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Ooredoo Tunisie | Petite pensée pour les personnes âgées (Vidéo)

Ooredoo Tunisie vient d’organiser, en partenariat avec la Fondation Umm Al Khair pour les personnes âgées, un événement exceptionnel pour les fondations de soins aux personnes âgées de la capitale. Vidéo.

Avec cet événement, qu’il a organisé dans le cadre de son programme RSE Tounes T3ich, l’opérateur a une nouvelle fois témoigné de son engagement envers la communauté nationale en offrant aux résidents des maisons de retraite une expérience unique, alliant bien-être, convivialité et solidarité, durant le mois sacré du Ramadan.

L’événement s’est tenu au restaurant Lemdina aux Berges du Lac de Tunis et a rassemblé plusieurs fondations locales qui s’occupent des personnes âgées. L’objectif était de leur offrir un cadre inédit et chaleureux, loin de leur quotidien, afin qu’ils puissent partager un moment de joie et d’échange avec la communauté.

Lors de cette soirée, Ooredoo, fidèle à ses valeurs, a également fait un don à la Fondation Umm Al Khair pour soutenir les soins de santé essentiels pour les personnes âgées.

La soirée a été marquée par des témoignages de gratitude de la part des bénéficiaires, qui ont exprimé leur gratitude pour les initiateurs de cette action, soulignant que cette expérience leur avait permis de se sentir à la fois choyés par la société. Elle a ainsi renforcé les liens sociaux et contribué à redonner espoir et dignité aux pensionnaires des maisons de retraite.

Cette initiative fait partie de l’engagement durable d’Ooredoo en faveur des catégories les plus vulnérables de la société. À travers son programme Tounes T3ich, l’entreprise œuvre au renforcement de la cohésion sociale et à l’amélioration du bien-être de la société tunisienne à travers toutes ses composantes.

Vidéo.

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Thalassothérapie | La Tunisie ambitionne de devenir la 1ère destination mondiale

Avec un littoral méditerranéen, des sources thermales naturelles, un climat clément et un prix abordable, la Tunisie est, depuis un certain temps déjà, la deuxième destination mondiale, après la France, pour les soins à base d’eau de mer connus sous le nom de thalassothérapie. Elle ambitionne désormais de ravir la première place à la France. Et elle ne manque pas d’arguments pour cela.

«Le principal avantage de la Tunisie [par rapport aux pays voisins], c’est son littoral et sa thalassothérapie», explique Mario Paolo, un Italien, croisé aux thermes de Korbous, perchés sur une colline à une heure de route au sud de Tunis.

Retraité de 78 ans résidant en Tunisie depuis cinq ans, Paolo dit fréquenter fréquemment les centres de thalassothérapie locaux «pour se remettre en forme». «Profiter de l’eau de mer et des sources naturelles n’est pas seulement un loisir mais aussi une thérapie», déclare-t-il à l’agence AFP après un massage aux huiles de thym et de romarin.

Korbous, une ville côtière de la péninsule du Cap Bon, est historiquement l’un des hauts lieux tunisiens de la thérapie, qui utilise l’eau de mer et d’autres ressources marines.

La thalassothérapie est un «héritage ancestral» pour les Tunisiens, «puisque le thermalisme existe en Tunisie depuis l’Antiquité, à l’époque des Carthaginois et des Romains», a expliqué à l’agence AFP Shahnez Guizani, directeur de l’Office national tunisien du thermalisme (ONTH).

Parmi les autres destinations de thalassothérapie populaires dans le pays figurent Sousse, Hammamet, Monastir et Djerba, qui, selon l’agence Tap, a été désignée capitale méditerranéenne de la thalassothérapie en 2014 par la Fédération mondiale d’hydrothérapie et de climatothérapie.

Aujourd’hui, la Tunisie compte 60 centres de thalassothérapie et 390 spas, dont 84 pour cent sont situés dans des hôtels, selon l’ONTH.

Le tourisme représente 7% du PIB du pays et fournit près d’un demi-million d’emplois. Le nombre de visiteurs étrangers a dépassé les 10 millions en 2024 l’année dernière. A  elle seule, la thalassothérapie a attiré environ 1,2 million, dont 70% venus d’Europe, et 40% de France.

L’industrie génère environ 200 millions de dinars (63 millions de dollars, 60 millions d’euros) par an, selon Guizani, à comparer avec les 100 millions d’euros que la thalassothérapie a rapporté à la France l’année dernière, selon le cabinet d’études de marché Businesscoot cité par l’AFP.

Le prix abordable reste le principal argument commercial avancé par les professionnels tunisiens. En effet, la thalassothérapie est beaucoup moins chère en Tunisie qu’en France, soit environ 1.000 euros par semaine tout compris au lieu de 3 000.

«La station thermale de Korbous n’est pas suffisamment mise en valeur et couve un potentiel de développement unique en Méditerranée mais largement sous exploité», déclare cependant le voyagiste tunisien Hakim Tounsi, fondateur et dirigeant du TO Authentique Voyageurs à Paris, qui pense qu’en matières d’installations, d’équipements et de qualité de services, la Tunisie peut mieux faire.

I. B. (avec agences).

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Kairouan, l’une des villes saintes de l’islam

Considérée comme l’une des villes les plus saintes de l’islam, Kairouan, en Tunisie, possède un riche patrimoine architectural et constitue un centre incontournable du tapis et de l’artisanat au Maghreb. Voici tout ce que vous devez savoir sur l’histoire de Kairouan et les meilleurs endroits à visiter pendant le mois sacré du Ramadan.

Fondée en 670, Kairouan est l’un des sites les plus sacrés de l’islam et fut, à son apogée, un important centre d’érudition sunnite et d’apprentissage du Coran.

Ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco possède un riche patrimoine architectural, notamment la Grande Mosquée, avec ses colonnes de marbre et de porphyre, et la Mosquée des Trois Portes du IXe siècle.

Aujourd’hui, Kairouan est un centre incontournable du tapis et de l’artisanat, le tourisme contribuant à sa préservation. En témoignent la conservation de la vieille ville, le développement du Musée d’art islamique et l’essor du travail du cuir et d’autres métiers dans la médina.

Selon la légende, Kairouan fut fondée par ʿÔqba Ibn Nafiî (Sidi Ôqba), un compagnon du Prophète Mahomet (que la paix soit sur lui), sur le site d’une forteresse byzantine. La ville servit de camp d’où fut lancée l’offensive, qui aboutit à la diffusion politique et religieuse de l’islam au Maghreb (nord-ouest de l’Afrique).

L’école malékite de l’islam émergea alors à Kairouan, les religieux contestant les excès personnels et politiques des émirs aghlabides. Par la suite, la ville servit de centre politique sous les dynasties fatimide et ziride jusqu’au XIe siècle, devenant l’un des grands centres administratifs, commerciaux, religieux et intellectuels de l’islam. Elle fut également le siège d’un célèbre centre de recherche médicale pour les juifs et les musulmans à l’époque médiévale.

