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Le cours du pĂ©trole s’effondre Ă  ses plus bas niveaux depuis 2021

Les effets des droits de douane amĂ©ricains sur les marchĂ©s ne s’arrĂȘtent pas. Les cours du pĂ©trole ont chutĂ© Ă  leur plus bas niveau depuis 2021 cette semaine. Il y a des craintes sĂ©rieuses que ces tarifs douaniers massifs nuisent Ă  la croissance Ă©conomique.

 

Les contrats Ă  terme sur le pĂ©trole brut amĂ©ricain (le West Texas Intermediate – WTI) ont chutĂ© de plus de 6% vendredi 4 avril, Ă  62,72 dollars le baril. Au cours des transactions intra-journaliĂšres, il est passĂ© sous la barre des 61 dollars. Quant au Brent, il a clĂŽturĂ© les Ă©changes hebdomadaires Ă  65,58 dollars.

Que des facteurs en faveur de la baisse

La chute rapide des prix du pĂ©trole intervient alors que la dynamique de l’offre et de la demande sur le marchĂ© de l’énergie est touchĂ©e de part et d’autre. Les droits de douane ont augmentĂ© les risques de rĂ©cession mondiale.

Les perspectives Ă©conomiques sont un facteur clĂ© pour les prix du pĂ©trole, car les consommateurs qui mettent de l’essence dans leur voiture ou les producteurs de produits chimiques qui utilisent l’énergie comme matiĂšre premiĂšre dans leur production et augmentent la demande de brut sont inquiets.

Lire aussi: Forte chute des prix du pĂ©trole Ă  cause de Trump et de l’OPEP+

Alors que les projections Ă©conomiques se sont assombries, celles concernant l’offre mondiale de pĂ©trole ont augmentĂ©. Jeudi, huit membres de l’OPEP+ ont acceptĂ© de rĂ©viser Ă  la hausse leur production quotidienne combinĂ©e de pĂ©trole brut de 411 000 barils par jour. L’offre additionnelle de la production a Ă©tĂ© plus importante et plus rapide que ce que les marchĂ©s avaient anticipĂ©.

D’ailleurs, cette dĂ©cision dĂ©coule de dĂ©saccords internes entre les membres du cartel. Les pays qui sont Ă  l’origine de cette dĂ©cision ont une conviction : le marchĂ© pense que les pays de l’OPEP+ ont besoin d’un pĂ©trole Ă  90 dollars. Ils doivent leur montrer qu’ils n’ont pas besoin de prix plus Ă©levĂ©s et qu’ils sont prĂȘts Ă  supporter des prix plus bas pendant un certain temps. L’attitude des États-Unis Ă  l’égard de l’Iran et du Venezuela (deux grands producteurs de pĂ©trole) pourrait ĂȘtre un autre facteur Ă  surveiller en ce qui concerne les prix de l’énergie Ă  l’avenir.

Bonne nouvelle pour la Tunisie ?

Pour la Tunisie, frappĂ©e de tarifs supplĂ©mentaires de 28%, c’est une bonne nouvelle. ThĂ©oriquement, cette baisse des prix du pĂ©trole pourrait contribuer Ă  compenser, voire couvrir, la hausse des prix d’autres biens causĂ©s par la guerre commerciale mondiale. L’administration Trump a vantĂ© les mĂ©rites d’une augmentation de la production d’énergie et d’une baisse des prix comme moyen de lutter contre une inflation tenace qui reste supĂ©rieure Ă  l’objectif de 2% de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale.

NĂ©anmoins, un blocage de la croissance Ă©conomique mondiale demeure une trĂšs mauvaise nouvelle. Les EuropĂ©ens risquent de perdre des points prĂ©cieux, notamment les pays avec lesquels nous (Tunisiens) avons de fortes relations comme l’Allemagne ou la France. Les industriels tunisiens seraient en Ă©tat d’alerte concernant leurs carnets de commandes des mois Ă  venir. N’oublions pas qu’ils doivent se prĂ©parer Ă  gĂ©rer une pĂ©riode compliquĂ©e de demandes fĂ©briles mais d’engagements sociaux fermes. Si le projet de loi sur l’emploi est adoptĂ© dans sa formule actuelle, c’est qu’il y aura des employĂ©s permanents pour une activitĂ© en dents de scie. 

Lire Ă©galement : USA – FED : plus de hausses de taux pour maĂźtriser l’inflation

Les investissements Ă©trangers sont aussi Ă  surveiller de prĂšs. Les producteurs europĂ©ens installĂ©s en Tunisie pourraient sacrifier leurs unitĂ©s internationales si la crise s’approfondissait. Le rĂŽle des autoritĂ©s publiques dans l’encadrement et la communication avec leurs reprĂ©sentants est un Ă©lĂ©ment clĂ© pour les prĂ©server.

Idem pour les intentions d’investissement et les projets en cours.

Il y a du pain sur la planche pour envoyer un message positif aux porteurs d’IDE et aux opĂ©rateurs Ă©conomiques locaux.

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Un marché actions calme, en attendant une semaine dynamique

La reprise aprĂšs les fĂȘtes a eu lieu en douceur pour le marchĂ© actions tunisien. Le Tunindex a progressĂ© de 0,34%, portant sa performance annuelle Ă  10,62%. Les trois sĂ©ances de la semaine se sont soldĂ©es par une tendance haussiĂšre. Les meilleures performances ont Ă©tĂ© l’Ɠuvre de Assad (+13,29% Ă  1,790 Tnd), UADH (+11,54% Ă  0,580 Tnd) et BH Assurance (+9,20% Ă  54,600 Tnd). Ces valeurs ne sont parmi les liquides qui pĂšsent significativement dans le Tunindex. GĂ©nĂ©ralement, ce contexte est favorable aux valeurs du fixing.

Les investisseurs sont partagĂ©s entre des perspectives Ă©conomiques mondiales qui se sont assombries Ă  cause des tarifs douaniers amĂ©ricains de cette semaine, et une saison prometteuse de dividendes. Le marchĂ© s’apprĂȘte Ă©galement Ă  avoir une idĂ©e sur les rĂ©alisations du premier quart de 2025. La pĂ©riode est intensive en termes de donnĂ©es et des dĂ©cisions majeures sont Ă  prendre. Elles seront dĂ©cisives pour la qualitĂ© des rendements en 2025.

CĂŽtĂ© volume des Ă©changes, il s’est Ă©tabli Ă  18,087 Mtnd. Le secteur financier a Ă©tĂ© Ă  l’origine de ces ondes positives. Les plus grandes transactions ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es sur Amen Bank (3,220 Mtnd), Attijari Bank (2,306 Mtnd) et OTH (1,488 Mtnd).

Nous pensons que la semaine prochaine sera marquĂ©e par une hausse significative du volume. Beaucoup d’investisseurs pourraient choisir d’augmenter la proportion de trĂ©sorerie dans leurs portefeuilles afin de saisir les opportunitĂ©s. L’impact de la conjoncture mondiale sur les entreprises tunisiennes sera analysĂ© durant le weekend. Il est certain que les manoeuvres amĂ©ricaines ne seront pas sans impact sur la Tunisie. Le marchĂ© des changes connaĂźt dĂ©jĂ  des mouvements et il faut calculer l’effet sur les revenus et les charges des sociĂ©tĂ©s. Une pĂ©riode dynamique nous attend et les boursicoteurs doivent ĂȘtre particuliĂšrement attentifs. 

 

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Smart Tunisie distribuera un dividende net de 0,864 Tnd par action

La sociĂ©tĂ© Smart Tunisie a annoncĂ© que le rĂ©sultat net 2024 s’est Ă©tabli Ă  15,611 MTND, une progression de 1,7% en rythme annuel. Le chiffre d’affaires de l’annĂ©e a totalisĂ© 395,084 MTND, en hausse de 18,8% en glissement annuel. La marge brute a atteint 52,092 MTND, soit un taux de 13,18%. Par rapport Ă  2023, elle a progressĂ© de 13,9% Ă  45,742 MTND, mais elle a reculĂ© de 58 points de base en se rĂ©fĂ©rant aux revenus. La sociĂ©tĂ© a multipliĂ© les partenariats ces deux derniĂšres annĂ©es, Ă©largissant sa gamme de produits (Samsung, Honor). Les charges financiĂšres ont Ă©voluĂ© de 13% Ă  15,527 MTND, traduisant un besoin en fonds de roulement plus important.

Les Ă©tats financiers consolidĂ©s font apparaĂźtre un bĂ©nĂ©fice de 15,034 MTND. Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 25 avril 2025 et de proposer la distribution d’un dividende de 0,900 Tnd par action, et ce, Ă  raison de 0,540 Tnd Ă  prĂ©lever sur la prime d’émission en exonĂ©ration d’impĂŽt et de 0,360 Tnd Ă  prĂ©lever sur les rĂ©sultats reportĂ©s soumis Ă  la retenue Ă  la source au titre de l’impĂŽt. En rapportant le dividende net au cours de clĂŽture d’hier, le yield s’élĂšve Ă  6,49%, un niveau supĂ©rieur Ă  la moyenne du marchĂ©. Ce rendement donnerait un coup de pouce au cours de l’action qui affiche un repli de 2,56% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e.

Pour rappel, les actions gratuites attribuées au mois de novembre 2024 (1 action nouvelle gratuite pour 6 anciennes) donneront droit à ce dividende, puisque la date de jouissance a été fixée au 1er janvier 2024.

 

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Dette souveraine: un calendrier de remboursements clĂ©ment pour le mois d’avril

Le mois d’avril semble ĂȘtre extrĂȘmement calme pour le TrĂ©sor. Le calendrier des remboursements ne comporte que trois rendez-vous, tous concernant des bons du TrĂ©sor Ă  court terme, pour une enveloppe globale de 235 MTND:

– BTCT 26 semaines 08/04/2025: 55 MTND,

– BTCT 26 semaines 11/04/2025: 80 MTND,

– BTC 52 semaines 11/04/2025: 100 MTND.

Il n’y a pas Ă©galement de paiement de coupons ou de principal d’obligations souveraines. Le mois d’avril est donc le meilleur momentum pour lancer la premiĂšre tranche de l’emprunt obligataire national 2025, surtout que le taux directeur a Ă©tĂ© rĂ©visĂ© Ă  la baisse. Le mois d’avril est bon, du point de vue recette fiscale, avec l’encaissement de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s et diffĂ©rentes taxes, Ă  l’instar de celle de circulation.

À noter qu’au mois de fĂ©vrier, nous avons observĂ© une Ă©mission de BTCT de 1 200 MTND, alors que le plan de remboursement Ă©tait assez semblable Ă  celui d’avril. Ce montant correspond au quart du montant ciblĂ© par l’emprunt de 2025. À notre avis, ce n’est autre qu’une tranche de cet emprunt, mais mobilisĂ©e sous une autre forme. C’était intelligent de la part du TrĂ©sor, puisqu’entre-temps, les taux ont baissĂ©. Payer plus cher pour des BTCT revient, in fine, moins onĂ©reux globalement que supporter des obligations Ă©mises dans les mĂȘmes conditions que celles de 2024, dont la maturitĂ© la plus courte est de 5 ans.

En ce qui concerne les remboursements internationaux, et selon les donnĂ©es fournies par le rapport du budget 2025, il y a juste deux tranches des financements FMI, le premier celui obtenu dans l’accord de 2016-2019 (25,6 MUSD) et le second relatif au financement rapide de 2020 (90 MUSD). Le mois est donc loin d’ĂȘtre compliquĂ©.

 

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Hannibal Lease proposera un dividende de 0,450 Tnd par action

Hannibal Lease a informĂ© ses actionnaires que son conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s de l’exercice 2024. Les comptes sociaux font apparaitre un rĂ©sultat net de 10,222 MTND. Les indicateurs d’activitĂ© de l’ensemble de l’exercice Ă©taient bons avec des mises en force en hausse de 8,6% en glissement annuel, Ă  370,396 MTND. Le produit net de leasing a progressĂ© de 5,0%, Ă  38,342 MTND. Pourtant, les ressources d’emprunt ont fortement augmentĂ© de 14,4% pour atteindre 502,556 MTND.

La qualitĂ© de l’actif d’Hannibal Lease s’est amĂ©liorĂ©e durant 2024, avec une baisse du taux des crĂ©ances classĂ©es de 26 points de base Ă  8,32%. En montants, les crĂ©ances classĂ©es ont augmentĂ© de 8,7%, Ă  57,676 MTND, ce qui prĂ©sume un coĂ»t du risque maĂźtrisĂ©.

Par rapport Ă  la performance du premier semestre, qui a enregistrĂ© une amĂ©lioration du rĂ©sultat net de 37,5% Ă  6,273 MTND, le second semestre est marquĂ© par une tendance contraire puisque le bĂ©nĂ©fice annuel est restĂ© stable. Nous pensons que la rĂ©vision du taux de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s aurait Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment clĂ© dans cette dynamique, mais pas seulement. La premiĂšre moitiĂ© de l’exercice a enregistrĂ© un coĂ»t de risque nĂ©gatif, ce qui a boostĂ© les chiffres. À la fin de l’annĂ©e, cette situation aurait Ă©tĂ© normalisĂ©e.

