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La réforme du Code du travail suscite des craintes pour les entreprises et les investisseurs

La réforme du Code du travail suscite  des discussions et des débats. L’émission « Midi Eco » a consacré un épisode spécial, dans la journée du  jeudi 20 mars 2025, au projet de loi sur la réglementation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, qui a été renvoyé au Parlement. La discussion a porté sur les nouveaux changements proposés concernant les contrats de travail dans les secteurs privé et public, sur les sanctions financières et les peines d’emprisonnement; mais aussi sur la prise en compte par la loi de la situation des entreprises et de leurs éventuelles conséquences économiques; ainsi que sur les alternatives à la sous-traitance. Et ce, en présence de Hafedh Amouri ancien ministre de l’Emploi et ancien directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, Hamadi Chelouf, directeur des ressources humaines dans une entreprise internationale et Faouzi Abderrahmane, ancien ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle.

L’objectif est de renforcer la protection des travailleurs, mais des préoccupations sont soulevées quant aux conséquences possibles sur la flexibilité économique et l’attractivité des investissements.

Hafedh Amouri met en avant le fait que le système actuel a permis l’exploitation de lacunes juridiques. Selon lui : « Cette loi offre une protection maximale aux salariés, car elle met fin à l’exploitation des vides juridiques. » Il considère que les réformes proposées permettront de mieux protéger les droits des travailleurs et de lutter contre les abus. Il insiste également sur l’importance de différencier la sous-traitance légitime des pratiques d’exploitation.

De son côté, Hamadi Chelouf exprime ses préoccupations quant à la rigidité de la loi et son impact potentiel négatif sur les entreprises. Il se questionne sur la praticité de certaines définitions, telles que « l’augmentation extraordinaire de la charge de travail ». Ainsi, il estime que la loi ne prend pas suffisamment en compte les besoins spécifiques de chaque secteur. Il plaide pour davantage de souplesse, tout en renforçant la protection des travailleurs.

De son côté, Faouzi Ben Abderrahman critique le processus législatif, estimant que les parties prenantes n’ont pas été suffisamment consultées. Il considère que la loi met trop l’accent sur des aspects politiques et juridiques, négligeant les implications économiques. Il défend un principe fondamental en matière d’emploi : « Chaque fois qu’il y a de la flexibilité dans les lois sur l’emploi, l’activité économique augmente. » Il soutient donc que la flexibilité ne doit pas nécessairement nuire aux droits des travailleurs, mais qu’il convient de trouver un équilibre pour stimuler la croissance économique. Il suggère aussi que le gouvernement renforce d’abord les contrôles et la surveillance de la loi pour assurer une meilleure protection des travailleurs plutôt que de pénaliser.

Ainsi le principal point de tension réside dans l’équilibre à trouver entre le renforcement des droits des travailleurs et la flexibilité nécessaire au bon fonctionnement et au développement des entreprises. Des inquiétudes sont exprimées quant au risque que les nouvelles régulations freinent l’investissement, notamment celui des entreprises étrangères. Certains estiment que le problème ne réside pas dans les lois elles-mêmes, mais plutôt dans l’absence de mise en œuvre efficace et de contrôles adéquats.

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Qui est Sarra Zaafrani Zenzri, la deuxième femme à diriger le gouvernement ?

Le président de la République, Kaïs Saïed, a nommé Sarra Zaafrani Zenzri comme nouvelle cheffe du gouvernement, succédant ainsi à Kamel Maddouri, dont les fonctions ont pris fin récemment. Elle devient la deuxième femme à occuper ce poste en Tunisie, après Najla Bouden, qui a dirigé le gouvernement entre octobre 2021 et août 2023.

Qui est Sarra Zaafrani Zenzri?

Sarra Zaafrani Zenzri est une ingénieure générale spécialisée dans l’aménagement du territoire. Elle a occupé le poste de ministre de l’Équipement et a été chargée de gérer le ministère des Transports pendant une période.

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Qui est Salah Zouari, nommé nouveau ministre de l’Equipement?

Nommé par le président de la République nouveau ministre de l’Equipement et de l’Habitat, en remplacement de Sarra Zaafrani Zenzri – qui, elle, prend la tête du gouvernement -, Salah Zouari est né le 2 novembre 1963 à Sfax.

