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CAN U20 |  La Tunisie veut remplacer la Côte d’Ivoire

La Confédération africaine de football (CAF) a été contactée par la Fédération tunisienne de football (FTT) pour remplacer l’équipe ivoirienne des moins de 20 ans dans le groupe A de la CAN U20.

La Côte d’Ivoire a annoncé, mercredi 26 mars 2025, son retrait de l’organisation du tournoi, en raison de l’absence de son équipe, qui a été éliminée de la compétition.

En réaction à cette décision, la FTT a entamé des discussions avec la CAF vendredi 28 mars.

La Tunisie s’était classée troisième des éliminatoires de l’UNAF, après le Maroc et l’Égypte.

La CAN U20 aura lieu en avril 2025 et les demi-finalistes se qualifieront pour la Coupe du Monde U20 de la Fifa au Chili.

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Entretien avec Hamid Grine | Lumière brisée de Jean Sénac

Dans son dernier ouvrage, ‘‘Sénac et son diable’’ (coédité par Rives, Alger, Algérie, et Gaussen, Marseille, France, en mars 2025), Hamid Grine * revient sur l’assassinat mystérieux de Jean Sénac, poète engagé et fervent défenseur d’une Algérie libre et fraternelle, dont la vie et la mort restent entourées de zones d’ombre.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

À travers cette enquête, l’auteur s’attache à déconstruire les récits romancés qui ont longtemps entouré cette affaire pour restituer une vérité plus nuancée. Crime politique ou crime de mœurs ? Figure mythifiée ou poète incompris ? Sénac était-il un martyr ou un homme en décalage avec son époque ? Autant de questions auxquelles l’auteur tente de répondre en s’appuyant sur des témoignages inédits et des documents d’archives.

Dans cet entretien, Hamid Grine nous plonge au cœur de son investigation, tout en interrogeant la place de l’intellectuel en Algérie et la mémoire parfois sélective d’une nation en quête de vérité.

Kapitalis : Pourquoi avoir choisi de revenir sur le crime de Jean Sénac plus de 50 ans après sa mort ? Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Hamid Grine : Deux raisons m’ont motivé. La première est sentimentale. Jean Sénac a marqué ma jeunesse à travers son émission ‘‘Poésie sur tous les fronts’’ (1967-1971), que je suivais assidûment. Il me faisait rêver, et je fais partie de ceux qui n’oublient jamais les rêves de leur jeunesse. Son assassinat a été un choc immense pour le jeune lycéen que j’étais alors. On avait tué une possibilité de rêve et d’évasion.

La seconde raison est liée à mon insatisfaction vis-à-vis des différentes versions biographiques sur son assassinat. J’ai vécu dans l’Alger de Sénac, que j’ai connu furtivement, et la ville qu’il décrivait ne correspondait pas à celle que je connaissais. J’ai voulu creuser plus profondément.

Dans votre enquête, vous affirmez que l’assassinat de Sénac n’était pas un crime politique mais un crime de mœurs. Qu’est-ce qui vous permet d’en être certain ?

J’ai eu la chance, juste après la mort de Sénac, d’assister à un dîner en présence d’un officier de police ayant participé à l’enquête. Il nous a fourni des arguments solides : Sénac n’était pas un opposant politique, bien au contraire, il soutenait le régime. S’il avait été perçu comme une menace, il aurait été expulsé vers la France.

L’officier nous a aussi expliqué que Sénac était très imprudent. Il draguait ouvertement des hommes dans une société machiste et mettait chez lui des amants de passage qu’il connaissait à peine. Son fils adoptif, Jacques Miel, l’avait averti à plusieurs reprises du danger qu’il courait et lui conseillait de rentrer en France.

Quant à l’hypothèse d’un crime islamiste, elle ne tient pas la route : les islamistes n’étaient pas encore une force structurée en 1973. Ce mouvement n’a émergé qu’en 1976, lors du débat sur la Charte nationale, comme l’a confirmé le général-major Benyelles dans ses mémoires.

Quels ont été les éléments les plus marquants ou surprenants que vous avez découverts au cours de votre recherche ?

Deux rencontres ont été cruciales. La première, avec l’assassin présumé, que personne n’avait interrogé auparavant. La seconde, avec Ahmed Taleb-Ibrahimi, ministre de l’Information et de la Culture à l’époque de Sénac, qui m’a apporté un éclairage inédit sur la perception du poète par le pouvoir.

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’enquête judiciaire qui a eu lieu à l’époque ?

La police algérienne a mené une enquête rigoureuse. Aucun suspect n’a été ignoré. Certains amants de Sénac, même ceux résidant à 400 km d’Alger, ont été interrogés à plusieurs reprises. Ses proches ont dû fournir des alibis.

Un diplomate, qui avait accompagné Sénac en chasse de «chair fraîche» en Oranie un mois avant le meurtre, témoigne du sérieux de l’enquête. Pourtant, certains continuent de nier la nature crapuleuse du crime sans aucun argument solide.

Comment cette enquête a-t-elle été perçue par les proches de Sénac et par la société ?

Ses proches, pour la plupart, ont refusé d’admettre la culpabilité du jeune homme arrêté. Ils reprennent le narratif de Sénac lui-même, qui se voyait mourir en Lorca.

Quant à la société, Sénac n’était connu et apprécié que d’une élite culturelle. Un poète proche de lui a reconnu dans un quotidien algérien le caractère homophobe du crime et le sérieux de l’enquête.

L’annulation de la condamnation de l’accusé par Houari Boumediene a suscité des spéculations. Quel impact cette décision a-t-elle eu ?

Elle a semé le doute chez les proches et les biographes de Sénac, en raison du manque de communication des autorités. Pourtant, il n’y avait rien de mystérieux : la justice a suivi ses procédures et l’accusé a été libéré après une révision de son procès.

Jean Sénac apparaît comme un poète engagé mais aussi profondément solitaire. Comment son rapport à la société algérienne a-t-il évolué ?

Sénac n’était pas un solitaire. Il était toujours entouré d’amis et d’amants. Mais il a connu trois périodes distinctes : sous Ahmed Ben Bella, il était un acteur culturel central; sous Boumediene, ses relations au pouvoir se sont étiolées.

Après son départ de la radio en 1971, il a sombré dans la dépression et l’excès, se sentant mis à l’écart.

Sa marginalisation, notamment due à son homosexualité, a-t-elle influencé son parcours ?

Hamid Grine : Absolument. Son homosexualité affichée et provocatrice lui a porté préjudice dans une société conservatrice. S’il avait été plus discret, son sort aurait peut-être été différent.

Quel message espérez-vous transmettre avec ce livre ?

