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L’Espérance de Tunis met en garde ses supporters avant le quart de finale contre Sundowns

L’Espérance Sportive de Tunis a publié, lundi 31 mars 2025 au soir, un communiqué à l’attention de ses supporters ayant fait le déplacement en Afrique du Sud pour assister au quart de finale aller de la Ligue des champions de la CAF contre Mamelodi Sundowns.

Le club a précisé que l’accès des supporters espérantistes au stade se fera exclusivement par la porte 11 (Gate 11), qui leur est spécialement réservée.

L’Espérance a également mis en garde ses supporters contre l’usage de fumigènes, même sans les jeter, en raison de la réglementation sud-africaine interdisant leur utilisation lors des matchs. Le club a rappelé que la Confédération africaine de football (CAF) avait adressé une note aux clubs qualifiés pour les quarts de finale, les avertissant de sanctions sévères en cas d’infractions à cette règle.

Selon des sources concordantes, la CAF a décidé d’infliger des amendes aux équipes dont les supporters allumeraient ou lanceraient des fumigènes. Ces sanctions financières pourraient atteindre 200 000 dollars et, dans certains cas, entraîner l’obligation de jouer des matchs à huis clos.

Sommet de Londres : Khaled Nouri appelle à une coopération renforcée contre la migration irrégulière

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a plaidé, ce lundi à Londres, en faveur d’une coopération internationale renforcée pour lutter contre la migration irrégulière. Il intervenait lors du Sommet sur la sécurité frontalière, consacré à la criminalité organisée liée à ce phénomène.

Selon un communiqué, il a souligné que la migration irrégulière dépasse les capacités d’un seul pays, même doté de ressources suffisantes. Il a insisté sur la nécessité d’une approche fondée sur le partenariat et le partage des responsabilités, tout en respectant les droits de l’Homme et les conventions internationales.

D’après lui, cette approche doit allier la répression des crimes liés à la migration irrégulière – notamment les flux financiers illicites – et la lutte contre ses causes structurelles, telles que les disparités de développement entre pays d’origine et pays de destination.

En marge du sommet, Khaled Nouri s’est entretenu avec plusieurs homologues, dont les ministres de l’Intérieur du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Irak, de l’Autriche, de la France et du Nigeria, ainsi qu’avec le secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères.

Organisé par le Royaume-Uni, le sommet réunit 46 pays, ainsi que des organisations régionales et internationales, dont l’Union européenne et l’ONUDC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime). Des représentants de plateformes sociales comme X, Meta et TikTok y participent également.

L’événement vise à renforcer les mécanismes de coopération contre la migration irrégulière et la criminalité transfrontalière.

Gaza : Toutes les boulangeries à l’arrêt, la famine menace

Toutes les boulangeries de la bande de Gaza ont cessé de fonctionner ce lundi en raison de l’épuisement des stocks de farine et de diesel, aggravant la crise humanitaire qui frappe la population sous blocus, a alerté Abdel Nasser Al-Ajrami, président de l’Association des propriétaires de boulangeries.

Dans une déclaration à la presse, il a indiqué que le Programme alimentaire mondial avait signalé la rupture totale de ses stocks de farine, entraînant la fermeture de 18 boulangeries soutenues par l’organisation. “Si la situation perdure, nous risquons une famine à grande échelle”, a-t-il averti.

Les boulangeries ne pourront rouvrir qu’à la condition d’une réouverture des points de passage et de l’acheminement des denrées essentielles, a-t-il précisé, appelant la communauté internationale à exercer une pression immédiate pour permettre l’entrée de l’aide alimentaire.

Une crise alimentaire sans précédent

Amjad Al-Shawa, directeur du Réseau des organisations non gouvernementales à Gaza, a souligné l’impact dramatique de cet arrêt total sur les habitants, qui dépendent principalement du pain pour leur alimentation quotidienne.

“La situation humanitaire se détériore chaque jour un peu plus. Le blocus en vigueur a déjà provoqué une grave pénurie de denrées alimentaires et de produits de première nécessité”, a-t-il déclaré.

Les autorités israéliennes maintiennent la fermeture du poste-frontière de Kerem Shalom, principal point d’entrée des marchandises vers Gaza, depuis début mars, empêchant l’acheminement de vivres, de carburant et d’aide humanitaire, selon des sources locales.

Deux millions de personnes en péril

Avec une population dépassant les deux millions d’habitants, Gaza dépend largement des boulangeries réparties sur son territoire. Ces derniers jours, nombre d’entre elles ont dû fermer faute de farine, exacerbant les difficultés des familles déjà en détresse.

Des organisations internationales et humanitaires mettent en garde contre une catastrophe imminente si la situation continue de se dégrader. Elles appellent à la réouverture immédiate des points de passage et à l’entrée de l’aide humanitaire pour éviter une aggravation de la crise alimentaire.