Les endroits à visiter

La Grande Mosquée : établie en 670, elle occupe une superficie de plus de 9 000 m² et est l’un des plus anciens lieux de culte du monde islamique. Son périmètre de 405 mètres comprend une salle de prière hypostyle, une cour pavée de marbre et un minaret carré. On y trouve également un bassin, connu sous le nom de Vieille Citerne (Al-Majal al-Qadim), et ce qui serait le plus ancien minbar encore existant : une chaire en bois de teck asiatique finement sculptée.

Outre son prestige spirituel, la mosquée d’Ôqba, comme on l’appelle aussi, est l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture islamique, remarquable, entre autres, par la première utilisation islamique de l’arc outrepassé. Cet édifice sacré est magnifique de jour comme de nuit, lorsque le minaret est illuminé.

La Mosquée des Trois Portes : commandée par un saint homme espagnol en 866, sous la dynastie des Aghlabides, cette mosquée est remarquable pour être l’une des premières à posséder une façade extérieure richement décorée dans l’architecture islamique. Les trois portes cintrées de la mosquée sont surmontées de frises complexes en écriture coufique (dont deux portent le nom du fondateur), entrecoupées de reliefs floraux et couronnées d’une corniche sculptée. L’intérieur est interdit aux non-musulmans.

Les Bassins des Aghlabides : un ensemble de réservoirs d’eau et d’ouvrages hydrauliques historiques construits sous la domination des Aghlabides au IXe siècle pour alimenter Kairouan en eau. Ils sont composés de deux citernes reliées entre elles, formant ensemble un réservoir à ciel ouvert alimenté par un aqueduc de 57 kilomètres qui puisait l’eau des collines situées au-delà de la ville. Considérés comme la plus grande installation hydraulique du Moyen Âge, ils comptaient à l’origine 16 bassins, dont seuls deux subsistent aujourd’hui. Les visiteurs peuvent admirer les bassins, désormais entièrement fouillés, mais leur eau n’est pas potable.

La Zaouïa de Sidi Sahib : également connue sous le nom de Mosquée du Barbier, ce complexe du XVIIe siècle, richement carrelé, situé au nord-ouest de la médina, comprend une mosquée, une madrassa et un mausolée. C’est la dernière demeure d’Abou Zama’ al-Balawi, un compagnon du Prophète Mohamed (que la paix et la bénédiction soient sur lui), qui, selon la légende, portait toujours sur lui trois poils de la barbe du Prophète. Construit au XIVe siècle sous les Hafsides, le complexe, dans son état actuel, date du XVIIe siècle sous les Mouradides.

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Vers un accord de partenariat économique global entre la Tunisie et les Emirats

La Tunisie et les Émirats arabes unis et ont annoncé le lancement de négociations en vue d’un accord de partenariat économique global (Apeg) visant à renforcer les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux.

L’Apeg vise à réduire les droits de douane et les barrières commerciales, à améliorer l’accès aux marchés et à créer de nouvelles voies d’investissement dans des secteurs clés.

Lors d’une réunion virtuelle, le 19 mars 2025, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid et le ministre d’État émirati chargé du Commerce extérieur, le Dr Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, ont souligné les avantages de l’Apeg, qui servira de cadre stratégique pour stimuler le commerce, l’investissement et la coopération entre les deux pays.

Le ministre Abid a souligné que les négociations ouvriraient la voie à un cadre de coopération économique innovant, bénéfique pour les deux pays et ouvrant de nouvelles opportunités de coentreprises, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie manufacturière et des énergies renouvelables.

Le Dr Al Zeyoudi a souligné le rôle précieux de la Tunisie en tant que partenaire commercial, soulignant que les Émirats arabes unis sont le premier partenaire commercial de la Tunisie dans la région du CCG, avec des échanges commerciaux hors pétrole atteignant 350 millions de dollars en 2024, soit une croissance de 7,7 % par rapport à l’année précédente.

Les Émirats arabes unis et la Tunisie vont maintenant négocier les chapitres et dispositions spécifiques de l’Apeg afin de parvenir à un accord équilibré et équitable.

L’ouverture des négociations avec la Tunisie s’inscrit dans la stratégie plus large des Émirats arabes unis visant à doubler la taille de leur économie et à accroître leur rôle dans le commerce international.

Avec 26 Apeg conclus et de nombreux accords déjà en vigueur, le programme a joué un rôle crucial dans l’amélioration de l’accès aux marchés à forte croissance, contribuant de manière significative au commerce total des Émirats arabes unis qui, en 2024, a atteint un niveau record de 816 milliards de dollars, marquant une augmentation de 14,6 % par rapport à 2023.

Rappelons dans ce contexte que de nombreux grands projets d’investissements émiratis, notamment touristiques et immobiliers, lancés avant la révolution tunisienne de 2011, n’ont pas beaucoup avancé depuis.

I. B.

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Transport maritime | Maersk affronte des manifestants propalestiniens en Tunisie

Selon The New Arab, des affrontements ont eu lieu entre le géant du transport maritime Maersk et des manifestants propalestiniens en Tunisie, avec en toile de fond le génocide perpétré par Israël à Gaza. (Photo d’archives).

Le journal émirati, qui a rapporté cette information, affirme avoir contacté Maersk pour obtenir un commentaire et confirmer l’identité des travailleurs, mais n’a reçu aucune réponse au moment de la publication.

«En Tunisie, des manifestants propalestiniens ont été agressés physiquement par des employés présumés du géant mondial du transport maritime Maersk, accusé de faciliter la guerre israélienne contre Gaza», écrit The New Arab. Il ajoute : «Le 18 mars, des membres de la coordination Action commune pour la Palestine ont défilé jusqu’aux bureaux de Maersk à Tunis, dans le cadre d’une vague mondiale de protestations contre l’entreprise danoise, dont la filiale américaine Maersk Line, Limited est accusée d’avoir livré des armes à l’armée israélienne dans le cadre de son génocide à Gaza.

Scandant des slogans propalestiniens, les manifestants ont tagué le bâtiment, recouvrant sa façade de peinture rouge, symbolisant, selon eux, «le sang des martyrs de Gaza», tandis que d’autres ont griffonné des graffitis anti-israéliens et «Palestine libre» sur les murs.

La manifestation a rapidement dégénéré lorsqu’un agent de sécurité, apparemment en poste dans le bâtiment, a attaqué les manifestants et les a menacés, rapporte le journal.

I. B.


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Les investissements tunisiens en Égypte atteignent 45,5 millions de dollars

Les investissements tunisiens en Égypte ont atteint le chiffre impressionnant de 45,5 millions de dollars, a indiqué Mohamed Ben Youssef, ambassadeur de Tunisie en Égypte et son représentant permanent auprès de la Ligue arabe.

Ces investissements se concentrent principalement sur des secteurs de l’exploration pétrolière, de l’agriculture et de la production de câbles, mais ils continuent de se diversifier, a indiqué le diplomate, dans une interview accordée à l’émission Talk Show Arabs, diffusée le 21 mars 2025, sur la chaîne Al-Hadath, rapporte The Pinnacle Gazette.