Je voulais raconter un homme tel qu’il était, loin des clichés et des fantasmes. C’est un livre de bonne foi, comme dirait Montaigne.

Pensez-vous que votre livre contribuera à la réhabilitation de la mémoire de Sénac ?

L’avenir nous le dira. Aujourd’hui, en Algérie, on parle peu de Sénac, et quand on le fait, c’est davantage pour son assassinat que pour son œuvre.

* Hamid Grine, né le 20 juin 1954 à Biskra, est un écrivain, romancier et ancien journaliste algérien. Auteur d’une œuvre riche et variée, il s’est illustré aussi bien dans le roman que dans l’essai, explorant des thématiques allant de l’identité à la mémoire, en passant par le pouvoir et la société algérienne contemporaine.

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Tunisie | Bioheat transforme les déchets des huileries en biocarburant   

Bioheat est une startup tunisienne créée en 2022 par Yassine Khelifi. Elle valorise les déchets provenant de l’extraction de l’huile d’olive et leur donne une seconde en les transformant en une source d’énergie propre et durable, encourageant ainsi la transition vers des solutions énergétiques respectueuses de l’environnement tout en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles.

Les résidus d’olives sont transformés en une pâte épaisse qui est ensuite compactée en briquettes cylindriques. Laissées à sécher pendant un mois au soleil et sous serre, celles-ci sont ensuite emballées et vendues pour être utilisées pour cuisiner et se chauffer, ou comme nourriture pour animaux.

Ce biocarburant trouve un marché auprès des restaurants, des maisons d’hôtes et des écoles des régions intérieures, où les températures hivernales descendent parfois en dessous de zéro.

Mais la majeure partie de la production de Bioheat – environ 60% – est destinée à l’exportation vers la France et le Canada.

Noureddine Nasr, expert en agriculture et développement rural, estime qu’environ 600 000 tonnes de déchets d’olives sont produites chaque année en Tunisie, qui sera le troisième producteur mondial d’huile d’olive en 2024-2025, avec un rendement attendu de 340 000 tonnes, selon les estimations du Conseil oléicole international. «La valorisation de ces déchets peut protéger l’environnement, créer des emplois et générer de la richesse», a-t-il déclaré à l’agence AFP, ajoutant que la valorisation des déchets d’olives pourrait également contribuer à alléger la forte dépendance de la Tunisie aux importations de carburant, dont elle importe près de 60% de ses besoins, une dépendance qui creuse son déficit commercial et pèse sur les subventions publiques, selon un rapport de la Banque mondiale de 2023.

Au-delà du profit qu’il réalise, Khelifi, ingénieur issu d’une famille d’agriculteurs, a déclaré à l’agence AFP qu’il espère que sa startup contribuera à «réduire l’utilisation du bois de chauffage alors que le pays est confronté à la déforestation et au changement climatique».

L’entreprise emploie actuellement 10 personnes et vise une production de 600 tonnes de briquettes d’ici à la fin de cette année 2025.

I. B.

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‘‘Underground domination’’ | L’information, architecte et fossoyeur de l’empire global

Il est encore trop tôt pour savoir si le contrôle de l’Etat sur l’Internet sera pérenne, mais une chose est sûre: avec l’avènement des ordinateurs quantiques, qui est loin d’être imminent, les programmes d’encodage deviendront inviolables et l’espionnage sur l’Internet sera impossible, une perspective qui donne des sueurs froides à tous les gouvernements, en particulier américain.

Dr Mounir Hanablia *

La puissance américaine au cours de la seconde guerre mondiale est née de sa capacité à reconvertir en temps de guerre une industrie civile orientée vers la production sur une grande échelle de biens de consommation, en une autre, de guerre, construisant des navires et des avions toujours plus nombreux en tenant compte de l’innovation technologique imposée par les nécessités de la victoire.

Après la guerre, cette puissance a perduré grâce à sa capacité à financer la reconstruction de ses alliés détruits et ruinés, à les mobiliser face au nouveau danger présenté par l’Union Soviétique, et à imposer sa monnaie en tant que référence dans les échanges économiques et financiers internationaux. Cela lui a évidemment assuré non seulement une capacité de contrôle sur le commerce mondial, mais aussi celle de faire financer son propre déficit budgétaire par le reste du monde.

Abstraction faite de ses capacités militaires sans équivalent et qui lui permettent de projeter ses forces partout dans le monde, la puissance américaine est passée avec l’effondrement de l’ours soviétique et l’ascension du dragon chinois de l’ère de la domination industrielle à celle issue de l’information. Grâce à l’Internet elle contrôle désormais le flux de l’information transitant sur ses câbles sous-marins, et est à même de le surveiller en fonction de ses exigences, militaires naturellement, ce que les satellites gravitant dans l’espace garantissent déjà depuis déjà la guerre froide, mais aussi économiques et commerciales, celles de s’assurer que ses alliés tout autant que ses adversaires soient toujours en état d’infériorité, sinon de dépendance, à commencer dans le domaine dont elle tire sa supériorité, celui de l’innovation scientifique.

On ne reviendra pas sur Silicon Valley et l’alliance entre le Pentagone, les capital-venture, les universités, et les hackers, d’où ont émergé les multimédias actuels qui façonnent le monde, des laptop jusqu’aux iPhones 5G, et surtout les grandes compagnies de l’économie globalisée incontournables qui tiennent le haut du pavé et qu’on nomme le Gafam.

Un système international normatif

Il n’y aurait sans doute pas de monde globalisé sans la révolution informatique dont découle l’influence américaine. Il se trouve que l’État américain, s’est constitué dans le domaine juridique les lois lui permettant de sévir contre n’importe quelle société ou État dans le monde dont il jugerait l’activité hostile, et surtout en sanctionnant tous les contrevenants qui en dépit de cela traiteraient avec les entités jugées hostiles par des amendes importantes, ou le cas échéant en les soumettant à de véritables embargos.

Le gros bâton, c’est un organisme dans l’État américain, l’Ofac (Office of Foreign Assets Control) chargé de faire régner la discipline requise dans le monde des affaires. A titre d’exemple les banques servant de couverture financière à des transactions commerciales impliquant les cibles du courroux de Washington, savent qu’elles encourent l’interdiction de toute opération financière sur le sol  américain, et plus encore de se voir rejetées par leurs partenaires soucieux d’éviter d’éventuelles sanctions par ricochet. Les armateurs aidant à l’exportation de pétrole indésirable encourent tout autant des risques considérables dont celui de se voir saisis leurs navires avec leur cargaison.

Le système international normatif chargé des transactions bancaires, le célèbre Swift, d’origine européenne, peut de même être interdit à ceux dont l’activité est jugée contraire aux intérêts de l’État américain, dont les avoirs encourent le risque d’être gelés, ainsi que la Russie en a fait l’expérience durant le conflit ukrainien.

