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“Murmures d’un jardin féerique des Aghlabides” : Une exposition immersive à Gammarth

“Murmures d’un jardin féerique des Aghlabides” est l’intitulé d’une exposition qui se tiendra du 5 au 20 avril 2025 à la galerie Alain Nadaud-Espace Sadika à Gammarth (banlieue nord de Tunis), offrant une immersion dans l’atmosphère mystique et historique des jardins des Aghlabides à Kairouan.

Dans ce voyage hors du temps, dans l’âme d’un jardin qui porte en lui des siècles d’histoire, de culture et de spiritualité, les jardins de Kairouan, cœur verdoyant de cette ville millénaire, sont bien plus que de simples espaces de repos et de contemplation : ils sont le reflet d’une civilisation, d’une quête de beauté et de perfection, où l’homme dialogue avec la nature.

Fondée au VIIème siècle, Kairouan est l’une des plus anciennes et des plus importantes villes de l’Islam. Ses jardins, véritables joyaux cachés, ont longtemps été des lieux d’échanges intellectuels et spirituels, abritant poètes, penseurs et savants. Loin de l’agitation du monde, ils murmuraient les secrets des temps anciens, révélant, à ceux qui savent écouter, les mystères de la nature et les subtilités de l’âme humaine.

L’exposition met en lumière la splendeur de ces jardins, où la rigueur géométrique se marie à la luxuriance des plantes, symbolisant l’harmonie entre ordre divin et profusion terrestre. A travers des œuvres contemporaines inspirées de ce patrimoine, des installations végétales et des reconstructions immersives, les visiteurs pourront redécouvrir les ambiances paisibles, les senteurs environnantes et les jeux d’ombres et de lumière qui faisaient de ces jardins des lieux à la fois sacrés et enchanteurs.

L’exposition rendra hommage à deux illustres artistes de Kairouan, le peintre Hammadi Skik ainsi que le poète Houssine Kahouagi.

Les jardins de Kairouan, avec leur symbolisme d’oasis et leur rôle dans l’histoire de la région, sont ici présentés non seulement comme des lieux physiques, mais aussi comme des témoins silencieux d’un riche passé culturel et architectural, informe la galerie.

L’exposition, qu’elle soit composée de sculptures ou de peintures, offre une interprétation artistique de ces murmures. A travers les œuvres, les artistes capturent l’essence des jardins, traduisant en formes et en couleurs ces “murmures” : le bruissement des feuilles, le clapotis de l’eau des bassins, le souffle du vent à travers les allées. Les sculptures pourraient évoquer la force et la sérénité de la nature, tandis que les peintures capturent la lumière et les nuances verdoyantes de ce paysage unique.

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“La Nuit du Théâtre à la Cité” : 7 Spectacles de Théâtre et Musique à ne pas Manquer

A l’occasion de la Journée Mondiale du Théâtre, ce jeudi 27 mars 2025, le Pôle Théâtre et Arts Scéniques au Théâtre de l’Opéra de Tunis organise une manifestation nocturne qui s’intitule “La Nuit du Théâtre à la cité » prévue demain soir dans divers espaces de la cité de la culture.

Sept spectacles de théâtre et musicaux sont au programme de cet évènement organisé sous l’égide du Ministère des Affaires Culturelles et qui s’inscrit également dans le cadre de la manifestation “Ramadan à la cité”.

“La Nuit du Théâtre à la cité » débute à 21h30 et se poursuivra jusqu’à une heure tardive. Le dernier spectacle débutera à 2h30.

Le hall de la cité de la culture abritera une exposition photographique dédiée aux figures du théâtre national durant la période 1970-1980.

La place des théâtres accueillera un spectacle musical qui s’intitule « Tarika » avec le chanteur Haythem Hadhiri et DJ Benjemy.

La grande salle du Théâtre de l”opéra accueillera un deuxième spectacle musical, « Si Lemhaf ». La cérémonie officielle verra une série d’hommages qui seront rendus à un certain nombre de dramaturges qui ont contribué à enrichir la scène théâtrale nationale dont les artistes récemment disparus Fethi Haddaoui, décédé le 12 décembre 2024 à l’âge de 63 ans et Amara Melliti, mort le 28 février 2025.Mouna Noureddine, Aissa Harrath, Raouf ben Amor, Latifa Gafsi, Bahri Rahhali et Mounir Ergui seront également à l’honneur.