Il est diplômé de l’ENIT en 1989 en tant qu’ingénieur principal et a obtenu un mastère spécialisé en Ponts à l’Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris en 1990.

Il a travaillé au Bureau d’études Bouygues Offshore de 1990 à 1993, puis chez SCET Tunisie en 1993.

Salah Zouari a occupé plusieurs postes de direction régionale de l’équipement ainsi que comme directeur général des ponts et chaussées en 2014, au ministère de l’Equipement et de l’Habitat.

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Kaïs Saïed mobilise le Conseil de sécurité nationale en évoquant l’héritage de la résistance

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, le jeudi 20 mars 2025, une réunion du Conseil de sécurité nationale consacrée à plusieurs sujets liés à la situation sécuritaire, à la lutte contre la migration irrégulière, le trafic, la spéculation, le monopole et la résistance à la propagation des stupéfiants. 

Il a rappelé que la date du 20 mars, fête de l’indépendance, coïncide avec d’autres décisions majeures. Il souligne à cet effet : « Un jour, l’indépendance réelle et la pleine souveraineté ne seront jamais contestées par quiconque. Vous serez libres de choisir ce qui vous convient, conformément à ce que l’histoire a enregistré, avec des exemples nombreux qui méritent d’être rappelés. Par exemple, la résistance à l’oppression a commencé dans le nord-ouest, où un grand nombre de citoyens s’est réuni dans cette région avant de converger pour combattre les forces d’occupation partout. C’est ainsi que l’indépendance a été conquise. Les martyrs, les justes, ont sacrifié leur vie pour cette indépendance, qui est une confiance placée sur nos épaules et doit rester une confiance sacrée pour les générations futures. »

Tout comme il a mis l’accent sur l’importance du 17 décembre 2010 qui est un hommage à la lutte contre les réseaux de corrompus et de traîtres. en déclarant : « Ce choix est un appel au devoir national. La Tunisie, comme vous le savez, était alors engagée dans une lutte de libération nationale, une bataille plus intense et plus forte que jamais. »

Le Chef de l’Etat a souligné que la Tunisie a fait face à des pressions fortes, internes et externes, mais que la volonté de poursuivre la bataille de libération nationale reste plus forte. Il a confirmé que les événements ont été traités avec prudence et patience, en priorisant la paix sociale et l’unité de l’État.

Lutte contre la corruption

Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de stopper les bandes criminelles dans les établissements publics et de tenir responsables tous ceux impliqués, sans exception. Il précise dans ce contexte: “La Tunisie continuera à lutter contre la corruption et à œuvrer pour que la justice règne, tout en protégeant les intérêts du peuple et en défendant l’unité nationale.”

Le président a réaffirmé la détermination de la Tunisie à déjouer toutes les conspirations et à maintenir le drapeau national haut, sans jamais sacrifier une partie du territoire national.
En effet, les groupes de rébellion tentent désespérément de poursuivre leurs plans, tandis que certaines parties rejetées appellent à un dialogue national, mais cet appel a échoué car le peuple a rejeté ceux qui l’ont initié dans l’histoire.

Il a poursuivi en décrivant une série d’incidents qui se sont produits avant l’arrivée du mois de Ramadan, notamment une semaine d’incendies par immolation, une semaine de cas d’empoisonnement, des barrages routiers et une disparition soudaine de produits dans certaines régions, ainsi que des jets de pierres après le coucher du soleil, vers 21h15, dans plusieurs zones. Ces événements rappellent ceux de 2011 et 2012, lorsque des fusées étaient lancées à la même heure partout dans le pays, en même temps qu’une réunion dans une capitale occidentale qui n’a pas attiré l’attention.

Il a ajouté que ces incidents coïncident avec le procès des accusés dans l’affaire du complot contre la sécurité de l’État, et que la situation est évidente par elle-même.

Il a également souligné que les adversaires d’hier sont devenus des alliés, et que les ennemis, qui semblaient en désaccord en apparence, sont maintenant amis. L’ennemi implacable d’autrefois est aujourd’hui un ami chéri pour ceux qui n’étaient pas ses ennemis auparavant. Il a fait une analogie avec un accord historique à l’époque des guerres de l’apostasie, où il était prétendu “que la moitié de Quraych appartiendrait à celui qui prétendait être prophète, et l’autre moitié à celui qui acceptait sa femme.”