Ben Youssef a souligné la vigueur des activités économiques entre les deux pays, ajoutant que les investissements égyptiens en Tunisie s’élèvent à environ 2,5 millions de dollars, répartis principalement sur des projets de petite envergure.

«Nous espérons que le ministre de lInvestissement, Hassan Al-Khatib, se rendra en Tunisie pour discuter des mécanismes des investissements égyptiens en Tunisie», a déclaré l’ambassadeur qui se dit optimiste quant à la coopération  future entre les deux pays, étant donné les efforts continus visant à consolider les investissements entre les deux pays.

L’Égypte et la Tunisie cherchent à renforcer leurs relations dans un contexte de crises régionales touchant plusieurs pays arabes. La commission mixte, dirigée par les Premiers ministres des deux pays, devrait faciliter le dialogue sur divers fronts, des politiques commerciales aux relations diplomatiques.

I. B.

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Six Tunisiens périssent dans un accident de la route en Libye

Six ressortissants tunisiens sont morts et un septième a été blessé dans un accident de la route survenu à l’aube de ce samedi 22 mars 2025, sur l’axe reliant Jalu à Al-Koufra, en Libye. (Photo d’archives).

Selon le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme (OTDH), Mustapha Abdelkabir, cité par Mosaïque FM, l’accident a été causé par une collision entre un bus transportant des passagers et un camion léger.

Les victimes tunisiennes étaient employées par la société Méditerranée Holding, sur le site de Sarir, a précisé Abdelkabir.

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Gaza | Quand la France oublie ses principes

Pour les droits d’un seul homme, la France est capable de mobiliser toute sa puissance diplomatique, quitte à mettre en péril ses relations politiques, économiques et financières avec n’importe quel pays. Ce qui est louable en soi car les principes et les valeurs ne se négocient pas. Cependant, cette même France, face à la souffrance de millions d’êtres humains, demeure parfois étrangement  passive.

Khémais Gharbi

Le dernier exemple en date est celui du drame qui se joue à Gaza et en Cisjordanie : plus de 60 000 morts, principalement des enfants, des femmes, des personnes âgées et des civils. Plus de 100 000 blessés, amputés, mutilés, exclus à jamais d’une vie normale. Et pourtant, la France ne réagit pas, ou si peu. Comme l’a fait le président Macron qui a appelé, mercredi, à la cessation immédiate des «hostilités» (sic !) en prévenant qu’il n’y aurait «pas de solution militaire» possible dans le territoire palestinien, sans condamner clairement les crimes perpétrés par Israël à Gaza et en Cisjordanie.

La diplomatie française se limite à un service minimum, bien loin de l’exigence morale que l’on attend du pays de la Déclaration des droits de l’homme. Comme frappée d’une étrange paralysie, elle semble avoir renoncé à cette voix qui, jadis, portait haut les principes du droit international et de la justice universelle.

Le legs de Mitterrand, Chirac et Villepin

Les exemples d’un passé pas si lointain sont pourtant là pour lui rappeler son rôle et sa responsabilité. Comment oublier l’intervention mémorable de Dominique de Villepin au Conseil de sécurité de l’Onu, s’opposant avec éloquence à l’invasion américaine de l’Irak? Ce moment d’histoire a alors placé la France en leader moral, et aujourd’hui encore, elle en recueille le respect et les bénéfices. Il a montré qu’une nation peut choisir la voie de la raison face aux passions guerrières.

Comment ne pas se souvenir des paroles de Jacques Chirac à Jérusalem, défendant avec fermeté le droit des Palestiniens à s’exprimer et à venir à sa rencontre? Ce jour-là, il n’était pas seulement un chef d’État, mais le porte-voix du pays des droits de l’Homme, rappelant que la dignité humaine ne connaît ni frontières ni conditions.

Et que dire enfin de la comparaison poignante de François Mitterrand entre l’un des nombreux massacres en Palestine et celui d’Oradour-sur-Glane? Par ces mots, il affirmait que l’horreur n’a ni époque ni géographie, et que la mémoire collective doit éclairer l’action politique. Chaque perte humaine est un appel à l’empathie et à la justice.

Un héritage à réhabiliter

C’est de tels hommes d’État dont la France aurait aujourd’hui besoin. Des dirigeants dotés de courage, de lucidité et d’une vision historique. Mais pour entrer dans l’Histoire ou, mieux encore, pour la construire, il ne suffit pas d’en avoir l’ambition. Il faut la force morale et les valeurs qui l’accompagnent.

Aujourd’hui, ces vertus font cruellement défaut. Pourtant, la politique ne devrait pas être uniquement guidée par des intérêts stratégiques immédiats, mais aussi par des principes intangibles, par la capacité d’écouter les souffrances des opprimés et d’y répondre avec détermination. La France a, entre ses mains, le pouvoir de capter l’attention du monde et de donner un sens à la part lumineuse de son héritage.

Le moment est venu pour elle de prouver qu’elle est, et doit rester, le pays des droits de l’Homme. Non pas en paroles, mais en actes. Car c’est dans l’épreuve que se révèlent les véritables valeurs d’une nation, et c’est dans leur fidélité qu’elle écrit l’Histoire.

* Ecrivain et traducteur.

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Gaza | Israël reprend son génocide, les États-Unis laissent faire

Si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Imed Bahri

Chassez le naturel, il revient au galop. À peine deux mois après le très précaire cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, l’État hébreu s’est dérobé de ses engagements dans les négociations et a repris son génocide avec sa soif de sang habituelle faisant des centaines de morts à Gaza chaque jour depuis mardi.

Vendredi 21 mars 2025, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a déclaré: «J’ai donné l’ordre à Tsahal de prendre davantage de territoire à Gaza. Plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire qui sera annexé à Israël». Il a également agité la menace de l’occupation permanente. Beaucoup en appellent à l’administration Trump, tel le comité éditorial du Financial Times (FT), qui a appelé à la restauration du cessez-le-feu à Gaza, soulignant que le président américain Donald Trump est le seul dirigeant à avoir un pouvoir de pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’appelant à agir dans ce sens. 

Le journal a rappelé tout d’abord que les Gazaouis avaient bénéficié de deux mois de répit après les frappes aériennes et les bombardements israéliens qui avaient transformé la bande de Gaza en un champ de ruines et avaient commencé à recoller les morceaux de leur vie brisée. De leur part, les familles des Israéliens encore détenus par le Hamas dans la bande de Gaza s’accrochaient à l’espoir de les revoir et de les libérer.

Israël cherche à modifier les termes de l’accord

Cependant, Netanyahu a dissipé toute illusion que la paix serait enfin rétablie après 17 mois de conflit brutal. Mardi, l’armée a ordonné la reprise de ses bombardements sur Gaza où ses raids ont tué plus de 500 personnes pour cette seule journée, selon le ministère de la Santé de Gaza, ce qui en fait l’une des journées les plus sanglantes de la guerre d’Israël à Gaza avec un bilan total approchant les 50 000 morts.