La liste des spectacles de théâtre comprend trois pièces qui seront présentées à partir de 22h30 à la salle des Jeunes créateurs : « Toxic Paradise » (El Bakkhara) de Sadok Trabelsi et production du Pôle Théâtre et Arts Scéniques, « Under Pressure» de Rayen Karoui et production du centre des arts dramatiques et scéniques du Kef et « Fake Silence », encadrement de Mariem ben Hssan et production de Be Actor Studio.

« Toxic Paradise » est une pièce multiprimée, lauréate, notamment du Tanit d’Or de la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC, 23-30 novembre 2024) en plus de trois autres prix, et du Grand Prix – Prix Cheikh Sultan Ben Mohamed El Qasimi- de la 15ème édition du Festival du Théâtre Arabe (9 au 15 janvier 2025) à Mascate (Sultanat d’Oman).

La salle Sophie el Goulli accueillera la projection de la pièce « J’Ha et l’Orient en désarroi » mise en scène par Fadhel Jaibi et produite par le groupe de jeunes créateurs le Théâtre du Sud de Gafsa. Cette pièce est une adaptation théâtrale écrite par Mohamed Raja Farhat qui présentait une lecture de la réalité politique arabe dans les années 70.

Selon un article paru au journal arabophone « El Maghreb » (31 janvier 2022), après avoir été censurée lors de sa première nationale, « J’Ha et l’Orient en désarroi » a été présentée au Théâtre municipal de Tunis et filmée par la Télévision nationale et ce sur décision du ministre de la culture Chedli Klibi qui avait décidé de lever la Censure. La pièce avait ensuite connu un grand succès en Tunisie et à l’étranger dans des pays comme le Liban et le Canada.

Notons que Chedli Klibi (1925-2020) est le premier ministre de la Culture sous la présidence de Habib Bourguiba et dont le nom est inscrit à l’entrée de la Cité de la Culture, baptisée depuis le 9 juillet 2020 « Cité de la Culture, Chedli Klibi ».

La Journée Mondiale du Théâtre a été créée en 1961 par l’Institut international du théâtre (ITI). Elle est célébrée chaque année le 27 mars par les Centres de l’ITI et la communauté théâtrale internationale. Divers événements nationaux et internationaux de théâtre sont organisés pour marquer cette occasion.

Le Théâtre National Tunisien (TNT) organise la manifestation “Tunis Théâtres du Monde” dans sa troisième édition du 20 au 27 mars à la Salle Le 4ème Art à Tunis. La soirée de clôture sera marquée par la lecture du message de la Journée mondiale du théâtre par l’homme de théâtre Noureddine Ouerghi.

Le message de cette année est écrit par l’homme de théâtre grec Theodoros TERZOPOULOS qui est metteur en scène, pédagogue, auteur, fondateur et directeur artistique de la compagnie de théâtre Attis, inspirateur des Olympiades du Théâtre et président du Comité international des Olympiades du Théâtre.

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Art, rue et transformation sociale” : Skander Tej partage sa vision à Tunis

L’Alliance Française de Tunis organise dans le cadre de son forum culturel “La fabrique des arts” une rencontre le mercredi 26 mars 2025 de 21H00 à 22h30 sur le thème “Art, rue et transformation sociale” avec Skander Tej, artiste peintre, graphiste et street artiste, dont les fresques murales et installations land art comme celles réalisées à Djerba et Kerkennah redéfinissent les espaces publics et interrogent notre rapport à l’environnement.

A travers des projets communautaires comme “24 villages, 24 gouvernorats”, il mêle dans ses fresques réalisés dans des écoles et des hôpitaux, art et engagement communautaire, transformant les murs en véritables récits visuels.

Cette rencontre se veut une plongée dans le processus créatif de l’artiste, explorant comment l’art peut être un vecteur de changement social et écologique.

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Layali Ramadan à l’IFT : “Yalla Fun” réunit jeunes talents, associations et artistes

“Yalla fun” est un rendez-vous de la créativité au pluriel autour réunissant jeunes, associations et artistes, qui se déroulera le mardi 25 mars 2025 à partir de 21h à la Cour de l’Institut français de Tunis (IFT) dans le cadre de son programme ramadanesque “Layali Ramadan”.