Quant aux comptes individuels, ils affichent un bĂ©nĂ©fice de 12,638 MTND. À la lumiĂšre de ces performances, le conseil d’administration vient de proposer aux actionnaires, convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 30 avril 2025, la distribution d’un dividende de 0,450 Tnd par action. Sur la base du cours de clĂŽture d’hier, le yield net est de 5,74%, dans la moyenne du secteur financier et dans le haut de fourchette du rendement offert par le marchĂ© actions tunisien.

 

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Les capitaux propres d’AeTech s’enfoncent encore à -4,494 Mtnd

Avec prĂšs de 7 mois de retard, la sociĂ©tĂ© Advanced e-Technologies (AeTech) a publiĂ© ses Ă©tats financiers relatifs au premier semestre 2024. La premiĂšre moitiĂ© de l’annĂ©e a Ă©tĂ© soldĂ©e par une perte de 0,514 MTND contre -0,814 MTND sur la mĂȘme pĂ©riode en 2023. Le chiffre d’affaires s’est Ă©tabli Ă  0,369 MTND, en baisse de 21,1% en glissement annuel. Les charges d’exploitation ont reculĂ© de 17,7% Ă  0,739 MTND. Cette Ă©conomie provient, essentiellement, des charges de personnel qui ont rĂ©gressĂ© de 31,7% Ă  0,332 MTND. La sociĂ©tĂ© a payĂ© des charges financiĂšres de 0,143 MTND. Sa dette est principalement composĂ©e de concours bancaires Ă  court terme et s’est Ă©tablie Ă  3,406 MTND fin juin 2024. AeTech se finance par billets de trĂ©sorerie (1,400 MTND) et dĂ©couverts bancaires (0,613 MTND).

La sociĂ©tĂ© n’a pas publiĂ© ses indicateurs d’activitĂ© relatifs au dernier trimestre 2024. Jusqu’à fin septembre, le chiffre d’affaires Solutions s’est Ă©tabli Ă  0,535 MTND, en baisse de 33,2%.

AeTech a fait l’objet d’une vĂ©rification approfondie, en 2024, au titre de l’impĂŽt sur la sociĂ©tĂ©, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutĂ©e, la retenue Ă  la source, la taxe Ă  la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariĂ©s, la taxe sur les Ă©tablissements Ă  caractĂšre industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidaritĂ© pour les pĂ©riodes 2020, 2021, 2022 et 2023. Elle a reçu un 1er avis de taxation Ă  la date du 24 dĂ©cembre 2024 et a Ă©mis une rĂ©ponse dans les dĂ©lais Ă  l’administration fiscale. La sociĂ©tĂ© attend l’avis de l’administration fiscale afin de pouvoir estimer ce risque. Nous pensons qu’elle pourra trouver un arrangement avec l’administration fiscale dans le cadre de l’amnistie de 2025.

La sociĂ©tĂ© a besoin d’une recapitalisation importante. Ses capitaux propres sont de -4,494 MTND. Sans une telle injection, nous voyons mal comment elle pourrait s’en sortir en comptant uniquement sur son activitĂ©.

 

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Assurances Maghrebia solde l’activitĂ© 2024 par un bĂ©nĂ©fice de 28,362 Mtnd

Assurances Maghrebia a annoncĂ© que l’annĂ©e 2024 a Ă©tĂ© soldĂ©e par un chiffre d’affaires en hausse de 8,3% en glissement annuel, Ă  272, 046 MTND. Le rĂ©sultat net s’est Ă©levĂ© Ă  28,362 MTND contre de 27,849 MTND en 2023, soit une amĂ©lioration de 1,8%.

En se rĂ©fĂ©rant aux rĂ©alisations du premier semestre, il est clair que le second Ă©tait excellent. Fin juin 2024, le rĂ©sultat net s’est Ă©tabli en lĂ©gĂšre baisse de 1,1% Ă  17,027 MTND. Il faudra Ă©galement tenir compte du fait que le taux d’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s a significativement augmentĂ© Ă  40%, par les dispositions de la loi de finances 2025. En rĂ©sultat ajustĂ©, la performance Ă©tait bien meilleure qu’annoncĂ©.

Le chiffre d’affaires a dĂ©passĂ© les prĂ©visions de 1,7%, alors que la charge nette des sinistres Ă©tait plus importante qu’attendu, avec un dĂ©passement de 13,5% des estimations. En mĂȘme temps, le taux de rĂ©alisation des produits financiers nets s’est Ă©tabli Ă  94,2% de ce qui a Ă©tĂ© budgĂ©tisĂ©. L’amĂ©lioration des bĂ©nĂ©fices proviendrait d’un jeu de variation favorable des provisions techniques et d’une maĂźtrise des charges opĂ©rationnelles.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de proposer la distribution d’un dividende de 3,150 TND par action, contre 3,100 TND au titre de l’exercice 2023, et de convoquer les actionnaires de la sociĂ©tĂ© pour une rĂ©union de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 30 mai 2025. Le yield net, calculĂ© sur la base du cours de clĂŽture de la derniĂšre sĂ©ance, s’élĂšve Ă  5,5%, plus Ă©levĂ© que la moyenne du marchĂ©.

Pour 2025, l’assureur avait dĂ©jĂ  annoncĂ© ses prĂ©visions. Le chiffre d’affaires serait de 297,960 MTND, en hausse de 9,5% par rapport Ă  l’exercice 2024. Les primes cĂ©dĂ©es Ă©volueraient plus rapidement, de 14,2%, en raison d’une exposition plus importante Ă  la branche Incendie et Risques divers dont les risques sollicitent davantage le recours Ă  la rĂ©assurance, pour atteindre 92,574 MTND. Les commissions Ă  servir au rĂ©seau de distribution devraient croĂźtre de 6,9% pour s’établir Ă  22,420 MTND.

En 2025, la charge de sinistres nette prévisionnelle atteindrait 159,405 MTND, alors que les produits financiers nets seraient de 29,947 MTND. Avec la baisse des taux, il est possible que les placements rapporteraient moins. En tout, la société est bien positionnée pour une nouvelle bonne année.

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Hayett annonce un bénéfice 2024 de 9,018 Mtnd

La Compagnie d’assurance vie et de capitalisation Hayett a convoquĂ© ses actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire pour le 21 avril 2025, afin de statuer sur les comptes de l’exercice 2024. Hayett fait partie du Groupe Amen Bank qui contrĂŽle 25% de son capital, et elle est consolidĂ©e par mise en Ă©quivalence.

Le projet de rĂ©solutions montre un rĂ©sultat net 2024 de 9,018 MTND. Par rapport Ă  2023, il s’agit d’une baisse de 27,5%. Certes, la hausse de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s Ă  40% a contribuĂ© Ă  ce repli. Le conseil d’administration a proposĂ© aux actionnaires de distribuer des dividendes de 6,000 MTND, soit 40 Tnd par action. Il convient de prĂ©ciser que le capital de Hayett est composĂ© de 150 000 actions dont le nominal s’élĂšve Ă  100 Tnd.

Hayett est le quatriĂšme acteur sur le marchĂ© en assurance vie (chiffres 2023) et sa part de marchĂ© est de 10%. L’activitĂ© est sur une tendance positive. En 2024, le chiffre d’affaires Vie & Capitalisation a enregistrĂ© une hausse de 20,1% Ă  1 146,9 MTND. Aucune autre police n’a pu enregistrer une telle performance. Le placement en assurance vie est l’une des meilleures pistes de dĂ©fiscalisation des revenus en Tunisie. Le contexte actuel offre la possibilitĂ© d’avoir des rendements Ă©levĂ©s et la rĂ©glementation permet de rĂ©duire son impĂŽt sur le revenu.

Par ailleurs, les actionnaires seront invitĂ©s Ă  voter la nomination de la sociĂ©tĂ© PGI Holding en tant qu’administrateur pour une durĂ©e de trois ans, expirant lors de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire qui aura Ă  statuer sur les Ă©tats financiers de l’exercice 2027.

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Maghrebia Vie réalise un résultat net de plus de 20 MDT en 2024

Le troisiÚme opérateur en assurance vie en Tunisie, Maghrebia Vie, a annoncé les principaux éléments de ses performances 2024.

La compagnie doit ĂȘtre satisfaite de ses rĂ©alisations dans un contexte particuliĂšrement compliquĂ© pour les sociĂ©tĂ©s financiĂšres.

Un résultat net de 20,180 MTND

Assurances Maghrebia Vie a annoncĂ© que son Conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. Le chiffre d’affaires a progressĂ© de 14,7 % en rythme annuel, Ă  129,967 MTND, contre 113,301 MTND en 2023. Le rĂ©sultat net a totalisĂ© 20,180 MTND, en amĂ©lioration de 13,1 % par rapport Ă  2023.

Par rapport aux prĂ©visions, l’assureur a bien nĂ©gociĂ© son exercice. Le chiffre d’affaires a dĂ©passĂ© le budget 2024 de 2,7 %. Les sinistres nets ont Ă©tĂ© en ligne avec les attentes, alors que les produits financiers nets effectifs ont reprĂ©sentĂ© presque 94 % des attentes.

Le Conseil a dĂ©cidĂ© de proposer la distribution d’un dividende de 0,363 TND par action, contre 0,321 dinar au titre de l’exercice 2023, et de convoquer les actionnaires de la sociĂ©tĂ© pour une rĂ©union de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 30 mai 2025.

Le yield net, calculĂ© sur la base du cours de la derniĂšre sĂ©ance, s’élĂšve ainsi Ă  5,5 %. C’est l’équivalent du rendement d’un placement bancaire Ă  6,9 % brut.

 De grandes ambitions pour 2025

Pour 2025, et selon les estimations du management, le chiffre d’affaires atteindrait 142,000 MTND, dont 16,100 MTND qui seront cĂ©dĂ©es. Le rĂ©seau sera rĂ©munĂ©rĂ© Ă  hauteur de 16,734 MTND.

CĂŽtĂ© sinistralitĂ©, et tenant compte de l’évolution de la structure du portefeuille, des capitaux Ă  Ă©chĂ©ance Ă  servir et de l’historique de la sinistralitĂ©, la charge de sinistres atteindrait 67,100 MTND au terme de l’annĂ©e 2025. Les produits financiers nets Ă©volueraient de 23 % par rapport Ă  2024.

Nous ne savons pas si les comptes de 2025, voire ceux de 2024, seront publiĂ©s en normes IFRS. Lors de la derniĂšre communication financiĂšre, Maghrebia Vie avait prĂ©cisĂ© que l’impact de ces normes sur les comptes du premier semestre serait positif de 0,3 MTND au niveau des bĂ©nĂ©fices et 1,5 MTND au niveau des capitaux propres.

Le secteur se porte bien

Le segment de l’assurance vie semble bien se porter. En 2024, le secteur a affichĂ© une Ă©volution du chiffre d’affaires de 1 146,9 MTND, en progression de 20,1 % par rapport Ă  2023. C’est la police qui a enregistrĂ© le meilleur rythme de croissance.

Le placement en assurance vie est l’une des meilleures pistes de dĂ©fiscalisation des revenus en Tunisie. Non seulement le contexte actuel offre la possibilitĂ© d’avoir des rendements annuels Ă©levĂ©s, mais permet Ă©galement de rĂ©duire significativement son impĂŽt sur le revenu. C’est un potentiel Ă  explorer, et Maghrebia Vie demeure capable de le faire. Le respect de l’intĂ©gralitĂ© du business plan prĂ©sentĂ© lors de son IPO, une premiĂšre dans l’histoire rĂ©cente de la Bourse de Tunis.

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BH Assurance compte distribuer 1,500 Tnd par action

BH Assurance a annoncĂ© que son conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. L’annĂ©e a Ă©tĂ© clĂŽturĂ©e avec un rĂ©sultat net de 11,013 MTNND. Par rapport Ă  l’exercice 2023, il s’agit d’un repli de 16,4%. La tendance a Ă©tĂ© observĂ©e lors du premier semestre, avec un rĂ©sultat en recul de 39,6% Ă  3,037 MTND.

L’exercice a Ă©tĂ© marquĂ© par une forte sinistralitĂ©. Selon les derniers indicateurs d’activitĂ©, les charges des sinistres ont totalisĂ© 124,005 MTND contre 88,866 MTND une annĂ©e auparavant. La hausse provient de la branche Vie (+56,8% Ă  32,085 MTND) Ă  cause de l’arrivĂ©e Ă  l’échĂ©ance de certains contrats de capitalisation, et IARD (19,074 MTND fin 2024 contre 0,249 MTND en 2023) sous l’effet de deux sinistres Incendie importants, mais fortement rĂ©assurĂ©s. Ils sont survenus au cours du premier semestre 2024. Cela signifie que la profitabilitĂ© est basĂ©e sur la branche Vie, alors que le rĂ©sultat technique de l’activitĂ© Non-Vie serait dĂ©ficitaire. Au premier semestre 2024, il Ă©tait de -4,929 MTND. Nous pensons aussi que la sociĂ©tĂ© a constituĂ© des provisions au titre du contrĂŽle fiscal dont elle a fait l’objet en 2024, et couvrant les exercices 2019-2022.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de proposer la distribution d’un dividende de 1,500 Tnd par action. C’est la mĂȘme rĂ©munĂ©ration que les actionnaires ont reçue l’annĂ©e derniĂšre. Le rendement en dividende est de 2,7%, infĂ©rieur Ă  la moyenne des financiĂšres. Sur le marchĂ©, la performance est de 2,0% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Le titre n’est pas liquide et il est gĂ©nĂ©ralement prĂ©servĂ© en fonds de portefeuille par des investisseurs institutionnels. Si vous comptez l’acheter, il faut le prĂ©server Ă  long terme.

