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Dernier dĂ©lai pour bĂ©nĂ©ficier de l’amnistie sociale fixĂ© au 4 avril 2025

Le dernier dĂ©lai pour adhĂ©rer aux mesures de l’amnistie sociale a Ă©tĂ© repoussĂ© au 4 avril 2025, a annoncĂ© le Caisse nationale de sĂ©curitĂ© sociale (CNSS). Initialement fixĂ© au 31 mars 2025, ce dĂ©lai a Ă©tĂ© prolongĂ© en raison de la coĂŻncidence avec les congĂ©s de l’AĂŻd el-Fitr.

Cette amnistie sociale dĂ©coule du dĂ©cret gouvernemental n°503 de l’annĂ©e 2024, publiĂ© le 24 octobre 2024. Elle prĂ©voit l’exonĂ©ration des pĂ©nalitĂ©s de retard liĂ©es aux cotisations des rĂ©gimes de sĂ©curitĂ© sociale ainsi qu’au systĂšme d’indemnisation des accidents du travail et des maladies professionnelles.

La CNSS invite ainsi les employeurs et affiliés concernés à régulariser leur situation avant la nouvelle échéance du 4 avril 2025 afin de bénéficier de ces mesures exceptionnelles.

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500 emplois prĂ©vus en Tunisie avec l’implantation du groupe allemand PRETTL

Le groupe allemand PRETTL, spĂ©cialisĂ© dans la fabrication de cĂąbles automobiles, prĂ©voit de crĂ©er prĂšs de 500 emplois en Tunisie dans les mois Ă  venir. L’annonce a Ă©tĂ© faite Ă  l’issue d’une rencontre entre le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le prĂ©sident exĂ©cutif du groupe, Rolf PRETTL, tenue aujourd’hui le 2 avril au siĂšge du ministĂšre.

Ce projet d’implantation industrielle marque une nouvelle avancĂ©e pour le secteur des composants automobiles en Tunisie. Rolf PRETTL a soulignĂ© que le choix de la Tunisie repose sur plusieurs atouts, notamment un climat d’investissement jugĂ© favorable, une position gĂ©ographique stratĂ©gique et une main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e.

Le ministre de l’Économie a, de son cĂŽtĂ©, affirmĂ© l’engagement de son dĂ©partement Ă  accompagner le groupe allemand afin d’assurer le dĂ©marrage effectif de ses activitĂ©s dans les meilleures conditions. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de renforcement des investissements Ă©trangers en Tunisie, notamment dans le secteur industriel.

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Salon de Hanovre: Novation City signe un accord pour la transformation numĂ©rique de l’industrie africaine

Le pĂŽle de dĂ©veloppement de Sousse (Novation City) a signĂ©, le 2 avril 2025, un partenariat stratĂ©gique avec le Centre international pour la transformation industrielle (INCIT) lors du Salon de Hanovre en Allemagne. Cet accord vise Ă  renforcer la transformation numĂ©rique de l’industrie africaine et positionner la Tunisie comme un acteur clĂ© dans ce domaine.

La signature a eu lieu en marge du Salon de Hanovre, le plus grand Ă©vĂ©nement mondial consacrĂ© aux technologies industrielles, sous l’égide de la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie. L’évĂ©nement a rĂ©uni des reprĂ©sentants de la GIZ (Agence allemande de coopĂ©ration internationale), de l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le dĂ©veloppement industriel), de la Chambre tuniso-allemande de commerce et d’industrie (AHK), ainsi que des responsables du pĂŽle Novation City, de l’INCIT et de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII).

Ce partenariat permettra Ă  Novation City de jouer un rĂŽle central dans l’accompagnement des entreprises africaines vers l’industrie 4.0. DĂ©jĂ  reconnu comme le premier centre africain certifiĂ© SIRI (Smart Industry Readiness Index) et le premier au monde Ă  dĂ©ployer le programme OPERI (Operational Excellence Readiness Index), le pĂŽle tunisien apportera son expertise pour Ă©valuer et optimiser la transformation digitale des entreprises industrielles.

Il convient de noter que l’accord s’étend Ă  plusieurs pays africains, dont l’AlgĂ©rie, le Maroc, la CĂŽte d’Ivoire, le Cameroun et le SĂ©nĂ©gal. Il s’inscrit dans la continuitĂ© du protocole signĂ© lors de l’édition 2024 du Salon de Hanovre.

BasĂ© Ă  Singapour, l’INCIT est une rĂ©fĂ©rence mondiale en matiĂšre de digitalisation industrielle, avec des mĂ©thodologies adoptĂ©es dans plus de 90 pays, en collaboration avec des institutions comme le Forum Ă©conomique mondial, l’ONUDI et la GIZ.

GrĂące Ă  cette coopĂ©ration, la Tunisie renforce sa position en tant que leader rĂ©gional dans les industries intelligentes et attire davantage d’investissements internationaux. Ce partenariat confirme Ă©galement l’engagement du pays Ă  promouvoir l’innovation et le dĂ©veloppement technologique comme leviers de croissance Ă©conomique durable et de compĂ©titivitĂ© rĂ©gionale.

 

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Ambassade des États-Unis en Tunisie: votre rendez-vous visa sera annulĂ© si


L’ambassade des États-Unis en Tunisie a publiĂ© aujourd’hui le 2 avril, un communiquĂ© concernant les demandes de visa. En fait, si vous choisissez de faire appel Ă  un facilitateur pour rĂ©server votre rendez-vous, sachez que toute information incorrecte ou falsifiĂ©e dans votre demande, comme un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone ou une adresse email erronĂ©e, peut entraĂźner l’annulation de votre rendez-vous par l’ambassade.

