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Forum économique Suède-Tunisie en présence de plus de 60 acteurs économiques 

Une délégation de 13 acteurs économiques tunisiens participent aux côtés de 50 acteurs économiques suédois, le 2 avril 2025, au Forum économique tuniso-suédois qui se tiendra au siège du ministère des Affaires étrangères de la Suède avec la participation de 50 acteurs économiques suédois.

Le directeur exécutif auprès de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie International, Bilel Ben Hamida, a indiqué, dimanche dans une déclaration à l’agence TAP, que ce Forum est organisé dans le cadre de la visite du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, les 1er et 2 avril 2025 en Suède, accompagné d’une délégation ministérielle et économique et en coopération avec la CONECT, l’ambassade de Tunisie en Suède et l’ambassade du Suède en Tunisie.

L’objectif du forum est de découvrir de nouvelles opportunités d’affaires et d’investissement pour les deux pays à travers des rencontres et des réunions B2B entre les entreprises tunisiennes et leurs homologues suédoises, en vue de trouver de nouvelles opportunités d’investissement et de partenariats commerciaux dans les secteurs stratégiques notamment, le textile, le transport intelligent, les industries agroalimentaires, l’agriculture, les technologies de l’information et les énergies renouvelables, selon la même source.

« Le programme de la visite comporte plusieurs activités à l’instar de la visite de plusieurs entreprises et usines suédoises en plus d’une manifestation de réseautages entre les plus importants acteurs économiques dans le secteur privé suédois en plus des séances de dégustation de produits tunisiens », a fait savoir Ben Hamida.

Cette manifestation fait suite à la réussite du forum d’affaires Tunisie -pays nordiques tenu en novembre 2024 à Tunis. Le forum économique tuniso-Suédois est organisé conjointement par le « Business Sweden », la « Conect Suède » et la chambre de commerce tuniso-suédoise.

Il est à noter que les relations entre la Tunisie et la Suède remontent à environ 280 ans, depuis 1736, date de la signature de l’accord de paix et de commerce. Ces relations ont été renforcées avec l’établissement de relations diplomatiques officielles en 1959.

La Suède, avec son économie développée et son environnement innovant, représente une opportunité stratégique pour la Tunisie, notamment dans les secteurs des technologies vertes, de la transition énergétique, de la digitalisation et de l’Industrie 4.0.

La ville de Stockholm, pôle technologique majeur, offre un cadre propice aux échanges et aux partenariats.

Un représentant de CONECT International a fait état d’un potentiel important de développement des exportations tunisiennes vers la Suède, notamment pour les produits tunisiens phares tels que les dattes et l’huile d’olive.

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Résilience économique : la Tunisie 8e en Afrique et 75e au monde en 2025

Selon le « FM Resilience Index 2025 », le Botswana, Maurice, l’Afrique du Sud, le Rwanda et le Maroc occupent les cinq premières places en Afrique. Tandis que la Tunisie se classe 8e et 75e mondiale sur 130 pays étudiés.

À noter au passage que ce classement a été établi par l’assureur américain FM, qui s’est basé sur la capacité des pays à faire face aux chocs économiques, climatiques et institutionnels.

Pour ce faire, 18 critères ont été pris en compte, de la corruption au stress hydrique, en passant par l’exposition aux cyberattaques et aux catastrophes naturelles.

Devancée par l’Égypte (74e) et le Ghana (72e), la Tunisie se classe toutefois devant la Côte d’Ivoire (88e) et l’Algérie (91e).

En effet, avec un score global de 54,2, un « macro-score » de 49,2 et un « phsyical score » de 73,7, le classement de la Tunisie reflète des forces sûres, notamment un tissu économique diversifié et une stabilité relative, mais également des fragilités persistantes, entre autres en matière d’inflation et de risques politiques.

Les trois premières positions mondiales sont occupées respectivement par le Danemark, le Luxembourg et la Norvège.

Selon l’étude, « les économies les mieux classées sont celles qui parviennent à se remettre plus rapidement des crises ». Comprendre par là que « dans un environnement où les entreprises scrutent chaque facteur de risque avant d’investir, la résilience devient un argument clé pour attirer capitaux et projets ».

