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La BCT cherche à protéger l’économie tunisienne des risques inflationnistes

 «La décision de la Banque centrale de Tunisie de réduire le taux directeur de la BCT de 50 points de base de 8% à 7,5% s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement progressive, lui permettant d’être toujours en mesure de maîtriser les prix, tout en mettant en place les meilleures conditions pour le bon fonctionnement de l’économie».

C’est ce qu’a indiqué, vendredi 28 mars 2025, l’analyste économique et financier, Bassem Ennaifar, dans une interview accordée à l’agence Tap, estimant que «la BCT a trouvé le juste milieu des solutions intermédiaires entre la concrétisation des résultats et des avancées réalisées au niveau de maîtrise de l’inflation, d’une part, et d’autre part, la protection de notre économie nationale des risques inflationnistes, qui peuvent résulter des évolutions des prix sur le marché international, ou de la hausse de la demande locale, favorisée par la hausse salariale, d’autre part».

De même, l’Institut d’émission s’est retrouvé dans l’obligation de stimuler la croissance économique, à travers, entre autres, la facilitation de l’accès au financement, grâce surtout à la réduction de son taux directeur, d’autant plus que l’inflation s’est inscrite, depuis des mois, sur une courbe descendante, a ajouté Ennaifar.

Pour rappel, le taux directeur de la BCT a été révisé à la hausse pour atteindre 8%, depuis le mois de décembre 2022, afin de faire face à une inflation à deux chiffres, engendrée, notamment, par l’accroissement des prix des produits de base à l’échelle internationale, causé essentiellement par le conflit russo-ukranien.

«Aujourd’hui nous sommes dans une période où l’inflation est relativement maîtrisée, bien qu’elle soit toujours élevée au niveau de 5,7%, mais elle a significativement baissé par rapport au pic enregistré en 2022, et donc il est légitime que les opérateurs économiques demandent une baisse du taux directeur pour accéder aux financements», a noté l’économiste. Et d’ajouter que «la BCT est consciente que la baisse de 50 points de base du taux directeur ne va pas révolutionner la demande de financement et relancer l’investissement, mais cela lui permettra de suivre de près l’évolution des prix».

Si les prix confirment leur tendance baissière, la BCT pourrait, dans quelques mois, baisser encore davantage son taux directeur. Mais si reviennent en hausse, elle serait contrainte d’adopter des politiques monétaires encore plus strictes n’excluant la révision à la hausse du taux directeur, estime Ennaifar.

En ce qui concerne les ménages, cette légère baisse du taux directeur n’aura pas, d’après lui, d’importantes répercussions immédiates sur les crédits de consommation. Par contre, elle pourrait stimuler les financements destinés à l’acquisition de logements. A ce propos, les banques pourraient se focaliser sur l’octroi de crédits à taux variables afin de pouvoir maintenir leur niveau de profit.

Pour rappel, le nouvel article 412 de la Loi du 2 août 2024 (Code de commerce) stipule que toute personne ayant obtenu un prêt dont la durée est supérieure à 7 ans avec un taux fixe, et ayant remboursé 3 ans, peut bénéficier d’une réduction du taux d’intérêt sur le capital restant dû.

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Capital-investissement dans le sport | Une nouvelle ère de propriété

Le paysage de la propriété sportive professionnelle a radicalement changé ces dernières années. Les amateurs de sport en Tunisie et dans le reste du monde, qui suivent souvent les cotes sur 1xbet Tunisie, remarquent cette évolution majeure dans le financement et la gestion des équipes.

L’afflux de capitaux provenant des sociétés d’investissement privé a transformé non seulement la valeur marchande des franchises sportives, mais aussi leurs modèles opérationnels et leurs stratégies à long terme. Les chiffres montrent que les investissements dans le sport professionnel ont dépassé 30 milliards d’euros en 2023, un record historique qui illustre l’attrait croissant de cette classe d’actif

Modèles de valorisation et stratégies d’investissement

Les sociétés de capital-investissement appliquent des modèles financiers sophistiqués pour évaluer les équipes sportives. Ces modèles vont bien au-delà des simples calculs de revenus et prennent en compte des facteurs comme la valeur de la marque et le potentiel de croissance internationale. Les analyses de valorisation des franchises sportives montrent que la valeur moyenne des équipes de football européennes a augmenté de 180% depuis 2010, surpassant largement les indices boursiers traditionnels sur la même période.

Cette transformation financière se caractérise par:
⦁ Application de méthodes analytiques avancées pour évaluer les actifs sportifs
⦁ Diversification des sources de revenus au-delà des billets et droits TV
⦁ Expansion internationale des marques d’équipes
⦁ Intégration verticale des opérations commerciales
⦁ Développement immobilier autour des stades
⦁ Monétisation des données des supporters
⦁ Création d’écosystèmes médiatiques propriétaires

L’étude de ces facteurs révèle que la valeur réelle d’une franchise sportive moderne réside moins dans ses résultats sportifs immédiats que dans son potentiel de monétisation à long terme. Les groupes d’investissement évaluent désormais ces actifs comme des plateformes médiatiques multi-facettes plutôt que comme de simples équipes sportives.