Il est fortement recommandĂ© d’éviter l’interfĂ©rence de tiers, qui peuvent entraĂźner des frais supplĂ©mentaires. En tant que demandeur, vous ĂȘtes responsable de l’exactitude et de la vĂ©racitĂ© des informations fournies dans votre demande. Assurez-vous de remplir correctement vos informations afin d’éviter toute complication dans le traitement de votre visa.

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Ces 5 compagnies aériennes sont les meilleures au monde

Confort, qualitĂ© et sĂ©curitĂ© sont les critĂšres les plus importantes pour classer les meilleures compagnies aĂ©riennes au monde. Selon le classement annuel des meilleures compagnies aĂ©riennes rĂ©alisĂ© par AirlineRatings.com; voici les cinq leaders mondiaux dans l’industrie du transport aĂ©rien.

Korean Air

Korean Air est la grande gagnante de cette Ă©dition 2025, remportant le titre de “Compagnie aĂ©rienne de l’annĂ©e”. Le transporteur sud-corĂ©en a Ă©tĂ© saluĂ© pour son engagement Ă  maintenir une configuration de siĂšges spacieuse, un critĂšre clĂ© pour les passagers en quĂȘte de confort. En effet, l’option la plus gĂ©nĂ©reuse de siĂšges en classe Ă©conomique, parmi les grandes compagnies aĂ©riennes mondiales, reste l’une des raisons majeures de cette distinction. Cet investissement lui a valu de devancer des gĂ©ants comme Qatar Airways. De plus, la fusion rĂ©cente avec Asiana Airlines a consolidĂ© sa position de leader.

Qatar Airways                                                                                 

Qatar Airways conserve sa place parmi les meilleures compagnies aĂ©riennes mondiales, obtenant la deuxiĂšme place en 2025. L’une des raisons de son succĂšs constant est sa capacitĂ© Ă  allier confort et innovation. L’aĂ©roport Hamad International de Doha, hub principal de la compagnie, est souvent citĂ© comme l’un des meilleurs au monde, offrant une expĂ©rience de voyage fluide et agrĂ©able.

Air New Zealand

En troisiĂšme position on trouve la compagnie Air New Zealand, qui continue de sĂ©duire les passagers avec son service Ă  la fois convivial et professionnel. La compagnie nĂ©o-zĂ©landaise est renommĂ©e pour la qualitĂ© de son service, notamment en classe Ă©conomique, oĂč les siĂšges sont conçus pour offrir un maximum de confort, mĂȘme sur de longs vols.

Cathay Pacific

Cathay Pacific, quatriÚme dans ce classement, est une autre compagnie asiatique qui se distingue par son service haut de gamme. Reconnue pour la qualité de son service à bord, notamment en classe affaires, Cathay Pacific offre une expérience passager raffinée, centrée sur le confort et la sécurité.

Singapore Airlines

Singapore Airlines, qui occupe la cinquiÚme place de ce classement, reste un choix privilégié pour ceux qui recherchent une expérience de vol premium. Réputée pour la qualité de son service à bord, la compagnie offre des siÚges spacieux et un service à la clientÚle exemplaire.

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Tunisie: vers une reprise Ă©conomique en 2025?

En 2024, la Tunisie a connu une croissance plus faible que prĂ©vu, avec un taux estimĂ© Ă  1,2%, selon le rapport “Global Economic Prospects” de janvier 2025 de la Banque mondiale.

En fait, cette contre-performance Ă©conomique s’explique principalement par les conditions de sĂ©cheresse persistantes et une demande intĂ©rieure en berne, freinant la reprise du pays.

Les difficultĂ©s climatiques ont particuliĂšrement pesĂ© sur le secteur agricole, un pilier de l’économie nationale, rĂ©duisant les rendements et accentuant la pression sur les prix des produits alimentaires. En parallĂšle, la consommation et l’investissement intĂ©rieurs ont stagnĂ©, reflĂ©tant un climat d’incertitude Ă©conomique et un pouvoir d’achat en diminution.

Malgré ce ralentissement, la Banque mondiale prévoit une amélioration progressive de la croissance tunisienne, avec une estimation de 2,2% en 2025 et 2,3% en 2026. Cette reprise serait stimulée par un meilleur accÚs aux financements extérieurs et une demande accrue de la part des partenaires européens, moteur essentiel des exportations tunisiennes.

Toutefois, la situation demeure fragile. Les finances publiques restent sous tension, nĂ©cessitant des efforts de consolidation budgĂ©taire prĂ©vus pour 2025. De plus, l’évolution de la conjoncture internationale et les alĂ©as climatiques continueront d’influencer la trajectoire Ă©conomique du pays.

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ÉchĂ©ances fiscales d’avril: ce qu’il faut savoir pour Ă©viter les pĂ©nalitĂ©s

Le mois d’avril marque une sĂ©rie d’échĂ©ances fiscales importantes pour les contribuables tunisiens, qu’ils soient des personnes physiques ou morales. La Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts a publiĂ© l’agenda fiscal du mois, rappelant les dates limites Ă  respecter pour Ă©viter toute majoration ou sanction.

Le 7 avril est la date limite pour le paiement de la taxe de circulation pour les personnes physiques propriétaires de véhicules.

Le 15 avril reprĂ©sente une double Ă©chĂ©ance. Il s’agit de la date limite pour la dĂ©claration fiscale mensuelle des personnes physiques et pour le dĂ©pĂŽt de la dĂ©claration du troisiĂšme trimestre des contribuables relevant du rĂ©gime rĂ©el et de l’estimation forfaitaire. Ces derniers doivent s’assurer de transmettre leurs informations fiscales dans les dĂ©lais impartis.