Cette crise survient alors que l’armée israélienne a repris ses opérations militaires dans la bande de Gaza depuis le 18 mars, après la fin d’une trêve de 50 jours. Israël a relancé ses offensives après l’échec des négociations avec le Hamas, qui réclamait la mise en œuvre d’un accord prévoyant un retrait progressif des forces israéliennes du territoire.

Chine : premier succès pour l’implantation de puces cérébrales sans fil

L’Institut chinois de recherche sur le cerveau et l’entreprise Neucyber Neurotech ont annoncé avoir réussi à implanter une puce cérébrale sans fil, Binao 1, chez trois patients au cours du mois dernier. Cette avancée marque une étape clé avant l’élargissement des essais à 13 personnes d’ici la fin de l’année.

Lu Minmin, directeur de l’Institut chinois de recherche sur le cerveau et scientifique en chef de Neucyber Neurotech, a précisé que les implants ont été posés à l’aide d’une technique semi-chirurgicale, réduisant ainsi les risques pour les tissus cérébraux.

L’entreprise, détenue par l’État, ambitionne d’étendre ses essais cliniques et prévoit d’expérimenter Binao 1 sur 50 patients l’an prochain, sous réserve d’obtenir les autorisations réglementaires.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la Chine de rivaliser avec les leaders mondiaux de la neurotechnologie, notamment Neuralink, fondée par Elon Musk, et Synchron, soutenue par Jeff Bezos et Bill Gates.

Bien que Neuralink ait déjà lancé des essais sur l’humain, la Chine mise sur une stratégie d’expansion rapide qui pourrait permettre à Binao 1 de se démocratiser plus rapidement.

Des vidéos diffusées par les médias chinois montrent des patients utilisant l’implant pour contrôler un bras robotisé, verser de l’eau dans un verre et transmettre leurs pensées à un écran d’ordinateur. Selon Lu Minmin, l’institut a reçu « un nombre incalculable de demandes » depuis l’annonce du succès des premiers essais.

Parallèlement, Neucyber Neurotech travaille sur une version plus avancée, Binao 2, déjà testée sur un singe, qui a pu manipuler un bras robotisé par la pensée. Les essais sur l’humain de cette nouvelle version sont attendus d’ici 12 à 18 mois.

La Presse avec Agences

Kaïs Saïed et Abdelmadjid Tebboune prévoient une rencontre prochaine

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu par téléphone, dans l’après-midi du lundi 31 mars, avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Les deux chefs d’État ont échangé leurs vœux à l’occasion de l’Aïd el-Fitr.

Cette conversation a été l’occasion de réaffirmer la solidité des relations fraternelles entre la Tunisie et l’Algérie ainsi que la volonté commune de les renforcer dans tous les domaines.

Kaïs Saïed et Abdelmadjid Tebboune ont également convenu de se rencontrer prochainement.

Soirée de la fiction de la radio tunisienne : Onze distinctions pour « Ragouj »

Une grande diversité dans les productions dramatiques de cette année et une augmentation notable du nombre d’œuvres diffusées grâce au retour de l’Etablissement de télévision tunisienne à une production intensive pendant le mois de Ramadan. A noter également la prestation professionnelle et convaincante d’un grand nombre d’acteurs et d’actrices. 

Le feuilleton «Ragouj El-Kanz» a remporté 11 prix sur 18 des prix de la Radio tunisienne pour les meilleures productions dramatiques, décrochant le prix du meilleur feuilleton  pour la deuxième année consécutive. Les prix ont été annoncés lors de la soirée du samedi 29 mars dans le cadre de l’émission «Qandil» animée par la journaliste Abir Boulila.

«Ragouj El-Kanz» a été diffusé sur la chaîne «Nessma Al-Jadida». Sa deuxième saison se composait de 22 épisodes abordant des questions sociales et politiques d’une manière fantastique, mêlant tragédie et humour noir dans un village fictif nommé «Ragouj», un nom inversé de «Jougar», un village de la région d’El Fahs, gouvernorat de Zaghouan, où le feuilleton a été filmé. 

Les prix ont été répartis comme suit : le prix du meilleur feuilleton a été attribué à «Ragouj El-Kanz» du réalisateur Abdelhamid Bouchnak, qui a également remporté le prix du meilleur réalisateur. Les prix du meilleur scénario ont été remis à Aziz Jbali, Saber Weslati et Abdelhamid Bouchnak pour le même feuilleton. Le prix de la meilleure image est allé à Siwar Ben Hussein pour le feuilleton «El-Rafal». Elias Touati et Yassine Akrimi ont remporté le prix du meilleur son et mixage pour le feuilleton «Fitna» réalisé par Saousen Jomni. Khalil Ben Mousbah et Marwa Ajmi ont obtenu le prix du meilleur montage pour la même œuvre «Fitna».

