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La Banque de Tunisie annonce un dividende de 0,350 Tnd par action

La Banque de Tunisie vient d’annoncer que son conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer les actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 29 avril 2025. Il va proposer la distribution d’un dividende de 0,350 Tnd par action. Pour rappel, au titre de l’exercice prĂ©cĂ©dent, les actionnaires ont Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©s Ă  hauteur de 0,290 Tnd par action.

Les Ă©tats financiers n’ont pas Ă©tĂ© publiĂ©s. Les indicateurs d’activitĂ© ont affichĂ© un produit net bancaire en hausse de 6,8% Ă  510,310 MTND. L’exercice a enregistrĂ© une amĂ©lioration des dĂ©pĂŽts de 15,4% (6 695 MTND) et des crĂ©dits de 4,3% (6 077 MTND). Au premier semestre, le rĂ©sultat net s’est Ă©tabli Ă  81,171 MTND, soit une progression de 6,2%.

Il faudra tenir compte du fait que ce rĂ©sultat sera ajustĂ© du moment que depuis sa publication, trois Ă©vĂ©nements majeurs ont eu lieu: la publication de la loi du 2 aoĂ»t 2024 et qui a apportĂ© un changement majeur dans le traitement des crĂ©dits Ă  long terme accordĂ©s Ă  taux fixes, l’augmentation de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s Ă  40% et la rĂ©vision de la mĂ©thode de calcul des provisions collectives par la Banque centrale.

L’augmentation du dividende signifie que tous ces Ă©lĂ©ments n’ont pas affectĂ© la profitabilitĂ© de l’établissement de crĂ©dit. Le rendement en dividendes, calculĂ© sur la base du cours de clĂŽture d’aujourd’hui, est de 6,14%, ce qui est intĂ©ressant. Cette nouvelle impactera positivement le cours de l’action demain Ă  l’ouverture de la sĂ©ance. Le rendement annuel, lĂ©gĂšrement nĂ©gatif, va se redresser. Le doute s’est installĂ© dans le secteur et chaque Ă©tablissement qui annonce un bon rĂ©sultat Ă©limine une partie de cette Ă©paisse couche d’inquiĂ©tude.

 

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Que cache le changement de position de la BAD dans le dossier du métro de Sfax?

Le changement de position de la Banque africaine de développement (BAD) vis-à-vis du projet du métro léger de Sfax, en imposant de nouvelles rÚgles plus strictes, reflÚte trois réalités.

La premiĂšre est que la dĂ©gradation de la notation souveraine de la Tunisie ces trois derniĂšres annĂ©es n’est pas passĂ©e sans dĂ©gĂąts. La BAD, comme toute institution financiĂšre, doit Ă©valuer le risque de ses financements. Le risque Tunisie est parmi les plus Ă©levĂ©s, bien qu’en rĂ©alitĂ© le pays a respectĂ© tous ses engagements et n’a ratĂ© aucun rendez-vous. L’institution financiĂšre a longtemps investi chez nous et son siĂšge Ă©tait mĂȘme en plein cƓur de la capitale, et cette dĂ©cision est regrettable.

La deuxiĂšme est que la non-conclusion d’un accord avec le FMI a Ă©galement pesĂ©. Pendant des mois, il y avait des doutes quant Ă  la capacitĂ© de la Tunisie Ă  Ă©viter un dĂ©faut de paiement. Cela a naturellement impactĂ© tous les dossiers en cours avec les institutions financiĂšres internationales, y compris la BAD. Il suffit de regarder la chute libre de l’appui budgĂ©taire que ces institutions fournissaient Ă  la Tunisie pour comprendre que notre position avec le Fonds Ă©tait un facteur dĂ©terminant pour tous les flux financiers en direction de la Tunisie.

La troisiĂšme est que ces pratiques ne sont autres qu’une pression sur notre pays. Les positions prises par la Tunisie dans plusieurs dossiers ne plaisent nĂ©cessairement pas Ă  l’autre bout de la MĂ©diterranĂ©e ou de l’Atlantique. Mettre en place un embargo financier non annoncĂ© est l’un des moyens utilisĂ©s pour tenter d’obtenir quelques concessions. MĂȘme notre notation souveraine en a payĂ© le prix, car des pays qui ont des fondamentaux beaucoup plus faibles sont notĂ©s mieux que nous.

Ce qui importe le plus maintenant, c’est la solution Ă  tout cela. Les conditions de la BAD pourraient ĂȘtre rencontrĂ©es ailleurs. Un nouveau plan de financement s’impose, car nous n’avons pas le choix.

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Une moyenne d’un seul emploi crĂ©Ă© par projet agricole approuvĂ©!

En revenant aux statistiques publiĂ©es par l’APIA pour l’annĂ©e 2024, il y a un chiffre qui intrigue: 3 001 projets ont Ă©tĂ© approuvĂ©s, permettant de crĂ©er 3 000 emplois. En d’autres termes, il y a un poste crĂ©Ă© par projet, ce qui n’est pas normal.

Il est logique que les travailleurs dans le secteur de l’agriculture soient des saisonniers par excellence, mais il faut un nombre minimum de personnel permanent pour assurer le bon fonctionnement d’une exploitation. La pratique nous a appris qu’il y a une main-d’Ɠuvre qui travaille quotidiennement dans les champs, composĂ©e de femmes rurales. Les accidents frĂ©quents en sont le meilleur tĂ©moin. Les changements envisagĂ©s au niveau du Code du travail ne vont pas rĂ©volutionner la donne. Le recrutement de saisonniers sera prĂ©servĂ©, vu la nature cyclique des campagnes. NĂ©anmoins, est-ce que ces femmes sont rĂ©ellement recrutĂ©es par des contrats? MĂȘme Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e? Elles sont payĂ©es par journĂ©e, sans couverture sociale sauf exception.

Il est aujourd’hui primordial de mettre un peu d’ordre dans ce secteur. L’agriculture bĂ©nĂ©ficie d’avantages fiscaux uniques, dont un taux d’imposition sur les sociĂ©tĂ©s de 10% seulement. Maintenant, il va devenir l’une des rares activitĂ©s Ă  pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’un marchĂ© du travail toujours flexible. En contrepartie, il est lĂ©gitime d’exiger que les investisseurs respectent le minimum en matiĂšre de droit des travailleurs.