La soirée débutera avec la pièce de théâtre des jeunes de l’association “ADO+ “intitulée “Oh chef !” qui aborde avec humour la question des changements de comportement pour sortir de la mauvaise bouffe et adopter une alimentation saine. Cette nouvelle pièce, que l’association a déjà présenté dans quelques maisons de culture, a été réalisée avec le soutien de l’UNICEF, et s’intègre dans la stratégie nationale de sensibilisation à l’alimentation saine en Tunisie.

L’espace Khazna d’Art présentera ensuite son nouveau projet “Maqamat”, qui fusionne les sonorités envoûtantes du oud et du chant oriental avec les rythmes hypnotiques de la musique électronique, proposant une expérience sonore inédite et captivante. Ce dialogue entre tradition et innovation vise à créer un pont musical entre le passé et le présent, en combinant les talents d’artistes de différents horizons.

La soirée sera clôturée au rythme de la danse urbaine avec les jeunes artistes de l’Espace Farah du quartier de Bhar Lazreg à la Marsa. L’Espace Farah, inauguré en 2023 et animé par l’Association Solidarité Laique Tunisie, s’emploie à favoriser le vivre-ensemble et le développement d’activités et projets socio-culturels, en impliquant les habitants du quartier et en développant des partenariats avec d’autres associations.

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“Sucre: An Ice Cream for a Nice Crime” à Tunis – Une danse saisissante sur l’héritage colonial

La salle 4ème Art à Tunis a accueilli, dans la soirée du dimanche 23 mars 2025 “Sucre: An Ice Cream for a Nice Crime”, une performance théâtrale dansée en provenance de la Côte d’Ivoire, mise en scène par Abdoulaye Trésor Konaté. Présentée dans le cadre de la troisième édition de l’événement “Tunis, Théâtres du Monde” (20-27 mars 2055), la pièce interroge, à travers jeu corporel, musique et lumière, le poids de l’esclavage et du colonialisme, transformant le sucre en symbole d’une douceur illusoire masquant une réalité de souffrance et de domination.

Dès l’ouverture, un danseur épuisé évolue sur un sol couvert de sable et de sucre, exprimant par ses mouvements la violence et l’oppression, mais aussi la résistance. La chorégraphie alterne entre chutes et redressements, traduisant la lutte contre un cycle d’exploitation. Ici, le corps devient langage, portant la mémoire d’une histoire douloureuse.

Avec un jeu de mot évocateur et provocateur à la fois, le titre, selon le communiqué de presse du Théâtre national Tunisien (TNT), repose sur un contraste saisissant : si “Ice Cream” évoque plaisir et douceur, “Nice Crime” puise dans une ironie mordante, dénonçant comment l’exploitation coloniale a été justifiée et dissimulée. Le sucre, élément central de la mise en scène, envahit l’espace et s’accroche aux corps, illustrant le poids invisible d’un passé qui ne cesse de hanter le présent.

Quand la douceur du sucre porte un goût amer

Du point de vue visuel, l’éclairage joue un rôle clé, alternant entre tons chauds rappelant les plantations et lumières froides suggérant la brutalité industrielle. A travers cette scénographie immersive, le metteur en scène dépasse le simple constat historique et pousse à une réflexion sur les formes actuelles d’exploitation.

L’ensemble du spectacle repose sur le langage du corps, à travers des mouvements chorégraphiques d’une grande précision. Derrière leur fluidité et leur esthétique harmonieuse, ces gestes expriment une profonde douleur.

Certains mouvements gestuels se répètent en boucle, renforçant une impression d’enfermement, d’une souffrance qui se prolonge à travers les générations.

Parfois, le danseur se redresse, lutte, cherche à briser ce cycle infernal, mais l’épuisement le rattrape, et son corps s’écroule à nouveau sous le poids d’un héritage historique inéluctable. Pourtant, même dans la chute, il existe une trace de révolte : un refus de céder face à la fatalité.

A travers ce spectacle poignant, Abdoulaye Trésor Konaté interroge la condition humaine et les formes contemporaines d’exploitation.

Le spectacle, mentionne le communiqué, ne cherche pas à imposer une réponse, mais plutôt à susciter des réflexions sur la relation entre passé, présent et avenir, pour rappeler que les cicatrices de l’histoire ne disparaissent pas mais elles se transforment et prennent de nouveaux visages : Sommes-nous prêts à les voir, à les reconnaître et à les affronter?

Avec cette création où la douceur du sucre porte un goût amer, la scène devient un lieu de mémoire et de résistance, où le corps, malgré la douleur, résiste, danse et proclame son existence.

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