Netanyahu a accusé le Hamas d’avoir repris les combats en refusant de libérer les détenus sauf que c’est Israël qui a cherché à modifier les termes de l’accord. Le FT estime, pour sa part, que rien ne justifiait la décision de Netanyahu de reprendre la guerre et de mettre en danger la vie des détenus restants et appelle à un cessez-le-feu immédiat forçant les parties belligérantes à faire des concessions qui mettraient fin aux massacres et garantiraient la libération des 59 détenus avant qu’il ne soit trop tard pour ceux qui restent en vie.

Le FT affirme que Trump est le seul dirigeant ayant une influence sur Netanyahu et qui peut faire pression sur le Premier ministre israélien. L’équipe Trump a contribué à négocier l’accord de cessez-le-feu conclu en janvier et en a revendiqué la paternité sauf que depuis, le président américain a dévoilé un plan dangereux visant à vider Gaza des Palestiniens et a proféré des menaces agressives contre le Hamas, reprises par Netanyahu.

Lorsque Israël a interrompu toutes les livraisons d’aide à Gaza et coupé les dernières lignes électriques ce mois-ci pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte un accord de cessez-le-feu révisé, l’administration Trump est restée silencieuse. Lorsque Israël a repris son attaque contre Gaza, la Maison-Blanche et Trump lui-même ont soutenu l’attaque et se sont joints à Israël pour accuser le Hamas.

Le Mouvement de résistance islamique, qui a tiré des roquettes sur Israël pour la première fois depuis plusieurs mois, s’était engagé à respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu. Dans la première phase, 38 détenus ont été libérés en échange de la libération par Israël de plus de 1 500 prisonniers palestiniens. La deuxième phase prévue pour débuter début janvier a constitué l’épreuve la plus difficile. Les deux parties étaient censées accepter un cessez-le-feu permanent et un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza en échange de la libération des détenus restants. Cependant, Netanyahu a refusé à plusieurs reprises de mettre définitivement fin à la guerre ou de retirer ses troupes. Il n’a jamais engagé de discussions sérieuses sur une deuxième phase.

Netanyahu rattrapé par ses scandales

Au lieu de cela, avec le soutien des États-Unis, Israël a exigé que le Hamas libère la moitié des détenus restants en une seule fois plutôt que de les libérer comme convenu en échange d’une prolongation de la trêve. Comme prévu, le Hamas a rejeté la proposition.

Au lieu de coopérer avec les médiateurs, Netanyahu, sous la pression des partenaires de sa coalition et plus que jamais rattrapé par ses scandales, s’accroche au pouvoir et pour y parvenir a de nouveau déclenché la guerre. Ses détracteurs l’accusent de faire passer ses intérêts avant ceux des Israéliens. Les bombardements et les nouvelles effusions de sang ne feront en effet que mettre en danger la vie des détenus et n’accéléreront pas leur libération. C’est ce que l’accord de cessez-le-feu aurait pu accomplir.

Comme l’ont dit les familles des détenus, Netanyahu aurait dû se battre dans la salle de négociation, et non pousser Israël vers une guerre sans fin. Le FT insiste sur le fait que si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Quant au Hamas, il a dénoncé vendredi le soutien américain aux nouveaux bombardements israéliens sur Gaza accusant Washington d’être un partenaire dans cette agression. Le conseiller à la sécurité nationale américain Michael Waltz a déclaré hier que «le Hamas avait choisi la guerre plutôt que de libérer les otages et qu’Israël avait parfaitement le droit de défendre son peuple contre ce qu’il a appelé les terroristes du Hamas.»

En réponse à ces déclarations qualifiées de biaisées, le Hamas a déclaré dans un communiqué que «parler du droit d’Israël à se défendre est une déformation de la réalité. L’occupant n’a pas le droit de défendre son occupation car il est l’agresseur».

Le Hamas considère que les déclarations de Washington révèlent une fois de plus sa complicité dans l’agression contre le peuple palestinien et dans les crimes perpétrés par Israël. 

Le mouvement palestinien a poursuivi en affirmant qu’il est fallacieux de prétendre qu’il avait préféré la guerre à la libération des détenus. Il estime que ceci constitue une déformation des faits et que toute tentative de déformation des faits ne parviendrait pas à exonérer l’armée d’occupation de ses crimes ni à fournir aux États-Unis une couverture morale pour son soutien à Israël.

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Tunisie | Sarra Zaafrani Zenzeri étrenne ses nouvelles fonctions

Aussitôt nommée par le président de la République, Kaïs Saïed, la nouvelle cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a présidé, vendredi 21 mars 2025, au palais du gouvernement à la Kasbah, la première réunion de… «l’équipe ministérielle», comme l’écrit l’agence officielle Tap.  

Imed Bahri

Lors de cette réunion inaugurale (pour elle), la cheffe du gouvernement  a exprimé sa gratitude et sa profonde fierté pour la confiance que lui a accordée le président Saïed en lui confiant une responsabilité nationale cruciale. Elle a souligné l’importance de renforcer les efforts pour servir au mieux la Tunisie, notamment en améliorant le niveau de préparation face aux défis. Il s’agit d’accélérer les réformes économiques, d’améliorer les conditions de vie des citoyens et de soutenir les catégories vulnérables. Parmi les priorités figurent également l’élaboration de législations nécessaires, l’impulsion des projets publics et l’élimination des obstacles entravant leur mise en œuvre.

Zaafrani Zenzeri a mis l’accent sur la nécessité d’intégrer les mesures financières et fiscales contenues dans le projet de loi de finances pour l’année 2025 dans le cadre de la vision de l’État et de ses orientations, comme l’a rapporté l’agence Tap.

Des finances publiques exsangues

Il s’agit, on l’a compris, de réviser ces deux lois élaborées par le gouvernement, adoptées par le parlement et ratifiées par le président de la République en décembre dernier pour les adapter aux décisions à caractère social prises entretemps par ce dernier et qui vont avoir d’importances incidences sur les finances publiques déjà exsangues.

La cheffe du gouvernement a également appelé à une transformation structurelle de l’économie nationale, à travers l’accélération la mise en œuvre des projets publics et le lancement de projets stratégiques, exhortant les ministres et les responsables à redoubler d’ efforts pour concrétiser les objectifs de développement, par l’adoption de nouvelles méthodes de travail afin de répondre aux attentes populaires et préserver la souveraineté nationale.

Zaafrani Zenzeri a jugé indispensable de favoriser la cohésion au sein de l’équipe gouvernementale et de garantir la mise en œuvre des politiques publiques conformément aux orientations et choix définis par le président de la République, ainsi qu’aux principes de la Constitution de 2022. Elle a affirmé que le gouvernement devait apporter une réelle valeur ajoutée pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple tunisien.

Diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit), spécialisée en génie civil, Zaafrani Zenzeri est également titulaire d’un diplôme d’ingénieur géotechnique de l’Université Gottfried-Wilhelm-Leibniz de Hanovre, en Allemagne. Son CV évoque également deux passages à l’École nationale d’administration puis à l’Institut de la Défense nationale.