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Kaïs Saïed nomme Sarra Zaafrani Zenzri cheffe du gouvernement

Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé le jeudi 20 mars 2025 de mettre fin aux fonctions de Kamel Maddouri en tant que chef du gouvernement, et de nommer Sarra Zaafrani Zenzri pour le remplacer.

Parallèlement, le chef de l’État a procédé à la nomination de Salah Zouari comme ministre de l’Équipement et de l’Habitat, qui a prêté serment devant lui conformément aux dispositions de la loi n°14 du 25 février 1991.

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Rafaa Tabib dénonce une ingérence géopolitique derrière la crise migratoire

L’expert en géopolitique et professeur universitaire Rafaa Tabib a révélé, lors d’une intervention radiophonique le 20 mars 2025 sur la Radio nationale, que la Tunisie subirait une manipulation démographique orchestrée par des puissances étrangères. Son analyse s’appuie sur des théories stratégiques attribuées à la CIA, notamment celles développées dans l’ouvrage Le monde en 2040” ( page 70), qui prévoit une reconfiguration identitaire des sociétés nord-africaines via des flux migratoires massifs.

 

Une bataille géopolitique, non humanitaire

Rafaâ Tabib a souligné que le dossier des migrants irréguliers originaires d’Afrique subsaharienne relève d’une logique politique, non d’une question sécuritaire. Il insiste sur la nécessité de comprendre les enjeux sous-jacents pour aborder ce phénomène, en combinant approche sécuritaire et dimension politique.

Il plaide pour la conclusion de partenariats avec des États africains afin de réadmettre les migrants par voie terrestre et garantir leur retour dans leurs pays d’origine.

 

En outre, il dénonce l’urgence de combattre les mafias de trafic humain, soulignant leur rôle dans l’instrumentalisation des flux migratoires. Tout en ajoutant: “des églises évangéliques et des mafias liées à certains pays sont derrière l’essor de la migration irrégulière vers la Tunisie. Il pointe du doigt le rôle des réseaux mafieux et des interventions étrangères dans la gestion des flux migratoires, comme le financement européen de milices en Libye pour bloquer les migrants subsahariens. Ce qui fait que l’Europe exerce une pression sur la Tunisie pour externaliser le contrôle migratoire, tout en stigmatisant les pays du Sud comme  en échec”.

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Tunisie : retrait de la reconnaissance de la compétence de la CADHP pour les saisines individuelles et ONG

La Tunisie retire sa reconnaissance de la compétence de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour recevoir des requêtes individuelles et des saisines d’ONG, a souligné Bassem Trifi, président de la LTDH.

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Exode des compétences : élites et intelligence collective

Le match du mois organisé par l’Economiste Maghrébin a opposé Amine Aloulou et Karim Ben Kahla sur l’exode des compétences en Tunisie. Karim Ben Kahla, professeur à l’Ecole supérieure de commerce de Tunis, a souligné les défis du système éducatif tunisien et l’importance de repenser l’université pour qu’elle devienne une locomotive du développement national. Le débat a abordé l’exode massif d’ingénieurs et de médecins, causé par des problèmes politiques, économiques et sociaux, et a cherché des solutions pour retenir les compétences et attirer les investissements.

 

La relation entre l’élite et le reste de la société, telle que décrite par Karim Ben Kahla, peut être résumée à travers trois métaphores principales :

La locomotive et le train : Dans cette métaphore, la locomotive représente l’élite qui tire le train, symbolisant la société. Cependant, si la locomotive décide de partir seule, elle va plus vite mais ne forme plus une société. Cela illustre comment une élite qui se détache du reste de la société peut perdre son rôle moteur et ne plus contribuer au progrès collectif.

La fusée est poussée par ceux qui sont en bas, représentant les masses. Si ceux-ci décident de « décaper » pour aller plus vite, cela peut être comparé à la tendance de certains à se décharger de leurs responsabilités pour avancer plus rapidement. Cette métaphore souligne le risque que les efforts collectifs soient compromis par des actions individuelles égoïstes.