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Accord entre le Cepex et le ministère de la Famille pour la valorisation de l’expérience de l’empowerment des femmes

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) et le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées ont signé, vendredi 28 mars, un accord-cadre visant à valoriser l’expérience de l’empowerment économique de la femme à travers la commercialisation du patrimoine national et des produits artisanaux tunisiens à l’Expo 2025 d’Osaka, dans le Kansai, au Japon, du 13 avril au 13 octobre 2025. Elle est organisée sous le slogan « Le partenariat dans la création, les sciences et les technologies dans l’espace garantissant la durabilité de la vie ».

Dans le cadre de cet accord, le département de la Femme s’emploie, en collaboration avec le Cepex, à contribuer à la mise en œuvre des programmes promotionnels, qui accompagneront l’exposition.

Cette contribution comprend l’organisation et la gestion d’espaces dédiés au sein des pavillons tunisiens, à travers la présentation des produits des agricultrices, artisanes et promoteurs qui ont bénéficié des programmes d’autonomisation économique gérés par le ministère, selon une déclaration du Cepex.

Signée par le commissaire général représentant la Tunisie à cet événement et le directeur général du Cepex, Mourad Ben Hassine, le directeur général des services communs représentant le ministère de la Famille, Mohamed Haj Salah, cette convention repose sur la promotion et le rayonnement de l’image de la Tunisie en tant que destination économique, touristique et culturelle.

Elle vise également à réglementer les cadres de coopération conjoints et à déterminer l’étendue de l’intervention de chaque partie.

À rappeler que le Cepex a signé plusieurs accords de coopération et de partenariat avec les institutions et structures gouvernementales qui contribueront à la participation tunisienne à cette Exposition universelle du Japon. Il s’agit entre autres de l’Office national de l’artisanat (ONA), de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), du Centre tunisien international de l’économie culturelle numérique, etc.

La Tunisie participe à la manifestation « Expo 2025 Osaka » avec un stand national de catégorie « B » s’étalant sur une superficie de 300 m2.

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Bassem Ennaifar : « La BCT trouve un équilibre entre inflation et croissance »

La décision du Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie, lors de sa réunion du 26 mars 2025, de réduire le taux directeur de la BCT de 50 points de base, de 8 % à 7,5 %, s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement progressive lui permettant de toujours maîtriser les prix, tout en mettant en place les meilleures conditions pour le bon fonctionnement de l’économie, a indiqué, vendredi, l’analyste économique et financier, Bassem Ennaifar, dans une interview accordée à l’agence TAP.

D’après lui, «la BCT a trouvé le juste milieu entre la concrétisation des résultats et des avancées réalisées en matière de maîtrise de l’inflation, d’une part, et la protection de notre économie nationale contre les risques inflationnistes, qui peuvent résulter de l’évolution des prix sur le marché international ou de la hausse de la demande locale, favorisée par la hausse salariale, d’autre part ».

De même, l’institut d’émission s’est retrouvé dans l’obligation de stimuler la croissance économique, notamment par la facilitation de l’accès au financement, grâce surtout à la réduction de son taux directeur, d’autant plus que l’inflation suit, depuis plusieurs mois, une courbe descendante.

Pour rappel, le taux directeur de la BCT avait été relevé à 8 % en décembre 2022 afin de faire face à une inflation à deux chiffres, engendrée notamment par l’augmentation des prix des produits de base à l’échelle internationale, due essentiellement au conflit russo-ukrainien.

« Aujourd’hui, nous sommes dans une période où l’inflation est relativement maîtrisée, bien qu’elle demeure élevée, à 5,7 %. Cependant, elle a significativement diminué par rapport au pic enregistré en 2022. Il est donc légitime que les opérateurs économiques demandent une baisse du taux directeur afin d’accéder plus facilement aux financements », a-t-il noté.

  La diminution du taux directeur permettra de suivre de près l’évolution des prix

Et d’ajouter : « La BCT est consciente que la baisse de 50 points de base du taux directeur ne va pas révolutionner la demande de financement ni relancer massivement l’investissement, mais elle lui permettra de suivre de près l’évolution des prix. En effet, si les prix confirment leur tendance baissière, la Banque des banques pourra, dans quelques mois, abaisser encore son taux directeur. En revanche, si les prix augmentent de nouveau, elle interviendra en adoptant des politiques monétaires plus strictes, n’excluant pas la possibilité d’une révision à la hausse du taux directeur ».