Cycles d’investissement et impact sur les performances

Les changements de propriété créent des cycles d’investissement prévisibles qui affectent directement les performances sportives. Les recherches de cycles d’investissement sportif révèlent que 65% des équipes connaissent une augmentation significative des dépenses dans les trois premières années suivant l’acquisition par une société de capital-investissement, avec un pic d’investissement généralement observé en deuxième année.

Les données statistiques démontrent que ces cycles suivent souvent un modèle prévisible: investissement initial important dans les talents, suivi par une période de consolidation financière, puis une optimisation des revenus. Cette connaissance permet aux analystes sportifs d’anticiper les trajectoires de performance des équipes récemment acquises, créant des opportunités d’analyse pour les observateurs avertis.

Les statistiques indiquent que les équipes acquises par des fonds d’investissement voient leur masse salariale augmenter de 40% en moyenne dans les 24 mois suivant l’acquisition, un indicateur clé pour prédire les performances sportives à court terme.

L’avenir de la propriété sportive professionnelle

La montée des consortiums d’investissement multinationaux change fondamentalement la structure de propriété dans le sport. Les groupes financiers possèdent maintenant des portefeuilles d’équipes à travers différents sports et pays, créant des synergies opérationnelles et commerciales jamais vues auparavant.

Les statistiques montrent que les équipes appartenant à des groupes d’investissement privé ont augmenté leurs revenus de 45% en moyenne sur cinq ans, comparé à 28% pour les équipes à propriété traditionnelle. Cette différence s’explique par l’application de stratégies commerciales plus agressives et l’accès à des capitaux plus importants.

L’analyse des données financières indique que cette tendance va s’accélérer dans les prochaines années. Les valorisations des franchises sportives continuent d’augmenter, attirant davantage d’investisseurs institutionnels. Les experts prévoient que d’ici 2030, plus de 70% des équipes dans les grandes ligues seront détenues par des entités de capital-investissement ou des consortiums financiers.

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Le 8e Fita se tiendra les 6 et 7 mai 2025 à Tunis

La 8ᵉ édition de la conférence internationale Financing Investment and Trade in Africa (Fita 2025) se tiendra les 6 et 7 mai 2025 à l’hôtel Radisson Blu, à Tunis., sous le thème ‘Impulser la transformation de l’Afrique ».

Cette édition, qui coïncide avec le 10ᵉ anniversaire du Tunisia Africa Business Council (TABC, est mise sous le haut patronage du président de la république et sera organisée en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et celui de l’Economie et de la Planification. Elle sera marquée par la participation de représentations de très haut niveau et de délégations de plusieurs pays subsahariens : RDC, Madagascar, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée et le Nigeria, comme pays invité d’honneur.

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Tunisie : Un partenariat APIA-FACE pour booster l’investissement agricole

L’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et la Fondation Agir Contre l’Exclusion (Face Tunisie) ont scellé un partenariat visant à soutenir les projets agricoles innovants, encourager l’investissement et renforcer l’autonomie économique des jeunes entrepreneurs ruraux.

L’APIA et FACE Tunisie œuvreront dans ce cadre à surmonter les difficultés auxquelles font face les projets, tels que les procédures administratives ou l’obtention des certificats de qualité, et ce, pour leur fournir plus de perspectives de commercialisation tant au niveau local qu’international, a indiqué l’APIA dans un communiqué publié, jeudi.

L’objectif de cette initiative est d’autonomiser les jeunes entrepreneurs du secteur agricole et de contribuer au développement agricole durable et global.

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Tabib : Près de 3000 MDT d’investissements étrangers en 2024

Jalel Tabib, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA), a annoncé, dans Midi Eco de ce jeudi 27 mars, que la valeur des investissements étrangers en Tunisie en 2024 s’est élevé à 2956 millions de dinars, soulignant que ce chiffre dépasse les prévisions de la FIPA, qui tablait sur 2800 seulement. « Le […]

Réformer la BCT | Jusqu’où peut aller Kais Saïed ?

Le système bancaire, sous la houlette de Banque centrale de Tunisie (BCT), n’inspire plus la confiance des Tunisiens. Le président Kais Saïed multiplie les injonctions et les critiques à l’égard du système bancaire dans son ensemble. Il exige des réformes et ajustements structurels, le plus tôt possible. Mais, jusqu’où peut-il aller et quels sont les risques liés à une réforme précipitée et peu concertée ?