C’est trĂšs important Ă©galement pour la CNSS et l’ensemble du systĂšme sanitaire. Dans les maladies lourdes, l’accĂšs aux soins est garanti dans les hĂŽpitaux. Certes, le parcours est difficile et la durĂ©e d’attente est longue, mais il est assurĂ© sans avoir une cotisation de l’autre cĂŽtĂ©. Le contrĂŽle sur le terrain par les services sociaux et les instances d’investissement est primordial. S’il faut lier l’avantage fiscal et financier Ă  une dĂ©claration rĂ©elle de la main-d’Ɠuvre, il faut le faire sans hĂ©sitation.

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Le dollar s’affaiblit, contrairement aux attentes

Au dĂ©but de l’annĂ©e, tous les analystes s’attendaient Ă  un dollar fort. Mais Ă  la fin du premier trimestre, le billet vert traverse une mauvaise passe. Les politiques agressives de Donald Trump, basĂ©es sur des barriĂšres douaniĂšres, risquent d’impacter nĂ©gativement la croissance amĂ©ricaine. La rĂ©ponse europĂ©enne, forte et basĂ©e sur des dĂ©penses plus importantes, a changĂ© la donne. La confiance des consommateurs amĂ©ricains est Ă  son plus bas depuis 4 ans.

Au dĂ©but, les attentes Ă©voquaient un impact positif des droits de douane. Mais ce sont les donnĂ©es Ă©conomiques amĂ©ricaines qui inquiĂštent. Les actions actuelles vont conduire Ă  l’augmentation du taux de chĂŽmage Ă  la suite du licenciement des agents publics. En mĂȘme temps, la guerre contre l’immigration clandestine va rĂ©duire la disponibilitĂ© de la main-d’Ɠuvre, donc les prix Ă  terme. Les Ă©conomistes tentent de suivre la rĂ©alisation des promesses Ă©lectorales de Trump qui n’a pas de calendrier prĂ©cis pour ses rĂ©formes. Il mĂšne les actions sur tous les fronts, ce qui perturbe toute analyse des effets des chantiers ouverts.

Pour le dinar, nous avons vu une apprĂ©ciation de 0,7% vis-Ă -vis du billet vert sur une annĂ©e glissante. Il est encore tĂŽt d’évaluer les retombĂ©es de ces dynamiques sur la balance des paiements tunisienne. Toutefois, un euro fort signifie des recettes d’exportations plus importantes et des importations de matiĂšres premiĂšres et de base moins coĂ»teuses. Tous les contrats sont nĂ©gociĂ©s en dollar amĂ©ricain, ce qui fait nos affaires en tant que pays importateur net de ces produits. Mais au total, une mauvaise croissance amĂ©ricaine signifie un ralentissement mondial, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. 

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Une baisse du taux directeur en vue ?

Bien que cela demeure un sujet à débattre du point de vue technique, plusieurs signes convergent vers une baisse proche du taux directeur.

La derniĂšre rencontre du prĂ©sident de la RĂ©publique avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie envoie des signes dans ce sens. Il y a une insistance sur le rĂŽle de l’institution de l’Avenue HĂ©di-Nouira dans la relance Ă©conomique; en d’autres termes, l’accĂšs au financement. De plus, les derniers chiffres de l’inflation, 5,7% le mois dernier, ouvrent effectivement une fenĂȘtre de tir, surtout que celle sous-jacente, indicateur clĂ© pour la politique monĂ©taire, est au mĂȘme niveau.

À notre avis, la rĂ©vision des taux doit se faire cette annĂ©e, mais nous prĂ©fĂ©rons temporiser. L’analyse de l’indice des prix montre que les produits alimentaires accĂ©lĂšrent toujours plus rapidement que le panier global. Si les prix de l’huile d’olive n’avaient pas baissĂ© et que la pĂ©riode des soldes n’avait pas coĂŻncidĂ© avec cette pĂ©riode, nous aurions Ă©tĂ© avec une inflation plus Ă©levĂ©e. Ceux qui font le marchĂ© quotidiennement ont certainement remarquĂ© la hausse des prix de plusieurs produits. Les commerçants prĂ©parent la rentrĂ©e aprĂšs les vacances de l’aĂŻd avec de nouveaux tarifs.

Pour relancer l’investissement, il faut que la baisse soit significative, de pas moins de 100 points de base. Elle permettra un accĂšs moins onĂ©reux aux crĂ©dits d’exploitation, mais pas nĂ©cessairement Ă  ceux d’investissement. Ce dernier ne dĂ©pend pas seulement de cette composante. Il y a tout un environnement et une demande locale et internationale toujours instables. Si nous relançons la demande alors que l’offre demeure rigide, nous allons nous retrouver dans le mĂȘme piĂšge, et c’est grave.

Reste Ă  prĂ©ciser que la rĂ©duction du taux directeur sera accompagnĂ©e d’une baisse similaire de la rĂ©munĂ©ration des dĂ©pĂŽts. Si vous avez planifiĂ© des produits financiers sur la base de 7% brut, il est temps de refaire vos calculs.

 

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ATL: une partie du dividende sera en franchise de la retenue Ă  la source

L’ATL a dĂ©jĂ  annoncĂ©, il y a plus de quatre semaines, son rĂ©sultat net de l’exercice 2024 ainsi que son dividende. AprĂšs la certification de ses Ă©tats financiers, la compagnie a officiellement convoquĂ© ses actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire.

Le projet des rĂ©solutions comporte l’affectation des rĂ©serves pour rĂ©investissements exonĂ©rĂ©s, devenues disponibles et qui s’élĂšvent Ă  3,047 MTND, en rĂ©sultats reportĂ©s. Ces derniers affichent un solde de 15,271 MTND fin 2023.

En mĂȘme temps, 6,250 MTND seront prĂ©levĂ©s sur les bĂ©nĂ©fices de 2024 et allouĂ©s pour des rĂ©investissements. AprĂšs l’affectation complĂšte du rĂ©sultat, le solde du poste rĂ©sultats reportĂ©s avant affectation sera de 17,084 MTND fin 2024, dont 0,212 MTND en franchise de la retenue Ă  la source.

L’autre information concerne le dividende. Une partie sera en franchise de la retenue à la source.