Le 21 avril concerne les personnes morales affiliées au systÚme de télépaiement à distance, qui doivent soumettre leur déclaration mensuelle et effectuer le paiement dû.

À partir du 25 avril, les dĂ©lais deviennent plus serrĂ©s pour certaines catĂ©gories. Il s’agit notamment de l’impĂŽt annuel sur le revenu des commerçants sous le rĂ©gime d’estimation forfaitaire.

Le 28 avril est une autre échéance clé pour les personnes morales non soumises à la déclaration fiscale. Elles doivent également effectuer leur déclaration et paiement à distance.

Enfin, le 30 avril marque la derniĂšre grande Ă©chĂ©ance du mois avec la dĂ©claration de l’impĂŽt sur les revenus locatifs pour les propriĂ©taires concernĂ©s.

Respecter ces dĂ©lais est impĂ©ratif pour Ă©viter les pĂ©nalitĂ©s de retard et assurer une gestion fiscale saine. L’administration fiscale rappelle que toutes les dĂ©clarations peuvent ĂȘtre effectuĂ©es en ligne via la plateforme officielle pour simplifier les dĂ©marches des contribuables.

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Dette publique: le “manifeste de Maputo” veut plus de femmes aux dĂ©cisions en Afrique

«Tant que les femmes seront exclues des dĂ©cisions Ă©conomiques et financiĂšres, nos politiques resteront incomplĂštes et injustes», a affirmĂ© Vanessa Jaravaza, chargĂ©e de l’administration et de la logistique Ă  Afrodad. Elle s’exprimait lors du lancement du «manifeste de Maputo», Ă  l’occasion de la 5ᔉ Ă©dition d’Afromedad, un Ă©vĂ©nement visant Ă  promouvoir une approche fĂ©ministe de la gestion de la dette et du dĂ©veloppement en Afrique.

Selon Jaravaza, il faut adopter une approche fĂ©ministe de la dette publique, oĂč l’égalitĂ© des genres et la justice sociale sont au cƓur du dĂ©veloppement.

Ce manifeste, adoptĂ© en aoĂ»t 2024 lors de la 4ᔉ ConfĂ©rence africaine sur la dette et le dĂ©veloppement (AfCoDD IV), met l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’une gouvernance Ă©conomique plus inclusive et appelle Ă  des rĂ©formes profondes pour une gestion Ă©quitable de la dette en Afrique.

Parmi ses recommandations phares, le texte insiste sur l’annulation et la restructuration de la dette africaine, jugeant le fardeau actuel insoutenable et entravant le dĂ©veloppement du continent. Il appelle Ă©galement Ă  une rĂ©forme des systĂšmes fiscaux et budgĂ©taires, afin qu’ils intĂšgrent des budgets sensibles au genre et garantissent des investissements accrus dans les services publics essentiels tels que l’éducation et la santĂ©, secteurs souvent touchĂ©s par des coupes budgĂ©taires.

Le manifeste prĂŽne aussi le renforcement du leadership des femmes dans la gouvernance Ă©conomique et financiĂšre, avec des quotas et des politiques favorisant leur accĂšs aux postes dĂ©cisionnels. Il met en lumiĂšre l’importance des Ă©conomies du soin, appelant Ă  reconnaĂźtre et valoriser le travail non rĂ©munĂ©rĂ© des femmes, qui contribue de maniĂšre significative aux Ă©conomies africaines.

Vanessa Jaravaza a soulignĂ© que plusieurs dĂ©fis freinent encore la participation des femmes Ă  la gouvernance Ă©conomique et fiscale en Afrique. «Dans ce contexte, les dĂ©fis majeurs sont notamment la rĂ©duction des allocations budgĂ©taires dans l’éducation, la santĂ© et les investissements publics, ainsi que l’absence de budgets sensibles au genre et de donnĂ©es sur les contributions Ă©conomiques des femmes dans le paiement des impĂŽts», a-t-elle prĂ©cisĂ©.

Il convient de noter que la 5ᔉ Ă©dition d’Afromedad a rĂ©uni des journalistes Ă©conomiques de 31 pays africains. Cet Ă©vĂ©nement a permis de mettre en avant ces enjeux et de sensibiliser sur l’importance d’intĂ©grer une approche fĂ©ministe dans la gestion de la dette et du dĂ©veloppement en Afrique.

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G20 vs C20: deux perspectives sur la coopération mondiale, selon Sara Branco

Les sommets internationaux sont souvent perçus comme des espaces de nĂ©gociation cruciaux pour l’économie mondiale et les questions sociales. Pourtant, selon Sara Branco, membre de l’équipe de leadership du C20 Afrique du Sud et conseillĂšre internationale Ă  l’Instituto de ReferĂȘncia Negra Peregum, ces instances souffrent d’un manque de transparence et d’engagement contraignant. «Les recommandations adoptĂ©es par les dirigeants ne sont pas juridiquement contraignantes. Il n’existe pas de mĂ©canisme permettant aux sociĂ©tĂ©s civiles de suivre leur mise en Ɠuvre et d’exiger des comptes aux gouvernements», a-t-elle soulignĂ© lors de la 5e Ă©dition d’Afrodad, qui se tient du 25 au 27 mars Ă  Johannesburg.

Elle a notamment Ă©voquĂ© la structure du G20, prĂ©cisant que cette instance repose sur une prĂ©sidence tournante et une coordination en troĂŻka, composĂ©e du pays ayant prĂ©sidĂ© l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, du pays en exercice et du prochain prĂ©sident. Cette annĂ©e, la troĂŻka est formĂ©e du BrĂ©sil, de l’Afrique du Sud et des États-Unis. «Ce sont ces trois pays qui dĂ©terminent l’agenda du sommet des dirigeants et peuvent proposer des ajustements Ă  la structure du G20», a-t-elle expliquĂ©.