Moktar Lamari *

Faut-il le rappeler, la tension est à son comble entre d’un côté, le pouvoir monétaire et son «cartel» de banques, et d’un autre côté, le pouvoir exécutif appuyé par une opinion publique qui a perdu sa confiance envers les politiques monétaires et le système bancaire.

Et depuis une semaine, le duel passe à la vitesse supérieure. Un duel devenant parfois émotionnel et souvent erratique. La nouvelle cheffe du gouvernement (nommée depuis quelques  jours) veut accélérer le processus de la réforme de la banque centrale et du système bancaire, en impliquant uniquement les parties prenantes gouvernementales. Sans publier davantage de documents et d’études étayant les faits et les enjeux par des analyses scientifiques portant sur les dérives du système bancaire et de la Banque centrale surtout depuis la révision de sa loi organique en 2016.

Une opacité totale

Mercredi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) baisse très légèrement son taux directeur, mais avec beaucoup de réticence et surtout une opacité totale sur les délibérations. On ne sait rien sur l’ordre du jour, sur les délibérations, les votes et encore moins sur les avis de ces élites présentes au conseil d’administration et qui opèrent derrière des portes closes, et parfois à la merci des lobbyistes et de groupes d’intérêts connus.

Aucune étude empirique n’est communiquée, et le gouverneur de la BCT n’est même pas en mesure de sortir dans les médias pour faire expliquer sa vision et articuler une logique rationnelle pour la réforme de son institution.

C’est un déficit de leadership qui n’arrange rien à la réputation et au branding de l’institut d’émission. Une institution pourtant historiquement respectée, par son histoire, ses leaders d’antan et ses positions avant-gardistes depuis sa création en 1958.

En cause, des taux d’intérêt usuraires, un blocage de l’investissement, une institution infectée par la corruption, le blanchiment d’argent, fuite de capitaux et évasion fiscale. Un code de change qui aggrave les choses et qui incarne tous les vices cachés du monétarisme en vigueur. En cause aussi la smala qui gère le système bancaire, agissant «hors la loi» et bloquant franco l’entrée de nouveaux acteurs, investisseurs et joueurs dans les marchés financier et économique en Tunisie.

Durant les derniers mois et semaines, le président Kais Saïed a «sermonné» publiquement et à plusieurs reprises le gouverneur de la BCT, appelant les banques à «respecter la loi» et à «réformer la politique monétaire». Peine perdue.

Le président a visité le siège de la BCT et des banques connues avec des dossiers sous les bras pour illustrer l’ampleur de la corruption et malversations au sein de certaines institutions monétaires et financières.

Citoyens et élites sont laissés dans le flou total. C’est quoi le problème? Pourquoi le système bancaire fait-il la sourde oreille aux injonctions du chef de l’exécutif? Es-ce un une sorte d’Etat dans l’Etat?

Des questions complexes qui taraudent les esprits des acteurs économiques et des citoyens avertis des enjeux financiers et monétaires en Tunisie.

La Loi de 2016 est anachronique et obsolète

La Loi 2016 sur la BCT est devenue «anachronique», en faisant maladroitement décrocher l’institut d’émission des instances de gouvernance de la Tunisie, et en la mettant de facto aux ordres du FMI et autres influences inspirées par les accords de Bretton Woods (1944).

Une grave erreur, une telle loi a mal compris le concept de l’indépendance des banques centrales. Les économistes liés au parti intégriste de Rached Ghanouchi n’ont rien compris aux théories et principes régissant l’indépendance des politiques monétaires.

La loi de 2016 sur la BCT a été conçue par un parlement tunisien, dominé par les Frères musulmans. Une Loi qui répond aux diktats et conditionnalités imposés par le FMI, au prétexte de l’«indépendance de la BCT».

Le parlement a à l’évidence voulu légitimer son pouvoir en obéissant aux impératifs de l’orthodoxie monétariste, de plus en plus contestée en Europe et même aux Etats-Unis, depuis le premier mandat de Trump.

Les islamistes ont volontairement centré le mandat de la BCT sur la lutte à l’inflation, et donc sur l’utilisation des leviers liés aux taux d’intérêt composé, pourtant interdit par l’islam (al-riba). Ils ont aussi et sciemment occulté le rôle stratégique de la politique monétaire en matière de relance économique du PIB et de l’emploi.

Sous leur gouverne, la BCT et le système bancaire ont été mis sur des listes noires pour blanchiment de l’argent sale et des transferts de devises visant à financer le terrorisme et l’enrichissement illicite d’élites politiques proches du pouvoir. En même temps, le dinar a perdu plus de 60% de sa valeur d’échange avec les devises fortes.

Sans aucun doute, la Loi de 2016 sur la Banque centrale doit rapidement être repensée et réécrite. Tout en favorisant l’indépendance de l’institution des pouvoirs politiques, le nouveau texte de loi doit tenir compte de la responsabilité de la politique monétaire, non seulement dans la lutte contre l’inflation, mais aussi dans la promotion de la croissance et la création de l’emploi.