L’analyste économique a précisé que cette réduction de 50 points de base ne favorisera pas un changement radical des intentions d’investissement, mais contribuera à réduire le coût des crédits à court terme, facilitant ainsi le financement de l’exploitation.

En ce qui concerne les ménages, cette légère baisse du taux directeur n’aura pas d’importantes répercussions immédiates sur les crédits à la consommation. En revanche, elle pourrait stimuler les financements destinés à l’acquisition de logements. À ce propos, les banques pourraient se focaliser sur l’octroi de crédits à taux variables afin de maintenir leur niveau de profit.

Pour rappel, le nouvel article 412 de la Loi du 2 août 2024 (Code de commerce) stipule que toute personne ayant obtenu un prêt d’une durée supérieure à sept ans avec un taux fixe, et ayant remboursé trois ans, peut bénéficier d’une réduction du taux d’intérêt sur le capital restant dû.

 L’État, le plus grand bénéficiaire de la réduction du taux directeur de la BCT

Par ailleurs, Ennaifar a estimé que « l’État, en tant que premier émetteur sur le marché primaire de la dette en Tunisie, est l’agent économique qui profitera le plus de cette baisse du taux directeur, car il émet des bons du Trésor et envisage le lancement de l’emprunt national ».

Dans ce cadre, il a noté que l’État n’a pas encore émis de tranches de l’emprunt national 2025, dont le montant global a été fixé à 4,8 milliards de dinars dans la Loi de Finances 2025, « parce qu’il ne voulait pas s’engager dans des émissions obligataires à des taux d’intérêt élevés et coûteux, comme ce fut le cas pour les emprunts nationaux de 2024 et 2023 ».

La baisse du taux de rémunération de l’épargne vise à stimuler l’investissement

Revenant sur les décisions prises par le Conseil d’Administration de la BCT, jeudi, Ennaifar a également évoqué la baisse du taux minimum de rémunération de l’épargne de 50 points de base, de 7 % à 6,5 %, soulignant que « toute évolution du taux directeur, qu’elle soit en hausse ou en baisse, est généralement accompagnée d’une évolution similaire du taux minimum de rémunération de l’épargne ».

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Prolongation des délais d’inscription au programme d’appui aux PME en difficulté

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé, dans un communiqué publié jeudi 27 mars, la prolongation des délais d’inscription pour bénéficier du programme d’appui aux projets et les PME en difficulté.

Le programme d’appui sera prorogé jusqu’au mardi 15 avril prochain au lieu du lundi 31 courant.

La plateforme d’inscription est accessible via le lien suivant : httpss://emploi.nat.tn/appui_microentreprise/rech_appui.php

La deuxième version de la mise en œuvre du programme de soutien aux projets et PME en difficulté a été lancée après la signature (3 mars 2025) d’un mémorandum réglementaire conjoint régissant les procédures pratiques et les étapes opérationnelles du programme.

Il a été conclu entre la Banque tunisienne de solidarité (BTS Bank), l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI), l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), l’Office national de l’artisanat (ONA), l’Agence de promotion d’industrie et d’innovation (APII), ainsi que la Direction générale pour la promotion des PME au ministère de l’Industrie.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de la consécration du rôle social et économique de l’Etat en soutenant l’initiative privée et en fournissant tous les mécanismes, facilités et programmes d’accompagnement et d’encadrement.

Objectif: Aider les projets et les PME en difficulté pour maintenir leur viabilité et stabiliser les emplois.

Avec TAP

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Le CBF réaffirme l’engagement des banques dans le financement des PME

Le Conseil Bancaire et Financier (CBF) a réaffirmé, jeudi 27 mars 2025, l’engagement du secteur bancaire en faveur des orientations générales de l’État, rappelant que le taux de  réponse aux 86 mille demandes de révision du taux d’intérêt (conformément à la nouvelle législation en vigueur), reçues jusqu’au 25 mars 2025, a atteint 93 % pour les dossiers répondant aux critères.