L’enveloppe globale Ă  distribuer est de 11,375 MTND, dont 0,650 MTND en franchise de la retenue Ă  la source. Cela donne un dividende brut de 0,350 TND par action, dont 0,020 TND sans retenue Ă  la source. En net, chaque actionnaire recevra 0,317 TND au titre de chaque titre dĂ©tenu. Par rapport au cours de la veille, le yield sera donc de 4,3%. Il est dans la moyenne du secteur financier cotĂ© en Bourse.

L’ATL est l’une des meilleures compagnies de leasing du point de vue profitabilitĂ©. Sa qualitĂ© d’actifs est acceptable, avec un taux de crĂ©ances classĂ©es de 7,79%. Le ratio de couverture des actifs non performants par les provisions et agios est de 86,77%, largement au-dessus du minimum rĂ©glementaire. Dans le secteur financier, elle reste un placement qui offre un couple rendement-risque adĂ©quat.

 

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Autoriser le covoiturage serait une bonne alternative aux VTC

Bolt, une application de VTC (vĂ©hicule de transport avec chauffeur), a Ă©tĂ© fermĂ©e lundi 24 mars 2025 et les autoritĂ©s ont dĂ©clenchĂ© des mesures contre la sociĂ©tĂ©. DerriĂšre, il y a des accusations de blanchiment d’argent. Nous Ă©voquons le sujet aujourd’hui non pour donner un avis sur l’affaire, mais pour penser Ă  la meilleure maniĂšre de libĂ©rer le secteur du transport.

Pour ceux qui ne le savent pas, il y a une liaison directe entre la productivité et la qualité du service de transport dans un pays.

Bonne nouvelle, mauvaise nouvelle

Les diffĂ©rentes applications de rĂ©servation de taxis ont permis de rĂ©soudre les problĂšmes de certains et en ont crĂ©Ă© d’autres pour d’autres. Puisque les courses coĂ»tent au moins le double de ce qui aurait Ă©tĂ© facturĂ© sur la base du compteur, ceux qui ont un revenu Ă©levĂ© ont trouvĂ© dans ce systĂšme un refuge. Cela permet de trouver le moyen d’atteindre sa destination mĂȘme dans les heures de pointe.

En revanche, pour les personnes qui ont un revenu modeste, trouver un taxi est devenu un calvaire. Qui peut s’offrir un trajet Ă  20 dinars, montant qui Ă©quivaut les dĂ©penses de deux ou trois jours? Cela explique les avis partagĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux depuis la publication de l’annonce.

NĂ©anmoins, cette mesure va faire du mal Ă  plusieurs professionnels qui ont investi dans des vĂ©hicules confortables comme taxis, en tablant sur des recettes Ă©levĂ©s grĂące Ă  ces applications. Nous connaissons tous le coĂ»t d’un vĂ©hicule acquis par un financement leasing. Comment parvenir maintenant Ă  gĂ©nĂ©rer suffisamment de revenus pour payer sa lettre de change, assurer l’entretien, payer l’assurance, rĂ©munĂ©rer le chauffeur et le propriĂ©taire et Ă©conomiser pour les risques d’accident? C’est quasiment une mission impossible.

Autoriser le covoiturage

Le business des VTC prĂ©sente un problĂšme. Avoir des avantages pour l’acquisition du matĂ©riel roulant et profiter des applications pour multiplier ses recettes n’est pas juste. Il fallait intervenir. Cela nous renvoie Ă  la possibilitĂ© d’accorder le droit d’exercer cette activitĂ© aux individus. La pratique du covoiturage est devenue une habitude, mais elle coĂ»tera chĂšre au chauffeur s’il tombe entre les mains d’un contrĂŽle routier. Pourquoi ne pas autoriser cette pratique capable de rĂ©soudre le calvaire du transport pour des dizaines de milliers?

En contrepartie, l’Etat pourra exiger une taxe de circulation plus Ă©levĂ© et imposer une prime supplĂ©mentaire dans les primes d’assurance. Cela permettra de compenser, partiellement, la recette fiscale qui aurait dĂ» ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©e par le secteur organisĂ©. C’est mĂȘme plus rĂ©munĂ©rateur pour l’Etat car les taxis ne dĂ©clarent pas leurs vrais revenus – ils ne sont pas les seuls Ă  le faire.

Pour l’Etat, cela est bĂ©nĂ©fique sur tous les plans. Il va rĂ©duire la demande sur le transport public. Ce qui signifie une meilleure qualitĂ© de services.

De plus, le nombre de voitures qui circulent sur les routes va diminuer puisque plusieurs feront le choix d’opter pour le covoiturage.

La consommation des carburants et la pollution se retrouveront rĂ©duites. Cela sans compter une plus grande disponibilitĂ© des taxis qui ne vont plus refuser les courses peu profitables selon leurs estimations. Qu’en pensez-vous?

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Tunisie Leasing & Factoring proposera un dividende de 1,150 Tnd par action

Le Conseil d’administration de Tunisie Leasing & Factoring a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s au 31 dĂ©cembre 2024. Les comptes sociaux font apparaitre un rĂ©sultat net de 24,818 Mtnd, soit une hausse de 2,07% en glissement annuel. Quant aux Ă©tats financiers consolidĂ©s, le bĂ©nĂ©fice net s’est Ă©levĂ© Ă  37,470 Mtnd, une amĂ©lioration de 32,8% par rapport Ă  2023.


Selon les derniers indicateurs d’activitĂ©, le Produit net de leasing a reculĂ© de 1,1% Ă  74,405 Mtnd. Les charges d’exploitation ont augmentĂ© de 7,4% Ă  34,009 Mtnd. Si nous ajoutons le fait que le taux d’imposition a augmentĂ©, l’amĂ©lioration ne peut venir que de la rĂ©duction du cout de risque. Le ratio des crĂ©ances classĂ©s a gagnĂ© 102 points de base fin 2024 Ă  8,64%. DĂ©jĂ , au premier semestre, le cout du risque Ă©tait seulement de 0,726 Mtnd.


Le Conseil a dĂ©cidĂ© de convoquer une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 28 avril 2025 et de proposer aux actionnaires la distribution d’un dividende de 1,150 Tnd par action et, ce sous rĂ©serve de l’accord de la Banque Centrale de Tunisie. Pour rappel, l’annĂ©e derniĂšre, la compagnie a distribuĂ© 1,100 Tnd par action. La hausse est donc en ligne avec le rythme de la progression des bĂ©nĂ©fices.