L’espionnage sur l’Internet

Les moyens de rétorsion peuvent être activés lorsque la supériorité technologique américaine se trouve menacée, ainsi qu’en a fait les frais la société chinoise Huawei, accusée d’irrégularités bancaires parce qu’elle menaçait d’occuper une position dominante dans le secteur de l’accès à l’Internet grâce à la nouvelle technologie 5G. Or ses concurrentes, les firmes américaines Microsoft et Google, collaborent à l’espionnage sur l’Internet avec les agences du renseignement américain. Le gouvernement américain ne pouvait laisser le géant chinois prédominer dans le domaine de l’information et des télécommunications dont il tire sa puissance.

Pour les mêmes raisons, le marché mondial des micropuces électroniques nécessaires aux ordinateurs est devenu l’enjeu d’une compétition féroce. Les firmes chinoises y sont soumises à de nombreuses restrictions pour éviter tout risque de transfert technologique.

Cependant, il se trouve actuellement que c’est la firme taïwanaise TSMC qui assure la fourniture de près de 80% des microprocesseurs dans le monde, ce qui évidemment, aux yeux des Américains, soulève la perspective d’un éventuel conflit avec la Chine qui verrait cette dernière en occupant l’île, en contrôler le marché mondial.

Le casse-tête chinois

Les crypto-monnaies, les monnaies électroniques, constituent également un autre champ de surveillance exercé par le gouvernement américain sur la toile mondiale. Ainsi qu’on a eu l’occasion de le voir, le développement de l’informatique et des ordinateurs a été influencé par l’idéologie libertarienne dont l’un des principaux objectifs est de se débarrasser de la domination de l’État. Pour ce faire des monnaies virtuelles ont été créées, excluant l’usage du dollar, et théoriquement éliminant l’un des moyens les plus efficaces du contrôle exercé par le gouvernement américain sur les finances mondiales. Naturellement ce dernier s’y oppose avec d’autant plus  de résolution que les Chinois, en créant leur propre monnaie électronique, échapperaient à tout contrôle. Persévèreront-ils dans une voie qui risque également de supprimer le contrôle de leur propre gouvernement? Il serait probablement le dernier à souhaiter.

On avait évoqué la collaboration du gouvernement américain avec des firmes qui comme Microsoft lui fournissent l’accès à leurs données et lui donnent toute la latitude de décrypter les flux d’information sur leurs réseaux.

En fait, depuis l’affaire Snowden, quelques firmes autant par souci d’indépendance que celui de ne pas trahir la confiance de leurs correspondants recourent au cryptage des communications, ce qui évidemment en rend la surveillance beaucoup plus ardue. Les ministères de la Justice, ou des Finances américains n’hésitent plus le cas échéant à demander les mots de passe nécessaires permettant l’accès aux réseaux, et à sanctionner ceux qui diffusent des programmes d’encodage libres.

Il est encore trop tôt pour savoir si le contrôle de l’Etat sur l’Internet sera pérenne, mais une chose est sûre: avec l’avènement des ordinateurs quantiques, qui est loin d’être imminent, les programmes d’encodage deviendront inviolables et l’espionnage sur l’Internet sera impossible, une perspective qui donne des sueurs froides à tous les gouvernements, en particulier américain.

Si on ne peut concevoir une société sans domination dans laquelle chaque individu serait libre, ainsi qu’en rêvent les libertariens, il est néanmoins fort probable que les formes de l’autorité changeront avec l’avènement de l’ordinateur quantique imperméable à toute intrusion indésirable.  

‘‘Underground Empire: How America Weaponized the World Economy’’ de Henry Farrell et Abraham Newman, éditions Henry Holt and Co., 12 septembre 2023, 281 pages.

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La Tunisie dément tout retrait de la Cour africaine des droits de l’homme

La Tunisie dément tout retrait du Protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples portant création de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Ce démenti a été apporté par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, qui a précisé que la Tunisie avait uniquement retiré sa déclaration de 2017 acceptant la compétence de cette instance pour examiner les requêtes individuelles et celles des organisations non gouvernementales (ONG).

Dans son communiqué, le ministère affirme que sa décision intervient face à la multiplication des plaintes «instrumentalisées à des fins politiques» contre la Tunisie, en rappelant que seuls sept pays africains sur les 34 ayant ratifié le Protocole reconnaissent encore cette compétence, cinq autres – dont la Tanzanie, pays hôte du siège de la Cour – ayant déjà effectué un retrait similaire.

La Tunisie réaffirme son attachement à la Cour africaine pour le règlement des différends relatifs à la Charte des droits de l’homme, tout en rejetant «toute ingérence dans ses affaires intérieures». Elle réitère son engagement en faveur des droits humains et de la coopération africaine.

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Le poème du dimanche | ‘‘Lettre à Ibn Hazm’’ de Mohammed Bennis

Né en 1948 à Fès, Mohammed Bennis est poète, essayiste et ancien professeur d’université. L’une des voix importantes de la modernité poétique arabe.

Ancrée dans le thourath, le patrimoine culturel arabo-musulman, marquée par le soufisme, sa poésie, exigeante, à l’écriture souvent aux élans intérieurs profonds, est largement ouverte sur la création contemporaine mondiale.

Dans Le livre de l’amour, il va sur les traces du poète andalou, Ibn Hazm (994 Cordoue-1064 Huelva), l’auteur du grand livre de l’amour, Tawq al-Hamâma (Le Collier de la Colombe), relie le présent au passé, interpelle, évoque, dialogue, invoque, dans une résonance intime et collective, l’intertextualité aidant.

Tahar Bekri

En mon temps Ibn Hazm il n’y a plus d’affinité

L’homme est enfoui dans le fossé des rendez-vous

Ou par ses pas tient-il à défendre

Des rituels

Au lieu d’être.

Et quand une étoile lui tombe sur l’épaule et rit

Il l’écrase et s’en va.

La femme est perdue entre le gaz

Et le sèche-cheveux qui n’attend pas.

Quand elle ouvre son armoire

Elle oublie un astre qui l’avait percutée

Et lui avait dit: ton baiser est désirable,

et toi tu es à moi.

Les bus

Et les ascenseurs seuls

Changent la direction des rendez-vous rapides.

Des baisers sur la joue

Des saluts d’au-revoir

Des fragments d’âmes sur le chemin.

De temps à autre des aveux de sang et de feu.

Ce sont les nouvelles de notre époque nouvelle

L’époque de notre monde

Où des nations tuent des nations

Les entrailles des innocents

Sur les saints écrans de télévision.