Le Conseil s’emploie à accélérer le traitement des autres dossiers dans les plus brefs délais, précisant que les banques islamiques ont adhéré à cette démarche malgré l’imprécision du texte législatif, peut-on lire dans un communiqué publié jeudi par le CBF.

Il a également souligné que les banques ayant enregistré des bénéfices au titre de l’exercice 2024 prévoient de lancer des lignes de financement au profit des porteurs de petits projets, représentant 8 % de leurs bénéfices.

Le Conseil a indiqué que, conformément aux dispositions du premier alinéa du nouvel article 412 du Code de commerce, cette mesure entrera en vigueur dès la publication du décret gouvernemental fixant les conditions et critères d’octroi.

Le CBF a souligné qu’en coordination avec le gouvernement, les banques ont contribué au financement des budgets de l’État via la souscription aux emprunts obligataires et aux bons du Trésor, dans le respect des conditions fixées par le ministère des Finances.

Selon le Conseil, les banques allouent des financements aux petites et moyennes entreprises (PME) pour les inciter à investir, en leur proposant des crédits d’exploitation et de gestion afin d’améliorer leur compétitivité, de leur permettre d’accéder aux marchés extérieurs et de renforcer leurs exportations, grâce à des liquidités bancaires adaptées.

Le Conseil a également rappelé que les banques continuent de proposer de nouveaux produits aux PME rencontrant des difficultés en raison de la baisse de leur chiffre d’affaires, réaffirmant leur soutien à l’investissement et à la création d’emplois, notamment à travers les sociétés d’investissement à capital-développement et l’octroi de crédits préférentiels.

Concernant le financement des particuliers, le Conseil a fait valoir que les banques accordent des crédits à la consommation et des crédits immobiliers.

Il a ajouté que, conformément à la loi n° 41-24 portant révision de certaines dispositions du Code de commerce, les banques ont proposé des alternatives au chèque comme moyen de paiement.

Enfin, le CBF a réaffirmé que le secteur bancaire reste ouvert aux propositions responsables et constructives, tout en réservant son droit d’engager des poursuites judiciaires en cas d’atteinte à sa réputation, de remise en cause de son engagement à appliquer la loi, ou de menace pour la stabilité financière du pays.

Avec TAP

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Médicaments : la facture multipliée par 10 en 3 ans pour la Pharmacie Centrale

Le budget d’achat des médicaments de la Pharmacie Centrale a été multiplié par dix en trois ans, passant de 30 millions de dinars en 2021 à 300 millions de dinars en 2024, selon son directeur général Chokri Hammouda. Parmi eux, seize types de médicaments représentent à eux seuls 250 millions de dinars.

Pour limiter cette hausse, Hammouda préconise la rationalisation des prescriptions en privilégiant des médicaments moins coûteux mais d’efficacité équivalente. Il recommande également l’adoption de protocoles thérapeutiques basés sur les stocks disponibles et les prix homologués, tout en intégrant des approches personnalisées comme la médecine génomique.

Alignement des prix des médicaments importés
Les importations de médicaments, qui s’élèvent à 180 millions de dinars, pourraient voir leurs prix alignés sur ceux des équivalents locaux. Cette mesure viserait à soutenir l’industrie pharmaceutique nationale, même si elle pourrait entraîner une augmentation pour certains produits.

Amélioration financière malgré des créances importantes
Sur le plan financier, l’établissement a enregistré une nette amélioration, avec des revenus passant de 14 millions de dinars en 2022 à 53 millions en 2023. Toutefois, il reste confronté à des créances considérables, dont 504 millions de dinars dus par les hôpitaux et 658 millions par le ministère des Affaires sociales.

Stratégies pour rétablir l’équilibre
Pour assurer sa stabilité, la Pharmacie Centrale mise sur une meilleure gestion des coûts, la numérisation de ses processus et le recouvrement des créances. Le maintien de son monopole d’importation reste par ailleurs essentiel pour garantir l’approvisionnement des structures sanitaires.