Le prix de la meilleure série  a été décerné à «Harissa Land», une série du réalisateur Ziad Lityem produite par la télévision tunisienne et diffusée sur la chaîne nationale, ce qui représente la deuxième récompense consécutive pour ce réalisateur, après avoir remporté le prix l’année dernière pour la série «Nahar Ala Ammar». Le prix du jury a été attribué à l’artiste Lassad Ben Abdallah pour son rôle remarquable dans «Fitna».

Prix techniques et d’interprétation

Concernant l’aspect technique, Chayma Boujnafa a remporté le prix du meilleur maquillage et costume pour «Ragouj El-Kanz». Le prix de la meilleure musique originale a été attribué à Hamza Bouchnak pour le même feuilleton, pour la deuxième année consécutive. Dans la catégorie d’interprétation, Saber Weslati a remporté le prix du meilleur acteur pour son rôle dans «Ragouj El-Kanz», un prix qu’il partage  avec Mohamed Ali Ben Jemaâ pour son rôle dans «Fitna». Quant au prix de la meilleure actrice, il a été attribué à Yasmin Dimassi pour «Ragouj El-Kanz», saison 2. Issam Ayari a remporté le prix du meilleur second rôle masculin pour «Ragouj El-Kanz», tandis que Jamila Jami a remporté le prix du meilleur second rôle féminin. Seïfeddine Rabhi a reçu le prix du meilleur décor pour «El-Rafal», tandis que Aïcha Khalil a remporté le prix des meilleurs costumes pour «Ragouj El-Kanz», pour la deuxième année consécutive.

Le prix de la meilleure œuvre représentant une image positive de la femme a été attribué à «Ragouj El-Kanz», qui raflé tous ces prix grâce à sa qualité artistique exceptionnelle, sa direction de haute qualité et la performance de ses acteurs. Le jury de ce prix, composé de Ramzi Ayari (directeur de la Radio tunisienne culturelle, président du jury), Rym Meddeb (journaliste, productrice et animatrice de programmes à la Radio nationale tunisienne et chercheuse en sciences de l’information et de la communication), Hana Trabelsi (journaliste et chercheuse en sociologie des publics et de la réception), et Chadia Khadhir (rédactrice en chef, productrice et animatrice de programmes culturels, chercheuse en sciences de l’information et en culture).

Les recommandations du jury

Le jury des prix de la Radio nationale des productions dramatiques était composé du réalisateur Mohsen Friji (président), du directeur de la photographie Mohamed Mghraoui, de l’universitaire Lamia Belkaïd Guiga, de la réalisatrice de films Insaf Arafa, de la journaliste du journal «Al-Maghreb» Leïla Bourgaâ, de l’acteur Tawfik El-Ayeb, et de l’acteur et scénariste Mohamed Ali Dammek.

Le président du jury des séries, Mohsen El-Friji, a souligné, lors de la lecture de son rapport, que la fiction n’est pas simplement un moyen de divertissement, mais un outil puissant pour modeler la conscience, stimuler la réflexion et promouvoir le changement social, ce qui lui confère une responsabilité culturelle, esthétique et sociale. Le jury a salué la grande diversité dans les productions dramatiques de cette année, notant une augmentation notable du nombre d’œuvres diffusées. Cependant, il a constaté que cette augmentation quantitative n’a pas été accompagnée d’une évolution qualitative équivalente, soulignant des disparités dans le niveau de qualité et de créativité entre les différentes œuvres.

Le jury a également félicité le retour de l’Etablissement de télévision tunisienne à une production intensive pendant le mois de Ramadan. Il a insisté sur la nécessité d’améliorer la stratégie de communication pour mieux promouvoir ces productions.

De plus, le jury a observé positivement la prestation professionnelle et convaincante d’un grand nombre d’acteurs et d’actrices, et a salué les efforts pour créer des personnages distincts qui enrichissent le paysage dramatique tunisien.

Le jury a souligné l’excellente qualité technique des équipes dans la plupart des œuvres, ce qui a contribué à améliorer la qualité visuelle et artistique des productions.

Enfin, il a recommandé d’éviter l’insertion de scènes de violence non justifiées sur le plan dramatique et a encouragé une approche artistique responsable qui cherche à influencer le public de manière consciente, plutôt qu’à se contenter de rechercher une excitation gratuite.

Le jury a conclu son rapport en insistant sur l’importance d’une préparation préalable adéquate des œuvres dramatiques tout au long de l’année, afin d’éviter les contraintes de temps qui nuisent à la qualité et au contenu. Il a également exhorté les chaînes de télévision et les sociétés de production à adopter des stratégies de production réfléchies pour atteindre l’excellence artistique et un contenu de qualité.

Tribune – Fiscalité et survie des entreprises : Mathématiques, le cœur battant de l’IA (III)

Par Mohamed Jaoua, mathématicien

Lors de l’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence de la République française en 2017, son ministre de l’Éducation avait chargé Cédric Villani, médaillé Fields 2010, de réfléchir aux moyens de remédier à la polarisation de la société française entre, d’une part, une recherche mathématique de premier plan, et d’autre part, une culture mathématique qui a progressivement déserté les collèges et les lycées comme le dénote le classement Pisa. 