Des nouvelles de sang et de feu

Cachent à toi et à moi des amants morts

Ou qui vont mourir

Au nom du droit

Ou de la sécurité

Ou de la civilisation qui se laisse aux soupirs.

Ibn Hazm

Par nous ensemble l’Andalousie est perdue

Cet instant qui n’avoua ni temps ni espace

Mais qui t’a appris l’amour

Et m’a laissé son désert.

Grenade tombe chaque soir

Personne ne l’entoure de ses bras

Grenade est laissée à la neige

Devant des visiteurs venant d’une mémoire déformée

Et Cordoue

Dans la citadelle de l’oubli répète son délire.

(Extraits)

(Traduit de l’arabe par Tahar Bekri)

Mohammed Bennis, ‘‘Kitab al-Hobb’’, dessins de Dhia Al-Azzawi, préface d’Adonis, Ed. Toubkal, 1994.

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La BCT cherche à protéger l’économie tunisienne des risques inflationnistes

 «La décision de la Banque centrale de Tunisie de réduire le taux directeur de la BCT de 50 points de base de 8% à 7,5% s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement progressive, lui permettant d’être toujours en mesure de maîtriser les prix, tout en mettant en place les meilleures conditions pour le bon fonctionnement de l’économie».

C’est ce qu’a indiqué, vendredi 28 mars 2025, l’analyste économique et financier, Bassem Ennaifar, dans une interview accordée à l’agence Tap, estimant que «la BCT a trouvé le juste milieu des solutions intermédiaires entre la concrétisation des résultats et des avancées réalisées au niveau de maîtrise de l’inflation, d’une part, et d’autre part, la protection de notre économie nationale des risques inflationnistes, qui peuvent résulter des évolutions des prix sur le marché international, ou de la hausse de la demande locale, favorisée par la hausse salariale, d’autre part».

De même, l’Institut d’émission s’est retrouvé dans l’obligation de stimuler la croissance économique, à travers, entre autres, la facilitation de l’accès au financement, grâce surtout à la réduction de son taux directeur, d’autant plus que l’inflation s’est inscrite, depuis des mois, sur une courbe descendante, a ajouté Ennaifar.

Pour rappel, le taux directeur de la BCT a été révisé à la hausse pour atteindre 8%, depuis le mois de décembre 2022, afin de faire face à une inflation à deux chiffres, engendrée, notamment, par l’accroissement des prix des produits de base à l’échelle internationale, causé essentiellement par le conflit russo-ukranien.

«Aujourd’hui nous sommes dans une période où l’inflation est relativement maîtrisée, bien qu’elle soit toujours élevée au niveau de 5,7%, mais elle a significativement baissé par rapport au pic enregistré en 2022, et donc il est légitime que les opérateurs économiques demandent une baisse du taux directeur pour accéder aux financements», a noté l’économiste. Et d’ajouter que «la BCT est consciente que la baisse de 50 points de base du taux directeur ne va pas révolutionner la demande de financement et relancer l’investissement, mais cela lui permettra de suivre de près l’évolution des prix».

Si les prix confirment leur tendance baissière, la BCT pourrait, dans quelques mois, baisser encore davantage son taux directeur. Mais si reviennent en hausse, elle serait contrainte d’adopter des politiques monétaires encore plus strictes n’excluant la révision à la hausse du taux directeur, estime Ennaifar.

En ce qui concerne les ménages, cette légère baisse du taux directeur n’aura pas, d’après lui, d’importantes répercussions immédiates sur les crédits de consommation. Par contre, elle pourrait stimuler les financements destinés à l’acquisition de logements. A ce propos, les banques pourraient se focaliser sur l’octroi de crédits à taux variables afin de pouvoir maintenir leur niveau de profit.

Pour rappel, le nouvel article 412 de la Loi du 2 août 2024 (Code de commerce) stipule que toute personne ayant obtenu un prêt dont la durée est supérieure à 7 ans avec un taux fixe, et ayant remboursé 3 ans, peut bénéficier d’une réduction du taux d’intérêt sur le capital restant dû.

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Tunisie | Mesures pour remédier aux problèmes de la santé à Gafsa

Des mesures ont été prises et des décisions annoncées pour remédier aux insuffisances et lacunes enregistrées dans les établissements de santé dans le gouvernorat de Gafsa.

Parmi ces mesures, figurent la mise en place de centres de santé de base préfabriqués à montage rapide, le renforcement du parc des ambulances, les opérations de réanimation médicale mobile, la création d’unités médicales et le renforcement des moyens humains.

Ces mesures ont été annoncées lors de la réunion entre le président de la République, Kais Saïed, et le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, vendredi 28 mars 2025, au palais de Carthage, qui a fait suite à une visite de travail du ministre dans cette région du sud-ouest tunisien.  

Au cours de la réunion, le chef de l’Etat a réitéré son appel à réformer et à reconstruire le secteur de la santé dans les différents gouvernorats du pays, rappelant que la santé est un des droits de l’homme.

Il a aussi évoqué avec le ministre de la Santé le projet de loi portant adoption d’un nouveau statut régissant les corps médical et paramédical et des employés du secteur de la santé. Ce projet de loi vise à redonner au secteur les moyens matériels et humains dont il a besoin dans toutes les régions du pays.

I. B.

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Tunisie | Kaïs Saïed et les empêcheurs de tourner en rond

Le président Kaïs Saïed a menacé, une nouvelle fois, les agents de l’Etat qui ne montrent pas d’engouement et de zèle dans la mise en œuvre du projet politique et économique qu’il mène depuis 2021 sous la double bannière de la lutte de libération nationale et de l’éradication des lobbys de la corruption.

Lors d’une rencontre, vendredi 28 mars 2025, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, le Président de la République, Kaïs Saïed, a insisté sur «l’impérieuse nécessité de franchir rapidement les obstacles pour concilier création de richesses et justice sociale», indique un communiqué de la présidence de la république, ajoutant que le chef de l’État a indiqué que chaque responsable doit agir pour «remporter la bataille de la révolution, en surmontant les obstacles qui empêchent d’avancer».

L’enjeu dépasse l’adoption de lois symboliques qui n’apportent pas de changements tangibles à la réalité : il s’agit de «construire une nouvelle histoire», a déclaré Saïed dont les grandioses ambitions peuvent paraître en nette décalage par rapport à la faiblesse des moyens dont dispose aujourd’hui l’Etat.

L’impatience du président

Exprimant la même impatience face à une action gouvernementale qui tourne à vide et qui tarde à aboutir à des résultats concrets se répercutant positivement sur le quotidien des citoyens et leur niveau de vie, Saïed a déclaré, toujours selon le communiqué de la présidence repris par l’agence officielle Tap, que «l’objectif est de dépasser les textes sans portée pratique pour aboutir à des actions concrètes répondant aux aspirations du peuple tunisien».

