂ© qu’une alternative est nĂ©cessaire, car il est impossible en tout cas trĂšs difficile de continuer Ă  travailler sans ces applications.

Il tient toutefois à souligner que les chauffeurs de taxi ne sont pas responsables, ils utilisent simplement ces outils pour augmenter ou améliorer leurs revenus.

Seuls 6 000 des 17 000 taxis utilisent les applis intelligentes

Selon lui, sur les 17 000 taxis du Grand Tunis, seulement 5 000 à 6 000 fonctionnent avec des applications intelligentes, dont environ 3 500 affiliés à la société suspendue.

Il a Ă©galement mentionnĂ© que les sanctions ne devraient pas se limiter aux chauffeurs mais inclure Ă©galement les citoyens, tout en soulignant que ces derniers ne sont pas obligĂ©s d’utiliser les applications en cas de hausse des prix. Cependant, il a omis de mentionner que les citoyens souffrent aussi des lacunes du transport public, comme les retards frĂ©quents des bus, obligeant souvent les usagers Ă  attendre jusqu’à deux heures pour rentrer chez eux.

Dans ce cadre, Mohamed Ali Arfaoui appelle l’État et le ministĂšre du Transport Ă  agir pour trouver une alternative et en rĂ©glementant l’utilisation des applications, qu’il juge indispensables. Il a ajoutĂ© que si les tarifs des compteurs de taxi devenaient acceptables, le recours aux applications ne serait plus nĂ©cessaire.

RĂ©action de Bolt aux accusations

Par ailleurs, Bolt a rĂ©agi aux accusations de la Garde nationale. Selon le mĂ©dia L’Orient le Jour, un porte-parole anonyme de l’entreprise a affirmĂ© que « toutes leurs opĂ©rations en Tunisie sont conformes Ă  la lĂ©gislation locale et qu’ils contestent les rĂ©sultats de l’enquĂȘte gouvernementale Â». Selon lui, « cette enquĂȘte coĂŻncide avec les efforts du gouvernement pour lancer sa propre application de VTC, ce qui pourrait suggĂ©rer une tentative d’écarter Bolt du marchĂ© tunisien. Â»

Enfin, il est important de noter que les Tunisiens se tournent de plus en plus vers les services de taxis privĂ©s via des applications, qui compte plus de 2 millions d’utilisateurs. Ce dĂ©clin est dĂ» Ă  un manque d’entretien et d’investissements au cours des dix derniĂšres annĂ©es.

La question reste de savoir pourquoi le lĂ©gislateur n’a pas pris l’initiative de rĂ©guler ce secteur et quelle alternative pourrait ĂȘtre proposĂ©e pour rĂ©pondre aux besoins des citoyens en matiĂšre de transport?

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Fraude et blanchiment d’argent : la face cachĂ©e des applications de transport

PrĂšs de 12 millions de dinars ont Ă©tĂ© saisis sur des comptes bancaires d’entreprises gĂ©rant des applications de transport via des taxis individuels, dans le cadre d’une enquĂȘte pour blanchiment d’argent et Ă©vasion fiscale. Ces sociĂ©tĂ©s, opĂ©rant sans licences lĂ©gales, utilisaient de faux permis et transfĂ©raient d’importantes sommes Ă  l’étranger via des comptes non autorisĂ©s, selon l’administration de la Garde nationale.

Faouzi Khbouchi, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Syndicat tunisien des taxis individuels, a rĂ©vĂ©lĂ© que ces sociĂ©tĂ©s bĂ©nĂ©ficiaient de la « protection de mains invisibles et de personnes influentes Â». Il a dĂ©clarĂ© sur « Sabah El Ward Â» (Jawhara FM) avoir dĂ©posĂ© une plainte dĂšs 2022. Tout en soulignant au passage que les fonds saisis ne reprĂ©sentent qu’une infime partie des sommes en jeu, une majoritĂ© ayant Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  l’étranger.

Deux entreprises Ă©trangĂšres toujours actives

Khbouchi a précisé que seulement deux entreprises étrangÚres opÚrent désormais dans ce secteur, contre quatre auparavant, et appelle à soutenir les applications tunisiennes locales.

EnquĂȘte et mesures judiciaires

Pour rappel, sous la supervision du PĂŽle judiciaire Ă©conomique, la Garde nationale a identifiĂ© ces fraudes, fermĂ© les siĂšges sociaux des entreprises concernĂ©es et les a radiĂ©es du registre national. Les recherches se poursuivent pour identifier d’autres sociĂ©tĂ©s similaires, a confirmĂ© le porte-parole de la Garde nationale, Houssem Eddine Jebabli.

Alors quelles tĂȘtes vont tomber? Etant donnĂ© que des personnes haut placĂ©es Ă©taient au courant de cette arnaque depuis deux ans.

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Affaire Bolt : des millions saisis, mais combien restent cachés ?

L’Union tunisienne des taxis individuels a rĂ©agi aux rĂ©centes rĂ©vĂ©lations sur des soupçons de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale impliquant des entreprises exploitant des applications de transport par taxi individuel. Environ 12 millions de dinars ont Ă©tĂ© saisis sur les comptes bancaires de ces sociĂ©tĂ©s, selon les autoritĂ©s.

Fawzi Khaboushi, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union tunisienne des taxis individuels, a dĂ©clarĂ© mardi sur Jawhara FM avoir alertĂ© les autoritĂ©s dĂšs 2022 sur ces pratiques. « La somme saisie en trois mois ne reprĂ©sente qu’une fraction des montants en jeu, dont une partie a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  l’étranger, Ă©tant donnĂ© que l’entreprise concernĂ©e est Ă©trangĂšre », a-t-il affirmĂ©.