Avec TAP


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Ridha Chkoundali : « La baisse du taux directeur est une décision tardive mais positive »

Dans un post Facebook, publié le 27 mars 2025, l’économiste Ridha Chkoundali analyse la récente décision de la BCT de baisser son taux directeur de 50 points de base.

Selon Ridha Chkoundali, bien que cette mesure arrive avec du retard et reste insuffisante – une baisse d’au moins 75 points de base étant attendue –, elle envoie néanmoins un signal positif aux investisseurs. En réduisant le coût de l’investissement, elle pourrait ainsi stimuler la croissance économique, tout en allégeant légèrement la charge des remboursements pour les emprunteurs à taux variable.

Toutefois, cette décision intervient dans un contexte économique difficile, marqué par des échanges commerciaux perturbés et les effets de la nouvelle loi sur les chèques, rendant l’objectif de croissance de 3,2 % cette année plus incertain.

L’économiste souligne également que cette mesure s’inscrit dans la volonté du président de la République de redéfinir le rôle de la Banque centrale. Au-delà de la seule lutte contre l’inflation, celle-ci pourrait devenir un moteur de la croissance économique. Mais pour concrétiser cette ambition, une réforme en profondeur du cadre législatif s’impose. Et ce, afin d’instaurer une coordination plus efficace entre le gouvernement et l’institution monétaire.

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Sociétés de commerce international: De nouvelles lois en cours d’élaboration

Le ministère du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid a déclaré, mercredi 26 mars, que son département se penche, actuellement, sur l’élaboration de lois portant sur les sociétés de commerce international, lesquelles devraient être présentées avant la fin de cette année.

Ces lois seront élaborées en collaboration avec la chambre syndicale des sociétés de commerce international, a-t-il précisé, en réponse à une question formulée par le député du bloc « Pour que le peuple triomphe », Néjib Akermi, lors d’une séance plénière tenue, mercredi 26 mars, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).

Selon lui, le ministère œuvre actuellement à restructurer le Fonds de promotion des exportations afin de soutenir les exportateurs.

En ce qui concerne la coopération internationale, Abid a fait savoir son ministère a adopté une nouvelle stratégie visant à valoriser le produit local sur le marché international, et ce, en menant des missions commerciales de prospection.

Il a souligné le volonté de renforcer la position de la Tunisie sur les marchés extérieurs et d’améliorer la compétitivité du produit national et ce en encourageant l’exportation et appuyant et accompagnant les PME et les petits artisans lors des grands évènements internationaux via le CEPEX outre la création d’une plateforme électronique dédiée.

Pour ce qui est de l’encouragement des exportations, le ministre a affirmé que toutes les procédures en matière d’exportation ont été digitalisées et ne nécessitent pas d’intervention humaine sauf dans de rares cas et ce outre le soutien apporté aux entreprises qui remportent des succès et l’incitation des petites entreprises à s’intéresser aux marchés extérieurs.

Avec TAP

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Métro de Sfax : la BAD maintient son engagement financier

Le ministère des Transports a annoncé que la Banque africaine de développement (BAD) maintient son engagement financier pour le projet de métro de Sfax. La première phase des travaux devrait débuter prochainement. C’est ce qu’annonce le ministère du Transport sur sa page officielle du réseau social Facebook, ce 26 mars 2025.

En coordination avec les ministères des Transports et de l’Économie, la BAD a réaffirmé son soutien à ce projet structurant. Répondant ainsi aux attentes des habitants de Sfax en matière de mobilité durable. Ainsi, un système de transport urbain moderne et aux normes internationales devrait désengorger la ville et faciliter les déplacements. Les détails techniques et financiers seront dévoilés ultérieurement.

Lors de son audition devant l’Assemblée des représentants du peuple, le mardi 25 mars 2025, le ministre des Transports, Rachid Amri, avait révélé un revirement inattendu : la Banque africaine de développement (BAD) retirait finalement son engagement de financement pour le projet de métro de Sfax. Mais il n’en était rien.

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 Les Ciments de Jebel Oust entre des mains chinoises

Lors d’une interview accordée à l’Agence TAP, l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, a annoncé qu’un groupe chinois s’apprête à acquérir une cimenterie en Tunisie.

