Tawfik BOURGOU
âą Rubio a su trouver les mots pour pointer la menace majeure contre la Nation tunisienne, Ă savoir le viol de ses frontiĂšres par des mafias et des immigrations massives
⹠Les erreurs des administrations démocrates, celles de Monsieur Obama, ont contribué à démolir la Tunisie et à effondrer toues les standards de vie des Tunisiens
âą Le parti Ennahdha ainsi que ses amis du CPR, dont le « Provisoire », avaient permis lâhumiliante invasion de lâambassade amĂ©ricaine Ă Tunis
âą Est-il nĂ©cessaire de rappeler que parmi les « promus » Ă la tĂȘte du pays offert par les dĂ©mocrates aux islamistes, figuraient certains compagnons de Ben Laden ?
⹠Les « printemps arabes » ont amené les USA à abandonner leurs amitiés traditionnelles et à se mettre à la remorque de ceux qui les ont combattus les armes à la main
âą La Tunisie est lâobjet de convoitises de son voisinage qui ne rĂȘve que de vassaliser le pays⊠quand ce nâest pas lâIran qui Ă©tend ses tentacules chaque jour un peu plus
TUNIS â UNIVERSNEWS â Comme beaucoup, nous avons Ă©tĂ© trĂšs agrĂ©ablement surpris par les vĆux du SecrĂ©taire dâEtat Rubio Ă lâadresse de la Tunisie et des Tunisiens Ă lâoccasion du soixanteneuviĂšme anniversaire de lâindĂ©pendance de la Nation Tunisienne.
Il faut remonter Ă lâadministration Reagan pour trouver autant de respect et retrouver le rĂ©alisme typique de la diplomatie amĂ©ricaine dans lâindentification des vrais problĂšmes.
Nous nâavons pas lâhabitude de remercier, notre rĂŽle est de critiquer et de pointer les manquements. Mais pour une fois nous le faisons. Ces derniĂšres annĂ©es, depuis 2011, nous avons Ă©tĂ© trĂšs critiques vis-Ă -vis des Etats-Unis, mais le dernier message sonne agrĂ©ablement Ă nos oreilles.
Il semble certain que le nouveau SecrĂ©taire dâEtat, Monsieur Rubio, a su trouver les mots et lâexpression pour pointer ce qui constitue la menace majeure contre la Nation tunisienne, Ă savoir le viol de ses frontiĂšres par des mafias et des immigrations massives poussĂ©es par les pays du voisinage.
Le nouvel ambassadeur nominé aura beaucoup à faire, pour faire oublier les maladresses de son prédécesseur, comme celle de considérer les envahisseurs subsahariens « comme les vrais habitants de la Tunisie ».
Monsieur Rubio quant Ă lui, saura rattraper la condescendance de Monsieur Blinken Ă lâĂ©gard de la Tunisie allant jusquâĂ prĂ©dire son effondrement. Il peut ne pas apprĂ©cier un rĂ©gime politique, câĂ©tait son droit, mais annoncer lâeffondrement dâun pays au point de lâinsĂ©curiser est simplement une honte. Car lâeffondrement dâun pays câest lâeffondrement des conditions de vie dâune population qui nâest en rien responsable.
En revanche les erreurs des administrations dĂ©mocrates, celles de Monsieur Obama, ont contribuĂ© Ă dĂ©molir la Tunisie et Ă effondrer tous les standards de vie des Tunisiens Ă commencer par la sĂ©curitĂ© et la sĂ©curitĂ© aux frontiĂšres. Câest certainement ce point que devrait explorer la nouvelle administration amĂ©ricaine.
Pour notre part, nous accordons le bĂ©nĂ©fice des bonnes intentions au SecrĂ©taire dâEtat, notamment en ce qui concerne le seul sujet qui nous intĂ©resse dans les relations avec les Etats-Unis, Ă savoir la Tunisie et les problĂšmes frontaliers qui lui sont imposĂ©s par des Etats voyous, limitrophes ou plus lointains.
Nous pensons que les Ătats-Unis, comme la Tunisie, sont confrontĂ©s Ă un mouvement de populations qui part des profondeurs de lâespace subsaharien et atteint le Rio Grande et remonte jusquâĂ la ville de New York. Câest la mĂȘme dynamique qui frappe la Tunisie, qui va des profondeurs de lâellipse de toutes les crises subsahariennes et qui a pour objectif dâinstaller des populations, de trafics de drogue, des rĂ©seaux prostitution, un terrorisme et un trafic dâarmes vers la Tunisie pour lâeffondrer et en faire une zone grise, qui tĂŽt ou tard finira par constituer une menace pour la sĂ©curitĂ© des Etats-Unis.
Nous lui sommes tout fait reconnaissants dâavoir enfin dit officiellement ce que nous dĂ©noncions depuis des annĂ©es.