Sur le marchĂ©, le titre a rĂ©alisĂ© un rendement de 5,61% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Le dividende proposĂ© assure, au cours de clĂŽture d’aujourd’hui, un yield net de 5,4%. Tunisie Leasing & Factoring reste le leader du marchĂ© et ses bons rĂ©sultats sont un bon signe pour l’ensemble du secteur. C’est une autre sociĂ©tĂ© financiĂšre qui confirme que l’industrie financiĂšre est capable de gĂ©nĂ©rer des gains mĂȘme lorsque l’environnement est peu porteur.

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QNB Tunisia réduit son capital social et absorbe toutes ses pertes antérieures

QNB Tunisia a publiĂ© hier ses Ă©tats financiers pour l’exercice 2024. L’activitĂ© a Ă©tĂ© soldĂ©e par une perte de -44,186 Mtnd, mais en amĂ©lioration par rapport Ă  2023. Grace aux augmentations de capital importantes des derniĂšres annĂ©es, les fonds propres totalisent 282,947 Mtnd fin 2024. Au niveau consolidĂ©, les pertes sont de -53,622 Mtnd.

La banque a vu son PNB augmenter de 25,7% Ă  70,319 Mtnd. La marge d’intĂ©rĂȘt s’est Ă©tablie Ă  12,205 Mtnd, un bond de 79,8% en glissement annuel. Idem pour les revenus du portefeuille titres, qui sont passĂ©s de 42,595 Mtnd en 2023 Ă  52,864 Mtnd en 2024. Seules les commissions nettes ont reculĂ© de 19,8% Ă  5,247 Mtnd. L’impact de la baisse des tarifications bancaires en 2024, imposĂ©e par la Banque Centrale de Tunisie, a eu son impact sur cette catĂ©gorie de revenus.

Ces progrĂšs n’ont pas Ă©tĂ© suffisant pour couvrir les charges, notamment le coĂ»t du risque qui continue Ă  ĂȘtre Ă©levĂ©. Il a totalisĂ© 41,451 Mtnd en 2024. Le rĂ©sultat d’exploitation s’est retrouvĂ© Ă  -43,786 Mtnd.

Sur le volet commercial, les dĂ©pĂŽts de la banque ont Ă©voluĂ© de 192,979 Mtnd, ce qui constitue une Ă©volution notable. L’encours net de crĂ©dits accordĂ©s a atteint 1 024,740 Mtnd. Il est Ă  noter que la banque a traitĂ© 35 demandes pour bĂ©nĂ©ficier des dispositions de l’article 412 de ka Loi 41-2024. L’encours de prĂȘts concernĂ©s est de 3,419 Mtnd et des provisions de 0,045 Mtnd ont Ă©tĂ© constituĂ©s dans les comptes.


Les actionnaires de la banque ont Ă©tĂ© convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 26 mars 2025 pour statuer sur les comptes de l’exercice 2024. Une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire sera tenue le mĂȘme jour pour rĂ©duite son capital social de banque de 361,700 MTND, le rĂ©duisant Ă  282,300 MTND. Cela permettra d’effacer les pertes. S’agit-il d’un signe pour des bĂ©nĂ©fices et du dividende dĂšs l’annĂ©e prochaines ? Wait and see.

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Des tunisiens parmi un consortium d’investisseurs lançant l’incubateur de startups SEKETAK

Un consortium composĂ© de Falak, un fonds de capital-risque, et d’un groupe d’investisseurs Ă©gyptiens, tunisiens et libanais a crĂ©Ă© SEKETAK, un incubateur et accĂ©lĂ©rateur de startups d’une valeur de 20 millions d’EGP (1,226 Mtnd). L’identitĂ© des souscripteurs n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, mais le nouveau vĂ©hicule cherchera Ă  soutenir des startups Ă  fort potentiel dans des secteurs particuliers, comme l’agroalimentaire et l’énergie.


Falak,  est un fonds de capital risque qui agit en tant que bras financier du MinistĂšre de la coopĂ©ration internationale et de l’AutoritĂ© gĂ©nĂ©rale Ă©gyptienne de l’investissement et des zones franches. Il investit dans les startups innovantes en Egypte.

L’écosystĂšme Ă©gyptien a connu une croissance rapide ces derniĂšres annĂ©es, grĂące Ă  une population jeune et fĂ©rue de technologie, Ă  une pĂ©nĂ©tration croissante de l’internet et au soutien du gouvernement, avec des exonĂ©rations fiscales et d’autres incitations financiĂšres. Il a Ă©galement mis en place des centres d’innovation et des parcs technologiques pour soutenir les jeunes pĂ©pites. Les levĂ©es de fonds par les startups Ă©gyptiennes ont totalisĂ© 329 millions de dollars en 2024.


La poussĂ©e vers la transformation numĂ©rique dans divers secteurs devrait continuer Ă  stimuler la croissance des entitĂ©s. Actuellement, de nombreuses startups Ă©gyptiennes cherchent Ă  se dĂ©velopper dans la rĂ©gion du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Probablement, nous allons voir prochainement des transactions avec des sociĂ©tĂ©s tunisiennes qui respectent le double critĂšre de croissance et de rentabilitĂ©. L’environnement favorable encourage l’innovation et l’esprit d’entreprise. Il faut en tirer les meilleures pratiques et amĂ©liorer notre Ă©cosystĂšme qui a son propre lot de dĂ©fis qu’il convient de relever avec prudence.

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Best Lease : repli du bénéfice, hausse du dividende

Best Lease a annoncĂ© hier que son Conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024. Le rĂ©sultat net 2024 s’est Ă©levĂ© Ă  10,261 Mtnd contre 12,437 Mtnd l’annĂ©e d’avant.

Selon les indicateurs d’activitĂ© de l’exercice 2024, le produit net de leasing a reculĂ© de 2,0% Ă  28,375 Mtnd. En se rĂ©fĂ©rant aux comptes de la premiĂšre moitiĂ© de l’annĂ©e, nous constatons que les charges financiĂšres nettes ont significativement augmentĂ© et apparemment cela s’est poursuivi au second semestre. Les certificats de leasing Ă©mis l’annĂ©e derniĂšre ont contribuĂ© Ă  cette hausse. Il faut dire l’obligation de respecter les rĂšgles de la Chariaa en matiĂšre de financement prive la compagnie du financement sur le marchĂ© obligataire, augmentant ainsi les charges financiĂšres.


