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Trottoirs — Ces arbres, arbustes et plantes qui gênent la circulation

On n’en parle pas. Pourtant ils gênent le piéton et peuvent être même à l’origine d’accidents. Ils peuvent encore porter un tort à l’environnement. On atteint de ce fait le contraire de l’objectif visé.

Une récente visite du gouverneur de Tunis à la Médina de la capitale a suscité nombre d’intérêt pour l’occupation illégale de l’espace public. Parmi lesquels des trottoirs qui sont trustés par les commerçants et cafés. Au mépris des lois.

Un rapport de l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) a révélé, il y a moins d’un an, du reste que « la moitié des trottoirs tunisiens sont inutilisables, soit en raison de leur état de délabrement avancé, soit à cause d’occupations illicites ». Ajoutant que « les pavés arrachés, les trous béants et l’absence d’entretien transforment ces espaces en véritables zones de danger ».

S’armer d’un peu d’empathie

Un phénomène qui est tellement présent dans toutes nos artères que l’on ne s’étonne et ne se soucie même plus de ce spectacle. Une occupation qui prend des formes diverses qui gêne même la circulation. Obligeant souvent les piétons à aller sur la chaussée.

L’affaire ne suscite pas, selon certains, trop de désagréments. Ce qui est faux. Le tout effectivement est de s’armer d’un peu d’empathie en pensant aux piétons qui risquent jusqu’à l’accident. Notamment lorsque cette occupation s’étend sur une longue distance. Pensons à une mère avec la poussette de son bébé!

Irraisonnable

La loi est pourtant explicite. Elle dit ceci : « Les piétons doivent utiliser les emplacements qui leur sont réservés tels que les trottoirs, les accotements et les espaces aménagés à cet effet ». Ce qui sonne comme une obligation. Mais que faire lorsque cela vous est carrément interdit?

Et il y a, à ce niveau, une occupation des trottoirs qui est irraisonnable, sinon plus. C’est celle de ces arbres et autres arbustes et plantes qui peuplent les trottoirs qui sont quelquefois plantés, selon leurs auteurs, pour rendre agréable leur devant chez soi et égayer notre environnement. Il arrive que ce spectacle soit perçu tout juste à proximité d’un espace public. Comme face à une clôture.

Des nids à moustiques

Est-ce le cas? L’intention est sans doute bonne. Mais le résultat ne l’est pas toujours. Dans la mesure où ces plantes ne sont pas, en plus, toujours bien entretenues et laissent leurs feuilles par terre. Ce qui attire des bestioles et encourage même des passants à jeter – tant qu’à faire – tout près les sacs poubelles et d’autres sachets, notamment alimentaires.

Il en est ainsi de ces plantes qui pendent des clôtures et qui, parce qu’elles sont rarement taillées – pour ne pas dire jamais – et deviennent ainsi des nids à moustiques et offrent, en tout cas, un spectacle navrant.

L’environnement prend un coup!

Il y a encore ces bacs qui ne contiennent pas des fleurs, mais jusqu’à des arbustes. Des bacs bel et bien encombrants. Ils sont tellement en nombre que l’on se demande s’ils ne sont pas là pour empêcher de s’approcher du mur de l’établissement devant lequel ils sont placés.

Faut-il encore parler de ces plantes et arbres coupés dans les jardins et qui sont jetés sur les trottoirs et qui restent quelquefois des jours et des jours sans être levés. Car, ceux qui en sont à l’origine ne prennent pas la peine toujours d’aller les poser dans les décharges créées à cet effet.

C’est ce qu’on appelle atteindre le contraire de l’objectif visé. De ce fait, l’environnement en prend un coup! Les photos que nous publions, ici, peuvent vous donner une idée de ce que nous affirmons.

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69ème anniversaire de l’indépendance : trois hommes qui ont compté dans la lutte contre l’occupant

Ali Ben Khélifa Nefati, Chedly Kallala et Mokhtar Ben Attia. Trois profils de militants pour l’indépendance dont il faut se rappeler.

« Dès à présent, l’obéissance au Bey devient un péché ». Les écoliers tunisiens ont eu connaissance, en apprenant l’histoire de leur pays, de cette phrase qui marque un des premiers pas de la lutte contre la colonisation française qui s’est installée en 1881. Une phrase que l’on doit à Ali Ben Khélifa Nefati, un des pères de la lutte anticoloniale de la première heure.

Prononcée à Gabès, elle marque le déclenchement de la lutte armée contre les troupes françaises et Sadok Bey qui a accepté de signer le Traité du Bardo instituant le protectorat de la France sur la Tunisie du 12 mai 1881.

La bataille d’« El Mehadhba »

Né en 1807, dans l’oasis de Chenneni, à Gabès, l’homme issu de la tribu des « Neffet », une tribu arabe, issue des Banu Sulaym, et que les historiens disent se trouver « dans les régions de Menzel Bourguiba, de Tunis et autour de Sfax » et est « venue lors de la migration des « Banu Hilal», était un officier de l’armée beylicale et gouverneur de contrées du sud tunisien.