Cependant, au lendemain de cette annonce, des informations ont circulé selon lesquelles il s’agirait de China National Building Material (CNBM). Laquelle, toujours selon ces mêmes sources, finaliserait l’acquisition de la société Les Ciments de Jebel El Oust (CJO) et de sa filiale Granulats Jbel Oust (GJO). Le montant de la transaction autour de cette cimenterie serait de 100 millions de dollars (310 millions de dinars).

Si cette transaction se concrétisait, il s’agirait de l’un des plus importants investissements directs chinois en Tunisie ces dernières années. Par ailleurs, cette opération marquerait une nouvelle étape dans l’expansion internationale de CNBM.

Un changement de propriétaire de la cimenterie après la gestion espagnole

Rappelons que la société Les Ciments de Jebel Oust était précédemment détenue par une filiale espagnole du groupe brésilien Votorantim Cimentos. Dans quelques jours ou semaines, elle pourrait passer sous contrôle chinois.

Des détails financiers encore en suspens

Toutefois, l’opération n’est pas encore finalisée. Selon un site local bien informé, citant une source proche de CNBM, « le montant définitif de l’opération reste tributaire de l’arrêt des états financiers du ciment ». L’information a également été confirmée par une source ministérielle à nos confrères de Mosaïque FM. La cimenterie, actuellement gérée par une société portugaise, devrait ainsi passer sous contrôle chinois dans le cadre de cette transaction.

État des lieux du secteur cimentier en Tunisie

Par ailleurs, notons que la Tunisie dispose d’une capacité de production de ciment de 12 millions de tonnes par an. Mais elle ne produit actuellement que 6 millions de tonnes pour répondre à la demande locale. Cette limitation s’explique par la hausse des coûts de production, notamment ceux liés au gaz et au pétrole. Lesquels ont entraîné également une baisse des exportations tunisiennes de ciment. Cette situation a profité à l’Algérie, devenue l’un des principaux exportateurs de la région grâce à ses ressources énergétiques abondantes.

En outre, le secteur cimentier tunisien compte actuellement neuf usines en activité, dont une spécialisée dans le ciment blanc et huit produisant du ciment gris. Parmi elles, trois sont publiques (Oum El Kélil à Tajerouine, Bizerte et Carthage à Djebel Ressas). Tandis que les autres sont exploitées par des sociétés étrangères, notamment espagnoles, portugaises et italiennes.

La plus ancienne, la Société tunisienne de ciment artificiel à Djebel Jelloud, fondée en 1936, est aujourd’hui gérée par un groupe italien.

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Un géant international du verre envisage de racheter 41 % de la Sotuver

Les actionnaires de référence de la Sotuver ont annoncé avoir reçu une offre non engageante émanant d’un grand groupe international spécialisé dans la production d’emballages en verre. L’opération porterait sur un bloc de 41 % du capital de l’entreprise.

Pour faciliter l’examen de cette proposition, une data room a été ouverte afin de permettre à l’acquéreur potentiel de réaliser les audits habituels. Ce processus devrait s’étendre jusqu’à la fin mai 2025.

Les actionnaires de référence s’engagent à tenir le public informé de l’évolution des discussions.

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Campagne promotionnelle en Europe de la Tunisie comme destination touristique

Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a lancé, dans la soirée du 25 mars 2025 au Palais Kobbet Enhas à La Manouba, une campagne publicitaire nationale sur le slogan « Vivez l’instant… Vivez la Tunisie », destinée à 16 marchés touristiques européens et diffusée en 14 langues.

Élaborée par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) dans le cadre d’un appel d’offres international sur une période de deux mois et demi, cette campagne sera diffusée sur les supports numériques, les médias traditionnels, ainsi que sur des panneaux publicitaires digitaux installés dans les gares, les métros, les grandes artères et les aéroports.

Lors de la cérémonie de lancement, en présence du gouverneur de La Manouba et de plusieurs ambassadeurs européens, le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a souligné que cette initiative marque le retour de la Tunisie comme destination phare pour l’Europe, avec un objectif de 11 millions de visiteurs en 2025. Il a mis en avant la stabilité politique et sécuritaire du pays, l’amélioration des services aéroportuaires et hôteliers, ainsi que la promotion de produits touristiques encore méconnus.