Taux d’intérêt manipulés par les lobbyistes

Certes l’inflation a frôlé les 10% depuis 2019, année de la Covid-19. Une inflation principalement importée et amplifiée par la rupture des chaînes d’approvisionnement au niveau international, suite aux confinements et ruptures de stocks.

Depuis l’adoption de la loi de 2016, la BCT a exagérément sur-calibré les taux d’intérêt directeurs, permettant à la trentaine de banques d’engranger des centaines de millions de dinars de profit net, sans encourir aucun risque. Alors que l’économie est à genoux et les taux de croissance sont nuls et parfois négatifs.

La trentaine de banques organisées en cartel, au grand jour, font payer à leurs PDG des salaires mirobolants pouvant atteindre presque 2 millions de dinars par an (salaires, actions et bonus).

Il faut dire que ces banques profitent aussi de leur engagement pour financer les déficits budgétaires à des taux qui dépassent 2 à 3 fois les taux pratiqués par le FMI, ou les autres organisations internationales. Elles sont appuyées pour ce faire par la planche à billet de la BCT.

La situation actuelle et les textes en vigueur pour gérer la BCT et la politique monétaire sont devenus contreproductifs, incapables de maîtriser totalement l’inflation et générateurs de récession, de chômage et de stagflation. La part de l’investissement dans le PIB a chuté de 28% en 2010, à moins de 6% en 2020-2022.

En plus des textes législatifs à repenser, la Tunisie de Kais Saïed doit infléchir les objectifs et les instruments de la politique monétaire et les mettre au service de l’économie.

Des banques qui n’inspirent plus confiance

L’opinion publique tunisienne est remontée contre le système bancaire. Les citoyens ont compris les manigances et les enjeux de pouvoir financier qu’exercent les banques sur l’économie, pour s’enrichir et vampiriser aussi bien les épargnants que les investisseurs.

Plusieurs banques de développement ont été déplumées ou bradées au profit d’intérêt privés avant d’être absorbées par d’autres banques, souvent étrangères. On se rappelle de la Banque du Sud, et d’autres sociétés à capital de risque aussi absorbées au grand mépris des règles de la concurrence et de la transparence. Les actionnaires ont été saignées à blanc. Nos parents ont du temps de Bourguiba cotisé par des retenus sur salaire à la constitution de nombreuses banques de développement liquidées depuis, par la privatisation et la corruption de l’ère de Ben Ali.

On se rappelle aussi des cartons de liasses en devises acheminées mensuellement au dictateur Ben Ali et les membres de sa famille directe, avec évidemment la complicité des autorités supérieures de la BCT, gouverneur et membres de son conseil d’administration de l’époque.

Ces dernières années, les frais bancaires ont atteint des niveaux mirobolants. En plus, les banques limitent les montants des retraits, pour démultiplier les frais, introduisant toujours plus d’agios et de prélèvement pour la gestion des comptes. On délivre les cartes de crédits au compte-goutte et on limite l’ouverture de comptes bancaires aux personnes récipiendaires de salaires réguliers.

Les sondages d’opinion confirment cette perte de confiance collective envers le système bancaire tunisien. Les bases de données du World value Survey (WVS) démontrent l’ampleur de l’in-confiance affichée par les Tunisiens et les Tunisiennes envers leurs banques et envers les institutions monétaires internationales (FMI, Banque mondiale).

Le sondage WVS mené en 2022 montre que 75% des Tunisiens et Tunisiennes ne font pas confiance à leurs banques. Ce taux se repartit entre 27,3% de répondants qui ne font aucune confiance aux banques tunisiennes, et 47,5% déclarent ne pas faire assez confiance.

La déchéance de la confiance est réelle. Le même sondage mené en 2013 par cet organisme universitaire reconnu montre que seulement 54% des répondants ne font pas assez ou pas du tout confiance à leur système bancaire.

Risques et périls

Au sujet de l’imperfection de la gouvernance de la BCT et des comportements cartélistes des banques, l’unanimité est acquise. Le président Saïed bénéficie d’un appui total de l’opinion publique nationale. Mais, dans la précipitation, il faut réformer les comportements, sans déformer les fondamentaux économiques régissant le rôle et la valeur ajoutée du système bancaire, agent majeur de la macroéconomie.

Les banques privées ou publiques ont leurs actionnaires, leurs épargnants et leurs clients. Il ne faut pas que les réformes pénalisent ces personnes (morales ou physiques). Les théories économiques basées sur la croissance économique stipulent une relation négative entre des taux d’intérêt très élevés d’un côté et un engagement collectif pour investir et créer la richesse par la stimulation de l’investissement.

Repenser et réécrire la Loi de 2016 sur la BCT doit impliquer plus que les membres du gouvernement et des cercles de conseillers du président ou du ministère des Finances.