Cédric Villani lui avait remis — avec Charles Torossian, Docteur et Inspecteur Général de Mathématiques, directeur de l’IH2EF — un rapport préconisant 21 mesures pour « sauver les Mathématiques à l’école ». Au premier rang desquelles figure la mise en œuvre, dès le plus jeune âge, d’un apprentissage des mathématiques concrètes fondées notamment sur l’expérimentation, la verbalisation, l’abstraction et le renforcement des liens avec les autres disciplines. Souffrant, quant à nous, des mêmes maux que la France, que nous avons hérités d’elle mais aussi aggravés, notre système éducatif serait bien inspiré de tirer de ce rapport quelques conclusions quant aux mesures à prendre pour enrayer le déclin de notre école sur ce qui fut jadis son terrain de prédilection. Il faut préciser que notre objectif —en tant que mathématiciens—  n’est pas, et ne devrait pas être de sauver les Mathématiques à l’école et à l’université. Il doit être bien plutôt de sauver notre école et notre université —et sauver notre pays— du déclin des Mathématiques en leur sein, dans un monde qui devient quant à lui chaque jour plus mathématique. 

Pour cela, il ne s’agit pas tant d’inventer que d’apprendre et d’ouvrir les yeux sur le monde. Villani et Torossian avaient à cet égard prôné la méthode dite de Singapour, dont l’application, à l’orée des années 80, avait progressivement propulsé les élèves de ce pays, jadis à la traîne, aux premiers rangs du classement PISA (encore première en 2023 et 2024). Certains de ses outils pour réconcilier les jeunes avec les Mathématiques, comme le recours aux bûchettes dont ceux de ma génération se souviennent bien, peuvent sembler désuets.

Mais, avec d’autres objets tels que cubes, bouliers, dés, jetons, figures géométriques, disques de fractions, pièces de monnaie factices, etc., qui servent à concrétiser les concepts — ils se révèlent d’une redoutable efficacité à l’usage … après tout, ne dit-on pas que c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes ? D’autres outils, plus modernes, sont basés sur l’usage de plateformes et autres objets numériques d’apprentissage. Ils sont plus innovants pour permettre de personnaliser l’expérience d’apprentissage de chacun, en faisant notamment recours à l’IA, en répétant autant de fois que nécessaire le même exercice, en apportant à l’élève en difficulté des corrections partielles pour lui permettre de progresser dans sa résolution, pour ne pas rester bloqué, en échec, pour ne pas abandonner.

Bref, des outils pour apprendre les mathématiques « en les faisant », en les utilisant pour résoudre des problèmes concrets de la vie courante. On m’objectera que tous les enseignants le font… mais dans une classe de 30 élèves, pourquoi accepter que le rythme des plus lents s’impose à l’enseignant et à la progression de tous, alors qu’une plateforme d’apprentissage peut s’adapter au rythme de chacun sans laisser personne en chemin ? 

M.J.
(À suivre)

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Météo: jusqu’à 6°C dans certaines régions

Le temps sera parfois très nuageux cette nuit, avec de faibles pluies éparses sur le nord-ouest, tandis que des passages nuageux concerneront le reste du pays.

Les températures nocturnes oscilleront entre 6 et 10 degrés dans les régions occidentales du nord et du centre, et entre 11 et 16 degrés ailleurs.

Le vent soufflera fortement du nord-ouest sur la région du Cap Bon et les hauteurs, tandis qu’il sera relativement fort à modéré sur le reste du pays. La mer sera très agitée, voire localement houleuse.

Tribune : Genèse du voyage historique de Bourguiba au Moyen-Orient en 1965 (suite & fin)

Par  le Colonel ® Boubaker BENKRAIEM *

Il est extrêmement facile de se livrer à des proclamations enflammées et grandiloquentes. Mais il est autrement difficile d’agir avec méthode et sérieux. S’il apparaît que nos forces ne sont pas suffisantes pour anéantir l’ennemi ou le bouter hors de nos terres, nous n’avons aucun intérêt à l’ignorer, ou à le cacher. Il faut le proclamer haut. Force nous est alors de recourir, en même temps que se poursuit la lutte, aux moyens qui nous permettent de renforcer notre potentiel et de nous rapprocher de notre objectif par étapes successives. La guerre est faite de ruse et de finesse. L’art de la guerre s’appuie sur l’intelligence, il implique une stratégie et la mise en oeuvre  d’un processus méticuleusement réglé.                           .                            

Peu importe que la voie menant à l’objectif soit directe ou tortueuse. Le responsable de la bataille doit s’assurer du meilleur itinéraire conduisant au but. Parfois, l’exigence de la lutte impose contours et détours.                                                                                                                                     

Il est vrai que l’esprit s’accommode plus aisément de la ligne droite.