 

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Emprunt obligataire d’Hannibal Lease: une opportunitĂ© pour placer Ă  deux chiffres

Hannibal Lease se lance pour la premiĂšre fois sur le marchĂ© obligataire en 2025, pour lever un montant de 40 MTND. L’opĂ©ration a pour objectif de mobiliser les ressources pour l’exploitation de la compagnie. Les souscripteurs ont une seule catĂ©gorie d’obligations, ayant une maturitĂ© de 5 ans au taux fixe de 10,20% brut l’an. Le remboursement sera effectuĂ© par un amortissement annuel constant qui commencera dĂšs la premiĂšre annĂ©e. Les intĂ©rĂȘts et le remboursement du capital seront payĂ©s, Ă  terme Ă©chu, le 28 avril de chaque annĂ©e. Sur la durĂ©e du placement, une obligation de 100 TND rapportera, en net, 24,480 TND.

Les souscriptions Ă  cet emprunt seront ouvertes le 17 avril et clĂŽturĂ©es, au plus tard, le 28 avril 2025. Elles peuvent ĂȘtre clĂŽturĂ©es, sans prĂ©avis, dĂšs que le montant maximum de l’émission est intĂ©gralement souscrit. À noter que l’ouverture des souscriptions reste tributaire de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation dĂ©finitive de l’emprunt. Le 15 octobre dernier, l’agence a confirmĂ© le rating de la compagnie Ă  BB- (tun) avec des perspectives stables, et B (tun) pour la notation Ă  court terme. À titre provisoire, Fitch Ratings a accordĂ© la note BB- (EXP) (tun) Ă  l’émission envisagĂ©e, en attendant sa confirmation finale.

Le placement s’avĂšre une bonne opportunitĂ© surtout que le rendement est assez Ă©levĂ© alors que la Banque centrale de Tunisie vient d’abaisser son taux directeur de 50 points de base. Il faut donc profiter de cette opportunitĂ© surtout qu’il s’agit d’une Ă©mission par appel public Ă  l’épargne.

 

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La BTK Leasing enchaĂźne les bonnes performances

La BTK Leasing a publiĂ© ses Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. La filiale de la BTK affiche un bĂ©nĂ©fice net de 5,507 MTND, en hausse de 4,1% par rapport Ă  2023. La sociĂ©tĂ© a pu enregistrer une amĂ©lioration de sa profitabilitĂ© en dĂ©pit d’une charge d’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s plus importante.

L’activitĂ© a bĂ©nĂ©ficiĂ© du contexte haussier des taux, qui a permis au secteur d’appliquer des taux de sortie Ă©levĂ©s. Cela est traduit par des revenus sur les opĂ©rations de leasing de 40,300 MTND, une amĂ©lioration de 19,3% en glissement annuel. Les financements accordĂ©s ont totalisĂ©, en brut, 369,215 MTND. En net, les crĂ©ances de leasing se sont Ă©tablies Ă  337,242 MTND.

La hausse des taux a Ă©galement impliquĂ© des charges financiĂšres plus importantes. Celles-ci ont augmentĂ© de 23,5% Ă  23,552 MTND. Les ressources d’emprunt sont passĂ©es de 231,670 MTND en 2023 Ă  299,397 MTND une annĂ©e plus tard. Le PNL s’est Ă©levĂ© Ă  19,199 MTND, +16,7% en rythme annuel.

CĂŽtĂ© risque, la qualitĂ© du portefeuille s’est amĂ©liorĂ©e. Bien que le coĂ»t du risque ait Ă©voluĂ© Ă  2,755 MTND, le taux des crĂ©ances classĂ©es a continuĂ© sa tendance baissiĂšre Ă  11,63% (12,66% en 2023). Les crĂ©ances classĂ©es ont totalisĂ© 46,729 MTND, dont 32,634 MTND dans la classe 4. La couverture de ces risques par des provisions affiche un taux de 59,2%.

À noter que la BTK Leasing a fait l’objet d’une vĂ©rification fiscale approfondie portant sur diffĂ©rents impĂŽts et taxes au titre de la pĂ©riode allant de 2018 Ă  2021. Les impĂŽts rĂ©clamĂ©s par l’administration fiscale s’élĂšvent Ă  6,331 MTND, dont 4,319 MTND en principal et 2,011 MTND de pĂ©nalitĂ©s de retard. Grace Ă  l’amnistie de 2024, la sociĂ©tĂ© est parvenue Ă  un calendrier de paiement sur 5 ans et a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un abattement de 100% de pĂ©nalitĂ©s de retard et 50% de la retenue Ă  la source.

Encore une fois, le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de ne pas distribuer de dividendes et d’affecter le bĂ©nĂ©fice disponible (3,026 MTND) aux rĂ©sultats reportĂ©s. La prioritĂ© est au renforcement des fondamentaux de la compagnie, et c’est un bon choix.

 

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Un fonds souverain tunisien? Pourquoi pas!

Se doter d’un fonds souverain est devenu un moyen pour prĂ©parer un meilleur avenir pour les gĂ©nĂ©rations futures. C’est notamment le cas des pays pĂ©troliers, conscients que cette richesse naturelle est Ă©puisable et qu’il faut changer de structures de revenus au fur et Ă  mesure de l’évolution du mix Ă©nergĂ©tique mondial. L’Égypte a Ă©galement mis en place son propre fonds, en y mettant une partie des recettes de cession de ses entreprises publiques.

Pour un pays comme la Tunisie, la question ne se posait mĂȘme pas quelques annĂ©es auparavant au vu de la situation. La prioritĂ© Ă©tait donnĂ©e au rĂ©tablissement des Ă©quilibres macroĂ©conomiques. Toutefois, nous pensons que nous pouvons commencer Ă  envisager cette idĂ©e sĂ©rieusement. D’ailleurs, nous avons un noyau prĂȘt et bien rodĂ© au niveau de la gestion, Ă  savoir la CDC. La diffĂ©rence est qu’un tel fonds est orientĂ© essentiellement vers les investissements locaux, en infrastructure en premier lieu. Il est capable de mettre des montants importants, qu’il rentabilise sur 20 et 30 ans. Les investissements vont des autoroutes, de l’immobilier social, des Ă©nergies renouvelables, jusqu’à la santĂ© et l’éducation.

Nous n’avons pas besoin de dĂ©buter avec des dizaines de milliards de dollars. Nous pouvons capitaliser sur la CDC et lui donner plus de moyens, et nous pouvons effectivement le faire. Un fonds souverain pourra jouer le rĂŽle du pilier d’un vrai partenariat public-privĂ©. C’est de cette maniĂšre que nous pouvons briser le cercle de la faible croissance et rĂ©soudre le problĂšme de l’accĂšs au financement. Il faut penser Ă  ce type de solution et oser pour retrouver l’espoir, l’élĂ©ment clĂ© qui manque aux Tunisiens.

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Comment l’IA offre une piste pour exploiter les donnĂ©es ESG?

Les risques liĂ©s Ă  l’intelligence artificielle ont tendance Ă  faire les gros titres, mais comment la communautĂ© des investisseurs peut-elle dĂ©ployer la technologie Ă  des fins durables?

Alors que les professionnels de l’investissement intĂšgrent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur processus dĂ©cisionnel, ils sont confrontĂ©s Ă  un dĂ©fi majeur: la qualitĂ© de ces donnĂ©es.

ProgrĂšs rapides

Il s’agit d’un domaine financier relativement nouveau, et les donnĂ©es peuvent ĂȘtre fragmentaires, obsolĂštes, non vĂ©rifiĂ©es, voire inexistantes. Elles peuvent ĂȘtre incohĂ©rentes et difficiles Ă  comparer. Certains facteurs ESG, tels que ceux liĂ©s Ă  l’impact social, sont difficiles Ă  mesurer. Les investisseurs peuvent tout simplement ĂȘtre submergĂ©s par des montagnes d’informations et ne pas ĂȘtre sĂ»rs de ce qui est important ou de la maniĂšre de l’appliquer. Si la disponibilitĂ© des donnĂ©es sur les diffĂ©rentes questions ESG a augmentĂ© ces derniĂšres annĂ©es, toutes ne sont pas bonnes. L’utilisation de donnĂ©es ESG erronĂ©es expose les investisseurs Ă  des risques financiers et de rĂ©putation. En outre, l’examen rĂ©glementaire de l’étiquetage des fonds, notamment les rĂšglements dans les marchĂ©s dĂ©veloppĂ©s, sur la divulgation des informations relatives Ă  la finance durable, et qui vise Ă  empĂȘcher l’écoblanchiment, a accru les risques liĂ©s Ă  l’utilisation de donnĂ©es mĂ©diocres ou insuffisantes. Les progrĂšs de l’intelligence artificielle (IA) ont alimentĂ© l’espoir que cette technologie puisse aider Ă  combler les lacunes des ensembles de donnĂ©es ESG, tout comme elle aide les investisseurs Ă  effectuer des analyses plus gĂ©nĂ©rales. Par exemple, l’IA a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans l’élaboration de la taxonomie ESG de la SustainableDevelopment Investment AssetOwner Platform, dont les propriĂ©taires d’actifs membres gĂšrent ensemble 1 500 milliards de dollars amĂ©ricains. Cette initiative est conçue comme une norme d’investissement dans les Objectifs de dĂ©veloppement durable des Nations unies et vise Ă  mesurer la contribution des actifs, tels que les entreprises, Ă  ces ODD.

La puissance de la capacité de traitement

L’IA peut contribuer Ă  amĂ©liorer la disponibilitĂ© et la fiabilitĂ© des donnĂ©es ESG de plusieurs maniĂšres. De nombreux gestionnaires d’actifs utilisent dĂ©jĂ  l’IA, directement ou par l’intermĂ©diaire de fournisseurs de donnĂ©es, pour trouver et traiter des donnĂ©es qu’ils peuvent utiliser pour identifier des opportunitĂ©s d’investissement durable, des tendances Ă©mergentes ou des risques imminents pour leurs portefeuilles. Certains investisseurs utilisent des services de filtrage de donnĂ©es pour exclure les investissements qui ne rĂ©pondent pas Ă  leurs critĂšres ESG. Les donnĂ©es ESG dont les investisseurs ont besoin sont probablement dispersĂ©es dans de nombreuses sources et sous diffĂ©rents formats. L’IA peut ĂȘtre utilisĂ©e pour parcourir des centaines de milliers de sources accessibles au public dans plusieurs langues. Il peut s’agir de sites web d’entreprises, de rapports ou de documents sur le dĂ©veloppement durable, d’articles d’actualitĂ©, de communiquĂ©s de presse, de recherches indĂ©pendantes, de transcriptions de confĂ©rences tĂ©lĂ©phoniques et, de plus en plus, de mĂ©dias sociaux. En bref, la technologie peut aider les investisseurs Ă  accĂ©der Ă  plus d’informations que ne le permettrait une analyse humaine, et ce, beaucoup plus rapidement. Le traitement du langage naturel (NLP), une branche de l’IA dans laquelle les ordinateurs analysent le langage de la mĂȘme maniĂšre que les humains, permet par exemple de dĂ©tecter le sentiment d’un texte. Si les critiques nĂ©gatives des clients Ă  l’égard d’une entreprise se multiplient ou si une controverse commence Ă  naĂźtre sur les mĂ©dias sociaux, la technologie pourrait ĂȘtre en mesure d’identifier une menace ESG imminente avant qu’un analyste humain ne s’en aperçoive ou que le cours de l’action de l’entreprise n’en subisse le contrecoup. La PNL peut signaler des informations sur des entreprises qui polluent ou qui traitent mal leurs employĂ©s avant que ces informations ne gagnent du terrain. Elle peut Ă©galement ĂȘtre en mesure de recueillir des informations sur des facteurs difficiles Ă  mesurer. Par exemple, en analysant les donnĂ©es des sites web d’évaluation des emplois, l’IA peut quantifier la satisfaction des employĂ©s, ce qui pourrait ĂȘtre une mesure utile de la performance sociale d’une entreprise. Le NLP est utilisĂ© pour relever les dĂ©fis les plus courants auxquels sont confrontĂ©s les investisseurs institutionnels dans le domaine de l’ESG, notamment le manque de donnĂ©es tierces normalisĂ©es, les informations limitĂ©es fournies par les entreprises et les mesures subjectives.