Pour accompagner cette dynamique, le ministère a mis en place un programme incluant une opération de propreté dans les zones touristiques et l’animation des villes à travers des festivals et des spectacles. Un programme spécial est également prévu pour les sites archéologiques et les circuits touristiques du sud, notamment à Gabès, Tozeur et Gafsa, avec entre autres la relance du « train touristique » (Lézard rouge) dans cette dernière ville.

Le directeur général de l’ONTT a affirmé que la promotion constitue l’un des piliers stratégiques pour valoriser la destination tunisienne dans toutes ses composantes, en s’appuyant sur des campagnes nationales et une publicité conjointe avec les agences de voyage, les influenceurs et autres parties prenantes. Selon lui, le tourisme européen a enregistré une croissance de 15 % entre janvier et mars 2025 par rapport à la même période en 2024.

La cérémonie a été ponctuée par une visite guidée du Palais Kobbet Enhas, à laquelle ont pris part les ambassadeurs de France, d’Italie, de Norvège, d’Allemagne et du Portugal, ainsi que des représentants diplomatiques et des invités, mettant en lumière son riche patrimoine historique et architectural.

Avec TAP

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Poste tunisienne : 131 bureaux ouverts la nuit pour la fin du Ramadan

Cent trente et un (131) bureaux de poste répartis sur toutes les régions de la République seront exceptionnellement ouverts, la nuit, les 27 et 28 mars 2025, de 20h30 à 23h30. Et ce, afin de permettre aux citoyens d’effectuer leurs transactions financières et postales pendant la dernière semaine du mois de Ramadan.

C’est ce qu’a annoncé la Poste Tunisienne, mardi 25 mars 2025. La liste des bureaux de poste qui assureront ces séances nocturnes est disponible sur le site de la Poste www.poste.tn

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La Tunisie intègre l’ATIDI

La Tunisie vient de franchir une étape majeure dans son ancrage économique africain en officialisant son adhésion à l’Agence de garantie des échanges commerciaux en Afrique (ATIDI).

Cette adhésion à l’ATIDI, actée ce lundi 24 mars 2025 lors d’une cérémonie protocolaire, ouvre de nouvelles perspectives pour les opérateurs économiques tunisiens sur le continent.

Une adhésion aux multiples retombées économiques

En rejoignant l’ATIDI, la Tunisie accède à un dispositif continental qui va :

  • Sécuriser ses exportations vers les marchés africains grâce à des garanties contre les risques commerciaux et politiques.
  • Attirer les investisseurs en offrant des mécanismes de couverture des risques.
  • Faciliter l’accès au financement international avec des conditions avantageuses.

« Cette adhésion constitue un jalon important dans notre politique d’intégration économique africaine », a souligné le ministre de l’Économie lors de la cérémonie.

Un tremplin pour les énergies renouvelables

Dans le cadre de cette intégration, la Tunisie a également signé une convention pour bénéficier du mécanisme RLSF (Rapid Liquidity Support Facility). Ce dispositif, soutenu financièrement par la KfW allemande, va :

  • Soutenir les producteurs privés d’électricité verte.
  • Réduire les coûts de financement des projets renouvelables.
  • Accélérer la transition énergétique conformément à la stratégie nationale.

L’ATIDI : un instrument clé pour le commerce intra-africain

Fondée en 2000 et basée au Kenya, l’ATIDI compte désormais 25 membres, dont la Tunisie comme premier représentant d’Afrique du Nord. Avec :

  • Une capacité de garantie de plusieurs milliards de dollars.
  • Un réseau couvrant les principales économies africaines.
  • Des partenariats stratégiques avec des institutions comme la BAD.

Cette adhésion positionne la Tunisie comme acteur clé dans la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Les opérateurs économiques tunisiens peuvent désormais compter sur un cadre sécurisé pour développer leurs activités en Afrique. Tandis que le pays renforce son positionnement comme hub économique entre l’Europe et l’Afrique.