Deux principales voies de nĂ©gociation structurent le G20: la voie financiĂšre et la voie sherpa. La premiĂšre, fermĂ©e au public, rĂ©unit les ministres des Finances et les prĂ©sidents des banques centrales pour discuter des politiques macroĂ©conomiques. La seconde, dirigĂ©e par les diplomates de chaque pays, est responsable des nĂ©gociations politiques et stratĂ©giques qui dĂ©bouchent sur la dĂ©claration finale du sommet. Cette dĂ©claration, bien que consensuelle, exclut souvent des thĂšmes cruciaux. «Par exemple, l’annĂ©e derniĂšre, le groupe des femmes a tentĂ© d’intĂ©grer le concept d’intersectionnalitĂ© dans le document final, mais il n’a pas Ă©tĂ© retenu faute d’unanimité», a-t-elle prĂ©cisĂ©.

Branco a Ă©galement mis en avant le contraste entre le G20 et le C20 (Civil 20), une plateforme qui vise Ă  faire entendre la voix de la sociĂ©tĂ© civile. Contrairement au G20, oĂč les dĂ©cisions restent entre les mains des États, le C20 permet aux organisations non gouvernementales d’intervenir et d’influencer les discussions. Cependant, elle regrette que ces engagements restent souvent symboliques. «Nous nous battons chaque annĂ©e pour accĂ©der aux rĂ©unions fermĂ©es et faire valoir nos revendications, mais le manque de transparence demeure un obstacle majeur», a-t-elle dĂ©plorĂ©.

Cette annĂ©e, sous la prĂ©sidence sud-africaine du G20, trois forces-tĂąches ont Ă©tĂ© mises en place pour traiter des enjeux prioritaires: la croissance Ă©conomique inclusive et la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s, la sĂ©curitĂ© alimentaire, et la gouvernance de l’intelligence artificielle et des donnĂ©es. Pour Branco, ces thĂ©matiques sont essentielles, mais nĂ©cessitent une implication plus forte des acteurs de la sociĂ©tĂ© civile afin que leurs recommandations ne restent pas lettre morte.

Enfin, Sara Branco a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer les mĂ©canismes de redevabilitĂ© des dirigeants et d’ouvrir davantage les discussions aux organisations de la sociĂ©tĂ© civile. «Si nous voulons un impact rĂ©el, il faut que nos voix soient entendues et que les engagements pris lors des sommets se traduisent en actions concrĂštes», a-t-elle affirmĂ©.

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Pourquoi la dette ne cesse d’augmenter en Afrique? DĂ©tails.

“L’Afrique perd chaque annĂ©e 88,6 milliards de dollars Ă  cause des flux financiers illicites”, a affirmĂ© Jason Braganza, directeur exĂ©cutif du rĂ©seau africain sur la dette et le dĂ©veloppement,  lors de la 5e Ă©dition d’AFRODAD; tenue du 25 au 27 mars Ă  Johannesburg, en Afrique du Sud. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’une action concertĂ©e pour endiguer ces pertes, qui freinent le dĂ©veloppement Ă©conomique du continent.

“Nous ne pouvons pas parler de dĂ©veloppement durable sans aborder la question des flux financiers illicites. Ce sont des ressources qui devraient ĂȘtre investies dans l’éducation, la santĂ© et les infrastructures”, a-t-il insistĂ©. Il a Ă©galement mis en avant la responsabilitĂ© des gouvernements africains dans la lutte contre l’évasion fiscale et les pratiques de corruption.

Selon lui, une meilleure transparence fiscale et une coopĂ©ration accrue entre les États sont indispensables pour limiter ces pertes. “Il est temps d’adopter des politiques plus strictes et de renforcer les capacitĂ©s des institutions pour traquer et rĂ©cupĂ©rer ces fonds dĂ©tournĂ©s”, a-t-il ajoutĂ©.

Dette en afrique: les raisons d’un cycle sans fin

Lors du mĂȘme Ă©vĂ©nement, Jason Braganza a dressĂ© un tableau critique de la structure Ă©conomique des pays africains et de la crise de la dette qui pĂšse sur le continent. Il a soulignĂ© que les Ă©conomies africaines restent dominĂ©es par l’exportation de matiĂšres premiĂšres, une hĂ©ritage du systĂšme colonial. “La structure de l’économie du Kenya n’a pas changĂ© depuis l’indĂ©pendance”, a-t-il dĂ©clarĂ©, en expliquant que bien que les produits exportĂ©s aient Ă©voluĂ©, la logique d’exploitation reste la mĂȘme.

Braganza a illustrĂ© son propos en prenant l’exemple des tĂ©lĂ©phones portables: “Plus de 50% des matĂ©riaux contenus dans votre tĂ©lĂ©phone proviennent de ce continent, mais regardez oĂč il est fabriquĂ©.” Il a mis en avant l’incohĂ©rence du modĂšle Ă©conomique oĂč l’Afrique exporte du lithium ou du cobalt Ă  bas prix, puis importe les produits finis Ă  des coĂ»ts bien plus Ă©levĂ©s.

Concernant la dette, il a rappelĂ© que ce phĂ©nomĂšne ne date pas d’hier, mais remonte aux annĂ©es 1970. Plusieurs tentatives de rĂ©duction ont Ă©tĂ© entreprises, comme l’initiative en faveur des pays pauvres trĂšs endettĂ©s dans les annĂ©es 2000, qui a permis l’annulation de plus de 100 milliards de dollars de dette. Cependant, de nombreux pays africains se retrouvent aujourd’hui dans la mĂȘme situation.

