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25 % de droits de douane sur le secteur automobile – Et si Trump faisait marche arrière ?

L’homme est familier des revirements. N’a-t-il pas annoncé, le 11 mars 2025, qu’il n’allait sans doute pas doubler à 50 % les droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, revenant sur des annonces faites plus tôt dans la même journée ?

 

« Il n’y a qu’à… ! ». Le président Donald Trump, comme nombre de populistes, a fait de cet axiome un principe de gouvernement et une ligne de conduite. Il a décidé de fixer, et dès le 2 avril 2025, « 25 % de droits de douane supplémentaires sur le secteur automobile ». Au mépris des complexités des réalités économiques.

Evidemment, avec sa vision simpliste du monde, ces tarifs devraient booster inéluctablement la production américaine. Son schéma mental tient logiquement la route : les tarifs douaniers augmentent les prix des produits importés ce qui est une aubaine pour leurs équivalents vendus sur place. Ils deviennent plus compétitifs.

 

« Evidemment avec sa vision simpliste du monde, ces tarifs devraient booster inéluctablement la production américaine. Son schéma mental tient logiquement la route : les tarifs douaniers augmentent les prix des produits importés ce qui est une aubaine pour leur équivalent vendus sur place. Ils deviennent plus compétitifs ».

Une atteinte au vécu économique du pays

Sauf que cela n’est pas toujours vrai et surtout n’est pas aussi facile. Et ce, pour de nombreuses raisons. En se penchant sur le cas américain, de nombreux spécialistes ont démontré par a + b, comme on dit, et averti que non seulement cela ne fonctionne aussi bien que prévu, mais qu’il y a une atteinte au vécu économique du pays.

Exemple parmi d’autres : les Etats-Unis d’Amérique acquièrent au Mexique des pièces détachées pour les voitures qu’ils fabriquent : un véhicule est composé de plusieurs milliers de pièces. En 2021, les États-Unis ont importé, cela dit, pour plus de 60 milliards de dollars de pièces automobiles en provenance du Mexique (environ 186,3 milliards de dinars).

Des voitures américaines moins compétitives

Autant dire que les taxes sur ces pièces détachées ne peuvent ne pas être comptabilisées dans le coût total des automobiles. Cela dépendra du nombre des pièces détachées et de leur prix, mais le résultat pourrait être des voitures américaines moins compétitives.

Le président Trump, qui a réponse à tout, a peut-être la solution. Evitera-t-il, cependant, l’inflation ? Où sera-t-il amené à retarder l’application des taxes prévues ? Ou les abandonnera-t-il purement et simplement ? On sait que l’homme est familier des marches arrière. 

 

« Le président Trump, qui a réponse à tout, a peut-être la solution. Evitera, cependant, l’inflation ? Où sera-t-il amené à retarder l’application des taxes prévues ? Ou les abandonnera-t-il purement et simplement ! On sait que l’homme est familier des marches arrière ».

Les familles démunies

Il est revenu, en janvier 2025, sur une mesure choc de gel des aides publiques fédérales. « Cela concernait potentiellement », nous dit notre confrère canadien, Le Devoir, « des centaines, voire des milliers de milliards de dollars irriguant tout le pays et bénéficiant aux personnes âgées, aux familles démunies ou encore aux anciens combattants ».

N’a-t-il pas annoncé, le 11 mars 2025, qu’il n’allait sans doute pas doubler à 50 % les droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, revenant sur des annonces faites plus tôt dans la même journée ?

« Il n’y a pas d’os dans une langue »

Nous dira-t-il, peut-être encore, qu’il n’a jamais dit qu’il n’a pas dit appliquer « 25 % de droits de douane supplémentaires sur le secteur automobile » ? N’a-t-il pas affirmé, par ailleurs, alors que des enregistrements existent, qu’il n’ait pas souvenance d’avoir qualifié, le 19 février 2025, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de « dictateur sans élection » ?

Un proverbe tunisien dit qu’« il n’y a pas d’os dans une langue ». Comprenez que la parole est un précieux outil pour dire ce que l’on ne fera pas !

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Fête de l’Aïd – Choses vues à El Menzah VI

Une bonne journée bien calme en ce jour de l’Aïd. Avec un moment fort, la prière de l’Aïd. Et une course pour acheter le pain. La vie reprend son cours avec les premières heures de l’après-midi. Même si avec le froid, il y a ceux qui refusent de mettre le nez dehors.

Reportage

Lundi 31 mars 2025. Il est 6h30 et une foule compacte commence à remplir la mosquée d’El Menzah VI. La foule est tellement nombreuse que même les travées utilisées pour faciliter la circulation et mettre les chaussures des prieurs sont prises d’assaut. Une ambiance largement festive règne dans les lieux.

Et lorsque le prêche se termine, beaucoup s’attardent à l’intérieur de la salle de prière et sur le perron, ou encore dans les rues des alentours, sous le sol radieux malgré un froid de canard, pour se souhaiter une bonne fête de l’Aïd. Des alentours qui sont remplis de voitures, quelquefois du reste, mal garées. Ce qui provoque quelques mécontentements.

Une bonne partie de la foule se dirige alors vers les deux boulangeries qui ont décidé d’ouvrir leurs portes pour servir du pain bien chaud. Et ici et là, la queue est de rigueur. Du pain, mais aussi des croissants et des pains au chocolat. Qui manquent vite à l’appel.

« Il faut bien que les employés aillent dormir »

« Les premiers venus sont les premiers servis », sourit Abdelaziz, jogging gris et casquette rouge, qui habite un des immeubles du quartier. « Je ne suis pas gourmand », entend-il rappeler. « Je prends un seul pain au chocolat, les trois autres sont pour mon épouse et mes deux enfants », tient-t-il à préciser.