Mais lorsque le leader s’aperçoit que cette ligne ne mène pas au but, il doit prendre un détour. Les militants à courte vue pourraient penser qu’il a abandonné la poursuite de l’objectif. Il lui revient alors de leur expliquer que ce détour est destiné à éviter l’obstacle que ses moyens réduits ne pouvaient lui permettre d’aborder de front. Une fois l’obstacle contourné, la marche reprend sur la grande route qui mène à la victoire.                                                                                                                                       

Plus d’un leader arabe s’est trouvé dans l’impossibilité d’agir de cette manière. Pourtant, notre défaite et l’arrêt de nos troupes aux frontières de la Palestine prouvent la déficience de notre commandement. L’impuissance des armées à arracher la victoire malgré l’enthousiasme des combattants était due à ce que les conditions de succès n’étaient  pas  réunies.  

Aujourd’hui, les chefs d’Etat travaillent sérieusement à mettre en place un commandement qui soit au niveau de ses responsabilités. Mais cela ne saurait suffire. Il est nécessaire que les peuples se gardent de gêner, par des débordements passionnels, l’action des dirigeants. Il ne faut pas que leur attachement obstiné à une certaine ligne de conduite mette les responsables politiques en difficulté pour l’exécution de leurs plans. Il ne faut pas qu’on accuse de défaitisme ou de compromission tel ou tel leader arabe parce qu’il a proposé des solutions partielles ou provisoires si celles-ci représentent des étapes nécessaires sur la voie de l’objectif.

Mais, pour que le peuple ne gêne pas ou ne fasse pas échec à l’exécution des plans arrêtés, il est nécessaire – comme c’est le cas en Tunisie – qu’il ait confiance en ses dirigeants. Disposant ainsi de leur liberté d’action, ceux-ci sont en mesure d’avancer plus sûrement  vers l’objectif. Il m’est souvent arrivé de me trouver dans l’obligation, pour être maître de certaines situations, de recourir à la «politique des étapes ».                           

Lorsque certains militants faisaient preuve de réticence, je m’efforçais de les convaincre que ma méthode ne pouvait déboucher que sur la victoire, surtout lorsqu’apparaissaient chez l’adversaire des signes de faiblesse. Il fallait alors ébranler ses positions de force, entamer son moral et en même temps renforcer davantage notre position.               

Quant à la politique du « tout ou rien », elle nous a menés en Palestine à la défaite et nous a réduits à la triste situation où nous nous débattons aujourd’hui.

Nous n’aurions, en aucune façon, réussi en Tunisie si nous n’avions abandonné cette politique et accepté d’avancer pas à pas vers l’objectif. A chaque pas, à chaque conquête par le peuple tunisien d’une nouvelle position stratégique, la France cédait une partie de ses privilèges; pour elle, c’était un moindre mal. Elle s’imaginait pouvoir ensuite arrêter le processus. Mais chaque point stratégique conquis augmentait davantage nos moyens d’action. Le processus devenait ainsi absolument irréversible. Ainsi, pas à pas, la France s’est trouvée acculée à la dernière bataille, la bataille de Bizerte, la bataille pour l’évacuation des troupes où elle ne pouvait que céder définitivement.                                                                                         

En Palestine, au contraire, les Arabes repoussèrent les solutions de compromis. Ils refusèrent le partage et les clauses du Livre blanc. Ils le regrettèrent ensuite.

Si nous avions en Tunisie refusé en 1954, l’autonomie interne comme solution de compromis, le pays serait demeuré jusqu’à ce jour sous la domination française.

Il est donc essentiel que le commandement ait la liberté de manœuvre, qu’il soit capable de prendre telle ou telle initiative et qu’il ait des qualités de sincérité, de probité, de dévouement et de clairvoyance.                                          Je tenais à vous faire part de ces réflexions en tant que frère rompu depuis longtemps à la lutte anticolonialiste. J’ai inculqué les notions que je viens de vous exposer à vos frères Tunisiens qui ont fini par adhérer à tous mes plans d’action.                           

Il leur est arrivé parfois d’en éprouver un certain malaise. Malgré cela, ils ont accepté de s’engager sous mon impulsion dans telle ou telle expérience car ils ont mis à l’épreuve mon dévouement et ma clairvoyance. Ils ont constaté les résultats. Aujourd’hui nous sommes libres et indépendants.                                      

Voilà ce qu’un frère a voulu dire à l’occasion de cette visite. Voilà le conseil que je crois devoir vous donner ainsi qu’à tous les Arabes. Il est nécessaire d’appuyer les sentiments et l’enthousiasme par une vision claire des données du problème, pour que notre action soit pleinement efficace.                                                         

C’est un homme en tout point désintéressé qui vous le dit, un homme dont vous ne pouvez contester la sincérité ni la profonde affection qu’il vous porte.                                 

