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L’OPEP+ poursuivra ses prochains plans d’augmentation de la production en mai

Trois sources ont déclaré que l’OPEP+ s’en tiendrait probablement à son plan d’augmentation de la production de pétrole pour le deuxième mois consécutif en mai, compte tenu de la stabilité des prix du pétrole et de la détermination de l’alliance à forcer certains États membres à réduire leur production pour compenser les excédents précédents.

L’alliance OPEP+ qui comprend l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des alliés menés par la Russie, et pompe plus de 40 % du pétrole brut mondial, prévoit d’augmenter sa production de 135 000 barils par jour en mai, selon Reuters. Il s’agira de la deuxième augmentation mensuelle dans le cadre d’un plan visant à supprimer progressivement une partie des millions de barils par jour de réductions que le groupe a mises en œuvre depuis 2022.

Dans le même temps, l’alliance tente d’augmenter les objectifs de production des membres qui se sont engagés à respecter les niveaux de production antérieurs. Et ce, tout en faisant pression sur les autres pays producteurs qui ont dépassé leurs objectifs pour qu’ils contrôlent leur production et pompent moins que ces niveaux pendant un certain temps pour compenser.

Le 20 mars 2025, le groupe a annoncé que sept membres mettraient en œuvre des réductions mensuelles supplémentaires à partir de ce mois-ci et jusqu’en juin 2026. Ces réductions, qui visent à compenser la production antérieure au-dessus des niveaux convenus, sont théoriquement plus importantes que les augmentations mensuelles de production.

Un délégué de l’OPEP+ a déclaré que les réductions compensatoires permettraient à l’alliance de poursuivre plus facilement son plan d’augmentations mensuelles. Deux autres délégués ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que le calendrier des augmentations se poursuive à partir de mai.

Le prix du brut Brent s’échangeait lundi au-dessus de 72 dollars le baril. Le prix mondial du brut est tombé à près de 68 dollars le 5 mars, son plus bas niveau depuis décembre 2021.

L’OPEP+ a réduit sa production de 5,85 millions de barils par jour. Ce qui représente environ 5,7 % des approvisionnements mondiaux.

Un comité ministériel de l’OPEP+, qui doit se réunir le 5 avril, a le pouvoir de recommander des changements à la politique de production de l’alliance dans son ensemble.

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Contrat d’achat d’un quart de siècle entre la STEG et la norvégienne SCATEC

La société norvégienne Scatec ASA, producteur d’énergie à partir des énergies renouvelables, a signé un contrat d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans avec la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG). Et ce, pour une nouvelle centrale solaire de 120 MW en Tunisie, plus précisément à Sidi Bouzid.

Attribué en décembre 2024, ce contrat (dénommé Sidi Bouzid II) entre dans le cadre d’un appel d’offres gouvernemental visant à soutenir les objectifs ambitieux de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables, afin de renforcer la sécurité énergétique du pays.

En parallèle, Scatec a également signé un accord de développement conjoint avec Aeolus SAS (Aeolus), qui fait partie du conglomérat japonais Toyota Tsusho Group, pour ce projet.

50-50 entre Scatec et Aeolus

Cet accord, qui a pour but de renforcer la collaboration des partenaires en Tunisie, s’appuie sur le succès des projets solaires de 60 MW à Sidi Bouzid I et de 60 MW à Tozeur actuellement en construction. En conséquence, Scatec et Aeolus détiendront chacun 50 % du projet Sidi Bouzid II.

Le coût total du projet s’élève à 87 millions d’euros. Scatec sera le fournisseur de l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction (EPC), avec une part EPC d’environ 85 % du coût total.

Scatec est actuellement en discussions avec des institutions financières sélectionnées pour le financement par endettement du projet. La structure financière complète sera communiquée lors de la clôture financière, prévue au second semestre 2025.

« Cet accord marque une étape importante pour Scatec en Tunisie. Il permet de renforcer notre collaboration avec Aeolus et notre engagement à favoriser la transition vers les énergies renouvelables dans la région. La Tunisie dépend fortement des importations de gaz. Ce qui rend les projets comme celui-ci essentiels pour diversifier le mix énergétique et atteindre les ambitieux objectifs du pays en matière d’énergies renouvelables », a déclaré le PDG de Scatec, Terje Pilskog.