Coup de pouce au reporting

L’IA peut Ă©galement contrĂŽler la maniĂšre dont les activitĂ©s des entreprises affectent la biodiversitĂ© et les Ă©cosystĂšmes, par exemple en dĂ©terminant si ou dans quelle mesure une entreprise contribue Ă  la dĂ©forestation ou produit des dĂ©chets ou de la pollution atmosphĂ©rique. Elle peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©e pour passer au crible les images satellites afin de dĂ©tecter les Ă©missions de mĂ©thane ou la pollution de l’environnement. Cela pourrait permettre d’identifier les risques tout au long de la chaĂźne de valeur d’une entreprise, en dehors de ses activitĂ©s directes. À l’inverse, l’IA pourrait ĂȘtre en mesure de discerner l’impact des catastrophes naturelles ou des conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes sur les actifs et les activitĂ©s de l’entreprise. L’IA peut mĂȘme aider Ă  vĂ©rifier la conformitĂ© des entreprises avec les exigences croissantes en matiĂšre de rapports, telles que celles imposĂ©es par la directive sur les rapports de durabilitĂ© des entreprises ou par le groupe de travail sur les informations relatives au climat. L’utilisation de la technologie pour exploiter les donnĂ©es prĂ©sente des avantages Ă©vidents, notamment son potentiel Ă  surpasser les capacitĂ©s humaines, l’analyse humaine Ă©tant subjective et pouvant contenir des erreurs. Mais l’IA peut Ă©valuer de vastes quantitĂ©s de donnĂ©es beaucoup plus rapidement et avec plus de prĂ©cision que les humains. Cela pourrait permettre aux gestionnaires d’actifs d’intĂ©grer davantage de facteurs ESG dans leurs dĂ©cisions d’investissement.

ProblÚmes de sécurité

NĂ©anmoins, il peut y avoir des limites. L’analyse basĂ©e sur les donnĂ©es publiĂ©es par une entreprise ne vaut que pour les donnĂ©es elles-mĂȘmes. Bien que les exigences en matiĂšre de rapports augmentent, les informations ESG ne sont pas encore normalisĂ©es et ne couvrent que les grandes entreprises et certains marchĂ©s. Les dirigeants peuvent Ă©viter les mots Ă  connotation nĂ©gative pour dĂ©jouer les analyses de sentiments des rapports d’entreprise basĂ©es sur l’IA. La prolifĂ©ration des donnĂ©es signifie que les analystes doivent donner un sens Ă  diffĂ©rents ensembles de donnĂ©es. En outre, si l’utilisation de l’IA pour exploiter les donnĂ©es ESG prĂ©sente des avantages, elle comporte Ă©galement des risques environnementaux et sociaux. L’IA nĂ©cessite une puissance de calcul importante. L’alimentation de l’IA mondiale pourrait nĂ©cessiter plus d’électricitĂ© que de nombreux petits pays, ce qui augmenterait considĂ©rablement les Ă©missions de carbone. Certains experts mettent Ă©galement en garde contre les dommages que la technologie pourrait causer Ă  la sociĂ©tĂ©. La crainte la plus tangible et la plus actuelle est sans doute que l’IA ne provoque des pertes d’emplois, voire pire. Selon certaines estimations, les progrĂšs de l’automatisation rĂ©sultant de l’IA gĂ©nĂ©rative pourraient avoir un impact sur 300 millions d’emplois. L’IA pourrait reprĂ©senter un risque existentiel pour l’humanitĂ© si, un jour, elle se mettait Ă  faire des choses que les humains ne veulent pas qu’elle fasse. On craint Ă©galement que l’IA ne perpĂ©tue les prĂ©jugĂ©s parce qu’elle est basĂ©e sur des donnĂ©es d’entraĂźnement qui peuvent inclure des prĂ©jugĂ©s humains. L’IA gĂ©nĂ©rative constituerait une menace sĂ©rieuse en raison de sa capacitĂ© Ă  manipuler et Ă  tromper les populations. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, l’IA qui exploite les donnĂ©es personnelles des individus ou qui suit leur activitĂ© en ligne soulĂšve des inquiĂ©tudes en matiĂšre de protection de la vie privĂ©e. Aux États-Unis et en Europe, les lĂ©gislateurs et les rĂ©gulateurs ont exprimĂ© leur inquiĂ©tude quant Ă  l’utilisation de l’IA dans les services financiers, en particulier en ce qui concerne la confidentialitĂ© des informations et les risques de cybersĂ©curitĂ©. Les gestionnaires d’actifs devront tenir compte de la possibilitĂ© que de nouvelles rĂ©glementations sur l’IA soient introduites dans les annĂ©es Ă  venir avant d’investir dans le dĂ©veloppement de la technologie. Dans tous les cas, l’IA aidera significativement dans la productivitĂ© et reprĂ©sentera une force pour le bien. La gestion d’actifs est un domaine oĂč cette technologie a dĂ©jĂ  un impact positif, en tant qu’outil efficace pour exploiter les donnĂ©es ESG.

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La révolution africaine du commerce digital est en marche

Le commerce Ă©lectronique est en train de transformer le paysage Ă©conomique de l’Afrique, crĂ©ant de nouvelles opportunitĂ©s de croissance rĂ©elle. Ce changement important s’est produit alors que l’accord sur la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (Zlecaf) et ses protocoles ont commencĂ© Ă  jouer un rĂŽle crucial dans l’augmentation du commerce intra-africain, stimulant la croissance Ă©conomique et le dĂ©veloppement Ă  travers le continent.

En particulier, le protocole de la Zlecaf sur le e-commerce, le premier du genre dans le monde, et le protocole sur le commerce des services changent la donne en cette pĂ©riode charniĂšre, un point d’inflexion dans le parcours africain. La Zlecaf devrait faire passer le commerce intra-africain de 18% en 2022 Ă  50% d’ici Ă  2030, selon les estimations de la BAD. Le e-commerce en est un Ă©lĂ©ment clĂ©, l’économie de l’internet devant contribuer Ă  hauteur de 5,2% au PIB de l’Afrique cette annĂ©e, selon la Banque mondiale. D’ores et dĂ©jĂ , le commerce digital et celui des services sont reconnus comme des moteurs essentiels de la transformation Ă©conomique du continent, contribuant Ă  la diversification des Ă©conomies, Ă  l’accroissement de la compĂ©titivitĂ© et Ă  l’amĂ©lioration de la productivitĂ©. L’économie numĂ©rique du continent devrait atteindre 180 milliards de dollars fin 2025, contre 115 milliards de dollars en 2020, crĂ©ant de nouvelles opportunitĂ©s et dĂ©veloppant le commerce rĂ©gional. En termes de crĂ©ation d’emplois, la Banque mondiale estime que les technologies numĂ©riques peuvent crĂ©er plus de 10 millions d’emplois en Afrique Ă  la fin de 2025, principalement dans le secteur des services. Pour que le continent y parvienne, la Zlecaf devrait catalyser la crĂ©ation de nouvelles opportunitĂ©s d’emploi dans divers secteurs, notamment les services, l’industrie manufacturiĂšre et l’agriculture, grĂące Ă  l’expansion du commerce rĂ©gional. En consĂ©quence, la mise en Ɠuvre initiale de cet accord a dĂ©montrĂ© qu’elle offrait aux PME et aux particuliers de nouvelles possibilitĂ©s de commerce transfrontalier de services et de marchandises, favorisant progressivement un marchĂ© unique de 1,4 milliard de personnes, avec le secteur des services en tĂȘte en termes de contribution au PIB pour la plupart des Ă©conomies africaines. Aujourd’hui, la fintech est l’une des industries de services les plus solides d’Afrique, avec un marchĂ© qui devrait atteindre 3,3 milliards de dollars en 2025. Cette croissance est due Ă  l’adoption croissante des paiements mobiles, des services bancaires en ligne et d’autres services financiers numĂ©riques. En outre, l’économie crĂ©ative et le commerce Ă©lectronique sont d’importantes industries de services en Afrique. L’industrie musicale du continent devrait Ă  elle seule gĂ©nĂ©rer 1,3 milliard de dollars de recettes d’ici Ă  2025, selon PwC, grĂące Ă  la demande croissante de musique, de films et d’autres contenus crĂ©atifs africains. Le marchĂ© du commerce Ă©lectronique connaĂźt Ă©galement une croissance rapide et devrait atteindre 75 milliards de dollars cette annĂ©e, selon McKinsey.

L’APPORT DE LA ZLECAF

La finance numĂ©rique, l’e-santĂ© et l’e-learning connaissent Ă©galement une croissance rapide, en raison de l’adoption croissante des nouvelles technologies et de la nĂ©cessitĂ© de trouver des solutions innovantes pour relever les dĂ©fis du dĂ©veloppement du continent. En outre, la montĂ©e en puissance des licornes africaines, telles qu’Interswitch, Wave ou MNT-Halan, dĂ©montre le potentiel de l’Afrique Ă  crĂ©er des entreprises prospĂšres et Ă©volutives dans des secteurs axĂ©s sur les services. Dans l’ensemble, la force dans les industries de services est catalysĂ©e par la croissance de l’économie numĂ©rique, alimentĂ©e par un entrepreneuriat innovant et une demande croissante de services numĂ©riques. MalgrĂ© ce potentiel, plusieurs dĂ©fis ont entravĂ© leur dĂ©veloppement. La fragmentation de la rĂ©glementation et l’incohĂ©rence des normes transfrontaliĂšres sont des obstacles majeurs qui empĂȘchent les fournisseurs de services numĂ©riques d’opĂ©rer de maniĂšre transparente dans diffĂ©rents pays. L’accĂšs limitĂ© au financement pour les fournisseurs de services digitaux, le manque d’inclusion numĂ©rique, les dĂ©ficits d’infrastructure et de connectivitĂ©, et le dĂ©ficit de compĂ©tences contribuent tous aux dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s le e-commerce et le commerce des services. En outre, les problĂšmes de cybersĂ©curitĂ©, notamment les menaces croissantes et les violations de donnĂ©es, compromettent l’intĂ©gritĂ© des transactions commerciales numĂ©riques et Ă©rodent la confiance dans les services numĂ©riques. Pour relever ces dĂ©fis, diverses solutions sont mises en Ɠuvre. Par exemple, la Zlecaf harmonise actuellement les rĂ©glementations et les normes sur l’ensemble du continent, facilitant ainsi la croissance du commerce numĂ©rique. En outre, des initiatives telles que le systĂšme panafricain de paiement et de rĂšglement d’Afreximbank, l’initiative Digital Africa de la BAD et l’initiative Digital Economy for Africa de la Banque mondiale s’efforcent d’amĂ©liorer l’infrastructure, de renforcer les compĂ©tences et de promouvoir l’inclusion numĂ©rique. Des mesures de cybersĂ©curitĂ©, telles que la Convention sur la cybersĂ©curitĂ© de l’Union africaine, sont mises en Ɠuvre pour protĂ©ger les transactions commerciales numĂ©riques et renforcer la confiance dans les services numĂ©riques.

LE NIGERIA, DU POTENTIEL AU LEADERSHIP

Les pays du continent pourront s’inspirer des leaders africains du commerce numĂ©rique qui travaillent sur le protocole sur le commerce numĂ©rique de l’accord Zlecaf. Ils doivent s’efforcer de renforcer l’harmonisation des politiques en alignant les rĂ©glementations nationales sur les cadres de l’accord, en amĂ©liorant la facilitation du commerce grĂące Ă  des processus douaniers numĂ©riques et Ă  des politiques de commerce Ă©lectronique, et en dĂ©veloppant l’infrastructure numĂ©rique en augmentant la pĂ©nĂ©tration du haut dĂ©bit et en encourageant les investissements public-privĂ© dans la connectivitĂ©. L’approche de la facilitation numĂ©rique du commerce est cruciale. L’élargissement de l’accĂšs au haut dĂ©bit, la modernisation des procĂ©dures douaniĂšres pour le commerce Ă©lectronique et la garantie de l’interopĂ©rabilitĂ© des systĂšmes de paiement seront essentiels pour stimuler la croissance inclusive. Le pays qui renforce son engagement dans les cadres commerciaux rĂ©gionaux et harmonise ses rĂ©glementations numĂ©riques se positionnera comme la plaque tournante continentale pour les exportations de services numĂ©riques, facilitant les transactions transfrontaliĂšres, encourageant l’innovation et attirant les investissements mondiaux. Pour le moment, c’est le Nigeria qui joue ce rĂŽle, et ce n’est pas tout. Avec la taille de son marchĂ©, son esprit d’entreprise et son infrastructure en pleine expansion, ce pays possĂšde tous les ingrĂ©dients nĂ©cessaires pour ĂȘtre Ă  l’avant-garde de la transformation de l’Afrique. Il a rĂ©alisĂ© des progrĂšs significatifs dans la libĂ©ralisation des secteurs prioritaires de la Zlecaf, comme l’industrie agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, le transport et la logistique, ainsi que l’automobile, en s’alignant sur les efforts d’intĂ©gration commerciale rĂ©gionale. Avec un secteur des services contribuant pour plus de 50% au PIB, le Nigeria est dĂ©jĂ  un leader rĂ©gional en matiĂšre de technologies financiĂšres, d’industries crĂ©atives, de services professionnels et de plateformes numĂ©riques. La rĂ©volution fintech du pays, qui abrite 5 des 9 licornes africaines, dont Flutterwave, Interswitch, Moniepoint et OPay, a favorisĂ© les paiements transfrontaliers, l’adoption de l’argent mobile et l’inclusion financiĂšre, en alimentant les transactions numĂ©riques sur tout le continent. ParallĂšlement, l’économie crĂ©ative florissante du Nigeria dĂ©montre comment les plateformes numĂ©riques peuvent transformer les biens culturels en services exportables Ă  l’échelle mondiale, façonnant et redĂ©finissant les perceptions prĂ©conçues sur le continent. Les entreprises d’externalisation des technologies de l’information se dĂ©veloppent sur de nouveaux marchĂ©s, renforçant ainsi la position du pays dans l’économie de la connaissance en Afrique. Des initiatives telles que le National Talent Export Program et l’Outsource to Nigeria Initiative favorisent cette croissance et ouvrent des possibilitĂ©s d’accĂšs Ă  des talents nigĂ©rians de grande qualitĂ© Ă  l’échelle mondiale. Dans le domaine des services professionnels, les services juridiques, de conseil et de comptabilitĂ© ainsi que l’essor des solutions de santĂ© et d’apprentissage en ligne soulignent le rĂŽle du pays dans la fourniture de services axĂ©s sur la technologie qui comblent les lacunes continentales dans les domaines de la santĂ© et de l’éducation. La voie Ă  suivre exige une action dĂ©libĂ©rĂ©e, des stratĂ©gies audacieuses et tournĂ©es vers l’avenir qui remĂ©dient aux carences et transforment les dĂ©fis en opportunitĂ©s. Le Nigeria dispose du marchĂ©, des talents et de la dynamique numĂ©rique nĂ©cessaires pour mener la rĂ©volution du commerce numĂ©rique. Le leadership n’est pas seulement une question de potentiel, c’est une action dĂ©libĂ©rĂ©e et stratĂ©gique. En alignant les politiques, les infrastructures et les efforts de collaboration, Abuja peut passer du statut d’acteur clĂ© Ă  celui de leader incontestĂ© du commerce numĂ©rique en Afrique et pour l’Afrique.