En 1989, elle a rejoint la direction générale des ponts et chaussées au ministère de l’Equipement, où elle a occupé divers postes et suivi la mise en œuvre de divers projets, avant d’être nommée chef du département des travaux spéciaux du même ministère en 1992.

De 2014 à 2021, Zaafrani Zenzeri a été directrice générale de l’unité de suivi de la mise en œuvre des projets autoroutiers. En 2021, elle a été nommée ministre de l’Equipement dans le gouvernement Bouden, poste qu’elle agardé dans ceux de Hachani et Maddouri.

Elle a également exercé les fonctions de ministre des Transports par intérim du 12 mars au 25 août 2024, en remplacement de Rabie Majidi, limogé par Saïed.

La marge de manœuvre est étriquée

Zaafrani Zenzeri sait que sa tâche n’e sera’est pas facile et que sa marge de manœuvre est étriquée : la Tunisie connaît de graves difficultés économiques et financières, avec une croissance lente de 0,4% en 2024, un taux de chômage de 16% et une dette avoisinant 80% du PIB. Et pour ne rien arranger : le chef de l’Etat est déterminé à aller de l’avant dans ses politiques sociales, alors que l’argent se fait rare et que les bailleurs de fonds ne se bousculent pas au portillon.

On sait que tous les prédécesseurs de Zaafrani Zenzeri (5 en un peu plus de 5 ans) n’ont pas fait long feu à la Kasbah. Les paris sont donc lancés sur la durée du mandat de celle que personne n’attendait vraiment, et dont la carrière politique a connu hier une soudaine accélération. La politique est ainsi faite qu’elle récompense autant qu’elle châtie: la chute peut être aussi rapide que l’ascension, et gare à celui (ou celle) qui ne retient pas la leçon!

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Que reproche Kaïs Saïed à Kamel Maddouri  ? (Vidéo)

Le limogeage de Kamel Maddouri et son remplacement par Sarra Zaafrani Zenzeri, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mars 2025, a été précédé par une réunion du Conseil de sécurité nationale, au Palais de Carthage, au cours duquel le président de la République a parlé de «complots contre l’invulnérabilité de la Tunisie» et de «bandes criminelles qui opèrent dans plusieurs services publics à travers des agents à leur solde». Vidéo.

«Il est grand temps que chacun assume ses actions et soit responsable de tous ses choix, quel que soit son poste», a lancé le chef de l’Etat, en pointant les lobbys de la corruption et leurs agents qui chercheraient aujourd’hui à infiltrer le Palais de la Kasbah pour étendre leur influence, oubliant que la mission du gouvernement, du Premier ministère et du Secrétariat d’Etat à la présidence consiste à aider le chef de l’Etat, seul maître à bord, dans l’exercice de sa fonction exécutive.

Difficile de ne pas lire dans les déclarations du président de la république une accusation adressée au chef du gouvernement, présent dans la réunion, et qui allait être limogé quelques heures plus tard, de s’être détourné de la politique générale de l’Etat définie par le locataire du Palais de Carthage.

Evoquant certains faits divers qui se sont succédé la veille du mois de Ramadan, tels les cas de suicide et d’empoisonnement, de bouclage des routes par des manifestants, et de pénurie de certains produits de base, le chef de l’Etat a estimé qu’ils font partie d’un complot contre l’Etat et contre sa propre personne, d’autant que, selon lui, ils avaient lieu «au moment se tenait une réunion dans une capitale occidentale en présence de plusieurs personnes» et que «débutait à Tunis les audiences dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’Etat», impliquant de nombreux opposants.

Kaïs Saïed reproche-t-il au chef du gouvernement, présent dans la réunion du conseil de sécurité nationale, et qu’il allait limoger quelques heures plus tard, d’avoir mal géré tous ces événements, d’avoir failli dans l’application des instructions présidentielles ou même d’avoir été complice de certains lobbys de corruption ? On pourrait le penser, en attendant des éclaircissements à ce propos de la part de la plus haute autorité de l’Etat.

I. B.

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Poêle à bois avec four : un investissement durable pour la maison en 2025

L’hiver, c’est la saison du cocooning et de la chaleur. Et si vous pouviez en plus cuisiner vos plats préférés tout en chauffant votre maison ? C’est exactement ce que vous offre le poêle à bois avec four ! Ce petit bijou combine à la fois l’efficacité d’un chauffage écologique et la possibilité de préparer des plats savoureux dans un four intégré. En 2025, il devient l’allié parfait pour les foyers modernes qui cherchent à allier confort et praticité, sans se ruiner.

Poêle à bois avec four : un 3-en-1 pour chauffer, cuisiner et gagner de la place

Choisir un poêle à bois avec four, c’est opter pour une solution de chauffage efficace, économique et surtout respectueuse de l’environnement. Le bois est une ressource naturelle renouvelable, et avec un poêle bien conçu, vous pouvez chauffer votre maison de manière économique, tout en réduisant votre empreinte carbone. Mieux encore : le bois est une énergie renouvelable qui ne risque pas de flamber vos factures comme le gaz ou l’électricité !

En plus de chauffer votre intérieur, ce poêle vous permet de cuisiner de bons petits plats. C’est l’occasion de profiter de la chaleur du feu pour nourrir votre famille de manière conviviale. Pour ceux qui vivent dans des espaces un peu réduits, ce dernier vous permet de combiner deux fonctions en un seul appareil, libérant ainsi de l’espace pour d’autres activités ou rangements.

Sur quels critères se baser pour trouver le modèle idéal pour votre maison ?

Pas question de surchauffer votre salon ni de rester dans un froid glacial. La puissance de votre poêle doit être adaptée à la taille de la pièce que vous souhaitez chauffer. Un modèle trop petit ne fera pas l’affaire pour une grande pièce, et un modèle trop grand risque de surchauffer votre espace.

Capacité du four pour les gourmets

Si vous adorez passer du temps à cuisiner, la capacité du four intégré est un critère important. Que vous prépariez un repas de famille ou un dîner plus intime, assurez-vous que le four a assez de place pour cuire vos plats. Un bon conseil : si vous êtes plutôt du genre à cuisiner pour une petite troupe, optez pour un modèle à grande capacité.

Design et matériaux : pour que ça colle à votre intérieur

La fonte ou l’acier ? Un design moderne ou traditionnel ? Il y en a pour tous les goûts ! Le poêle à bois avec four se décline dans de nombreux styles, du plus classique au plus contemporain. Que vous ayez un intérieur rustique ou plutôt moderne, vous trouverez forcément un modèle qui s’intègre parfaitement à votre déco.

Efficacité énergétique : pour un bon retour sur investissement

Une bonne performance énergétique signifie que vous utiliserez moins de bois pour un maximum de chaleur, et cela se ressent directement sur vos économies à long terme. Choisissez un modèle qui respecte les normes d’efficacité énergétique pour profiter pleinement de votre investissement.

