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Outils pédagogiques classiques versus méthodes innovantes : Un enseignement de deux poids deux mesures !

A l’heure où les systèmes d’enseignements internationaux optent, de plus en plus, pour les nouvelles technologies comme outils pédagogiques nécessaires à l’apprentissage et à l’assimilation des leçons, nos écoles continuent à poursuivre le rythme devenu désuet des anciennes méthodes. 

Cet écart tire l’enseignement vers le bas en faisant perdre à l’élève du temps et l’opportunité de moderniser sa manière d’étudier et de gérer les informations qu’il reçoit tout au long de son parcours scolaire. Pis encore, si le secteur étatique, et faute de moyens à même de le hisser au niveau escompté, met les nouvelles technologies à portée pédagogique au pied du mur, le secteur privé, lui, grâce à l’abondance des moyens financiers réguliers, tend vers une réforme pédagogique au profit des élèves provenant d’une classe sociale nettement plus aisée que ceux inscrits dans les établissements publics. 

Ainsi, l’on constate un enseignement national à deux vitesses : l’une au ralenti, car usant de méthodes obsolètes et l’autre accélérée car misant sur des outils pédagogiques innovants. 

Disparité sociale, sectorielle et institutionnelle

La situation inchangée ne reflète aucun souci de la part des parties de tutelles quant à cet écart colossal, répartissant et les établissements scolaires et les élèves en deux clans : celui des riches et celui des pauvres. «  Avant même de focaliser l’intérêt sur les outils pédagogiques innovants, il faudrait s’arrêter devant l’injustice dominant le système dans sa dualité public/privé. D’ailleurs, l’écart existe bel et bien, non seulement entre les deux secteurs mais aussi au sein de chacun d’entre eux », avertit M. Ridha Zahrouni, président de l’Association tunisienne des parents et des élèves (Atupe ). Pour lui, il y a bien lieu d’injustice sociale dans le secteur public.

« L’offre propre aux établissements pilotes ne correspond nullement à celle de la majorité écrasante des établissements publics. D’un autre côté, poursuit-il, l’offre en matière d’enseignement dans le secteur privé n’est pas la même dans tous les établissements, vu que les moyens ne sont pas les mêmes pour tous ». 

L’enseignement innovant coûte cher !

Cette injustice en matière d’accès au droit à un enseignement de qualité va de pair avec toute une logique qui s’était installée dans la société tunisienne ces dernières décennies, vouant l’école étatique à un rang moindre sur l’échelle de la compétence et de l’efficacité. « Finalement, ce sont les moyens financiers qui tranchent la question ! Les parents assez aisés peuvent se permettre d’inscrire leurs enfants dans les écoles relevant du secteur privé, lesquelles disposent de meilleures conditions d’apprentissage. Ils ont même le droit de choisir l’école en question et de recourir, s’il le faut ou si cela leur chante, aux services d’un enseignant pour des cours particuliers et optimiser, ainsi, les chances de réussite de leurs enfants.

En revanche, continue-t-il, les élèves issus de familles à moyens ou à faibles revenus sont dans l’obligation de se contenter des moyens limités de l’école publique». Cette dernière avait toujours concrétisé le principe du droit à l’enseignement et à l’éducation à titre gratuit, certes. Mais sa gratuité a fini, au fil du temps, pas réduire ses moyens au détriment de la qualité de l’offre mais aussi des chances de réussite. « Il n’y a plus aucun doute : la réussite constitue une finalité qui revient, grandement, aux moyens des ménages, ce qui est grave. Cela l’est encore plus pour les Ntic et l’intelligence artificielle (IA), utilisées comme outils pédagogiques, puisqu’elles accentuent la disparité entre les apprenants. Là encore, explique M. Zahrouni, ceux qui ont les moyens de se doter d’un PC, d’une tablette, d’un smartphone et d’une connexion internet ont toutes les chances de maîtriser ces outils et de les exploiter en faveur de leur parcours scolaire, ce qui n’est pas le cas de tout le monde ». 

Outils pédagogiques classiques : utiles à coup sûr

Néanmoins, l’introduction des Ntic et de l’IA dans les programmes et les méthodes d’enseignement s’impose, conformément aux exigences mondiales. Toutefois, il faudrait toujours identifier la phase où elles pourraient être utilisées comme outils pédagogiques. M. Zahrouni considère que pour les enfants en bas âge et quels que soient leurs moyens financiers, le recours aux outils pédagogiques classiques serait plus utiles que l’utilisation des Ntic. Les méthodes classiques ont ceci de bon qu’elles incitent nettement plus à la créativité et favorisent grandement le développement psycho-sensoriel et moteur de l’enfant. 

Pour M. Zahrouni, l’exploitation des Ntic et de l’IA en tant qu’outils pédagogiques ne doit point porter préjudice aux acquis des apprenants ni pousser ces derniers à recourir aux solutions de facilité, voire au plagiat et à la fraude. Autrement dit, le mérite de l’apprenant et la compétence de l’enseignent ne doivent aucunement être relégués au second plan. 

En besoin d’une vision prospective

Réfléchir sur les moyens à même de rétablir l’égalité des chances en matière d’enseignement et d’éducation mais aussi sur la phase opportune pour recourir aux Ntic et à l’IA comme outils pédagogiques tout en dissipant les disparités sociales entre les apprenants en matière d’accès auxdits outils, voilà le grand chantier qui s’offre aux intervenants pour l’étape à venir ; un chantier qui implique l’instauration d’une vision moderniste, édifiante et aux composantes savamment établies. D’après M. Zahrouni, il faut procéder à une réforme, sinon à la reconstruction du système de l’enseignement en tablant sur l’école primaire. 