Il a Ă©galement dĂ©noncĂ© la protection dont bĂ©nĂ©ficiait cette sociĂ©tĂ© de la part de « mains invisibles et de personnes influentes au sein de l’État », ajoutant que les plaintes dĂ©posĂ©es n’avaient pas Ă©tĂ© prises en compte.

Selon Khaboushi, le nombre d’entreprises Ă©trangĂšres opĂ©rant dans le transport via des applications est passĂ© de quatre Ă  deux. Il a plaidĂ© en faveur d’un soutien aux applications tunisiennes actives dans ce secteur.

L’enquĂȘte, menĂ©e par l’UnitĂ© nationale d’investigation sur les crimes financiers complexes de la Garde nationale sous la supervision du parquet du PĂŽle judiciaire Ă©conomique et financier, a mis au jour des infractions graves. « Ces entreprises opĂ©raient sans autorisation lĂ©gale, utilisaient de fausses dĂ©clarations et exploitaient des comptes bancaires non dĂ©clarĂ©s pour transfĂ©rer d’importantes sommes d’argent Ă  l’étranger », a pour sa part indiquĂ© le porte-parole de la Garde nationale, le colonel Houssem Eddine Jebabli.

Rappelons dans ce mĂȘme cadre que les autoritĂ©s ont ordonnĂ© la suspension des activitĂ©s de ces sociĂ©tĂ©s, leur radiation du Registre national des entreprises et la fermeture de leurs siĂšges sociaux. Les investigations se poursuivent pour identifier d’autres acteurs impliquĂ©s.

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La FĂ©dĂ©ration du transport appelle ses adhĂ©rents Ă  se passer de l’application « Bolt Â»

La FĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du transport relevant de l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT) a appelĂ© ses adhĂ©rents, en particulier les chauffeurs de taxis individuels, Ă  appliquer la loi et Ă  ne pas utiliser l’application « Bolt Â» pour le transport des passagers.

La FĂ©dĂ©ration a justifiĂ© cet appel par « les nombreux dĂ©passements constatĂ©s ayant impactĂ© nĂ©gativement les activitĂ©s de ce secteur et les intĂ©rĂȘts des citoyens Â».

Elle a prĂ©cisĂ© dans un communiquĂ© publiĂ© lundi, qu’un certain nombre de plaintes sont parvenues Ă  la fĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale concernant les rĂ©percussions nĂ©gatives de cette application que ce soit par le biais de « la concurrence illicite Â» ou « l’atteinte aux droits des professionnels Â».

La FĂ©dĂ©ration a appelĂ© tous les professionnels Ă  rĂ©agir de maniĂšre collective en vue d’imposer l’application des lois organisant le secteur du transport afin de garantir l’égalitĂ© des chances, soulignant la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server les sources de revenu des milliers de professionnels.

Elle a appelĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© de se conformer aux lĂ©gislations en vigueur et de n’utiliser aucune plateforme hors du cadre de la loi pour assurer la stabilitĂ© de ce secteur.

A rappeler que la Brigade d’investigation dans les crimes financiers complexes relevant de la garde nationale d’El-Aouina a annoncĂ©, lundi 24 mars, qu’un rĂ©seau de blanchissement d’argent et d’évasion fiscale a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©. « Le rĂ©seau est liĂ© Ă  des sociĂ©tĂ©s opĂ©rants via des applications pour taxis individuels Â», a-t-elle ajoutĂ©.

Lire aussi: Fraude fiscale et blanchiment d’argent : des entreprises de taxis secouĂ©es par un scandale financier

Selon la mĂȘme source, ces sociĂ©tĂ©s travaillent sans licence lĂ©gale. Elles utilisent de faux agrĂ©ments en exploitant des comptes bancaires non autorisĂ©s pour transfĂ©rer d’importantes sommes d’argent Ă  l’étranger, en violation des rĂ©glementations en vigueur.

L’enquĂȘte a abouti Ă  la saisie d’environ 12 millions de dinars dans les comptes bancaires de ces sociĂ©tĂ©s, la suspension de leurs activitĂ©s, et leurs radiations du Registre National des Entreprises (RNE).

Tous les locaux de ces sociétés ont été fermés, selon la direction générale de la Garde Nationale.

Avec TAP

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Tunisie | Des applications de transport au service du blanchiment d’argent   

Les autoritĂ©s sĂ©curitaires et judiciaires tunisiennes ont mis au jour des soupçons de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale impliquant plusieurs entreprises spĂ©cialisĂ©es dans les applications de transport de passagers via taxis individuels.

D’aprĂšs un communiquĂ© de la Garde nationale, il est apparu que ces sociĂ©tĂ©s opĂ©raient sans les autorisations lĂ©gales requises, recouraient Ă  de fausses dĂ©clarations, et utilisaient des comptes bancaires non dĂ©clarĂ©s pour transfĂ©rer d’importantes sommes d’argent Ă  l’étranger, en totale infraction avec la lĂ©gislation en vigueur.

Les investigations menĂ©es par l’unitĂ© nationale d’enquĂȘte sur les crimes financiers complexes relevant de la Garde nationale, sous la direction du service des renseignements et des recherches Ă  El Aouina et en coordination avec le parquet du PĂŽle judiciaire Ă©conomique et financier, ont permis la saisie de prĂšs de 12 millions de dinars sur les comptes bancaires de ces sociĂ©tĂ©s. Leurs activitĂ©s ont Ă©tĂ© suspendues, et  elles ont Ă©tĂ© radiĂ©es du registre national des entreprises et leurs siĂšges sociaux fermĂ©s.

Le communiquĂ© ne prĂ©cise pas si des arrestations ont Ă©tĂ© effectuĂ©es dans le cadre de cette enquĂȘte.

I. B.  

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