L’objectif de 30 % d’énergies renouvelables en 2030

La Tunisie s’est engagée à atteindre 30 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 afin de réduire les émissions, diminuer les coûts et renforcer la sécurité énergétique. Avec 97 % de la production d’électricité actuellement issue du gaz, dont environ la moitié est importée, la Tunisie a un besoin urgent de production supplémentaire d’énergies renouvelables.

Pour répondre à cette demande, les autorités prévoient dans les années à venir d’organiser de nouveaux appels d’offres pour le solaire et l’éolien.

En conséquence, Scatec continuera à explorer le marché tunisien des énergies renouvelables à travers ces appels d’offres. Tout en s’appuyant sur son partenariat avec Aeolus et son modèle commercial entièrement intégré.

Avec communiqué

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Accords pour la production solaire de 500 MW

Des accords visant la réalisation de 4 projets pour la production de l’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque, d’une capacité globale de 500 mégawatts, ont été signés lundi 24 mars 2025 à Tunis.

Ces projets seront réalisés dans les gouvernorats de Sidi Bouzid (300 mégawatts), Gafsa (100 mégawatts) et Gabès (100 mégawatts).

La signature de ces accords s’inscrit dans le cadre de la première étape de l’appel d’offres pour la réalisation des projets d’une capacité de 1 700 mégawatts, à partir des énergies renouvelables dans le cadre des concessions.

S’agissant des projets ayant une capacité de 100 mégawatts, ils seront réalisés par les sociétés «Qair» dans la région d’El Ksar, dans le gouvernorat de Gafsa, et la société « Scatec» , en partenariat avec les sociétés «Aeolus» à Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, et celle « Voltalia», à Menzel Habib dans le gouvernorat de Gabès.

Société Qair

Un projet d’une capacité de 200 mégawatts sera réalisé par la société «Qair», dans la région d’El Khobna, relevant de la délégation de Mezzouna dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.

Ces projets, qui entreront en exploitation à partir de 2027, permettront de produire 1 100 gigawatt-heure (GWh) par an, soit l’équivalent de 5 % de la production nationale d’électricité, et d’économiser près de 250 000 tonnes en gaz naturel, d’une valeur de près de 125 millions de dollars annuellement.

Ils permettront également de réduire de 200 millions de dinars/an les coûts de production d’électricité.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie recevra, mardi 25 mars, des offres dans le cadre du premier tour du deuxième appel d’offres pour des projets éoliens d’une capacité d’environ 75 mégawatts chacun.

Il faut rappeler que le ministère de l’Industrie a publié trois appels d’offres internationaux pour l’installation, sur la période 2024-2026, de 1 700 mégawatts dont 800 mégawatts d’énergie solaire et 600 mégawatts d’énergie éolienne sur des sites proposés par des investisseurs, ainsi que 300 mégawatts d’énergie solaire sur deux sites proposés par l’Etat, à Sidi Bouzid et Gabès.

Projets importants pour la stabilité sociale et économique du pays

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub a souligné dans son discours l’importance de ces projets qui contribueront à promouvoir l’investissement dans les énergies renouvelables dans différentes régions du pays, en plus d’améliorer l’infrastructure énergétique.

Une telle démarche renforcerait la stabilité sociale et économique et réaliserait une intégration effective de ces régions dans le processus de développement durable, a-t-elle noté. Elle considère que la réalisation de ces projets en partenariat actif entre toutes les parties intervenantes constitue un exemple réussi pour garantir la concrétisation des objectifs énergétiques nationaux, afin d’améliorer l’efficacité, de maîtriser la demande et de développer l’utilisation des énergies renouvelables, le raccordement électrique avec les pays voisins et le continent européen, ainsi que l’intégration des technologies modernes telles que le développement des réseaux intelligents, la mobilité électrique et le stockage d’énergie.

L’événement s’est déroulé sous la supervision de Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, de Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, de Walid Hadhili, ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et de Wael Chouchane, secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique

Avec TAP

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La STEG va bénéficier de la Facilité régionale de soutien à la liquidité

L’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA) et la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) ont signé, lundi 24 mars à Tunis, un mémorandum d’entente pour bénéficier du mécanisme de la Facilité régionale de soutien à la liquidité (RLSF), avec l’appui technique et financier de la Banque allemande de développement.