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Tunis Re annonce un dividende de 0,480 Tnd par action

La SociĂ©tĂ© tunisienne de rĂ©assurance (Tunis Re) a annoncĂ© que son conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. Le chiffre d’annĂ©e combinĂ© (Ordinaire et Retakaful) s’est inscrit en hausse de 8% en glissement annuel Ă  241,269 MTND. Le taux de rĂ©tention s’est Ă©tabli Ă  75%, traduisant une hausse des primes retenues de 11% par rapport Ă  2023. Le rĂ©sultat technique net a Ă©voluĂ© de 24%, affichant un excĂ©dent de 14,000 MTND.

La gestion d’actifs a permis de gĂ©nĂ©rer des produits financiers de 35 MTND, une amĂ©lioration annuelle de 10%. Le rĂ©sultat net s’est Ă©levĂ© Ă  21,400 MTND, +15% en rythme annuel. La rentabilitĂ© demeure confortable, avec un rendement des capitaux propres de 9%. Les signes Ă©taient bons dĂšs le premier semestre, qui a Ă©tĂ© soldĂ© par un bĂ©nĂ©fice net de 12,929 MTND, en hausse de 19,5% par rapport Ă  fin juin 2023.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer les actionnaires de la sociĂ©tĂ© en AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 25 avril 2025 et compte proposer la distribution d’un dividende de 0,480 TND par action. Pour rappel, le rĂ©assureur avait rĂ©munĂ©rĂ© ses actionnaires Ă  hauteur de 0,450 TND par action l’annĂ©e derniĂšre. Sur le marchĂ©, le titre affiche une contreperformance de -4,27% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Le yield net, calculĂ© sur la base du cours de clĂŽture d’hier est de 5,5%. Cela devrait rassurer les investisseurs et confirmer la capacitĂ© de la compagnie Ă  gĂ©rer les changements du cadre rĂ©glementaire et fiscal. La tendance future dĂ©pendra de la maniĂšre dont Tunis Re pourra limiter l’impact de la baisse des taux sur les produits financiers, au cƓur de sa profitabilitĂ©. Les indicateurs d’activitĂ© seront particuliĂšrement suivis, notamment ceux du second trimestre 2025.

 

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0,850 Tnd par action pour les actionnaires de l’UIB

L’UIB a annoncĂ© que les Ă©tats financiers individuels, arrĂȘtĂ©s par le conseil d’administration du 3 mars 2024, font ressortir des capitaux propres positifs de 1 006,480 MTND, y compris le rĂ©sultat bĂ©nĂ©ficiaire de l’exercice s’élevant Ă  85,707 MTND. En 2023, le bĂ©nĂ©ficie Ă©tait de 126,617 MTND. La tendance baissiĂšre Ă©tait claire depuis le premier semestre, lorsque la banque a affichĂ© un bottom line de 33,271 MTND contre 57,785 MTND sur la mĂȘme pĂ©riode en 2023.

L’établissement de crĂ©dit n’a pas de problĂšmes au niveau de son exploitation. Il a terminĂ© l’annĂ©e avec un PNB de 541,951 MTND, en hausse de 4,3% en glissement annuel. Les dĂ©pĂŽts ont fortement Ă©voluĂ© de 572,8 MTND, tĂ©moignant de la bonne tenue de l’activitĂ©. Le principal facteur qui a affectĂ© le rĂ©sultat est une vĂ©rification fiscale approfondie portant sur les diffĂ©rents impĂŽts, droits et taxes au titre de la pĂ©riode allant de 2019 Ă  2022. En 2024, la banque a discutĂ© un arrangement avec l’administration fiscale pour clĂŽturer l’affaire, soldĂ© par le paiement dĂ©finitif d’un montant de 20,752 MTND. Ce montant a Ă©tĂ© inscrit dans les Ă©lĂ©ments extraordinaires du premier semestre.

Les actionnaires de la banque sont invitĂ©s Ă  l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire, qui se tiendra le mercredi 30 avril 2025, Ă  l’effet de dĂ©libĂ©rer sur l’ordre du jour, dont la distribution d’un dividende de 0,850 Tnd par action ou certificat d’investissement. Le titre est Ă  l’équilibre depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Le yield, calculĂ© sur la base du cours d’hier, est de 3,4%. Il est dans la moyenne du marchĂ© mais infĂ©rieur Ă  celui du secteur bancaire. La banque ne peut pas dĂ©passer le seuil de rĂ©munĂ©ration des actionnaires imposĂ© par la Banque centrale de Tunisie.

 

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Ennakl accélÚre en bénéfice et en dividendes

Le conseil d’administration d’Ennakl Automobiles a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s relatifs Ă  l’exercice 2024. L’exercice a Ă©tĂ© soldĂ© par 6 599 immatriculations, soit une part de marchĂ© de 12%. Le chiffre d’affaires s’est Ă©tabli 594,989 MTND, en repli de 7,8% en glissement annuel. Le rĂ©sultat net s’est situĂ© Ă  44,218 MTND, en hausse de 27% par rapport Ă  2023.

Au niveau des comptes consolidĂ©s, le chiffre d’affaires a totalisĂ© 677,720 MTND, Ă©galement en baisse annuelle de 5,4%. Le rĂ©sultat net consolidĂ© aprĂšs impĂŽts s’est situĂ© Ă  48,347 MTND, en amĂ©lioration de 20%.

Le conseil a Ă©galement approuvĂ© le premier rapport ESG de la sociĂ©tĂ© pour l’exercice 2024. Cela constitue un tournant dans l’engagement de l’entreprise envers la durabilitĂ© et la transparence, en fournissant aux parties prenantes une vision claire des actions et des progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans les domaines environnemental, social et de gouvernance. L’annĂ©e derniĂšre, sept sociĂ©tĂ©s seulement ont publiĂ© un tel rapport, et le concessionnaire sera la huitiĂšme entreprise Ă  le faire.

Les actionnaires seront convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 25 avril 2025 pour voter, entre autres, une distribution de dividendes de 0,880 TND par action, contre 0,700 TND l’annĂ©e derniĂšre. Le yield net est de 6,85% (sur la base du cours d’hier), supĂ©rieur Ă  la moyenne du marchĂ©. Le rendement du titre depuis le dĂ©but de l’annĂ©e s’élĂšve Ă  8,86%. L’annĂ©e 2024 est une rĂ©ussite pour Ennakl et il n’y a pas de risques particuliers pour l’exercice en cours. Pour ceux qui le dĂ©tiennent, c’est un titre Ă  conserver.

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La SIAME augmente son bénéfice de 65% en 2024

La SociĂ©tĂ© industrielle d’appareillage et de matĂ©riels Ă©lectriques -SIAME- a annoncĂ© que son conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. Le rĂ©sultat net s’est Ă©levĂ© Ă  3,325 MTND, en hausse de 64,7% en glissement annuel.

C’est une bonne surprise du moment que la sociĂ©tĂ© a affichĂ© une hausse de 6,8% de ses revenus Ă  43,818 MTND, selon les indicateurs d’activitĂ© publiĂ©s en janvier 2025. Ce chiffre est infĂ©rieur aux prĂ©visions de la sociĂ©tĂ© qui tablaient sur 46,000 MTND. La stratĂ©gie de la SIAME pour l’annĂ©e comportait la rĂ©percussion de la hausse des prix d’achat des matiĂšres premiĂšres et composants sur les prix de vente des produits finis, si l’augmentation est supĂ©rieure Ă  2%.

L’endettement de la sociĂ©tĂ© a augmentĂ© de 1,068 MTND en 2024, avec un besoin en fonds de roulement croissant. La SIAME a travaillĂ© sur la rĂ©duction de l’encours des clients Ă  un maximum de trois mois de chiffre d’affaires, et sur la rationalisation de la valeur moyenne des stocks Ă  18,000 MTND. Pour rappel, le premier semestre Ă©tait bon, avec un rĂ©sultat net de 1,748 MTND, mais le rythme de la seconde moitiĂ© de l’annĂ©e Ă©tait plus soutenu que prĂ©vu. 

Les actionnaires sont convoquĂ©s en AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 15 mai 2025. Parmi les rĂ©solutions Ă  voter, il y a celle relative au dividende proposĂ©, qui est de 0,180 Tnd par action. Le rendement en dividende est de 4,7%, dans la moyenne du marchĂ©. L’annonce d’hier aura un impact positif partiel sur le cours de l’action qui cherche des catalyseurs pour un rallye haussier.

 

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La SFBT distribuera un dividende de 0,800 Tnd par action

La SFBT a informĂ© ses actionnaires et le marchĂ© que son conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s relatifs Ă  l’exercice 2024. Les comptes sociaux font apparaĂźtre un rĂ©sultat net de 252,152 MTND contre 253,533 MTND l’annĂ©e d’avant. Quant aux Ă©tats financiers consolidĂ©s, le bĂ©nĂ©fice s’est Ă©tabli Ă  296,441 MTND contre 295,579 MTND en 2023. Le rĂ©sultat net part du Groupe est de 282,951 MTND.

L’annĂ©e a Ă©tĂ© donc Ă  l’équilibre, mĂȘme si elle n’était pas facile pour la sociĂ©tĂ©, surtout la seconde moitiĂ©. Le dernier trimestre avait mĂȘme enregistrĂ© un repli de 4,7% du chiffre d’affaires, ce qui n’est pas courant pour la SFBT. La diminution de l’activitĂ© des boissons gazeuses est due essentiellement Ă  la forte augmentation enregistrĂ©e au cours de la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Cette hausse Ă©tait liĂ©e Ă  la reprise de l’activitĂ© aprĂšs la pĂ©nurie de sucre et de CO2 durant la haute saison en juillet et aout 2023. Il faudra donc tenir compte d’un chiffre d’affaires ajustĂ© pour comparer les performances rĂ©elles.

Bien que la SFBT soit un titre dĂ©fensif par excellence, elle a souffert des conditions Ă©conomiques et de l’effritement du pouvoir d’achat des consommateurs locaux. La capacitĂ© de la sociĂ©tĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer des bĂ©nĂ©fices et Ă  rĂ©munĂ©rer ses actionnaires reste unique sur le marchĂ© actions tunisien. L’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire est fixĂ©e pour le 7 mai 2025. Le dividende proposĂ© est de 0,800 Tnd par action. Au titre de l’exercice 2023, les actionnaires avaient reçu 0,740 Tnd par action. Le yield net est de 6,08%. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, le titre est Ă  l’équilibre, avec une petite hausse de 2,07%.

 

 

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La BIAT proposera aux actionnaires un dividende de 6 Tnd par action

La Banque internationale arabe de Tunisie a annoncĂ© un rĂ©sultat net de l’exercice 2024 de 357,800 MTND, en hausse de 7,9% en glissement annuel. Le PNB s’est Ă©levĂ© Ă  1 479,700 MTND et les capitaux propres, avant affectation, Ă  2 226,4 MTND.