La chaîne : Dans cette dernière métaphore, la force d’une chaîne dépend de son élément le plus ferme.  Ainsi Karim Ben Kahla suggère que les élites devraient être cet élément fort, mais en servant la société plutôt que de chercher à s’en détacher. Cela met en avant l’importance de la solidarité et du service des élites envers les plus faibles pour renforcer la société dans son ensemble.

En résumé, Karim Ben Kahla souligne que les élites ont un rôle crucial à jouer dans le développement de la société, mais qu’elles doivent rester engagées et servir le bien commun plutôt que de chercher à avancer seules.

De son côté, Amine Aloulou, président de l’Atuge aborde également la question des élites et de leur rôle dans la société. Il souligne l’importance de développer l’intelligence collective, qui passe par le lien social et la révision des valeurs. Selon lui, l’intelligence ne se limite pas aux élites, mais doit être collective pour répondre aux défis sociétaux. La question de l’avenir des enfants et des valeurs à transmettre est également cruciale, car elle implique de réfléchir à ce que signifie être heureux et trouver un sens à nos actions. Le passé est souvent rappelé, mais il est important de regarder vers l’avenir. La Tunisie a attiré des gens animés par des rêves, notamment ceux liés à l’exploitation de nouvelles technologies. Il y a un désir de voir la Tunisie devenir un pays leader dans le domaine numérique, avec un rêve partagé par sa jeunesse.

Cependant, il existe des défis, tels qu’un manque de reconnaissance et des fluctuations dans les efforts des universitaires, intellectuels et artistes pour travailler sur l’histoire. Il est crucial de développer une fierté nationale et de renforcer l’appartenance à travers des initiatives culturelles et éducatives. Amine Aloulou, quant à lui, est connu pour son rôle dans le développement économique et innovant de la Tunisie, notamment à travers le Tunisia Global Forum, qui vise à connecter les talents tunisiens et à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation.

En outre, il  aborde la question de l’exode des compétences en Tunisie en mettant l’accent sur l’intelligence collective et la nécessité de repenser les valeurs sociétales. 

Intelligence collective et révision des valeurs

Amine Aloulou considère que l’intelligence ne doit pas être l’apanage des élites, mais un processus collaboratif impliquant l’ensemble de la société. Cette vision s’oppose à une logique verticale où les compétences élitistes seraient détachées du reste de la population. Il souligne que les défis sociétaux (transition numérique, crise économique) nécessitent une synergie entre acteurs plutôt qu’une dépendance à l’égard d’une minorité qualifiée.

La question de l’éducation des enfants et des valeurs à transmettre est centrale. Il insiste sur la nécessité de réfléchir à ce qui constitue le bonheur et le sens des actions, en évitant de se limiter à un héritage passé. Cette approche critique le système éducatif actuel, jugé inefficace pour former des citoyens engagés dans le développement national. Il dénonce les fluctuations dans les efforts des universitaires et intellectuels pour valoriser l’histoire et la culture tunisiennes, soulignant que cette mémoire collective est essentielle pour ancrer les compétences dans le pays.

Enfin, il promeut un modèle d’innovation basé sur la connexion des talents tunisiens (à l’intérieur et à l’extérieur du pays) et l’entrepreneuriat. Son approche vise à transformer la Tunisie en un hub numérique, en capitalisant sur les aspirations de la jeunesse à des rêves technologiques

 

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Le PDL lance un « pacte national » : entre héritage Bourguibiste et défis actuels

Thameur Saad, membre du bureau politique du Parti Destourien Libre, a annoncé lors d’une conférence tenue ce jeudi 20 mars 2025, leur orientation vers l’élaboration d’un  » pacte national cadre commun  » visant à instaurer un système politique où « tous agissent avec pleine liberté « . Il a souligné que  » ceux qui signeront ce pacte seront rendus publics ».

Ce pacte, qualifié de projet politique et d’initiative, vise à offrir aux forces politiques un terrain d’entente pour  faire face à la situation actuelle , dans un contexte où le parti a entamé depuis février des contacts avec des composantes de la société civile, des partis politiques et des personnalités pour  » sauver le pays de la crise économique et sociale ».

Il a souligné lors de son intervention que l’objectif n’est pas de rassembler l’opposition ni d’effacer les divergences, mais de consacrer un système démocratique stable conforme à toutes les normes internationales, avec clarté et transparence, et de sortir la Tunisie de la crise.  Autrement dit, l’initiative, selon lui, « n’est pas réservée aux destouriens, mais à ceux qui croient en une République civique nationale ».