Les universitaires doivent se prononcer explicitement et doivent sortir d’une approche girouette, fondée sur les portes tournantes, passant d’un parti à un autre, d’une approche à une autre, comme si de rien n’était.

Les universitaires doivent démontrer les écueils à éviter dans ce genre de réformes complexes et pour élaborer une nouvelle loi qui fait l’unanimité, sans prendre le risque d’une autre refonte après quelques années, et à la fin de mandat de l’actuel président.

Trois principes directeurs

Les institutions internationales sont aux aguets, et il ne faut pas politiser les enjeux pour décrédibiliser la Tunisie, ses élites et son système bancaire. Trois principaux principes sont à faire valoir.

Un : l’indépendance doit être totale, et elle se doit de se doubler d’une distance officielle et franche face aux institutions de Bretton Woods, et leurs pseudos valeurs anti-État, antisocial et manipulations des taux de changes et autres conditionnalités dites «rationnelles».

Deux : intégrité des responsables agissant au sein et dans la périphérie de la BCT et des banques qui vampirisent l’économie et qui multiplient les frais et les «répressions financières» contre les investisseurs et les épargnants. Ces banques doivent respecter leurs clients et agir de façon à insuffler la croissance économique, l’investissement, l’emploi.

Trois : transparence et souveraineté nationale sur les politiques monétaires et toutes ces ententes entourant une dette toxique, qui ruine le pouvoir d’achat et obscurcit l’avenir des nouvelles générations. L’opinion publique mérite le respect, notamment pour savoir les curriculum-vitae des membres du Conseil d’administration de la BCT et leurs votes pour ou contre les graves décisions liées au taux d’intérêt, aux taux de change, et à toutes dépendances liées aux va-et-vient au FMI, pour représenter la BCT et la Tunisie dans son ensemble.

Ce n’est pas simple, et il faudra associer toutes les parties prenantes dans ce processus fort délicat, qui demande autant de mobilisation que d’adhésion. La consultation et l’utilisation des données probantes doivent guider la réforme du système bancaire et comprendre les déterminants de l’efficience des politiques monétaires en Tunisie.

D’ici trois semaines auront lieu les Spring meeting du FMI à Washington, faut-il que la Tunisie s’y rende, pour quelle finalité et avec quelle délégation? Sachant que notre pays a officiellement réitéré plusieurs fois des fins de non recevoir aux diktats au FMI…

* Economiste universitaire.

Blog de l’auteur : Economics for Tunisia, E4T.

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La TIA et la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Suisse signent un partenariat stratégique pour renforcer l’investissement en Tunisie

L’Instance Tunisienne de l’Investissement (TIA) et la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Suisse ont signé, mercredi, une convention de partenariat visant à renforcer les liens de collaboration entre elles, indique un communiqué publié, jeudi, par l’Instance.

La cérémonie de signature qui s’est déroulée au siège de la TIA à Tunis, a été l’occasion de mettre en lumière les différentes pistes de collaboration entre les deux institutions, notamment dans le domaine de l’investissement et la facilitation du parcours de l’investisseur.

D’autre part, la TIA a mis en avant son rôle clé dans l’accompagnement des investisseurs et la facilitation de leurs démarches et procédures ainsi son rôle stratégique d’amélioration de l’environnement de l’investissement en collaboration avec le secteur privé.

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 Les Ciments de Jebel Oust entre des mains chinoises

Lors d’une interview accordée à l’Agence TAP, l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, a annoncé qu’un groupe chinois s’apprête à acquérir une cimenterie en Tunisie.

Cependant, au lendemain de cette annonce, des informations ont circulé selon lesquelles il s’agirait de China National Building Material (CNBM). Laquelle, toujours selon ces mêmes sources, finaliserait l’acquisition de la société Les Ciments de Jebel El Oust (CJO) et de sa filiale Granulats Jbel Oust (GJO). Le montant de la transaction autour de cette cimenterie serait de 100 millions de dollars (310 millions de dinars).

Si cette transaction se concrétisait, il s’agirait de l’un des plus importants investissements directs chinois en Tunisie ces dernières années. Par ailleurs, cette opération marquerait une nouvelle étape dans l’expansion internationale de CNBM.

Un changement de propriétaire de la cimenterie après la gestion espagnole

Rappelons que la société Les Ciments de Jebel Oust était précédemment détenue par une filiale espagnole du groupe brésilien Votorantim Cimentos. Dans quelques jours ou semaines, elle pourrait passer sous contrôle chinois.

Des détails financiers encore en suspens

Toutefois, l’opération n’est pas encore finalisée. Selon un site local bien informé, citant une source proche de CNBM, « le montant définitif de l’opération reste tributaire de l’arrêt des états financiers du ciment ». L’information a également été confirmée par une source ministérielle à nos confrères de Mosaïque FM. La cimenterie, actuellement gérée par une société portugaise, devrait ainsi passer sous contrôle chinois dans le cadre de cette transaction.