Cuisine au poêle à bois : ces recettes à tester absolument

Un rôti bien doré ou une pizza qui cuit lentement, rien de tel que la chaleur douce d’un poêle à bois pour rendre vos plats encore plus savoureux. Le feu naturel permet une cuisson uniforme qui rehausse les saveurs. Voici quelques recettes à tester absolument dans votre poêle à bois :

  • Rôti de viande : laissez la viande cuire lentement dans la chaleur du poêle pour un rôti tendre, juteux et parfumé.
  • Pizza maison : une pâte dorée, une garniture fondante : grâce à la chaleur intense et uniforme du poêle, votre pizza sera digne d’une pizzeria.
  • Pain de campagne : la croûte parfaitement dorée, la mie moelleuse : un pain cuit dans un poêle à bois a ce goût unique qu’on adore.
  • Gâteau au chocolat fondant : le poêle à bois garde la chaleur constante, idéale pour faire cuire un gâteau au chocolat à la texture fondante et irrésistible.

Le meilleur, c’est que même après avoir éteint le feu, vous pouvez encore cuire quelques plats ou desserts avec la chaleur qui persiste dans le four.

Installation et entretien : comment garder son poêle en forme ?

L’installation d’un poêle à bois avec four nécessite de l’attention, surtout pour les conduits de cheminée et l’espace nécessaire autour du poêle. Pour une installation sans stress, mieux vaut faire appel à un professionnel qui respectera toutes les normes de sécurité. Comme pour tout appareil de chauffage, l’entretien est nécessaire. Un poêle à bois avec four, ça se nettoie régulièrement pour une performance optimale. Pensez à vider les cendres, nettoyer les conduits, et vérifier l’état du four pour qu’il reste toujours prêt à l’emploi.

Poêle à bois classique ou poêle à bois avec four ?

La différence entre les deux ? Un seul mot : polyvalence. Si le poêle à bois classique vous chauffe la maison, il ne vous permet pas de cuisiner. Tandis que le poêle à bois avec four combine les deux, et ça change tout ! Vous aurez la chaleur et le plaisir de cuisiner tout en un, idéal pour les amateurs de bons repas et de confort.

En 2025, le poêle à bois avec four est une option gagnante pour ceux qui veulent une maison chaleureuse et accueillante, tout en profitant de la cuisine au feu de bois. À la fois économique, pratique et écolo, il est un choix malin pour faire des économies d’énergie tout en régalant vos proches.

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Les trois empires

Depuis 20 ans, on observe une confrontation feutrée entre trois empires : les États-Unis, la Russie et la Chine. La mondialisation est en lambeaux, et les couteaux sont aiguisés. La bataille ne fait que commencer avec une fuite en avant dans la guerre commerciale et le réarmement…

Helal Jelali *

D’abord, une question adressée aux éminents spécialistes de géopolitique et analystes des affaires internationales qui hantent les studios des télévision spour nous expliquer la marche du monde : pourquoi le mot «empire» a-t-il presque disparu de votre lexique? Pourtant, et le constat est limpide, nous assistons actuellement à une bataille entre les empires américain, russe et chinois. Ce concept d’empire ne fait pas partie de l’histoire ancienne, il est bien vivace, en tout cas dans l’esprit des dirigeants de ces trois puissances.

Depuis la Mésopotamie, les hommes ont vécu plus de temps sous des empires que sous l’autorité d’un petit État ou d’un petit royaume, rappelle l’historien Yuval Noah Harari dans son livre ‘‘Sapiens, une brève histoire de l’humanité’’

La mondialisation est un leurre

Le siècle dernier était celui des guerres européennes, de la reconstruction, et d’une course à l’armement entre les États-Unis et l »URSS dans une atmosphère lourde de guerre froide. Avec la chute de l’URSS, nous avons eu droit à la «fin de l’Histoire» et au projet d’une «bienheureuse» mondialisation. Aujourd’hui, rares sont ceux qui osent dire la vérité –au risque d’être traités de gauchistes ou de woke–, à savoir que la dite mondialisation n’était qu’un leurre pour envahir les marchés des pays du Sud sans grand frais et sans taxes douanières, et surtout pour mettre la main sur les matières premières du globe au moindre coût. 

Les empires n’affichent pas toujours leur identité, même si chacun d’entre eux possède la sienne : par les conquêtes, ils peuvent montrer leur force militaire, comme la Rome antique et l’empire ottoman, leurs motivations d’expansion religieuse, comme les empires omeyade et abbasside, leurs appétits économiques comme la Chine, ou au XXe siècle, leur messianisme soi-disant démocratique comme chez les Américains et les Russes, avec deux idéologies aux antipodes l’une de l’autre. 

La principale motivation des empires et qui dicte leurs actions, c’est la stabilisation des territoires périphériques pour un accès plus facile aux ressources dont ils ont besoin pour renforcer leur puissance. On le constate aujourd’hui avec la Chine et la bataille non avouée qu’elle livre dans les mers du sud avec la récupération du Tibet et de Hong Kong et la poursuite du harcèlement de Taïwan.

Pour la Russie, l’obsession est de récupérer tout le Caucase et d’affaiblir un voisin qui risque avec ses alliances, européenne et américaine, de devenir une puissance régionale : l’Ukraine. 

Aux Etats-Unis, le président Donald Trump, nouvellement élu, voudrait mettre la main sur le Canada et le Groenland pour profiter des richesses minières du pôle nord, avec, au sud, des prétentions sur le Golfe du Mexique, qui devrait dorénavant s’appeler le Golfe américain ou, pourquoi pas, le Golfe Trump…

Une logique expansionniste 

Pourquoi les Etats depuis la Mésopotamie tiennent-t-ils à construire des empires? Pour instaurer la paix et la prospérité à l’intérieur de leurs frontières et dans leur environnement immédiat. Mais pas seulement, car les progrès techniques, scientifiques et culturels ne peuvent être réalisés dans le cadre étriqué des petits États ou royaumes.

Quels traits communs décelons-nous aujourd’hui entre les empires américain, russe et chinois ? Un néo-libéralisme décomplexé et l’apparition d’une oligarchie financière rapace qui réduit les aspirations de la classe moyenne à la satisfaction de ses besoins les plus élémentaires : avoir juste où se loger, de quoi manger et regarder la télé avant de dormir… Pour survivre, ces empires ont besoin d’autocratie et de populisme.

Quand est-ce qu’un empire entame sa décadence, car les empires naissent et meurent nécessairement ? Le jour où il commence à coûter plus cher qu’il ne rapporte, répondent les économistes. Autre facteur : le déclin démographique. Dans la Rome antique, la péninsule italienne comptait sept millions d’habitants dont la moitié étaient des esclaves. Quant les esclaves étaient devenus rares et chers, l’empire a commencé à décliner. Emmanuel Todd prévoit le même scénario pour l’empire américain.

Et l’Europe dans tout cela? Elle reste actuellement un enjeu pour les Russes et les Américains qui cherchent à y étendre leurs influences respectives. Pour se libérer, les Européens doivent bâtir une fédération et se doter d’une force militaire autonome et puissante. Ils doivent sortir du «Printemps des Peuples» de 1848 pour préparer un avenir unitaire avec une identité fédérative qui mettrait en veilleuse les nationalismes d’antan.