Et de poursuivre: « Entrer en contact avec les différentes composantes du paysage politique et des droits de l’homme, convaincues de la république civique démocratique, pour unir les rangs. »

L’objectif, a-t-il ajouté, est de produire un  » texte constitutionnel non modifiable, évitant l’instabilité politique « , en préparant prochainement une réunion avec des représentants des partis pour « fonder une république civique démocratique  » .Les contacts avec tous les partis se poursuivent, et une première version du pacte pourrait être annoncée dans environ deux mois. 

 

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Sortir à Tunis : un voyage immersif avec Biben El Medina

Imaginez une soirée magique dans la Médina de Tunis, où l’histoire et l’innovation se rencontrent. Pour la 3ème édition, du 19 au 23 mars 2025, de 21h00 à minuit, « Biben El Medina » nous offre  un voyage interactif et numérique à travers les sites historiques de la ville. Commencez votre aventure sur la place de la Kasbah, puis explorez, la tombe du Soldat inconnu, entre autres et Bab Menara, avec des projections lumineuses qui évoquent la mémoire collective des portes historiques.

Cet événement ramadanesque propose un voyage culturel interactif qui combine tradition et innovation technologique. Le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE) transforme la Médina en un espace immersif grâce à la réalité virtuelle, augmentée et mixte. Les visiteurs pourront explorer des expériences numériques créées par de jeunes entrepreneurs, un marché numérique valorisant le patrimoine, ainsi que des ateliers et spectacles pour enfants. Cet événement est organisé en collaboration avec l’Institut national du patrimoine et la Direction générale des Arts scéniques et audiovisuels.

Autrement dit, découvrir des expériences numériques innovantes créées par des jeunes entrepreneurs au marché des startups de Dar Mohsen. Enfin, laissez-vous captiver par des spectacles musicaux et des contes à la place de la mosquée du Palais. C’est l’occasion parfaite de redécouvrir la Médina sous un jour nouveau, entre histoire, technologie et enchantement.

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Khaled Nouri reçu par Abdelmadjid Tebboune

Le ministre  de l’Intérieur, Khaled Nouri, a effectué une visite officielle à Alger le 18 mars 2025. Il a rencontré le président algérien Abdelmadjid Tebboune et a souligné que le développement des régions frontalières, la sécurisation des frontières et la lutte contre la contrebande sont des priorités communes entre la Tunisie et l’Algérie. Cette visite, à l’invitation de son homologue algérien Brahim Merad, vise à renforcer la coopération bilatérale et à intensifier la coordination sur des dossiers sécuritaires et de développement transfrontalier.

A l’issue de cette rencontre,  Khaled Nouri a souligné lors d’un point de presse qu’il s’agit de « renforcer les relations bilatérales au mieux des intérêts des deux pays ».

Il en va de même de la poursuite du développement des zones frontalières communes. C’est ce qu’a révélé la Radio algérienne.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un renforcement accru de la coopération bilatérale entre les deux pays, conformément aux engagements pris lors de précédentes consultations.

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SOTIPAPIER : Slim Zeghal remplace Mohamed Ben Rhouma à la tête du Conseil

La Société Tunisienne Industrielle du Papier et du Carton (SOTIPAPIER) a annoncé, selon un communiqué relayé par Zonebourse, que son Conseil d’administration réuni le 13 mars 2025 a pris acte de la démission définitive et irrévocable de Mohamed Ben Rhouma de son mandat de président, pour des raisons personnelles et la désignation de Slim Zeghal en tant que président du Conseil d’administration pour la durée restante de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes 2025.

Toujours selon Zonebourse, étant précisé que par cette nomination, Slim Zeghal ne sera plus considéré comme un administrateur indépendant. Un nouvel administrateur indépendant sera nommé conformément à la réglementation en vigueur.

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Khaled Nouri à Alger pour renforcer la coopération transfrontalière

Le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri, s’est rendu ce mardi 18 mars 2025 à Alger pour une visite officielle, à l’invitation son homologue algérien  Brahim Merad.