État des lieux du secteur cimentier en Tunisie

Par ailleurs, notons que la Tunisie dispose d’une capacité de production de ciment de 12 millions de tonnes par an. Mais elle ne produit actuellement que 6 millions de tonnes pour répondre à la demande locale. Cette limitation s’explique par la hausse des coûts de production, notamment ceux liés au gaz et au pétrole. Lesquels ont entraîné également une baisse des exportations tunisiennes de ciment. Cette situation a profité à l’Algérie, devenue l’un des principaux exportateurs de la région grâce à ses ressources énergétiques abondantes.

En outre, le secteur cimentier tunisien compte actuellement neuf usines en activité, dont une spécialisée dans le ciment blanc et huit produisant du ciment gris. Parmi elles, trois sont publiques (Oum El Kélil à Tajerouine, Bizerte et Carthage à Djebel Ressas). Tandis que les autres sont exploitées par des sociétés étrangères, notamment espagnoles, portugaises et italiennes.

La plus ancienne, la Société tunisienne de ciment artificiel à Djebel Jelloud, fondée en 1936, est aujourd’hui gérée par un groupe italien.

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Tunisie et Norinco explorent des partenariats pour les grands projets d’infrastructure

“La prospection des opportunités d’investissement dans les grands projets structurants en Tunisie et l’exploration des opportunités de coopération dans ces domaines” a été au centre d’une rencontre entre le Directeur Général de la FIPA, Jalel Tebib et une délégation chinoise de la société “Norinco”, présidée par son Directeur Général Adjoint, Jia Yongzhi a fait savoir, mardi, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur.

Les responsables chinois ont exprimé à l’occasion de cette visite effectuée le 19 mars courant au siège de FIPA-Tunisia, “la volonté de leur pays de soutenir un partenariat durable et de travailler avec la Tunisie dans les grands projets”.

Norinco est une société d’État sous contrôle direct du gouvernement de la République Populaire de Chine. Elle participe à la construction de divers projets d’envergure tels que les chemins de fer, les centrales thermiques et hydroélectriques, les projets de transmission et de transformation de l’énergie, les installations pétrolières et minérales.

Tebib a, de son côté, donné un aperçu sur le climat des affaires en Tunisie, le cadre législatif mis en place pour en encourager l’investissement et les opportunités offertes dans les secteurs prioritaires à forte valeur ajoutée.

Il a, également, présenté des grands projets à réaliser en Tunisie dans le cadre du Partenariat Public-Privé.

La délégation a, également, eu des entretiens avec les hauts responsables de l’Instance Générale de Partenariat Public Privé.

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Grands projets en Tunisie: Des investisseurs chinois prospectent les opportunités d’investissement

« La prospection des opportunités d’investissement dans les grands projets structurants en Tunisie et l’exploration des opportunités de coopération dans ces domaines » a été au centre d’une rencontre entre le Directeur Général de la FIPA, Jalel Tebib et une délégation chinoise de la société « Norinco », présidée par son Directeur Général Adjoint, Jia Yongzhi a fait savoir, mardi, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur.

Les responsables chinois ont exprimé à l’occasion de cette visite effectuée le 19 mars courant au siège de FIPA-Tunisia, « la volonté de leur pays de soutenir un partenariat durable et de travailler avec la Tunisie dans les grands projets ».

Norinco est une société d’État sous contrôle direct du gouvernement de la République Populaire de Chine. Elle participe à la construction de divers projets d’envergure tels que les chemins de fer, les centrales thermiques et hydroélectriques, les projets de transmission et de transformation de l’énergie, les installations pétrolières et minérales.

Tebib a, de son côté, donné un aperçu sur le climat des affaires en Tunisie, le cadre législatif mis en place pour en encourager l’investissement et les opportunités offertes dans les secteurs prioritaires à forte valeur ajoutée. Il a, également, présenté des grands projets à réaliser en Tunisie dans le cadre du Partenariat Public-Privé.

La délégation a, également, eu des entretiens avec les hauts responsables de l’Instance Générale de Partenariat Public Privé.

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Investissement chinois majeur : 100 millions de dollars pour moderniser une cimenterie tunisienne

L’ambassadeur de Chine à Tunis, WAN Li, a révélé qu’une entreprise chinoise spécialisée dans l’industrie du ciment projette d’acquérir, la semaine prochaine, une cimenterie tunisienne d’une valeur estimée à plus de 100 millions de dollars américains.