* Retraité, ancien rédacteur en chef à RFI.

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Le secteur IT tunisien face à de lourds défis

Alors que la Tunisie affiche des progrès notables dans sa transformation numérique, plusieurs faiblesses structurelles continuent de freiner le plein développement de son secteur IT, notamment des inégalités régionales préoccupantes.

Aymen Achouri *

Si les grandes agglomérations comme Tunis, Sfax et Sousse bénéficient d’infrastructures modernes et d’un accès Internet de qualité, avec notamment le récent développement de la 5G, de vastes zones rurales restent encore largement sous-équipées. Ce déséquilibre dans l’accès aux technologies numériques limite non seulement le potentiel économique des régions éloignées, mais creuse également un fossé d’inclusion numérique qui menace la cohésion sociale.

L’accélération de la digitalisation expose les entreprises et les institutions tunisiennes à une multiplication des cyberattaques. Malgré quelques initiatives pour renforcer la sécurité, le rythme effréné des évolutions technologiques en matière de menaces crée une inquiétude grandissante quant à la résilience des systèmes d’information. Les experts soulignent la nécessité de déployer des mesures de cybersécurité robustes et actualisées pour protéger les données sensibles.

Déficit de compétences et fuite des talents

Le secteur IT fait face à un décalage majeur entre les compétences enseignées par le système éducatif et celles attendues par le marché. Ce manque d’adéquation engendre une pénurie de professionnels qualifiés et encourage nombre de talents à chercher de meilleures opportunités à l’étranger. Cette fuite des cerveaux, ou «brain drain», fragilise encore davantage la capacité de la Tunisie à innover dans un environnement technologique compétitif.

Par ailleurs, les lourdeurs administratives et un cadre réglementaire parfois inadapté compliquent la mise en œuvre de projets innovants. Et le financement – qu’il soit public ou privé – demeure insuffisant pour moderniser les infrastructures et soutenir l’émergence de nouvelles startups.

Ce manque de ressources, matérielles et humaines, freine l’élan entrepreneurial et limite les perspectives de croissance dans un secteur pourtant stratégique pour l’économie nationale.

Vers une transformation nécessaire

Face à ces défis, les acteurs économiques et institutionnels tunisiens doivent impérativement repenser leurs stratégies. Une réforme en profondeur de la formation, un renforcement des dispositifs de cybersécurité et une simplification des procédures administratives pourraient transformer ces obstacles en véritables opportunités pour dynamiser l’ensemble du secteur IT. Si la Tunisie possède un potentiel indéniable pour devenir un leader régional dans le domaine numérique, il est essentiel de s’attaquer à ces problématiques afin de bâtir une infrastructure IT solide et résiliente, capable de soutenir la croissance économique et d’assurer une transition numérique inclusive pour tous.

* Expert en management, relation et coaching client.

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La dialectique de l’intelligence artificielle et de l’intelligence humaine

L’intelligence artificielle (IA) représente indéniablement une extension substantielle à l’intelligence humaine. Complémentaire, utile et bientôt nécessaire, mais pas seulement.   

Raouf Laroussi

On a tous connu l’évolution de la puissance de calcul des ordinateurs qui a boosté le développement de la modélisation mathématique et lui a fourni un outil pour résoudre les équations auxquelles elle aboutit. L’IA générative vient aujourd’hui appuyer les aptitudes humaines à élaborer des raisonnements permettant de résoudre des problèmes dans tous les domaines. L’IA s’appuie en cela, outre les modèles de machine learning ou de deep learning, sur une énorme quantité de données. Ceci est réalisé, dans l’une des étapes cruciales de la démarche qu’elle adopte à travers la «comparaison» des raisonnements et la sélection de ceux qui sont les plus adaptés au problème qu’on lui pose et qui aide à le résoudre.

Cette démarche me rappelle une citation du mathématicien polonais Stefan Banach (1892- 1945), qui décrit la démarche intellectuelle du mathématicien pour résoudre un problème. Je cite : «Un mathématicien est une personne qui peut trouver une analogie entre les théorèmes, un meilleur mathématicien est celui qui trouve des analogies entre les démonstrations, les très bons mathématiciens sont ceux qui peuvent déceler des analogies entre les théories. Mais on peut supposer que le meilleur des mathématiciens est celui qui peut voir des analogies entre les analogies.»

L’intelligente humaine est encore en avance

Ainsi, Banach établit un classement des niveaux d’appréhension des problèmes mathématiques; en d’autres termes, un classement des niveaux des intelligences humaines. Cette vision pourrait être élargie à toute activité cognitive de l’être humain face à un problème qu’il cherche à résoudre. L’IA est certainement maintenant au niveau de l’analogie entre les démonstrations. Si ce constat est correct, l’intelligente humaine la plus poussée serait encore en avance par rapport à l’IA.

Par ailleurs, il faut rappeler que dans le cheminement que décrit Banach, chaque étape nécessite une bonne connexion neuronale (l’équivalent des modèles d’IA), une certaine érudition et des connaissances bien assimilées (l’équivalent, en termes informatiques, d’un ensemble de données analysées, épurées et classées).

Mais, même à son niveau actuel de développement, l’IA constitue un apport considérable à l’intelligence humaine. Primo, en raison de sa capacité à assimiler beaucoup plus de données que ne le peut un être humain. Secundo, pour la rapidité d’exécution des tâches à réaliser que lui confère la puissance de calcul des processeurs.

Montée en puissance de la collaboration entre les deux intelligences

Ce soutien à l’intelligence humaine ne manquera pas de se transformer en un mouvement bidirectionnel. En effet, le traitement humain de la production de l’IA pour valider et affiner cette production sera à son tour injecté dans les données utilisées par l’IA.

S’il est encore trop tôt pour prévoir les conséquences de la montée en puissance d’une collaboration entre les deux intelligences, une certitude se dégage : les activités intellectuelles, y compris les plus spécialisées, ne peuvent plus se passer de ce qu’on appelle désormais le copilote IA. La seule chance pour une société qui ne veut pas subir les effets pervers voire nocifs de l’IA qui existent bel et bien et qui feraient probablement l’objet d’une suite de cette réflexion, est de la maîtriser. Et nous sommes tous concernés !

* Mathématicien.

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Tunisie | Kamel Maddouri limogé, Sarra Zaafrani Zenzeri appelée à la rescousse

Surprise du chef ce vendredi matin, 21 mars 2025 : la présidence de la république a publié un communiqué laconique annonçant le limogeage du chef du gouvernement Kamel Maddouri et son remplacement par l’ex-ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Sarra Zaafrani Zenzeri.

Recevant la nouvelle cheffe du gouvernement, le président Saïed a insisté sur la nécessité d’optimiser la cohésion de l’action gouvernementale et d’aplanir tous les obstacles en vue de réaliser les attentes des Tunisiens, indique un communiqué de la Présidence de la République.

Par la même occasion, le président de la république a nommé Slah Zouari au poste de ministre de l’Equipement et de l’Habitat qui a prêté serment ce matin.