A noter que la RLSF est un instrument de garantie conçu pour pallier les risques de liquidité à court terme auxquels sont confrontés les producteurs indépendants d’électricité (IPP).

Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Etat en vue de renforcer le recours aux énergies renouvelables et propres et d’appuyer les investissements privés dans ce secteur.

Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné, à cette occasion, que, grâce à cet accord, la STEG sera en mesure d’assurer tous les paiements nécessaires au profit des entreprises privées productrices d’énergie renouvelable.

De son côté, le PDG de la STEG, Faïcel Trifa, a fait savoir que cet accord contribuera à attirer de nouveaux investissements et des investisseurs exerçants dans le domaine de la transition énergétique en Tunisie, ce qui permettra d’atteindre l’objectif visant porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35 % d’ici 2030, avec des investissements s’élevant à 4,1 milliards de dollars. Il est à noter que la Tunisie a signé, aussi, lundi, un accord pour adhérer à l’ACA et contribuer à son capital.

Avec TAP

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Tunisie: Vers la création d’une unité de production d’hydrogène vert

Les autorités tunisiennes entament les premières démarches pour la concrétisation des axes de la Stratégie nationale de développement de l’hydrogène vert, qui prévoit, entre autres projets, la réalisation, à court terme, d’une unité commerciale de production d’ammoniac vert pour le secteur des engrais destiné au marché local.

Même si aucune annonce officielle n’a été faite dans ce sens, la décision du CMR de 8 mars, de retirer le phosphogypse de la liste des déchets dangereux pour le reclasser comme un produit à valeur ajoutée et d’exonérer le Groupe chimique tunisien (GCT), principal partenaire dans la réalisation de la stratégie d’hydrogène vert, de la TVA sur les intrants des engrais destinés au marché local, fait partie de ces démarches.

La Tunisie entame ainsi la mise en oeuvre d’une vision stratégique à l’horizon 2050//, qui projette de faire du pays « un exportateur net de l’H 2V et faire partie, ainsi, de la dorsale hydrogène « Hydrogen Backbone » de l’UE ».

Selon cette vision, le pays serait capable d’exporter environ 6,3 Mt H2 par an d’ici 2050 vers l’UE par pipeline et d’alimenter le marché local par environ 2 Mt, sous forme d’H2V ou dérivés, tels que l’ammoniac vert, le méthanol vert et les carburants synthétiques verts.

Parmi les projets prévus par la stratégie de développement de l’hydrogène vert, l’implantation d’une première usine de fabrication d’ammoniac vert dans la zone sud autour de Gabès.

Cette région, victime d’une pollution rampante due à l’industrie de phosphate, qui date de 1970, serait, selon la même stratégie une Vallée hydrogène « Vallée H2 », où un écosystème de production et de demande d’H2V et dérivés, sera mis en place avec « un multiplicateur d’opportunités de business et de projets ».

La Tunisie serait soutenue, d’après le document de la stratégie, par la Banque Européenne d’Investissement (BEl), l’European Fund for Sustainable Development Plus (EFSD+) et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), pour la réalisation de projets structurants dans le secteur des énergies renouvelables et d’hydrogène vert.

Dans une première phase, il s’agit de créer un parc photovoltaïque raccordé au réseau électrique national d’une puissance de 8 MW, d’une unité de dessalement de l’eau de mer, d’un électrolyseur et d’une unité de synthèse de l’ammoniac, Haber-Bosch, un procédé chimique qui permet de fixer l’azote en grande quantité et à faibles coûts.

Les composants de ces projets seront installés sur le site de l’usine du Groupe Chimique Tunisien (GCT) à Gabes (ZI Ghannouch). « Le parc PV sera implanté sur un site déporté, situé à l’Ouest de la ville de Oudhref et à une distance d’environ 18 km de l’usine du GCT, à proximité du réseau électrique de la STEG pour faciliter le transport de sa production électrique jusqu’à l’usine GCT ».