Enfin, il a soulignĂ© l’absence des institutions multilatĂ©rales dans ces nĂ©gociations, un Ă©lĂ©ment qui complique la recherche de solutions durables. Les dettes contractĂ©es auprĂšs du FMI, de la Banque mondiale ou de la Banque africaine de dĂ©veloppement ne sont pas incluses dans le cadre commun et doivent ĂȘtre remboursĂ©es intĂ©gralement. Cette rigiditĂ© contribue Ă  perpĂ©tuer le cycle d’endettement des États africains.

Par son intervention, Jason Braganza a appelĂ© Ă  une refonte profonde du modĂšle Ă©conomique et des mĂ©canismes de gestion de la dette pour permettre Ă  l’Afrique de sortir de cette spirale financiĂšre et d’envisager un dĂ©veloppement durable et autonome.

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Johannesburg: lancement de la 5e Ă©dition d’AfroMedi sur la question de la dette en Afrique

La question de la dette en Afrique demeure un enjeu majeur, affectant directement le dĂ©veloppement Ă©conomique du continent. 

C’est dans ce cadre que la 5e Ă©dition de l’Initiative MĂ©dias Afrodad (AfroMedi V) se tient Ă  Sandton, Johannesburg, en Afrique du Sud. OrganisĂ© par le Forum et rĂ©seau Africain sur la dette et le dĂ©veloppement (AFRODAD), cet Ă©vĂ©nement vise Ă  renforcer la capacitĂ© des mĂ©dias Ă  traiter les questions de dette publique et de financement du dĂ©veloppement.

« Plus de la moitiĂ© des pays africains sont confrontĂ©s Ă  une dĂ©tresse liĂ©e Ă  la dette ou prĂ©sentent un risque Ă©levĂ© d’y sombrer Â» a dĂ©clarĂ© Howard Mwangi, chargĂ© des campagnes et de la communication Ă  AFRODAD et d’ajouter que des pays comme la Zambie, le Tchad, l’Éthiopie et plus rĂ©cemment le Ghana ont dĂ©jĂ  fait dĂ©faut. Cette rĂ©alitĂ© compromet les investissements dans les services publics essentiels tels que l’éducation, la santĂ© et l’assainissement.

L’édition de cette annĂ©e intervient alors que l’Afrique cherche Ă  affirmer sa souverainetĂ© Ă©conomique. AFRODAD met ainsi l’accent sur la nĂ©cessitĂ© pour les journalistes de ne pas seulement rapporter les faits, mais aussi d’analyser et d’humaniser les problĂ©matiques liĂ©es Ă  l’endettement. “L’Afrique doit ĂȘtre crĂ©atrice de rĂšgles et non sujette Ă  des rĂšgles”, a insistĂ© Mwangi, appelant les mĂ©dias Ă  jouer un rĂŽle clĂ© dans la transformation du discours Ă©conomique mondial.

Il est bon de rappeler qu’AFRODAD, l’Organisation panafricaine de la sociĂ©tĂ© civile, s’engage depuis 1996 Ă  promouvoir la justice en matiĂšre de dette et de financement du dĂ©veloppement Ă  travers le continent. BasĂ©e Ă  Harare, au Zimbabwe, avec des bureaux au Cameroun et au Kenya, elle Ɠuvre pour une croissance Ă©conomique inclusive et un dĂ©veloppement durable en influençant les politiques de gestion de la dette sur la base des droits humains.

En 2021, AFRODAD a lancĂ© l’Initiative MĂ©dias AFRODAD (AFROMEDI) pour renforcer la qualitĂ© et l’efficacitĂ© du traitement mĂ©diatique des questions de dette et de dĂ©veloppement en Afrique. 

Actuellement, la 5ᔉ Ă©dition de l’AFROMEDI se dĂ©roule du 25 au 27 mars 2025 Ă  Johannesburg, en Afrique du Sud, rĂ©unissant 45 journalistes de 31 pays pour approfondir ces enjeux cruciaux.  

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La Tunisie est-elle le pays le plus heureux en Afrique?

La Tunisie, bien qu’absente du top 10 africain, figure parmi les pays du continent ayant une place notable dans le classement du World Happiness Report 2025. Cependant, c’est au niveau mondial que l’on constate une prĂ©dominance des nations scandinaves, avec la Finlande qui conserve pour la huitiĂšme annĂ©e consĂ©cutive son titre de pays le plus heureux au monde.

Sur le continent africain, l’üle Maurice est sans surprise le leader, suivie de la Libye (79e) et de l’AlgĂ©rie (84e). Le classement montre que plusieurs pays africains se battent pour des positions proches, avec l’Afrique du Sud (95e), le Mozambique (96e), et le Gabon (97e) figurant dans le top 10 des nations les plus heureuses du continent. Cependant, des pays comme le Maroc (112e), la Tunisie (113e) et la Mauritanie (114e) ne parviennent pas Ă  se hisser parmi les dix premiers du continent.

Classement mondial

Dans le classement mondial, les pays scandinaves continuent de dominer, avec la Finlande occupant une nouvelle fois la premiĂšre place, suivie du Danemark, de l’Islande, de la SuĂšde et des Pays-Bas. Ces nations sont rĂ©guliĂšrement saluĂ©es pour leurs politiques publiques axĂ©es sur le bien-ĂȘtre social, l’égalitĂ© et la qualitĂ© de vie. Le rapport met en lumiĂšre l’importance des infrastructures sociales et des systĂšmes de santĂ© solides, qui contribuent de maniĂšre significative Ă  la satisfaction et au bonheur des citoyens.