«L’État ne tolérera plus les entraves au fonctionnement des institutions ni aux aspirations du peuple tunisien», a averti le locataire du Palais de Carthage. «Des milliers de diplômés patriotes, même sans expérience, pourront remplacer ceux qui se considèrent comme une classe privilégiée et qui bloquent les projets», a-t-il ajouté, menaçant ainsi, pour la énième fois, les agents de l’Etat qui ne montrent pas d’engouement et de zèle dans la mise en œuvre du projet politique qu’il a entamé avec la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 et dont les Tunisiens attendent toujours de cueillir les dividendes.

«L’ère des lobbies tapis dans les rouages de l’État doit prendre fin», a encore lancé Saïed, revenant ainsi à son sujet de prédilection, la corruption, incarnée, selon lui, par les groupes d’intérêts qui défendraient leurs privilèges et empêcheraient l’Etat de mettre en œuvre ses projets et programmes visant à instaurer une meilleure équité sociale. «La Tunisie, riche en ressources, garantira la dignité de ses citoyens une fois la corruption éradiquée», a-t-il conclu, insistant, une nouvelle fois, sur l’une de ses grandes idées, celle du «compter sur soi», qu’il ne parvient pas à faire partager par une administration sinon récalcitrante du moins peu convaincue et ne voyant pas comment la mettre en œuvre dans une situation de crise économique et financière parmi les plus graves que le pays a connues depuis 1986, date de la mise en œuvre du Plan d’ajustement structurel avec le soutien financier du Fonds monétaire international (FMI).

I. B.

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Tunisie | Des conseils ministériels qui se suivent et se ressemblent

Le conseil ministériel restreint (CMR) qui s’est tenu vendredi 28 mars 2025 au Palais de la Kasbah, était consacré à «l’examen des mesures urgentes pour booster l’économie, créer des emplois pour les diplômés chômeurs et améliorer les conditions de vie des citoyens». Sauf qu’aucune mesure concrète n’a été annoncée dans le communiqué rendant compte de la réunion et on s’est contenté, comme souvent dans ce genre de conclave, d’idées générales qui ne font pas manger son homme.

Selon le communiqué de la présidence du gouvernement, le CMR a été présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri et «débattu plusieurs axes stratégiques (sic !), notamment le soutien aux entreprises communautaires, la promotion de l’investissement comme moteur de croissance, la garantie de la souveraineté alimentaire et de la sécurité hydrique, ainsi que l’accélération de la transition numérique et énergétique».

«Un calendrier précis a été établi pour assurer une mise en œuvre rapide et coordonnée de ces mesures», ajoute le communiqué de la présidence du gouvernement, qui ne précise rien sur les dites «mesures» et ledit «calendrier» afin que nous puissions juger, nous autres analystes, citoyens et observateurs, du sérieux et de la faisabilité, et des «mesures» et du «calendrier».

Selon le communiqué de la présidence du gouvernement, Mme Zaafrani Zenzeri «a souligné l’importance d’adopter des mesures pratiques pour dynamiser l’économie dans les prochains mois, avec un suivi rigoureux.»

«Elle a aussi plaidé pour une approche intégrée visant à améliorer la performance économique, préserver le tissu institutionnel et adapter le cadre législatif aux mutations actuelles», tout en rappelant que «la politique sociale doit rester au cœur des priorités, avec une exploitation optimale des ressources disponibles.»

Elle a également «appelé à renforcer la coordination entre les différents départements ministériels et structures publiques pour lever les obstacles freinant la mise en œuvre des projets structurants. Et souligné la nécessité de relancer les projets en suspens afin de générer davantage d’opportunités pour les jeunes, encourager l’innovation et instaurer un climat économique compétitif rompant avec les modèles économiques traditionnels basés sur la rente.»

Cependant, quand on sait que plusieurs CMR du même genre ont été tenus au cours des  dernières années et ont abouti aux mêmes considérations générales sur l’investissement, la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat, sans que nous voyons la moindre amélioration de la situation économique dans le pays – l’investissement, la croissance et l’emploi restant désespérément en berne –, on est en droit d’être quelque peu perplexe et de ne plus attendre grand-chose de ces réunions qui se suivent et se ressemblent. Et qui nous donnent la désagréable impression que l’Etat tourne en rond, broie du vent et a du mal à débloquer la situation dans le pays.   

I. B.

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Comar d’Or 2025 | Le 4 avril, dernier délai de remise des romans  

Le comité d’organisation des prix littéraires Comar d’Or pour le roman tunisien d’expressions arabe et française annonce la prolongation de la date limite de dépôt des romans candidats à la 29ᵉ édition.

Les écrivains (ou leurs éditeurs) peuvent encore déposer sept (07) exemplaires des romans tunisiens en langues arabe et française parus entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025 au siège des Assurances Comar, au centre-ville de Tunis, avant le 4 avril prochain avant la fermeture des bureaux, délai de rigueur.

Rappelons que six (06) prix sont à pourvoir, trois (03) pour les romans tunisiens en langue arabe et trois (03) pour les romans tunisiens en langue française : Comar d’Or, Prix spécial du Jury et Prix Découverte.

Les deux jurys constitués à cet effet départageront les candidats et proclameront les résultats lors d’une soirée spéciale au Théâtre municipal de Tunis.        

Pour plus d’informations, consultez le site web de la Comar.

Liste des romans en lice à ce jour:

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Capital-investissement dans le sport | Une nouvelle ère de propriété

Le paysage de la propriété sportive professionnelle a radicalement changé ces dernières années. Les amateurs de sport en Tunisie et dans le reste du monde, qui suivent souvent les cotes sur 1xbet Tunisie, remarquent cette évolution majeure dans le financement et la gestion des équipes.

L’afflux de capitaux provenant des sociétés d’investissement privé a transformé non seulement la valeur marchande des franchises sportives, mais aussi leurs modèles opérationnels et leurs stratégies à long terme. Les chiffres montrent que les investissements dans le sport professionnel ont dépassé 30 milliards d’euros en 2023, un record historique qui illustre l’attrait croissant de cette classe d’actif

Modèles de valorisation et stratégies d’investissement

Les sociétés de capital-investissement appliquent des modèles financiers sophistiqués pour évaluer les équipes sportives. Ces modèles vont bien au-delà des simples calculs de revenus et prennent en compte des facteurs comme la valeur de la marque et le potentiel de croissance internationale. Les analyses de valorisation des franchises sportives montrent que la valeur moyenne des équipes de football européennes a augmenté de 180% depuis 2010, surpassant largement les indices boursiers traditionnels sur la même période.