C’est du reste à Sfax qu’il se distingua du reste dans la lutte contre l’armée coloniale française. Et les historiens évoquent, à ce sujet, son courage et celui des cavaliers sous ses ordres, en juin 1881, dans la bataille d’« El Mehadhba ».

L’historien militaire français André Martel soutient que son acharnement au combat a acculé les soldats coloniaux à rester dans leurs navires pendant quinze jours avant de réussir à prendre la capitale du sud, le 17 juillet 1881. Il se distingua au combat également à Gabès à la fin du mois de juillet de la même année.

Et c’est à la suite de la prise de Gabès qu’il s’installe en Libye où il meurt en juillet 1885 à la Zaouiya occidentale (40 Km de la capitale, Tripoli). Il espérait pouvoir s’y installer un temps avant de poursuivre la guerre entamée contre l’occupant. Sa mort étant survenue alors qu’il se trouvait sur son cheval de combattant pour la liberté.

Compagnon d’Habib Bourguiba

Compagnon de la première heure d’Habib Bourguiba, le premier président de la République, Chedly Kallala, né en 1898, a créé et présidé la première cellule destourienne à Monastir, dont il est originaire, en 1933, et qu’il dirigea jusqu’à sa mort en 1962.

Habib Belaïd parle dans son livre d’un homme au courage inouï. Rappelant, à ce juste propos, comment il s’est interposé, en septembre 1934, à Monastir, lors d’une tentative d’arrestation de Bourguiba. Il s’est allongé sur le sol en annonçant ceci : « On prendra Habib Bourguiba après qu’on eût marché sur mon cadavre ».

« Se débarrasser de la colonisation française »

Habib Belaïd qui lui consacra un ouvrage, en 2022, déclare que les deux hommes se sont rencontrés, en 1924, à Paris, après s’être fréquentés un temps dans leur ville natale, où Chedly Kallala travaillait dans l’industrie automobile et Habib Bourguiba poursuivait ses études supérieures. Et c’est là que « les deux hommes se sont promis de se débarrasser de la colonisation française », assure Habib Belaïd.

Habib Belaïd parle dans son livre d’un homme au courage inouï. Rappelant, à ce juste propos, comment il s’est interposé, en septembre 1934, à Monastir, lors d’une tentative d’arrestation de Bourguiba. Il s’est allongé sur le sol en annonçant ceci : « On prendra Habib Bourguiba après qu’on eût marché sur mon cadavre ».

Coups de génie

Rien d’étonnant dans ces conditions qu’il fasse de longs séjours en prison à partir de 1938. Et qu’il fût exilé en France, en 1940, avec des militants notoires comme Hédi Chaker, Youssef Rouissi, Habib Bougatfa et Ali Dargouth.

Le militant Kallala a, par ailleurs, largement contribué à être un pont entre la direction du parti destourien et les fellagas. Usant souvent de coups de génie pour ne pas attirer les soupçons des autorités françaises. Il se déplaçait ainsi, en transportant des armes et des munitions, sur des montures en rase campagne et changeait de tenues vestimentaires.

Alors qu’il n’était pas sur le sol national

Il va sans dire que Chedly Kallala et sa famille ont longuement souffert de l’absence de ce militant. Habib Belaïd affirme que Chedly Kallala a appris, par exemple, le décès de son fils, Habib, mort à l’hôpital de Sousse, et né après l’une de ses arrestations, alors qu’il n’était pas sur le sol national.

Vingt ans de travaux forcés

La prison et la souffrance ce fut aussi le lot d’autres militants comme Mokhtar Ben Attia. Né à Houmet souk, dans l’ile de Djerba, en 1917, il a poursuivi des études à la Mosquée de La Zitouna. Avant de choisir de s’engager dans le commerce.

Il ne tardera pas à emprunter la voie du militantisme : il s’engage dans le mouvement destourien en 1937. Il connaît la prison et est condamné, en 1938, à vingt ans de travaux forcés, quinze ans de privation de séjour comme il se fait déposséder de tous ses biens.

Il connut la prison autant en Tunisie qu’en Algérie. Avant qu’il ne soit libéré au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Il revient au plus vite à la lutte tout en assurant une activité commerciale dans les tissus.

Membre de la mouvance « youssefiste »

Et c’est dans son magasin du quartier de Bab Al Jazira, à Tunis, qu’il fut assassiné un certain 23 décembre 1955. Un assassinat qui survient lors de la crise qui frappe le pays née des dissensions et du divorce entre les deux leaders destouriens, Habib Bourguiba et Salah Ben Youssef.

Membre de la mouvance « youssefiste » du parti destourien, son assassinat n’est pas étranger aux divisions qui ont marqué cette période de l’histoire du mouvement national.

Et c’est dans son magasin du quartier de Bab Al Jazira, à Tunis, qu’il fut assassiné un certain 23 décembre 1955. Un assassinat qui survient lors de la crise qui frappe le pays née des dissensions et du divorce entre les deux leaders destouriens, Habib Bourguiba et Salah Ben Youssef.

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