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L’OSS cherche une startup africaine pour dĂ©velopper un chatbot agricole intelligent

L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) a lancĂ© un appel Ă  candidatures destinĂ© aux startups africaines spĂ©cialisĂ©es en intelligence artificielle et en solutions numĂ©riques appliquĂ©es Ă  l’agriculture. L’objectif est de dĂ©velopper un chatbot innovant capable de dĂ©tecter et prĂ©dire les maladies des cultures en Afrique du Nord.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du projet GMES & Africa (Gestion mondiale des Ă©cosystĂšmes et de l’environnement), un programme soutenu par l’Union africaine visant Ă  renforcer les capacitĂ©s des pays africains Ă  utiliser les technologies d’observation de la Terre. Plus spĂ©cifiquement, ce projet de chatbot vise Ă  amĂ©liorer la rĂ©silience du secteur agricole face aux maladies et aux menaces pesant sur les cultures, en exploitant les avancĂ©es en intelligence artificielle et en analyse de donnĂ©es.

L’OSS cherche ainsi une startup capable de concevoir une solution technologique efficace, intuitive et accessible aux agriculteurs et aux acteurs du secteur agricole en Afrique du Nord. Le chatbot devra ĂȘtre en mesure d’analyser les donnĂ©es collectĂ©es, de fournir des prĂ©visions prĂ©cises et d’accompagner les agriculteurs dans la prise de dĂ©cisions stratĂ©giques pour la protection de leurs cultures.

Les startups africaines intĂ©ressĂ©es sont invitĂ©es Ă  soumettre leur candidature via le site officiel de l’OSS. Les termes de rĂ©fĂ©rence et les dĂ©tails de l’appel sont disponibles sur le lien suivant: https://www.oss-online.org/en/gmes-chatbot-agriculture.

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Sarra ZaĂąfrani Zanzri, nouvelle cheffe du gouvernement

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a nommĂ© Sarra ZaĂąfrani Zanzri Ă  la tĂȘte du gouvernement. L’annonce a Ă©tĂ© faite Ă  travers un communiquĂ© prĂ©sidentiel publiĂ© Ă  l’aube de ce vendredi 21 mars.

Elle succĂšde Ă  Kamel Maddouri, dont le limogeage a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© la veille par le chef de l’État.

Par ailleurs, KaĂŻs SaĂŻed a Ă©galement dĂ©signĂ© Salah Zouari au poste de ministre de l’Équipement et de l’Habitat. Ce dernier a prĂȘtĂ© serment devant le prĂ©sident de la RĂ©publique, conformĂ©ment aux dispositions de la loi n°14 de 1991 du 25 fĂ©vrier 1991.

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22,4 milliards $ pour la transition énergétique africaine, et la Zlecaf dans tout ça?

L’intĂ©gration Ă©conomique de l’Afrique est essentielle pour stimuler la croissance et renforcer la compĂ©titivitĂ© des entreprises du continent. Pourtant, la mise en Ɠuvre de la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (Zlecaf) reste incomplĂšte, freinĂ©e par des obstacles rĂ©glementaires, logistiques et financiers.

L’accord de la Zlecaf, entrĂ© en vigueur en 2019, vise Ă  crĂ©er un marchĂ© unique africain en facilitant le commerce entre les pays du continent. Cependant, plusieurs dĂ©fis persistent, notamment la nĂ©cessitĂ© d’harmoniser les politiques commerciales et d’amĂ©liorer les infrastructures. Pour y remĂ©dier, le Rapport Ă©conomique sur l’Afrique 2025 propose des recommandations claires.

Des mesures concrĂštes!

Tout d’abord, les gouvernements doivent accĂ©lĂ©rer l’application intĂ©grale de la Zlecaf. Cela implique de rĂ©duire les droits de douane, d’éliminer les obstacles non tarifaires et d’unifier les politiques commerciales. De plus, il est important de renforcer les comitĂ©s nationaux de mise en Ɠuvre et d’impliquer davantage le secteur privĂ©.

Par ailleurs, le dĂ©veloppement de chaĂźnes de valeur rĂ©gionales doit ĂȘtre une prioritĂ©. Des secteurs comme l’agroalimentaire, l’automobile, les produits pharmaceutiques et les Ă©nergies renouvelables nĂ©cessitent des investissements ciblĂ©s et un soutien accru aux petites et moyennes entreprises (PME).

De plus, les politiques climatiques doivent ĂȘtre intĂ©grĂ©es dans l’application de la Zlecaf. La tarification du carbone et le financement des Ă©nergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien, sont des leviers essentiels. D’ici Ă  2040, la transition Ă©nergĂ©tique africaine pourrait nĂ©cessiter des investissements de 22,4 milliards de dollars.

Par ailleurs, la modernisation des procĂ©dures douaniĂšres et l’adoption de technologies numĂ©riques, telles que la chaĂźne de blocs et le traitement Ă©lectronique des donnĂ©es, sont indispensables. L’amĂ©lioration des infrastructures numĂ©riques, incluant les rĂ©seaux Ă  haut dĂ©bit et les centres de donnĂ©es, facilitera le commerce numĂ©rique et l’innovation.

L’égalitĂ© hommes-femmes est aussi un enjeu majeur. Il est nĂ©cessaire de lever les barriĂšres empĂȘchant les femmes de participer au commerce transfrontalier et de soutenir les PME dirigĂ©es par des femmes en facilitant leur accĂšs au financement, Ă  l’éducation et aux compĂ©tences numĂ©riques.

Enfin, l’harmonisation des politiques commerciales entre les communautĂ©s Ă©conomiques rĂ©gionales (CER) rĂ©duira la fragmentation et amĂ©liorera la cohĂ©rence de la Zlecaf. La libre circulation des personnes, des biens et des capitaux doit ĂȘtre encouragĂ©e grĂące Ă  des initiatives comme le MarchĂ© unique africain du transport aĂ©rien et le SystĂšme de paiement et de rĂšglement panafricain.