Cette transformation financière se caractérise par:
⦁ Application de méthodes analytiques avancées pour évaluer les actifs sportifs
⦁ Diversification des sources de revenus au-delà des billets et droits TV
⦁ Expansion internationale des marques d’équipes
⦁ Intégration verticale des opérations commerciales
⦁ Développement immobilier autour des stades
⦁ Monétisation des données des supporters
⦁ Création d’écosystèmes médiatiques propriétaires

L’étude de ces facteurs révèle que la valeur réelle d’une franchise sportive moderne réside moins dans ses résultats sportifs immédiats que dans son potentiel de monétisation à long terme. Les groupes d’investissement évaluent désormais ces actifs comme des plateformes médiatiques multi-facettes plutôt que comme de simples équipes sportives.

Cycles d’investissement et impact sur les performances

Les changements de propriété créent des cycles d’investissement prévisibles qui affectent directement les performances sportives. Les recherches de cycles d’investissement sportif révèlent que 65% des équipes connaissent une augmentation significative des dépenses dans les trois premières années suivant l’acquisition par une société de capital-investissement, avec un pic d’investissement généralement observé en deuxième année.

Les données statistiques démontrent que ces cycles suivent souvent un modèle prévisible: investissement initial important dans les talents, suivi par une période de consolidation financière, puis une optimisation des revenus. Cette connaissance permet aux analystes sportifs d’anticiper les trajectoires de performance des équipes récemment acquises, créant des opportunités d’analyse pour les observateurs avertis.

Les statistiques indiquent que les équipes acquises par des fonds d’investissement voient leur masse salariale augmenter de 40% en moyenne dans les 24 mois suivant l’acquisition, un indicateur clé pour prédire les performances sportives à court terme.

L’avenir de la propriété sportive professionnelle

La montée des consortiums d’investissement multinationaux change fondamentalement la structure de propriété dans le sport. Les groupes financiers possèdent maintenant des portefeuilles d’équipes à travers différents sports et pays, créant des synergies opérationnelles et commerciales jamais vues auparavant.

Les statistiques montrent que les équipes appartenant à des groupes d’investissement privé ont augmenté leurs revenus de 45% en moyenne sur cinq ans, comparé à 28% pour les équipes à propriété traditionnelle. Cette différence s’explique par l’application de stratégies commerciales plus agressives et l’accès à des capitaux plus importants.

L’analyse des données financières indique que cette tendance va s’accélérer dans les prochaines années. Les valorisations des franchises sportives continuent d’augmenter, attirant davantage d’investisseurs institutionnels. Les experts prévoient que d’ici 2030, plus de 70% des équipes dans les grandes ligues seront détenues par des entités de capital-investissement ou des consortiums financiers.

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Israël et la «solution finale» de la question palestinienne

L’histoire jugera notre silence. Ce qui se passe à Gaza dépasse le cadre d’un simple conflit militaire : c’est une «solution finale» de la question palestinienne à laquelle on tente de donner un autre nom. Une politique israélo-américaine d’anéantissement du peuple palestinien en plusieurs étapes.

Khémaïs Gharbi *

Déjà, depuis le 7 octobre 2023, plus de 60 000 morts et 100 000 blessés, sans compter les disparus sous les décombres et non encore dénombrés. Des quartiers entiers rasés, une population affamée et déplacée sous les bombes. Des enfants meurent sous les décombres, des familles errent sans refuge, et des corps s’entassent dans des morgues de fortune.

Le mot «génocide» n’est pas à employer à la légère. Mais comment qualifier autrement cette destruction systématique, cette volonté affichée d’écraser une population, de rendre un territoire inhabitable?

Est-ce une sorte de «solution finale» à la manière nazie exécutée cette fois par les juifs sionistes de l’Etat d’Israël, et qui tente de s’habiller d’un autre vocabulaire.

Depuis plus de 17 mois, Gaza subit un siège total. Les bombardements ne laissent aucun répit, visant délibérément les infrastructures vitales.

Destruction des hôpitaux : médecins tués ou arrêtés, malades expulsés des blocs opératoires.

Famine organisée : Israël bloque l’entrée de l’eau, des médicaments et de l’aide humanitaire, condamnant la population à mourir lentement.

Déplacement forcé : des centaines de milliers de personnes fuient en permanence, chassées d’un point à un autre sous les bombes, sans destination sûre.

Ce ne sont pas des «dommages collatéraux». C’est une stratégie d’anéantissement.

Des massacres à répétition

Ce qui se joue aujourd’hui à Gaza n’est pas une guerre ordinaire, mais l’aboutissement d’une longue série d’opérations militaires où les civils sont particulièrement visés. Il s’agit d’une stratégie exécutée en plusieurs étapes, et qui a commencé avec l’instauration de l’Etat d’Israël sur la terre de Palestine en 1947 et le massacre du village palestinien de Deir Yassin, à l’ouest de Jérusalem, le 9 avril 1948.

1. **Opération Kaddesh** – Crise du canal de Suez, 1956

2. **Opération Tonnerre (Jonathan)** – Raid d’Entebbe, 1976.

3. **Opération Litani** – Conflit du Sud-Liban, 1978.

4. **Opération Opéra** – 1981.

5. **Opération Paix en Galilée** – Intervention militaire israélienne au Liban, 1982.

6. **Opération Jambe de bois** – Raid israélien à Tunis contre le siège de l’OLP, 1985.

7. **Opération Justice rendue** – 1993.

8. **Opération Raisins de la colère** – 1996.

9. **Opération Rempart** – 2002.

10. **Opération Arc-en-ciel** – Opération militaire à Rafah, 2004.

11. **Opération Jours de pénitence** – 2004.

12. **Opération Pluies d’été** – 2006.

13. **Opération Changement de direction** – contre le Liban, 2006.

14. **Opération Orchard** – 2007.

15. **Opération Plomb durci** – contre Gaza, 2008-2009.

16. **Opération Pilier de défense** – contre Gaza, 2012.

17. **Opération Divulgation totale** – 2014.

18. **Opération Bordure protectrice** – contre Gaza, 2014.

19. **Opération Gardien de nos frères** – 2014.

20. **Opération Bouclier du nord** – 2018.

21. **Opération Ceinture noire** – 2019.

22. **Opération Gardien du Mur** – contre les Palestiniens de Cisjordanie, 2021.

23. **Opération Épées de fer** – contre le Hamas, depuis 2023.

Peu d’armées au monde ont effectué une telle série discontinue d’attaques contre des peuples voisins et pendant une si longue durée (1947-2025). Ces actes ne sont pas le fruit du hasard. Ils répondent à un objectif final, une volonté d’effacement d’un peuple à qui on a volé sa terre et qu’in tente aujourd’hui d’exterminer.