Avec une telle performance, l’établissement de crĂ©dit dĂ©montre, encore une fois, sa position de leader incontestable du secteur. À la fin du premier semestre, la banque affichait un rĂ©sultat stable. La bonne surprise est qu’elle a pu dĂ©passer tous les dĂ©fis rĂ©glementaires, avec un taux d’imposition plus Ă©levĂ© et des provisions collectives rĂ©visĂ©es Ă  la hausse. Le modĂšle de la BIAT est donc toujours payant, celui d’une banque premium qui offre des services uniques et qui valent leurs prix. La baisse des tarifs sur l’annĂ©e 2024 n’a pas affectĂ© la capacitĂ© de l’établissement Ă  gĂ©nĂ©rer des commissions et Ă  attirer plus de clients. C’est un modĂšle unique dans un marchĂ© fortement concurrentiel.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 25 avril 2025 afin de statuer, notamment, sur les comptes de l’exercice 2024. Le dividende qui sera proposĂ© sera de 6 Tnd par action, et ce, sous rĂ©serve de l’accord de la Banque centrale de Tunisie. S’il est approuvĂ©, le yield net est de 5,4% sur la base du cours de clĂŽture d’hier. Sur le marchĂ©, le titre a rĂ©alisĂ© une hausse de 5,15% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. C’est plus faible que la moyenne du marchĂ©, mais il faut tenir compte des inquiĂ©tudes qui rĂšgnent dans le secteur bancaire actuellement. Le dĂ©fi de 2025 est de garder ce niveau de profitabilitĂ©.

 

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La Banque de Tunisie annonce un dividende de 0,350 Tnd par action

La Banque de Tunisie vient d’annoncer que son conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer les actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 29 avril 2025. Il va proposer la distribution d’un dividende de 0,350 Tnd par action. Pour rappel, au titre de l’exercice prĂ©cĂ©dent, les actionnaires ont Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©s Ă  hauteur de 0,290 Tnd par action.

Les Ă©tats financiers n’ont pas Ă©tĂ© publiĂ©s. Les indicateurs d’activitĂ© ont affichĂ© un produit net bancaire en hausse de 6,8% Ă  510,310 MTND. L’exercice a enregistrĂ© une amĂ©lioration des dĂ©pĂŽts de 15,4% (6 695 MTND) et des crĂ©dits de 4,3% (6 077 MTND). Au premier semestre, le rĂ©sultat net s’est Ă©tabli Ă  81,171 MTND, soit une progression de 6,2%.

Il faudra tenir compte du fait que ce rĂ©sultat sera ajustĂ© du moment que depuis sa publication, trois Ă©vĂ©nements majeurs ont eu lieu: la publication de la loi du 2 aoĂ»t 2024 et qui a apportĂ© un changement majeur dans le traitement des crĂ©dits Ă  long terme accordĂ©s Ă  taux fixes, l’augmentation de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s Ă  40% et la rĂ©vision de la mĂ©thode de calcul des provisions collectives par la Banque centrale.

L’augmentation du dividende signifie que tous ces Ă©lĂ©ments n’ont pas affectĂ© la profitabilitĂ© de l’établissement de crĂ©dit. Le rendement en dividendes, calculĂ© sur la base du cours de clĂŽture d’aujourd’hui, est de 6,14%, ce qui est intĂ©ressant. Cette nouvelle impactera positivement le cours de l’action demain Ă  l’ouverture de la sĂ©ance. Le rendement annuel, lĂ©gĂšrement nĂ©gatif, va se redresser. Le doute s’est installĂ© dans le secteur et chaque Ă©tablissement qui annonce un bon rĂ©sultat Ă©limine une partie de cette Ă©paisse couche d’inquiĂ©tude.

 

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Que cache le changement de position de la BAD dans le dossier du métro de Sfax?

Le changement de position de la Banque africaine de développement (BAD) vis-à-vis du projet du métro léger de Sfax, en imposant de nouvelles rÚgles plus strictes, reflÚte trois réalités.

La premiĂšre est que la dĂ©gradation de la notation souveraine de la Tunisie ces trois derniĂšres annĂ©es n’est pas passĂ©e sans dĂ©gĂąts. La BAD, comme toute institution financiĂšre, doit Ă©valuer le risque de ses financements. Le risque Tunisie est parmi les plus Ă©levĂ©s, bien qu’en rĂ©alitĂ© le pays a respectĂ© tous ses engagements et n’a ratĂ© aucun rendez-vous. L’institution financiĂšre a longtemps investi chez nous et son siĂšge Ă©tait mĂȘme en plein cƓur de la capitale, et cette dĂ©cision est regrettable.

La deuxiĂšme est que la non-conclusion d’un accord avec le FMI a Ă©galement pesĂ©. Pendant des mois, il y avait des doutes quant Ă  la capacitĂ© de la Tunisie Ă  Ă©viter un dĂ©faut de paiement. Cela a naturellement impactĂ© tous les dossiers en cours avec les institutions financiĂšres internationales, y compris la BAD. Il suffit de regarder la chute libre de l’appui budgĂ©taire que ces institutions fournissaient Ă  la Tunisie pour comprendre que notre position avec le Fonds Ă©tait un facteur dĂ©terminant pour tous les flux financiers en direction de la Tunisie.

La troisiĂšme est que ces pratiques ne sont autres qu’une pression sur notre pays. Les positions prises par la Tunisie dans plusieurs dossiers ne plaisent nĂ©cessairement pas Ă  l’autre bout de la MĂ©diterranĂ©e ou de l’Atlantique. Mettre en place un embargo financier non annoncĂ© est l’un des moyens utilisĂ©s pour tenter d’obtenir quelques concessions. MĂȘme notre notation souveraine en a payĂ© le prix, car des pays qui ont des fondamentaux beaucoup plus faibles sont notĂ©s mieux que nous.

Ce qui importe le plus maintenant, c’est la solution Ă  tout cela. Les conditions de la BAD pourraient ĂȘtre rencontrĂ©es ailleurs. Un nouveau plan de financement s’impose, car nous n’avons pas le choix.

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Une moyenne d’un seul emploi crĂ©Ă© par projet agricole approuvĂ©!

En revenant aux statistiques publiĂ©es par l’APIA pour l’annĂ©e 2024, il y a un chiffre qui intrigue: 3 001 projets ont Ă©tĂ© approuvĂ©s, permettant de crĂ©er 3 000 emplois. En d’autres termes, il y a un poste crĂ©Ă© par projet, ce qui n’est pas normal.

Il est logique que les travailleurs dans le secteur de l’agriculture soient des saisonniers par excellence, mais il faut un nombre minimum de personnel permanent pour assurer le bon fonctionnement d’une exploitation. La pratique nous a appris qu’il y a une main-d’Ɠuvre qui travaille quotidiennement dans les champs, composĂ©e de femmes rurales. Les accidents frĂ©quents en sont le meilleur tĂ©moin. Les changements envisagĂ©s au niveau du Code du travail ne vont pas rĂ©volutionner la donne. Le recrutement de saisonniers sera prĂ©servĂ©, vu la nature cyclique des campagnes. NĂ©anmoins, est-ce que ces femmes sont rĂ©ellement recrutĂ©es par des contrats? MĂȘme Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e? Elles sont payĂ©es par journĂ©e, sans couverture sociale sauf exception.

Il est aujourd’hui primordial de mettre un peu d’ordre dans ce secteur. L’agriculture bĂ©nĂ©ficie d’avantages fiscaux uniques, dont un taux d’imposition sur les sociĂ©tĂ©s de 10% seulement. Maintenant, il va devenir l’une des rares activitĂ©s Ă  pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’un marchĂ© du travail toujours flexible. En contrepartie, il est lĂ©gitime d’exiger que les investisseurs respectent le minimum en matiĂšre de droit des travailleurs.

C’est trĂšs important Ă©galement pour la CNSS et l’ensemble du systĂšme sanitaire. Dans les maladies lourdes, l’accĂšs aux soins est garanti dans les hĂŽpitaux. Certes, le parcours est difficile et la durĂ©e d’attente est longue, mais il est assurĂ© sans avoir une cotisation de l’autre cĂŽtĂ©. Le contrĂŽle sur le terrain par les services sociaux et les instances d’investissement est primordial. S’il faut lier l’avantage fiscal et financier Ă  une dĂ©claration rĂ©elle de la main-d’Ɠuvre, il faut le faire sans hĂ©sitation.

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Le dollar s’affaiblit, contrairement aux attentes

Au dĂ©but de l’annĂ©e, tous les analystes s’attendaient Ă  un dollar fort. Mais Ă  la fin du premier trimestre, le billet vert traverse une mauvaise passe. Les politiques agressives de Donald Trump, basĂ©es sur des barriĂšres douaniĂšres, risquent d’impacter nĂ©gativement la croissance amĂ©ricaine. La rĂ©ponse europĂ©enne, forte et basĂ©e sur des dĂ©penses plus importantes, a changĂ© la donne. La confiance des consommateurs amĂ©ricains est Ă  son plus bas depuis 4 ans.

Au dĂ©but, les attentes Ă©voquaient un impact positif des droits de douane. Mais ce sont les donnĂ©es Ă©conomiques amĂ©ricaines qui inquiĂštent. Les actions actuelles vont conduire Ă  l’augmentation du taux de chĂŽmage Ă  la suite du licenciement des agents publics. En mĂȘme temps, la guerre contre l’immigration clandestine va rĂ©duire la disponibilitĂ© de la main-d’Ɠuvre, donc les prix Ă  terme. Les Ă©conomistes tentent de suivre la rĂ©alisation des promesses Ă©lectorales de Trump qui n’a pas de calendrier prĂ©cis pour ses rĂ©formes. Il mĂšne les actions sur tous les fronts, ce qui perturbe toute analyse des effets des chantiers ouverts.

Pour le dinar, nous avons vu une apprĂ©ciation de 0,7% vis-Ă -vis du billet vert sur une annĂ©e glissante. Il est encore tĂŽt d’évaluer les retombĂ©es de ces dynamiques sur la balance des paiements tunisienne. Toutefois, un euro fort signifie des recettes d’exportations plus importantes et des importations de matiĂšres premiĂšres et de base moins coĂ»teuses. Tous les contrats sont nĂ©gociĂ©s en dollar amĂ©ricain, ce qui fait nos affaires en tant que pays importateur net de ces produits. Mais au total, une mauvaise croissance amĂ©ricaine signifie un ralentissement mondial, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. 

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Une baisse du taux directeur en vue ?

Bien que cela demeure un sujet à débattre du point de vue technique, plusieurs signes convergent vers une baisse proche du taux directeur.

La derniĂšre rencontre du prĂ©sident de la RĂ©publique avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie envoie des signes dans ce sens. Il y a une insistance sur le rĂŽle de l’institution de l’Avenue HĂ©di-Nouira dans la relance Ă©conomique; en d’autres termes, l’accĂšs au financement. De plus, les derniers chiffres de l’inflation, 5,7% le mois dernier, ouvrent effectivement une fenĂȘtre de tir, surtout que celle sous-jacente, indicateur clĂ© pour la politique monĂ©taire, est au mĂȘme niveau.

À notre avis, la rĂ©vision des taux doit se faire cette annĂ©e, mais nous prĂ©fĂ©rons temporiser. L’analyse de l’indice des prix montre que les produits alimentaires accĂ©lĂšrent toujours plus rapidement que le panier global. Si les prix de l’huile d’olive n’avaient pas baissĂ© et que la pĂ©riode des soldes n’avait pas coĂŻncidĂ© avec cette pĂ©riode, nous aurions Ă©tĂ© avec une inflation plus Ă©levĂ©e. Ceux qui font le marchĂ© quotidiennement ont certainement remarquĂ© la hausse des prix de plusieurs produits. Les commerçants prĂ©parent la rentrĂ©e aprĂšs les vacances de l’aĂŻd avec de nouveaux tarifs.

Pour relancer l’investissement, il faut que la baisse soit significative, de pas moins de 100 points de base. Elle permettra un accĂšs moins onĂ©reux aux crĂ©dits d’exploitation, mais pas nĂ©cessairement Ă  ceux d’investissement. Ce dernier ne dĂ©pend pas seulement de cette composante. Il y a tout un environnement et une demande locale et internationale toujours instables. Si nous relançons la demande alors que l’offre demeure rigide, nous allons nous retrouver dans le mĂȘme piĂšge, et c’est grave.

Reste Ă  prĂ©ciser que la rĂ©duction du taux directeur sera accompagnĂ©e d’une baisse similaire de la rĂ©munĂ©ration des dĂ©pĂŽts. Si vous avez planifiĂ© des produits financiers sur la base de 7% brut, il est temps de refaire vos calculs.

 

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ATL: une partie du dividende sera en franchise de la retenue Ă  la source

L’ATL a dĂ©jĂ  annoncĂ©, il y a plus de quatre semaines, son rĂ©sultat net de l’exercice 2024 ainsi que son dividende. AprĂšs la certification de ses Ă©tats financiers, la compagnie a officiellement convoquĂ© ses actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire.

Le projet des rĂ©solutions comporte l’affectation des rĂ©serves pour rĂ©investissements exonĂ©rĂ©s, devenues disponibles et qui s’élĂšvent Ă  3,047 MTND, en rĂ©sultats reportĂ©s. Ces derniers affichent un solde de 15,271 MTND fin 2023.