En plus de ces aspects Ă©conomiques, le rapport insiste sur l’importance d’un dĂ©veloppement urbain durable. Investir dans le logement abordable, l’eau propre et l’assainissement est essentiel pour gĂ©rer l’urbanisation rapide. La crĂ©ation d’emplois dans les villes, notamment dans les services et l’économie informelle, contribuera aussi Ă  rĂ©duire le chĂŽmage des jeunes.

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Les exportations de dattes tunisiennes enregistrent une baisse

Le volume des exportations de dattes tunisiennes a enregistrĂ© une baisse durant les cinq premiers mois de la campagne 2024/2025. Selon les donnĂ©es publiĂ©es par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), entre octobre 2024 et fin fĂ©vrier 2025, la Tunisie a exportĂ© 90,3 mille tonnes de dattes, contre 92,9 mille tonnes durant la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit une baisse de 2,9%.

La variĂ©tĂ© “Deglet Ennour” continue de dominer les exportations tunisiennes, reprĂ©sentant 86,8% du volume total exportĂ©.

En termes de valeur, les recettes Ă  fin fĂ©vrier 2025 s’élĂšvent Ă  581,8 millions de dinars, contre 587,8 millions de dinars un an auparavant, enregistrant ainsi une baisse de 1%. Le prix moyen des dattes en fĂ©vrier 2025 a atteint 6,02 dinars par kilogramme, soit un recul de 1,9% par rapport au mĂȘme mois de la campagne prĂ©cĂ©dente.

L’Union europĂ©enne reste la principale destination des dattes tunisiennes, absorbant 37,3% des volumes exportĂ©s, suivie de l’Afrique (28,9%) et de l’Asie (23,7%). Le Maroc demeure le premier importateur, avec une part de 22,8%, devant l’Italie (9,9%) et la France (6,9%).

Concernant les dattes biologiques, les exportations ont atteint 3,7 mille tonnes pour une valeur de 35 millions de dinars. ComparĂ©es Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, ces exportations ont chutĂ© de 5,9%, tandis que les recettes ont connu une baisse plus marquĂ©e de 30,7%. La part des dattes biologiques dans l’ensemble des exportations de dattes reste faible, ne dĂ©passant pas 4%.

Le prix moyen des dattes biologiques est de 9,36 dinars par kilogramme, avec des variations selon le type de produit: 8,38 dinars/kg pour les dattes biologiques conventionnelles, 10,35 dinars/kg pour les produits dĂ©rivĂ©s, et 2,53 dinars/kg pour les dattes biologiques destinĂ©es Ă  l’industrie.

L’Allemagne demeure le premier marchĂ© pour les dattes biologiques tunisiennes, reprĂ©sentant 28% du volume exportĂ©, suivie des Pays-Bas et de la France, avec chacun une part de 12%.

 

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Énergies renouvelables: le groupe Duferco veut investir en Tunisie

La Tunisie renforce son attractivitĂ© pour les investissements italiens dans les secteurs de l’industrie et des Ă©nergies renouvelables. La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a reçu lundi 17 mars au siĂšge du ministĂšre le prĂ©sident du groupe italien Duferco, spĂ©cialisĂ© dans la sidĂ©rurgie, les Ă©nergies renouvelables et le transport maritime. 

La rencontre a portĂ© sur le renforcement des investissements italiens en Tunisie, notamment dans les projets solaires et Ă©oliens, en phase avec la stratĂ©gie du pays pour diversifier ses sources d’énergie et renforcer sa sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique.

Cette rĂ©union s’est tenue en prĂ©sence du secrĂ©taire d’État chargĂ© de la transition Ă©nergĂ©tique, Wael Chouchane, de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, ainsi que de hauts responsables du ministĂšre.

La ministre a exprimĂ© sa volontĂ© de renforcer la coopĂ©ration tuniso-italienne en facilitant un environnement favorable aux investissements. Elle a soulignĂ© les avantages et les opportunitĂ©s qu’offre la Tunisie aux entreprises italiennes dĂ©sirant dĂ©velopper leurs activitĂ©s, notamment dans le cadre du partenariat Ă©conomique entre les deux pays. Antonio Gozzi a, pour sa part, rĂ©affirmĂ© l’intĂ©rĂȘt de son groupe pour le marchĂ© tunisien et sa volontĂ© d’explorer de nouvelles perspectives d’investissement stratĂ©gique.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une mission plus large visant Ă  dynamiser la prĂ©sence Ă©conomique italienne en Tunisie.

Cette visite du prĂ©sident de Duferco s’inscrit dans le cadre d’une mission plus large visant Ă  dynamiser la prĂ©sence Ă©conomique italienne en Tunisie. Antonio Gozzi prĂ©side Ă©galement la FĂ©dĂ©ration des industries sidĂ©rurgiques italiennes (Federacciai) et le groupement des entreprises italiennes Ă  forte consommation d’énergie (Interconnector Energy). Il occupe aussi le poste de conseiller spĂ©cial au sein de la confĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale de l’industrie italienne (Confindustria), notamment sur des dossiers liĂ©s au plan Mattei pour le dĂ©veloppement de l’Afrique.

Il est bon de rappeler que le groupe Duferco, l’un des leaders mondiaux dans son domaine, a rĂ©alisĂ© un chiffre d’affaires de plus de 27 milliards de dollars en 2023 et est prĂ©sent dans 21 pays. Sa stratĂ©gie d’expansion pourrait offrir Ă  la Tunisie des opportunitĂ©s d’investissement majeures, favorisant ainsi la crĂ©ation d’emplois et la promotion de l’économie verte.