En mĂȘme temps, les charges d’exploitation se sont repliĂ©es de 2,4% Ă  7,518 Mtnd. L’impact de la hausse de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, imposĂ© par la Loi des Finances 2025, a affectĂ© la profitabilitĂ©. Nous pensons que le cout du risque a Ă©galement contribuĂ© Ă  la baisse du bĂ©nĂ©fice. Sur l’annĂ©e, les crĂ©ances classĂ©es sont passĂ©es de 28,218 Mtnd en 2023 Ă  42,323 Mtnd l’annĂ©e d’avant, soit un taux d’actifs compromis de 12,9%.


Les actionnaires sont convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 26 avril 2025. Le dividende qui leur sera proposĂ© est de 0,150 Tnd par action, sous rĂ©serve de l’accord prĂ©alable de la Banque Centrale de Tunisie, contre 0,140 Tnd par l’action l’annĂ©e derniĂšre. Si c’est le cas, le rendement en dividende serait de 5,8%. Le titre a gagnĂ© 18,97% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, ce qui reprĂ©sente une performance notable.


Les investisseurs doivent tenir en compte que le coĂ»t des ressources restera Ă©levĂ© en 2025, idem pour celui des risques. Si les taux baissent, les bĂ©nĂ©fices seraient sous tension, mais le repli serait Ă  un seul chiffre. Le dividende n’est pas en pĂ©ril et la politique de rĂ©munĂ©ration des actionnaires, avec une hausse constante du dividende, demeurera stable. Best Lease est un bon placement pour ceux qui visent le moyen et long terme.

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Euro-Cycles augmente son résultat net 2024 de 79,6%

Le conseil d’administration d’Euro-Cycles a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers de l’annĂ©e 2024 qui font ressortir un chiffre d’affaires de 119,631 MTND, en hausse de 9,5% en glissement annuel et un rĂ©sultat net de 9,617 MTND, une amĂ©lioration de 79,6% par rapport Ă  2023.

Les revenus Ă©taient connus depuis la publication des indicateurs d’activitĂ© du dernier trimestre au mois de janvier. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s grĂące Ă  la vente de 350 836 vĂ©los durant l’annĂ©e. Il faut dire que le contexte n’était pas si porteur pour la sociĂ©tĂ©. À l’échelle internationale, 2024 venait aprĂšs 2023, une annĂ©e marquĂ©e par une offre excĂ©dentaire, rĂ©sultant de prĂ©visions de demande surestimĂ©es. Les prix ont baissĂ© dans l’objectif d’écouler leurs stocks. Cela a posĂ© des dĂ©fis importants en termes de maintien de la rentabilitĂ© dans un environnement concurrentiel tendu.

En contrepartie, la sociĂ©tĂ© s’est lancĂ©e dans une expansion vers de nouveaux marchĂ©s, tels que l’Espagne et le Portugal, capables d’offrir des opportunitĂ©s de croissance et de diversification des revenus. Les prospections ont touchĂ© la France et l’Irlande Ă©galement. Cela contribuera Ă  rĂ©duire la dĂ©pendance Ă  l’égard de marchĂ©s spĂ©cifiques et Ă  stimuler la croissance Ă  long terme de l’entreprise. De plus, la diversification des clients peut offrir une protection contre les fluctuations Ă©conomiques dans un seul marchĂ©.

Durant 2024, le transport en provenance d’Asie Ă©tait sous tension, avec les risques en mer Rouge qui ont entraĂźnĂ© une augmentation des temps de transit et des rotations de navires plus longues. De plus, les bateaux fonctionnant Ă  pleine capacitĂ© ont conduit Ă  des coĂ»ts de transport plus Ă©levĂ©s. Les perturbations dans la chaĂźne d’approvisionnement ont conduit Ă  des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s

Nous pouvons dire que l’annĂ©e a Ă©tĂ© une rĂ©ussite pour Euro-Cycles. À la lumiĂšre de cette performance, le dividende proposĂ© est de 0,600 TND par action. Le rendement net en dividende est de 3,6%. Il a Ă©tĂ© affectĂ© par la hausse des cours sur le marchĂ©. Le titre affiche un rendement de 25,3% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e.

 

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La TSB a consommé tous ses fonds propres, en attendant la recapitalisation

L’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire de la Tunisian Saudi Bank (TSB), statuant sur les rĂ©sultats de l’exercice 2023, s’est tenue comme prĂ©vu. L’affectation des rĂ©sultats a fait passer les rĂ©sultats reportĂ©s Ă  -228,695 MTND et les capitaux propres Ă  -45,414 MTND.

Cette situation est inquiĂ©tante pour un Ă©tablissement de crĂ©dits tel que la TSB. Et l’augmentation de capital de 100 millions de dinars (MTND) votĂ©e par l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) urge.

Une recapitalisation qui attend

Cette opĂ©ration sera supportĂ©e Ă  hauteur de 50 MTND par l’actionnaire saoudien et le reste par les parties tunisiennes. L’Etat va souscrire Ă  la place de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), l’ETAP et Tunisair. En tout, il mettra 49,625 MTND. Seule la CNSS va suivre l’opĂ©ration et ne sera pas diluĂ©e.

Lors des discussions au niveau de la Commission des finances et du budget, certains chiffres ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s. Ainsi, la banque affiche un ratio Tier I de 0,96 % fin 2022. Le taux des crĂ©ances classĂ©es s’est Ă©tabli Ă  46 %.

Nous ignorons les raisons pour lesquelles la recapitalisation n’a pas encore eu lieu. En mĂȘme temps, elle pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ©e aprĂšs la publication des Ă©tats financiers et du rapport des commissaires aux comptes.

A notre sens, la vraie question qui se pose concerne l’impact rĂ©el de cette injection de fonds. Techniquement, cela donnera une durĂ©e de vie supplĂ©mentaire Ă  la banque. Et ce, en lui permettant d’enregistrer des pertes; mais sans tomber dans des fonds propres nĂ©gatifs.

Combien cela va-t-il durer? Sans une reprise d’activitĂ©, le besoin d’augmenter le capital risque d’ĂȘtre renouvelĂ© d’ici 2026.

Le problĂšme est structurel. Car c’est une banque universelle, mais sans une empreinte gĂ©ographique capable de drainer un flux de dĂ©pĂŽts rĂ©currents et des dossiers de crĂ©dits rentables avec les entreprises.

Un business model à réviser?