Pour ce, « il faut cerner, recommande-t-il, les dénominateurs communs qui se sont avérés fructueux, responsables de la réussite du modèle universel de l’éducation et de l’enseignement. Il faut se rappeler aussi la double mission de l’école : éduquer et enseigner doivent aller de pair pour construire l’être humain. Or, tout converge, pour le moment, vers le renforcement des lacunes ». 

Pour le président de l’Atupe, l’émoussement de la notion d’ascension sociale via le mérite, la réforme de 91 qui impose l’obligation de l’enseignement à travers le passage de classe systématique, indépendamment notamment du niveau de l’apprenant, constituent autant de lacunes auxquelles il faut remédier sans tarder. « La réforme du système doit, nécessairement, être basée sur une vision prospective, qui prend en considération et les modèles universels performants et les besoins du marché de l’emploi », conclut-il. 

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Taux de cortisol élevé : Quand l’hormone du stress vous… stresse !

Une prise de poids importante et stabilisée, en dépit des efforts fournis pour perdre les kilos de trop; une irritabilité exagérée pour un oui ou pour un non; une surcharge pondérale au niveau de l’abdomen et du tour de reins; une chute de cheveux constante, un visage enflé, des douleurs au niveau du haut du dos et même une déformation de la colonne vertébrale au niveau des épaules; une sensation de fatigue permanente et une irrésistible envie de sucreries : autant de symptômes qui traduisent un problème de santé métabolique et psychologique à la fois, qu’est l’augmentation du taux de cortisol. Cette dernière constitue l’hormone sécrétée par les glandes surrénales pour aider à la maîtrise du stress. Cependant, en cas de stress chronique, les mesures anormalement excessives de cette hormone engendrent des problèmes de santé récalcitrants.

Diabète, hypertension, ostéoporose et bien d’autres encore !

Il faut savoir, en effet, que l’augmentation chronique du taux de cortisol, due notamment à un stress chronique, risque d’avoir des répercussions considérables sur le métabolisme. Si cette hormone a pour rôle, outre de répondre aux cas de stress, de réguler certaines valeurs essentielles, dont le taux de sucre dans le sang, elle risque, en cas de chronicité, de déclencher ou d’aggraver le diabète, puisqu’elle œuvre pour augmenter le taux de sucre afin d’aider l’organisme à gérer un moment de stress.

De même, d’ailleurs, pour la tension artérielle, qu’elle hisse pour cette finalité. Aussi, un taux de cortisol perpétuellement élevé en raison d’un stress chronique ou encore de la prise régulière des corticoïdes risque-t-il de déclencher et le diabète et l’hypertension artérielle ; soit deux maladies chroniques redoutables. Mais ce n’est pas tout ! L’hormone du stress peut préparer le terrain à d’autres problèmes de santé qui impacteraient, sinistrement, le quotidien de la personne. Les spécialistes en endocrinologie mettent en garde contre l’augmentation des valeurs du cortisol, lequel favoriserait l’ostéoporose, les troubles du sommeil mais aussi les troubles du cycle ovulaire chez la femme et bien d’autres troubles et maladies.

Une décente aux enfers psychologique…

Cela dit, outre les signes qui semblent alarmants car métaboliques, le signe psychologique, lui, s’avère être encore plus handicapant. C’est que la personne victime de l’augmentation du cortisol est, par définition, une personne qui tourne en rond, dans un cercle vicieux à dominante stressante. Supportant mal sa condition physique, laquelle est bien en deçà de ses exigences, endurant l’effet démotivant de la sensation de fatigue récurrente tout en étant témoin de changements physiques et morphologiques disgracieux qu’elle a du mal à changer, la personne en situation de stress chronique peine à en sortir.

Pis encore : toute mesure prise dans l’espoir de prendre les choses en main et d’intervenir au niveau des symptômes du cortisol finissent par donner l’effet inverse. Et pour preuve : suivre un régime alimentaire amincissant et se priver des aliments qu’on a l’habitude de grignoter pour émousser, un tant soit peu, un pic de stress serait, indéniablement, une nouvelle condition stressante qui s’ajoute aux autres. De même pour le fait de s’adonner aux activités physiques alors qu’on lutte, non sans peine, contre la sensation de fatigue qui démarre au réveil… D’autant plus que les douleurs dorsales et celles de la nuque rendent chaque mouvement difficile. 

Cela doit changer !

Néanmoins, baisser les bras et donner libre cours à l’augmentation de l’hormone du stress ne mènera qu’à la dérive. Aussi, est-il impératif d’entamer un cursus anti-cortisol via un cursus anti-stress. L’idée n’étant pas d’en finir avec le stress mais de le réduire intelligemment. Pour ce, un mode de vie anti-stress s’impose. Il inclut aussi bien un changement au niveau de l’alimentation qu’une modification des habitudes quotidiennes sans pour autant encourir le risque de la frustration et de l’épuisement physique et mental. Cela commence, pour l’alimentation, par la substitution des sucreries conventionnelles par des recettes saines, tout en étant savoureuses. 

Le grignotage doit céder la place à une nouvelle répartition des repas : autant manger cinq repas de quantités et de calories moyennes que trois repas dignes de ce nom auxquels on ajoute des collations et des grignotages inutiles sous l’effet du stress. 

Par ailleurs, il convient de s’adonner au quotidien à la marche; une activité à la fois physique et de relaxation. Remplacer le café et le thé par des tisanes et opter, s’il le faut, pour des compléments alimentaires pro-détente améliorera, forcément, la qualité du sommeil pour démarrer la journée en bonne forme. 

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