Au cours de l’entretien, organisé au siège du ministère algérien, les deux responsables ont abordé des sujets d’intérêt mutuel, avec un accent particulier sur la poursuite du développement des zones frontalières communes. C’est ce qu’a révélé la radio algérienne.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un renforcement accru de la coopération bilatérale entre les deux pays, conformément aux engagements pris lors de précédentes consultations.

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Gaza sous les bombes : l’ONU dénonce une tragédie inacceptable et exige un cessez-le-feu immédiat « 

Les frappes israéliennes intensives sur le territoire palestinien ont provoqué une hécatombe civile, avec des centaines de morts selon les autorités locales. Face à cette escalade meurtrière, l’ONU dénonce une « tragédie inacceptable «  et exige un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et l’accès aux secours.

« Un appel urgent au respect du cessez-le-feu » : Les responsables internationaux, dont le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé sa consternation face aux frappes aériennes israéliennes sur Gaza, ayant causé la mort d’un grand nombre de civils.

Dans une déclaration attribuée au vice-porte-parole de l’ONU, Farhan Haq, émise ce mardi, le Secrétaire général a lancé un appel urgent au respect du cessez-le-feu, à la réouverture sans entrave de l’aide humanitaire et à la libération immédiate des otages restants sans conditions.

Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré être horrifié  par les frappes aériennes et les bombardements israéliens sur Gaza dans la nuit, ayant fait des centaines de morts selon le ministère de la Santé du territoire. Il a souligné que les « dix-huit mois de violence ont clairement montré qu’il n’y a pas de solution militaire à cette crise », et que « la seule voie est une résolution politique conforme au droit international « .

Volker Türk a ajouté que le recours accru à la force par Israël ne ferait qu’aggraver les souffrances d’une population palestinienne déjà confrontée à des conditions catastrophiques . Il a exigé la fin immédiate de ce  cauchemar,  la libération sans délai des otages et des détenus arbitraires, et un arrêt définitif de la guerre.

 

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Riadh Chaabouni Zghal: « La sous-traitance, une question scientifique »

Depuis l’annonce du Conseil des ministres du 13 mars 2025 sur la réforme du Code du travail, une interrogation persiste : la suppression de la sous-traitance pourrait-elle améliorer la performance économique tunisienne ? Pour éclairer ce débat, Riadh Chaaboubi Zghal, universitaire et consultante en gestion, insiste sur la nécessité de concilier impératifs économiques et dialogue social, tout en évitant des mesures  susceptibles de fragiliser des secteurs clés comme le textile ou les services.

Interrogée sur l’appel du secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, à rétablir le dialogue social, Riadh Chabbouni Zghal  répond : » Malheureusement, l’absence de dialogue social pose problème : les enjeux complexes, comme la sous-traitance, nécessitent des solutions complexes. Ces dernières ne peuvent être décidées unilatéralement, car elles impliquent des acteurs multiples. Un dialogue social inclusif, associant syndicats, patronat et experts, est donc crucial. La question est désormais scientifique : tout repose sur des données et des analyses rigoureuses. Un consensus minimal reste indispensable pour mobiliser efficacement institutions et acteurs dans la réalisation des objectifs économiques et sociaux. »

Extrait de l’interview qui sortira dans le prochain numéro de l’Economiste Maghrébin

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Réforme du Code du travail : Sami Tahri réagit

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a réagi vis-à-vis du projet de révision du Code du Travail. Entre les pour et les contre, tout le monde a son point de vue.

Ainsi, Sami Tahri part du constat que certains soutiennent l’importance de cette réforme; alors que d’autres se montrent cyniques, notamment au sein des syndicats. De ce fait, il aurait aimé que des discussions aient eu lieu avant l’approbation du projet par le Conseil des ministres. Comme cela se fait dans les sociétés démocratiques avancées. « Cependant, le pouvoir a choisi, comme à son habitude, de s’attribuer tout le contrôle et de contourner la loi », regrette-t-il. 

Le syndicaliste souligne, via une publication Fb ce lundi 17 mars 2025, qu’il aurait souhaité que les structures juridiques du dialogue social soient activées pour échanger des idées sur une question qui concerne des millions de travailleurs, afin que la révision soit formulée avec le moins de lacunes possible. Et ce, « même si aucune loi n’est parfaite. Il existe de nombreuses réserves, légitimes, dont l’exclusion des parties sociales et de nombreuses failles qui auraient dû être prises en compte. Cela ne peut se faire qu’à travers le dialogue social ».