La TSB a été créée pour soutenir les grands projets de développement et non pour concurrencer les autres établissements sur un segment retail déjà pris. La décision à prendre concerne le business model que la banque doit poursuivre.

En effet, soit elle préserve sa nature universelle. Et dans ce cas, il faut que les actionnaires mettent à sa disposition tous les moyens financiers, humains et matériels nécessaires pour concurrencer sérieusement les autres établissements.

Soit elle retrouve son statut initial de banque d’affaires. Ce retard enregistrĂ© dans la recapitalisation aura donc un impact sur la qualitĂ© des prĂ©visions du plan de redressement prĂ©sentĂ© aux autoritĂ©s et sur la base duquel la dĂ©cision de participer Ă  l’opĂ©ration a Ă©tĂ© prise.

Sans oublier Ă  cet Ă©gard que cela pourrait affecter l’image de la Tunisie en tant que partenaire et pays ouvert Ă  l’investissement aux yeux des Saoudiens. Nous sommes en train de parler de la premiĂšre puissance Ă©conomique de la rĂ©gion MENA. Il y a tout intĂ©rĂȘt Ă  ce que l’opĂ©ration rĂ©ussisse et que la banque exploite son potentiel au profit de l’économie tunisienne.

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L’Utica et le CBF incitent les entreprises Ă  adhĂ©rer Ă  TuniChĂšque

Le Conseil bancaire et financier (CBF) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) ont incitĂ© les entreprises Ă  adhĂ©rer Ă  la plateforme TuniChĂšque dĂ©diĂ©e aux transactions par chĂšque. Le syndicat des patrons “appelle ses adhĂ©rents Ă  faire preuve de patience et d’engagement dans cette transition, afin de tirer pleinement parti des avantages qu’offre ce dispositif en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et d’efficacitĂ© des transactions commerciales”. Pour sa part, le CBF a mis en place une assistance dĂ©diĂ©e aux clients bancaires, notamment aux adhĂ©rents de l’Utica et des sessions de formation personnalisĂ©es pour une meilleure prise en main des nouvelles procĂ©dures de traitement des chĂšques.

Si nous croisons ces statistiques avec le nombre de chĂšques qui est en chute libre, nous comprenons entre les lignes que les entreprises n’ont pas trouvĂ© dans la nouvelle formule les possibilitĂ©s offertes par ce moyen de paiement auparavant. Le problĂšme est qu’elles ne retrouveront plus ces fonctions d’utilitĂ© dans n’importe quels autres moyens, y compris la lettre de change. D’ailleurs, les tentatives se multiplient pour amĂ©liorer la rĂ©glementation de cette derniĂšre et la doter de quelques caractĂ©ristiques de l’ancien chĂšque.

La lettre de change peut ĂȘtre acceptĂ©e par des entreprises qui se connaissent mutuellement, dans le monde du B to B. Mais dans celui du B to C, elle ne peut causer que des dysfonctionnements. Comment vĂ©rifier si la lettre de change ne prĂ©sente pas de vice de forme? LĂ©galiser sa signature Ă  la municipalitĂ© et signer une reconnaissance de dette? Est-ce que c’est pratique pour une boutique qui vend de l’électromĂ©nager, des smartphones, ou des vĂȘtements pour enfants? Comment vendre durant les weekends, le pic de l’activitĂ© commerciale? Il faut des solutions Ă  toutes ces questions. Elles ne peuvent ĂȘtre que technologiques et le systĂšme bancaire est capable d’en fournir. Est-ce que les entreprises accepteraient d’y adhĂ©rer? C’est une autre paire de manches, mais qui sera prochainement dĂ©battue.

 

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Qu’est-ce que l’indĂ©pendance Ă  l’ùre moderne?

Nous fĂȘtons aujourd’hui le 69Ăšme anniversaire de l’indĂ©pendance. C’est la date la plus importante dans l’histoire contemporaine de la Tunisie, et c’est une occasion pour Ă©valuer le chemin parcouru depuis. Sommes-nous rĂ©ellement indĂ©pendants? Une question compliquĂ©e et multidimensionnelle dans un monde qui change radicalement.

Le concept d’indĂ©pendance d’un pays a Ă©voluĂ© au fil du temps. Dans un contexte de mondialisation, de progrĂšs technologiques fou et d’évolution de la dynamique gĂ©opolitique, ĂȘtre indĂ©pendant au sens classique n’a plus de sens. Il y a une interdĂ©pendance entre les pays qui fait que nous sommes tous pris dans un labyrinthe d’interconnexions sans fin.

Aspect de la nouvelle indépendance

Si l’idĂ©e centrale de l’indĂ©pendance, basĂ©e sur la souverainetĂ© et l’autonomie, demeure; ses implications pratiques ont changĂ© de maniĂšre significative par rapport Ă  ce qu’elles Ă©taient il y a 30 ans.

La vision traditionnelle de l’indĂ©pendance d’un pays consiste principalement Ă  contrĂŽler son territoire, ses lois et sa gouvernance sans ingĂ©rence extĂ©rieure. Aujourd’hui, la souverainetĂ© reste toujours centrale, mais nous participons Ă  des organisations internationales (ONU, OMC, Union africaine, UMA, etc.) et Ă  des traitĂ©s qui exigent des compromis sur certains aspects de l’autonomie en Ă©change d’avantages collectifs.

Sur la derniĂšre quinzaine d’annĂ©es, il y a eu beaucoup de travail sur la notion du contrĂŽle du territoire; surtout avec les attaques terroristes qui ont secouĂ© la Tunisie. Les autoritĂ©s ont pu stabiliser la situation sĂ©curitaire grĂące Ă  des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armĂ©e nationale n’a jamais Ă©tĂ© aussi Ă©levĂ©e.

Progressivement, le curseur est passĂ© Ă  la lutte contre l’ingĂ©rence extĂ©rieure. Et pour que l’on soit intellectuellement honnĂȘte, il y en avait suffisamment. Que l’on le veuille ou pas, la rĂ©volution de 2011 Ă©tait spontanĂ©e; mais elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e par les puissances mondiales pour dĂ©clencher des Ă©vĂ©nements similaires dans la rĂ©gion.

 


 Les autoritĂ©s ont pu stabiliser la situation sĂ©curitaire grĂące Ă  des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armĂ©e nationale n’a jamais Ă©tĂ© aussi Ă©levĂ©e.