Nous n’avons plus d’excuses

L’histoire nous a appris que la déshumanisation précède toujours l’extermination. À Gaza, la communauté internationale regarde ailleurs pendant que l’indicible se produit.

Si nous restons silencieux, si nous ne réclamons pas des sanctions immédiates, un embargo sur les armes, si nous n’exigeons pas des gouvernements occidentaux qu’ils cessent de cautionner l’impunité israélienne, alors nous sommes complices.

Les gouvernements qui prétendent incarner la démocratie et les droits de l’homme ne peuvent plus se cacher derrière des discours vides. Leur silence, leur inaction, et pire encore, leur complicité active en armant, finançant et soutenant politiquement cette guerre, les rendent coupables. C’est le cas notamment des Etats-Unis, mais pas seulement.

Quand des civils sont massacrés sous les bombes, quand des enfants meurent de faim, quand un peuple est anéanti sous nos yeux, il ne s’agit plus de géopolitique, mais d’un choix moral. Ceux qui, par intérêt ou lâcheté, refusent de condamner cette extermination seront jugés par l’histoire.

Les soi-disant démocraties du monde entier doivent rendre des comptes. Elles ne pourront pas dire qu’elles ne savaient pas.

* Ecrivain et traducteur.

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Don allemand de 14,5 millions d’euros pour la protection du littoral en Tunisie

La Bank aus Verantwortung (KfW), banque allemande de développement, a signé vendredi 28 mars 2025, pour le compte du Gouvernement fédéral allemand, un contrat de financement sous forme de don d’un montant de 14,5 millions d’euros avec l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal). Ce financement est destiné au programme Adaptation climatique intégrée dans la région côtière tunisienne-renforcement de la résilience, PPLT + qui fait partie du Programme de gestion intégrée des ressources en eau (changements climatiques).

«Protéger le littoral, c’est placer son écosystème au cœur d’une approche intégrée et concertée essentielle pour préserver l’économie locale, l’eau et l’agriculture», a déclaré Dr. Nejla Ghachem, chargée de mission sénior Secteur de l’Environnement au bureau de la KfW en Tunisie. «Ce projet illustre notre volonté commune de bâtir un avenir plus résilient et durable pour le bassin méditerranéen, Mare Nostrom», a-t-elle ajouté.

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme de la coopération tuniso-allemande en matière de gestion intégrée des ressources en eau, visant à contribuer à l’adaptation au changement climatique.

Ce nouveau financement permet d’élargir le périmètre des phases 4 et 5 du PPLT en cours. Il a pour objectif de protéger le littoral tunisien contre l’érosion, en particulier dans les zones de Bizerte et le littoral allant de Sousse Sud à Monastir, tout en finançant les études clés nécessaires à la mise en œuvre des phases en cours.

L’objectif de ce projet est d’augmenter la résilience de la région côtière tunisienne face aux effets négatifs des changements climatiques, notamment contre l’érosion côtière causée par l’élévation du niveau de la mer et les houles de tempête, grâce à des mesures de réhabilitation et de protection. Il contribuera à la valorisation écologique et économique de ces zones côtières, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie de la population bénéficiaire.

Pour la coopération financière de la République fédérale d’Allemagne, la KfW soutient des programmes de développement dans la région Mena, sur le continent africain dans son ensemble, en Asie, en Amérique latine et en Europe du Sud-Est. Elle soutient les pays partenaires pour qu’ils puissent améliorer les conditions de vie de leurs populations tout en préservant le climat, les ressources rares et l’environnement.

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Présence du cinéma tunisien au PCMMO en France

Le cinéma tunisien d’hier et d’aujourd’hui sera présent à la 20e édition du festival Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO), prévu du 1er au 14 avril 2025 à Paris, en France, avec une programmation diversifiée comprenant des œuvres emblématiques du patrimoine cinématographique tunisien et des productions contemporaines.

L’édition de cette année sera centrée sur la Palestine, avec la projection de deux films du réalisateur Rashid Masharawi, invité d’honneur du festival et figure de proue du cinéma palestinien contemporain pour sa contribution artistique et son engagement dans la promotion du cinéma palestinien, écrit l’agence Tap.

Le programme comprend une séance spéciale intitulée «Les actualités dAlbert Samama-Chikli, pionnier du cinéma tunisien» avec une projection de courts métrages d’archives suivie d’un concert animé par le musicien Jasser Haj Youssef.

Cette projection met en valeur l’œuvre d’Albert Samama-Chikli (1872-1934), qui aurait introduit le cinéma en Tunisie en 1896.

Le programme présente une série de documentaires, qui offrent un aperçu unique de la Tunisie de l’époque, entre 1910 et 1920. Le long métrage ‘‘Aicha’’ de Mehdi M. Barsaoui, coproduction entre la Tunisie, la France, l’Italie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, sera projeté dans la semaine du 9 au 15 avril.

Le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient est un festival de cinéma organisé chaque année en France, principalement en région parisienne. Créé en 2006, il vise à mettre en valeur la richesse et la diversité des productions cinématographiques du Maghreb et du Moyen-Orient, avec des projections de longs et courts métrages, des avant-premières, des débats et des rencontres avec des réalisateurs.

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Code du travail | La Tunisie va généraliser les CDI et limiter les CDD

Lors dune audition devant une commission parlementaire, le 26 mars 2025, le ministre tunisien des Affaires sociales, Issam Lahmar, a indiqué que des dispositions visant à réformer le Code du travail, notamment pour généraliser les contrats à durée indéterminée (CDI), seront bientôt présentées.

Cette réforme, selon le ministre, vise à faire du CDI la norme, en limitant les contrats à durée déterminée (CDD) à trois situations exceptionnelles : l’augmentation temporaire de la charge de travail, le remplacement temporaire d’un salarié permanent et le travail saisonnier, très fréquent dans l’agriculture et le tourisme.

Le ministre a souligné que le principe des CDI n’est pas nouveau dans le Code du travail, mais prévoit déjà quelques exceptions. Cependant, la réforme vise à clarifier que le recours aux CDD doit être l’exception et non la règle, et qu’il doit répondre à des besoins spécifiques imposés par la nature du travail plutôt qu’à la volonté des employeurs.

Lahmar a également évoqué la question de la sous-traitance, soulignant que sa réglementation avait déjà été prise en considération lors de la révision du Code du travail en 1996. Selon le ministre, la sous-traitance n’a pas résolu le problème de l’exploitation du travail et la réforme en cours vise à remédier à cette lacune.

La loi, a indiqué le ministre, affectera principalement le secteur privé, tout en introduisant des mesures visant à régulariser la situation des travailleurs sous-traitants du secteur public, qui bénéficient actuellement de régimes spéciaux.