Et c’est avec un pas pressé qu’il compte se frayer un chemin dans une queue qui ne cesse de s’allonger. « Et il faudra faire vite », indique Amor, qui habite à El Menzah IX, un peu plus loin et qui est un habitué, pour ainsi, de la mosquée.

Le commerce « est ouvert de 4h30 à 9h00 »

Le pain, il lui en faut. « Car, mon épouse a confectionné, comme à son habitude, une « mouloukhia » (plat constitué entièrement de feuilles de corète potagère de la famille des Malvacées). « Un plat qui exige beaucoup de pain », fait-il remarquer. Il oriente son doigt vers une pancarte exposée aux yeux des clients et annonçant que le commerce « est ouvert de 4h30 à 9h00 et qu’il ne rouvrira ses portes que mercredi ». « Il faut bien que les employés aillent dormir », opine Abdelaziz.

Autant dire que des clients comme Mansour, soixante-dix ans, achète de quoi le nourrir lundi et mardi. De plus « avec l’état de mes jambes, dit-il, je n’ai pas le courage de sortir beaucoup de chez moi », préférant rester au chaud chez lui ». Il ajoute : « le froid et le vent ne m’encouragent pas, par ailleurs, de mettre le nez dehors ».

Une clientèle constituée d’habitués

Dehors, les rues d’El Menzah VI sont bien désertes. Quelques clients viennent acheter, cependant, des cigarettes et des cartes téléphoniques chez le seul « marchand de glibettes », comme on appelle communément ces boutiques, qui vendent, entre autres, des fruits secs, des cigarettes, des cartes téléphoniques et autres bonbons et tablettes de chocolat.

Le quartier reprendra vie avec les premières heures de l’après-midi. Lorsque les quelques cafés commenceront à ouvrir leurs portes. Et à utiliser les terrasses qui font face à leur commerce pour servir thé et café. A une clientèle constituée d’habitués qui se rassemble pour se souhaiter bonne fête.

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Trottoirs — Ces arbres, arbustes et plantes qui gênent la circulation

On n’en parle pas. Pourtant ils gênent le piéton et peuvent être même à l’origine d’accidents. Ils peuvent encore porter un tort à l’environnement. On atteint de ce fait le contraire de l’objectif visé.

Une récente visite du gouverneur de Tunis à la Médina de la capitale a suscité nombre d’intérêt pour l’occupation illégale de l’espace public. Parmi lesquels des trottoirs qui sont trustés par les commerçants et cafés. Au mépris des lois.

Un rapport de l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) a révélé, il y a moins d’un an, du reste que « la moitié des trottoirs tunisiens sont inutilisables, soit en raison de leur état de délabrement avancé, soit à cause d’occupations illicites ». Ajoutant que « les pavés arrachés, les trous béants et l’absence d’entretien transforment ces espaces en véritables zones de danger ».

S’armer d’un peu d’empathie

Un phénomène qui est tellement présent dans toutes nos artères que l’on ne s’étonne et ne se soucie même plus de ce spectacle. Une occupation qui prend des formes diverses qui gêne même la circulation. Obligeant souvent les piétons à aller sur la chaussée.

L’affaire ne suscite pas, selon certains, trop de désagréments. Ce qui est faux. Le tout effectivement est de s’armer d’un peu d’empathie en pensant aux piétons qui risquent jusqu’à l’accident. Notamment lorsque cette occupation s’étend sur une longue distance. Pensons à une mère avec la poussette de son bébé!

Irraisonnable

La loi est pourtant explicite. Elle dit ceci : « Les piétons doivent utiliser les emplacements qui leur sont réservés tels que les trottoirs, les accotements et les espaces aménagés à cet effet ». Ce qui sonne comme une obligation. Mais que faire lorsque cela vous est carrément interdit?

Et il y a, à ce niveau, une occupation des trottoirs qui est irraisonnable, sinon plus. C’est celle de ces arbres et autres arbustes et plantes qui peuplent les trottoirs qui sont quelquefois plantés, selon leurs auteurs, pour rendre agréable leur devant chez soi et égayer notre environnement. Il arrive que ce spectacle soit perçu tout juste à proximité d’un espace public. Comme face à une clôture.

Des nids à moustiques

Est-ce le cas? L’intention est sans doute bonne. Mais le résultat ne l’est pas toujours. Dans la mesure où ces plantes ne sont pas, en plus, toujours bien entretenues et laissent leurs feuilles par terre. Ce qui attire des bestioles et encourage même des passants à jeter – tant qu’à faire – tout près les sacs poubelles et d’autres sachets, notamment alimentaires.

Il en est ainsi de ces plantes qui pendent des clôtures et qui, parce qu’elles sont rarement taillées – pour ne pas dire jamais – et deviennent ainsi des nids à moustiques et offrent, en tout cas, un spectacle navrant.

L’environnement prend un coup!

Il y a encore ces bacs qui ne contiennent pas des fleurs, mais jusqu’à des arbustes. Des bacs bel et bien encombrants. Ils sont tellement en nombre que l’on se demande s’ils ne sont pas là pour empêcher de s’approcher du mur de l’établissement devant lequel ils sont placés.

Faut-il encore parler de ces plantes et arbres coupés dans les jardins et qui sont jetés sur les trottoirs et qui restent quelquefois des jours et des jours sans être levés. Car, ceux qui en sont à l’origine ne prennent pas la peine toujours d’aller les poser dans les décharges créées à cet effet.

C’est ce qu’on appelle atteindre le contraire de l’objectif visé. De ce fait, l’environnement en prend un coup! Les photos que nous publions, ici, peuvent vous donner une idée de ce que nous affirmons.

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