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Les exportations des dattes tunisiennes s’établissent à 581,8 MD à fin février 2025

Les exportations des dattes tunisiennes ont atteint 581,8 millions de dinars durant les cinq premiers mois de la campagne 2024/2025 (à fin février 2025), baissant de 1% par rapport à la même période de la campagne 2023/2024, d’après les données publiées, lundi 24 mars, par l’ONAGRI.

Les quantités exportées se sont établies à 90,3 mille tonnes se repliant de 2,9%.

Le prix moyen enregistré à fin février 2025 a connu une hausse de 1,9% soit 6,45 D/kg contre 6,32 D/kg enregistré à fin février 2024.

Le Maroc est la principale destination des dattes tunisiennes au cours du mois de février 2025 avec 27,5% des quantités exportées suivi par l’Italie et la France avec respectivement 11,8% et 10,3%

Durant les cinq premiers mois de la campagne 2024/2025, les exportations des produits des dattes biologiques ont atteint 3741 tonnes d’une valeur de 35 millions de dinars avec un prix moyen de 9,36 D/ kg. Leur part dans le total des exportations de dattes tunisiennes est de 4,1% et 6% respectivement, en termes de quantité et de valeur. L’Allemagne est la principale destination des produits des dattes biologiques avec 28% des quantités exportées suivie par les Pays-Bas et la France, avec respectivement 12% et 12%.

Avec TAP

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Les avoirs en devises chutent à 22,6 mrds de dinars ou 99 jours d’importation en mars 2025

Les avoirs nets en devises ont baissé pour se situer au niveau de 22,6 milliards de dinars, l’équivalent de 99 jours d’importation, au 21 mars 2025, contre 23,3 milliards de dinars (106 jours d’importation), à la même date de l’année dernière, ce qui représente une baisse de 3 %, selon les dernières statistiques publiées vendredi 21 mars par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

On remarque une régression considérable des avoirs en devises ces derniers mois, lesquels ont été marqués par le remboursement d’importantes échéances, notamment un prêt de 1 milliard de dollars (contracté durant le mois de janvier 2015 sur le marché financier), et qui a été remboursé le 30 janvier 2025.

Les données de la BCT ont fait ressortir, en outre, une baisse de volume global du refinancement de 10 %, à 12,8 milliards de dinars.

En revanche, les transactions interbancaires ont enregistré une hausse de 38 %, passant de 2,1 milliards de dinars le 21 mars 2024 à 3 milliards de dinars actuellement.

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Fraude fiscale et blanchiment d’argent : des entreprises de taxis secouées par un scandale financier

Les autorités tunisiennes ont révélé une affaire de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale impliquant des entreprises exploitant des applications de transport de passagers via des taxis individuels.

Les autorités ont saisi environ 12 millions de dinars sur leurs comptes bancaires, suspendu leurs activités, radié lesdites entreprises du Registre national des entreprises (RNE) et fermé leurs sièges sociaux.

Selon un communiqué de la Garde nationale, ces entreprises opéraient sans licences légales, en utilisant des déclarations frauduleuses et des comptes bancaires non déclarés pour transférer d’importantes sommes d’argent à l’étranger, en violation des lois en vigueur.

L’unité nationale d’enquête sur les crimes financiers complexes de la Garde nationale a mené l’enquête sous la supervision du ministère public du Pôle judiciaire économique et financier.

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Le CEPEX prépare la participation tunisienne à la foire africaine d’Alger

Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) appelle les entreprises tunisiennes à prendre part à la Foire commerciale intra-africaine « IATF 2025« , un important événement du commerce continental qui se tiendra du 4 au 10 septembre 2025 en Alger (Algérie).

Organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), l’IATF a pour objectif de fournir une plateforme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement afin de soutenir le développement du commerce et des investissements intra-africains, en particulier dans le contexte de la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf).

L’IATF rassemble des acteurs continentaux et mondiaux pour présenter et exposer leurs biens et services et pour explorer les opportunités commerciales et d’investissement sur le continent.

Cette foire réunit plus de 1 600 exposants et de 35 000 visiteurs professionnels issus de tout le continent, garantissant ainsi un accès aux marchés à fort potentiel.

La date limite d’inscription est fixée pour le 26 mars 2025.

Avec TAP

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