En mĂȘme temps, 6,250 MTND seront prĂ©levĂ©s sur les bĂ©nĂ©fices de 2024 et allouĂ©s pour des rĂ©investissements. AprĂšs l’affectation complĂšte du rĂ©sultat, le solde du poste rĂ©sultats reportĂ©s avant affectation sera de 17,084 MTND fin 2024, dont 0,212 MTND en franchise de la retenue Ă  la source.

L’autre information concerne le dividende. Une partie sera en franchise de la retenue à la source.

L’enveloppe globale Ă  distribuer est de 11,375 MTND, dont 0,650 MTND en franchise de la retenue Ă  la source. Cela donne un dividende brut de 0,350 TND par action, dont 0,020 TND sans retenue Ă  la source. En net, chaque actionnaire recevra 0,317 TND au titre de chaque titre dĂ©tenu. Par rapport au cours de la veille, le yield sera donc de 4,3%. Il est dans la moyenne du secteur financier cotĂ© en Bourse.

L’ATL est l’une des meilleures compagnies de leasing du point de vue profitabilitĂ©. Sa qualitĂ© d’actifs est acceptable, avec un taux de crĂ©ances classĂ©es de 7,79%. Le ratio de couverture des actifs non performants par les provisions et agios est de 86,77%, largement au-dessus du minimum rĂ©glementaire. Dans le secteur financier, elle reste un placement qui offre un couple rendement-risque adĂ©quat.

 

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Tunisie Leasing & Factoring proposera un dividende de 1,150 Tnd par action

Le Conseil d’administration de Tunisie Leasing & Factoring a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s au 31 dĂ©cembre 2024. Les comptes sociaux font apparaitre un rĂ©sultat net de 24,818 Mtnd, soit une hausse de 2,07% en glissement annuel. Quant aux Ă©tats financiers consolidĂ©s, le bĂ©nĂ©fice net s’est Ă©levĂ© Ă  37,470 Mtnd, une amĂ©lioration de 32,8% par rapport Ă  2023.


Selon les derniers indicateurs d’activitĂ©, le Produit net de leasing a reculĂ© de 1,1% Ă  74,405 Mtnd. Les charges d’exploitation ont augmentĂ© de 7,4% Ă  34,009 Mtnd. Si nous ajoutons le fait que le taux d’imposition a augmentĂ©, l’amĂ©lioration ne peut venir que de la rĂ©duction du cout de risque. Le ratio des crĂ©ances classĂ©s a gagnĂ© 102 points de base fin 2024 Ă  8,64%. DĂ©jĂ , au premier semestre, le cout du risque Ă©tait seulement de 0,726 Mtnd.


Le Conseil a dĂ©cidĂ© de convoquer une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 28 avril 2025 et de proposer aux actionnaires la distribution d’un dividende de 1,150 Tnd par action et, ce sous rĂ©serve de l’accord de la Banque Centrale de Tunisie. Pour rappel, l’annĂ©e derniĂšre, la compagnie a distribuĂ© 1,100 Tnd par action. La hausse est donc en ligne avec le rythme de la progression des bĂ©nĂ©fices.


Sur le marchĂ©, le titre a rĂ©alisĂ© un rendement de 5,61% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Le dividende proposĂ© assure, au cours de clĂŽture d’aujourd’hui, un yield net de 5,4%. Tunisie Leasing & Factoring reste le leader du marchĂ© et ses bons rĂ©sultats sont un bon signe pour l’ensemble du secteur. C’est une autre sociĂ©tĂ© financiĂšre qui confirme que l’industrie financiĂšre est capable de gĂ©nĂ©rer des gains mĂȘme lorsque l’environnement est peu porteur.

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QNB Tunisia réduit son capital social et absorbe toutes ses pertes antérieures

QNB Tunisia a publiĂ© hier ses Ă©tats financiers pour l’exercice 2024. L’activitĂ© a Ă©tĂ© soldĂ©e par une perte de -44,186 Mtnd, mais en amĂ©lioration par rapport Ă  2023. Grace aux augmentations de capital importantes des derniĂšres annĂ©es, les fonds propres totalisent 282,947 Mtnd fin 2024. Au niveau consolidĂ©, les pertes sont de -53,622 Mtnd.

La banque a vu son PNB augmenter de 25,7% Ă  70,319 Mtnd. La marge d’intĂ©rĂȘt s’est Ă©tablie Ă  12,205 Mtnd, un bond de 79,8% en glissement annuel. Idem pour les revenus du portefeuille titres, qui sont passĂ©s de 42,595 Mtnd en 2023 Ă  52,864 Mtnd en 2024. Seules les commissions nettes ont reculĂ© de 19,8% Ă  5,247 Mtnd. L’impact de la baisse des tarifications bancaires en 2024, imposĂ©e par la Banque Centrale de Tunisie, a eu son impact sur cette catĂ©gorie de revenus.

Ces progrĂšs n’ont pas Ă©tĂ© suffisant pour couvrir les charges, notamment le coĂ»t du risque qui continue Ă  ĂȘtre Ă©levĂ©. Il a totalisĂ© 41,451 Mtnd en 2024. Le rĂ©sultat d’exploitation s’est retrouvĂ© Ă  -43,786 Mtnd.

Sur le volet commercial, les dĂ©pĂŽts de la banque ont Ă©voluĂ© de 192,979 Mtnd, ce qui constitue une Ă©volution notable. L’encours net de crĂ©dits accordĂ©s a atteint 1 024,740 Mtnd. Il est Ă  noter que la banque a traitĂ© 35 demandes pour bĂ©nĂ©ficier des dispositions de l’article 412 de ka Loi 41-2024. L’encours de prĂȘts concernĂ©s est de 3,419 Mtnd et des provisions de 0,045 Mtnd ont Ă©tĂ© constituĂ©s dans les comptes.


Les actionnaires de la banque ont Ă©tĂ© convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 26 mars 2025 pour statuer sur les comptes de l’exercice 2024. Une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire sera tenue le mĂȘme jour pour rĂ©duite son capital social de banque de 361,700 MTND, le rĂ©duisant Ă  282,300 MTND. Cela permettra d’effacer les pertes. S’agit-il d’un signe pour des bĂ©nĂ©fices et du dividende dĂšs l’annĂ©e prochaines ? Wait and see.

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Des tunisiens parmi un consortium d’investisseurs lançant l’incubateur de startups SEKETAK

Un consortium composĂ© de Falak, un fonds de capital-risque, et d’un groupe d’investisseurs Ă©gyptiens, tunisiens et libanais a crĂ©Ă© SEKETAK, un incubateur et accĂ©lĂ©rateur de startups d’une valeur de 20 millions d’EGP (1,226 Mtnd). L’identitĂ© des souscripteurs n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, mais le nouveau vĂ©hicule cherchera Ă  soutenir des startups Ă  fort potentiel dans des secteurs particuliers, comme l’agroalimentaire et l’énergie.


Falak,  est un fonds de capital risque qui agit en tant que bras financier du MinistĂšre de la coopĂ©ration internationale et de l’AutoritĂ© gĂ©nĂ©rale Ă©gyptienne de l’investissement et des zones franches. Il investit dans les startups innovantes en Egypte.

L’écosystĂšme Ă©gyptien a connu une croissance rapide ces derniĂšres annĂ©es, grĂące Ă  une population jeune et fĂ©rue de technologie, Ă  une pĂ©nĂ©tration croissante de l’internet et au soutien du gouvernement, avec des exonĂ©rations fiscales et d’autres incitations financiĂšres. Il a Ă©galement mis en place des centres d’innovation et des parcs technologiques pour soutenir les jeunes pĂ©pites. Les levĂ©es de fonds par les startups Ă©gyptiennes ont totalisĂ© 329 millions de dollars en 2024.


La poussĂ©e vers la transformation numĂ©rique dans divers secteurs devrait continuer Ă  stimuler la croissance des entitĂ©s. Actuellement, de nombreuses startups Ă©gyptiennes cherchent Ă  se dĂ©velopper dans la rĂ©gion du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Probablement, nous allons voir prochainement des transactions avec des sociĂ©tĂ©s tunisiennes qui respectent le double critĂšre de croissance et de rentabilitĂ©. L’environnement favorable encourage l’innovation et l’esprit d’entreprise. Il faut en tirer les meilleures pratiques et amĂ©liorer notre Ă©cosystĂšme qui a son propre lot de dĂ©fis qu’il convient de relever avec prudence.

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Best Lease : repli du bénéfice, hausse du dividende

Best Lease a annoncĂ© hier que son Conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. Le rĂ©sultat net 2024 s’est Ă©levĂ© Ă  10,261 Mtnd contre 12,437 Mtnd l’annĂ©e d’avant.

Selon les indicateurs d’activitĂ© de l’exercice 2024, le produit net de leasing a reculĂ© de 2,0% Ă  28,375 Mtnd. En se rĂ©fĂ©rant aux comptes de la premiĂšre moitiĂ© de l’annĂ©e, nous constatons que les charges financiĂšres nettes ont significativement augmentĂ© et apparemment cela s’est poursuivi au second semestre. Les certificats de leasing Ă©mis l’annĂ©e derniĂšre ont contribuĂ© Ă  cette hausse. Il faut dire l’obligation de respecter les rĂšgles de la Chariaa en matiĂšre de financement prive la compagnie du financement sur le marchĂ© obligataire, augmentant ainsi les charges financiĂšres.


En mĂȘme temps, les charges d’exploitation se sont repliĂ©es de 2,4% Ă  7,518 Mtnd. L’impact de la hausse de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, imposĂ© par la Loi des Finances 2025, a affectĂ© la profitabilitĂ©. Nous pensons que le cout du risque a Ă©galement contribuĂ© Ă  la baisse du bĂ©nĂ©fice. Sur l’annĂ©e, les crĂ©ances classĂ©es sont passĂ©es de 28,218 Mtnd en 2023 Ă  42,323 Mtnd l’annĂ©e d’avant, soit un taux d’actifs compromis de 12,9%.


Les actionnaires sont convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 26 avril 2025. Le dividende qui leur sera proposĂ© est de 0,150 Tnd par action, sous rĂ©serve de l’accord prĂ©alable de la Banque Centrale de Tunisie, contre 0,140 Tnd par l’action l’annĂ©e derniĂšre. Si c’est le cas, le rendement en dividende serait de 5,8%. Le titre a gagnĂ© 18,97% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, ce qui reprĂ©sente une performance notable.


Les investisseurs doivent tenir en compte que le coĂ»t des ressources restera Ă©levĂ© en 2025, idem pour celui des risques. Si les taux baissent, les bĂ©nĂ©fices seraient sous tension, mais le repli serait Ă  un seul chiffre. Le dividende n’est pas en pĂ©ril et la politique de rĂ©munĂ©ration des actionnaires, avec une hausse constante du dividende, demeurera stable. Best Lease est un bon placement pour ceux qui visent le moyen et long terme.

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Euro-Cycles augmente son résultat net 2024 de 79,6%

Le conseil d’administration d’Euro-Cycles a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers de l’annĂ©e 2024 qui font ressortir un chiffre d’affaires de 119,631 MTND, en hausse de 9,5% en glissement annuel et un rĂ©sultat net de 9,617 MTND, une amĂ©lioration de 79,6% par rapport Ă  2023.

Les revenus Ă©taient connus depuis la publication des indicateurs d’activitĂ© du dernier trimestre au mois de janvier. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s grĂące Ă  la vente de 350 836 vĂ©los durant l’annĂ©e. Il faut dire que le contexte n’était pas si porteur pour la sociĂ©tĂ©. À l’échelle internationale, 2024 venait aprĂšs 2023, une annĂ©e marquĂ©e par une offre excĂ©dentaire, rĂ©sultant de prĂ©visions de demande surestimĂ©es. Les prix ont baissĂ© dans l’objectif d’écouler leurs stocks. Cela a posĂ© des dĂ©fis importants en termes de maintien de la rentabilitĂ© dans un environnement concurrentiel tendu.

En contrepartie, la sociĂ©tĂ© s’est lancĂ©e dans une expansion vers de nouveaux marchĂ©s, tels que l’Espagne et le Portugal, capables d’offrir des opportunitĂ©s de croissance et de diversification des revenus. Les prospections ont touchĂ© la France et l’Irlande Ă©galement. Cela contribuera Ă  rĂ©duire la dĂ©pendance Ă  l’égard de marchĂ©s spĂ©cifiques et Ă  stimuler la croissance Ă  long terme de l’entreprise. De plus, la diversification des clients peut offrir une protection contre les fluctuations Ă©conomiques dans un seul marchĂ©.

Durant 2024, le transport en provenance d’Asie Ă©tait sous tension, avec les risques en mer Rouge qui ont entraĂźnĂ© une augmentation des temps de transit et des rotations de navires plus longues. De plus, les bateaux fonctionnant Ă  pleine capacitĂ© ont conduit Ă  des coĂ»ts de transport plus Ă©levĂ©s. Les perturbations dans la chaĂźne d’approvisionnement ont conduit Ă  des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s

Nous pouvons dire que l’annĂ©e a Ă©tĂ© une rĂ©ussite pour Euro-Cycles. À la lumiĂšre de cette performance, le dividende proposĂ© est de 0,600 TND par action. Le rendement net en dividende est de 3,6%. Il a Ă©tĂ© affectĂ© par la hausse des cours sur le marchĂ©. Le titre affiche un rendement de 25,3% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e.