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Quatre nouveaux hÎpitaux régionaux en Tunisie: un projet à 358,7 millions de dinars

Le ministĂšre de l’Équipement et de l’Habitat a signĂ© un contrat pour la construction et l’équipement de quatre hĂŽpitaux rĂ©gionaux de catĂ©gorie “B” Ă  Ghardimaou, Guelma, Haffouz et Makthar. Le projet, d’un coĂ»t total de 358,7 millions de dinars tunisiens, est financĂ© conjointement par le budget de l’État tunisien et le Fonds koweĂŻtien pour le dĂ©veloppement Ă©conomique arabe.

La cĂ©rĂ©monie de signature s’est tenue le lundi 17 mars 2025 sous la prĂ©sidence de la ministre de l’Équipement et de l’Habitat en prĂ©sence de l’ambassadeur du KoweĂŻt en Tunisie. Étaient Ă©galement prĂ©sents des reprĂ©sentants des ministĂšres de la SantĂ©, des Affaires Ă©trangĂšres, de l’économie et du plan, ainsi que plusieurs cadres du ministĂšre de l’Équipement et de l’Habitat.

Ces infrastructures hospitaliĂšres seront rĂ©alisĂ©es sous la supervision du ministĂšre de l’Équipement et de l’Habitat en tant que maĂźtre d’ouvrage dĂ©lĂ©guĂ©, au profit du ministĂšre de la SantĂ©. Chaque hĂŽpital aura une capacitĂ© d’accueil de 105 lits et comprendra plusieurs services, notamment des consultations externes, un service des urgences et d’assistance mĂ©dicale, des blocs opĂ©ratoires, des unitĂ©s de rĂ©animation, ainsi que des services spĂ©cialisĂ©s en mĂ©decine interne, chirurgie gĂ©nĂ©rale, gynĂ©cologie-obstĂ©trique et pĂ©diatrie. Les Ă©tablissements seront Ă©galement dotĂ©s de laboratoires, d’une banque du sang, d’une pharmacie, d’une morgue et de divers Ă©quipements techniques.

Lors de la cĂ©rĂ©monie, la ministre a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© pour l’entreprise en charge du projet de respecter les dĂ©lais contractuels et d’assurer une qualitĂ© optimale des travaux. Elle a soulignĂ© que l’amĂ©lioration des services de santĂ© constitue une prioritĂ© des autoritĂ©s tunisiennes, conformĂ©ment aux directives du prĂ©sident de la RĂ©publique qui considĂšre que l’accĂšs Ă  des soins de qualitĂ© est un droit fondamental pour tous les Tunisiens, quel que soit leur lieu de rĂ©sidence.

L’ambassadeur du KoweĂŻt a, quant Ă  lui, rĂ©affirmĂ© l’engagement de son pays Ă  soutenir le dĂ©veloppement des infrastructures de santĂ© en Tunisie. Il a mis en avant l’expĂ©rience et la compĂ©tence de l’entreprise en charge du projet et exprimĂ© son souhait de renforcer davantage la coopĂ©ration bilatĂ©rale entre les deux pays Ă  travers d’autres initiatives et projets futurs.

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Le mobile money progresse, les banques et assurances africaines Ă  la traĂźne. Chiffres

L’inclusion financiĂšre demeure un dĂ©fi majeur, avec des disparitĂ©s importantes entre les diffĂ©rents acteurs du secteur. Le baromĂštre de l’industrie financiĂšre africaine rĂ©alisĂ© par Deloitte prĂ©sente une analyse des niveaux d’accĂšs et d’usage des services financiers.

Les institutions traditionnelles, telles que les banques et les assurances, jugent l’accĂšs aux services financiers majoritairement faible (47% et 31%) voire trĂšs faible (21% et 38%). Cette perception illustre les difficultĂ©s persistantes rencontrĂ©es pour toucher une plus large part de la population, notamment en raison des critĂšres d’éligibilitĂ© stricts et des barriĂšres administratives.

Les marchĂ©s des capitaux partagent cette mĂȘme vision limitĂ©e: 60% des acteurs considĂšrent l’accĂšs comme faible, tandis que 20% le jugent trĂšs faible. Ce constat traduit les obstacles structurels Ă  l’investissement et au financement des entreprises, en particulier des PME et des startups.

L’optimisme du secteur digital                                     

Contrairement aux institutions traditionnelles, les fintechs et les services digitaux affichent une perception plus optimiste. 67% d’entre eux estiment que le niveau d’accĂšs est moyen, contre 33% qui le jugent encore faible. Cette tendance peut s’expliquer par la montĂ©e en puissance du mobile money, qui compte environ 850 millions de comptes enregistrĂ©s en Afrique, dont 240 millions actifs. L’accessibilitĂ© accrue de ces services, en particulier dans les zones rurales, facilite l’inclusion financiĂšre des populations non bancarisĂ©es.

La microfinance face Ă  ses limites

MalgrĂ© son rĂŽle clĂ© dans l’inclusion financiĂšre, la microfinance rencontre encore des obstacles majeurs. L’unanimitĂ© des Ă©tablissements de microfinance jugeant l’accĂšs faible reflĂšte des difficultĂ©s structurelles telles que l’informalitĂ© des activitĂ©s Ă©conomiques et le manque de garanties pour l’octroi de crĂ©dits.

Vers une collaboration accrue?

Avec un taux de bancarisation moyen de 43% et une pĂ©nĂ©tration de l’assurance limitĂ©e Ă  2,78%, les acteurs traditionnels peinent Ă  Ă©tendre leur offre aux populations marginalisĂ©es. Une synergie entre banques, fintechs et institutions de microfinance pourrait permettre de lever ces barriĂšres et d’amĂ©liorer l’inclusion financiĂšre.

 

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