Slah Zouari, occupait le poste de directeur général des ponts et chaussées au ministère de l’Equipement.

La présidence de la république n’a pas cru devoir expliquer cette décision pour le moins inattendue, d’autant que M. Maddouri, nommé le 7 août 2024, n’a passé que 6 mois à son poste.

Mme Zenzeri Zaafrani est le 6e chef de gouvernement à siéger au Palais de la Kasbah depuis l’accession de Saïed à la présidence de la république fin 2019, après Elyes Fakhfakh, Hichem Mechichi, Najla Bouden, Ahmed Hachani et Kamel Maddouri. Excusez du peu…

I. B.

Slah Zouaei.

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Tunisie | La société civile s’oppose au projet d’usine d’ammoniac vert à Gabès

Plusieurs associations du gouvernorat de Gabès ont publié, mercredi 19 mars 2025 (voir ci-dessous), un communiqué de soutien au mouvement «Stop à la pollution à Gabès», appuyant les protestations contre la gestion de la crise environnementale dans cette région industrielle du sud-est tunisien.

Le communiqué commun condamne la récente décision gouvernementale de retirer le phosphogypse de la liste des matières dangereuses et l’approbation d’un projet d’implantation d’une unité de production d’ammoniac dans la zone industrielle de Gabès, déjà fortement polluée par les rejets des usines chimiques.

Les ONG décrivent ces actions comme «un abandon sérieux des engagements environnementaux et une approbation de pratiques de développement qui nuisent à lenvironnement et ont un impact négatif sur la santé des citoyens».

Les signataires de la déclaration soutiennent que le retrait du phosphogypse radioactif de la liste des matières dangereuses et son inscription sur celle des matières productibles traduit «un mépris des droits des habitants de Gabès et de leur environnement, et un retour sur la décision ministérielle prise le 29 juin 2017 de démanteler les unités polluantes».

Le communiqué souligne que l’annonce d’un projet d’implantation d’une unité de production d’ammoniac vert à Gabès «est une étape vers des projets de production d’hydrogène vert destiné à l’exportation, qui constituent une menace pour l’environnement et la santé publique dans la région».

Les associations signataires de la déclaration appellent le gouvernement et les autorités compétentes à adopter de véritables solutions qui donnent la priorité à l’environnement, s’engagent en faveur du développement durable et de la justice environnementale et respectent les droits des générations futures à un environnement sain et sûr.

Ils appellent également à revenir sur ces décisions nuisibles sur le plan environnemental et social et à évoluer vers de véritables solutions environnementales qui améliorent la vie des résidents.

La déclaration est signée par 29 ONG et associations, dont la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), Avocats sans frontières (ASF) et I Watch.

I. B.

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Début de la sélection de jeunes Tunisiens pour travailler en Italie (Vidéo)

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie a annoncé, jeudi 20 mars 2025, le début du processus d’emploi en Italie de jeunes Tunisiens, notamment dans les secteurs de la construction et de la logistique. Vidéo.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme Thamm Plus, cofinancé par l’Union européenne et le ministère italien de l’Intérieur, qui vise à faciliter la mobilité de la main d’œuvre qualifiée et formée entre le Maroc, la Tunisie et l’Italie.

Les candidats intéressés sont invités à présenter leur dossier à l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (Aneti) le plus proche et à s’inscrire via la plateforme en ligne dédiée.

Les candidats, précise l’OIM, doivent être âgés de 18 à 35 ans à la date de dépôt du dossier, être en possession d’un certificat de compétence ou d’un diplôme professionnel équivalent, ou avoir réussi un test professionnel validant leurs compétences dans les secteurs concernés.

L’initiative fait partie du projet «Vers une gouvernance mondiale de la migration et de la mobilité des travailleurs en Afrique du Nord» mis en œuvre par l’OIM. Thamm Plus. Il vise à améliorer l’employabilité des jeunes Tunisiens et à établir des parcours réguliers durables, notamment pour le secteur italien de la construction.

Jusqu’à présent, 100 participants ont déjà terminé leur formation, tandis que 200 autres suivent actuellement une formation technique après avoir terminé leurs cours d’éducation civique et linguistique, tout en renforçant les capacités d’enseignement professionnel en Tunisie.

Les candidats sélectionnés reçoivent une préparation complète, comprenant une formation à la langue et à la culture italiennes, une éducation à la sécurité au travail et une formation technique spécialisée avant de commencer leur emploi en Italie.

I. B. (avec Ansamed).

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Le CRLDHT commente le retrait de la Tunisie de la Cour africaine des droits de l’Homme

Commentant le retrait de la Tunisie de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) a, dans un communiqué publié jeudi 20 mars 2025, déclaré que «la Tunisie renie ses engagements et anéantit une autre garantie pour le peuple tunisien en matière de droits humains».

«Cette décision prive désormais les citoyen-ne-s tunisien-ne-s et les ONG de défense du droit de saisir directement la Cour africaine pour alléguer les violations des droits fondamentaux commises par l’État tunisien et demander les remèdes et les indemnisations auxquels ils ont droit», affirme le CRLDHT, qui y voit «un manquement grave à la Constitution de 2022, notamment tout son chapitre II», relatif aux droits et libertés.

Tout en rappelant le parcours de la Tunisie au sein de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et son engagement en faveur de la justice internationale, me CRLDHT voit dans cette décision une «marche arrière» de la part des autorités tunisiennes rejetant ainsi «une justice indépendante qui aurait pu constituer une protection subsidiaire pour les citoyens contre les abus du pouvoir».

Enfin, le CRLDHT rappelle que «ce retrait ne prendra effet qu’en mars 2026, selon la jurisprudence de la Cour africaine» et appelle «toutes les victimes de violations des droits humains à déposer des plaintes auprès de la Cour avant cette échéance».

Rappelons que la Coalition tunisienne contre la peine de mort (CTCPM) a dénoncé ce qu’elle a appelé une décision autoritaire qui isole la Tunisie de son environnement continental et qui s’inscrit dans une logique de rejet de la justice indépendante, aussi bien à l’échelle nationale que régionale. Dans un communiqué publié jeudi, l’organisation a rappelé que la Cour africaine constitue un acquis majeur de la lutte des peuples africains contre les régimes dictatoriaux et les pratiques répressives.

La CTCPM a également souligné que cette décision s’inscrit dans un contexte plus large de remise en cause de l’indépendance de la justice en Tunisie, marqué notamment par le blocage de la mise en place de la Cour constitutionnelle, la remise en question de la juridiction administrative et la révocation de nombreux magistrats.

La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), pour sa part, considère ce retrait comme un grave recul des engagements régionaux et internationaux de la Tunisie. Elle y voit une tentative de se soustraire à un mécanisme judiciaire indépendant visant à garantir des voies de recours aux victimes et à limiter l’impunité.

De son côté, le Centre des droits de l’Homme de l’Université de Pretoria a exprimé sa profonde préoccupation face à cette décision, exhortant le gouvernement tunisien à revenir sur cette mesure.

I. B.

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