 

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L’Utica et le CBF incitent les entreprises Ă  adhĂ©rer Ă  TuniChĂšque

Le Conseil bancaire et financier (CBF) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) ont incitĂ© les entreprises Ă  adhĂ©rer Ă  la plateforme TuniChĂšque dĂ©diĂ©e aux transactions par chĂšque. Le syndicat des patrons “appelle ses adhĂ©rents Ă  faire preuve de patience et d’engagement dans cette transition, afin de tirer pleinement parti des avantages qu’offre ce dispositif en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et d’efficacitĂ© des transactions commerciales”. Pour sa part, le CBF a mis en place une assistance dĂ©diĂ©e aux clients bancaires, notamment aux adhĂ©rents de l’Utica et des sessions de formation personnalisĂ©es pour une meilleure prise en main des nouvelles procĂ©dures de traitement des chĂšques.

Si nous croisons ces statistiques avec le nombre de chĂšques qui est en chute libre, nous comprenons entre les lignes que les entreprises n’ont pas trouvĂ© dans la nouvelle formule les possibilitĂ©s offertes par ce moyen de paiement auparavant. Le problĂšme est qu’elles ne retrouveront plus ces fonctions d’utilitĂ© dans n’importe quels autres moyens, y compris la lettre de change. D’ailleurs, les tentatives se multiplient pour amĂ©liorer la rĂ©glementation de cette derniĂšre et la doter de quelques caractĂ©ristiques de l’ancien chĂšque.

La lettre de change peut ĂȘtre acceptĂ©e par des entreprises qui se connaissent mutuellement, dans le monde du B to B. Mais dans celui du B to C, elle ne peut causer que des dysfonctionnements. Comment vĂ©rifier si la lettre de change ne prĂ©sente pas de vice de forme? LĂ©galiser sa signature Ă  la municipalitĂ© et signer une reconnaissance de dette? Est-ce que c’est pratique pour une boutique qui vend de l’électromĂ©nager, des smartphones, ou des vĂȘtements pour enfants? Comment vendre durant les weekends, le pic de l’activitĂ© commerciale? Il faut des solutions Ă  toutes ces questions. Elles ne peuvent ĂȘtre que technologiques et le systĂšme bancaire est capable d’en fournir. Est-ce que les entreprises accepteraient d’y adhĂ©rer? C’est une autre paire de manches, mais qui sera prochainement dĂ©battue.

 

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La CIL annonce un dividende de 2,200 Tnd, une cerise sur un appétissant gùteau

La Compagnie internationale de leasing (CIL) a annoncĂ© hier que son conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s relatifs Ă  l’exercice 2024 et les a soumis aux commissaires aux comptes. Les comptes sociaux font apparaĂźtre un rĂ©sultat net de 19,862 Mtnd, en hausse de 2,5% en glissement annuel. Les Ă©tats financiers consolidĂ©s affichent pour leur part un bĂ©nĂ©fice de 20,182 Mtnd contre 19,604 Mtnd l’annĂ©e d’avant.

Il est clair, Ă  partir de ces chiffres, que la CIL a rĂ©alisĂ© un excellent second semestre 2024. À la fin de la premiĂšre moitiĂ© de l’annĂ©e derniĂšre, le rĂ©sultat net Ă©tait en stabilitĂ©. La compagnie a dĂ» payer un impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s plus important Ă  la fin de l’annĂ©e mais elle a rĂ©ussi Ă  faire progresser son bottom line. Outre la hausse de son produit net de leasing de 5,0% Ă  44,922 Mtnd, nous pensons que le coĂ»t du risque a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©, bien que les engagements classĂ©s soient en forte hausse de 24% Ă  56,923 Mtnd, selon les indicateurs d’activitĂ© publiĂ©s en janvier.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer les actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 22 avril 2025. Le dividende proposĂ© s’élĂšve Ă  2,200 Tnd par action. Pour rappel, la compagnie a distribuĂ© 2 Tnd par action l’annĂ©e derniĂšre. Le yield net s’élĂšve Ă  7,5%, parmi les meilleurs mĂȘme dans le secteur financier. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, la performance de l’action est de 5,98%, ce qui assure aux actionnaires un bon couple valorisation-rendement.

 

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Slim Zeghal nommĂ© prĂ©sident du conseil d’administration de la Sotipapier

La Sotipapier a informĂ© le marchĂ© que son conseil d’administration, rĂ©uni le 13 mars 2025, a pris acte de la dĂ©cision ferme, dĂ©finitive et irrĂ©vocable de dĂ©mission de Mohamed Ben Rhouma de son mandat de prĂ©sident du conseil d’administration de la sociĂ©tĂ© pour des raisons personnelles, prenant effet Ă  l’issue dudit conseil, et dĂ©cide de l’accepter. Le Conseil d’administration a accordĂ© un quitus entier, dĂ©finitif et sans rĂ©serve Ă  Mohamed Ben Rhouma pour l’exĂ©cution de son mandat. 

En mĂȘme temps, il a dĂ©cidĂ© de nommer Slim Zeghal comme prĂ©sident du conseil d’administration de la sociĂ©tĂ©, pour toute la durĂ©e de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à la tenue de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire statuant sur les Ă©tats financiers de l’exercice clos le 31 dĂ©cembre 2025. Étant prĂ©cisĂ© que par cette nomination, Slim Zeghal ne sera plus considĂ©rĂ© comme un administrateur indĂ©pendant. Un nouvel administrateur indĂ©pendant sera nommĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en vigueur.

En attendant la publication des comptes annuels, la Sotipapier devrait afficher un rattrapage au niveau de son bĂ©nĂ©fice net au second semestre. Le contexte opĂ©rationnel n’est pas facile, avec des tensions qui persistent sur le marchĂ© des vieux papiers. De plus, le marchĂ© de la  pĂąte Ă  papier demeure confrontĂ© Ă  des conditions difficiles, marquĂ©es par une disponibilitĂ© limitĂ©e et des coĂ»ts Ă©levĂ©s. La conjonction de ces tensions sur les deux segments continue d’exercer une forte pression sur les prix et les coĂ»ts. Le rĂŽle du conseil d’administration est crucial dans la validation des stratĂ©gies du management pour assurer une meilleure rentabilitĂ©.

 

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SPDIT-Sicaf, un profil rare sur le marché actions tunisien

La SPDIT-Sicaf, filiale de la SFBT spĂ©cialisĂ©e en gestion d’actifs, a publiĂ© ses Ă©tats financiers pour l’exercice 2024. Rien de surprenant, la sociĂ©tĂ© a rĂ©alisĂ© un bĂ©nĂ©fice net de 31,978 Mtnd, en hausse de 7,3% en glissement annuel.

Les produits d’exploitation ont totalisĂ© 34,548 Mtnd, dont 17,478 Mtnd de dividendes provenant des participations non cotĂ©es. Ce sont essentiellement les filiales du groupe. Les dividendes des placements cotĂ©s sont de 2,612 Mtnd. Quant aux plus-values de cessions de placements, elles ont atteint 7,341 Mtnd rĂ©alisĂ©s essentiellement grĂące Ă  la cession de 90 408 actions BIAT. Par rapport Ă  l’exercice 2023, la sociĂ©tĂ© a adoptĂ© une stratĂ©gie moins active, mais toujours rentable.

Les revenus des placements monĂ©taires se sont Ă©levĂ©s de 6,053 Mtnd contre 4,833 Mtnd l’annĂ©e d’avant. La SPDIT-Sicaf a rĂ©alisĂ© des revenus de 5,667 Mtnd en provenance des certificats de dĂ©pĂŽt. Les reprises sur provisions antĂ©rieures ont Ă©tĂ© de 0,838 Mtnd. En mĂȘme temps, les dotations aux provisions pour dĂ©prĂ©ciation de titres sont de 0,470 Mtnd. Le rĂ©sultat d’exploitation est de 33,036 Mtnd.

Le gestionnaire de portefeuilles dispose d’un gisement de plus-values latentes de 34,886 Mtnd alors que le coĂ»t d’acquisition de ces actions est de 14,710 Mtnd seulement. Fin 2023, ces plus-values Ă©taient de 36,029 Mtnd, mais il faudra tenir compte de la vente des actions BIAT. Une telle performance n’aurait pas Ă©tĂ© atteinte si les titres n’étaient pas bien sĂ©lectionnĂ©s et que la pĂ©riode de dĂ©tention ne s’était pas Ă©tendue sur des annĂ©es.

Les actionnaires de la sociĂ©tĂ© ont Ă©tĂ© convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 28 mars 2025. Le conseil d’administration compte proposer la distribution d’un dividende de 1 Tnd par action, soit 28,000 Mtnd. Le yield net, sur la base du cours d’hier, est de 6,92%, toujours parmi les plus Ă©levĂ©s de la Place. Incontestablement, ce titre demeure parmi les meilleurs placements du marchĂ©.

 

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36 Mtnd ciblés par le FCPR Zitouna Moucharaka V

La deuxiĂšme pĂ©riode de souscription des parts au Fonds commun de placement Ă  risque bĂ©nĂ©ficiant d’une procĂ©dure allĂ©gĂ©e, FCPR Zitouna Moucharaka V, a commencĂ© hier 17 mars 2025. Le montant ciblĂ© s’élĂšve Ă  36,000 Mtnd, rĂ©parti en 3 600 parts d’une valeur nominale de 10 000 Tnd chacune.

Les promoteurs sont la sociĂ©tĂ© de gestion Zitouna Capital et la Banque Zitouna. La premiĂšre joue le rĂŽle de gestionnaire et de distributeur, alors que la banque mĂšre assure celui de dĂ©positaire. La durĂ©e de vie du fonds est de 10 ans, prorogeable deux fois par pĂ©riodes successives d’une annĂ©e.

La pĂ©riode d’investissement du fonds est de 5 ans Ă  partir de la libĂ©ration. Il injecte de l’argent dans des sociĂ©tĂ©s pour une durĂ©e allant de 5 Ă  7 ans et peut garder les participations pendant cette pĂ©riode. Le FCPR doit employer 80% au moins de ses actifs dans des sociĂ©tĂ©s Ă©tablies en Tunisie et non cotĂ©es Ă  la Bourse de Tunis, Ă  l’exception de celles exerçant dans le secteur immobilier relatif Ă  l’habitat, et ce, dans un dĂ©lai ne dĂ©passant pas la fin des deux annĂ©es suivant celle au cours de laquelle a eu lieu la libĂ©ration des montants souscrits. Les actions nouvellement Ă©mises sur le marchĂ© alternatif de la Bourse sont Ă©galement prises en compte pour le calcul de ce taux d’emploi, et ce, dans la limite de 30% dudit taux. Tous les placements doivent ĂȘtre constituĂ©s d’instruments financiers chariĂąa compliant.

Zitouna Capital gĂšre dĂ©jĂ  8 FCPR dont les montants sont de 307,7 Mtnd, dont 146,570 dĂ©jĂ  investis. Si vous avez des idĂ©es susceptibles d’ĂȘtre financĂ©es par un tel projet, vous avez une bonne adresse.

 

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Les britanniques Sound Energy et Predator Oil & Gas comptent s’introduire à la Bourse de Casa

Deux sociĂ©tĂ©s britanniques impliquĂ©es dans l’exploration et la production de gaz naturel au Maroc, Sound Energy et Predator Oil & Gas, cotĂ©es Ă  la Bourse de Londres, envisagent de s’introduire Ă  la Bourse de Casablanca. Les capitalisations boursiĂšres sont, respectivement, de 14,30 et 22,640 millions de livres. La Place marocaine ne cesse de prendre de l’ampleur avec un MASI en forte hausse et une forte demande de la part des investisseurs. Comptant actuellement 77 sociĂ©tĂ©s, les autoritĂ©s veulent atteindre 300 entreprises d’ici Ă  2035. Plusieurs entreprises publiques ouvriront leur capital au public, incitant ainsi le secteur privĂ© Ă  suivre le pas.

La cotation en Bourse coĂŻncidera avec la production du gaz naturel liquĂ©fiĂ© (GNL) par Sound Energy vers la fin de 2025, qui sera la premiĂšre production de ce type dans l’histoire du royaume. Quant Ă  Predator, elle prĂ©voit cette annĂ©e de forer des puits avec pour objectif de produire 400 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour. La sociĂ©tĂ© est actuellement Ă  la recherche de sources de financement pour ses investissements dans les annĂ©es Ă  venir et de contrats avec des acheteurs locaux pour sa production de gaz naturel attendue.

La production de gaz naturel du Maroc ne dĂ©passe pas actuellement 100 millions de mĂštres cubes par an Ă  partir de petits gisements situĂ©s dans l’ouest du pays. Le pays importe le reste de ses besoins estimĂ©s Ă  1 milliard de mĂštres cubes par an, du marchĂ© international, via un gazoduc avec l’Espagne. Le royaume cherche Ă  adopter le gaz naturel comme Ă©nergie de transition, tout en augmentant les projets d’énergie propre. Jusqu’à aujourd’hui, le charbon reste la premiĂšre source de production d’électricitĂ©. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre plusieurs coups.

 

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