Il estime aussi que certains experts, dans leurs publications, ont abordé l’impact des changements concernant les contrats et la criminalisation de la main-d’œuvre locative sur l’investissement, le chômage et l’économie en général (même si le Code du travail actuel ne les mentionne pas). Cependant, ils ont négligé ou oublié les avantages de l’abolition et son effet libérateur sur la force de travail, qui constitue une valeur inestimable.

Enfin, il appelle à rétablir le dialogue social et ouvrir un débat responsable avec les parties sociales sur cette question, et sur bien d’autres.

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Criquets pèlerins : l’appel à la prudence face à la menace environnementale

L’expert en environnement Mehdi Abdelli est revenu, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce  lundi 17 mars 2025, sur la présence des criquets pèlerins dans le sud de la Tunisie. Il estime que la situation nécessite de la prudence.

Mehdi Abdelli déclare : « Il y a des raisons de s’inquiéter. Car un essaim de criquets peut contenir des millions d’individus et consomme quotidiennement de grandes quantités de cultures. Il est donc nécessaire d’être prudent […] et d’informer le public, tout en ne pas sous-estimer ce phénomène. »

L’expert a parlé de solutions préventives et de mesures de précaution qui auraient dû être prises depuis l’arrivée des criquets en Libye en octobre 2024, comme la surveillance et la prévision.

Enfin, notons noter que le ministère de l’Agriculture a précédemment confirmé que de petits groupes de criquets pèlerins sont entrés dans la région dans le gouvernorat de Tataouine, avec des vents du sud. Bien que la situation soit sous contrôle, des équipes techniques effectuent des opérations de surveillance complète dans la région pour suivre les mouvements des criquets.

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Le dilemme des frontières, entre sécurité et conflits sociaux !

La Tunisie, longtemps un carrefour de cultures, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une crise migratoire. Les migrants subsahariens, attirés par l’Europe, se voient bloqués dans un pays qui refuse d’être un point de transit. Mais que se passe-t-il lorsque les frontières sont sécurisées, mais pas étanches? La Tunisie risque-t-elle de devenir un centre de rétention temporaire, menaçant sa paix sociale et sa sécurité publique? Le dilemme est posé : comment concilier la souveraineté nationale avec les aspirations des migrants?

Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique a présenté son point de vue partant du constat que la déclaration selon laquelle la Tunisie ne sera pas un pays de transit pour les vagues de migrants en provenance d’Afrique subsaharienne ne sera crédible que si les autorités tunisiennes sécurisent efficacement leurs frontières pour empêcher l’entrée clandestine de ces groupes. Il souligne à cet effet que cela  implique une complicité des pays de transit, notamment la Libye et l’Algérie, qui séparent la Tunisie des pays d’origine en Afrique subsaharienne.

Il précise dans ce contexte : « Le fait de ne pas permettre aux migrants subsahariens de quitter la Tunisie pour se rendre en Europe tout en ne pouvant pas empêcher leur entrée transforme la Tunisie en un centre de rétention temporaire qui pourrait se transformer en un établissement non souhaité. Cela pourrait entraîner une diversification des races, l’importation de mentalités et de conflits tribaux; ainsi que des phénomènes de violence et de terrorisme. En plus de diverses épidémies et maladies dues au manque de soins de santé. »

Avant d’ajouter : « Les phénomènes dont certaines régions de la Tunisie se plaignent pourraient s’aggraver et leurs conséquences sur la paix sociale, la sécurité publique et la santé publique pourraient s’accroître. »

Il conclut : « En cas d’incapacité à fermer les frontières nationales face à l’immigration irrégulière, les accords internationaux visant à empêcher ces groupes de quitter le pays pourraient finalement causer un préjudice important à la Tunisie et lui valoir le soupçon de donner la priorité aux intérêts des pays européens que les migrants africains visent. Et ce, au détriment des intérêts supérieurs de la Tunisie, tant sur le plan interne qu’externe, en termes de sécurité, de stabilité nationales, de réputation et d’intérêts en Afrique et dans le reste du monde. »

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