Nous arrivons au but. Nous n’aurons pas à passer dix-sept ou vingt années encore à nous lamenter vainement sur « la patrie perdue ». Nous en tenir aux sentiments serait nous condamner à vivre des siècles dans le même état. Ce serait l’impasse.                              

Il faut que, de la nation arabe, montent des voix pour parler franchement aux peuples, savoir que la lutte doit se poursuivre avec tout ce qu’elle comporte de détours, d’étapes, de ruses jusqu’au jour où nous aurons arraché, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les générations futures, une victoire complète et définitive.                                 

Je vous demande de méditer sur ces propos. Chacun de nous aura à rendre compte à Dieu et à sa propre conscience, de ses intentions et de ses actes. Mon voeu le plus cher est que les Musulmans vivent dans une communion des cœurs encore plus étroite, que les dirigeants réalisent, entre eux, une meilleure compréhension et combattent tous les complexes de quelque sorte que ce soit : complexes d’infériorité vis-à-vis de l’ennemi dont on serait tenté de surestimer les forces, complexes de supériorité qui risqueraient de nous précipiter dans une catastrophe que nous pouvons sûrement éviter, grâce à un recours incessant à la raison et à l’intelligence. (fin du discours).

Le monde arabe a grand besoin de dirigeants politiques de la trempe du Président Bourguiba, ce grand visionnaire qui, grâce  à sa lucidité, à son intelligence, à sa ténacité, à son expérience acquise après des décennies de militantisme, des années d’exil volontaire ou forcé,  d’emprisonnements en Tunisie et en France, n’a pas cédé d’un pas et a tenu bon, fort de son droit de défendre son peuple et de le conduire à la liberté et à l’indépendance. Ni la chaleur torride du Sahara, ni l’isolement complet à l’île de la Galite, ni les condamnations des tribunaux militaires et les lourdes peines qu’il a purgées ne l’ont découragé  pour abandonner la cause sacrée qu’il a entreprise et défendue pour mener la Tunisie à l’indépendance. La seule chose qu’il n’ait pu accomplir ou participer à son accomplissement, faute de temps et d’opportunités peut-être, est l’Unité du Grand Maghreb qui semble maintenant, et malheureusement, s’éloigner davantage. Espérons que cela sera réalisé le plus tôt possible, ce qui permettrait à cette partie de l’Afrique de changer de statut et de devenir une puissance  moyenne.

Bourguiba est immortel et il le demeurera comme le sont Hannibal, Ibn Khaldoun, Aboulkacem Echabbi et Farhat Hached. 

Qu’Allah accorde au Combattant Suprême, le Président Habib Bourguiba, Son infinie miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.    

B.B.

(*) Ancien sous chef d’état-major de l’Armée de terre, ancien gouverneur

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Prix Comar d’Or 2025 : prolongation des délais de participation

La Compagnie Méditerranéenne d’Assurances et de Réassurances (Comar) a prolongé les délais de participation à ses prix annuels du roman tunisien en arabe et en français pour la 29ᵉ édition de 2025. La date limite de dépôt des candidatures est désormais fixée au 4 avril 2025.
Selon un communiqué publié sur son site officiel, Comar annonce que la 29ᵉ édition des Prix littéraires Comar d’Or se tiendra le 17 mai 2025.
Ces prix concernent tous les romans écrits par des auteurs de nationalité tunisienne, publiés en Tunisie ou à l’étranger entre le 1ᵉʳ avril 2024 et le 31 mars 2025. Les écrivains et éditeurs souhaitant participer sont invités à contacter Comar Assurances (Département Marketing) afin de remplir la fiche d’inscription et de déposer sept exemplaires de leurs ouvrages.
Les Prix Comar d’Or récompensent des romans tunisiens, en arabe et en français, qui se distinguent par la qualité de leur écriture, l’originalité de leur thème et/ou leur dimension créative.

Jury et dotations
Les romans primés sont sélectionnés par deux jurys, l’un pour les ouvrages en langue arabe et l’autre pour ceux en langue française. Chaque jury est composé de cinq membres :
• Jury du prix du roman en français : Ridha Kefi, Mokhtar Sahnoun, Azza Filali, Amina Chenik et Mohamed Harmel.
• Jury du prix du roman en arabe : Mohamed El Khadi, Neziha Khelifi, Saadia Ben Salem, Ahmed Gasmi et Hafedh Mahfoudh.

Les prix attribués sont les suivants :
• Prix Comar d’Or : 10 000 DT pour le meilleur roman en arabe et 10 000 DT pour le meilleur roman en français.
• Un auteur ayant déjà remporté ce prix peut concourir à nouveau avec un nouveau roman après un délai de cinq ans.
• Prix Spécial du Jury : 5 000 DT pour chaque langue.
• Ces distinctions récompensent des romans dont l’originalité est particulièrement remarquée par les jurys.
• Les lauréats de ce prix peuvent ensuite concourir pour le Prix Comar d’Or. Toutefois, ils ne peuvent être récompensés à nouveau par le Prix Spécial du Jury qu’après cinq ans.
• Prix Découverte : 2 500 DT pour chaque langue.
• Ce prix distingue des romans qui révèlent un talent prometteur.
• Il ne peut être attribué qu’une seule fois à un même auteur.