Lors une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, l’ambassadeur a souligné que “cet investissement considérable, sera le plus important investissement chinois direct en Tunisie durant ces dernières années” , affirmant que “l’entreprise chinoise apportera ses techniques modernes et développées à l’usine tunisienne et procédera à la modernisation des équipements, ce qui aura des effets positifs sur l’environnement”… “Ceci permettra d’augmenter la productivité et l’efficacité de l’usine installée près de la capitale tunisienne”.

Le diplomate a, par ailleurs, assuré que la Chine encourage ses entreprises à investir en Tunisie, malgré leurs connaissances limitées des législations réglementant le marché tunisien.

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Vers un accord de partenariat économique global entre la Tunisie et les Emirats

La Tunisie et les Émirats arabes unis et ont annoncé le lancement de négociations en vue d’un accord de partenariat économique global (Apeg) visant à renforcer les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux.

L’Apeg vise à réduire les droits de douane et les barrières commerciales, à améliorer l’accès aux marchés et à créer de nouvelles voies d’investissement dans des secteurs clés.

Lors d’une réunion virtuelle, le 19 mars 2025, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid et le ministre d’État émirati chargé du Commerce extérieur, le Dr Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, ont souligné les avantages de l’Apeg, qui servira de cadre stratégique pour stimuler le commerce, l’investissement et la coopération entre les deux pays.

Le ministre Abid a souligné que les négociations ouvriraient la voie à un cadre de coopération économique innovant, bénéfique pour les deux pays et ouvrant de nouvelles opportunités de coentreprises, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie manufacturière et des énergies renouvelables.

Le Dr Al Zeyoudi a souligné le rôle précieux de la Tunisie en tant que partenaire commercial, soulignant que les Émirats arabes unis sont le premier partenaire commercial de la Tunisie dans la région du CCG, avec des échanges commerciaux hors pétrole atteignant 350 millions de dollars en 2024, soit une croissance de 7,7 % par rapport à l’année précédente.

Les Émirats arabes unis et la Tunisie vont maintenant négocier les chapitres et dispositions spécifiques de l’Apeg afin de parvenir à un accord équilibré et équitable.

L’ouverture des négociations avec la Tunisie s’inscrit dans la stratégie plus large des Émirats arabes unis visant à doubler la taille de leur économie et à accroître leur rôle dans le commerce international.

Avec 26 Apeg conclus et de nombreux accords déjà en vigueur, le programme a joué un rôle crucial dans l’amélioration de l’accès aux marchés à forte croissance, contribuant de manière significative au commerce total des Émirats arabes unis qui, en 2024, a atteint un niveau record de 816 milliards de dollars, marquant une augmentation de 14,6 % par rapport à 2023.

Rappelons dans ce contexte que de nombreux grands projets d’investissements émiratis, notamment touristiques et immobiliers, lancés avant la révolution tunisienne de 2011, n’ont pas beaucoup avancé depuis.

I. B.

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Les investissements tunisiens en Égypte atteignent 45,5 millions de dollars

Les investissements tunisiens en Égypte ont atteint le chiffre impressionnant de 45,5 millions de dollars, a indiqué Mohamed Ben Youssef, ambassadeur de Tunisie en Égypte et son représentant permanent auprès de la Ligue arabe.

Ces investissements se concentrent principalement sur des secteurs de l’exploration pétrolière, de l’agriculture et de la production de câbles, mais ils continuent de se diversifier, a indiqué le diplomate, dans une interview accordée à l’émission Talk Show Arabs, diffusée le 21 mars 2025, sur la chaîne Al-Hadath, rapporte The Pinnacle Gazette.

Ben Youssef a souligné la vigueur des activités économiques entre les deux pays, ajoutant que les investissements égyptiens en Tunisie s’élèvent à environ 2,5 millions de dollars, répartis principalement sur des projets de petite envergure.

«Nous espérons que le ministre de lInvestissement, Hassan Al-Khatib, se rendra en Tunisie pour discuter des mécanismes des investissements égyptiens en Tunisie», a déclaré l’ambassadeur qui se dit optimiste quant à la coopération  future entre les deux pays, étant donné les efforts continus visant à consolider les investissements entre les deux pays.

L’Égypte et la Tunisie cherchent à renforcer leurs relations dans un contexte de crises régionales touchant plusieurs pays arabes. La commission mixte, dirigée par les Premiers ministres des deux pays, devrait faciliter le dialogue sur divers fronts, des politiques commerciales aux relations diplomatiques.

I. B.

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Tunisie: un système d’investissement freiné par les autorisations et un manque d’incitations

Le système d’investissement en Tunisie repose sur trois piliers: l’autorisation, les incitations fiscales et les incitations financières. «Toutefois, ces mécanismes semblent aujourd’hui insuffisants pour stimuler l’investissement», affirme Anis Wahabi, expert-comptable, lors de son passage dans l’émission Expresso de Wassim Belarbi.