 

L’expĂ©rience dĂ©mocratique a ouvert les portes devant une longue liste de tentatives d’ingĂ©rence. Pour les refermer, c’est une longue histoire et dĂ©marche qui ne sont pas faciles. Et c’est clairement le cheval de bataille des responsables actuels. PrĂ©ciser oĂč se situe la limite entre ingĂ©rence et intĂ©rĂȘt collectif est au cƓur de la mission des affaires Ă©trangĂšres.

Interdépendance économique

Auparavant, l’indĂ©pendance Ă©conomique signifiait l’autosuffisance et une dĂ©pendance minimale Ă  l’égard des autres nations pour les ressources ou le commerce. Avec ce qui se passe aujourd’hui, cela n’a plus quasiment de sens. La mondialisation a rendu les Ă©conomies profondĂ©ment interconnectĂ©es. La plupart des pays dĂ©pendent des chaĂźnes d’approvisionnement mondiales, des investissements Ă©trangers et du commerce international. Ce qui rend l’indĂ©pendance Ă©conomique totale rare et souvent indĂ©sirable.

Ce qui nous manque est une plus grande prĂ©sence des entreprises tunisiennes Ă  l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indĂ©pendance au sens politique. C’est dans l’intĂ©rĂȘt de la nation d’avoir des investissements importants Ă  l’étranger, mĂȘme s’ils appartiennent Ă  des privĂ©s.

 

Les frontiĂšres sont ouvertes devant les Ă©changes et nous faisons partie de plusieurs alliances. Nous sommes partenaires de l’Union europĂ©enne et le pays le plus avancĂ© dans la mise en place de la ZLECAf. Des milliers de sociĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres sont installĂ©es sur notre territoire qui nous injectent des investissements mais qui rapatrient des milliards de dinars de dividendes chaque annĂ©e.

Ce qui nous manque est une plus grande prĂ©sence des entreprises tunisiennes Ă  l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indĂ©pendance au sens politique. C’est dans l’intĂ©rĂȘt de la nation d’avoir des investissements importants Ă  l’étranger, mĂȘme s’ils appartiennent Ă  des privĂ©s. Le choix des destinations peut ĂȘtre indirectement inspirĂ© par les autoritĂ©s, en signant des accords ou en trouvant des opportunitĂ©s surtout dans les pays qui ont une prĂ©sence similaire chez-nous. C’est du soft power qui pĂšse lourdement dans les Ă©quilibres de force.

Souveraineté technologique et numérique

Traditionnellement, l’indĂ©pendance Ă©tait largement liĂ©e aux frontiĂšres physiques et aux ressources. La conception moderne Ă©voque un contrĂŽle de l’infrastructure numĂ©rique, des donnĂ©es et de la cybersĂ©curitĂ©. PrĂ©server les donnĂ©es personnelles de ses citoyens et de ses administrations sensibles est la vraie indĂ©pendance de nos jours.

 

Comment relever tous ces dĂ©fis? La rĂ©ponse est simple : par le travail indĂ©pendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments Ă  sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

 

Mais est-ce possible de le faire pour la Tunisie Ă  l’égard des gĂ©ants mondiaux de la technologie et se protĂ©ger? C’est quasiment impossible et cette rĂ©ponse est valable pour tous les pays du monde, y compris ceux qui ont conçu ces technologies. Une attaque cybernĂ©tique est capable de bloquer l’économie et de semer le trouble dans la sphĂšre politique d’une nation. Il y a quelques mois, l’Etat hĂ©breux a donnĂ© un coup fatal Ă  la rĂ©sistance libanaise Ă  travers des bipeurs, une technologie qui n’utilise mĂȘme pas internet. Que dire donc de ce que nos smartphones envoient Ă  leurs fabricants.

Comment relever tous ces dĂ©fis? La rĂ©ponse est simple : par le travail indĂ©pendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments Ă  sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

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La CIL annonce un dividende de 2,200 Tnd, une cerise sur un appétissant gùteau

La Compagnie internationale de leasing (CIL) a annoncĂ© hier que son conseil d’administration a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers individuels et consolidĂ©s relatifs Ă  l’exercice 2024 et les a soumis aux commissaires aux comptes. Les comptes sociaux font apparaĂźtre un rĂ©sultat net de 19,862 Mtnd, en hausse de 2,5% en glissement annuel. Les Ă©tats financiers consolidĂ©s affichent pour leur part un bĂ©nĂ©fice de 20,182 Mtnd contre 19,604 Mtnd l’annĂ©e d’avant.

Il est clair, Ă  partir de ces chiffres, que la CIL a rĂ©alisĂ© un excellent second semestre 2024. À la fin de la premiĂšre moitiĂ© de l’annĂ©e derniĂšre, le rĂ©sultat net Ă©tait en stabilitĂ©. La compagnie a dĂ» payer un impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s plus important Ă  la fin de l’annĂ©e mais elle a rĂ©ussi Ă  faire progresser son bottom line. Outre la hausse de son produit net de leasing de 5,0% Ă  44,922 Mtnd, nous pensons que le coĂ»t du risque a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©, bien que les engagements classĂ©s soient en forte hausse de 24% Ă  56,923 Mtnd, selon les indicateurs d’activitĂ© publiĂ©s en janvier.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer les actionnaires en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 22 avril 2025. Le dividende proposĂ© s’élĂšve Ă  2,200 Tnd par action. Pour rappel, la compagnie a distribuĂ© 2 Tnd par action l’annĂ©e derniĂšre. Le yield net s’élĂšve Ă  7,5%, parmi les meilleurs mĂȘme dans le secteur financier. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, la performance de l’action est de 5,98%, ce qui assure aux actionnaires un bon couple valorisation-rendement.

 

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Slim Zeghal nommĂ© prĂ©sident du conseil d’administration de la Sotipapier

La Sotipapier a informĂ© le marchĂ© que son conseil d’administration, rĂ©uni le 13 mars 2025, a pris acte de la dĂ©cision ferme, dĂ©finitive et irrĂ©vocable de dĂ©mission de Mohamed Ben Rhouma de son mandat de prĂ©sident du conseil d’administration de la sociĂ©tĂ© pour des raisons personnelles, prenant effet Ă  l’issue dudit conseil, et dĂ©cide de l’accepter. Le Conseil d’administration a accordĂ© un quitus entier, dĂ©finitif et sans rĂ©serve Ă  Mohamed Ben Rhouma pour l’exĂ©cution de son mandat. 