Les Prix Comar d’Or continuent ainsi de mettre en lumière la richesse et la diversité de la littérature tunisienne, tout en offrant une reconnaissance aux talents émergents et confirmés.
La Presse avec Tap

Foot-LCA (quarts de finale – aller): le programme des rencontres

Programme des quarts de finale (aller) de la Ligue des Champions d’Afrique de football, prévus mardi, dont celui opposant l’Espérance de Tunis aux sud-africains de Mamelodi sundowns, programmé au stade Loftus Versfeld à Johannesburg à partir de 14h00 (heure locales).

Mardi 1er avril :
14h00 : Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) – Espérance Sportive de Tunis
(Tunisie)
20h00 : MC Alger (Algérie) – Orlando Pirates (Afrique du Sud)
20h00 : Al Ahly SC (Egypte) – Al Hilal SC (Soudan)
20h00 : Pyramids FC (Egypte) – AS FAR (Maroc)
NB: les quarts de finale retour sont programmés les 8 et 9 avril

La Kharja de l’Aïd, une tradition retrouvée dans les rues de la Tunisie

Des centaines de Tunisiens ont célébré l’Aïd el-Fitr en perpétuant la tradition de la Kharja, une procession festive et religieuse marquant l’aube du premier jour de l’Aïd. Dès les premières heures du matin, vêtus de leurs habits traditionnels, les participants se sont dirigés vers plusieurs mosquées pour raviver cette coutume ancrée dans le patrimoine national.

Environ une demi-heure avant la prière de l’Aïd, les fidèles réunis ont levé les mains en prière et en louanges (takbir et tahlil), exprimant leur joie et leur ferveur.

À Tunis, des dizaines de citoyens ont convergé vers la mosquée Zitouna dans une ambiance empreinte de spiritualité, répondant à l’appel de l’association Tourathouna (Notre patrimoine), organisatrice de l’événement. D’autres quartiers de la capitale ont également vu se former des cortèges similaires, notamment à Bab el-Khadra et Bab Souika, où les fidèles ont cheminé en direction de la mosquée Saheb Ettabaa à Halfaouine pour la prière de l’Aïd.

La Kharja a également été célébrée dans plusieurs autres villes du pays, dont Teboursouk, Testour et Dar Chaâbane El Fehri, témoignant d’un regain d’intérêt pour ce rituel ancestral.

Tout au long du parcours, hommes, femmes et enfants ont scandé des louanges et des invocations, accompagnés des passants et habitants des quartiers qui se joignaient spontanément à la procession, ponctuant l’événement de youyous et d’échanges de photos souvenirs.

Cette tradition rassemble les habitants de la médina et des quartiers environnants dans un cortège structuré : en tête, les notables et anciens du quartier, tandis que les enfants ferment la marche.

Selon des sources historiques, la Kharja de l’Aïd remonte à l’époque des Hafsides et s’est enracinée dans les célébrations des deux grandes fêtes musulmanes dès la fondation de leur État. Elle était traditionnellement pratiquée avant la prière de l’Aïd.

Suspendue en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19, cette coutume a repris depuis, retrouvant sa place parmi les traditions qui rythment les festivités de l’Aïd en Tunisie.

 

 

Béja : sept blessés dans une collision entre un louage et une camionnette

Un accident de la route s’est produit ce lundi 31 mars 2025 à la mi-journée à l’entrée de la ville d’Amdoun, dans le gouvernorat de Béja, plus précisément dans la région d’Al-Adailia. Selon un premier bilan, sept personnes ont été blessées.

D’après une source de la protection civile à Béja, l’accident a impliqué un véhicule de transport en commun (louage) et une camionnette. Les blessés ont été évacués vers l’hôpital local d’Amdoun pour y recevoir les soins nécessaires, rapporte Mosaïque Fm.

Décès de l’actrice tunisienne Ines Najjar en Égypte

L’actrice tunisienne Ines Najjar est décédée ce lundi 31 mars 2025 à l’âge de 43 ans, des suites d’une longue maladie. Hospitalisée dans un établissement privé à la ville du 6 Octobre, dans la banlieue du Caire, elle était placée en soins intensifs depuis plusieurs jours.

Selon des sources proches citées par Al Arabiya Net, Ines Najjar avait sombré dans un coma profond après avoir développé une septicémie consécutive à une rupture de la vésicule biliaire. Malgré son placement sous assistance respiratoire, son état s’est rapidement détérioré, entraînant son décès.