Il y’a lieu de rappeler que la stratégie tunisienne de développement de l’hydrogène vert est soutenue par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et l’Agence de Coopération Internationale Allemande (GIZ). Elle sera mise en oeuvre en collaboration avec le Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Les premières démarches sur la voie de concrétisation de cette stratégie, sont, toutefois, loin de faire l’objet de consensus. Les activistes de l’environnement et une grande partie des habitants de Gabès et plusieurs ONGs critiquent ces choix, estimant qu’ils auront des impacts sur l’environnement et ne seront pas une aubaine, ni pour les régions du sud, ni pour la Tunisie, mais plutôt pour les pays européens qui cherchent à se positionner au niveau du marché émergent de l’hydrogène vert dans le monde.

Avec TAP

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Les prix du pétrole augmentent pour la 2e semaine consécutive

Les prix du pétrole ont progressé vendredi 21 mars, enregistrant une deuxième hausse hebdomadaire consécutive, alors que les nouvelles sanctions américaines contre l’Iran et le dernier plan de production de l’Opep+ ont fait naître des attentes d’un resserrement de l’offre.

Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté vendredi de 16 cents, soit 0,2%, pour s’établir à 72,16 dollars le baril. Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate ont augmenté de 21 cents, soit 0,3%, pour atteindre 68,28 dollars.

Sur une base hebdomadaire, le Brent a augmenté de 2,1% et le WTI d’environ 1,6%, leurs plus fortes hausses depuis la première semaine de l’année 2025.

Jeudi, le Trésor américain a annoncé de nouvelles sanctions contre l’Iran, qui visent, pour la première fois, un raffineur chinois indépendant parmi d’autres entités et navires impliqués dans la fourniture de pétrole brut iranien à la Chine.

Cela a probablement envoyé un message au marché selon lequel les entreprises chinoises, les plus gros acheteurs de pétrole iranien, ne sont pas à l’abri de la pression des sanctions américaines, a déclaré Scott Shelton, analyste énergétique chez TP ICAP.

Il s’agit de la quatrième série de sanctions de Washington contre Téhéran depuis que le président Donald Trump a promis en février une « pression maximale » et s’est engagé à réduire à zéro les exportations de pétrole iranien.

Le durcissement du régime de sanctions américaines va probablement inciter certains acteurs du marché impliqués dans le transport de brut iranien à se montrer plus prudents à l’avenir, a déclaré Giovanni Staunovo, analyste chez UBS.

Les analystes de la banque ANZ prévoient une réduction d’un million de barils par jour (bpj) des exportations iraniennes de pétrole brut en raison du durcissement des sanctions.

Les prix du pétrole ont également été soutenus par le nouveau plan de l’Opep+, qui prévoit que sept membres réduisent encore leur production afin de compenser une production supérieure aux niveaux convenus.

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Tunisie | La production de pétrole brut en baisse de 12%

La production de pétrole brut en Tunisie s’est située à 109 kilotonnes (kt) en janvier 2025 enregistrant ainsi une baisse de 12% par rapport à janvier 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour janvier 2025, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines (Onem). (Ph. Champ de Nawara).

Cette baisse a touché la plupart des principaux champs, à savoir Ashtart (-18%), El Hajeb/Guebiba (-19%), Gherib (-20%), Nawara (-38%), Miskar (-32%) et Halk El-Menzel (-6%).

En revanche, d’autres champs ont enregistré une amélioration de production, à savoir El-Borma (+14%), MLD (+19%) et Adem (+1%).

La moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 31 300 barils/jour, en janvier 2024, à 28 800 barils/jour, en janvier 2025, selon la même source.

Il convient de noter que la production de la Concession Hasdrubal a repris, depuis le 10 décembre 2024, après son arrêt (Shutdown), le 27 novembre 2024, pour des travaux de maintenance.

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Observatoire national de l’énergie: la demande de gaz naturel a bondi de 6%

La demande totale de gaz naturel a augmenté de 6% entre janvier 2024 et janvier 2025, atteignant 392 ktep, selon le rapport sur la conjoncture énergétique de janvier 2025, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La demande pour la production d’électricité a progressé de 4%, le secteur de la production électrique restant le principal consommateur de gaz naturel, représentant 61% de la demande totale en janvier 2025. En effet, plus de 95% de la production d’électricité repose sur le gaz naturel.

Pour les usages finaux, à l’exclusion de la production d’électricité, la demande de gaz naturel a augmenté de 8%, atteignant 153 ktep. La demande des clients moyenne et basse pression a progressé de 9%, tandis que celle des clients haute pression a enregistré une hausse de 3%.