Malgré la réduction du nombre de secteurs soumis à autorisation, la Tunisie reste dépendante de ce système, selon Wahabi. Un décret de 2018 prévoyait la suppression d’environ 60 autorisations au profit de cahiers des charges dans un délai de six mois, mais cette réforme n’a toujours pas été appliquée. «Même ces cahiers des charges sont perçus comme une forme d’autorisation, car le contrôle préalable n’a pas été supprimé», déplore-t-il.

Sur le plan fiscal, les chiffres montrent une faiblesse des incitations. En 2017, les dépenses fiscales représentaient 3 788 millions de dinars, soit 11% du budget de l’État, selon un rapport du ministère des Finances. Or, seulement 59% de ces dépenses bénéficiaient aux entreprises et 56% étaient dédiées à des objectifs économiques. Ainsi, 44% des incitations fiscales ne soutenaient pas directement l’investissement.

Wahabi a également relevé une baisse importante des incitations fiscales dédiées à l’investissement, passant de 339 millions de dinars en 2020 à seulement 145 millions en 2022. Une tendance qui traduit, selon lui, la faiblesse du cadre fiscal en matière d’encouragement aux investisseurs.

Sur le plan budgétaire, il a pointé du doigt le désengagement de l’État. Sur un budget total de 79 milliards de dinars, seuls 6 milliards sont alloués à l’investissement, contre 3 milliards sur 18 milliards en 2010. Cette baisse témoigne des difficultés financières du pays et d’une politique budgétaire jugée insuffisante pour relancer l’investissement public.

 

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«Investir, la seule solution pour la Tunisie aujourd’hui»

L’investissement est aujourd’hui le principal levier de relance pour la Tunisie. C’est ce qu’a affirmé Anis Wahabi, expert-comptable, lors de son passage dans l’émission Expresso de Wassim Belarbi.

Selon lui, la part de l’investissement dans le PIB tunisien connaît une chute alarmante. En 2000, ce taux était de 23,5%, avant de passer à 21,9% en 2010, puis à moins de 16% en 2022. Actuellement, il est inférieur à 15%.

Une comparaison avec d’autres pays met en évidence ce retard: la France affiche un taux d’investissement de 24,4%, l’Italie 19,9%, le Maroc 27,1% et la Turquie 28%. Dans plusieurs pays asiatiques, ce taux dépasse même 25%.

«Ce moteur de l’économie est grippé en Tunisie», a déclaré Wahabi, soulignant que l’investissement privé représente aujourd’hui 55% du total des investissements, soit à peine 8% du PIB.

L’investissement direct étranger (IDE) est également en berne. Il représentait 1,5% du PIB en 2015 et n’atteignait plus que 1,4% en 2022, un niveau jugé insuffisant pour dynamiser l’économie.

Pour inverser cette tendance, Wahabi insiste sur la nécessité de rendre la Tunisie plus attractive aux investisseurs étrangers, soulignant que leur apport est essentiel à la croissance économique du pays.

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Investissements agricoles: boom des déclarations à distance en 2024

En 2024, la Tunisie a enregistré 6.761 opérations d’investissement, totalisant 1.172,9 millions de dinars. Parmi ces opérations, 69% ont été réalisées à distance, représentant 70% du volume total des investissements déclarés, ce qui montre une tendance croissante à la digitalisation dans ce domaine.

Les investissements dans le secteur des services agricoles ont particulièrement augmenté cette année, atteignant 206,2 millions de dinars, contre 156,2 millions en 2023. Cette hausse est principalement liée aux investissements dans la préparation des terres et la récolte, qui ont généré 132 millions de dinars. Les services de collecte de lait (9,5 millions de dinars) et la fabrication de paillettes de glace (2,1 millions de dinars) ont aussi contribué à cette augmentation.

En 2024, 3.001 opérations d’investissement ont été approuvées pour une valeur totale de 444,6 millions de dinars. Près de la moitié des projets (46%) ont été déclarés cette année, tandis que 30% concernent des projets de 2023. La majorité des investissements approuvés, soit 1.709 projets pour un montant de 251,6 millions de dinars, sont destinés à la création de nouvelles unités économiques, représentant 57% du nombre d’opérations et 56,5 % de la valeur totale. Les projets d’extension représentent 39% du nombre de projets, soit 1.180 opérations, pour un montant de 128 millions de dinars. Les projets de renouvellement, bien que moins nombreux, ont attiré 65 millions de dinars pour 112 opérations.

Ces investissements permettront la création de 3.000 emplois permanents, dont 533 dans le gouvernorat de Kairouan et 315 dans celui de Kasserine, contribuant ainsi au développement économique des régions intérieures.

26 projets ont également été approuvés pour l’exportation totale, d’une valeur de 30 millions de dinars, principalement dans la région de Gabès, qui a attiré 11 millions de dinars. Les gouvernorats de Sfax, Nabeul et Kébili ont aussi vu des projets d’exportation approuvés.

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