Les Etats-Unis, via leur secrĂ©taire dâEtat soulignent le souci quant Ă la question des frontiĂšres. Câest une excellente nouvelle.
Nous serions ravis, si la nouvelle administration pouvait aller plus loin, en mettant en place une commission dâenquĂȘte digne de ce que fut lâhistoire politique amĂ©ricaine (que nous connaissons trĂšs bien), pour lever le voile sur ce qui a Ă©tĂ© le point de bascule qui a valu pour la Tunisie, dâĂȘtre la cible dâune destruction de tout son systĂšme frontalier. Nous ciblons ici le processus dit des « printemps arabes » dans lequel se sont enrĂŽlĂ©es les administrations dĂ©mocrates (et quelques rĂ©publicains), processus qui a Ă©tĂ© Ă la source de la destruction du pays, et de la dĂ©molition des relations entre les Etats-Unis et une grande partie de lâĂ©lite tunisienne.
Le SecrĂ©taire dâEtat Rubio et lâAdministration amĂ©ricaine, nâignorent pas que ce processus fut lâoccasion dâune dilapidation de lâargent du contribuable amĂ©ricain octroyĂ© Ă des organisations, des ONG qui pour la plupart Ă©taient « peuplĂ©es » par les ennemis mĂȘmes des Etats-Unis.
Est-il nĂ©cessaire de rappeler que parmi les « promus » Ă la tĂȘte du pays offert par les dĂ©mocrates aux islamistes, figuraient certains compagnons de Ben Laden, que parmi eux, certains avaient applaudi et se sont rĂ©jouis ouvertement de lâattaque contre New York et Washington et ont fĂȘtĂ© ostensiblement la mort de milliers dâamĂ©ricains en ce 11 septembre 2001 ? Un simple retour vers les archives de lâĂ©poque suffirait.
Les nouveaux « amis », aussitĂŽt installĂ©s avaient immĂ©diatement entrepris dâhumilier les Etats-Unis. Câest ainsi que le parti Ennahdha au pouvoir, en Tunisie, ainsi que ses amis du CPR, dont le « Provisoire », avaient permis lâhumiliante invasion de lâambassade amĂ©ricaine Ă Tunis, lâabaissement de la banniĂšre Ă©toilĂ©e et son remplacement par le drapeau de DAECH en haut du mĂąt surplombant le bĂątiment central de lâAmbassade amĂ©ricaine de Tunis. Certains semblent avoir oubliĂ©. Nous nâavons pas oubliĂ© ce moment de lâhistoire.
Ces mĂȘmes « printemps » financĂ©s par des fonds publics amĂ©ricains, en dĂ©pit du bon sens, contre les intĂ©rĂȘts stratĂ©giques des Etats-Unis, ont permis que soit lynchĂ© le propre reprĂ©sentant des Etats-Unis Ă Ben Ghazi mĂȘme. Les images circulent toujours sur les rĂ©seaux. Certains sâen rĂ©jouissent toujours.
Ces printemps ont amené les Etats-Unis à abandonner leurs amitiés traditionnelles et à se mettre à la remorque de ceux qui les ont combattus les armes à la main, ouvertement et partout.
Câest Ă ceux-lĂ que furent offerts des pays entiers, dont la Tunisie. Pays quâils vont dĂ©molir mĂ©thodiquement parfois avec la bĂ©nĂ©diction dâofficiels amĂ©ricains et de certains Think Tank. Câest ce processus qui va dĂ©molir les relations entre les Etats-Unis et les populations.
Toute cette destruction est partie de la rĂ©union de Paris en fĂ©vrier 2011, sous la fĂ©rule de Madame Clinton oĂč lâon a adoubĂ© les ennemis du moment, les islamistes, pour remplacer les amis de longue date.
Ce tragique Ă©pisode a fait de la Tunisie lâobjet de convoitises de son voisinage qui ne rĂȘve que de vassaliser le pays, quand ce nâest pas lâIran qui Ă©tend ses tentacules chaque jour un peu plus ou alors les rĂ©seaux de lâimmigration massive et la cohorte des trafiquants de drogue. Câest Ă cause de ce « printemps » autorisĂ© par lâadministration Obama que la Tunisie se trouve aujourdâhui plus affaiblie que jamais.
Le nouveau secrĂ©taire dâEtat, mais plus largement, la nouvelle administration sâhonorerait dâouvrir ce dossier qui sâest soldĂ© par un fiasco diplomatique dâune rare ampleur, qui sâest soldĂ© par la dilapidation du crĂ©dit politique des Etats-Unis en mĂȘme temps que la dilapidation de fonds colossaux.
Monsieur le SecrĂ©taire dâEtat, ouvrez ce dossier, cette action sera inscrite Ă lâhonneur des Etats-Unis, telles que nous les avons connus, beaucoup, dont nous-mĂȘmes, aideront Ă la manifestation de la vĂ©ritĂ© sur cette sombre pĂ©riode.