La consommation spécifique globale des moyens de production d’électricité est restée quasi stable entre janvier 2024 et janvier 2025, se chiffrant à 188,3 tep/GWh.

Par ailleurs, la demande nationale de produits pétroliers a légèrement augmenté de 1% entre janvier 2024 et janvier 2025, atteignant 381 ktep. L’Observatoire a observé une hausse de 3% pour les essences et de 22% pour le jet d’aviation. En revanche, la demande de fuel a diminué de 18%, tandis que celle du petcoke a baissé de 3%.

La structure de la consommation de produits pétroliers n’a pas connu de changements notables entre janvier 2024 et janvier 2025, à l’exception de certains produits: la part du fuel est passée de 3 à 2%, celle du gasoil a diminué de 45 à 43%, et la part du jet d’aviation a augmenté de 4 à 5%.

La consommation de gaz de pétrole liquéfié a diminué de 2% entre janvier 2024 et janvier 2025, représentant 61% de la consommation totale de produits pétroliers. De même, la consommation de GPL a augmenté de 11%, tandis que celle du coke de pétrole, utilisé uniquement par les cimenteries, a baissé de 3% pendant cette même période (données partiellement estimées).

Enfin, la consommation de jet aviation a enregistré une hausse significative de 22% en janvier 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

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Le déficit commercial de la Tunisie continue de se creuser

Le déficit commercial de la Tunisie a atteint 3,5 milliards de dinars au cours des deux premiers mois de 2025, dont 1,8 milliard de dinars imputables au déficit de la balance énergétique. Il s’agit d’une hausse significative par rapport à la même période de l’année précédente, où le déficit commercial, déjà élevé, était estimé à «seulement» 1,7 milliard de dinars.

Selon les données publiées par l’Institut national de la statistique (INS), le déficit commercial hors secteur énergétique a diminué à environ 1,6 milliard de dinars, tandis que le déficit du secteur énergétique a atteint 1,84 milliard de dinars, contre 1,82 milliard de dinars au cours des deux premiers mois de 2024.

Ce déficit a été enregistré dans un contexte de baisse de 4,4% des exportations, qui ont atteint près de 10 milliards de dinars, et de hausse de 10,2% des importations, qui ont atteint 13,6 milliards de dinars.

Le ratio de couverture des exportations par les importations en Tunisie a chuté à environ 74,3% en janvier et février 2025, contre 85,7% au cours de la même période en 2024.

Fin février 2025, la valeur des exportations était estimée à 10 milliards de dinars, contre 10,6 milliards de dinars enregistrés au cours des deux premiers mois de 2024. Cette baisse est principalement imputable à une contraction de 5,1% des exportations du secteur de l’énergie, due à la baisse des ventes de produits raffinés.

Le secteur des produits agricoles et alimentaires a également enregistré une baisse de 16,5%, due à la baisse des ventes d’huile d’olive, passées de 1,3 milliard de dinars à seulement 1 milliard de dinars.

Par ailleurs, le secteur des industries mécaniques et électriques a reculé de 5%, et celui du textile, de l’habillement et du cuir de 0,6%. En revanche, les exportations de phosphates et dérivés ont augmenté de 9%.

Les importations au cours des deux premiers mois de 2025 ont atteint 13,6 milliards de dinars, contre 12,4 milliards de dinars au cours de la même période en 2024.

La hausse de 10,2% des importations est due à la hausse des achats de matériaux d’équipement (12,5%), de matières premières et semi-transformées (11,9%), de biens de consommation (14,3%) et de produits alimentaires (10,6%).

Les importations d’énergie sont restées stables, avec une variation marginale de -0,02%.

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Erhöhung der Wasserpreise eine dringende Notwendigkeit zur Bewältigung der Wasserkrise

Angesichts der zunehmend besorgniserregenden Situation im Bereich der Wasserwirtschaft sieht sich Tunesien gezwungen, seine Wassertarife zu überarbeiten, um den Herausforderungen der Wasserkrise im Land gerecht Mehr

Der Beitrag Erhöhung der Wasserpreise eine dringende Notwendigkeit zur Bewältigung der Wasserkrise erschien zuerst auf Tunesienexplorer.de.

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