Cette réforme fait suite à l’appel du président tunisien Kaïs Saïed en mars 2024, qui insistait sur l’interdiction de la sous-traitance et la lutte contre les pratiques frauduleuses en matière de travail. L’objectif est de renforcer les droits des travailleurs et d’assurer une plus grande stabilité dans les relations professionnelles.

Reste que cette réforme ne risque pas de satisfaire les opérateurs économiques qui se plaignent déjà du manque de flexibilité du travail en Tunisie ni d’ailleurs d’impulser l’investissement, le coût du travail étant l’un des facteurs déterminants dans la décision d’investir qu’il s’agisse de Tunisiens ou d’étrangers.

L’Utica et les autres organisations patronales n’ont certes pas encore réagi à l’annonce de cette réforme du Code du travail, mais on imagine que ses membres ne partagent pas les mêmes soucis que ceux des responsables du gouvernements.

I. B.     

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Tunisie | Cryobiopsie pulmonaire et cryo-debulking à l’hôpital A. Mami

Une équipe médicale lhôpital universitaire Abderrahmane Mami de lAriana a utilisé la cryobiopsie pulmonaire pour la première fois en Tunisie et dans les hôpitaux publics, indique un communiqué du ministère de la Santé.

Il s’agit d’une technique moderne, réalisée par endoscopie sans chirurgie, qui permet de prélever des échantillons de tissu pulmonaire de manière sûre et précise, tout en réduisant les complications et les coûts par rapport à la chirurgie traditionnelle, ajoute le communiqué.

La même équipe a également réussi à utiliser la technique de cryo-debulking pour la première fois dans les hôpitaux publics tunisiens afin d’éliminer des tumeurs pulmonaires et de corriger le rétrécissement des bronches.

L’opération a permis la récupération du poumon droit, qui ne respirait pas avant l’opération. «Ces réalisations confirment le développement des services de santé publique en Tunisie et ladoption de techniques innovantes au service des patients», a souligné le ministère.

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Le 8e Fita se tiendra les 6 et 7 mai 2025 à Tunis

La 8ᵉ édition de la conférence internationale Financing Investment and Trade in Africa (Fita 2025) se tiendra les 6 et 7 mai 2025 à l’hôtel Radisson Blu, à Tunis., sous le thème ‘Impulser la transformation de l’Afrique ».

Cette édition, qui coïncide avec le 10ᵉ anniversaire du Tunisia Africa Business Council (TABC, est mise sous le haut patronage du président de la république et sera organisée en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et celui de l’Economie et de la Planification. Elle sera marquée par la participation de représentations de très haut niveau et de délégations de plusieurs pays subsahariens : RDC, Madagascar, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée et le Nigeria, comme pays invité d’honneur.

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La révolution biométrique dans les stades modernes

La technologie de reconnaissance faciale transforme rapidement l’expérience des supporters dans les stades du monde entier. Cette innovation technologique, comparable aux systèmes avancés utilisés par les plateformes comme 1xbet site officiel, change fondamentalement l’interaction entre les fans et les installations sportives. Les données montrent une adoption croissante de ces technologies dans les grands événements sportifs internationaux, avec une progression annuelle de 27% depuis 2019.

Les premiers tests de ces systèmes ont commencé dans les ligues européennes majeures, avant de s’étendre aux championnats d’Amérique du Nord et d’Asie.

La France, l’Angleterre et l’Allemagne figurent parmi les pionniers de cette transformation technologique dans le secteur sportif, avec des investissements significatifs dans l’infrastructure biométrique.

Amélioration de la sécurité et réduction des temps d’attente

Les systèmes biométriques offrent des avantages considérables pour la gestion des foules et la sécurité. Les statistiques récentes présentées dans l’analyse des technologies de sécurité dans les événements sportifs démontrent une réduction de 65% des incidents dans les stades équipés de ces systèmes.

Aspects pratiques de l’identification biométrique:

  • Vérification rapide et précise de l’identité des supporters;
  • Réduction significative des files d’attente aux entrées;
  • Prévention efficace de l’entrée de personnes interdites de stade;
  • Protection contre la fraude aux billets;
  • Analyse des flux de supporters pour optimiser la circulation;
  • Intervention rapide en cas d’urgence;
  • Expérience d’entrée simplifiée pour les abonnés.

Les mesures de performance indiquent que le temps moyen d’entrée par supporter est réduit de 4 minutes à moins de 30 secondes. Cette efficacité accrue permet aux organisateurs de gérer des affluences plus importantes sans compromettre la sécurité ou l’expérience des fans.

Personnalisation de l’expérience des supporters

La reconnaissance faciale permet une personnalisation sans précédent de l’expérience des supporters. Les données collectées par les études sur l’expérience client dans les grands événements montrent que 71% des fans apprécient les services personnalisés offerts grâce à ces technologies.

La biométrie transforme l’expérience des supporters de plusieurs façons. Les stades équipés de ces systèmes peuvent adapter les offres de restauration aux préférences individuelles, suggérer des produits dérivés pertinents, et créer des parcours personnalisés dans l’enceinte du stade. Les données indiquent une augmentation moyenne de 23% des dépenses par supporter dans ces installations.

Les clubs sportifs utilisent maintenant ces données pour créer des profils détaillés des préférences de leurs supporters, permettant des campagnes marketing plus ciblées et efficaces. Cette approche a généré une augmentation de 31% du taux de renouvellement des abonnements dans les clubs pionniers.

Intégration avec les services de paris sportifs

L’intégration de la biométrie avec les services de paris sportifs représente une évolution majeure dans l’industrie. Les bornes de paris dans les stades, connectées aux systèmes de reconnaissance faciale, permettent désormais aux supporters de parier sans démarches supplémentaires d’identification, comme proposé par 1xbet Algérie dans certains marchés.

Cette intégration apporte plusieurs avantages. La vérification de l’âge devient automatique, éliminant les risques liés aux mineurs. Les limites personnelles de paris peuvent être appliquées automatiquement, renforçant les pratiques de jeu responsable. Les données montrent une satisfaction accrue des utilisateurs, avec un taux d’adoption de 45% supérieur aux méthodes traditionnelles.

Les statistiques révèlent que cette intégration technologique augmente l’engagement des supporters pendant les matchs. Les paris en direct deviennent plus accessibles, avec une augmentation de 37% du volume des transactions pendant les événements sportifs dans les stades équipés.

La protection des données personnelles reste un enjeu central dans le déploiement de ces technologies. Les systèmes modernes utilisent des protocoles de cryptage avancés pour sécuriser les informations biométriques. Les réglementations strictes imposent des normes élevées de protection, garantissant que les données des supporters restent confidentielles et sécurisées.

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