L’actrice Heidi Selim lui a rendu hommage sur Facebook en écrivant : « Nous appartenons à Dieu et à Lui nous retournons. Ines Najjar est décédée. »

Révélée par plusieurs productions cinématographiques et télévisées, Ines Najjar s’était imposée comme l’une des figures du paysage audiovisuel tunisien et égyptien. Sa disparition marque une grande perte pour le monde du cinéma et du spectacle.

Mohamed Ali Nafti en visite en Suède pour renforcer la coopération tuniso-suédoise

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, effectuera une visite de travail à Stockholm les 1er et 2 avril 2025, à l’invitation de son homologue suédoise, Maria Malmer Stenergard.

Cette visite vise à renforcer les relations d’amitié et de coopération entre la Tunisie et la Suède, en s’appuyant sur les expériences réussies accumulées ces dernières décennies. Elle ambitionne également de dynamiser le partenariat économique en exploitant les opportunités existantes dans plusieurs secteurs prometteurs. Par ailleurs, les discussions porteront sur plusieurs dossiers régionaux et internationaux d’actualité.

À cette occasion, le ministre présidera les travaux du Forum économique tuniso-suédois, en présence d’une délégation d’entrepreneurs tunisiens membres de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), qui l’accompagnera durant son déplacement.

Le cirque tunisien “Paparouni” présente son spectacle “Le Livre de la Jungle” jusqu’au 6 avril

Le cirque tunisien Paparouni poursuit la présentation de son nouveau spectacle Le Livre de la Jungle durant la semaine de l’Aïd El-Fitr et jusqu’au 6 avril prochain. Le spectacle est donné sur la place Miami, à El Mourouj 1, dans le gouvernorat de Ben Arous.

Lancé le 22 mars, ce show immersif mêle légendes, danse et acrobaties, le tout porté par une mise en scène rythmée par une musique envoûtante. Pas moins de 25 artistes, accompagnés d’une équipe technique, participent à ce spectacle de 90 minutes qui plonge les spectateurs dans un univers où l’imaginaire se confond avec la réalité.

Adapté du célèbre récit de l’écrivain britannique Rudyard Kipling (1865-1936), Le Livre de la Jungle revisite cette œuvre intemporelle avec une vision créative inspirée des légendes anciennes et une narration imprégnée d’authenticité tunisienne.

Le spectacle se distingue par ses innovations artistiques et techniques, offrant des tableaux spectaculaires à couper le souffle. Parmi les performances phares, des numéros aériens sur trapèze où les artistes défient les lois de la gravité avec grâce et virtuosité. D’autres séquences mettent en scène des voiles suspendus, transportant les spectateurs dans un monde onirique où les acrobates évoluent dans un ballet aérien fascinant.

Un numéro de « mât chinois » ajoute une touche de suspense et d’agilité, les artistes reproduisant avec fluidité les mouvements des créatures sauvages à travers des acrobaties dynamiques défiant la pesanteur.

Le décor, conçu comme une forêt mythique avec des arbres gigantesques, est sublimé par des projections interactives et des effets visuels immersifs. Le spectacle inclut également des performances de magie, où des illusions mêlant eau et flammes captivent le public.

Le spectacle se déroule sous un chapiteau conçu et fabriqué entièrement en Tunisie par Paparouni Arts du Cirque. Cette structure de 12 mètres de hauteur et 30 mètres de diamètre peut accueillir jusqu’à 600 spectateurs et est équipée des dernières technologies en matière d’éclairage et de sonorisation, garantissant une expérience sensorielle inédite.

Les dons de la Zakat al-Fitr aux villages d’enfants SOS dépassent 1,1 million de dinars

es dons collectés au profit des villages d’enfants SOS ont franchi le cap de 1,5 million de dinars, a annoncé Mohamed Mokdich, président de l’Association des villages d’enfants SOS.

Selon lui, les contributions issues de la Zakat al-Fitr versées via le site web de l’association ont atteint 1,12 million de dinars, tandis que les dons effectués par SMS s’élèvent à 400 000 dinars jusqu’au dimanche 30 mars.

La communauté tunisienne à l’étranger joue un rôle clé dans cette mobilisation. Les Tunisiens de France arrivent en tête des donateurs, suivis de ceux établis au Canada et en Allemagne. Au total, des ressortissants tunisiens issus de 25 pays.

Les tensions commerciales avec les États-Unis marquent le début d’une marche vers l’indépendance pour l’Europe, estime Christine Lagarde

Les tensions commerciales avec les États-Unis marquent le début d’une « marche vers l’indépendance » pour l’Europe, a estimé lundi Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE).

« Nous sommes à un moment existentiel pour l’Europe. Nous devons absolument prendre en main les rênes maintenant », a ajouté Christine Lagarde, lors de son intervention sur France Inter.

Les États-Unis ont prévu d’imposer, à partir de mercredi, de nouveaux droits de douane dits réciproques, qui devraient affecter de nombreux secteurs. Le président américain, Donald Trump, a déjà annoncé la semaine dernière l’instauration de droits de douane de 25 % sur les importations d’automobiles en provenance de l’étranger.

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