En mĂȘme temps, il a dĂ©cidĂ© de nommer Slim Zeghal comme prĂ©sident du conseil d’administration de la sociĂ©tĂ©, pour toute la durĂ©e de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à la tenue de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire statuant sur les Ă©tats financiers de l’exercice clos le 31 dĂ©cembre 2025. Étant prĂ©cisĂ© que par cette nomination, Slim Zeghal ne sera plus considĂ©rĂ© comme un administrateur indĂ©pendant. Un nouvel administrateur indĂ©pendant sera nommĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en vigueur.

En attendant la publication des comptes annuels, la Sotipapier devrait afficher un rattrapage au niveau de son bĂ©nĂ©fice net au second semestre. Le contexte opĂ©rationnel n’est pas facile, avec des tensions qui persistent sur le marchĂ© des vieux papiers. De plus, le marchĂ© de la  pĂąte Ă  papier demeure confrontĂ© Ă  des conditions difficiles, marquĂ©es par une disponibilitĂ© limitĂ©e et des coĂ»ts Ă©levĂ©s. La conjonction de ces tensions sur les deux segments continue d’exercer une forte pression sur les prix et les coĂ»ts. Le rĂŽle du conseil d’administration est crucial dans la validation des stratĂ©gies du management pour assurer une meilleure rentabilitĂ©.

 

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SPDIT-Sicaf, un profil rare sur le marché actions tunisien

La SPDIT-Sicaf, filiale de la SFBT spĂ©cialisĂ©e en gestion d’actifs, a publiĂ© ses Ă©tats financiers pour l’exercice 2024. Rien de surprenant, la sociĂ©tĂ© a rĂ©alisĂ© un bĂ©nĂ©fice net de 31,978 Mtnd, en hausse de 7,3% en glissement annuel.

Les produits d’exploitation ont totalisĂ© 34,548 Mtnd, dont 17,478 Mtnd de dividendes provenant des participations non cotĂ©es. Ce sont essentiellement les filiales du groupe. Les dividendes des placements cotĂ©s sont de 2,612 Mtnd. Quant aux plus-values de cessions de placements, elles ont atteint 7,341 Mtnd rĂ©alisĂ©s essentiellement grĂące Ă  la cession de 90 408 actions BIAT. Par rapport Ă  l’exercice 2023, la sociĂ©tĂ© a adoptĂ© une stratĂ©gie moins active, mais toujours rentable.

Les revenus des placements monĂ©taires se sont Ă©levĂ©s de 6,053 Mtnd contre 4,833 Mtnd l’annĂ©e d’avant. La SPDIT-Sicaf a rĂ©alisĂ© des revenus de 5,667 Mtnd en provenance des certificats de dĂ©pĂŽt. Les reprises sur provisions antĂ©rieures ont Ă©tĂ© de 0,838 Mtnd. En mĂȘme temps, les dotations aux provisions pour dĂ©prĂ©ciation de titres sont de 0,470 Mtnd. Le rĂ©sultat d’exploitation est de 33,036 Mtnd.

Le gestionnaire de portefeuilles dispose d’un gisement de plus-values latentes de 34,886 Mtnd alors que le coĂ»t d’acquisition de ces actions est de 14,710 Mtnd seulement. Fin 2023, ces plus-values Ă©taient de 36,029 Mtnd, mais il faudra tenir compte de la vente des actions BIAT. Une telle performance n’aurait pas Ă©tĂ© atteinte si les titres n’étaient pas bien sĂ©lectionnĂ©s et que la pĂ©riode de dĂ©tention ne s’était pas Ă©tendue sur des annĂ©es.

Les actionnaires de la sociĂ©tĂ© ont Ă©tĂ© convoquĂ©s en une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire le 28 mars 2025. Le conseil d’administration compte proposer la distribution d’un dividende de 1 Tnd par action, soit 28,000 Mtnd. Le yield net, sur la base du cours d’hier, est de 6,92%, toujours parmi les plus Ă©levĂ©s de la Place. Incontestablement, ce titre demeure parmi les meilleurs placements du marchĂ©.

 

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36 Mtnd ciblés par le FCPR Zitouna Moucharaka V

La deuxiĂšme pĂ©riode de souscription des parts au Fonds commun de placement Ă  risque bĂ©nĂ©ficiant d’une procĂ©dure allĂ©gĂ©e, FCPR Zitouna Moucharaka V, a commencĂ© hier 17 mars 2025. Le montant ciblĂ© s’élĂšve Ă  36,000 Mtnd, rĂ©parti en 3 600 parts d’une valeur nominale de 10 000 Tnd chacune.

Les promoteurs sont la sociĂ©tĂ© de gestion Zitouna Capital et la Banque Zitouna. La premiĂšre joue le rĂŽle de gestionnaire et de distributeur, alors que la banque mĂšre assure celui de dĂ©positaire. La durĂ©e de vie du fonds est de 10 ans, prorogeable deux fois par pĂ©riodes successives d’une annĂ©e.

La pĂ©riode d’investissement du fonds est de 5 ans Ă  partir de la libĂ©ration. Il injecte de l’argent dans des sociĂ©tĂ©s pour une durĂ©e allant de 5 Ă  7 ans et peut garder les participations pendant cette pĂ©riode. Le FCPR doit employer 80% au moins de ses actifs dans des sociĂ©tĂ©s Ă©tablies en Tunisie et non cotĂ©es Ă  la Bourse de Tunis, Ă  l’exception de celles exerçant dans le secteur immobilier relatif Ă  l’habitat, et ce, dans un dĂ©lai ne dĂ©passant pas la fin des deux annĂ©es suivant celle au cours de laquelle a eu lieu la libĂ©ration des montants souscrits. Les actions nouvellement Ă©mises sur le marchĂ© alternatif de la Bourse sont Ă©galement prises en compte pour le calcul de ce taux d’emploi, et ce, dans la limite de 30% dudit taux. Tous les placements doivent ĂȘtre constituĂ©s d’instruments financiers chariĂąa compliant.

Zitouna Capital gĂšre dĂ©jĂ  8 FCPR dont les montants sont de 307,7 Mtnd, dont 146,570 dĂ©jĂ  investis. Si vous avez des idĂ©es susceptibles d’ĂȘtre financĂ©es par un tel projet, vous avez une bonne adresse.

 

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